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Afrique

L’Eglise congolaise tente la médiation de la dernière chance à Kinshasa

LeMonde / Afrique - lun, 12/12/2016 - 11:01
A l’approche du 19 décembre, date de la fin du second mandat du président Kabila, la Conférence épiscopale réunit politiques et diplomates de tout bord.
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Réélection de Bongo au Congo: un rapport de l’UE pointe des « anomalies »

Maliactu - lun, 12/12/2016 - 10:31

Les « anomalies » observées lors de l’élection présidentielle au Gabon le 27 août 2016 « mettent en question » le résultat final du vote, qui s’est traduit par la réélection d’Ali Bongo Ondimba, selon les conclusions des observateurs de l’Union européenne qui vont être présentées lundi à Libreville.

« Ces anomalies mettent en question l’intégrité du processus de consolidation des résultats et du résultat final de l’élection », indique le rapport final de la Mission d’observation électorale (MOE) dont l’AFP a obtenu une version.

Le rapport doit être présenté en conférence de presse à 13h30 (11h30 GMT). La cheffe de la MOE, l’euro-députée Mariya Gabriel, devait le remettre auparavant aux ministres gabonais des Affaires étrangères et de l’Intérieur, a indiqué à l’AFP le ministère des Affaires étrangères.

Le 31 août, Ali Bongo avait été proclamé vainqueur (49,80% des voix) devant Jean Ping (48,23%), soit un écart minimal de 5.594 voix, selon des résultats provisoires dont l’annonce avaient provoqué des violences. La MOE pointait déjà à l’époque des « anomalies » dans son pré-rapport.

Les observateurs mettent essentiellement en cause les résultats dans l’une des neuf provinces du Gabon, le Haut-Ogooué, fief électoral d’Ali Bongo, où le président sortant a officiellement obtenu 95,47% des voix pour 99,93% de participation.

« Il est à noter que les résultats de cette province ont inversé la tendance constatée par la mission sur la base des résultats annoncés par les gouverneurs des huit autres provinces du pays », souligne le rapport.

Le document met en cause ce taux de participation rappelant que « le taux de participation au niveau national, sans le Haut-Ogooué, s’évalue à 54,24% ».

« Le nombre d’abstentions et des bulletins blancs et nuls dans une seule des 15 Commissions électorales locales (CEL) de cette province est supérieure à celles annoncées pour l’ensemble des 15 CEL de la province. Ce constat remet en question l’intégrité des résultats de la province », et donc le résultat final de l’élection, développe le rapport.

La MOE regrette que la Cour constitutionnelle, qui a rejeté le recours de Jean Ping, n’ait pas dissipé tous les doutes.

« La confrontation des procès-verbaux, essentielle pour assurer la transparence et la confiance des parties prenantes, n’a pas eu lieu. L’accès des observateurs de la MOE UE et des parties au contentieux aux phases techniques de recompte (des voix) n’a pas été autorisé. Force est de constater que ce recompte n’a pas permis de rectifier les anomalies observées par la MOE UE lors de la phase de recensement des votes dans le Haut-Ogooué ».

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Matshela Koko : Eskom

Jeune Afrique / Economie - lun, 12/12/2016 - 10:03

Le responsable du pôle production d'électricité de l'énergéticien public sud-africain a été promu au poste de DG par intérim. Il remplace Brian Molefe, qui avait dû démissionner après avoir été accusé de trafic d'influence.

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Julien Baubigeat : cabinet Baubigeat

Jeune Afrique / Economie - lun, 12/12/2016 - 10:02

L'avocat d'affaires français a créé son propre cabinet à Paris. Spécialiste des zones Europe et Afrique, il interviendra dans des opérations de joint-ventures, financement et cession-acquisition.

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Formation : Eranove élargit son champ d'action en Afrique

Jeune Afrique / Economie - lun, 12/12/2016 - 10:00

Trois ans après avoir été poussé vers la sortie de l'institut d'ingénierie 2IE de Ouagadougou, dont il a été l'artisan du redressement, Paul Ginies vient de prendre la direction du Centre des métiers de l'électricité, rattaché à la Compagnie ivoirienne d'électricité – filiale du groupe Eranove.

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Mali : le Collectif BI-TON s’insurge contre l’accord pour le retour des migrants maliens depuis l’Europe (communiqué)

Maliactu - lun, 12/12/2016 - 09:45
Quatre millions de Maliens vivent en dehors de leur pays selon le Ministère des Maliens de L’extérieur. On les appelle «Tounkaranke» ou encore Maliens de l’extérieur.

Ils représentent presque 20 % de la population Malienne.

Leur histoire dans les pays d’accueil remonte à la fin du 19 siècle. La colonisation, les guerres du colonisateur et ses industries ont fait venir volontairement et involontairement des Maliens pour porter des armes, descendre dans les profondeurs des mines de charbon ou encore travailler dans le secteur agricole.

Les années soixante et soixante-dix vont donner lieu à une augmentation de leur nombre. Le regroupement familial va changer la physionomie de l’immigration Malienne en Europe.

Une nouvelle catégorie de Maliens dont la majorité a vu le jour dans les pays d’accueil va progressivement changer la donne.

La culture et l’éducation de ce qu’on va appeler la première et la deuxième génération vont introduire de nouveaux rapports aux pays d’origine et de résidence.

L’équation économique et financière a pris une importance notable avec les transferts financiers des immigrés.

Les Maliens sont considérés comme les immigrés qui effectuent les transferts les plus importants vers leur pays.

Transferts de fonds : une aubaine pour le développement du Mali

Chaque jour des milliers de Maliens vivant à l’étranger font la queue dans des centres de transfert de fonds pour envoyer chez eux les quelques dollars qu’ils ont pu économiser. Une partie de ces sommes est acheminée jusque dans les villages. L’argent ainsi reçu pourra permettre d’envoyer un enfant à l’école, de construire une maison ou d’acheter de quoi nourrir ceux qui sont restés au pays.

Au fil des ans, la région de Kayes, a bénéficié de tels transferts de fonds. D’après la Banque mondiale, l’argent envoyé par des Maliens vivant en France a contribué à la construction de 60 % des infrastructures.

Au Collectif Bi-TON, nous avons appris hier la signature entre l’union Européenne et le gouvernement du Mali d’un accord  visant à lutter contre « les causes profondes de la migration irrégulière » et à « favoriser le retour des migrants maliens depuis l’Europe »

Au regard de l’apport des « Toukanranké » dans la lutte contre le chômage au Mali, et des conséquences que peut engendrer un retour massif de migrants Maliens, nous demandons aux autorités Maliennes de renoncer à l’application dudit accord.

 

Au lieu d’un accord de retour, nous proposons  :

  • D’entreprendre des mesures incitatives visant à canaliser les transferts de fonds dans des comptes d’épargne et des fonds d’investissement locaux.
  • La Mise en place des plans d’épargne-retraite pour les émigrés
  • La mise en place des prêts à des taux préférentiels ou des aides aux entreprises créées grâce à des transferts de fonds afin de permettre aux immigrés récemment rentrés au Mali d’avoir accès à des capitaux.
  • De prendre en compte l’immigration dans le cadre de tout projet de développement national (CSLP, etc)
  • D’Elaborer des politiques visant à faire participer et à faire appel aux Maliens vivant à l’étranger.

La Banque mondiale prédit que, en 2020, les transferts de fonds en direction des pays en développement atteindront chaque année 200 milliards de dollars. Le Mali ne peut pas se permettre d’être le laissé-pour-compte de cette source de plus en plus importante de financement.

 

La diaspora Malienne recèle de très riches compétences financières, techniques et intellectuelles.

Le Mali doit exploiter ces ressources humaines et matérielles en vue de remédier aux défis que posent le développement, la dégradation de l’environnement,  le terrorisme, la sécurité alimentaire, l’approvisionnement énergétique  et la croissance économique équitable.

Le Collectif BI-TON

Le Président

Séga diarrah

 

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Nigeria: 60 morts dans l’effondrement du toit d’une église

Maliactu - lun, 12/12/2016 - 09:28

Au moins 60 personnes ont été tuées samedi dans l’effondrement du toit d’une église évangélique dans le sud-est du Nigeria, mais, selon les services de secours, le bilan devrait s’alourdir alors que les opérations de sauvetage étaient toujours en cours dimanche.

Selon une source proche de l’hôpital universitaire d’Uyo (sud-est), où a eu lieu le drame, « plus de 200 victimes » ont été amenées sur place pour recevoir des soins.

Parmi ces personnes, 60 décès ont été « confirmés », les autres souffrant de blessures à « des degrés divers », a précisé cette source à l’AFP.

« Tous nos médecins ont été appelés pour faire face à cette situation d’urgence », a déclaré le directeur médical de l’hôpital, le Pr Etete Peters, refusant toutefois de commenter ces chiffres.

Des équipes de secours composées d’ouvriers de la compagnie de construction Julius Berger, la police, l’armée, les pompiers, l’association médicale du Nigeria était toujours sur place dimanche pour tenter de trouver des survivants sous les décombres.

L’église Reigners Bible Ministry organisait ce week-end un rassemblement de fidèles à Uyo, dans l’État d’Akwa Ibom, quand le toit de l’église, qui était encore en construction, s’est effondré sur la foule samedi peu avant midi.

« Vingt minutes après l’arrivée du gouverneur de l’État (dans l’église), le toit a commencé à craquer. Le gouverneur a été rapidement sauvé, mais d’autres n’ont pas eu de chance », a raconté un survivant depuis son lit d’hôpital à la presse locale.

Le nombre exact de victimes restait encore incertain, la ville d’Uyo étant particulièrement reculée. « Je ne peux pas confirmer le nombre de morts, puisque les opérations de sauvetage sont toujours en cours. Nous sommes particulièrement attentifs à garder la situation sous contrôle et empêcher des pillards de venir sur les lieux de l’accident », a expliqué à la presse Cordelia Nwawe, en charge de la communication pour la police locale.

« Toutes les équipes de secours font de leur mieux pour tenter de sauver les victimes bloquées sous les décombres », a-t-elle ajouté.

– Appel au don du sang –

Le président de l’Association médicale nigériane pour l’État d’Akwa Ibom a exprimé sa « sincère gratitude à tous ceux qui ont écouté notre appel à donner du sang ».

« Davantage de sang est encore nécessaire. Le nombre de vies que votre litre de sang sauvera ne doit pas être sous-estimé », a prévenu dans un communiqué le Pr Aniekeme Aniefiok Uwah.

Le gouverneur de l’État, Emmanuel Udom, qui était également sur place et a réchappé à l’accident, a déclaré deux journées de deuil dans l’État. Il tiendra une cérémonie d’hommage aux victimes lundi après-midi.

Dans un communiqué, le gouverneur a appelé au calme et à prier pour les blessés.

Dès samedi soir, le président nigérian Muhammadu Buhari a exprimé ses condoléances « au nom de sa famille et de la nation toute entière pour les nombreux morts et blessés dénombrés à la suite de cet accident tragique », a annoncé le porte-parole de la présidence Garba Shehu, dans un communiqué.

En septembre 2014, 116 personnes dont 84 Sud-Africains avaient trouvé la mort à Lagos dans l’effondrement d’une église appartenant au célèbre télévangéliste nigérian TB Joshua.

La catastrophe avait été attribuée à des défaillances structurelles de l’édifice, qui n’avait pas reçu de permis de construire pour l’ajout d’étages à la structure d’origine, mais le pasteur n’a pour l’instant toujours pas été inquiété et a refusé de coopérer avec la justice.

Le Nigeria, classé comme deuxième pays le plus religieux au monde par l’Institut de Sondage Gallup International, est divisé entre le nord, musulman, et le sud chrétien, à grande majorité évangélique.

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Le Caire: des survivants hébétés après un carnage dans une église

Maliactu - lun, 12/12/2016 - 09:19

Les fidèles chrétiens d’une église copte au Caire étaient en pleine prière dimanche lorsqu’une bombe a explosé, soufflant les vitraux et même les tuiles de l’édifice.

Une fois la fumée dispersée, les survivants ont découvert un enchevêtrement de corps et de débris.

« C’était une explosion terrifiante. Des choses nous tombaient dessus. Je ne pouvais pas sortir de derrière l’autel à cause de la fumée », a raconté à l’AFP Tadros Zaki, 63 ans, bénévole de l’église.

« Il y avait trop de gens. En morceaux. Des gens sur d’autres gens », a dit Romany, un autre bénévole qui s’est précipité vers l’église après l’explosion.

Selon le ministère de la Santé, 25 personnes ont été tuées et 31 blessées.

L’explosion semble avoir eu lieu juste à l’entrée de l’église Saint-Pierre et Saint-Paul, sur le côté droit où étaient assises les femmes. Une écharpe imbibée de sang s’y trouvait au milieu des débris.

L’alcôve de la porte d’entrée a pris l’explosion de plein fouet. Le sol de marbre était également couvert d’impacts. Et un banc resté debout était ensanglanté.

Tout près, deux boîtes, l’une remplie de prières écrites sur des bouts de papier, et une autre contenant les reliques d’un saint, étaient également détruites.

Des prêtres abasourdis déambulaient entre les arcades, marchant sur des morceaux de verre brisés, tandis que des gardes tentaient d’empêcher les journalistes et d’autres fidèles d’entrer.

« Dieu aura son mot à dire dans tout cela », a dit une soeur, l’air hébétée devant la scène de chaos.

Les Coptes ont été la cible d’attaques en Egypte par le passé, comme en 2011 lorsqu’un attentat suicide a tué plus d’une vingtaine de personnes à la sortie d’une église à Alexandrie, la deuxième ville du pays.

Mais l’attentat de dimanche a visé le coeur de la communauté copte d’Egypte dans cette église jouxtant la cathédrale Saint-Marc, siège du pape Tawadros II.

« Qu’est-ce qu’on peut faire? La volonté de Dieu dirige nos affaires », a dit Magdy, un employé de l’église, dont le bureau se trouve tout près des lieux du carnage, au point d’en détruire les fenêtres.

Dehors, une petite foule de coptes a commencé à scander des slogans contre le gouvernement, se frottant brièvement à la police anti-émeute qui avait mis en place un cordon de sécurité.

« Les gens veulent la chute du régime », ont-ils scandé. « Toi le ministère de l’Intérieur, où étais-tu quand ils ont attaqué la cathédrale à la bombe? », a ajouté la foule.

Les Coptes représentent environ 10% des quelque 90 millions d’Egyptiens, une minorité qui se sent exclue des affaires de l’Etat.

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Des survivants hébétés après un carnage dans une église copte du Caire

Maliactu - lun, 12/12/2016 - 09:18

Les fidèles chrétiens d’une église copte au Caire étaient en pleine prière dimanche lorsqu’une bombe a explosé, soufflant les vitraux et même les tuiles de l’édifice.

Une fois la fumée dispersée, les survivants ont découvert un enchevêtrement de corps et de débris.

« C’était une explosion terrifiante. Des choses nous tombaient dessus. Je ne pouvais pas sortir de derrière l’autel à cause de la fumée », a raconté à l’AFP Tadros Zaki, 63 ans, bénévole de l’église.

« Il y avait trop de gens. En morceaux. Des gens sur d’autres gens », a dit Romany, un autre bénévole qui s’est précipité vers l’église après l’explosion.

Selon le ministère de la Santé, 25 personnes ont été tuées et 31 blessées.

L’explosion semble avoir eu lieu juste à l’entrée de l’église Saint-Pierre et Saint-Paul, sur le côté droit où étaient assises les femmes. Une écharpe imbibée de sang s’y trouvait au milieu des débris.

L’alcôve de la porte d’entrée a pris l’explosion de plein fouet. Le sol de marbre était également couvert d’impacts. Et un banc resté debout était ensanglanté.

Tout près, deux boîtes, l’une remplie de prières écrites sur des bouts de papier, et une autre contenant les reliques d’un saint, étaient également détruites.

Des prêtres abasourdis déambulaient entre les arcades, marchant sur des morceaux de verre brisés, tandis que des gardes tentaient d’empêcher les journalistes et d’autres fidèles d’entrer.

« Dieu aura son mot à dire dans tout cela », a dit une soeur, l’air hébétée devant la scène de chaos.

Les Coptes ont été la cible d’attaques en Egypte par le passé, comme en 2011 lorsqu’un attentat suicide a tué plus d’une vingtaine de personnes à la sortie d’une église à Alexandrie, la deuxième ville du pays.

Mais l’attentat de dimanche a visé le coeur de la communauté copte d’Egypte dans cette église jouxtant la cathédrale Saint-Marc, siège du pape Tawadros II.

« Qu’est-ce qu’on peut faire? La volonté de Dieu dirige nos affaires », a dit Magdy, un employé de l’église, dont le bureau se trouve tout près des lieux du carnage, au point d’en détruire les fenêtres.

Dehors, une petite foule de coptes a commencé à scander des slogans contre le gouvernement, se frottant brièvement à la police anti-émeute qui avait mis en place un cordon de sécurité.

« Les gens veulent la chute du régime », ont-ils scandé. « Toi le ministère de l’Intérieur, où étais-tu quand ils ont attaqué la cathédrale à la bombe? », a ajouté la foule.

Les Coptes représentent environ 10% des quelque 90 millions d’Egyptiens, une minorité qui se sent exclue des affaires de l’Etat.

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Syrie : l'armée syrienne contrôle 90% d'Alep, l'État islamique reprend Palmyre

Jeune Afrique / Politique - lun, 12/12/2016 - 09:09

Un mois après le lancement de l'offensive dans la deuxième ville du pays, le régime de Bachar al-Assad contrôle désormais 90% des quartiers Est d'Alep. En revanche, les jihadistes du groupe terroriste État islamique, profitant de la mobilisation de l'armée syrienne à Alep, ont réussi à reprendre la cité antique de Palmyre, dans la province de Homs.

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Quelle vision de l'Afrique pour l'ONU version António Guterres?

RFI /Afrique - lun, 12/12/2016 - 08:04
Le futur secrétaire général de l'ONU, le Portugais António Guterres, prêtera serment ce lundi 12 décembre 2016 devant l'Assemblée générale de l'ONU. Puis il présentera aux 193 pays membres ses projets face aux multiples crises mondiales, ainsi que pour réformer cette institution vieille de 71 ans. M. Guterres a l’ambition de redonner aux Nations unies une plus grande influence dans les affaires du monde, et donc de l'Afrique.
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Contentieux : les États africains face aux multinationales

Jeune Afrique / Economie - lun, 12/12/2016 - 08:02

Les conflits juridiques, fiscaux ou douaniers entre gouvernements et grands groupes internationaux se sont multipliés sur le continent ces derniers mois. Malmenés par la crise des matières premières, de nombreux pays tentent de mieux défendre leurs intérêts.

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Côte d’Ivoire: prévention et massage pour lutter contre la pneumonie chez les bébés

Maliactu - lun, 12/12/2016 - 07:45

Avec des gestes experts, l’homme en blouse presse le thorax et l’abdomen du bébé. Celui-ci se débat, crie et pleure sous le regard apeuré de sa maman, qui découvre la kinésithérapie respiratoire à Koumassi, un quartier populaire du sud d’Abidjan.

L’enfant rejette par la bouche et le nez les sécrétions qui encombraient ses poumons. La mère est étonnée et le kiné recommence jusqu’à ce que les voies aériennes du bébé soient complètement dégagées.

Fondée en 2010 par Aboubakar Sylla, un kiné, l’ONG Agis (Association Graine d’Ivoire et Santé) lutte contre la pneumonie, financée par des fonds privés et du mécénat d’entreprises notamment. Et régulièrement, ses membres bénévoles se rendent dans les quartiers défavorisés ou dans les villes de l’intérieur du pays pour y mener des séances de kinésithérapie respiratoire.

L’ONG associe ces séances à des consultations médicales et à une « école de mamans », où celles-ci apprennent comment mieux soigner leurs enfants et éviter les infections.

– 2e cause de mortalité chez les bébés –

Les infections respiratoires sont en Côte d’Ivoire « la deuxième cause d’hospitalisation dans les services pédiatriques. Après le paludisme, c’est la deuxième cause de mortalité » chez les enfants de 0 à 5 ans, déplore le Dr Max Valère Itchi.

Dans le monde, ces infections ont provoqué plus de 900.000 décès d’enfants de moins de 5 ans en 2015, selon l’Organistion mondiale de la Santé (OMS).

En Côte d’Ivoire, elles auraient entraîné la mort de plus de 11.000 enfants en 2012. Et selon les chiffres du Rapport Annuel de la Situation Sanitaire (RASS) 2014 et 2015, le taux d’incidence des Infections Respiratoires Aigües (IRA) est en hausse, avec plus de 202 cas sur 1000 enfants en 2015 contre 165 cas sur 1000 en 2014.

Dans les campagnes ivoiriennes, beaucoup de décès d’enfants en raison de ces maux sont imputables au manque de moyens financiers et à l’absence de plateaux techniques.

Quand il n’y a pas de premiers soins possibles, au final « on n’emmène l’enfant à l’hôpital que quand le cas est très grave, et il est alors difficile de faire quelque chose », déplore un médecin.

Pour Aboubakar Sylla, qui participe aux opérations de l’association à Koumassi, « c’est d’autant plus regrettable que beaucoup de cas pourraient être évités avec un peu de prévention ».

– ‘Pas d’enfant au dos pour balayer’ –

Tôt le matin malgré la pluie, plusieurs dizaines de mamans, portant pour certaines leur enfant sur le dos, patientent sous les tentes dressées dans la cour de l’hôpital général.

Parmi elles, Monique Zabia, une esthéticienne, dont deux des enfants sont à la consultation. « Tous les jours, ils sont enrhumés et ont le nez qui coulent », affirme la jeune maman qui découvre le travail des kinésithérapeutes.

Une autre maman, Linda Akélé, qui a emmené sa fille de trois ans « expérimenter » les massages des kinésithérapeutes, renchérit: « Elle est tout le temps enrhumée et elle tousse malgré les médicaments ».

Quelques jours plus tard, les scènes sont similaires à Attecoubé, autre quartier populaire d’Abidjan.

Saly, une jeune mère, écoute les conseils de l’infirmier bénévole, son enfant de 14 mois sagement assis sur ses pieds.

« Ne mets pas l’enfant au dos pour balayer la maison ou pour allumer le feu sinon la poussière et la fumée vont toujours l’enrhumer », répète-t-il avec patience aux mamans qui défilent devant son bureau.

« On apprend aussi aux mamans à faire elles-mêmes le massage », confie Aboubakar Sylla, qui déplace un ou plusieurs médecins pour chaque opération de l’ONG.

« Il faut voir son médecin: le traitement principal, c’est les médicaments. La kiné amène un complément. Les études ont montré que lorsqu’on associe la kiné au traitement médicamenteux, on accélère la récupération et on apporte un confort respiratoire à l’enfant », précise-t-il.

Ce kinésithérapeute plaide pour une véritable politique de lutte contre la pneumonie chez les enfants. Selon lui, « il n’y a pas assez de fonds attribués à la lutte contre la pneumonie ».

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L’attentat contre une église copte au Caire réveille la colère de la minorité chrétienne

LeMonde / Afrique - lun, 12/12/2016 - 06:49
L’attaque, qui n’a pas été revendiquée, a tué au moins 25 personnes. Trois jours de deuil national ont été décrétés dans le pays.
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Algérie : mort d'un journaliste emprisonné pour "offense au président"

France24 / Afrique - dim, 11/12/2016 - 22:54
Reporters sans frontières (RSF) a demandé l'ouverture d'une enquête après la mort dimanche d'un journaliste algérien critique du pouvoir et condamné à deux ans de prison pour "offense au président de la République".
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Mali : JT ORTM du 10 Décembre 2016

Maliactu - dim, 11/12/2016 - 22:21
Le Titre  du journal
  1. EID 2016 : Des citoyens face au gouvernement

Source : ORTM

 

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Egypte: un attentat fait 23 morts dans une église copte du Caire

Maliactu - dim, 11/12/2016 - 21:35

Un attentat à la bombe a tué 23 personnes dimanche en pleine célébration dans une église copte au Caire, la pire attaque contre cette minorité religieuse depuis des années.

« Je quittais l’église lorsque j’ai entendu une énorme explosion. Il y avait beaucoup de fumée et des gens ont commencé à courir et à crier. Les ambulances ont commencé à arriver. Ils ont sorti des morceaux de corps. Le sol était couvert de sang, il y avait des morceaux de vitres cassés partout », a raconté à l’AFP Jackline Abdel Shahid sur place.

L’attaque n’a pas été revendiquée.

La communauté copte égyptienne n’avait pas connu d’attentat aussi meurtrier depuis l’attaque suicide qui avait fait plus d’une vingtaine de morts le 1er janvier 2011 à la sortie d’une église à Alexandrie.

Dimanche, l’explosion, entendue dans tout le quartier, a eu lieu vers 10H00 (08H00 GMT) à l’intérieur de l’église Saint-Pierre et Saint-Paul, contiguë à la cathédrale copte Saint-Marc, siège du pape de l’Eglise copte orthodoxe Tawadros II. La plupart des victimes de l’attentat, qui a également fait 49 blessés, étaient des femmes, selon le gouvernement.

copte Selon une source de la sécurité, la bombe était constituée d’environ 12 kg de TNT.

A l’intérieur de l’église, des chaussures et d’autres effets personnels étaient éparpillés au sol, tandis que l’odeur du sang était toujours prégnante quelques heures après l’attentat, a constaté un journaliste de l’AFP.

Les vitraux étaient presque tous brisés et les bancs de bois renversés pour la plupart, en particulier sur le côté droit de l’église.

La bombe a explosé près d’un pilier, noirci et parsemé d’éclats. Des impacts étaient aussi visibles sur le sol de marbre.

A l’extérieur, un périmètre de sécurité a été installé par la police tandis qu’une vingtaine de personnes scandaient des slogans contre le terrorisme.

Gebrail Ebeid, qui se rendait à l’église lorsque la bombe a explosé, s’interrogeait, visiblement en colère: « Comment est-ce que ça peut arriver? Qu’est-ce que j’ai fait pour que ça arrive au moment où je me rends à l’église? Où étaient les forces de sécurité? Elles occupent la rue maintenant mais c’est trop tard ».

Sur place, les autorités ont saisi les caméras de sécurité de l’église, selon des responsables policiers s’exprimant sous le couvert de l’anonymat.

– ‘Une cible facile’ –

L’évêque général de l’Eglise copte orthodoxe en Grande-Bretagne, Angaelos, a expliqué à l’AFP que le service religieux était célébré dans la petite église pendant que la cathédrale était en rénovation.

« C’est une cible facile car son entrée est à l’extérieur du périmètre (de la cathédrale) », a-t-il précisé.

De son côté, le pape Tawadros II a interrompu sa visite en Grèce pour revenir au Caire. Dans un communiqué, l’Eglise copte a rappelé « l’unité nationale qui unit les Egyptiens sur la terre bénie d’Egypte ».

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a condamné l’attentat, le qualifiant de « lâche ». Il a aussi déclaré trois jours de deuil national. Cet attentat « vise la nation avec ses chrétiens et ses musulmans », a-t-il réagi. « L’Egypte n’en sortira que (…) plus unie ».

Le grand imam d’al-Azhar, plus haute institution de l’islam sunnite, a également condamné une attaque « infâme ».

Dans un communiqué, la chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, a exprimé les condoléances de l’Union européenne en notant que « tristement, ce n’est pas première attaque terroriste ces derniers jours ».

Vendredi, un attentat à la bombe a tué six policiers au Caire. Le même jour un autre attentat à la bombe au nord de la capitale égyptienne, a tué un passant et blessé deux policiers.

Le président français François Hollande a lui aussi exprimé dans un communiqué ses « condoléances » aux familles et à l’Egypte.

« Israël condamne cette attaque », a déclaré le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, appelant l’Egypte à « lutter ensemble contre le terrorisme ».

Les Coptes d’Egypte constituent la communauté chrétienne la plus nombreuse du Moyen-Orient et l’une des plus anciennes.

Cette importante minorité, qui a fait l’objet de diverses attaques en Egypte, est faiblement représentée au gouvernement et s’estime tenue à l’écart de nombreux postes de la justice, des universités ou encore de la police.

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Mali : La Celebration Du Mahouloud Est-il Bid’a(innovation)

Maliactu - dim, 11/12/2016 - 20:40
En ces temps ou une poignée de savants contemporains [et ceux qui les suivent], peu nombreux dans le monde Musulman, mais très présents sur le web et les médias, se mettent à crier à l’innovation (bida’a) quand on parle de célébrer la naissance du Prophète (salallâhou ‘alayhi wassalaam), il semblait important que ce sujet soit abordé sur notre site.

Pour comprendre de quoi il s’agit, il est essentiel de savoir que contrairement à ce que ces gens prétendent, l’innovation (bida’a) n’est pas un statut juridique en soi, et qu’elle n’est donc pas forcement synonyme de quelque chose qui doit être rejetée.

L’Imam Al-Bayhaqi rapporte dans son Manaqib (Tome 1, page 468), la parole de l’Imam ash-Shafé’î qui a très bien expliqué la définition de l’innovation.

Il (ash-Shafé’i) a définit l’innovation ainsi : « Les innovations sont de deux types : l’un est ce qui est innové et qui rentre en conflit avec le Livre, la Sunna, un rapport d’un Compagnon [athar] ou un consensus ; cette innovation est un égarement. L’autre  type est ce qui est innové à partir du bien et qui ne rentre pas en conflit avec quoi que ce soit de ce qui est précédemment cité; il s’agit alors d’une innovation qui n’a rien de blâmable ».

Parmi ces bonnes coutumes que les savants ont encouragé et accepté on peut citer : La construction d’écoles pour l’apprentissage de la Sharî’ah, la prière de Tarawîh en congrégation, la mise en place d’outils scientifiques dans les différentes sciences islamiques (règles, fondements, classification des hadiths), les calendriers avec les horaires de prières, les haut-parleurs dans les mosquées pour l’adhan, l’étude approfondie de la langue Arabe, la construction des minarets et la commémoration du Mawlîd comme nous allons le voir dans cet article, etc …

Lire à ce sujet l’article intitulé : Existe-t-il de bonnes innovations en Islam ?

Commémorer la naissance du Prophète Muhammad est un acte que la très grande majorité des shouyoukh du monde Musulman ont accepté et continuent d’accepter. A la lecture de ces avis de très grands savants Musulmans sur la question du Mawlid, chacun pourra comparer les dires de ces sommités de Science qui œuvrent depuis des siècles pour l’Islam aux dires d’une poignée de shouyoukh contemporains connus pour leur mauvaise compréhension des textes et qui dénigrent cette commémoration.

Qu’Allâh comble nos pieux savants de Son infinie Miséricorde, les récompense pour leurs efforts et qu’Il (Exalté soit-il) leur pardonne leurs erreurs.

Salut et bénédictions sur Sayyiduna Muhammad, sa Famille et ses Compagnons.

 

Les grands Savants de L’Islam qui ont autorisé la célébration du Mawlid :

 

– Sheikh Ahmad Ash-Sharabâsî déclare« Nous avons besoin de nous souvenir de toute chose liée au Messager de Dieu, car il est le modèle par excellence pour tout musulman. Ainsi, il n’y a pas de mal à ce que les musulmans, aux quatre coins de la terre, profitent de cette occasion – la naissance du noble Prophète – pour étudier sa Sunnah , sa prédication, ses nobles manières, et pour approfondir leur compréhension de la religion et du Livre de leur Seigneur, pourvu que cela les pousse à multiplier les oeuvres pies et les efforts dans le bien. Nous devons donc comprendre que la célébration de la naissance du plus noble Messager, Muhammad, est une bonne habitude. Il n’y a aucun mal à ce que les musulmans lui accordent des soins et se réunissent à son occasion, à condition que leur célébration reste dans le cadre de ce que Dieu a légiféré et autorisé. » [1]

– L’imam as-Suyuti a écrit tout un chapitre sur la validité du Mawlid ou il dit ceci : « Il y a une question qui était posée concernant la commémoration du Mawlid du Prophète au mois de Rabi ‘ Al-Awal : Quelle est la décision légale religieuse à cet égard, c’est bon ou mauvais ? Celui qui le célèbre est-il récompensé ou non ? » La réponse selon moi est comme suit : Pour commémorer le Mawlid qui réunit essentiellement les gens ensemble, récitant les parties du Qour’an, relatant des histoires de la naissance du Prophète et les miracles qui l’ont accompagné, est une des bonnes innovations (bid’a hassana); et celui qui le pratique est récompensé, parce qu’il implique la vénération du statut du Prophète et l’expression de la joie pour sa naissance honorable. » [2]

– L’imam al ‘Iraqi (le sheykh des huffad du hadith) a écrit un ouvrage également sur le sujet. Dans cet ouvrage il rapporte ce hadith du Prophète (sallaLlâhou ‘alayhi wa sallam) : « Ibliss a poussé un cri terrible à quatre reprises : lorsqu’il a été maudit, lorsqu’il a été chassé du paradis, lorsque le prophète (salla l-Lahou ‘alayhi wa sallam) est né et lorsque Al-Fatihah a été descendue par révélation » [3]

– L’imam as-Sakhawi dit dans ses fatawi : « La commémoration du Mawlid a été innovée après les trois premiers siècles. Par la suite, les gens de l’Islam dans les grandes villes des différents pays n’ont pas cessé de commémorer le Mawlid, de donner les différentes sortes d’aumônes durant ses nuits, et de s’appliquer à la lecture de l’histoire de sa noble naissance, et tous les mérites largement répandus rejaillissaient sur eux grâce à ses bénédictions. » [4]

Il a également déclaré : « Le Mawlid a été introduit trois siècles après le Prophète, et toutes les nations Musulmanes l’ont célébré et tout ‘Ulama (savant) l’a accepté, en adorant Allâh seul, en donnant des donations et en lisant la Sira du Prophète»

– L’imam al-Shihab al-Qastalani le commentateur du Sahih al-Boukhâri a dit : « Qu’Allâh fasse miséricorde à celui qui rend les nuits du mois de la naissance du Prophète en festivités afin de réduire les souffrances de ceux dont les cœurs sont malades ! » [5]

– L’imam Abu al-Khattab ibn Dihya a écrit tout un mujallad dessus. On y trouve tous ses arguments ainsi que les noms des savants qui fêtaient al-Mawlid à son époque. [6]

– Sheikh ‘Atiyyah Saqr, ancien président du Comité de Fatwa de l’université d’Al-Azhar ash-Sharîf, dit à propos de la commémoration de Mawlid : « Mon opinion est qu’il n’y a pas de mal à faire cela, notamment à cette époque où les jeunes ont bientôt oublié leur religion et leur gloire, noyés dans les autres célébrations qui dominent tyranniquement les célébrations religieuses. Cette célébration doit consister à méditer sur la vie du Prophète et à faire des œuvres qui immortalisent le souvenir de la naissance du Prophète, par exemple, en construisant des mosquées ou des instituts, ou toute autre bonne œuvre qui lie celui qui la contemple au Messager de Dieu et à sa vie. » [7]

–  Sheykh Ahmad ibn Zayni Dahlan, le Mufti de la Mecque a écrit : « Célébrer le Mawlid et se rappeler le Prophète est accepté par tous les savants musulmans. » [8]

– L’imam as-Subki a dit : « Quand nous célébrions l’anniversaire du Prophète, un grand état de ‘uns’ (caractère familier) vient à notre cœur et nous sentons quelque chose spécial. »

– L’imam Shawkani a dit : « Il est permis de célébrer l’anniversaire du Prophète. » [9]

– Mullah ‘Alî Qari a tenu le même avis dans un livre écrit spécifiquement soutenir la célébration de l’anniversaire du Prophète. [10] Dans un autre ouvrage il stipule que le Mawlid est une manière d’honorer et de montrer l’estime que nous avons pour le Prophète.

L’imam Abu Shama, le sheikh de l’imam an-Nawawi, a dit dans son livre sur des innovations ayant droit : « La meilleure innovation (bida’a hassana) en notre jour est le souvenir de l’anniversaire du Prophète. Ce jour, les gens donnent beaucoup, font beaucoup d’adoration, montrent beaucoup d’amour au Prophète et donnent beaucoup de remerciements à Allâh Tout-puissant pour l’envoi parmi eux de Son Messager, et pour préserver la Sunna et la Shari’ah. » [11]

– L’Imam Mohammed bin Abu Bakr Abdullâh al-Qaisi al-Dimashqi confirme sa permissivité dans plusieurs de ses ouvrages. [12]

– Ibn Hajar ‘al-Asqalani (l’Émir des croyants dans la science du hadith) a dit qu’il y a un dalil pour cela, il a fait référence à un hadith sahih où un compagnon demanda au prophète : « Pourquoi ya Rassul Allâh jeûnes-tu le lundi ?  » Sayyidna Muhammad a répondu :  » Car c’est le jour où je suis né « . L’imam Ibn Hajar al-‘Asqalani a dit : « Le Prophète lui-même commémorait sa naissance. ». Il dit aussi : « Le fait de fêter le Mawlid n’a pas été rapporté des trois premiers siècles de l’Islam, malgré cela, il y a des bonnes choses si on le fête bien et s’il n’est pas commémoré accompagné avec des choses interdites. Pour ceux qui le fêtent bien, c’est une bonne innovation. »

– Ibn Al-Jawzi a composé un livre de poésie et de Sira destiné à être lu lors des célébrations du Mawlid. [13]

– Sheykh Hisham Muhammad Kabbani écrit : « Célébrer l’anniversaire du Prophète est un acte que tous les Ulamas du monde musulman ont accepté et continuent d’accepter. Cela signifie qu’Allâh l’accepte, car selon le hadith de Ibn Mas’oud rapporté dans le Musnad de l’Imam Ahmad : « Tout ce que la majorité des Musulmans considère juste est vrai pour Allâh, et tout ce que la majorité des Musulmans considère faux est faux pour Allâh ».

– L’imam Shams ud-Din ibn al-Jazri, l’imam des récitateurs, a écrit un livre qu’il a nommé :  « Le parfum de l’annonce de l’anniversaire Béni ».

– Sheikh al-Qardawi approuve également la célébration du Mawlid en ces termes : « Actuellement, célébrer l’anniversaire du Prophète signifie célébrer la naissance de l’Islam. On est censé en une telle occasion rappeler aux gens comment le Prophète a vécu. Je pense que ces célébrations, si elles sont faites de la façon appropriée, serviront un grand but, rapprochant les Musulmans des enseignements d’Islam et de la vie et de la Sounnah du Prophète. » [14]

Sheykh Al-Muhaddith Sayyid Muhammad al-Maliki a dit : « Combien de fois avons-nous dit que le jour du Mawlid de notre maître Muhammad n’est pas un Aïd, et nous ne le considérons pas comme un Aïd, parce qu’il est supérieure à l’Aïd, plus important et plus noble. Un Aïd ne vient qu’une fois par an, quant à la célébration de son Mawlid et la considération de son souvenir et de la Sira, cela doit être permanent et non limité à un moment ou à un lieu donné! » [15]

– Sheykh ibnou Taymiyya a écrit : « Même si nos prédécesseurs ne le faisaient pas (comprendre : ne célébraient pas le Mawlid) et qu’ils avaient de bonnes raisons, il n’y a rien qui soit contre (cette célébration). » [16]

Il dit également dans son encyclopédie de Fatawa : « Célébrer et honorer la naissance du Prophète et en faire un moment exceptionnel, comme le font certains, est une bonne chose en laquelle réside une grande récompense, à cause de la bonne intention d’honorer le Prophète ». [17]

– Al-Hafiz Ismaïl Ibnou Kathir le célèbre exégète autorise également la célébration du Mawlid et enchante cette fête dans un de ses ouvrages. Il a dit : « La nuit de la naissance du Prophète est une magnifique, noble, bénie et sainte nuit, une nuit de bonheur pour les croyants, pure, radieuse avec des lumières, et des prix inestimables »[18]

Ibn Qayyim al-Djawziyya, le plus célèbre et meilleur élève d’Ibn Taymiyya, écrit : « Écouter une belle voix célébrer l’anniversaire du Prophète ou célébrer l’un des jours saints de notre histoire apporte la paix dans le cœur, et apporte au cœur de l’auditeur la lumière du Prophète, et il boira plus encore à partir de la source Muhammadienne (`Ayn al-Muhammadiyya) ». [19]

– L’imam Hay Lucknowi a dit : « Sans aucun doute, la nuit de la naissance du Saint Prophète est la plus majestueuse, puis la Nuit du Mérite (Lailatul-Qadr) ». [20]

– Sheykh al-Islam Abdul Haq Muhaddith
al-Dehlvi a dit : « Les personnes qui dénoncent le Mawlid comme une innovation (Bidaa), sachez que une telle objection est contraire à la Shari’a Islamique. Une grande récompense réside dans la participation au Mawlid an-Nabi ».

– L’imam Ibn Nabata (Le Sheykh des orateurs) a dit : « Ce musulman qui honore et respecte la naissance du saint Prophète sera digne du Paradis ».

– L’imam Jamal Hanafi, Mufti de la Mecque (Makkah Mukarrama) a dit : « La commémoration du Mawlid Sharif compte parmi les bonnes innovations ». Le Sheykh Abou Bakr Bisouni Maliki à approuvé cet avis.

– L’imam ‘Abd ar-Rahman Siraj, Mufti de la Mecque (Makkah Mukarrama) a dit : « Le Mawlid est une pratique acceptable, qui est une bonne innovation. La grande majorité des prédécesseurs parmi les hommes de science de l’Islam ont statué que le Mawlid Sharif est une pratique qui est recommandée ».

– L’imam Muhammad Said Baseel, Mufti Shafé’ite de la Mecque (Makkah Muazzama), a écrit : « Célébrer le Mawlid an-Nabi est une innovation, mais c’est une excellente innovation car elle consiste en la bonté envers les pauvres, les récitations du Qour’an, à augmenter le souvenir et les Salawat, à montrer le bonheur et l’amour pour le Saint Prophète. Et tout cela est extrêmement déplaisant pour les cœurs malades et les haineux qui déshonorent le Saint Prophète parmi les égarés, les hérétiques, les mécréants et les polythéistes ».

– Muhammad ibn Ahmad Banīs al-Mâlikiyy, un érudit du 8ème siècle de l’Hégire : « La supériorité de Laylat al-Qadr (Nuit du Destin) a été établi textuellement (nussa ‘ala) de sorte que sa supériorité soit connue, car elle peut être connue que à partir du texte; la supériorité de la nuit de l’apparition [du Prophète] n’a pas besoin d’être établie textuellement parce que c’est tellement évident et manifeste; ce serait comme informer quelqu’un de quelque chose qui est déjà connu – et Allâh sait mieux ». [21]

– Jamāl ad-Dīn b. ʿAbd ar-Raḥmān al-Kattānī al- Mâlikiyy (m. 812AH) : « La commémoration de la naissance du Messager d’Allah (saw) est honorée et magnifiée et c’est un moyen de vénérer et d’honorer le jour de sa naissance bénie. Son existence implique le salut pour ceux qui le suivent et diminue le nombre des habitants de l’Enfer (pour ceux qui affichent le bonheur pour sa naissance bénie). C’est pour cette raison qu’il est approprié d’afficher ouvertement du bonheur et de dépenser (en ce jour), et les bénédictions sont complètes pour ceux qui suivent sa guidée. Cette journée ressemble au vendredi, jour durant lequel le feu de l’Enfer n’est pas alimenté  comme cela a été rapporté du Prophète (saw), et pour cette raison, il faut afficher une grande joie et faire son possible et répondre à ceux qui nous invitent comme on répondrait à un banquet de mariage (walīma). » [22]

– Ahmad Zarrūq al-Fāsī al-Mâlikiyy (m. 899AH) : « Jeûner le jour de Mawlid est déconseillé par certains …. C’est (Mawlid) un des Eids des Musulmans et il ne convient pas de jeûner à cette occasion » . [23]

– Imam Aḥmad ibn Muhammad aṣ-Ṣāwī al-Mâlikiyy (m. 1241AH) : Comme d’autres savants, il considérait également que jeûner le jour de la naissance du Prophète (saw) est considéré comme déconseillé (Makruh), car il s’agit d’un des Eids des Musulmans. [24]

– Aḥmad ibn Muhammad Ad-Dasūqī al-Mâlikiyy (m. 1246AH) : « Parmi les jours où il est déconseillé (Makruh) de jeûner, comme certains savants l’ont dit, on compte le jeûne du jour de la naissance du Prophète (saw), car ce jour est un des Eids. » [25]

– Muhammad ʿAlī bin Ḥussain al-Mâlikiyy (m. 1368AH) : « La célébration du Mawlid est recommandée (mustahabb) selon la Sharīʿah ». [26]

– Sheykh Murabit al-Hajj al-Mâlikiyy, un savant contemporain de Mauritanie : Ustadh Rami Nsour, un étudiant de Murabit, a été questionné concernant les célébrations de Mawlid an-Nabi en Mauritanie. Il a dit : « Murabit al-Hajj célèbre le Mawlid. Les Mauritaniens dans le Mahdara, où je étais et dans la plupart du pays, les gens portent de nouveaux vêtements lors de l’Aïd [Mawlid an-Nabi], et font le sacrifice d’un mouton. Tout comme ce qui se pratique lors des Aïd (nouveaux vêtements, l’abattage d’un mouton). Sheykh Murabit al-Hajj lit beaucoup de poésie dans l’intention de loué le Prophète (saw). Sheykh Murabit et ses étudiants ne font rien en groupe, mais plutôt individuellement. Il y a des savants dans d’autres Mahdaras qui font des pratiques de groupe; dhikr, salawat, Madh, etc.

– Sheykh AbduLlâh bin Bayyah al-Mâlikiyy, un savant contemporain de Mauritanie : « Celui qui veut célébrer l’anniversaire du Prophète (saw) doit le célébrer et éviter de faire toute action contraire à la loi Islamique. Cet acte doit être fait avec une intention qu’il ne s’agit pas d’une Sunnah ni d’un acte obligatoire. Si ces conditions sont respectées, et qu’on prend soin de ne pas contredire la loi Islamique, par amour sincère pour le Prophète (saw), alors, si Allah le veut, il n’y a rien de mal dans cette action et cette personne (qui fait Mawlid) sera récompensée. […] » [27]

– Sheykh ʿIsa al-Maniʿ al-Ḥumayrī al-Mâlikiyy, un savant contemporain des Emirats Arabes Unis : « Nous trouvons aujourd’hui des publications remplis de mensonges et de tromperies qui induisent en erreur beaucoup Musulmans. Ces publications amènent les Musulmans à voir l’honorable Mawlid du Prophète (saw) de manière négative. Ces publications affirment que célébrer le Mawlid est un acte d’innovation qui va à l’encontre de l’islam. Ceci est loin de la vérité, et il est donc nécessaire à ceux qui peuvent parler clairement d’aider à clarifier et à inverser les doutes entourant ce jour le plus béni. […] » [28] 

– Sheykh Salek bin Siddina al-Mâlikiyy, un savant contemporain de Mauritanie : « Prendre ce mois (Rabī al-Awwal) ou le jour de la naissance bénie du Prophète (saw) comme un jour de fête est une innovation. C’est une innovation car les Salaf (Prédécesseurs) ne l’ont pas célébrés de cette façon particulière. Mais il est considéré comme un Bid’ah Hasanah  (bonne innovation). Ceci est l’opinion de la majorité des savants antérieures ». [29]

– Imam Ibn al-Jawzi al-Hanbali a déclaré : « Au Haramayn (c’est-à-dire La Mecque et Médine), en Egypte, au Yémen et d’une manière générale, tous les gens du monde Arabe ont célébrés le Mawlid depuis longtemps. A la vue de la lune de Rabi ul-Awwal leur bonheur atteint son sommet et de là, ils organisent des rassemblements spécifiques de Dhikr de Mawlid grâce auxquels ils gagnent d’innombrables récompenses et atteignent un immense succès ». [30]

– Sheykh Yusuf an-Nabhani« Seuls les Païens et les non-croyants s’opposent à la célébration du Mawlid an-Nabi (salallâhou ‘alayhi wa salaam). »

– Sheykh Abdul Haq Muhaddith al-Dehlvi a dit : « Ô Allâh ! Je n’ai pas de (suffisamment) d’actes que je puisse présenter dans Ta puissante cour. Les malfaiteurs ont influencés tous mes actes. Mais il y a cependant un acte humble, que je peux te présenter grâce à Ta miséricorde et il s’agit de mes Salutations sur Ton Bien-aimé Prophète (salallâhou ‘alayi wassalaam) que j’ai l’habitude d’offrir avec honnêteté et intégrité lorsque j’assiste aux rassemblements bénis de Mawlid. » [31]

Sheykh Ismail al-Hiqqi a déclaré : « Célébrer le Mawlid compte parmi les beaux hommages que l’on puisse rendre au Prophète (salallâhou ‘alayhi wassalaam) mais la condition est que cele doit être exempte de toute chose mauvaise (illicite). Comme l’a dit l’Imam, Jalal ud-Din as-Suyuti (RA) : « Il nous est mustahab (recommandé) d’être heureux pour la naissance du Prophète (salallâhou ‘alayhi wassalaam). » [32]

– Hafiz Ibn Hajar al-Haytami a dit : « Comme les Juifs ont célébré le jour de Ashoura en prenant part au jeûne pour remercier Allâh, nous devons aussi célébrer le jour de Mawlid. »

Il a aussi déclaré : « On remercie Allâh pour la faveur qu’Il a donnée un jour particulier ou pour un grand bienfait, ou pour la prévention d’un désastre. Ce jour est célébré chaque année ensuite. L’action de grâces entraîne les formes diverses d’adoration comme la prosternation, le jeûne, l’aumone et la récitation de Qour’an et quel plus grand bienfait y a t-il que l’apparition de ce Prophète, le Prophète de la Miséricorde, en ce jour de Mawlid ? ». [33]

– Sheykh an-Ninowi a dit : « Par définition (dans la Shari’ah), quiconque ne se réjouit pas de la naissance du Prophète Muhammad (salallahou ‘alayhi wassalaam) n’est pas Musulman. Est-ce que nous sommes autorisés à désigner un jour spécifique et à faire un acte d’adoration particulier ce jour là ? Oui, car le Prophète Muhammad lui-même nous l’a démontré en choisissant le lundi (jour de sa naissance) pour jeûner, comme cela est rapporté dans un Hadith authentique (Mouslim, An-Nasaa’i et Abu Daoud). Il est indiqué dans le Qour’an que Allâh a béni le jour de la naissance de saydinna ‘Issa (AS) et de Saydinna Yahyia (AS) [Qour’an s19/ v15 et v33]. S’il en est ainsi de la naissance de ‘Issa et Yahyia, alors qu’en est-il de la naissance du Maître de ‘Issa et de Yahyia ? » [34]

 

Parmi ceux qui ont approuvé le Mawlid on peut également citer :

 

Autorisation du Dar el-Ifta d’Egypte, autorisation du Ministères des Habous et des Affaires Islamique du Maroc, autorisation du CNI (Conseil National Islamique de Côte d’Ivoire), autorisation du ISCC (Islamic Supreme Council of Canada), autorisation des Savants de Deoband, autorisation du ministère des affaires religieuses des Emirats Arabes Unis, autorisation du Darul-Ifta Darul-Uloom de Karashi au Pakistan, le grand moufti sheykh ‘Atiyya Saqr, sheykh Ibrahim ad-Dusuqi, sheykh an-Nabhani, sheykh al-Qahtaniy, l’imam ibn Dahiya, sheykh Faysal Mawlawi le célèbre mufti du Liban et vice-président du haut conseil de la fatwa en Europe, sheykh Abdu Allah ibn as-Siddiq al-Ghumari (l’un des plus grand imams du hadith du 20ème siècle), sheykh Muhammad Abdul Muntaqim Sylheti, sheykh ‘Abdel Khaliq ash-Sharif, le Mufti Muhammad Rafi Usmani, sheykh Suhaib Webb, sheykh Shah Farid ul-Haqq (vice président de la World Islamic Mission), sheykh Zaïd Shakir, le Mufti ‘Abdul Rauf Sakharvi, l’imam Sayyed Jafar Barzanji, le Syrien sheykh al-Bouti, sheykh Ahmad Khalil, sheykh Faraz Rabbani, sheykh Hamza Yussuf, Sheykh Fakhruddin Owaisi, Mawlana Ahmad Dabbagh, sheykh al-Islam Tahir ul-Quadri, le grand savant du hadith de Médine sheykh Hassan al-Maliki, l’imam Wajihu Din bin ‘Ali al-Dayba al-Shaybani al-Zubaidi, et bien d’autres encore …

La liste est longue et nous pourrions continuer ainsi sur plusieurs pages.

Une infime minorité de savants contemporains continue de considéré le Mawlid comme une innovation blâmable. Nous respectons cette « divergence », mais nous demandons en retour un respect réciproque envers ceux qui comme nous suivent l’avis très largement majoritaire des Savants de la Umma pour lesquels il s’agit d’un acte louable permettant d’honorer le Prophète Muhammad. Et n’oublions pas que les ‘Ulamas sont ceux qui sont le plus à même de dire ce qui est licite ou pas, contrairement à nous qui sommes ignorants et suivons nos passions.

Qu’Allâh nous pardonne nos excès et renforce l’amour des Musulmans les uns envers les autres et nous accorde d’aimer le Prophète Muhammad à sa juste valeur.

Ô Allah ! Prie sur Muhammad ainsi que sur sa famille, ses compagnons, ses enfants, ses épouses, sa descendance, les gens de sa maison, ses liens de parenté, ses Ansar, ses partisans, ceux qui l’aiment, sa communauté, ainsi que sur nous tous ensemble avec eux, ô le plus Miséricordieux des miséricordieux.

 

Notes :

 

[1] Dans son livre Yas’alûnaka fî ad-Dîn Wal, Volume 1, pages 462-464
[2] Intitulé Husnu al-Maqssad fi 3amali al-Mawlid, page 189
[3] Son livre sur al-Mawlid est intitulé al-Mawridu al-Hani fi Mawlidi an-Nabiyy
[4] Voir Fatawi as-Sakhawi
[5] Dans son livre al-Mwahib Al-Dunniya (tome 1, page 148)
[6] Son ouvrage est intitulé at-Tanwir fi Mawlidi al-Bachir an-Nadir
[7] Fatwa tiré du site de la mosquée d’Al-Azhar
[8] Dans son livre Al-Sira Al-Nabawiyya wa al-Athar Al-Muhammadiyya, page 51
[9] Dans son livre Al-Badr à -Tali
[10] Livre ayant pour titre al-Mawrid ar-Rawi fial-Mawlid al-Nabawi
[11] Dans Alba ‘ith’ ala inkar Al-bida ‘ wa Al-hawadith, page 23
[12] Dans Jami’ al-athar fi Mawlid, al-Nabiy al-Mukhtar, Al lafz al-ra’iq fi Mawlid khayr al-Khala’iq et Mawlid al-Sa’ada fi Mawlid al hadi
[13] Le livre a pour titre Mawlid Al-‘arus et commence par les mots : al-Hamdulillah al-Ladhi abraza min ghurrati ‘arusi al-Hadrati subhan Mustanira…
[14] Source: Mufti Islam Online Fatwa Committee (19/04/2001)
[15] Dans sa Fatwa Al-Houl Ihtifal Dhikra bi al-Mawlid al-Nabawi-Sharif (p. 8-9)
[16] Dans son ouvrage intitulé Iqtidâ As-Sirâte al-Mustaqîm : Mukhâlafatu Ashâb al-Jahîm
[17] Dans Majma’ Fatawi Ibn Taymiyya Vol. 23, page 163
[18] Dans son ouvrage al-Bidaya wa an-Nihaya, Tome 3 page 136
[19] Ibn Qayyim al Jawziyyah, page 498 de son livre Madarij as-Salikin
[20] Dans Majmuat al-Fatwa Page 87, Vol. 1
[21] Muhammad ibn Ahmad Banis, Lawāmi‘ anwār al-kawkab al-durri fī sharḥ Hamziyat al-Imām al-Buṣīrī
[22] Imam Qasṭallānī, al-Mawahib al-laduniyya
[23] Ibn al-Ḥattab, Mawahib al-Jalil un Sharh du Mukhtaṣar Khalīl || Commentaire d’Ahmad Zarruq, de Manẓūmatul Qurṭubiyyah
[24] Aḥmad ibn Muhammad aṣ-Ṣāwī, Bulghat as-Sālik li-Aqrāb al-Masālik
[25] Ḥāshiyah ad-Dasūqī ‘alā Sharh al-Kabir
[26] Al-Khazraji, al-Qawl al-Wādih al-Mufīd fi qirā’at al-mawlid fi kull ‘am jadīd, extrait de l’introduction d’Ḥamid al-Mihdar, al-Ihtifal bi-dhikr al-ni‘am wājib, pp. 6–7.
[27] Sheykh ‘Abdullah bin Bayyah, célebrer le mawlid an-nabī (saw). http://www.binbayyah.net/portal/fatawa/231
[28] Dr. `Isa al-Mani` al-Humayri. (1998). Devons-nous célèbrer le Mawlid? The Muslim Magazine. Département des Awqaaf. Voir : http://sunnah.org/2014/02/24/dubai-fatwa-mawlid
[29] Sheykh Salek bin Siddina, célébrer le mawlid. Voir http://www.muwatta.com/shaykhs-salek-bin-siddina-rami-nsour-on-celebrating-mawlid
[30] Imam Ibn al-Jawzi al-Hanbali dans Biyan al-Mawlid an-Nabawi
[31] Sheykh Abdul Haq Muhaddith al-Dehlvi dans Akhbar al-Akhyaar
[32] Sheykh Ismail al-Hiqqi dans le Tafsir Ruh al-Bayan
[33] Hafiz Ibn Hajar al-Haytami dans Fatawa al-Hadithiyyah, page 202
[34] Sheykh an-Ninowi, dans une vidéo (Reply on Fixing a Specific Day for Milad)

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