Les ministres des Affaires étrangères ont annoncé, le 28 mai, leur volonté de prolonger les mesures restrictives à l'encontre du régime syrien jusqu'au 1er juin 2019. Cette décision est justifiée par la répression actuellement exercée à l'encontre de la population civile par le gouvernement syrien. Ils ont également décidé d'imposer de nouvelles sanctions "restrictives, ciblées et réversibles" contre le régime au pouvoir au Venezuela.
L'Union européenne et l'Union africaine ont conjointement adopté, le 24 mai, de nouvelles mesures concrètes afin de répondre ensemble aux défis mondiaux et renforcer leur coopération en matière de paix et sécurité, de migration, d'emploi et d'agriculture. Dans le cadre de ce partenariat, l'Union européenne accordera une aide supplémentaire de 400 millions € pour financer des projets continentaux et régionaux en Afrique.
Les 22 et 23 mai, le conseil ministériel UE-USA a traité des affaires intérieures et de la justice à Sofia. Cette réunion a permis de réaffirmer la coopération complète et entière entre les deux entités en matière de justice, tout comme l'importance de réagir conjointement aux menaces sécuritaires.
La Chancelière allemande Angela Merkel s'est rendue le 24 mai en Chine pour sa 12e visite depuis son entrée en fonction. Elle a affirmé avoir trouvé des points de convergence sur la préservation de l'accord iranien, la promotion du multilatéralisme et du libre-échange.
Le 24 mai, le Parti Populaire (PP) au pouvoir en Espagne a été condamné à rembourser 245 492 € pour "participation à titre lucratif" à un système de pots-de-vins en échange de contrats publics. Plus de 29 accusés ont été condamnés à un total de 351 années de prison. Le 25 mai, le Parti Socialiste (PSOE), soutenu par Podemos (gauche radicale), a déposé une motion de censure et recherche les 176 voix nécessaires. Ciudadanos (centre-droit) défend l'idée d'élections anticipées immédiates.
Les 24 et 25 mai, le Président français Emmanuel Macron a rendu visite à son homologue russe Vladimir Poutine. Les deux hommes ont abordé les sujets d'actualité tels que les divergences sur la Syrie ou encore le nucléaire iranien. Le 25 mai, Emmanuel Macron était invité d'honneur du Forum économique de Saint-Pétersbourg.
Le Parlement français a donné le 23 mai son feu vert définitif au rétablissement d'une circonscription unique aux élections européennes, un moyen selon le gouvernement de "mieux intéresser" les Français à ce scrutin. Les sénateurs ont donné leur accord à la version du projet de loi agréée avec les députés lors d'une commission mixte paritaire (CMP).
Le 23 mai, le Premier ministre grec Alexis Tsipras a présenté son "plan pour l'économie grecque et le développement du pays" devant le Parlement, en soulignant que "les memorandums appartiendront au passé". En vue de la sortie d'Athènes du programme d'aide financière le 20 août prochain, ce texte met l'accent sur la lutte contre le chômage, le retour à la normalité dans le domaine bancaire, la réforme du secteur de l'énergie, la revalorisation du salaire minimal et la lutte contre le travail au noir.
Le Président hongrois Janos Ader a accepté la proposition de gouvernement du Premier ministre Victor Orban le 18 mai qui compernd 13 ministres dont une femme. Investi devant le Parlement, Victor Orban a rappelé les priorités de son mandat : la protection des frontières et la lutte contre l'immigration.
Le 25 mai, la République d'Irlande a légalisé l'avortement par voie de référendum, avec une victoire du "oui" à 66,4% pour l'abrogation du 8ème amendement de la Constitution, qui interdisait cet acte. Le Premier ministre irlandais a qualifié le résultat de "quiet revolution".
Le 23 mai, le gouvernement irlandais a publié son "projet d'évaluation nationale des risques" et a invité le public à donner son avis sur ce qu'il considère comme les risques les plus importants auxquels l'Irlande est confrontée. Le gouvernement mentionne particulièrement les risques liés au Brexit, qui "se sont développés de manière significative et restent très importants".
Le 27 mai, Giuseppe Conte, qui avait été désigné pour former un gouvernement en Italie, a jeté l'eponge à la suite d'une rencontre avec le Président italien Sergio Mattarella qui s'est notamment opposé à la nomination comme ministre des Finances de Paolo Savona, eurosceptique. Le 28, le président italien a chargé Carlo Cottarelli, ancien haut responsable du FMI, de former le gouvernement.
Le gouvernement britannique a publié le 24 mai un document présentant sa vision du partenariat économique futur liant le Royaume-Uni à l'Union européenne. Celui-ci prendrait la forme d'un accord de libre-échange incluant les biens et services. Le même jour Michel Barnier a critiqué cette option en estimant que l'EEE constituait le meilleur cadre de coopération possible pour les Britanniques, alors que, de son côté, le Parlement britannique s'est prononcé en faveur de l'Union douanière.
Le gouverneur de la Banque d'Angleterre a estimé devant la commission du Trésor de la Chambre des Communes le 22 mai le coût du Brexit pour les ménages britanniques à 900 £ environ soit près de 1000 €. Cette estimation s'appuie sur le différentiel de revenus par rapport à 2016 où l'hypothèse d'un maintien dans l'Union était envisagée.
Le 24 mai, l'Équipe Conjointe d'Enquête (JIT) réunissant plusieurs experts internationaux a révélé que le missile Bouk-Telar (de conception russe) qui a abattu le MH17 le 17 juillet 2014 provenait de la 53e brigade anti-aérienne basée à Koursk, en Russie. 298 personnes, dont une majorité de Néerlandais, avaient péri dans la destruction de l'appareil.
La Commission européenne a proposé le 23 mai de modifier le règlement relatif aux enquêtes effectuées par l'Office européen de lutte antifraude (OLAF). Cette mesure vise à doter l'OLAF des moyens nécessaires pour travailler en étroite collaboration avec le Parquet européen sur la détection des fraudes dans l'Union et les enquêtes afférentes. L'OLAF gardera ainsi un rôle central dans la protection des intérêts financiers de l'Union.
Le 22 mai, l'OCDE a publié ses chiffres de la croissance pour le premier trimestre 2018. D'après l'Organisation, la croissance a ralenti à 0,4% dans l'Union européenne et dans la zone euro au premier trimestre de 2018 (contre 0,6% et 0,7% respectivement au trimestre précédent).
Un sondage Eurobaromètre, réalisé en avril 2018 auprès de 27 601 citoyens des 28 États membres et présenté le 23 mai, révèle qu'à un an des élections européennes, 60% de citoyens estiment que l'adhésion de leur pays à l'Union européenne est positive, tandis que plus de deux tiers des personnes interrogées sont convaincues que leur pays a tiré profit de son appartenance à l'Union européenne. Il s'agit du résultat le plus élevé jamais enregistré depuis 1983, malgré le contexte du Brexit.
D'après le rapport de convergence 2018 publié par la Commission le 23 mai, les sept États membres n'appartenant pas à la zone euro qui sont juridiquement tenus d'adopter la monnaie unique (Bulgarie, République tchèque, Croatie, Hongrie, Pologne, Roumanie, Suède) présentent de manière générale une convergence nominale considérable, mais aucun d'entre eux ne remplit actuellement toutes les conditions formelles pour rejoindre la zone euro.
D'après le dernier rapport semestriel sur la stabilité financière de la Banque Centrale européenne publié le 24 mai, le risque systémique dans la zone euro est resté faible ces six derniers mois, grâce à de meilleures perspectives de croissance à l'extérieur comme à l'intérieur de la zone. Cependant, l'étude montre que si la rentabilité des banques européennes s'est améliorée, des fragilités structurelles persistent. La détérioration de la croissance ou l'assouplissement de la politique budgétaire dans les pays à forte dette pourraient également avoir une incidence sur les perspectives budgétaires.
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