En attendant le futur contrat "Defense Language Interpretation and Translation Enterprises" (DLITE II) d'une valeur de près de 10 milliards de dollars sur dix ans (l'appel d'offres estime la valeur à "$9.864 billion"), le Naval Facilities Engineering Command Europe pour l'Afrique et l'Asie du Sud-Est (NAVFAC EURAFSWA) vient de diffuser un avis de marché pour des services de traduction et d'interprétariat pour les langues suivantes: espagnol, français, arabe, italien, grec, polonais et roumain.
Les prestations pourront être effectuées dans les pays suivants: Espagne, Pologne, Roumanie, Italie, Grèce, Barheïn, et en Afrique (Djibouti principalement). Ce marché est minuscule puisque sa valeur n'est que de 5 millions sur 5 ans.
Pour voir l'avis, cliquer ici.
Pour en revenir au DLITE II (voir ici), l'attribution devrait intervenir avant le mois d'août prochain (voir mon post de 2015 sur ce sujet ici). Je rappelle que c'est l'US Army Intelligence and Security Command (INSCOM) qui pilote ce méga-contrat.
Pour avoir une idée du volume de travail et des moyens engagés, je citerai deux chiffres: dans le cadre du DLITE I, entre le 30 mai 2012 et le 30 mai 2014, le DoD a recouru aux services de plus de 9 000 traducteurs et interprètes:
- 7895 dans le cadre des missions de Force Projection,
- 1180 dans le cadre des missions Train & Sustain.
Dans la série: où sont nos aéronefs?
Du 19 au 24 avril 2016, la force Barkhane a mené une opération de contrôle de zone entre Tessalit et Aguelhok, au Mali, afin d’accentuer la pression sur les Groupes armés terroristes (GAT) et leur interdire toute liberté d’action. C'est ce que raconte l'EMA (voir ici) sur son site.
Parmi les photos accompagnant l'article, celle d'un hélicoptère blanc (voir ci-dessus) en soutien de l'ops.
Petit retour en arrière: un post du 25 février était titré: "Un Puma privé bientôt déployé à Gao pour le compte de Barkhane?". J'y écrivais: "Les (lourds) frais de mise en place pour une éventuelle courte période feront certainement réfléchir certains opérateurs. A moins que le marché ne soit attribué à Starlite qui opère déjà deux Puma (dont un "spare") au Mali pour le compte d'EUTM Mali".
L'appareil retenu est en réalité un MI-8 mis en œuvre par la société SNC Lavalin Logistique (créée en mars pour l'occasion probablement et enregistrée en France. Voir aussi ici) à partir de Gao au profit de Barkhane.
Le MI-8 appartiendrait à la société russe Panh Helicopter. Il était déjà au Mali, pour le compte de l'Onu.
Et encore. Un second appel d'offres (pour 3 ans) a récemment été diffusé par la force Barkhane pour un avion basé à Gao. Un avion de type Antonov-26. A suivre...
François Spinec connaît chaque caillou du raz de Sein par son prénom. Sur le radar du canot SNSM qu’il patronne, il montre des échos, « ça c’est la pluie ». Le ciel du bout du monde est chargé. La mer n’est pas agitée mais, comme toujours ici, pas vraiment calme. François pousse doucement la manette des gaz, le canot SNSM de l’ile de Sein quitte le port de Sainte-Evette pour rejoindre son quai îlien où l’attendent tous les habitants. Ce vendredi 29 avril est un grand jour : l’Yves et François Oliveau, premier canot tout temps nouvelle génération, va être baptisé.
Le projet est désormais sur les rails. Vendredi 29 avril, Hervé Morin, président de la Région Normandie et de Ports Normands Associés, Pierre Balmer, président de CMN et Benoît Arrivé, maire de Cherbourg, ont annoncé l’implantation du nouveau site du constructeur. Il s’étalera sur une nouvelle emprise de 8 hectares, avec 35.000 m² de surfaces couvertes. Sur les trois zones d’implantation potentielles étudiées, c’est la darse des Mielles qui a été retenue.
Réuni vendredi 29 avril, le comité d’entreprise de STX Lorient a pris acte de la décision de la direction de vendre le chantier. Celle-ci a donné aux deux candidats en lice, CMN et Kership (Piriou/DCNS), jusqu’au 13 mai pour apporter certaines précisions à leurs offres, avant de faire son choix.
Parti mercredi de Saint-Nazaire, tracté par le Croisic, l’un des remorqueurs de Boluda France basés dans l’estuaire de la Loire, l’escorteur d’escadre Maillé-Brézé est arrivé samedi soir à Dunkerque. Appelé à participer dans le Nord au nouveau film de Christopher Nolan, cet ancien bâtiment de la Marine nationale, long de 133 mètres, a été transformé en musée à flot à Nantes en 1988.
Lancé en 1984 à Couëron, près de Nantes, l’ex-remorqueur-ravitailleur Rari, désarmé en 2008, a quitté Brest samedi en fin d’après-midi, tracté par le Multratug 29. Cap sur la Belgique, où l’ancien bâtiment de la Marine nationale sera déconstruit par le chantier Galloo de Gand. Alors que le convoi doit arriver ce lundi, le 25 avril, la vieille coque avait été déplacée de son embossage dans la base navale au quai ouest du cinquième bassin du port de commerce, en vue de sa préparation pour son dernier voyage.
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Le groupe d’électronique français a été retenu par la marine royale thaïlandaise pour équiper le second patrouilleur hauturier de la classe Krabi et moderniser les chasseurs de mines Bang Rachan et Nongsarai.
Maître d’œuvre de la rénovation des chasseurs de mines
Le groupe américain Lockheed et le constructeur sud-coréen Daewoo Shipbuilding and Marine Engineering ont signé le 25 avril, à Séoul, un accord de partenariat sur le Multi-mission Combat Ship (MCM), développé par DSME et qui vise le marché des corvettes, en particulier à l’export. « Le design MCM de DSME combiné à l’expertise de Lockheed Martin dans l’intégration de systèmes permettra à l’équipe de proposer ce bâtiment sur le marché international à un prix abordable.
Le Pentagone a annoncé le 29 avril que le groupe aéronaval emmené l’USS Harry S. Truman voyait son déploiement dans le golfe Persique prolongé de 30 jours afin de maintenir la pression sur Daech. Accompagné du croiseur USS Anzio, ainsi que des destroyers USS Bulkely, USS Gonzales et USS Gravely, le porte-avions a quitté en novembre 2015 sa base de Norfolk et est arrivé fin décembre sur zone, où la permanence d’un groupe aéronaval allié a été temporairement assurée par la marine française avec le Charles de Gaulle, l’USS Theodore Roosevelt étant rentré aux Etats-Unis en octobre.
Jay Wilson Weatherill (entre JYLD et le général de Villiers sur la photo ci-dessus. Photo Marc Ollivier), l'actuel Premier ministre (l'équivalent d'un président de Région en France) de la province Australie-Méridionale, n'a pas hésité une seconde après l'annonce que DCNS allait vendre à la marine australienne ses futurs sous-marins.
Il a sauté dans un avion pour la France, rencontré l'état-major de DCNS, visité les sites cherbourgeois et brestois de l'équipementier et décidé qu'il ne pouvait rentrer sans rencontrer le ministre français de la Défense. Il faut dire que la construction des douze sous-marins pourrait bien se faire dans sa bonne ville d'Adelaide et que l'enjeu social est conséquent dans une province très affectée par le chômage.
Voir JYLD? Bien sûr! Mais pas avant dimanche puisque le ministre français était en Afrique pour une virée au Nigeria, au Tchad et en RCI et qu'il ne rentrait que dans la nuit de samedi à dimanche (voir mon post ici).
Changement de braquet et voilà Weatherill en route pour Dinan et la dernière étape du Tour de Bretagne. Hasard heureux: l'équipe cycliste de l'armée de terre y participe, ainsi que l'équipe nationale australienne:
L'Australien, qui reprend la route australe ce dimanche soir, a assisté au départ avec JYLD et le chef d'état-major des armées, le général de Villiers (voir la photo ci-dessous de Marc Ollivier)
Puis un déjeuner de travail a réuni les délégations française et australienne. Au menu: Barracuda!
Depuis deux ans, la Suède et la Finlande ont dénoncé plusieurs violations de leur intégrité territoriale par des avions russes. Et ce qui a conduit, en partie, les pays scandinaves à dénoncer une dégradation « sensible » de la situation sécuritaire dans leur environnement proche, causée, selon eux, par l’intensification des activités militaires menées par la Russie. […]
Cet article La Finlande ne devrait pas adhérer à l’Otan sans la Suède est apparu en premier sur Zone Militaire.
Le 20 avril dernier, pour la première fois en deux ans, un Conseil Otan-Russie s’est tenu à Bruxelles. Et, selon Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’Alliance, le dialogue a été « franc et sérieux ». En réalité, il s’est surtout agi de constater les désaccords entre les deux parties, notamment au sujet de l’Ukraine. En outre, […]
Cet article Un Su-27 russe a encore effectué une manoeuvre « dangereuse » près d’un avion de renseignement américain est apparu en premier sur Zone Militaire.
Le retour en métropole de la 13e demi brigade de la Légion étrangère et son installation sur le camp de Larzac vont conduire à un sérieux accroissement des capacités d'accueil sur le site. Jusqu'au début de l'année, le site accueillait en permanence 300 personnes; en 2016, elles seront 700, en 2017 1100 et en 2018 1500.
Les travaux d'aménagement ont commencé et Lignes de Défense a signalé à plusieurs reprises des appels d'offres.
Un avis no 16-59223 publié le 28/04/2016 porte sur la "conception et construction du coeur du régiment 13e DBLE Camp du Larzac - Quartier général de Castelnau" (lire ici).
Il s'agit de construire, entre 2018 et 2020, plusieurs bâtiments autour d'une place d'armes de 900 m2:
- un bâtiment de commandement de 1100m2,
- deux bâtiments d'hébergement et de bureau de 140 places chacun pour deux compagnies de combat
- un bâtiment à même vocation mais de 180 places pour la CCL
- un autre de 80 places pour la compagnie d'éclairage et d'appui
- un bâtiment de service général
- un poste de sécurité
- une chaufferie
- un chenil pour 8 chiens
- un parking pour 300 VL.
Cout estimé: 36 millions d'euros.
Cette opération s'inscrit dans un programme plus large qui prévoit la construction de:
- un mess pour 1500 personnes
- un foyer/épicerie
- 3 bâtiments d'hébergement pour 3 compagnies de combat
- 4 bâtiments d'hébergement pour cadres célibataires
- un pôle social et un pôle médical
- une zone technique type Scorpion
- des installations sportives
Les éditions SPE Barthélémy sortent un ouvrage consacré au Charles-de-Gaulle. Il s'agit, pour les premiers chapitres de ce livre, d'un condensé des trois tomes que cet éditeur à déjà consacré au porte-avions français. Ce résumé a été précisé et augmenté de chapitres consacrés aux opérations du PA et de son groupe aéronaval depuis 15 ans (pour rappel, la première mission a été Héraclès, de novembre 2001 à juin 2002).
Ce livre présente donc le Charles-de-Gaulle depuis sa conception: ses choix stratégiques, sa construction, ses grandes caractéristiques, sa campagne d’essais. Il dévoile aussi la vie à son bord, sa médiatisation, son ravitaillement à la mer, les aéronefs embarqués: SEM, Rafale, Hawkeye, les hélicoptères. Enfin, il fait le récit de ses grandes missions dont la plus récente, début 2016, contre Daech.
Un livre de plus? Tout à fait, mais connaît-on vraiment, même s'il est unique, le Charles-de-Gaulle, ce navire "de toutes les bévues" selon un article de 1999. Dans le doute, et aussi pour le plaisir de redécouvrir l'aventure du Charles-de-Gaulle, il faut se procurer cet ouvrage.
Le porte-avions Charles de Gaulle. 15 ans de missions, sous la dir. de Thierry d'Arbonneau, éditions, SPE Barthélémy, 248 pages, 540 pages, 46 €.