Vous êtes ici

Afrique

Mark Bristow

Jeune Afrique / Economie - ven, 09/12/2016 - 11:05

Cet article Mark Bristow est apparu en premier sur JeuneAfrique.com.

Catégories: Afrique

Constantine: Inauguration d’une nouvelle unité de production de ciment.

Algérie 360 - ven, 09/12/2016 - 11:03

Une nouvelle unité de production de ciment implantée dans la zone industrielle de Benbadis, à une vingtaine de kilomètres au sud-est de Constantine, a été inaugurée jeudi par le chef de l’exécutif local, Kamel Abbès.

D’une capacité de production de 300.000 tonnes de ciment annuellement, cette nouvelle unité industrielle, de statut privé et dont la réalisation a été lancée depuis 3 ans, a ouvert une trentaine de postes de travail et prévoit atteindre les 100 postes de travail au fur et à mesure de l’extension de ses activités.

La nouvelle unité industrielle, spécialisée dans la production des mortiers et ciment col, s’étend sur une surface de deux hectares, a-t-on souligné, avant de faire part d’un programme d’extension estimé au double de la surface mise en service.

Forte d’un taux d’intégration de l’ordre de 95%, cette nouvelle usine de ciment, pour laquelle un investissement de 15 millions d’euro a été mobilisé, devra permettre la consolidation des objectifs tracés par le gouvernement visant atteindre une autosuffisance en matière de production du ciment d’ici à 2018, a-t-on estimé.

Sur place, le wali a réitéré l’engagement de son administration à accompagner et encourager les différents projets d’investissement dans la wilaya à travers notamment « une célérité administrative et la disponibilité du foncier industriel ».

Dans ce sens, le chef de l’exécutif local a indiqué que la wilaya dispose de quatre (4) parcs industriels et onze (11) zones d’activités, en plus des petits espaces dédiés à l’investissement qui seront créés dans le cadre de la nouvelle instruction locale, incitant les élus locaux à œuvrer à mettre à la disposition des investisseurs des assiettes foncières qui seront réservées pour les projets d’investissement.

In situ, le wali a appelé « à libérer les initiatives individuelles et collectives pour hisser le niveau de l’investissement aux ambitions tracées par les pouvoirs publics ».

La zone industrielle de Benbadis s’étend sur une surface de 447 ha avec un projet d’extension de 152 ha, a-t-on indiqué sur place, précisant que 80 unités de production dans diverses spécialités industrielles sont domiciliées dans cette zone industrielle.

Des orientations ont été données sur place par le wali afin de procéder à un montage financier à l’effet de réaliser plusieurs opérations de mise à niveau de cette zone industrielle, notamment en matière de raccordement au réseau de gaz naturel.

Catégories: Afrique

Présidentielle au Ghana: dans l'attente des résultats, la population s'interroge

RFI /Afrique - ven, 09/12/2016 - 10:56
Au Ghana, tous les regards sont tournés vers la Commission électorale. Elle a annoncé jeudi 8 décembre qu’elle pourrait mettre encore 72 heures avant de proclamer les résultats de la présidentielle de mercredi. Dans un pays où l’on connaît très rapidement le nom du vainqueur, beaucoup de Ghanéens s’expliquent mal ce qui se passe.
Catégories: Afrique

Randgold

Jeune Afrique / Economie - ven, 09/12/2016 - 10:50

Cet article Randgold est apparu en premier sur JeuneAfrique.com.

Catégories: Afrique

Syrie : tirs de l'armée syrienne sur Alep malgré l'annonce d'un arrêt des opérations par la Russie

Jeune Afrique / Politique - ven, 09/12/2016 - 10:40

Ce vendredi, selon l'observatoire syrien des droits de l'Homme, les quartiers rebelles d'Alep sont la cible de bombardements à l'artillerie par l'armée du régime. La veille, la Russie alliée de Bachar Al-Assad avait pourtant annoncé un arrêt momentané des opérations militaires.

Cet article Syrie : tirs de l’armée syrienne sur Alep malgré l’annonce d’un arrêt des opérations par la Russie est apparu en premier sur JeuneAfrique.com.

Catégories: Afrique

Le Caire: dans l’enfer des embouteillages, un combat quotidien

Maliactu - ven, 09/12/2016 - 10:38

Dans un concert de klaxons incessant, Mostafa Ekram affronte chaque jour la frénésie des embouteillages du Caire, les piétons qui traversent à tout moment, les tuk-tuk qui slaloment entre les voitures et même les carrioles tirées par des ânes.

Au volant de son 4X4, en plein coeur de la capitale égyptienne, il évite sans sourciller un tuk-tuk noir, engin motorisé à trois roues, venant en sens inverse.

Une scène familière au Caire, mégalopole de quelque 20 millions d’habitants où le code de la route est rarement respecté et où les embouteillages peuvent durer jusqu’à tard dans la nuit. Le tout sous les yeux de policiers qui semblent dépassés par les évènements.

« J’ai l’impression d’être un prisonnier dans une voiture qui cherche à s’échapper », se lamente M. Ekram, jeune directeur commercial. « Les embouteillages usent ton énergie et ton temps », soupire-t-il.

Quand ils ne sont pas rivés sur leurs portables, les conducteurs font la course aux bus et minibus qui déboulent à toute allure. Souvent, ils évitent de justesse les piétons, parfois les carrioles, le tout en l’absence quasi-généralisée de feux de signalisation et de passages cloutés.

Face au chaos, les autorités ont adopté ces deux dernières années un plan qui prévoit l’installation de caméras à tous les carrefours – achevé à 80% – et de radars sur les routes accidentogènes. Elles étudient aussi la possibilité d’espacer les horaires des fonctionnaires pour alléger la congestion.

Le diagnostic du colonel de police Emad Hamad, un responsable de la circulation, est sans appel: « le principal problème, c’est l’attitude des citoyens », dit-il. « Stationner là où c’est interdit contribue aux embouteillages ».

Car il n’est pas rare de voir un conducteur ralentir pour demander son chemin à son voisin de file, bloquant la route et déclenchant un concert de klaxons. Ou deux chauffeurs de minibus à la traîne pour échanger de la monnaie ou s’offrir une cigarette.

– Transports en commun décrépits –

Selon des chiffres officiels, environ 3,3 millions de voitures circulent dans les rues du Caire. Et malgré le périphérique et un entrelacs d’autoroutes et de ponts construits pour résorber un trafic en augmentation, les bouchons demeurent.

Retards de livraison, gaspillage de carburant… Le problème a coûté au pays quelque 8 milliards de dollars (7,5 milliards d’euros) en 2011, soit 3,6% du PIB, selon la Banque mondiale, un chiffre qui devrait plus que doubler d’ici 2030 selon elle.

Mais Ossama Okail, professeur d’université spécialiste du trafic, doute de l’efficacité des mesures proposées par les pouvoirs publics, qui selon lui ne vont pas « apporter de véritable solution ».

« Le meilleur remède » à la circulation infernale est d’avoir « des transports publics de qualité (…) pour convaincre les gens de les utiliser plutôt que de prendre leur voiture », estime-t-il.

Jusqu’à présent, ceux qui en ont les moyens préfèrent utiliser leur voiture malgré une hausse des prix du carburant, plutôt que d’emprunter des transports en commun décrépits. D’autres utilisent les taxis mais se heurtent aux mêmes problèmes d’embouteillages que les automobilistes.

« Un bus peut transporter 50 passagers, qui occuperaient normalement 40 voitures », plaide M. Okail.

Les autorités prévoient d’étendre le métro du Caire, relativement récent et jusque-là doté de trois lignes accueillant 3,5 millions d’usagers par jour. Mais les bus publics, toujours bondés, sont eux pour la plupart vétustes, brinquebalants et avec des sièges défoncés.

Pour survivre au cauchemar, de plus en plus d’Egyptiens ont recours aux deux-roues.

Heba Essam, 36 ans, employée dans une multinationale, a, elle, trouvé une autre solution: elle travaille deux jours par semaine depuis chez elle. Car lorsqu’elle prend la voiture, elle y passe près de quatre heures par jour.

« Je suis déjà fatiguée quand j’arrive le matin au travail », assure la jeune femme, qui craint aussi les accidents.

En 2015, l’Egypte a connu 14.500 accidents de la route, qui ont fait 6.000 morts et 19.000 blessés, avec en moyenne 17 décès par jour.

Catégories: Afrique

Le prix Africa Check décerné à un journaliste ivoirien

Maliactu - ven, 09/12/2016 - 10:09

Le journaliste ivoirien Anderson Diédri est un des deux lauréats du prix Africa Check 2016 de vérification de l’information en Afrique, avec une enquête sur l’attribution de 11.000 hectares de terres dans le centre-est de la Côte d’Ivoire par l’Etat à une société hévéicole contre l’avis d’une partie de la population.

Les populations sont divisées. Certaines sont favorables au projet d’autres estiment que l’Etat n’avait aucun droit sur ces terres, a constaté l’AFP qui s’est rendue sur place avec le journaliste.

Fruit de « huit mois d’enquête de terrain » selon son auteur, l’article d’Anderson Diédri, publié en février 2016 par le site Eburnie Today, s’intitule +L’Etat ivoirien spolie 11.000 hectares de terres à Famienkro+.

Anderson, 30 ans, est journaliste depuis six ans au quotidien ivoirien le Courrier, mais travaille également à Eburnie Today.

Avec le Camerounais Arison Tamfu – dont l’enquête met en doute la réalité de la distribution gratuite d’ordinateurs aux étudiants de son pays – Anderson Diédri est un des deux lauréats de la 3e édition du prix Africa Check, sélectionnés parmi 130 candidats de 22 pays.

Il est le premier francophone en Afrique à remporter ce prix, doté de 2.000 dollars. « Nos lauréats montrent pourquoi il est si important que les journalistes ne se contentent pas de rapporter les déclarations de personnalités publiques, mais qu’ils les examinent de façon critique, et qu’ils mettent au jour celles qui sont erronées », explique Peter Cunliffe-Jones, directeur de Africa Check, une organisation créée en 2012 par la Fondation AFP.

« Je me suis spécialisé depuis quatre années sur les questions environnementales donc tout ce qui concerne les questions de foresterie et gouvernance foncière », raconte d’une voix passionnée Anderson Diédri à l’AFP.

En janvier, une de ses connaissances lui parle de Famienkro. Anderson s’y rend et commence ses investigations.

Tout est parti de la cession en 2011 par le gouvernement de 11.000 ha de terres des villages de Famienkro, Kofessou et Timbo à la Compagnie hévéicole de Prikro (CHP), filiale du groupe belge Siat (Société d’investissement pour l’agriculture tropicale).

– Deux camps –

A Famienkro, deux camps opposés cohabitent. Les partisans du non menés par le roi Nanan Akou Moro II, 67 ans, et le camp du oui, conduit par le chef du village Issouf Bakary qui n’a pas souhaité se prononcer devant l’AFP.

« Ils nous ont battus, ils ont tué deux d’entre nous. Ils m’ont mis en prison, et ils ont affirmé que la terre ne nous appartient pas et qu’elle est à eux. Même s’ils me tranchent la gorge, jamais je ne vais soutenir ce projet », jure le roi, soutenu par ses proches.

Assis sur une natte au pied du roi, Bakari Seydou ne décolère pas. « J’ai dit +si vous avez acquis la terre, faites-nous voir les documents qui l’attestent. Ils ont été incapables de nous montrer les documents+ », lâche le vieil homme de 90 ans qui dit avoir passé sept mois en prison avec son fils.

Sur la base de la documentation consultée lors de son enquête, le journaliste Anderson Diédri affirme que « l’Etat n’a pas purgé les droits coutumiers alors que c’est la purge des droits coutumiers qui pouvait lui permettre de s’approprier définitivement les terres ».

« Il s’agit bel et bien d’une spoliation. L’Etat a pris les terres des populations, des terres qui ne lui appartenaient pas pour les attribuer à la Compagnie CHC », dit-il.

« Ils ne nous ont pas demandé la terre, ils ne l’ont pas achetée non plus. Ils sont venus avec leurs machines et ont commencé à détruire nos plantations », déplore un autre notable, vêtu d’une grande tunique bleue.

La CHP n’a pas souhaité répondre à l’AFP: « compte tenu du contexte actuel, nous sommes malheureusement tenus de nous astreindre à une certaine réserve ».

Les plantations de la CHP ont aussi divisé le village voisin de Kofessou. La culture de l’hévea « appauvrit la terre, amène la famine. L’installation par la manière forte de la CHC ne nous plaît pas », déclare Okassa Siriki, un jeune qui est passé deux fois par la prison dans le cadre de cette affaire.

Les chef locaux adhèrent eux totalement au projet. « On va avoir au moins 5.000 ha de plantations villageoises », assure Lamine Bakari, notable, qui précise que la CHP a aussi promis de réhabiliter l’école et le centre de santé ainsi que d’amener de l’eau potable au village.

Catégories: Afrique

Congrès islamique de Grozny : » le wahhabisme est une dissidence et ne fait pas partie du sunnisme »

Maliactu - ven, 09/12/2016 - 10:05
Malian religious leader Cherif Ousmane Madani Haidara (L) speaks to Mahmoud Dicko, the head of Mali’s High Islamic Council (HCIM), during a peace gathering organised by non-governmental organisations in Bamako on May 2, 2015 following deadly clashes between Tuareg rebel groups and Malian forces and pro-government militias in the north of the country. AFP PHOTO / HABIBOU KOUYATE / AFP / HABIBOU KOUYATE Le Grand Mufti d’Égypte, le Cheikh Chawki Allam, était présent ce qui donne à cette réunion une importance certaine ; sans oublier le grand Mufti de Damas, le cheikh Abdel Fattah al-Bezm…
Il était temps que cette doctrine criminelle du wahhabisme soit rejetée de la oumma, de la jama3a vu le mal qu’elle produit sur terre, en massacrant des centaines de milliers de musulmans. Rappelons que pour les wahhabites, un centimètre de barbe ou de kamis en plus ou en moins a, à leurs yeux, plus d’importance sur l’échelle de la foi que la pratique de l’usure ou la transformation de la Mecque et de sa terre sainte alentour, en un immense super marché mammonique ! Tout est dit…

« Qui sont les adeptes du sunnisme ou faisant partie de la ‘communauté sunnite’ (Ahl al Sunna) ? » Une question qui s’impose plus que jamais suite à la montée en puissance d’un terrorisme-takfiriste-wahhabite qui prétend représenter l’Islam, mais qui se veut surtout le représentant légitime du sunnisme et de la communauté sunnite. Un début de réponse est venu d’une conférence islamique sunnite qui s’est tenue en présence du recteur d’Al-Azhar, la plus haute autorité de l’islam sunnite au monde.

Dans le but de définir l’identité « des gens du sunnisme et de la communauté sunnite », une conférence inaugurée par le cheikh d’Al-Azhar, Ahmed al-Tayeb, s’est tenue dans la capitale tchétchène Grozny, durant cette semaine.

Elle a réussi à rassembler quelque 200 dignitaires religieux, oulémas et penseurs islamiques, venus d’Égypte, de Syrie, de Jordanie, du Soudan et d’Europe.

De grandes personnalités religieuses étaient présentes telles que le Grand Mufti d’Égypte, Cheikh Chawki Allam, le conseiller du président égyptien et le représentant du Comité religieux au Parlement égyptien, Cheikh Oussama al-Zahri, ou encore l’ancien grand Mufti d’Égypte, cheikh Ali Jomaa, sans compter le grand Mufti de Damas, cheikh Abdel Fattah al-Bezm, le prédicateur yéménite Ali al-Jiffri, ou encore le penseur islamique Adnan Ibrahim…

Dans le communiqué, les participants à la conférence ont convenu que « les gens du sunnisme et ceux qui appartiennent à la communauté sunnite sont les Asharites et les Maturidites, au niveau de la doctrine, les quatre écoles de jurisprudence sunnite, au niveau de la pratique, et les soufis, au niveau de la gnose, de la morale et de l’éthique ».

Fait frappant : cette conférence a exclu le wahhabisme salafiste de la définition du sunnisme, voire du cadre de la communauté sunnite !

Les participants à la conférence ont qualifié cette décision de « changement radical et nécessaire pour pouvoir rétablir le vrai sens du sunnisme, sachant que ce concept a subi une dangereuse déformation suite aux efforts des extrémistes de le vider de son sens pour l’accaparer et le réduire à leur perception ».

Une allusion claire aux groupes takfiristes et wahhabites qui sont soutenus par l’Arabie saoudite.

Dans ce contexte, les participants ont conseillé une série de recommandations notamment : « Créer une chaîne de télévision au niveau de la Russie afin de faire parvenir aux citoyens un message véridique de l’Islam et lutter contre l’extrémisme et le terrorisme. »

A aussi été recommandée « la création d’un centre scientifique en Tchétchénie pour surveiller et étudier les groupes contemporains, leurs principes et pour former une base de données fiables, qui permettra de réfuter et de critiquer de manière scientifique la pensée extrémiste ». Les participants ont suggéré que ce centre porte le nom de Tabsyr (NDLR : « clairvoyance » en langue arabe).

La conférence a insisté sur la nécessité de « revenir aux écoles de grande connaissance », en allusion aux institutions religieuses sunnites identifiées comme étant les universités d’Al-Azhar en Égypte, Qarawiyin au Maroc, Zaytouna en Tunisie et Hadramawt au Yémen.

La conférence a exclu clairement les institutions religieuses saoudiennes, en particulier l’Université islamique de Médine !

Une dernière recommandation importante adressée aux institutions sunnites comme Al-Azhar et consorts : celle d’offrir des bourses pour ceux qui s’intéressent aux études de la charia.

En effet, cette politique devrait contrer celle menée par l’Arabie saoudite pour répandre le takfirisme à travers les chaînes de télévision qu’elle finance, comme Safa et Wissal. Ou pis encore, en recrutant des étudiants du monde islamique pour les former dans ses institutions et en faire des prêcheurs wahhabites.

La réaction saoudienne

Au lendemain de la clôture de la conférence, qui a duré trois jours, la réaction saoudienne ne s’est pas fait attendre.

Une campagne médiatique virulente s’est déclenchée, parrainée par les institutions religieuses et politiques en Arabie saoudite et au Qatar.

Le journaliste saoudien Mohammed Al-Cheikh, du quotidien Al-Jazeera, écrit sur son compte Tweeter : « Je désapprouve les extrémistes et les radicaux, surtout qu’ils m’ont beaucoup peiné. Néanmoins, quand il s’agit de porter atteinte à notre nation, à la marginaliser, je deviens le pire extrémiste car la patrie est une question de vie et de mort selon mes normes. »

Pour ce qui est du soutien financier de l’Arabie saoudite, l’académicien saoudien Mohammed Abdullah Azzam écrit : « L’ex-Grand Mufti d’Égypte Ali Jomaa était un étudiant chez Cheikh Hammoud Tuwaijri et il a été honoré par des oulémas saoudiens et il s’est abreuvé de leur savoir… La récompense du cheikh d’Al-Azhar à l’Arabie saoudite pour ses grands projets au profit d’Al-Azhar est cette alliance avec Poutine visant à exclure l’Arabie du monde musulman. Vous avez besoin d’un psychiatre. »

Le superviseur de l’institut sunnite al-Darar, le prédicateur Alaoui al-Saqqaf a décrit le communiqué de la conférence de la Tchétchénie de « décevant » parce qu’ »il a divisé la communauté sunnite en expulsant le wahhabisme des sunnites et de la communauté sunnite.

Saqqaf a par la suite vilipendé le président tchétchène Ramzan Kadyrov, le qualifiant « de soufi délirant ».
Il a diffusé ses propos dans lesquels Kadyrov accuse « le wahhabisme d’avoir falsifié les enseignements de la religion, et où il affirme que les militants en Syrie ne sont pas moujahidines car ils déforment l’Islam », selon l’expression de Saqqaf.

Même ton virulent de la part des prédicateurs du royaume saoudien, qui ont dénoncé la conférence à cause du soufisme que la majorité des musulmans de Tchétchénie pratique comme doctrine.

Sachant que le wahhabisme accuse les soufis de polythéisme qui n’a rien à voir avec l’Islam. Il en est de même pour les différentes écoles islamiques.

Paroxysme de la colère saoudienne, face à cette conférence : les propos de l’imam et prédicateur de la mosquée du roi Khaled à Riyad, selon lequel : « La conférence de Tchétchénie doit servir d’alarme pour nous : le monde allume notre bûcher pour nous brûler. »

Rappelons que le wahhabisme s’inspire de la pensée d’Ibn Taymiyya, mort en prison en 1328 après avoir été déclaré déviant par les érudits sunnites de son temps. Lorsque Mohammad Ibn Abd Al-Wahhab a fait couler le sang des musulmans en ressuscitant la doctrine taymiyienne au XVIIIe siècle, son mouvement a immédiatement été condamné par l’ensemble du monde sunnite comme une résurgence du kharidjisme (dissidence). Des décennies de propagande à coups de pétrodollars ont malheureusement fini par estomper dans l’esprit des masses la différence entre sunnisme et wahhabisme…

Al-Manar

Catégories: Afrique

«Bienvenue au Gondwana»: le film de Mamane en ouverture du festival d’Abidjan

RFI /Afrique - ven, 09/12/2016 - 10:02
Le Festival du rire commence, ce vendredi, au palais de la culture d’Abidjan en Côte d’Ivoire. Ce jeudi, les Ivoiriens ont déjà pu découvrir, en avant-première, le film de l’humoriste Mamane : Bienvenue au Gondwana.
Catégories: Afrique

Mali : Communication gouvernementale : ” Faire en sorte que ce qui est fait soit compris, que ce qui est dit soit fait “, dixit Me Tall

Maliactu - ven, 09/12/2016 - 10:00
Me MountagaTall Depuis quelques mois, l’ORTM a initié une rencontre où tous les ministres passent pour être interrogés. Le dimanche dernier, c’était le tour du Ministre de la Communication et de l’Economie Numérique, Me Mountaga Tall.

 Il s’agit pour vous de relayer les quotidiens des informations relatives à l’action gouvernementale ou il s’agit pour vous de défendre, expliquer, promouvoir l’action conduit par le gouvernement

Me Tall : Vous savez, la gouvernance par la sémantique est une division. La gouvernance ce sont des actions mais il faut faire en sorte que ce qui est fait soit compris, que ce qui est dit soit fait. Donc moi, mon rôle de porte-parole encore une fois c’est de faire en sorte que ce qui est fait, ce qui est en projet soit bien compris par les citoyens et que ceux-ci accompagnent l’action gouvernementale.

 M. le ministre, vous êtes le quatrième porte-parole de l’ère IBK, le régime a déjà usé trois porte-paroles. Est-ce c’est-à-dire que le porte-parole est un exercice très dangereux où on peut se retrouver au porte-à-faux à même avec les dirigeants, ce qui nous ont confiés la parole ?

Me Tall : Allons-y au-delà de porte-parole. Il faut comprendre que la fonction ministérielle n’est pas un mandat avec le terme en question. Le ministre de la République c’est qui selon le chef de l’Etat et le chef du gouvernement en un instant qui leur semble à même de conduire telle ou telle action. Alors, il faut éviter de croire que quand on est ministre, on est à perpétuelle demeure. Les plus hautes autorités ont une latitude d’émouvoir la composition du gouvernement soit par le remaniement technique, soit purement et simplement par le départ d’un gouvernement et l’arrivée d’un nouveau gouvernement donc un remaniement ministériel.

 Porte-parole, on a l’impression M. le ministre que la communication du gouvernement est limitée à des communiqués de presse, à des réactions, qui viennent souvent comme le médecin après la mort ou souvent c’est le clash total. Qu’est-ce qui explique cela ?

Me TALL : Vous savez, l’action gouvernementale, aujourd’hui telle que nous la concevons ne peut se résumer qu’à des communiqués. J’ai soumis à M. le Premier ministre, chef du gouvernement, un projet complet pour prendre en charge l’ensemble de la communication gouvernementale qui ne peut se réduire à des réactions. J’envisage de faire en sorte que nous puissions au niveau du gouvernement anticiper, que nous puissions être plus pédagogues par rapport à ce que nous faisons, que nous puissions être plus accessibles tout en évitant que le porte-parole du gouvernement le “one man show”. Voilà la direction dans laquelle nous souhaitons aller.

Ailleurs, on voit les porte-paroles animer les points de presse presque quotidiennement pour faire des déclarations sur les plateaux, sur les grandes diffusions. M. le ministre, on ne vous voit presque pas devant les médias, c’est une stratégie ?

Me TALL : Je ne confonds pas vitesse et précipitation. J’ai un plan de communication complet, je le déroulerai mais il fallait avant que je me lance dans une sorte d’aventure d’être sûr exactement de ce que je fais et d’être sûr que ce que je ferai sera utile pour la visibilité et la lisibilité de ce que l’on fait au niveau du gouvernement.

 Parlons plutôt de l’architecture de la communication gouvernementale pour terminer. Vous avez fait allusion tout à l’heure au centre de formation gouvernementale. Koulouba a sa cellule de communication, la primature a la sienne, chaque département ministériel a son chargé de communication. Trop de communicants finalement ne tuent-ils pas votre communication ?

Me TALL : Pourquoi trop de communicants ?

Vous savez ,le Président de la République tout seul est une institution. C’est la première institution, c’est la clé de toutes les institutions. Il est donc normal, disais-je avérer que le Président de la République ait sa cellule de communication. Le gouvernement communique sur ce qui est transversal, sur ce qui est commis à nos sociétés, mais chaque ministre communique ce qu’il fait. Il ya donc une complémentarité, il n’ya pas de pléthore.

 Il n’ya pas non plus de cacophonie ?

Me TALL : Non ! Puisse que les domaines de communication sont clairement définis. Mais aussi il faut veiller à ce qu’il y ait une sorte d’harmonie, de rationalité interne, là encore le porte-parole du gouvernement a un rôle à jouer en lien avec le pigment et en lien la communication présidentielle.

Pourquoi le porte-parole comme vous ne se prononce pas sur les questions d’intérêts nationales ou internationales quand l’actualité sur la République SAHRAOUI, la réintégration du Maroc à l’Union Africaine, l’élection de Trump ? On ne vous a pas entendu sur ses questions.

Me TALL : Parce que vous ne m’avez pas interrogé tout simplement.

Question : Mais ailleurs, les portes parole-prennent la parole, ils réagissent sur les questions d’intérêts au nom de l’Etat.

Me TALL : Ailleurs, les journalistes bousculent les porte-paroles du gouvernement au nom du droit à l’information.

L’Economie Numérique :

 Cette dénomination est parue pour la première fois dans l’architecture gouvernementale. On a vécu l’effet de mode aujourd’hui.

Me TALL : Attention, l’Economie numérique n’est pas un effet de mode. C’est un concept, une économie qui est essentiellement fondée sur l’évolution des nouvelles technologies. Son champ d’application est relativement vaste et évolue on peut dire d’ailleurs en cercle concentrique. Il y a ce qui constitue le secteur naturel de l’Economie numérique qui est connu de tous c’est-à-dire les logiciels, c’est-à-dire les matériels informatiques, c’est-à-dire tout ce qui à trait à la télécommunication de façon générale et de façon particulière l’audiovisuel. A côté de ceux-là naturellement, il y a tout du commerce, de la distribution, de l’automobile, de jeux surtout les plus importants. Vous pouvez avoir rarement un domaine aujourd’hui qui ne se développe grâce au numérique. Prenez l’agriculture, l’élevage, l’éducation, la santé, le transport et n’importe quel domaine. Imaginez ces domaines aujourd’hui sans le numérique. Vous vous rendez compte que nous allons retourner à la préhistoire. Donc c’est la plus value des nouvelles technologies dans tous ces domaines qui constitue l’économie numérique. Vous comprendrez qu’effectivement il n’y a pas là un effet de mode. Ces secteurs ne pourront pas se vendre sans le numérique. Donc si vous regardez aujourd’hui notre économie, il y a à peu près un apport de 10% du produit intérieur brut.

Pourquoi un département spécifique ? Vous allez m’amener à parler de l’apport qui peut se définir en termes d’efficacité, en termes de transparence, en termes de rentabilité. Illustration, c’est qu’aujourd’hui notre administration dispose d’un réseau intranet où plus 100 services sont interconnectés. Ce qui permet d’atteindre une efficacité presque optimale. Si vous allez aujourd’hui au trésor, le trésorier payeur peut vous dire où j’en suis exactement. Comment peut-il le faire ? C’est que derrière il y a d’autres qui s’occupent d’un certain nombre de choses. De nos jours, il y a des applications concrètes, vraiment très puissantes qui disposent d’adaptateurs qui permettent à tous les groupes de l’administration de ne pas se focaliser sur les questions de formation, sur les questions de  –  puisse qu’un service atypique est dédié à cela. Nous avons tout ce qu’il y a aujourd’hui comme communication par le téléphone portable. Bamako est aujourd’hui sous vidéo surveillance, tout ce qui peut se passer sur les grandes artères est connu et du ministère de la sécurité qu’au niveau du ministère de l’économie numérique. Voilà les policiers communiqués, échangés, contactés pour fluidifier la circulation. Tout cela, c’est l’économie numérique.

 M. le ministre, c’est quoi l’objectif à court terme de l’économie numérique ? Faire des Maliens un citoyen connecté?

Me TALL : Vous savez être connecté aujourd’hui n’est pas une option, ne pas être connecté c’est ça le choix de porter parmi les mots analphabètes. Ne pas être connecté, c’est rater le tournant le plus fantastique de l’histoire de l’humanité. Donc nous avons pour mission de faire en sorte que les outils numériques soient divulgués au Mali et qu’il y ait un accès le plus vaste possible à tous les niveaux. Rendre le numérique accessible, rendre le numérique possible pour chacun.

 Si vous parlez en termes d’économie numérique est-ce que c’est en termes d’argent ou en termes de temps ?

Me TALL : Les deux vont ensemble. Si vous pouvez parler avec votre partenaire, avec vos parents qui sont à Kayes ou à Tombouctou sans avoir besoin de se déplacer, vous aurez fait un gain de temps et un gain d’argent extrêmement important, donc le numérique prend en charge l’ensemble de ces questions. Vous prenez un étudiant qui fait des cours à distance, il a le gain de temps et le gain d’argent parce qu’il n’aura plus besoin de se déplacer pour aller à la faculté, il n’aura plus besoin de payer le carburant pour sa moto ou payer le prix de taxi, donc ces deux volets vont forcement ensemble.

 M. le ministre, les chercheurs anglais nous classe notre pays parmi un groupe de 28 pays subsahariens où le taux d’accès à l’internet est très faible moins de 10% selon les études. Quand on ajoute à cela les difficultés liées au coût du matériel, les conditions ne sont pas réunies aujourd’hui pour que le Malien soit un citoyen connecté ?

Me TALL : Ma mission est de faire en sorte que les conditions soient progressivement réunies. On ne peut pas dire nulle part au monde que nous sommes dans une collection à 100%. J’ai récemment suivi une délégation nationale en Estonie qui est peut être le pays le plus connecté au monde mais ne sont encore à 100% de connexion. Nous travaillons progressivement, faire en sorte qu’avec des coûts abordables, avec une formation subséquente qu’on puisse avoir le taux de pénétration le plus fort possible en matière de connexion.

 Si je me réfère à ces chiffres, 90% de la population malienne c’est donc en dehors de cette surface de la révolution numérique. Qu’est-ce que vous faites pour que ces 90% soient des citoyens connectés ?

Me TALL : Les chiffres vous engagent, ils ne m’engagent pas. Mais ce que nous faisons aujourd’hui, c’est de faire en sorte encore une fois qu’il y ait une infrastructure numérique efficace. Le Mali comme certains autres pays comme le Burkina Faso et le Niger font partie de ce qu’on appelle les terres lands. Pour être connecté qualitativement et à moindre coût, il faut être branché à la fibre qui vient par la mer. Donc nous pourrons être connectés, nous avons le coût de transit à payer. Nous avons une qualité un peu moindre que les pays de la façade maritime. Nous allons faire en sorte qu’au niveau communautaire notamment de la CEDEAO que ces problèmes soient pris en charge par un mécanisme de solidarité ces contraintes soient levées de façon à ce que nous puissions avoir les mêmes chances ici qu’ailleurs. Mais au-delà, il y a une politique volontariste du gouvernement qui se manifeste par le fait que 25 milliards de nos francs sont investis dans le domaine du développement de la fibre optique. C’est cette fibre qui nous permet d’avoir une bande passante assez large pour permettre toutes les applications dont nous parlons ce qui va permettre de réduire le coût. Mais on devrait aussi travailler avec les Universités et au-delà avec les écoles. AGETIC qui est en charge de la question travaille pour faire en sorte que les communes du Mali soient connectées, que les écoles soient connectées, que les associations formées et connectées donc c’est ainsi que progressivement nous pourrons amener à connecter toujours un nombre plus grand de Maliens. Mais, il ne faut se faire d’échelle, nous allons surement plus grand.

 Connecter les communes, les écoles techniques, tout sera attribué à l’Internet aujourd’hui, la tâche, c’est l’énergie, c’est l’électrification, dans les zones où il n’y a pas d’électricité, comment allez-vous parler de connexion Internet?

Me TALL : Vous parlez peut être d’électricité classique, mais de plus en plus il y a l’électricité solaire. Il est clair que sans énergie il n’y a pas d’Internet, mais il est vrai que le gouvernement travaille à faire en sorte que tous les jours un nombre plus grand de Malien puisse bénéficier de la couverture électrique.

M. le ministre, vous avez parlé de l’AGETIC. Quand on voit M. le ministre l’ère numérique avec les grosses piles de l’audio, j’ai dû constater que le ministre de l’économie numérique avait en entrant dans cette salle. Alors pourquoi les ministres ne sont pas connectés et à quand votre conseil de ministre sans papier ?

Me TALL : Moi j’espère que les journalistes ont plus de papiers que le ministre des économies numériques. Nous travaillons à faire en sorte que les conseils de cabinet d’abord sans papier soient une réalité dans une très brève échéance et que d’ici la fin du premier semestre nous arrivions au conseil des ministres sans papier. Imaginez simplement ce qui se passe autour du débat budgétaire, c’est en préparation à l’adoption du budget par les députés. La quantité de papiers, ce que nous consommons non seulement c’est efficace ça peut gagner une perte de temps. Je suis sûr que ma collègue en charge de l’environnement applaudira à deux mains quand on ferra l’économie de tous ces papiers qui jouent de façon négative sur notre environnement. Il y a là un des projets que nous portons, les projets auxquels nous tenons les plus. J’espère peut être prochainement que nous allons en parler, vous verrez très bientôt le conseil des ministres sans papier.

 M. le ministre, il y a des pays de la sous région qui sont effectivement dans les mêmes conditions que nous, qui ne sont pas de façade maritime qui y sont allés depuis près de deux ans maintenant ou plus de deux ans.

Me TALL : Ecoutez peut être que dans ce domaine précis, ils ont une certaine avance sur nous et j’aimerais bien dans d’autres domaines, nous aurons une avance sur eux. Mais ce qui est sûr c’est que nous sommes décidés à résorber le retard que nous avons dans ce domaine.

Question : M. le ministre, le numérique, le Mali a raté le premier rendez-vous, c’était en juin 2015. Vous tablez maintenant sur 2017 c’est avec l’UIT. C’est un délai final, raisonnable pour vous fin 2017?

Me TALL : Vous parlez de la transition vers le numérique, de ce qu’on appelle communément l’écran noir. C’est vrai que l’UIT (Union Internationale de la Télécommunication) a donné des délais pour que tous les pays du monde puissent migrer des analogiques vers le numérique et cette migration, cette transition a des bénéfices extraordinaires sur chacun des pays. Je dois avouer que je ne connais pas malheureusement un seul pays ouest africain qui ait tenu ces délais et qui ait terminé sa transition totale. Mais je dois reconnaître aussi que le Mali est largement en retard dans ce domaine. Nous avons soumis au niveau du gouvernement un projet très clair, très cohérent qui pourrait nous permettre de rattraper non seulement le retard que nous avons, mais peut être de prendre un avantage, une avance certaine dans ce domaine. Surtout vous dire que ce qui est en cours, que les nouveaux délais fixés qui sont très courts seront sans doute respectés si ce projet est validé, et je pense qu’il est en voie de l’être.

Par Yacouba TRAORE

Source : Zénith Balé

Catégories: Afrique

Sécheresse à Madagascar : « La situation est inquiétante »

LeMonde / Afrique - ven, 09/12/2016 - 09:03
Les habitants du sud du pays sont en attente d’une aide humanitaire d’urgence pour faire face à la sécheresse qui dure depuis trois années.
Catégories: Afrique

La famine menace le sud de Madagascar frappé par la sécheresse

LeMonde / Afrique - ven, 09/12/2016 - 09:02
Près de 1,4 million de personnes sont en insuffisance alimentaire, dont 850 000 dans un état grave à cause d’un déficit de pluie dû à El Nino.
Catégories: Afrique

Coopération : à 75 ans, l'Agence française de développement a encore de la ressource

Jeune Afrique / Finance - ven, 09/12/2016 - 08:09

Sur fond de promotion du développement durable et de lutte contre le réchauffement climatique, l'Agence française de développement fête son anniversaire en doublant ses fonds propres.

Cet article Coopération : à 75 ans, l’Agence française de développement a encore de la ressource est apparu en premier sur JeuneAfrique.com.

Catégories: Afrique

Cameroun: affrontements meurtriers entre jeunes et policiers à Bamenda

RFI /Afrique - ven, 09/12/2016 - 06:33
Bamenda, dans le nord-ouest du Cameroun, a connu une journée de violences ce jeudi 8 décembre : des jeunes ont empêché la tenue d’un rassemblement du parti au pouvoir, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). Les affrontements avec les forces de l’ordre ont fait au moins deux morts, selon la télévision officielle. L’opposition, elle, redoute un bilan plus lourd.
Catégories: Afrique

Centrafrique : l'ONU appelle les éléments armés à respecter le droit humanitaire

Centre d'actualités de l'ONU | Afrique - ven, 09/12/2016 - 06:00
Le Coordonnateur humanitaire en République centrafricaine, Fabrizio Hochschild, a appelé les parties au conflit dans la ville de Bria, au centre du pays, à environ 600 kilomètres de la capitale Bangui, à respecter sans délai le droit international humanitaire.
Catégories: Afrique

Ghana : Ban Ki-moon félicite Nana Akufo-Addo pour son élection à la Présidence

Centre d'actualités de l'ONU | Afrique - ven, 09/12/2016 - 06:00
Le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a félicité Nana Akufo-Addo pour son élection à la fonction de Président du Ghana et a remercié le Président sortant John Dramani Mahama pour son rôle dans la réduction des tensions pendant la période électorale.
Catégories: Afrique

La RDC, pays le plus écouté d’Afrique par le renseignement selon Edward Snowden

RFI /Afrique - ven, 09/12/2016 - 04:37
Ce sont les dernières révélations issues des archives d'Edward Snowden, cet ancien consultant pour l'agence américaine de renseignements, la NSA. Le journal français Le Monde et le site The Intercept se sont penchés sur une nouvelle série de documents portant sur l'Afrique. Le continent intéresse beaucoup les services de renseignements américains et britanniques depuis des années, et notamment la République démocratique du Congo.
Catégories: Afrique

Algérie: le calvaire des migrants expulsés vers Tamanrasset

RFI /Afrique - ven, 09/12/2016 - 03:54
Ça ressemble à un véritable calvaire. Plusieurs centaines de migrants subsahariens ont été arrêtés le week-end dernier à Alger, puis envoyés dans un camp à Tamanrasset, dans le sud du pays. Mercredi 7 décembre, une partie a été expulsée vers le Niger et est arrivée à Agadez. D'autres étaient toujours à Tamanrasset où leur situation est très précaire.
Catégories: Afrique

RDC: ultimes négociations entre majorité et opposition sous l'égide de l'Eglise

RFI /Afrique - ven, 09/12/2016 - 02:28
En RDC, d'ultimes négociations ont démarré jeudi 8 décembre entre majorité et opposition sous l'égide de l'église catholique. L'objectif est de trouver une issue à la crise politique en cours alors que le 19 décembre marque la fin du deuxième et dernier mandat de Joseph Kabila sans que des élections aient pu être organisées. En octobre, un accord politique avait été trouvé entre le pouvoir et une frange de l'opposition. Mais les poids lourds de l'opposition l'ayant rejeté, la commission épiscopale du Congo s'est proposée de remettre les acteurs politiques autour d'une même table.
Catégories: Afrique

Bénin: la modernisation du réseau d'eau potable de Cotonou financée par l'Europe

RFI /Afrique - ven, 09/12/2016 - 01:11
Le réseau d'eau potable de Cotonou va être modernisé grâce à un financement de la Banque européenne d'investissement, la BEI. Le président béninois se trouve en ce moment à Bruxelles. Patrice Talon a signé jeudi 8 décembre cette convention de financement. Elle s'élève à 30 millions d'euros. Le président espère que d'autres projets seront financés par la banque de l'Union européenne.
Catégories: Afrique

Pages