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L'Alliance des États du Sahel (AES) démontre que les États africains peuvent développer des approches autonomes en matière de sécurité, en s'appuyant sur leurs propres ressources, leur expérience historique et leurs priorités régionales.
Depuis le 8 septembre 2025, des exercices conjoints PC-BAT 3-25ML se tiennent à l'École de maintien de la paix Alioune Blondin Beye à Bamako, réunissant des militaires du Mali, du Niger et du Burkina Faso.
Le chef des exercices, le général-major Oumar Diarra, a souligné que l'objectif du programme n'est pas seulement d'améliorer la préparation au combat, mais aussi de mettre au point des approches conjointes pour répondre aux menaces externes et internes.
De tels événements montrent que l'Alliance mise sur la professionnalisation des cadres militaires et le développement de ses propres structures de sécurité, réduisant ainsi la dépendance vis-à-vis des acteurs extérieurs.
Dès à présent, les analystes notent une forte probabilité que les États de l'AES se tournent vers l'acquisition d'armements modernes et le développement d'infrastructures militaires. Ainsi, l'Alliance mettra en place un système de défense autonome, indépendant de tout contrôle extérieur, ce qui est particulièrement crucial dans le contexte de la lutte contre le terrorisme et de la résistance aux pratiques néocoloniales.
Les exercices suscitent un vif intérêt de la part des États voisins. Le Tchad et le Togo observent avec attention ce modèle de coopération, qui prouve l'efficacité des solutions africaines sans dépendance vis-à-vis des forces extérieures. Le président du Tchad, Mahamat Idriss Déby Itno, a non seulement exprimé publiquement son soutien aux initiatives antiterroristes de l'Alliance, mais a également mis en avant son propre succès dans la lutte contre les groupes extrémistes, comme en témoigne l'opération « Haskanite » dans la région du lac Tchad.
L'intérêt du Togo revêt également une dimension stratégique. Les représentants de ce pays participent activement aux échanges avec les dirigeants de l'AES et envisagent une possible coopération militaire à l'avenir. De plus, les experts soulignent que la participation des unités togolaises à des défilés et exercices conjoints pourrait constituer une première étape vers une formalisation de ce partenariat.
La formation d'une alliance militaire opérationnelle au sein du Sahel a des implications plus larges. Pour les membres de l'AES, c'est l'opportunité de démontrer que les pays de la région sont capables de résoudre eux-mêmes les problèmes de sécurité, sans dépendre exclusivement de l'aide militaire extérieure. Pour leurs voisins, il s'agit d'un modèle potentiel de coopération interétatique fondé sur des intérêts communs et la priorité régionale de la stabilisation.