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Mis à jour : il y a 2 mois 2 semaines

Segou’Art/Festival sur le Niger 2023 : La 19e édition est placée cette année sous le haut patronage du Président Assimi Goïta

lun, 16/01/2023 - 13:21
image d’illustration Pour sa 19e édition, Ségou’Art/Festival sur le Niger pourra recevoir des invités de taille cette année. Placée sous le haut patronage du Président de la Transition et Chef de l’Etat, il n’y a aucun doute, Ségou’Art/Festival sur le Niger 2023, sera une édition écrite dans du marbre.
Selon Mamadou Traoré, Conseiller administratif et financier du Gouvernorat de Ségou, qui a représenté le Gouverneur de Ségou à la conférence de presse de lancement de Ségou’Art/Festival sur le Niger 2023, l’édition de cette année est placée sous le haut parrainage du Colonel Assimi Goïta, Président de la Transition et Chef de l’Etat. La déclaration a été faite lors de la conférence de presse de lancement de Ségou’Art/Festival sur le Niger 2023.

Il a salué la Fondation du Festival sur le Niger pour la belle initiative d’organisation de Ségou’Art/Festival sur le Niger qui position la capitale de la 4e région du Mali comme un hub culturel en Afrique. Selon lui, Ségou’Art/Festival sur le Niger est une opportunité pour la région de Ségou, le Mali et l’Afrique. « Pour qui connaît le rôle éminemment important de la culture dans la consolidation de la cohésion sociale et du vivre ensemble, dans le contexte actuel de notre pays, il nous faut des manifestations du genre pour nous aider à sortir de cette crise », a-t-il lancé. Avant d’annoncer que le Gouvernement est à pied d’œuvre pour travailler pour le retour rapide de la sécurité partout au Mali. « Ce qui concerne cette manifestation, des dispositions seront prises pour la sécurité », a-t-il déclaré. Avant de souhaiter une très belle édition 2023 à tous festivaliers qui vont faire le déplacement à Ségou. « Ségou vous dit bissimillaye », a-t-il conclu.

Assane Koné

Notre Nation

Catégories: Afrique

Yaoundé vibrera pendant 5 jours au rythme du Firba !

sam, 26/11/2022 - 16:28

Du 07 au 11 février 2023, le Palais des Congrès de Yaoundé abritera la 1ère édition du Festival International Roots and Beauty Africa (Firba). L’information a été donnée lors d’une conférence de presse par le représentant du Firba au Mali, Fousseyni Traoré, le jeudi 17 novembre au centre Awa Djéma de  Baco-djicoroni. Le thème retenu pour cette 1ère édition est : “Valorisons la diversité culturelle pour une puissante dynamique économique ”.

D’entrée de jeu, Fousseyni Traoré a précisé  que l’objectif de ce festival est de mettre en lumière les talents des artistes africains dans les domaines les plus variés de la culture, notamment  les plasticiens. De plus, le Festival International Roots and Beauty Africa donnera l’opportunité à ces acteurs africains de faire des rencontres d’affaires, mais aussi d’enrichir leur carnet d’adresses.

A l’ en croire,  le Firba entend être un rendez-vous biennal d’échanges et de partage d’expériences entre artistes et investisseurs qui permettent de promouvoir et de développer une forte activité économique autour du riche potentiel artistique africain en général.

Ce festival, ajoute-t-il, s’affirme comme étant un carrefour, un haut lieu de culture propice à des rencontres d’experts. << C’est un événement culturel pour promouvoir et valoriser la créativité artistique de l’Afrique>>, a-t-il laissé entendre.

<< C’est un événement culturel panafricain. Tout le monde y est invité. Seuls les plasticiens feront les concours. Les 30 meilleures seront retenue et feront un autre concours aux USA>>, a souligné M. Traoré. Avant d’inciter les jeunes à s’inscrire pour le concours.

A ses dires, il y aura beaucoup d’artistes de renommée Internationale comme Sidiki Diabaté et autres. Il a précisé que les inscriptions pour le concours des plasticiens continuent jusqu’au 15 décembre 2022.

<<C’est une occasion inédite de promotion et de valorisation de la création artistique en Afrique Centrale>>, affirme-t-il.

Aoua Traoré

Source :  Tjikan

Catégories: Afrique

Moussa Djombana aux autorités de la transition : « Il faut faire en sorte que le pays ne soit pas isolé…»

sam, 26/11/2022 - 16:23

La gestion de la transition au Mali est de plus en plus critiquée par les acteurs politiques, la communauté internationale depuis sa ‘’rectification’’, c’est-à-dire depuis l’installation du président Colonel Assimi Goïta et la mise en place du gouvernement Dr. Choguel Kokalla Maïga. Idem avec le gouvernement intérimaire dirigé par le colonel Abdoulaye Maïga, la frustration  commence au sein du peuple. Pour cause, l’insécurité demeure malgré la montée en puissance des forces armées. Y compris d’autres réalités sur le coût de la vie. Nous avons approché Moussa Djombana, un analyste politique soucieux de la vie de la nation malienne, pour sa brillante contribution afin d’aider les autorités de la transition à mieux faire face à certaines situations. Lisez plutôt !

Le Tjikan : Depuis la rectification de la transition qu’est-ce qui a changé ?

Moussa Djombana : La rectification de la transition, contrairement à ce que l’on pourrait penser, n’est pas une option idéologique pensée, structurée. Ce n’est pas non plus une option politique. En réalité, ce que l’on a baptisé pompeusement “RECTIFICATION DE LA TRANSITION” n’est rien d’autre qu’une action réactionnaire qui a consisté à opérer un coup d’État contre le Président Bah N’Daw sur fond de divergence sur le partage du butin, à savoir les postes ministériels. Le crime du président Bah N’Daw a été d’avoir usé de ses prérogatives de Président, chef de l’Etat, chef suprême des armées pour former son gouvernement avec les compétences qu’il estimait nécessaire, tout en remerciant ceux qu’il a eu le malheur de croire qu’ils seraient meilleurs ailleurs. La “rectification” n’est pas née d’une divergence idéologique mais d’un désaccord par rapport au partage des portefeuilles ministériels donc des strapontins politiques. Ceci dit, l’un des bons points du gouvernement actuel est la dotation avec succès du pays de vecteurs aériens et d’armes, vraiment nécessaires pour nos forces armées pour mener à bien leurs missions face à l’hydre terroriste, même si les conditions d’acquisition demeurent dans une opacité totale. Il y a aussi une volonté perceptible de moralisation de la vie publique mais hélas, cela n’arrive pas à être traduit concrètement en actes. Par conséquent, la corruption, la gabegie financière, etc., continue de plus bel. À part cela, nous avons assisté à la dégradation de la situation économique du pays, à la précarisation des conditions de vie des populations surtout rurales et aussi à la fermeture d’entreprises privées conduisant les travailleurs au chômage.

Êtes-vous satisfait de la gestion du pays par les autorités de la transition ?

Sur le plan de l’acquisition des aéronefs militaires et des armes pour nos FAMa, je suis très satisfait. La montée en puissance des FAMa en termes d’équipements militaires, est une réalité. Malheureusement, sur le terrain, nos camps continuent d’être attaqués avec souvent à la clé des carnages comme ce fut récemment le cas à Tessit, nos régions du nord et du centre continuent de subir la foudre des entités terroristes. En terme de contrôle du territoire, il n’y a pas une progression, bien au contraire, les forces “djihadistes” augmentent leur contrôle en soumettant de plus en plus de villages à leur dictat pour avoir la paix. Ce sont les groupes terroristes qui étendent leur influence de plus en plus tandis que des villages entiers sont obligés de fuir pour se rapprocher des grandes villes. La situation est extrêmement difficile.

Qu’est-ce qui a changé ?

La force de frappe des groupes terroristes n’a pas changé, ces derniers s’adonnent à des opérations de plus en plus audacieuses et gagnent de plus en plus, en espace vitale et cela, à notre détriment. Les attaques de camps avec ses lots de carnage continuent. La corruption sévit toujours de même que la délinquance financière, l’insécurité urbaine, etc. Bref, grand-chose n’a pas changé. Bien évidemment, une transition n’ayant pas une baguette magique, elle ne peut être tenue uniquement responsable de tout ça!

Que faut-il faire ?

Il faut faire en sorte que le pays ne devienne pas isolé sur la scène internationale. C’est indéniable que nous devons avoir des relations avec les pays que nous souhaitons mais nous devons également faire en sorte de rester dans le jeu international. Les relations internationales sont ce qu’elles sont, nous devons tirer notre épingle du jeu au profit de nos populations tout en préservant notre souveraineté.

Les autorités sont-elles toujours sur le même chemin?

La transition n’a pas eu une trajectoire lisible depuis le début. Nous n’étions pas prêts à gérer ce Capharnaüm dont nous avons nous mêmes créé les conditions. J’ai la nette impression que nous sommes plus dans la réaction que dans une vision pensée, structurée. C’est difficile de répondre à la question puisqu’il n’y a pas de chemin.

Quel conseil donnez-vous actuellement aux autorités de la transition ?

Mon conseil, c’est la primauté des intérêts des populations sur les intérêts politiques personnels des membres actuels de la transition. Chaque décision prise doit l’être uniquement dans l’intérêt de la population. Elles doivent avoir une démarche politique inclusive dans la mesure où la transition n’est pas un parti politique, c’est une autorité transitoire dont la principale mission est de ramener au plus vite, le pays sur les rails. Sur le politique, économique, judiciaire et social. Sur le plan politique, il faut des démarches plus inclusives au plan national et moins conflictuelles au plan international. Sur le plan économique, il faut trouver rapidement les moyens pour faire redémarrer l’économie. Il faut plus de solidarité aux entreprises privées pour leurs permettre de passer cette zone de turbulence. Il faudrait également un fond spécial pour venir en aide aux ONG dont le financement a été coupé sur initiative du gouvernement lui-même. Au plan judiciaire, il faut améliorer davantage l’offre de justice. Il faut un véritable plan pour réconcilier notre appareil judiciaire et les populations. Il faut faire de la justice un facteur qui rassemble le peuple et le rend fier. Sur le plan social, il faut un véritable plan Marshall en faveur des populations qui souffrent énormément de la crise. La solidarité sociale, au lieu d’être une cure dent dans nos bouches, doit être une réalité concrète pour le bonheur de la majeure partie de nos populations exsangues.

Propos recueillis par Moussa Sékou Diaby

Source :  Tjikan

Catégories: Afrique

Terrorisme : Un berger et un revendeur d’essence acquittés

sam, 26/11/2022 - 16:15
© OUMAR DIOP, AMAP Poursuivis d’actes de terrorisme par la détention d’armes de guerre et d’appartenance à un groupe de combat intentionnellement en lien avec un groupe terroriste, un berger et un revendeur d’essence ont été acquittés par la Cour.

Les faits remontent au lundi 4 novembre 2019 à Boulkessi et Mondoro. Selon les informations relatées dans l’arrêt de renvoi : Le premier accusé (le berger) a été arrêté en possession de 4 pistolets mitrailleurs et un sac à dos appartenant aux FAMa.

Le second, un revendeur d’essence, a été appréhendé deux jours plus tard  après avoir entendu les bruits des véhicules des FAMa en patrouille dans la forêt de Tialé, dans le cercle de Douentza.

À la barre, les accusés ont réfuté les faits.

«Je ne reconnais pas les faits. J’étais en brousse avec mes animaux. Je n’étais pas porteur d’armes, ils ont menti sur moi, je n’avais que mon bâton de berger», s’est défendu le berger.

Et le second, vendeur d’essence poursuit : «Je ne reconnais pas aussi les faits. J’étais en brousse en train de faire mes besoins naturels, quand j’ai entendu des tirs de sommation, je me suis camouflé. C’est dans ces conditions que j’ai été appréhendé».

Le Procureur requis : « Suites aux attaques perpétrées à Boulkessi et Mondoro, les FAMa ont effectué des tirs de sommation et des ratissages dans la forêt de Tialé. Les deux accusés ici présents ont été capturés par nos FAMa. Le dossier n’est pas bien étoffé, aucun scellé n’a été versé. Ce n’est pas parce qu’ils ont été arrêtés dans une zone dangereuse qu’ils sont terroristes. Ils ne sont pas coupables».

Un ouf de soulagement pour les conseils des deux accusés. Maître Clément dira qu’il a été désarmé par le Procureur. Que les faits ne sont pas établis. Que ses clients n’ont commis aucune infraction. Et demande à la Cour de les relaxer sans peine ni dépens. Et Maître Jules Dembélé de renchérir que l’instruction a été faite à la légère, que ses clients ne sont pas coupables. Décision de la Cour: les deux présumés terroristes, acquittés.

Moussa Sékou Diaby

Source : Tjikan

Catégories: Afrique

Vol qualifié : Une aide-ménagère écope de 3 ans de prison

sam, 26/11/2022 - 16:07
Image d’illustration Une aide-ménagère a réussi à dérober la coquette somme de 20 600 000FCFA (vingt millions six cent mille francs) de sa patronne à Sotuba ACI. Elle se fait dribbler à son tour par son amant, un taximan qui, selon elle, lui a filé l’idée. Le couple avait planifié un projet ensemble, c’est-à-dire aller vivre à Paris.

Le 5 juillet 2020, l’accusée, âgée de 19 ans, aide-ménagère de son état au service d’une femme d’affaires évoluant dans le transfert de fonds (fax), a réussi à voler sous le matelas de sa patronne 20 600 000FCFA avant de disparaître avec son copain, un taximan qui lui aurait demandé de le faire pour qu’ils puissent réaliser leur rêve, partir vivre à Paris.

L’aide-ménagère s’occupait de l’entretien de la chambre à coucher de la bonne dame domiciliée à Sotuba ACI. À son tour, elle se fait dribbler par son taximan qui demeure toujours introuvable et injoignable.

Accusée à la barre : «Je reconnais les faits. J’étais aide-ménagère. Je m’occupais de l’entretien de sa chambre à coucher. Le jour des faits, j’ai vu des liasses de billets de banque sous le matelas. Je suis sortie pour expliquer à mon copain, qui à son tour m’a poussé de tout prendre et qu’on ira vivre en France… J’ai pris une tasse pour mettre toutes les liasses en les faisant croire que je vais au moulin. Une fois avec lui, il a loué une chambre d’hôtel au Zerni où nous avions passés un bon moment. Quand je dormais, il est sorti et ne m’a laissé que des subsides. Je suis très désolée. Je vais travailler pour rembourser », regrette-t-elle.

Le ministère public dans son réquisitoire dira que l’accusée a été aussi victime. «Elle n’a même pas compté l’argent. Regardez-la, elle fait pitié. Elle s’est même engagée de travailler pour la rembourser. Je sollicite qu’il vous plaise l’accorder de très larges circonstances atténuantes», a requis le parquet.

L’avocat de la partie civile n’est pas d’accord.  Il réplique que l’accusée a profité de la générosité de sa patronne pour subtiliser son argent ensuite s’éclipser dans la nature. «Nous prions tous pour qu’elle puisse trouver un mari riche qui pourra nous rembourser», a-t-il dit.

Le Conseil de l’accusé, dans un dilemme, plaide : «Ma cliente est victime, son amant a abusé d’elle. Il a loué une chambre d’hôtel, en plein sommeil, il a pris la fuite vers une direction inconnue avec tout l’argent. Nous plaidons coupables et demandons votre magnanimité».

Décision de la Cour : 3 ans d’emprisonnement. Arrêts civils: Remboursement de la somme de 20.600.000FCFA.

Moussa Sékou Diaby

Source :  Tjikan

Catégories: Afrique

Forum sur la sécurité : AC-RSS recommande la négociation

sam, 26/11/2022 - 16:03

Négocier avec les groupes armés terroristes, telle était la recommandation phare du forum de plusieurs jours de l’Alliance citoyenne pour la Réforme du Secteur de Sécurité (AC-RSS) à Bamako la semaine dernière. Le forum a regroupe plusieurs acteurs du domaine sécuritaire d’autres partenaires dont la Fondation Friedrich Ebert.

    Pendant des jours, des experts étatiques, des analystes et leaders d’opinion se sont regroupés à Bamako lors d’un forum pour débattre de la Réforme du secteur de sécurité sur l’initiative de l’Alliance citoyenne pour la Réforme du Secteur de Sécurité (AC-RSS). Un tout nouveau regroupement de réflexion, d’analyse et de proposition dans le domaine de la réforme du secteur de sécurité au Mali.

Selon le président de l’Alliance AC-RSS, Soumaïla Lah, le forum a pour but, tout d’abord, de vulgariser le processus de réforme du secteur de sécurité afin de permettre aux citoyens maliens de prendre part à leur propre sécurisation. D’en être un acteur clé. En s’imprégnant sur ledit processus, à s’en approprier et aussi de pouvoir faire des propositions concrètes de solutions aux problèmes sécuritaires.

« Le processus de réforme du secteur de sécurité est un processus né à l’échelle internationale et qui s’applique dans les Etats en conflit ou post-conflit. Au Mali, le processus a démarré en 2013 », a fait savoir le président de l’Alliance. A l’en croire, le processus a pris corps, mais sa mise en œuvre a connu certains manquements que l’Etat n’arrive toujours pas à gommer. A ses dires, c’est partant de ces difficultés que la société civile se positionne pour apporter son appui à l’Etat en termes de réflexion et de proposition sur la mise en œuvre du processus. C’est la raison de ce forum, a-t-il confié.

Pendant des jours, des panelistes maliens et d’ailleurs se sont penchés sur plusieurs thématiques, décrypter les failles et atouts sur le terrain afin de synchroniser l’institutionnel et le réel dans la mise en œuvre du processus de réforme du secteur de sécurité. Parmi les recommandations, les participants ont été unanimes à ce que le Mali crée un cadre de négociation avec les groupes terroristes. Et surtout, amener les partenaires à s’aligner derrière la politique stratégique du Mali en matière de sécurité. En ce qui concerne la Réforme du Secteur de Sécurité, qu’il faudrait redynamiser le processus en vue de pallier la lenteur qui la caractérise en mettant en place un document de politique nationale de la sécurité tout en incluant les initiatives locales. Pour ce faire, mettre en place un cadre indépendant et proactif de médiation et de gestion endogène des crises.

Plus loin, il a été recommandé de créer une synergie d’actions entre les acteurs de la sécurité par le renforcement du processus de mise en place des comités locaux de sécurité et l’opérationnalisation des comités consultatifs sur le terrain. Il est nécessaire selon les panélistes, d’amener les communautés locales à s’approprier des concepts de RSS et renforcer le lien entre le Conseil national de Sécurité et les Comités consultatifs. Renforcer la coordination entre les trois segments : Commandement, gestion et prise de décision par la proposition des solutions fondées sur les vraies préoccupations et surtout rapprocher les populations des villes.

 

Koureichy Cissé

Source : Mali Tribune

Catégories: Afrique

F CFA : L’Afrique centrale propose des pistes d’une réforme « profonde »

sam, 26/11/2022 - 16:00
Pour certains militants issus de la société civile en Afrique de l’ouest, CFA veut dire «franc des colonies françaises d’Afrique», associant toujours le CFA à une monnaie coloniale.
© ISSOUF SANOGO / AFP La réforme du franc CFA, exigée par les chefs d’État de la Cemac depuis 2019 se rapporte à l’évolution des principaux mécanismes actuels de la coopération monétaire avec la France.

 

Au cours du colloque qui s’est tenu à Libreville, les 17 et 18 novembre derniers, sur le thème « Monnaie et développement en Afrique centrale », les enseignants d’université, économistes et autres acteurs de la société civile de la zone Cemac ont globalement penché pour une réforme « profonde » du F CFA.

« Je crois qu’il est apparu de manière assez claire de ces travaux que la coopération monétaire avec la France mérite d’être réformée. Maintenant, au niveau du sens de la réforme, les avis bien évidemment sont partagés. Il y en a qui se contenteraient par exemple d’une réforme même simplement de l’appellation, vu la charge symbolique qui est autour de ce nom. Mais, pour la grande majorité, la réforme ne devrait pas se limiter à un changement de nom. Il faudrait une réforme profonde », a expliqué le professeur Alain Kenmogne Simo, agrégé des facultés de droit.

 

Parité avec l’Euro

Avec cette réforme en gestation, l’on pourrait s’attendre par exemple en plus du changement de nom à la mise en place d’une nouvelle politique de change. Notamment, quitter la parité fixe avec l’euro pour un taux de change flottant ou intermédiaire. « Entre le taux de change flottant et le taux de change fixe, il y a une panoplie de politiques de change intermédiaires. En réalité, nous tendons vers une politique intermédiaire et non plus sur l’arrimage à l’euro qui pour nous est déjà dépassé. Dépassé parce que nous avons de nouvelles ambitions, une nouvelle stratégie de développement, parce que l’environnement international a également changé », explique le professeur Gabriel Zomo, professeur titulaire à l’Université Omar Bongo de Libreville.

Pour cet économiste, les échanges de la Cemac (Cameroun, Centrafrique, Congo, Gabon, Guinée Équatoriale et Tchad) avec la France constituaient, au moment de l’adoption du F CFA comme monnaie, une grande part du commerce extérieur des pays de la zone. Or, aujourd’hui, les partenaires économiques de la zone sont assez diversifiés, avec des échanges qui se sont considérablement accrus ces dernières années avec la Chine et d’autres pays asiatiques.

Par ailleurs, pour le professeur Gabriel Zomo, les pays de la zone devraient chercher à avoir un taux de change faible au vu de la qualité de produits qu’ils proposent sur le marché international.  « En général, quand on est spécialisé dans des produits de haute intensité technologique, on a tendance à avoir un taux de change fort. C’est le cas de l’Allemagne. Mais, quand on a des produits ‘’bas de gamme’’, on a tendance à chercher un taux de change plus faible parce qu’il faut vendre. C’est pourquoi l’arrimage à l’euro pose problème. Car, on a une surévaluation tendancielle, alors que nous avons des produits “bas de gamme” ».

 

La bonne gouvernance

Créé en 1945, le F CFA renvoie à l’époque des colonies françaises puisqu’il signifiait « franc des colonies françaises d’Afrique ». Ce nom a évolué depuis novembre 1972 pour devenir Franc de la coopération financière en Afrique centrale. La réforme exigée par les chefs d’État de la zone depuis 2019 se rapporte à l’évolution des principaux mécanismes actuels de la coopération monétaire avec la France, à savoir : la garantie de convertibilité illimitée de la monnaie émise par le BEAC, le F CFA, par la France ; la fixité du taux de change ; la liberté de transfert entre les pays membres de la BEAC et la France ; la centralisation des réserves auprès d’un Compte d’opérations ouvert au trésor français.

 

Agence Ecofin

 

Source :  Mali Tribune

Catégories: Afrique

Le père Hans Joachim Lohre dit Ha-Jo, porté disparu à Bamako : Les pistes possibles

sam, 26/11/2022 - 15:58

«…Le père Hayo, père blanc de l’Institut de Formation islamo-chrétienne (IFIC) et responsable du Centre Foi et Rencontre de Hamdallaye, est porté disparu depuis hier matin… (ndlr : dimanche)  Ensemble portons le dans nos prières».

 C’est par ce message de l’hebdomadaire chrétien d’informations « Missions » que les Maliens se sont réveillés avec la triste nouvelle ce lundi 21 novembre 2022. Des informations recueillies auprès de sa Communauté, le père Ha-Yo devrait se rendre dans la Communauté de Kalaban Coura (Paroisse Sainte Monique de Badalabougou) pour la messe dominicale.

« Pendant la journée du dimanche, ne le voyant pas revenir, nous avons d’abord pensé que le père était dans d’autres courses après la messe. C’est le soir que nous avons commencé à nous inquiéter avant d’alerter la police », affirme le Frère Patient Nshombo, supérieur de la Congrégation des Père blancs missionnaires d’Afrique.

A ce stade, aucune conclusion n’est avancée. Cependant, dans la cour de l’IFIC, le véhicule du père a été retrouvé, avec une portière ouverte, sans les clés. La croix qu’il portait a été retrouvée par terre. « Tout semble indiquer qu’il y a eu des luttes ».

De sources proches du dossier, on n’écarte pas un enlèvement par des groupe djihadistes, ou opérant pour eux. La grande surprise est que cet enlèvement a été fait en plein cœur de Bamako ! Acte crapuleux ?, cette piste n’est pas non plus écartée par les enquêteur.

Ce qui est évident, c’est que le père Hans Joachim Lohre n’avait « aucun conflit connu avec qui que ce soit » nous confirme le  frère Patient Nshombo,

« Apôtre» du dialogue interreligieux, le Père Ha-Jo croit fermement à la cohabitation pacifique des religions. Il vit au Mali depuis une trentaine d’années et parle couramment le Bambara et le Bumu, Ha-Jo dispense des cours de dynamique de groupe, d’initiations aux valeurs ou encore de réflexions chrétiennes sur les autres religions, à l’Institut de Formation islamo-chrétienne (IFIC). Il est par ailleurs, responsable du Centre Foi et Rencontre, qui vient d’organiser le samedi 12 novembre 2022, une conférence-débat sur le thème « Wari-ko » La perception de l’argent et de la richesse en Christianisme et en Islam, animé par Dr. Sidy Bouaré, DG de Takaful Mali Assurance Islamique, et l’abbé André S. Dembélé, SG Commission Finance Église Catholique au Mali.

Depuis l’annonce de sa disparition, une chaine de prière se met en place pour le soutenir. Des anciens de l’IFIC aux communautés chrétiennes de base, des veillées de prières sont organisées un peu partout. Ainsi, la Communauté Sainte Thérèse de l’enfant Jésus de Attbougou a organisé une veillée de prière et des récitations de chapelet lundi dernier.

« Père Ha-Yo, nous pensons à toi, nous prions pour toi. Que le seigneur lui-même touche le cœur de tes ravisseurs afin que tu nous reviennes sain et sauf », entend-on dans les prières.

 

Etienne Fakaba Sissoko

Source : Mali Tribune

Catégories: Afrique

Ministère de l’économie et des finances BAD : Signature d’un nouveau projet d’appui à hauteur de 5 milliards de F CFA en faveur du Mali

sam, 26/11/2022 - 14:21

La Banque africaine de développement (Bad) et le ministère de l’Economie et des Finances ont procédé, hier jeudi 24 novembre 2022, à la signature du protocole d’accord de don sur le financement du Projet d’appui aux structures de gouvernance (PASG). Le projet bénéficie d’un financement de 5 milliards de F CFA, provenant des ressources du Fonds d’appui à la Transition (FAT) de la Bad.

La cérémonie de signature de l’accord de don pour le financement d’un nouveau projet d’appui institutionnel de la Banque africaine de développement en faveur du Mali était présidée par Alousséni Sanou, ministre de l’Economie et des Finances. C’était en présence d’Adalbert Nshimyumuremyi, responsable pays du Bureau du Mali du Groupe de la Bad.

Selon M. Adalbert, le Projet d’appui aux structures de gouvernance (PASG) bénéficie d’un financement de 5 milliards de F CFA, provenant des ressources du Fonds d’appui à la Transition (FAT) de la Bad. Il précise que le projet ne prévoit pas de financement sur la contrepartie nationale. «Le PASG s’inscrit parfaitement dans les objectifs de développement du Cadre stratégique pour la relance économique et le développement durable (CREDD) 2019-2023 du Mali, à travers son axe 1, concernant «la consolidation de la démocratie et l’amélioration de la gouvernance». Par ailleurs, le PASG contribuera à la mise œuvre du futur Plan de réforme de la gestion des finances publiques du Mali (Prem) 2022-2026, qui est soutenu par les partenaires techniques et financiers», a expliqué le responsable pays du Bureau du Mali du Groupe de la Bad. A l’en croire, le PASG est une opération prévue dans le cadre du Document de stratégie-pays (DSP) 2021-2025 dont le premier domaine transversal est intitulé “amélioration de la gouvernance et lutte contre la corruption”.

”L’objectif de développement du PASG est de contribuer au renforcement des capacités en matière de lutte contre la corruption, l’enrichissement et les flux financiers illicites ; de contrôle de la dépense publique et de mobilisation des ressources internes afin de créer des conditions les plus favorables à la sortie graduelle du Mali de sa situation de fragilité’‘, a indiqué Adalbert Nshimyumuremyi. A l’en croire, la mise en œuvre du projet contribuera, à terme, à l’atteinte des résultats, entre autres, la déclaration des biens passe de 25 % en 2020 à 100 % en 2025, le nombre de missions annuelles d’audit interne réalisées par l’Inspection des finances passe de 6 en 2020 à 12 en 2025 ; le niveau des recettes fiscales passe de 921 milliards en 2020 à 1200 milliards de F CFA en 2025.

”L’atteinte de ces résultats permettra d’élargir l’espace budgétaire du pays pour la mise en œuvre de ses programmes de développement économique et social et renforcer la transparence et l’efficacité des dépenses publiques”, a-t-il souligné. Pour terminer, il a recommandé aux points focaux des différentes structures bénéficiaires du projet de contribuer à améliorer davantage cette performance du Mali, en mettant en œuvre efficacement les activités financées dans le cadre de ce projet.

Pour sa part, Alousséni Sanou, ministre de l’Economie et des Finances signalera que les structures concernées par ce financement sont l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite (Oclei), la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif), l’Inspection des finances (IF), la direction nationale du contrôle financier (DNCF) et la direction générale des impôts (DGI). L’Unité de gestion du projet sera rattachée à la Cellule d’appui à la réforme des finances publiques (Carfip).

Il a assuré que toutes les mesures nécessaires seront prises pour permettre la bonne exécution de ce projet par toutes les structures de gouvernance concernées. Le ministre de l’Economie a remercié le président de la Transition et le gouvernement du Mali pour tous les efforts inlassables du Groupe de la Bad en faveur du développement socio-économique du Mali.

Pour mémoire, depuis 1975, début des opérations de la Bad au Mali, à ce jour, environ 112 opérations ont été approuvées en faveur du Mali pour un montant cumulé de plus de 1202 milliards de F CFA. Actuellement, le portefeuille de projets actifs financés par le Groupe de la Bad en cours d’exécution au Mali porte sur 21 opérations pour une enveloppe d’environ 420 milliards F CFA, couvrant les secteurs du transport routier (représentant 39 % du portefeuille), l’agriculture (19 %), l’énergie (13 %), l’eau et assainissement (11 %) et la gouvernance (6 %).

Le secteur privé (finance et industrie) représente 7 % de l’enveloppe du portefeuille et les autres secteurs (changement climatique et développement social) 5 %.

 Marie Dembélé 

Source :  Aujourd’hui-Mali

Catégories: Afrique

Le ministre Abdoulaye Diop lors du 9e forum mondial de l’alliance des civilisations des nations unies a Fès : “Nous reconnaissons et saluons les efforts collectifs mis en place pour faire face à l’extrémisme violent, le terrorisme, la radicalisation,...

sam, 26/11/2022 - 08:35
Abdoulaye Diop Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, a pris part aux travaux de la réunion ministérielle du Groupe des amis de l’Alliance des civilisations des Nations unies, lors du 9e Forum mondial de l’Alliance des civilisations des Nations unies, qui s’est tenu, mardi 22 novembre 2022, à Fès, au Maroc. Une belle occasion pour le chef de la diplomatie de prendre la parole devant ce beau monde composé du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, et du ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita. Voici le discours intégral du ministre Abdoulaye Diop.

La délégation du Mali salue l’organisation réussie de cette 9e session du Forum mondial de l’Alliance des civilisations et se réjouit de ce qu’elle se tient, pour la première fois, en terre africaine. La symbolique du thème «Vers une alliance de paix : vivre ensemble comme une seule humanité» qui nous réunit dans la belle cité de Fès, creuset de cultures et de civilisations, prend tout son sens dans un contexte général marqué, hélas, par des conflits, des tensions et des crises qui ébranlent durablement notre vivre ensemble, pourtant forgé dans des traditions séculaires de dialogue, d’écoute, et de compréhension mutuelle.La symbolique de ce Forum en Afrique, renvoie aussi à nos méthodes endogènes de prévention et de règlement des conflits, que nous avons malheureusement et progressivement délaissées, au profit d’une modernité certes nécessaire mais parfois mal adaptée à nos réalités.

Nous reconnaissons et saluons les efforts collectifs mis en place pour faire face aux menaces telles que l’extrémisme violent, le terrorisme, la radicalisation, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance qui y est associée.

Toutefois, la récurrence des crises et leur persistance dans le temps, en dépit des efforts mis à les résoudre, appellent à une analyse profonde de nos approches et méthodes, tant nationales, régionales, qu’internationales.

Messieurs les co-présidents, Mesdames et Messieurs,

Initialement cycliques, car opposant traditionnellement les éleveurs aux agriculteurs, les tensions intercommunautaires au Mali sont désormais exacerbées par les effets négatifs des changements climatiques et leur corollaire de raréfaction des ressources comme l’eau.A cela s’ajoute désormais la manipulation des groupes armés terroristes, bénéficiant souvent de soutien extérieur, et qui opposent des populations liées par le sang et l’histoire, sur des bases ethniques, régionales ou religieuses, uniquement pour entretenir un terreau fertile à leurs activités criminelles. Ces difficultés entre communautés locales, qui vivaient côte à côte harmonieusement grâce à nos mécanismes internes propres de médiation et de conciliation, ont conduit le gouvernement du Mali à s’engager résolument pour le retour aux valeurs fondamentales qui ont constitué le socle de notre société.

C’est à cette fin que le gouvernement a pris des mesures règlementaires pour réhabiliter définitivement les légitimités traditionnelles, coutumières et religieuses.

Dans cette dynamique, le 11 novembre a été institué comme la Journée nationale des légitimités traditionnelles ; l’édition inaugurale organisée a été inscrite sous le thème «La place et le rôle des légitimités traditionnelles dans la promotion de la paix, la cohésion sociale et la refondation».  Ce dispositif institutionnel est partie intégrante de la Stratégie nationale de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent et son Plan d’action 2021-2025.

Messieurs les co-présidents, Mesdames et Messieurs,

Prenant toute sa part dans la résolution des défis communs, les autorités de mon pays, sous le leadership de Son Excellence le colonel Assimi Goïta, président de la Transition, chef de l’Etat, se sont engagées dans la voie de l’appropriation nationale du processus de résolution de la crise, conformément à la vision et aux principes édictés par le chef de l’Etat pour ce qui concerne la conduite des décisions publiques.  Ainsi, partant du constat que l’absence de l’Etat n’offre hélas d’autre alternative aux populations que leur exposition aux conditions et diktats de leurs ‘bourreaux’, il est indispensable d’assurer le retour de l’Etat et de son autorité sur l’ensemble du territoire. Ce n’est qu’à cette condition que nos Etats pourront fournir les services sociaux de base et créer les conditions propices à l’essor d’activités génératrices de revenus légaux aux populations vulnérables.

Messieurs les co-présidents, Mesdames et Messieurs,

Ma délégation salue l’adoption de la Déclaration de Fès en particulier la réaffirmation de l’importance des 5 piliers que sont la jeunesse, l’éducation, les médias, la migration et les femmes comme acteurs majeurs de la paix.

Pour conclure, je voudrais réaffirmer notre espoir dans la mise en œuvre des recommandations du Forum allant dans le sens du renforcement de la cohésion et de la stabilité durable, gage du développement harmonieux de nos sociétés.

Source : Aujourd’hui-Mali

Catégories: Afrique

Pour faciliter l’accès des populations à l’eau potable : La Sonatam-SA dote le quartier Sénou Lafiabougou d’un forage d’eau pour plus de 11 millions FCFA

sam, 26/11/2022 - 08:32

A travers la générosité de la Sonatam-SA, le quartier Sénou Lafiabougou a été doté d’un forage pour faciliter l’accès à l’eau potable des populations. Cette adduction d’eau qui a couté la bagatelle de 11,8 millions de F CFA a été inaugurée le mardi 22 novembre dernier par le directeur des ressources humaines de cette société Thierno Hadi Kanté

a cérémonie inaugurale de cette adduction d’eau a mobilisé une foule des grands jours dont des groupes de femmes et plusieurs personnalités. Au nombre desquelles, Aboubacar Siddik Fomba, membre du CNT, le directeur des ressources humaines, Thierno Hadi Kanté, le directeur du service juridique de la Sonatam-Sa Mahmoud Haïdara. C’était en présence des représentants des autorités traditionnelles et du leader religieux Cheick Soufi Bilal. Cette adduction d’eau, faut-il le rappeler est située devant une école appartenant audit guide religieux.

Avant de couper le ruban Symbolique, le directeur des ressources humaines de la Sonatam-SA, représentant le directeur général, a précisé que cette cérémonie constitue une nouvelle victoire pour sa société dans son combat quotidien afin de donner l’eau potable aux populations les plus défavorisées de notre pays. “Cette cérémonie est de très haute importance pour nous, car nous avons donné en peu de temps une chose essentielle de la vie : l’accès à l’eau potable aux populations de Sénou”, a introduit M. Kanté.

Selon lui, cette activité est une fois de plus la manifestation réelle de l’engagement de la Sonatam-SA à soutenir les populations les plus fragiles à travers des investissements sociaux dans plusieurs domaines dont celui de l’accès à l’eau potable, source de vie.

Pour ce faire, il a ajouté que son entreprise a investi durant les sept dernières années dans la réalisation de 21 forages la somme de 271 millions de F CFA. Pour cette année, ce sont 48 millions FCFA qui ont été dépensés pour quatre forages comprenant 11,8 millions de F CFA pour celui inauguré à Senou Lafiabougou.

S’agissant du château de Sénou, il a précisé qu’il est équipé d’un dispositif d’adduction d’eau sommaire composé d’un château de 5000 litres et d’un système de pompage solaire à haut voltage pour une capacité de 5,5 mètres cubes/heure, et tout cela pour réduire la souffrance des populations et contribuer par la même occasion à préserver notre environnement. Cette infrastructure moderne, dotée de toutes les commodités, est un joyau qui permettra, entre autres, d’améliorer le cadre de vie des populations de Sénou. “Cette qualité d’entreprise moderne citoyenne, qu’est la Sonatam, profite aussi à l’Etat à travers le versement régulier des impôts et taxes, rien qu’en 2021, notre société a contribué aux recettes fiscales de l’Etat à hauteur de 60 milliards F CFA. La Sonatam ne peut continuer à jouer ce rôle d’entreprise citoyenne au bénéfice des populations et de l’Etat que si les populations et les autorités du Mali s’impliquent efficacement à combattre la contrebande des cigarettes dont les effets pervers et criminels constituent un frein au développement socioéconomique de notre pays”, a fait savoir le DRH.

Cependant si l’infrastructure a été réalisée dans ce secteur c’est surtout grâce à l’intervention d’Aboubacar Siddik Fomba qui a plaidé auprès de la Sonatam la cause des populations de Sénou Lafiabougou. Aussi, après une enquête parlementaire, M. Fomba a témoigné de l’engagement patriotique de la Sonatam dans le cadre des œuvres sociales, la lutte contre le chômage et sa précieuse contribution aux impôts. “Ce sont ces genres d’aides au développement don notre pays a besoin”, a-t-il laissé entendre.

“Avec cette adduction d’eau, les femmes de Senou vont économiser environ 9 millions de F CFA par an car elle dépense 300 à 500 F CFA par jour pour avoir de l’eau. Aussi, ce sont au minimum 50 familles qui vont avoir de l’eau gratuitement”, a témoigné M. Fomba.

Intervenant au nom de Cheick Soufi Bilal, Cheick Sadio Bilal Diakité a remercié la Sonatam pour cette œuvre qui sera d’une importance capitale pour les populations.  Même son de cloche chez les groupements de femmes du quartier qui ont aussi insisté sur l’importance de cette infrastructure eu égard au problème d’eau dans le quartier. “Les femmes, les enfants de Senou Lafiabougou souffrent du problème d’eau car il nous arrive souvent de faire plusieurs jours sans avoir cette précieuse denrée. C’est pourquoi nous saluons à juste titre la construction de ce château d’eau”, s’est réjouie la porte-parole des femmes Mme Diabaté Fatoumata Kamissoko.

La cérémonie inaugurale a pris fin à travers la coupure du ruban symbolique et la visite des infrastructures.                                                                          

Kassoum Théra

Source : Aujourd’hui-Mali

Catégories: Afrique

Malamine Koné signe et persiste : “je ne suis pas politique aujourd’hui, je ne le serai pas demain”

sam, 26/11/2022 - 08:23

Malamine Koné, le président fondateur de la marque de sport Airness était l’invité d’Amadou Kodio dans l’émission “Invité de la semaine” de l’ORTM réalisée à Paris, en France. Les sujets abordés avaient trait au parcours de l’homme et à l’organisation de la cérémonie de récompense dénommée “Les trophées des initiatives” pour faire parler son cœur. Ce grand-rendez-vous s’est déroulé au CICB, il y a quelques jours.

arlant de son parcours, Malamine Koné a indiqué que cela fait 25 ans qu’il dirige la marque Airness avec passion, partage et collaboration. “J’ai des partenaires. La réussite de la marque Airness a été faite de rencontres de partenaires, de gens qui ont une certaine compétence, qui ont accepté de m’écouter et de travailler avec moi pour développer la marque Airness dans différents domaines comme le milieu scolaire avec des sacs-à-dos, les agendas, les cahiers, les classeurs et beaucoup d’autres choses.

Mais, pour les Maliens, la marque Airness ne se limite qu’aux équipementiers des Aigles du Mali alors que Airness est très bonne marque dans les chaussures de loisirs, les ballons, les textiles adultes, textiles enfants, textiles femmes. Airness a développé aussi des parfums, Airness a été partenaire du groupe L’Oréal pendant 10 ans. J’ai travaillé aussi avec Anna Frelon pendant une dizaine d’années. Donc, c’est grâce à ces partenariats que j’ai développé la marque Airness”, a-t-il détaillé.

Quid des affaires ? Il a expliqué qu’il est propriétaire de la marque Airness et qu’il va rencontrer des sociétés qui ont certaines compétences dans certains domaines. “Je leur propose de développer des produits au nom de ma marque. Il y en a qui acceptent. Ceux qui ont la compétence en général, acceptent parce qu’Airness reste aujourd’hui la première marque française, une des marques mondiales de référence. Nous n’avons pas de difficultés à trouver des partenaires. Maintenant, la contrepartie, c’est que je dessine tous les produits, je valide les produits qui vont être commercialisés, je détermine la politique de prix et les réseaux de vente des produits”, a-t-il souligné.

Et de préciser que dans le domaine du sport, une fois que le produit est validé par lui, il est transmis à son partenaire pour la fabrication, assurant qu’il ne fabrique pas les produits. “Je ne fabrique pas mes produits, je les fais fabriquer par des partenaires. Toutes les grandes marques font cela. Toutes les grandes marques fonctionnent par le système de licence. Cela permet de mettre chacun à sa place. J’ai des idées, j’ai des projets, j’ai la création, je gère l’entièreté de la communication, toutes les décisions sont prises à Airness.

Et puis, j’ai des partenaires qui ont des compétences en fabrication et en distribution. Ensemble, on se complète et on arrive à atteindre nos objectifs. Pour les prochaines échéances, nous allons présenter de nouveaux maillots appelés «Djiguiya» (espoir) au président de la Fédération malienne de football. Parce que nous avons tellement d’espoir en notre équipe nationale, en nos joueurs pour cette Coupe d’Afrique que nous recherchons depuis tant d’années, j’espère que 2023 sera notre année. Nous avons des joueurs qu’il faut, il y a la motivation, l’appui des autorités. Maintenant, il faut mettre les joueurs dans de bonnes conditions de participation. Je suis partenaire du football malien depuis plus de 20 ans. C’est toujours un plaisir pour moi d’accompagner la sélection nationale. C’est une belle histoire, une belle entente. En même temps, j’essaie de donner une identité à notre sélection nationale en faisant en sorte que dès qu’on voit le maillot des Aigles du Mali qu’on sache que c’est le maillot du Mali et que les joueurs aussi soient fiers de porter les couleurs de la marque Airness”, a-t-il clarifié.

 

Sur la réussite de sa marque, Malamine Koné s’est dit fier de la Panthère Airness. “Lorsque je vois mes articles portés à travers le monde, j’ai la joie. Je sais pourquoi je travaille. Je sais aussi la réussite d’Airness donne envie aux autres et crée de l’espoir. Elle permet à d’autres d’y croire et d’aller au bout de leur rêve comme je l’ai fait”, a-t-il dévoilé.

Sur son retour au Mali et sa rencontre avec le président Amadou Toumani Touré, Malamine Koné a laissé entendre que quand il est retourné au Mali en 2004, il a été reçu par le président de la République feu Amadou Toumani Touré pour lequel il a présenté ses condoléances à la famille.

“Quand il m’a reçu, il m’a parlé avec la plus grande sincérité, j’ai rencontré un homme exceptionnel. Il m’a dit, tu sais Malamine, le Mali a beaucoup de jeunes. Le Mali a une population très jeune. C’est bien et ce n’est pas bien. C’est bien, si on donne la chance à ces jeunes de se réaliser.

 

Et ce n’est pas bon, s’ils restent frustrés. Il m’a dit, ton exemple peut montrer que l’on peut être né au Mali, partir ailleurs et réussir sa vie. Et on peut, on doit revenir au Mali pour aider chacun à développer le pays. J’ai été sensible à son discours, j’ai adhéré à son discours. Et j’ai demandé au président ce que je peux faire pour l’aider ? Il m’a dit en ce moment-là de commencer à m’occuper de la sélection nationale de football.  Je lui ai dit que je sais faire des vêtements, mais je ne sais pas faire des vêtements techniques pour les joueurs de football.

Il m’a dit que je vais apprendre. Je lui ai répondu que si la Fédération malienne de football est d’accord pour que j’apprenne avec elle, oui puisque la vie est une école, tous les jours on apprend. Je suis d’accord pour apprendre. En ce moment, je me suis mis en contact avec le président de la Fédération malienne de football qui était à l’époque Tidiane Niambélé et le ministre des Sports. Nous avons trouvé un accord de partenariat. Ensuite, j’ai découvert qu’il y avait d’autres soucis au sein de la Fédération. Il n’y avait pas que les soucis de maillots. Il y avait aussi le problème d’entraîneur et il y avait quelques joueurs qui ne voulaient plus retourner en sélection. En même temps, on m’a nommé conseiller spécial de la Fédération en plus d’être l’équipementier. Sincèrement, c’était pour moi un vrai plaisir. C’était aussi une passion.

J’ai pris plaisir à le faire. J’ai été personnellement rencontré chacun des joueurs, j’ai échangé avec eux pour qu’ils puissent retourner en sélection, leur parler de l’intérêt de revenir en sélection parce que derrière eux, il y avait une jeunesse qui a besoin de croire en l’avenir. Je n’ai pas eu beaucoup de mal à les convaincre parce qu’eux-mêmes attendaient un déclic. Et je pense que le déclic était peut-être mon arrivée, l’enthousiasme que j’apportais avec moi. Cela a fonctionné, les joueurs se sont regroupés et après malheureusement nous n’avons toujours pas eu de coupe”, a-t-il longuement expliqué.

Pour Malamine Koné humanitaire et business vont ensemble. “On n’a pas forcément besoin de dire aux autres que ce que j’ai fait n’est pas donné à tout le monde. Il faut faire l’inverse. Je viens rencontrer la jeunesse pas qu’au Mali mais partout où je suis invité, partout où je me rends. Quand j’ai l’occasion d’échanger avec les jeunes, je leur dis d’aller tout de suite et que c’est possible. Je ne suis qu’un exemple.

Sinon au Mali, il y a beaucoup d’exemples. Je suis un tout petit modèle. La réussite est née chez nous, la réussite est partout. Qu’appelle-t-on réussite ? La réussite n’est pas de gagner beaucoup d’argent. La réussite, c’est réussir à réaliser son projet. Quand on se couche en pensant à quelque chose et qu’on se batte, qu’on se donne les moyens de réaliser cette chose, on peut dire qu’on a réussi. La première fois que j’ai créé mon premier t-shirt, j’ai crié que j’ai réussi, mais je n’avais pas gagné un centime.

Le jour où je l’ai vu exposé au magasin auprès de Nike, Adidas et Puma, j’ai crié. Je me sentais fort, je me suis senti accompli. J’ai senti que j’avais accompli quelque chose. C’est cela la réussite, l’accomplissement. J’ai l’habitude de rencontrer des Africains qui me reconnaissent. Quand je rencontre la jeunesse africaine pour échanger sur des projets, je les félicite pour ce qu’ils sont en train de réaliser. Je me rends compte que la jeunesse africaine est dynamique, elle bouge, elle a des idées. Elle ose aujourd’hui. Elle n’est plus aussi réservée qu’avant. Elle fonce, elle veut s’affirmer. Je veux que cette jeunesse s’affirme de plus en plus de manière intelligente mais en tenant compte des valeurs africaines. Ce qui fait que nous sommes aujourd’hui, c’est l’enseignement de nos parents, il ne faut pas l’oublier car cela est très important. Je suis ce que je suis aujourd’hui grâce à l’éducation de mes parents. Cette jeunesse ne doit pas aller trop vite non plus”, a-t-il déclaré.

Sur sa participation au Mois de la solidarité au Mali, Malamine Koné a indiqué que la solidarité doit être un geste quotidien. “Nous les Africains, nous sommes solidaires par excellence. Les Africains partagent. Dans tous les villages comme à Niéna, quand on voit que le voisin n’a pas à manger, on l’invite ou parfois le voisin n’a pas besoin de demander, il vient s’asseoir pour manger avec les autres. Cela est l’Afrique.

Ce sont des valeurs que nous devons préserver. En fait, quand on dit solidarité, c’est juste un mot mais nous les Africains, nous sommes solidaires par excellence depuis la nuit des temps”, a-t-il dit.

Il a rappelé qu’il a eu une réussite à l’extérieur du Mali mais qu’il est comme ces millions de Maliens qui ont réussi leurs vies à l’extérieur du pays et qui reviennent au Mali pour partager leurs expériences, partager leurs réussites avec ceux qui ont besoin d’entendre des histoires pour se motiver, avec ceux qui ont besoin et croient qu’avec du travail, la persévérance, aucune barrière n’est infranchissable. “Nous avons la mission de développer notre pays. Je ne suis pas la solution mais je peux aider, je peux apporter ma pierre à l’édifice pour aider ceux qui entreprennent des actions pour faire avancer le pays. Cela est mon objectif, cela est l’unique ambition que j’ai : aider ceux qui ont entrepris des actions pour que le pays avance. Parce qu’il faut qu’on avance”, poursuivra-t-il.

 “Je ne fais pas partie de ceux qui militent pour la politique de l’alimentaire”

Selon lui, l’organisation de la cérémonie de récompense dénommée “Les Trophées des initiatives” a pour objectif de récompenser ces personnes admirables, ces bénévoles qui se battent tous les jours pour donner de l’espoir à ceux qui n’en ont plus afin d’éviter à nos enfants d’être des amis du désespoir. “Pour ces récompenses, une liste a été élaborée en fonction de ce qu’ils ont fait pour aider les autres, dans leur exemplarité dans la solidarité. Parce qu’il y a tellement de valeurs en Afrique et au Mali dont la solidarité fait partie”, a-t-il dit.

Avec “Les Trophées des initiatives”, Malamine Koné prépare-t-il son entrée en politique ? Il a éludé cette question d’un revers de la main en faisant rappeler que cela fait plus de 25 ans qu’il entreprend des actions de solidarité au Mali. “Si je voulais faire de la politique, je l’aurais fait… Je ne fais pas partie de ceux qui militent pour la politique de l’alimentaire. Je suis contre la politique de l’alimentaire. Je ne veux pas me servir de la misère des gens pour aller en politique. Je ne le ferai jamais. Je le dis clairement, ce que je fais, c’est apporter ma pierre à l’édifice, aider, par mes moyens, ceux qui ont entrepris des actions pour faire avancer le pays. Je ne suis qu’un soutien. Je ne suis pas politique aujourd’hui, je ne le serai pas demain. Je veux juste que notre pays le Mali s’en sorte. Et c’est possible qu’il s’en sorte. Mais, j’ai compris qu’il faut l’appui de tout le monde. Il faut que ceux qui ont réussi à l’extérieur viennent se joindre à ceux qui sont restés au pays afin de faire avancer le pays. Il faut qu’on unisse nos forces, qu’on se donne la main pour essayer de surmonter les obstacles. Le Mali est confronté à beaucoup de difficultés. Il faut que les Maliens se parlent entre eux, se comprennent, se donnent la main et se fixer des objectifs afin de les atteindre. Et le Mali va s’en sortir, j’en suis persuadé”, a-t-il clairement énoncé.

“La France a été une seconde chance pour moi. Elle m’a permis de réussir ma vie, elle m’a permis de retourner chez moi pour faire avancer mon pays, le Mali”.

Français ou Malien ? Il a répondu que tout ce qu’il a pu gagner dans sa vie, il l’a gagné grâce à la France et qu’il retourne chez lui au Mali pour le partager avec les Maliens. “Je ne peux pas dire que la France ne m’a rien apporté. La France m’a apporté beaucoup. La France a été une seconde chance pour moi. Elle m’a permis de réussir ma vie, elle m’a permis de retourner chez moi pour faire avancer mon pays, le Mali. Je ne peux que dire merci à la France.  Maintenant, en ce qui concerne le Mali, quand je mourrai, je serai enterré chez moi au Mali, sur ma terre à Niéna. Donc, je n’ai aucun choix possible à faire. Ma dernière demeure serait chez moi à Niéna au Mali. A partir de là, les choses sont claires”, a-t-il précisé.

Pour lui, les problèmes entre le Mali et la France sont d’ordre politique et je ne suis pas politique. “Mais j’espère de tout mon cœur qu’un jour chacun comprendra où sont ses intérêts et qu’en un moment donné le Mali a fixé un cap. Notre président de la Transition a fixé un cap pour le Mali. J’espère que d’autres pays seront sensibles à cet objectif, la France y compris, et qu’à un moment donné, le Mali et la France vont se remettre autour de la table, rediscuter différemment. Je souhaite que le Mali et la France discutent en tant que partenaires.

Le Mali a le droit de prendre son destin en main. Mais les autres pays qui veulent nous aider, ils doivent être à l’écoute. Cela est une exigence aujourd’hui pour le Mali de prendre son destin en main, de tracer son propre cap. Mais, nous sommes conscients que nous ne pouvons pas y arriver seul. Il faut que les Maliens aient cet esprit d’ouverture aux autres, qu’ils ne ferment pas toutes les portes à ceux qui veulent venir taper à leur porte pour venir discuter de partenariat avec eux”, a-t-il conseillé.

Parlant du futur d’Airness, Malamine Koné a rappelé que sa marque développe beaucoup de produits. “La marque Airness est numéro UN en Europe dans les articles scolaires : sacs-à-dos, papeteries, agenda… Ces articles ne sont pas visibles au Mali parce que les réseaux de distribution de ces produits ne sont pas présents en Afrique. J’espère que des distributeurs se manifestent en Afrique, au Mali avec lesquels je vais travailler pour que la marque Airness se retrouve au Mali, pour que nos produits soient accessibles à tous. Cela est mon souhait”, a-t-il espéré.

“Personnellement, je suis passionné de boxe, mon fils aîné, Cheick Oumar Koné, pratique de la boxe. Il est champion de France de boxe”

Malamine Koné et la boxe ? Il a révélé qu’il est un ancien boxeur. “J’ai boxé en bon niveau amateur. Avec mon accident au genou, je n’ai pas pu continuer”, a-t-il révélé. Pourquoi est-il plus football que boxe ? Il a répondu que ce sont deux choses différentes. “Personnellement, je suis passionné de boxe. Je l’ai pratiqué pendant un bon petit moment. Quand j’ai créé ma marque Airness, je voulais qu’elle soit une marque populaire, accessible à tous. Donc, il fallait l’identifier au sport populaire qu’est le football qui est le sport le plus populaire au monde. Mon fils aîné, Cheick Oumar Koné, pratique de la boxe. Il est champion de France de boxe. Il est dans l’équipe Paris 2024. Il est présélectionné pour les Jeux olympiques 2024. Je m’entraîne de temps en temps avec lui, même si je n’ai plus la forme d’antan. Je lui donne des conseils. Il est très discipliné. J’espère qu’il va se réaliser.

Au départ, je l’ai mis à la boxe pour qu’il puisse forger son caractère. Ensuite, il s’est passionné de la discipline et il est devenu champion de France”, a-t-il expliqué.

Comme loisirs, Malamine Koné a dit qu’il aime écouter le “Donso n’goni” (musique des chasseurs) qui lui rappelle le Mali. Pour lui, cette musique est la musique des guerriers, qui n’abandonnent jamais.

Comme appel, il a déclaré que personne n’a de leçon à donner aux Maliens. Et tout ce qu’il faut faire, c’est de les encourager à poursuivre leurs efforts entamés.

“Le Malien se bat, que ce soit au Mali ou à l’extérieur, dans l’humilité.

Le Malien est un travailleur, consciencieux. Il est important qu’il le reste. Le Malien gagne sa vie à l’extérieur et revient chez lui pour investir et faire avancer le pays. Cela est très important. Malgré les difficultés, il faut que les Maliens restent à l’image de leurs parents et qu’ils n’oublient pas les valeurs du Mali, qu’ils ne baissent jamais les bras et continuent d’y croire. Parce que le Mali va s’en sortir, le Mali s’en sortira mais avec l’aide de tous, sans exception. Il ne faut exclure personne. Il faut, à un moment donné, que les Maliens arrivent à se comprendre. Que les Maliens se donnent tous les moyens pour atteindre l’objectif du plan qui a été tracé ! C’est comme ça que les Maliens s’en sortiront. Les grands peuples, ce sont les peuples solidaires. C’est dans la solidarité que le Mali s’en sortira. C’est la raison pour laquelle le mois d’octobre a une particularité pour moi. La solidarité signifie beaucoup pour moi”, a-t-il insisté.    

Siaka Doumbia

Source : Aujourd’hui-Mali

Catégories: Afrique

Salif Témé, l’oncle de Fatoumata Témé, électrisée par un fil de haute tension, en exclusivité : “Son principal souhait est de poursuivre ses études et avoir un logement social”

sam, 26/11/2022 - 08:19

Fatoumata Témé ! Son histoire avait ému le Mali tout entier en 2020. Originaire du village de Bandé, dans le cercle de Koro, la petite élève de 14 ans (en 2020), avec la fermeture des classes dans cette zone due à l’insécurité, s’est retrouvée à Bamako comme aide-ménagère à Baco-Djicoroni. Fait du destin : c’est dans ce quartier qu’elle a été électrisée par un fil de haute tension entrainant l’amputation de ses 4 membres. Comment le drame est-il survenu ? Comment a-t-elle été prise en charge au Mali, mais aussi en Tunisie ? Quel est son état de santé ? Ce sont autant de questions que son oncle, Salif Témé, qui est à son chevet depuis le début du drame, a bien voulu répondre dans une interview exclusive. L’entretien s’est déroulé dans les locaux du Centre national d’appareillage orthopédique où Fatoumata Témé poursuit sa rééducation.

Aujourd’hui-Mali : Pouvez-vous nous rappeler comment le drame est survenu ?

Salif Témé : Je tiens à vous préciser que Fatoumata Témé était élève en classe de 8e dans un village du cercle de Koro. Avec la fermeture des classes, suite à l’insécurité, elle s’est retrouvée à Bamako comme aide-ménagère au quartier Baco-Djicoroni non loin de la maison de Tiken Jah Fakoly.

Le jour où l’accident s’est produit, elle était à l’étage avec les enfants de sa patronne. Voyant qu’un habit de la famille s’est retrouvé sur un fil haute tension, elle s’est servie d’une barre de fer pour récupérer l’habit en question. C’est au cours de cette manœuvre qu’elle a été électrocutée. A vrai dire, elle ne savait pas que ces lignes haute tension sont dangereuses.

Après le drame, les premiers soins ont été effectués où ?

Aussitôt après l’accident, elle a été transportée par sa patronne à l’hôpital Gabriel Touré où elle a été admise aux services des urgences.

Nous avons vu qu’elle a été amputée de ses quatre membres, donc son état était vraiment critique…

Evidemment, c’est à l’hôpital Gabriel Touré qu’elle a été amputée. Son état était vraiment grave mais Dieu merci elle a eu des soins appropriés ici au Mali dans cette structure sanitaire. D’ailleurs, c’est l’occasion pour moi de remercier tout le personnel de l’hôpital pour l’accueil et les soins appropriés qu’elle a reçus. Pour rappel, elle a été électrocutée le 17 juillet 2020, un vendredi et sa première amputation a eu lieu le 2 août 2020 et au fur et à mesure, tous ses membres ont été coupés.

Pourquoi l’avoir évacuée sur la Tunisie si tout se passait bien au Mali ?

Nous sommes partis à l’extérieur, plus précisément en Tunisie, pour la rééducation avec les prothèses, sinon elle n’a pas eu d’autres soins là-bas. C’était juste pour ça.

Pour cela, vous avez passé combien de temps en Tunisie ?

Notre séjour était prévu pour 45 jours, mais nous avons fait un peu plus de deux mois. Nous sommes partis le 26 août et sommes retournés le 15 novembre 2022. Sur place, elle a eu des prothèses de marque allemande pour ses quatre membres.

Qui a pris tout ça en charge ?

Le voyage pour la Tunisie a été pris en charge par les autorités actuelles. D’ailleurs, le ministre de la Santé et du Développement social, Diéminatou Sangaré, nous a accompagnés avec son collègue de la Promotion de la Femme jusqu’à l’aéroport.

Et pour les premiers soins à l’hôpital Gabriel Touré ?

C’est la famille même qui a pris en charge les premiers soins jusqu’aux premières amputations. Cependant, vu que la situation était intenable pour nous financièrement, le service social de l’hôpital Gabriel Touré a fait des publications sur les réseaux sociaux ; ce qui a suscité une mobilisation pour la cause de Fatoumata Témé. C’est l’occasion pour nous de remercier très sincèrement Salif Sanogo, l’ex-directeur général de l’ORTM, car il s’est beaucoup investi pour la cause de Fatoumata Témé, tout comme le président IBK.

Aussi, le président IBK avait promis de prendre tout en charge, mais quelques jours après, il y a eu le coup d’Etat.

Egalement, beaucoup de personnes et d’associations nous ont aidés durant cette épreuve. Notamment l’honorable Moussa Timbiné, le Rotary club, EDM-SA, le service social d’EDM-SA, la Société Yara, Assurance Sabougnouma… J’en oublie. Nous remercions tous ceux qui ont aidé Fatoumata durant cette période difficile. Un détail très important : l’infatigable Salif Sanogo était le lien entre nous et le président IBK. Il a mobilisé des personnes de bonne volonté dont l’ambassadeur du Qatar qui est venu au chevet de la malade à l’hôpital Gabriel Touré.

Est-ce que cette solidarité continue toujours ?

Oui, je peux dire que cette solidarité est toujours là, car d’IBK jusqu’aux autorités actuelles de la Transition, tous ont fait de leur mieux, sans oublier les personnes de bonne volonté et les sociétés de la place.

Et la rééducation, elle s’est bien passée ?

Oui, la rééducation n’est pas complètement finie, car elle doit faire un mois au Centre national d’appareillage du Mali. Mais, dans l’ensemble elle se passe très bien surtout au niveau des membres inférieurs (les pieds).

Aujourd’hui, avec ses prothèses, elle peut se tenir débout et marcher correctement. Mais, pour les membres supérieurs, la rééducation à ce niveau nécessite un peu de temps car ces deux bras ont été coupés jusqu’au niveau des coudes.

De nos jours, comment elle se porte moralement et physiquement ?

Nous remercions le bon Dieu, car elle a le moral. Au début, ce n’était pas facile, c’était dur même, soyons clair. Elle souffrait lors des pansements. On l’a consolée d’une manière, la famille était mobilisée, les psychologues aussi.

Aujourd’hui, est-ce qu’elle a besoin d’aide encore ?

Oui, elle a besoin d’aide, si elle trouve un logement social, cela sera très utile pour elle. Aussi, elle n’arrive pas à faire usage de ses deux membres supérieurs, ce qui fait qu’elle a besoin de soutien pour manger ou faire autre chose.

C’est l’opportunité pour nous de saluer sa cousine, Djénéba Témé. Cette dernière est aussi élève en classe de 8e A, mais depuis l’accident en 2020 jusqu’à nos jours, elle n’a pas suivi les cours, car elle est au chevet de Fatoumata.

Elle était même du voyage de Tunis ; elle doit aussi mériter une attention particulière en termes d’assistance.

En tout cas nous demandons aux autorités actuelles d’aider Fatoumata pour qu’elle puisse continuer ses études, car c’est son principal souhait, en plus qu’elle trouve un logement social ; cela va beaucoup l’aider. Car, pour rappel, elle est orpheline de mère et son père vie en Côte d’Ivoire, mais est à Bamako actuellement.

Votre mot de la fin ?

Juste des messages de remerciement à l’endroit de l’Etat malien qui, depuis IBK jusqu’à nos jours, continue à soutenir Fatoumata Témé.

Ce, sans oublier les personnes de bonne volonté et les associations. Aujourd’hui, grâce à cette solidarité malienne, Fatoumata a retrouvé la mobilité et surtout le sourire.

Propos recueillis par Kassoum Théra

Source : Aujourd’hui-Mali

Catégories: Afrique

Services de nettoyage, de ramassage des ordures et de vidange des fosses septiques de la cite universitaire de Kabala : La Socoma perd son recours contre le Cenou-Mali

sam, 26/11/2022 - 08:16

Le Centre national des œuvres universitaires (Cenou-Mali) a lancé, le 19 octobre 2022, un avis d’appel d’offres ouvert n°0001/S-2023 relatif aux services de nettoyage, de ramassage des ordures et de vidange des fosses septiques de la Cité universitaire de Kabala, répartis en trois lots, avec en sus 100 000 F CFA comme coût de cession du dossier d’appel d’offres (DAO). Ayant jugé ce coût contraire aux dispositions de l’article 37 du décret n°2015-0604/P-RM du 25 septembre 2015 portant code des marchés publics et des délégations de service public, la Société commerciale du Mandé (Socoma), par lettre du 31 octobre 2022, saisissait le Comité de règlement des différends (CRD) de l’ARMDS aux fins de rectifier le coût. Mais, elle perd la partie.

u soutien de sa contestation, l’entreprise Socoma a estimé le coût de vente du DAO de 100 000 F CFA contraire aux dispositions de l’alinéa 2 de l’article 37 du décret n°2015-0604/P-RM du 25 septembre 2015 ci-dessus référencé qui dispose que “le dossier d’appel à concurrence est remis aux candidats gratuitement ou à des conditions financières stipulées dans l’avis d’appel à concurrence ou dans la lettre de consultation. Dans tous les cas, l’autorité contractante à l’obligation de mettre le dossier à la disposition de tous ceux qui en font la demande”. Une disposition qui indique en outre que “lorsque le dossier d’appel à la concurrence n’est pas remis gratuitement, ces conditions financières doivent être fixées de façon à ne pas dépasser les coûts d’établissement du dossier. Toutefois, dans ce dernier cas, un exemplaire du dossier devra être disponible pour être consulté gratuitement sur place par les candidats qui le souhaitent”.

Au regard de ces dispositions, la Socoma s’est dite non satisfaite de la réponse de Cenou-Mali à sa lettre de contestation.

En effet, par lettre n°2022-00597/DG-Cenou du 27 octobre 2022, reçue le 28 octobre 2022, en visant   les dispositions de l’article 9 de l’arrêté d’application du code des marchés publics, le directeur général de Cenou-Mali, en réponse à ce recours gracieux de la Socoma, a estimé qu’aucun texte, en République du Mali, ne fixe le coût de vente du DAO, ajoutant que la remise gratuite ou la vente du DAO dépend de chaque autorité contractante.

Le directeur général de Cenou-Mali, pour soutenir sa thèse devant le Comité de règlement des différends de l’Autorité de régulation des marchés publics et des délégations de service public (CRD/ARMDS), a ainsi évoqué l’article 9 de l’arrêté n°2015-3721/MEF-SG du 22 octobre 2015 fixant les modalités d’application du décret n°2015/604/P-RM du 25 septembre 2015, portant code des marchés publics et des délégations de service public. Un article qui stipule que “dans le cadre d’un appel d’offres ouvert, l’autorité contractante à l’obligation de mettre le dossier d’appel d’offres à la disposition de tous ceux qui en font la demande. Lorsque le dossier d’appel à la concurrence n’est pas remis gratuitement, les produits issus de la vente des dossiers sont reversés au Trésor public. Toutefois, 80 % des produits de la vente des dossiers des collectivités territoriales et des établissements publics sont reversés au Trésor public et 20 % à l’Autorité de régulation des marchés publics et des délégations de service public. En ce qui concerne les organismes personnalisés, les produits issus de la vente des dossiers sont versés au comptable dudit organisme”.

Coût de vente raisonnable

Mieux encore, le directeur général du Centre national des œuvres universitaires (Cenou-Mali) indiquait qu’en aucune circonstance et en aucun cas, la consultation gratuite du dossier sur place et les questions d’éclaircissement n’ont souffert d’entrave de la part du Cenou. Il révélait en outre que le demandeur, c’est-à-dire la Socoma, n’a ni appelé, et ne s’est pas non plus présenté physiquement pour un achat ou une consultation gratuite du DAO.

Une réponse qui ne satisfait pas la Socoma, d’où la saisine du CRD en vue de réviser le coût du dossier d’appel d’offre. Si la requête de la Socoma a été jugée recevable par le CRD/ARMDS conformément aux dispositions des textes en vigueur, la sentence, en termes de droit, aura cependant été très claire : le Cenou n’a enfreint aucune disposition du code des marchés publics.

En effet, statuant régulièrement et présence des représentants des deux parties, le Comité des différends de l’ARMDS, après examen des versions des parties, est parvenu à ce qui suit : Considérant qu’il ressort des faits et des constats issus de l’instruction de ce recours “que le litige opposant les parties porte sur le coût d’achat du DAO de 100 000 F CFA fixé par le Cenou qui est estimé contraire aux dispositions du code des marchés publics par la requérante…”.

Considérant l’article 37.2 du décret n°2015-0604/P-RM du 25 septembre 2015, modifié, qui dispose que “le dossier d’appel à concurrence est remis aux candidats gratuitement ou à des conditions financières stipulées dans l’avis l’appel à la concurrence ou dans la lettre de consultant ; lorsque le dossier d’appel à la concurrence n’est pas remis gratuitement, ces conditions financières doivent être fixées de façon à ne pas dépasser les coûts d’établissement du dossier…”

Considérant que le DAO objet de la contestation est constitué de trois (3) lots, que de ce fait, il y a lieu de conclure que le prix de vente du DAO proposé par le CENOU Mali est raisonnable… En conséquence, déclare que le recours de la Société commerciale du Mandé est recevable ; constate que le coût de vente du DAO pratiqué par le Cenou-Mali est raisonnable compte tenu du fait que c’est les trois (3) lots qui constituent le DAO ; et ordonne ainsi la poursuite de la procédure de passation du marché en cause.

                   El Hadj A.B. HAIDARA

Source : Aujourd’hui-Mali

Catégories: Afrique

Le Mali et la Chine signent un accord pour l’installation de deux unités de filature

sam, 26/11/2022 - 08:13

– Selon la présidence malienne ces deux unités créeront 5 000 emplois Le Mali et la Chine ont signé un protocole d’accord pour l’installation de deux unités de filature, l’une à Koutiala et l’autre à Bamako, a fait savoir la présidence du Mali dans un communiqué rendu public vendredi. La même source précise que « Le président de la transition, le colonel Assimi Goïta, chef de l’Etat, a reçu, ce vendredi 25 novembre 2022, l’ambassadeur de la République populaire de Chine au Mali, Chen Zhihong, qui accompagnait une délégation de son pays dans le cadre de la mise en œuvre de ce projet ».Le communiqué de la présidence malienne, a indiqué, citant le président directeur général de la Compagnie malienne pour le développement des textiles (CMDT), Dr Nango Dembelé, que « La première unité sera installée à Koutiala avec une capacité de 20 000 tonnes de coton fibre à transformer en filet, tandis que la deuxième unité sera mise en place à Bamako avec une capacité de 25 000 tonnes par an. Ce qui fait environ 45 000 tonnes de coton fibre ».La société chinoise Qingdao, chargée de réaliser ce projet, dispose d’un capital de 200 millions de dollars, dont 85 % sont détenus par la CMDT et 15 % par le partenaire chinois, avec un Conseil d’administration et tout ce qui est nécessaire au fonctionnement juridique de la société, ajoute la présidence du Mali.Selon la même source « une délégation comprenant une équipe technique et des représentants du partenaire chinois s’était rendue, mercredi dernier, sur le futur site de la Société malienne de filature (SOMAFIL) à Koutiala. Cette unité sera installée sur une superficie de 50 hectares, tandis que l’unité de Bamako, occupera une superficie de 70 hectares ».« Ces deux unités créeront 5 000 emplois », ajoute le communiqué.L’ambassadeur de la République populaire de Chine au Mali, Chen Zhihong, a pour sa part souligné que « La coopération entre la Chine et le Mali est toujours fructueuse depuis 62 ans d’existence des relations diplomatiques entre nos deux pays. Avec cette délégation, notre coopération sera encore plus renforcée. Avec l’appui du gouvernement malien et du président de la transition, je suis persuadé que cette coopération sera encore plus renforcée ». Bamako

AA/Bamako/Amarana Maiga
Catégories: Afrique

Vers le renforcement de la coopération entre le Mali et le Maroc

ven, 25/11/2022 - 18:09

– Dans les domaines culturel, économique, militaire et sécuritaire

Le roi du Maroc Mohammed VI s’est dit disposer à renforcer davantage la coopération entre son pays et le Mali dans les domaines culturel, économique, militaire et sécuritaire pour contribuer à la stabilité de la région a indiqué, vendredi, le ministre marocain de l’Éducation nationale, Chakib Benmoussa.

Benmoussa a été reçu en audience, ce vendredi 25 novembre 2022, par le président de la transition, le colonel Assimi Goïta au Palais présidentiel de Koulouba.

Porteur d’un message de sa majesté le roi Mohammed VI au président de la transition au Mali, le haut responsable marocain a déclaré face à la presse à l’issue de cette audience qu’« il a apporté au président Goïta un message de fraternité et d’amitié, de la part de sa Majesté le roi Mohammed VI ».

L’émissaire marocain, a rassuré « les autorités maliennes de la volonté de sa Majesté le roi Mohammed VI, de développer les relations historiques et particulières entre les deux pays ».

« Sa Majesté le roi Mohammed VI est disposé à renforcer davantage la coopération entre les deux pays dans les domaines culturel, économique, militaire et sécuritaire pour contribuer à la stabilité de la région », a-t-il conclu.

Bamako

AA/Bamako/Amarana Maiga

Catégories: Afrique

Dégradation des routes : l’axe Bandiagara-Douentza coupé

mar, 27/09/2022 - 16:53
La route Bandiagara-Douentza a été bloquée hier (26/09/2022) au niveau des villages, Orodu, Askarba dans la commune de Koubel Koundia par des chasseurs Donsos et des villageois. Par cet acte, ils dénoncent la dégradation avancée du tronçon et demandent sa réhabilitation.

Selon le chef des donsos, la route restera fermée tous les jours du matin à 18h jusqu’à la reprise des travaux sur le tronçon.

Studio Tamani

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Lancement de la campagne de reboisement à Bafoulabé

mar, 27/09/2022 - 16:50
La campagne de reboisement 2022 a été lancée dans la commune de Bafoulabé le 23 septembre 2022. Des pieds de cocotier ont été plantés dans les cours de la mairie, du Conseil de cercle et la Maison des jeunes de Bafoulabé.

L’activité s’est déroulée en présence des autorités locales, des femmes et des responsables du Conseil communal de la jeunesse. Elle s’inscrit selon les initiateurs, dans le cadre du projet Right 2 Grow de l’ONG Stop Sahel/ACF.

Studio Tamani
Catégories: Afrique

Amical : après 16 minutes, Mali-Zambie tombe à l’eau !

mar, 27/09/2022 - 16:46
Le match amical opposant le Mali à la Zambie a tourné court ce lundi ! On jouait depuis seulement 16 minutes lorsque les pluies diluviennes qui se sont abattues sur le Stade du 26 mars de Bamako ont contraint l’arbitre de la rencontre à suspendre le match. Le score était alors de 0-0 et les Aigles, bousculés en début de partie, commençaient à se montrer les plus menaçants, à l’image d’une frappe en pivot de Sekou Koita passée à côté et d’un tir d’Yves Bissouma repoussé par une envolée du gardien adverse.

Après une trentaine de minutes d’attente dans les vestiaires, les officiels ont fait leur retour sur le terrain, suivis ensuite par les joueurs maliens, qui commençaient à s’échauffer à la faveur d’une météo moins capricieuse. Mais les Zambiens, eux, ne sont jamais revenus et ce match a finalement été interrompu définitivement après plus d’une heure d’attente. Reste à savoir si un report de la rencontre à mardi est envisageable.

Pour rappel, les hommes d’Eric Chelle avaient remporté le «match aller» de cette double confrontation amicale 1-0 vendredi au même endroit.

Afrik foot

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Mondial féminin de basket : la capitaine du Mali s’excuse après la bagarre entre joueuses

mar, 27/09/2022 - 16:15
La Fédération internationale de basket (Fiba) a annoncé mardi avoir ouvert une enquête après une bagarre la veille entre deux joueuses du Mali au Mondial féminin de basket, à Sydney, qualifiée de «dinguerie» par la meneuse de la sélection, qui a présenté ses excuses.

 

 

Lundi, juste après la quatrième défaite en quatre matches du Mali synonyme d’élimination en poules, face à la Serbie (81-68), deux joueuses dont Salimatou Kourouma en sont venues aux mains dans la zone mixte de l’Olympic Park Sports Center, où se croisent médias et joueuses, avant d’être séparées par des coéquipières, a constaté un journaliste de l’AFP.

«La FIBA reconnaît qu’il y a eu une altercation entre joueuses maliennes en zone mixte (…). À la suite de cet incident, elle a ouvert une enquête. La FIBA décidera de prendre toute mesure disciplinaire éventuelle une fois qu’elle sera terminée» a indiqué dans un communiqué la Fiba, dont le président, Hamane Niang, est malien.

Lundi, la meneuse du Mali Touty Gandega avait indiqué sur son compte Twitter que la sélection tenait à s’«excuser auprès du peuple malien et peuple africain».

«Bon… je tiens à préciser que ce n’est pas l’image que nous voulions véhiculer vraiment pas. Dieu sait qu’on s’entend bien et là c’est un dérapage malheureusement qu’on aurait voulu éviter ! Nous tenons à nous excuser auprès du peuple malien et au peuple africain» avait twitté Gandega.

«Je sais que c’est une DINGUERIE ce qui s’est passé mais les petites regrettent profondément leur comportement !» avait-elle ajouté.

Source : Le Figaro avec AFP

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