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Afrique

Une citadelle face aux assauts islamistes

Algérie 360 - jeu, 08/12/2016 - 19:28

Le pays qui a opposé une farouche et héroïque résistance aux groupes armés islamistes durant la décennie noire est à nouveau en proie à des tentatives de déstabilisation plus sournoises.

Le loup n’a pas renoncé à investir la bergerie. Il est même à ses portes. La vigilance est plus que jamais de mise. Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs a alerté à plusieurs reprises l’opinion publique.

«L’Algérie fait face actuellement à une invasion sectaire étrangère à sa culture, mettant en danger son référent religieux, à l’effet de la déstabiliser et la diviser sur une base rituelle», avait déclaré, le 8 octobre dernier, Mohamed Aïssa sur les ondes de la Chaîne 3. L’islam ciment et socle sur lequel s’est construite la société algérienne sans exclure ni rejeter les autres religions monothéistes qu’elle a accueillies en son sein et avec lesquelles elle a cohabité en toute intelligence durant des siècles est menacée par des mouvements sectaires.
Le pays qui a opposé une farouche et héroïque résistance aux groupes armés islamistes durant la décennie noire est à nouveau en proie à des tentatives de déstabilisation plus sournoises. Si pendant les années 1990 l’ennemi était identifié à travers son projet de société moyenâgeux quand bien même n’avançait-il pas à visage totalement découvert, il n’empêche qu’il a fini les deux genoux à terre sous les coups de boutoir des services de sécurité et de l’Armée nationale populaire qui n’a eu de cesse de le traquer dans ses derniers retranchements jusqu’au jour d’aujourd’hui pour l’éradiquer.

Cette fois-ci le danger a muté. Il est multiple. Ceux qui n’ont pas renoncé à prendre la citadelle ont investi les canaux de communication les plus pointus.
Leur stratégie s’affine et offre une réponse même éphémère à tous les frustrés de la planète. Paraboles, Internet, lieux de prières, Daesh…Les couches de la population les plus vulnérables, les plus réceptives aux discours et aux promesses rédempteurs sont appâtées puis harponnées par des groupes actionnés par des puissances étrangères dont le seul objectif est de mettre en place des régimes qui leur obéiront au doigt et à l’oeil.

Pour mieux jouir de leurs ressources, de leurs richesses naturelles. Ce qui s’est passé en Irak, en Libye qui est en proie au chaos ou en Syrie en dit long sur leurs visées expansionnistes. Un sillon tracé par ces mouvements sectaires qui ne sèment que mort et désolation partout où ils ont pris racines. Partout où ils ont mis les pieds.
L’Algérie, ilôt de stabilité au Maghreb, reste l’unique pays à avoir été épargné par la vague verte. Les islamistes sont au pouvoir au Maroc, en Tunisie ils demeurent à ses portes, la Libye est beaucoup plus en proie au chaos qu’ à la partition…

Les événements cycliques qu’a traversés la région du M’zab sont symptomatiques de ce que risque l’Algérie. La manipulation de la religion est manifeste. Le ministre des Affaires religieuses l’a dénoncée. «Au lieu de dire que les enfants d’Algérie sont entrés dans un affrontement violent à Ghardaïa, comme il en arrive aussi dans des quartiers de la capitale ou entre certains arouchs à l’est, à l’ouest et au sud, on dit qu’il y a un affrontement entre malékites et ibadites», avait fait remarquer Mohamed Aïssa.
Une brèche dans laquelle se sont empressés de s’engouffrer les radicaux islamistes qui n’ont certainement pas renoncé à leur projet de société qui consiste à faire plonger l’Algérie dans les ténèbres. «Il y a des gens à Ghardaïa qui sont des salafistes radicaux qui poussent à une guerre confessionnelle et qui cherchent à créer la fitna entre les populations de la région», avait prévenu M.Aïssa. L’Algérie a beau se prémunir, mais le virus inoculé dans les années 1990 peut déclencher à tout moment l’épidémie…

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Boumerdes Tous les chalets démolis en 2017, s’engage le nouveau wali

Algérie 360 - jeu, 08/12/2016 - 19:20

Lors de la visite effectuée avant-hier dans la commune d’Ouled Hadadj, le wali de Boumerdès, Abderrahmane Madani Fouatih, a déclaré  que tous les chalets feront l’objet d’une éradication totale avant la fin de l’année 2017. «C’est un engagement et un défi à relever durant l’année 2017», s’est-il engagé devant les citoyens.

L’éradication se fera au fur et à mesure du relogement, a-t-il  ajouté. En précisant  que plus de 500 occupants des chalets d’Ouled Hadadj  seront relogés dans des logements neufs. Plus de 800 chalets ont été éradiqués à travers la wilaya et les occupants ont été relogés. Il est à souligner que plus de 15 000 chalets ont été érigées sur plus de 200 sites à travers plusieurs localités de la wilaya après le séisme du 21 mai 2003. Le recours à ce type d’habitations  est l’urgence de la prise en charge des sinistrés du séisme du 21 mai 2003, qui avait frappé toute la wilaya, causant d’énormes pertes humaines et dégâts matériels. Dans le même cadre, le premier responsable de la wilaya a pris la décision de procéder à la distribution des 1 092 logements dès la semaine prochaine. Reportée plusieurs fois, les bénéficiaires sont heureux de la décision du wali qui a en outre promis l’extension du bureau de poste qui est loin de répondre aux besoins de la population de la localité. Concernant le projet de la réalisation d’un nouveau siège de l’APC, le wali s’est étonné de l’enveloppe excessive de 20 milliards de centimes allouée. Il a décidé de la réduire à seulement 10 milliards de centimes tout en rappelant la nécessité de rationaliser les dépenses publiques.
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Algérie : les opérations d'expulsion de migrants subsahariens depuis le camp de Tamanrasset sont en cours

Jeune Afrique / Politique - jeu, 08/12/2016 - 19:02

Les expulsions de migrants subsahariens, arrêtés à Alger en fin de semaine dernière, ont démarré mardi soir et sont toujours en cours. Longtemps muettes sur le sujet, les autorités algériennes viennent de réagir.

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Ouargla Ce futur tramway qui «transporte» déjà la ville…

Algérie 360 - jeu, 08/12/2016 - 18:55

Qu’on aime ou qu’on aime, Ouargla change de visage à vitesse «grand V». En moins d’une décennie, cette ville du Sud algérien s’est mise à rassembler à n’importe quelle grande ville du Nord : urbanisation effrénée, explosion démographique, tensions sociales en font l’une des cités algériennes les plus turbulentes et dont le bouleversement en profondeur  tend à la transformer dans quelques années en véritable métropole… oasienne. Dans cette mutation, sa proximité avec le bassin pétrolier de Hassi Messaoud, qui n’est qu’à 80 km du chef-lieu de wilaya,  fonctionne comme un moteur d’avion : il accélère le processus !

La ville, on le sait depuis des lustres, est devenue la destination pour les Algériens des quatre coins du pays. Cette migration vers le sud s’est encore davantage accentuée depuis la fin des années-quatre-vingt-dix et le début de la décennie 2000 avec l’explosion des sociétés de services et d’entreprises vivant de l’aval des hydrocarbures au sens le plus large du terme.

Récemment, l’ouverture de plusieurs et différents chantiers socio-économiques et de développement a attiré de nombreux ressortissants subsahariens dont la main d’œuvre et le courage au travail ont fait des miracles, notamment dans le bâtiment et la petite agriculture. Beaucoup ont cependant été rapatriés chez eux par les autorités locales qui, par crainte des «frottements» sociaux et des conflits à l’origine souvent banale, ont préféré non pas gérer mais expédier l’affaire, comme disent encore certains ici parmi l’élite de la ville.

Il n’empêche : Ouargla est devenue un théâtre de mobilité extraordinaire et le lieu vers lequel continuent de ruer beaucoup de gens. La marque de ce phénomène, qui devrait se poursuivre, au moins tant que le bassin industriel de Hassi Messaoud continuera de produire, est portée par l’urbanisme et la multiplication des grands ensembles immobiliers. Ces cités ont poussé comme des champignons et ont doublé, voire triplé la taille de la ville qui, en certains endroits, n’a plus rien d’une ville saharienne.

A voir ses nouveaux quartiers, elle a davantage l’air d’une extension urbaine similaire à celle qui prolifèrent dans le nord du pays que d’une ville du Sud : des «bétonvilles» comme dirait le sociologue Rachid Sidi Boumedine dans son dernier livre paru chez Apic sur du milieu urbain dans notre pays. Explosion n’est peut-être pas le mot juste, mais presque. Il permet de décrire à juste titre à quelle vitesse sont construits les immeubles et les HLM, le plus souvent pour caser le trop-plein d’habitants et sans recherche de goût et d’esthétique.

L’urgence est d’ailleurs ! nous dit-on. Le mot traduit bien en tout cas l’ébullition constante dans laquelle vit Ouargla : des manifestations de rue permanentes, des sit-in, des rassemblements devant les bâtiments officiels… L’extension de son tissu urbain a généré des tensions sociales dont la plus manifeste et la plus médiatisée sans doute est celle générée par les batailles que mène chaque semaine quasiment le comité national pour les droits des chômeurs, le CNDDC, pour réclamer du travail pour la main-d’œuvre locale, en particulier dans les bases industrielles proches. Elle a apporté du bon changement, heureusement aussi, et provoqué des bouleversements du paysage et de la topographie de la ville.*

La ville, on le sait depuis des lustres, est devenue la destination pour les Algériens des quatre coins du pays. Cette migration vers le sud s’est encore davantage accentuée depuis la fin des années-quatre-vingt-dix et le début de la décennie 2000 avec l’explosion des sociétés de services et d’entreprises vivant de l’aval des hydrocarbures au sens le plus large du terme.

Récemment, l’ouverture de plusieurs et différents chantiers socio-économiques et de développement a attiré de nombreux ressortissants subsahariens dont la main d’œuvre et le courage au travail ont fait des miracles, notamment dans le bâtiment et la petite agriculture. Beaucoup ont cependant été rapatriés chez eux par les autorités locales qui, par crainte des «frottements» sociaux et des conflits à l’origine souvent banale, ont préféré non pas gérer mais expédier l’affaire, comme disent encore certains ici parmi l’élite de la ville.

Il n’empêche : Ouargla est devenue un théâtre de mobilité extraordinaire et le lieu vers lequel continuent de ruer beaucoup de gens. La marque de ce phénomène, qui devrait se poursuivre, au moins tant que le bassin industriel de Hassi Messaoud continuera de produire, est portée par l’urbanisme et la multiplication des grands ensembles immobiliers.

Ces cités ont poussé comme des champignons et ont doublé, voire triplé la taille de la ville qui, en certains endroits, n’a plus rien d’une ville saharienne. A voir ses nouveaux quartiers, elle a davantage l’air d’une extension urbaine similaire à celle qui prolifèrent dans le nord du pays que d’une ville du Sud : des «bétonvilles» comme dirait le sociologue Rachid Sidi Boumedine dans son dernier livre paru chez Apic sur du milieu urbain dans notre pays.

Explosion n’est peut-être pas le mot juste, mais presque. Il permet de décrire à juste titre à quelle vitesse sont construits les immeubles et les HLM, le plus souvent pour caser le trop-plein d’habitants et sans recherche de goût et d’esthétique. L’urgence est d’ailleurs ! nous dit-on. Le mot traduit bien en tout cas l’ébullition constante dans laquelle vit Ouargla : des manifestations de rue permanentes, des sit-in, des rassemblements devant les bâtiments officiels…

L’extension de son tissu urbain a généré des tensions sociales dont la plus manifeste et la plus médiatisée sans doute est celle générée par les batailles que mène chaque semaine quasiment le comité national pour les droits des chômeurs, le CNDDC, pour réclamer du travail pour la main-d’œuvre locale, en particulier dans les bases industrielles proches. Elle a apporté du bon changement, heureusement aussi, et provoqué des bouleversements du paysage et de la topographie de la ville.

Manque de qualification

«Ces agents, des manœuvres pour la plupart, sont polyvalents et très compétents par rapport à la main-d’œuvre locale, un seul agent peut assurer les travaux de maçonnerie, de béton, de carrelage, conducteur d’engins et autre alors qu’un employé local ne peut accomplir qu’une seule tâche», explique Moulay Larbi, directeur de l’EMA Ouargla (entreprise du métro d’Alger et maître d’ouvrage).

Il souligne que le grand problème réside dans la sous-qualification de nos ouvriers quand ils ont quelques compétences pour travailler dans ce type d’ouvrage. Dans un clin d’œil aux responsables nationaux et locaux de la formation professionnelle, il souhaite que les jeunes inscrits aux CFPA soient préparés à ces nouveaux métiers exigés par l’effort de développement consenti par le pays, «notamment par la préparation de qualité aux nouveaux métiers du bâtiment».

En attendant que cela arrive, la plateforme du tramway avance et change considérablement la partie centre de Ouargla ainsi que les quartiers qu’il desservira dès l’automne prochain. En sus des travaux de réalisation de la plateforme du tramway, des opérations de réfection des réseaux d’assainissement, de gaz et électricité et d’eau ont été refaites à neuf tout le long de l’itinéraire de ce moyen de transport.

Des routes et des trottoirs modernes sont aménagés en même temps tout au long de la trajectoire. Outre la construction d’un pont dit «bow-string» à la sortie de la cité Ennasr au niveau de la route nationale 49 : ce pont de 40 mètres de long a donné à cette partie de la ville une physionomie moderne et spectaculaire.

Une première à Ouargla, des aires de stationnements des véhicules au bord de la route, des deux côtés, ont également été aménagées, valorisant ainsi l’espace public… Dans l’ensemble, le chantier du tramway de Ouargla comprend deux grandes «tranches» : la première, lancée en 2013, s’étend de la cité Ennasr (El Khafdji) au rond-point d’El Chorfa. Elle est complètement achevée.
La deuxième tranche reliant le quartier Che Guevara à El Ksar (la Casbah de la ville), soit une distance de 2.9 kilomètres, attendra une meilleure situation économique pour être réalisée. Les autorités locales ont décidé de l’annuler à la suite de la difficulté de trouver le financement nécessaire que la politique d’austérité du gouvernement a amputée.

Des responsables que nous avons rencontrés nous ont également expliqué que les causes de la suspension de cette partie sont dues aux offres des entreprises, trop élevés par rapport au coût estimé, lors de l’étude préalable de 2012. Outre l’augmentation des prix des matériels et matériaux de construction. La longueur totale aurait été alors de 12.6 km avec 23 stations, cinq pôles d’échanges et deux parcs relais.
Toujours est-il que l’état d’avancement est de 72%, selon Moulay Larbi, et que l’ouvrage prend forme devant les yeux des Ouarglis dont beaucoup ronchonnent aux embouteillages provoqués par les travaux et se plaignent des nuisances sonores dues aux travaux à pas cadencé.

Selon le directeur Moulay Larbi, les embouteillages et l’encombrement qui étouffent la ville ne sont pas la conséquence de travaux de l’itinéraire du tramway. Ce sont les voies secondaires qui sont apparues problématiques. Ces routes, qui devaient être réhabilitées en 2012 par la mairie de Ouargla, sont laissées depuis telles quelles, explique-t-il.
D’autres causes sont en relation avec la structure urbaine vétuste et défectueuse de la ville et l’absence de graphique des routes urbaines, ajoute-t-il : «Même à Souk Lahdjar au niveau du rond-point de la Rose de sable, les bouchons sont intenses tout au long de la journée malgré l’absence de travaux sur les lieux», poursuit-il en guise d’argument supplémentaire.

De l’espoir pour le marché local du travail

En tout cas, l’intérêt des habitants pour leur futur tramway est réel et vif. Le sujet nourrit les discussions de café et autres lieux publics ainsi que l’espoir d’une ville, où les chômeurs sont nombreux puissent trouver de l’emploi directement ou indirectement. Une fois en marche, le tramway permettra la création de 300 postes de travail permanents.
La réalisation d’un centre de maintenance, presque achevé, sera aussi d’un apport important pour le marché local du travail. Cette infrastructure d’une superficie de 11 hectares, dit Moulay Larbi, se situe à la limite sud de la nouvelle route d’évitement et la gare multimodale. Elle va abriter un bâtiment de haute qualité environnementale HQE prenant en compte les contraintes climatiques de la région grâce à l’utilisation de la terre cuite et la mise en place des brises soleil, nous explique-t-on.
Elle accueillera l’ensemble des ressources nécessaires à l’exploitation et à la maintenance en ligne, dont des bâtiments administratifs, le poste de commande centralisé PCC, la voie d’essai, le remisage couvert, la station-service, un hall de maintenance et un bâtiment de maintenance d’installation fixe.

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Le ras-le-bol de Naguib Sawiris

Jeune Afrique / Finance - jeu, 08/12/2016 - 18:44

Le tycoon égyptien délaisse la gestion exécutive de son groupe OTMT.

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France : Arnaud Montebourg, un Berbère en Algérie

Jeune Afrique / Politique - jeu, 08/12/2016 - 18:31

Candidat déclaré à la primaire socialiste de janvier 2017, Arnaud Montebourg, l'ancien ministre français du Redressement productif, se rendra en Algérie du 10 au 12 décembre.

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Marché gazier Sonatrach et JGC signent un contrat de 140 milliards de dinars

Algérie 360 - jeu, 08/12/2016 - 18:29

Le groupe Sonatrach et la société japonaise JGC Corporation et JGC Algeria SPA ont signé hier à Alger un contrat de réalisation d’installations de séparation et de compression à Hassi R’mel pour un montant équivalant à 140 milliards de dinars sur une durée de 38 mois.

« La réalisation de cet ouvrage de grande envergure a été attribué au consortium JGC Corporation Japan-JGC Algeria pour un montant qui dépasse l’équivalent de 140 milliards de dinars, dont 595 millions de dollars, 275 millions d’euros et plus de 35 milliards de dinars », a indiqué le P-DG de Sonatrach, Amine Mazouzi, peu avant la signature de ce contrat.

Ainsi, JGC Corporation s’engage à la réalisation pour le compte de Sonatrach des installations de compression de gaz pour maintenir le plateau de production de la région de Hassi R’mel. A l’issue du délai de 38 mois fixé pour la réalisation de ce projet, les nouvelles installations devront permettre de maintenir un plateau de production de gaz de 190 millions m3/j (plus de 60 milliards de m3 de gaz par année), a-t-il précisé.

Pour rappel, Sonatrach et la société japonaise ont signé en avril dernier un contrat portant sur le revamping et la réalisation d’un nouveau système de production au niveau des unités satellites sud à Hassi Messaoud.

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Marché pétrolier : Le Brent frôle les 54 dollars, en attendant la réunion des producteurs hors Opep

Algérie 360 - jeu, 08/12/2016 - 18:16

Il faudrait sans doute s’attendre à une fin d’année intense pour les prix du baril, qui hésitent encore à s’installer durablement au-dessus des 55 dollars.

Jusqu’à hier, les prix du pétrole augmentaient légèrement à près de 54 dollars/baril en cours d’échanges européens, la tendance des marchés se stabilisant après de fortes hausses enregistrées au lendemain de l’accord de l’Opep de Vienne. A la mi-journée, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février valait 53,97 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 4 cents par rapport à la clôture de la veille.

Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour le contrat de janvier gagnait 4 cents à 50,96 dollars. Mais les regards des marchés restent maintenant braqués sur le rendez-vous de samedi prochain, lorsque les pays producteurs, membres et non-membres de l’Opep, discuteront de la baisse de la production et des moyens de la coordonner avec les pays hors Opep.

A l’issue de cette rencontre, des mouvements brusques des prix du pétrole sont attendus. Entre-temps, et afin justement de limiter la volatilité des prix, le président vénézuélien Nicolas Maduro a annoncé qu’il allait proposer aux membres de l’Opep et autres producteurs liés à l’organisation de fixer les prix du brut pour dix ans, après l’accord historique de réduction de la production annoncé il y a une semaine.

« Je propose qu’au cours du premier trimestre 2017 nous ayons une réunion des chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de l’Opep avec ceux des pays n’appartenant pas à l’Opep pour étudier une proposition de stabilisation pour dix ans du marché pétrolier et de défense de ses prix justes », a déclaré M. Maduro lors d’un discours à Carabobo (centre) retransmis à la télévision mardi soir. « C’est très important », a affirmé le président dont le pays traverse une crise économique depuis la chute en 2014 des cours du brut qui lui fournit 96% de ses devises.

Le président vénézuélien a lancé cette proposition après avoir eu une conversation téléphonique avec le président russe Vladimir Poutine, qui lui a confirmé que la Russie allait réduire sa production de 300 000 barils par jour. Il reste toutefois à connaître la position des autres producteurs hors Opep, alors que le Brésil a déjà fait savoir que cette réduction se fera sans lui. A contrario, le Kazakhstan et l’Azerbaïdjan, deux ex-républiques soviétiques riches en hydrocarbures et également non-membres de l’Opep, comptent participer à cette réduction, ont fait savoir leurs ministères de l’Energie.
Après avoir inondé le marché d’or noir et provoqué une dégringolade spectaculaire des prix, les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) sont parvenus le 30 novembre, sous la férule de l’Algérie, à surmonter leurs dissensions pour se mettre d’accord et réduire leur production de 1,2 million de barils par jour.

Ils ont aussi convaincu d’importants pays producteurs non-membres, comme la Russie – mais pas les Etats-Unis – de participer à cet effort, un élément essentiel pour rééquilibrer le marché et mettre fin à une période de prix bas aux conséquences économiques dramatiques pour nombre d’entre eux. Ainsi, la réunion de samedi est « cruciale pour légitimer l’accord » de la semaine dernière, a jugé Emily Stromquist, du cabinet Eurasia Group, cité par l’AFP.

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SNVI Rouiba : Les travailleurs maintiennent la pression pour le départ de l’équipe dirigeante

Algérie 360 - jeu, 08/12/2016 - 18:11

Les travailleurs de la SNVI de la zone industrielle de Rouïba sont revenus à la charge en organisant un sit-in devant le siège de l’entreprise pour réitérer leurs principales revendications.

Ils exigent le départ du P-DG et des cadres dirigeants ainsi que le maintien de la retraite sans condition d’âge. Afin de faire aboutir leurs revendications, les représentants des 14 autres filiales du groupe SNVI maintiennent la pression en exigeant l’application des décisions prises en haut lieu, notamment en ce qui concerne le changement de l’équipe dirigeante à sa tête le P-DG.

Ces derniers ont failli à redresser la situation du complexe mécanique, dénoncent-ils. « En dépit de la manne financière débloquée par les pouvoirs publics pour la relance de ce fleuron industriel en automobiles du pays, le P-DG et les cadres dirigeants n’ont rien fait, au contraire ils ont compliqué la situation », a déclaré un syndicaliste. Mobilisés, les travailleurs exigent l’application des décisions prises et d’entamer les procédures de relance de la production afin de rattraper le retard en matière de réalisation des commandes en véhicules et en bus dont le taux de réalisation n’est que de 30%, s’inquiètent-ils.

En dépit des assurances annoncées par Abdelmadjid Sidi-Saïd, secrétaire général de l’UGTA, quant à la prise en charge de leurs revendications, les travailleurs attendent des actions concrètes de la part des responsables concernés. Ils menacent de poursuivent, voire même de corser leur mouvement de protestation, si leurs revendications relatives au départ du P-DG et du staff dirigeant et le maintien de la retraite sans condition d’âge ne sont pas satisfaites dans les meilleurs délais.

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Assurances de personnes : Pression et lobbying pour la formule takaful

Algérie 360 - jeu, 08/12/2016 - 18:06

Le Takaful, qui est une assurance conforme à la charia, n’est pas inscrite dans la loi sur les assurances et certains veulent que la nouvelle mouture en fasse expressément référence.

Les compagnies d’assurance comme Salama et les banques comme El Baraka veulent lancer des produits ou des filiales d’assurance des personnes conformes à la charia, nommés Takaful. L’annonce de la volonté d’amendement de la loi de 2006 sur les assurances est une occasion pour faire des propositions dans ce sens. Selon certains assureurs, il y a effectivement un forcing qui se prépare et les débats battent leur plein à l’heure actuelle sur le sujet au sein de l’Union des assureurs et des réassureurs.
Salama assurances a commencé depuis des années à éclairer sur les spécificités de l’assurance islamique. Il est expliqué que le Takaful n’est pas seulement un concept, mais aussi un modèle de gestion qui répond aux préceptes de la charia, où l’opérateur, qui est la compagnie d’assurances, propose à la clientèle des couvertures de protection des personnes, du patrimoine et des responsabilités sous forme de nouvelles formules.

Le Takaful est une alternative à l’assurance conventionnelle fondée sur le principe de la solidarité entre les membres de la mutualité formée par l’ensemble des participants.
Salama est la première qui a lancé ces produits sur le marché en Algérie depuis sa création en 2000, mais sans que la loi n’en fasse référence.
Ce qui devrait changer si les propositions sont acceptées.
Les produits Takaful proposent deux catégories de couvertures comme la générale Takaful qui porte sur la protection du patrimoine et sur les responsabilités des particuliers et entreprises et Family Takaful qui propose des couvertures aux familles en cas d’accident, d’invalidité, de maladie, de décès, de solutions d’épargne et autres en individuelle ou en groupe.

L’assurance Takaful est convoitée par de nombreux Algériens. Pour des raisons religieuses, ils se détournent des services classiques d’assurance des personnes. Si leur utilisation allait s’élargir ce sera un sérieux handicap pour les filiales d’assurance des personnes installées déjà sur le marché.
Ces dernières anticipent le mouvement et c’est dans la continuité des actions de vulgarisation de leurs produits que certaines d’entre elles à l’instar de Caarama, Amana et Le Mutualiste, filiales des compagnies la Caar et de la SAA ou encore de la CNMA participent à des Salons ou intensifient leurs campagnes d’affichage pour attirer de nouveaux clients désireux d’acquérir des assurances de personnes.
Ces campagnes seront intensifiées lors du « Salon des banques, assurances et produits financiers Expofinances 2016» organisé en ce mois de décembre au Palais des expositions des Pins-Maritimes. Ce salon est une nouvelle occasion pour les compagnies de mettre en avant leur expérience et présenter les différents produits dont certains ont connu un franc succès comme l’assurance collective.

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Gambie : Yahya Jammeh, la vie devant soi…

Jeune Afrique / Politique - jeu, 08/12/2016 - 17:50

La défaite de Yahya Jammeh à l'élection présidentielle gambienne du 1er décembre a frappé les esprits.

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Côte d'Ivoire : Paris va reprendre les prêts souverains en faveur d'Abidjan

Jeune Afrique / Finance - jeu, 08/12/2016 - 17:44

L'Agence française de développement aidera notamment à financer l'électrification rurale. L'aide financière française passait jusqu'ici principalement par les C2D, les contrats de désendettement et de développement, qui se poursuivront jusqu'en 2020.

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Les forums inter-africains se multiplient, mais pour quelle utilité?

Slateafrique - jeu, 08/12/2016 - 17:24

Ils se multiplient comme les crocodiles dans les passages à gué des rivières du parc Serengeti à la saison de la grande migration des gnous. Depuis plusieurs années, le continent connaît une véritable inflation de forums et sommets sur le développement économique de l'Afrique.

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Gambie : le jour où Dieu a lâché Jammeh

Jeune Afrique / Politique - jeu, 08/12/2016 - 16:44

Début novembre, il affirmait : " Allah m'a élu, seul Allah peut me retirer le pouvoir. " C'est désormais chose faite, au profit d'Adama Barrow. Et c'est un sacré coup de théâtre.

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Transparence : la Côte d'Ivoire, bon élève de l'Afrique francophone ?

Jeune Afrique / Politique - jeu, 08/12/2016 - 16:36

La Côte d'Ivoire est le 71ème pays et le premier d'Afrique subsaharienne francophone à avoir rejoint, en octobre 2015, le Partenariat pour un gouvernement ouvert (POG), dont le
quatrième sommet mondial se déroule du 7 au 9 décembre 2016 à Paris.

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Le « Macron congolais », lui, reste fidèle à son président Joseph Kabila

LeMonde / Afrique - jeu, 08/12/2016 - 16:28
Le ministre de l’industrie a fait une tournée européenne pour porter la « bonne parole » du chef de l’Etat et faire oublier le report de la présidentielle à 2018.
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La dérive mafieuse de l’Etat malien racontée par le film « Wulu »

LeMonde / Afrique - jeu, 08/12/2016 - 15:47
Notre chroniqueur dénonce la déliquescence du Mali et les mensonges des politiques qui masquent la réalité au peuple malien.
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Alger salue la coopération avec la Belgique sur les migrants

Slateafrique - jeu, 08/12/2016 - 15:31

Quelque 35.000 Algériens se trouvent en situation régulière en Belgique et le rapatriement de ceux qui ne le sont pas se fait en "bonne intelligence" avec Bruxelles, a déclaré mercredi le Premi

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Les tribulations d'un aviateur casse-cou au Soudan du Sud

Slateafrique - jeu, 08/12/2016 - 15:31

Vraie tête brûlée, l'aviateur amateur britannique Maurice Kirk, âgé de

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L’arbre le plus haut d’Afrique se trouve en Tanzanie

LeMonde / Afrique - jeu, 08/12/2016 - 14:06
Des chercheurs allemands ont découvert un géant de 81,5 mètres sur les pentes du Kilimandjaro.
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