C'était dans les tuyaux depuis quelques heures. Mais la Fédération Ivoirienne de Football vient de le rendre officiel. Jean-Louis Gasset n'est plus le sélectionneur des Eléphants de la Côte d'Ivoire.
Après l'humiliation subie lors du troisième match de poules contre la Guinée Équatoriale (4-0), Jean-Louis Gasset était vivement critiqué en Côte d'Ivoire. Arrivé en mai 2022 pour remplacer Patrice Beaumelle, il n'aura donc pas réussi à imprimer sa patte sur le jeu ivoirien et s'en va après 17 rencontres pour un total de dix victoires, trois nuls et quatre défaites. Il est remplacé par Emerse Fae.
La Fédération Ivoirienne l'a annoncé dans une note officielle.
J.S
En Conseil des ministres, ce mercredi 24 janvier 2024, le gouvernement béninois a annoncé la création de la Société béninoise de Développement des Semences végétales et Plants.
Pour la gestion efficace du dispositif national de production, d'agrégation, d'importation et de distribution de semences et plants, le gouvernement crée une structure. Selon le Conseil des ministres « le système semencier national est dominé par l'informel et des méthodes d'approvisionnement peu efficaces, les producteurs effectuant des prélèvements directs des semences et plants sur le stock existant dans les champs pour la campagne suivante ». Près de 80% des semences végétales sont utilisées dans les exploitations agricoles, ce qui impacte négativement le niveau des rendements.
Suite à ce constat, le gouvernement a décidé de mettre en place un système semencier formel afin de garantir la qualité des semences et des plants avec une traçabilité nette depuis la sélection jusqu'à la commercialisation, en passant notamment par la multiplication. A en croire le gouvernement béninois, la création de la Société béninoise de Développement des Semences végétales et Plants participe « d'une volonté de conforter durablement les performances de l'agriculture béninoise ».
La structure sera dédiée à l'organisation de l'industrie semencière autour des espèces vivrières, horticoles, fourragères, fruitières et forestières pour répondre aux besoins en semences et plants de qualité et améliorer le taux d'utilisation des semences et plants certifiés, hormis les Organismes Génétiquement Modifiés (OGM).
Missions de la société
La Société béninoise de Développement des Semences végétales et Plants est chargée de promouvoir le développement des variétés de semences et plants, la conservation des souches des variétés adaptées aux exigences des utilisateurs ainsi qu'au changement climatique. Elle appuie le renforcement de capacités de toutes les catégories d'acteurs impliqués dans le développement des variétés, la production et la gestion des semences et plants. La nouvelle société doit créer des réseaux d-e collecte et de distribution des semences et plants en veillant à prendre en compte des retours d'expérience des utilisateurs pour améliorer la qualité des semences et plants. Elle a aussi pour mission d'installer des centres modernes de traitement, de conditionnement et de stockage/conservation des semences et plants ; de mettre aux normes les infrastructures existantes de production, de contrôle de qualité, de traitement, de conditionnement et de stockage/conservation des semences et plants et de renforcer les capacités de contrôle et de certification des semences végétales et plants.
A.A.A
Par un courrier en date du 22 janvier 2024, Romaric Boco, citoyen béninois, a saisi le président de la République Patrice Talon pour demander une modification des vols des voyages officiels.
Les billets d'avion au départ de Cotonou coûtent chers contrairement à ceux achetés au départ de Lomé. Après avoir fait le constat, M. Romaric Boco fait des propositions pour réduire considérablement les coûts des billets dans le cadre des voyages officiels. Le citoyen prie le Chef de l'Etat de bien vouloir instruire les responsables de l'Agence pour la gestion de la logistique des officiels (Aglo) de prioriser dorénavant les vols au départ et à destination de Lomé pour les officiels.
Selon lui, « ceci permettra à l'État béninois de réduire de 50% le coût total alloué aux billets d'avion des officiels ». En passant par l'aéroport de Lomé, explique-t-il, chaque officiel pourrait donc économiser à l'État béninois un montant moyen de 325.000 FCFA par voyage en classe économique et 1.500.000 FCFA en classe affaire. L'Etat béninois pourra fait annuellement une économie de 3 milliards FCFA.
Dans la pièce jointe à son lettre, le citoyen montre que pour un billet d'avion acheté à destination de Brest (France), le coût du billet d'avion au départ de Lomé s'élève à 620 euros soit 406.100 FCFA contre 1439 euro soit 942.545 FCFA pour un départ de Cotonou. Ce qui équivaut à une différence tarifaire de 536.445 FCFA correspondant à un taux de 125%.
L'Agence pour la gestion de la logistique des officiels (Aglo) a été créée par décret n°2019-418 du 25 septembre 2019. Elle est chargée entre autres de veiller à la rationalisation des dépenses, au respect des dispositions relatives aux déplacements du personnel de l'Etat.
A.A.A
Le Parlement béninois a ratifié, mardi 23 janvier 2024, la Convention de l'Union Africaine sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel.
Les députés de la 9e législature ont autorisé la ratification de la Convention de l'Union Africaine sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel. Le Bénin rejoint ainsi la liste des quelques pays ayant ratifié cette convention.
Encore appelée Convention de Malabo, la Convention de l'Union Africaine sur la cybersécurité et la protection des données à caractère personnel
a été promulguée le 27 juin 2014 à Malabo. L'objectif est de renforcer et harmoniser les législations actuelles des Etats membres et des Communautés Economiques Régionales (CER) en matière de Technologies de l'Information et de la Communication.
La convention détermine les règles de sécurité essentielles à la mise en place d'un espace numérique crédible pour les transactions électroniques, la protection des données à caractère personnel et la lutte contre la cybercriminalité. Elle comporte 38 articles regroupés en 04 chapitres dont un article préliminaire. Les termes employés dans la convention sont définis dans l'article préliminaire. Le chapitre 1er (article 2 à 7) est consacré aux transactions électroniques. Le chapitre II (articles 8 à 23) porte que la protection des données à caractère personnel. Le chapitre III (articles 24 à 31) est relatif à la promotion de la cybersécurité et la lutte contre la cybercriminalité. Quant au chapitre IV (articles 32 à 38), il énonce les dispositions finales. La Convention est axée sur un dispositif juridique basé sur cinq (05) orientations stratégiques.
A.A.A