Le film ‘'L'envoyé de Dieu'' de la réalisatrice et productrice nigéro-burkinabè-rwandaise Amina Abdoulaye Mamani a remporté le prix Amazone d'or ce samedi 24 février 2024 à la 3e édition du Festival international de films de femmes (FIFF) à Cotonou.
5 trophées ont été décernés lors de la cérémonie de clôture de l'édition 2024 du Festival international de films de femmes (FIFF) de Cotonou. C'est la cinéaste nigéro-burkinabè-rwandaise Amina Abdoulaye Mamani qui a gagné le grand prix ‘'Amazone d'or'' grâce à son film ‘' L'envoyé de Dieu''. Le film raconte l'histoire de Fatima âgée de 12 ans, kidnappée sur un marché et soumise aux rites funéraires. Portant une ceinture explosive, la jeune fille a été déposée dans un marché. Elle est appelée à tuer les ennemis d'Allah. « Je remercie le FIFF Cotonou pour avoir sélectionné notre film et je suis reconnaissante au jury pour ce choix. Merci à tous. Bon vent au festival », a-t-elle réagi.
Parmi les lauréates, il y a la béninoise Nelly Béhanzin. Elle a remporté le prix du meilleur documentaire avec son film ‘'Corps de femme''. La 3e édition du Festival International de Films de Femmes de Cotonou a eu lieu du 20 au 24 février 2024 sous le thème : « Le cinéma féminin pour plus de sororité ». Organisé chaque deux ans à Cotonou, le festival valorise les femmes cinéastes africaines. Il constitue aussi une occasion de réfléchir sur les obstacles à l'évolution des femmes dans le secteur du cinéma. Pour l'édition 2024, 18 films de 14 pays étaient en compétition.
Palmarès de la 3e édition
– Amazone d'or : « L'envoyé de Dieu », Amina Abdoulaye Mamani (Niger, Burkina Faso et Rwanda)
– Amazone du meilleur documentaire : « Corps de femme », Nelly Béhanzin (Bénin)
– Amazone du jury : « La Tâche », Tchiguia Tatiana
– Amazone Tella Kpomahou de la Meilleure Actrice : « Mirror Mirror », Sanduela Asanda
– Amazone du Scénario : « Au pied du mur », Yasmine Délia Edoubié Udo (Burkina Faso)
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Ce dimanche 25 février 2024 aux environs de 4h du matin à Vêdoko, un quartier situé dans le 10e arrondissement de Cotonou, deux jeunes hommes ont été brûlés vifs. Ils ont été surpris en flagrant délit de vol de moto et d'ordinateur dans un domicile.
Vindicte populaire à Vêdoko. Deux jeunes hommes ont été brûlés vifs au petit matin du dimanche 25 février 2024. Ils se seraient introduits par effraction dans un domicile pour voler une moto et des ordinateurs.
La population après avoir appréhendé les mis en cause, n'a pas hésité à les bruler alors que le chef quartier, Fortunet Avimadjè, était allé chercher la police.
Pour l'élu local, les présumés voleurs ne seraient pas à leur premier essai. Ils auraient volé 03 semaines avant leur interpellation, 05 motos dans ce quartier du 10e arrondissement de Cotonou.
F. A. A.
La Commission interministérielle en charge du dédommagement des personnes affectées par les projets le long de la route des Pêches, a donné des clarifications sur les propos d'un occupant faisant état de la démolition de son immeuble sans dédommagement préalable de l'Etat. Occasion pour la Commission de faire des mises au point à ce sujet.
COMMUNIQUE DE PRESSE (Radio)
Le Président de la Commission Interministérielle d'expropriation chargée de dédommagement des personnes affectées par les projets le long de la route des Pêches communique :
Il a circulé ce weekend sur les réseaux sociaux, un élément vidéo exposant un homme, titulaire d'une charge publique, perché sur un immeuble situé dans l'emprise de la « Route des Pêches », qui insinuait dans ses propos que l'Etat aurait entrepris de démolir son immeuble sans l'avoir préalablement dédommagé.
Au sujet de cette dénégation, la Commission Interministérielle en charge du dédommagement des personnes affectées par les projets le long de la route des Pêches, souhaite rappeler à l'attention de l'opinion publique ce qui suit.
1°) L'expropriation pour cause d'utilité publique obéit, en République du Bénin, à des règles strictes fixées par la Constitution et en particulier, par la loi 2013-01 du 14 août 2013 portant Code foncier et domanial en République du Bénin telle que modifiée et complétée par la loi 2017-15 du 10 août 2017.
2°) Conformément aux dispositions des articles 232 et 242 du code foncier et domanial, le montant de l'indemnisation d'une personne affectée, dès qu'il est fixé, peut être consigné par l'autorité expropriante, même en l'absence de tout contentieux. Malgré cette possibilité prévue par la loi, la commission d'expropriation ne recourt à la consignation que dans des cas exceptionnels, notamment l'indisponibilité ou l'impossibilité de la personne affectée à se faire payer directement pour des motifs qui lui sont exclusivement imputables, ou le refus délibéré de collaborer sans motif valable. Dans ce dernier cas, il s'agit à la fois d'une opposition à la mesure d'expropriation et d'une opposition à décision de justice car la prise de possession des lieux est généralement postérieure à l'ordonnance de clôture et d'envoi à la prise de possession en l'absence de libération volontaire.
3°) Dans le cas d'espèce, l'immeuble a été évalué à deux reprises sur les observations de l'intéressé. De même, la Commission et les autorités concernées par le projet prévu, sont restées constamment en contact avec lui pour son indemnisation intégrale. Malgré les multiples relances qui lui ont été adressés afin de signer les actes nécessaires à son paiement, l'intéressé s'est contenté d'exiger l'intégration de son immeuble dans le projet ou la reconstruction dudit immeuble sur une autre portion du même site en expropriation.
4°) Resté délibérément inflexible sur ses demandes qui ne répondent strictement d'aucune norme en la matière, le montant correspondant à son indemnisation a été consigné à la Caisse des Dépôts et Consignation conformément à la loi. C'est après toute ces diligences que l'autorité expropriante a engagé la phase judiciaire qui a abouti à la reddition de l'ordonnance contradictoire d'envoi à la prise de possession n° 031/CSAF-CPI-SPU1/2023 du 22 novembre 2023, de la Cour spéciale des affaires foncières. Malgré la décision de clôture, une dernière mise en demeure par communiqué en date du 22 janvier 2024 a été assurée par le Ministre en charge du Cadre de Vie et des Transports, chargé du Développement Durable. Face à toutes ces démarches de l'Administration, l'intéressé est resté passif.
De tout ce qui précède, il en résulte que la déclaration selon laquelle l'Etat aurait entrepris la démolition de son immeuble sans l'avoir préalablement dédommagé est mensongère. De même, l'orchestration de sa résistance est étonnante et indigne de la charge publique dont il est investi.
Le Président de la Commission Interministérielle de dédommagement saisit l'occasion pour rappeler que les voies de droit sont prévues par le Code foncier et domanial au profit des personnes dont les biens font l'objet d'expropriation pour cause d'utilité publique, et que ces voies constituent les canaux appropriés pour défendre ses intérêts.
Le Président des Commissions Interministérielles de dédommagement compte sur la compréhension de chacun et de tous.
Fait à Cotonou, le lundi 26 février 2024
Le Président de la Commission Interministérielle
Remis par des jeunes de 15 à 25 ans du monde entier, le Prix Liberté récompense chaque année une personne ou une organisation engagée dans un combat en faveur de la paix et de la liberté dans le monde.
Kadoukpè Achille Henri Babaodi, jeune béninois vivant à Lyon depuis bientôt deux ans, fait partie des membres du jury du Prix Liberté 2024 composé de 24 jeunes issus du monde entier (France, Royaume-Uni, Allemagne, Géorgie, Finlande, Italie, Inde, Pakistan, Togo, Maroc, Canada et Mexique).
Kadoukpè étudie le droit international à Institut des Droits de l'Homme de Lyon (IDHL) et dirige depuis un an « Toute l'Afrique », une association luttant contre la précarité alimentaire et hygiénique en Afrique. Il est également l'auteur d'articles dont le but est de sensibiliser le grand public sur la problématique des droits de l'Homme.
À la suite de son Master de droit, Kadoukpè souhaite publier une thèse de doctorat pour enseigner le droit des libertés, la justice pénale internationale et les droits fondamentaux au Bénin, son pays d'origine, ainsi que dans toutes les universités où il aurait l'occasion d'être invité.
Pour ce jeune homme de 25 ans, participer au Prix Liberté 2024 est avant tout une reconnaissance de son engagement à promouvoir les droits de l'Homme, aux côtés d'autres jeunes partageant son engagement :
« Le Prix Liberté c'est d'abord une école, car il permet aux jeunes d'apprendre beaucoup et en peu de temps sur les droits de l'Homme et sur les initiatives des organisations de la société civile. Il permet aussi de développer des approches comme l'esprit d'équipe, le consensus, le sérieux, l'arbitrage, la responsabilité, la tolérance, le respect mutuel. Le Prix est aussi une famille qui permet aux jeunes de différents pays d'être liés par les enjeux de liberté. Nous sommes unis par la liberté dans notre diversité. » témoigne Kadoukpè.
Du 12 au 16 février 2024, accompagné des 23 autres membres du jury international, et encadré par le président Patrick Chauvel (photographe et reporter de guerre), Kadoukpè a étudié les 512 propositions reçues pour cette sixième édition afin de déterminer collectivement les trois personnes ou organisations dont les combats sont les plus représentatifs d'une lutte en faveur de la liberté.
Trois nommés ont été sélectionnés par le jury : Motaz Azaïza, journaliste palestinien couvrant le conflit au cœur de Gaza ; Noura Ghazi, avocate syrienne pour les droits des prisonniers politiques ; et Maria Kolesnikova, figure de l'opposition biélorusse, engagée pour la lutte contre l'oppression politique imposée par Alexandre Loukachenko.
Lors de la prochaine étape, du 20 mars au 30 avril 2024, les trois nommés par le jury seront soumis au vote en ligne des jeunes du monde entier. Le sixième Prix Liberté sera remis le 4 juin 2024 au Zénith de Caen lors d'un événement dédié à 100% à la jeunesse.