Le ministre d'Etat chargé du plan et du développement a fait une déclaration à la presse, ce mardi 13 novembre 2018, à l'issue de sa présentation du budget de l'État 2019 devant l'Assemblée nationale, à Porto-Novo. Abdoulaye Bio Tchané a expliqué les grands axes du Programme d'investissement public (Pip), inscrit au budget de l'Etat, gestion 2019.
Selon le ministre d'Etat, le Pip traduit la volonté du gouvernement de renforcer les programmes sociaux qui impactent le quotidien des compatriotes. « Il vise à poursuivre la mise en œuvre des politiques et stratégies de renforcement du capital humain, à assurer la poursuite et l'achèvement des chantiers en cours (Routes, BTP, …) », a-t-il expliqué. Il n'a pas manqué de préciser sa contribution à renforcer et à accélérer le développement local et l'autonomie énergétique.
Le projet du Pip gestion 2019, informe Abdoulaye Bio Tchané, comporte 197 projets pour un montant de 425,11 milliards de FCFA.
Le budget national contribue à hauteur de 194,11 milliards de FCFA, soit 45,66% pour le financement de 170 projets dont 105 projets exclusivement financés par le Budget National, a-t-il souligné.
Selon le coordonnateur de l'action gouvernementale, les ressources extérieures s'élèvent à 231 milliards de FCFA, pour le financement de 92 projets. Parallèlement au budget général de l'Etat, poursuit le ministre d'Etat, d'importants projets seront réalisés en mode PPP, et d'autres exécutés par la société en fonds routière du Bénin et la société des patrimoines immobiliers de l'Etat.
Le PIP 2019 pour accélérer la mise en œuvre du PAG
L'année dernière à la même période, le ministre d'Etat chargé du plan et du développement rappelle avoir annoncé que 2018 va consacrer le démarrage de certains projets phares du Programme d'Actions du Gouvernement 2016-2021. Chacun, observe-t-il, a pu se rendre compte que cet engagement est une réalité. « Pour l'année 2019, nous atteindrons une vitesse de croisière dans la réalisation de ces projets », a-t-il rassuré avant d'annoncer qu'il s'agit des projets phares dans les secteurs clés identifiés à savoir, l'eau, l'électricité, les infrastructures, l'environnement, l'éducation et la santé. « Autrement dit, nous aurons plus de routes, nous allons étendre l'accès à l'eau potable à beaucoup plus de nos compatriotes. Nous donnerons à manger à beaucoup plus d'enfants dans nos écoles à travers les cantines scolaires. Notre pays fera un grand pas vers l'autonomie énergétique ; et nous construirons plus de salles de classes et d'hôpitaux », insiste le ministre d'Etat. Il a par la suite annoncé qu'au titre des investissements publics prévus pour l'année 2019, figure la poursuite et l'achèvement du projet de construction d'une centrale thermique de 120 mégawatts à Maria Gléta, la construction d'une autre centrale thermique de 136 mégawatts, toujours à Maria Gléta en mode PPP, la mise en œuvre du projet ARCH dont la phase pilote va démarrer bientôt. A cet effet, le gouvernement va confectionner gratuitement des pièces d'identité nationale à un groupe cible de plus de 350 000 personnes. Abdoulaye Bio Tchané n'a pas manqué d'évoquer le Projet d'assainissement pluvial de la ville de Cotonou avec un financement de plus de 238 milliards de FCFA.
Pour ce qui concerne l'accès à l'eau potable, plusieurs projets entreront selon le ministre d'Etat, dans leur phase visible. Il s'agit entre autres, du Projet d'eau potable en milieu rural et assainissement en milieu urbain (PEPRAU), du Projet de Renforcement du Système d'Alimentation en Eau Potable des Villes de Cotonou, de Parakou, de Dassa, de Savè, de Glazoué et environs ainsi que les Programmes AQUA-VIE, OMIDELTA et le Programme d'Amélioration des Systèmes d'Approvisionnement en Eau potable dans 69 villages du Bénin.
La réhabilitation du parc National de la Pendjari, la réalisation du Programme des Villes Durables, la poursuite du Projet Asphaltage, la construction de Bâtiments Administratifs et d'Infrastructures socio communautaires et le Projet de Télévision Numérique et Terrestre, sont également des actions phares annoncées, selon Abdoulaye Bio Tchané pour l'année 2019.
Le gouvernement, souligne-t-il, va consacrer 20 milliards de FCFA à la réalisation des pistes rurales en vue de faciliter l'écoulement des produits agricoles et les échanges commerciaux.
Cette déclaration du ministre d'Etat fait suite à la présentation du budget général de l'Etat au parlement, ce lundi 12 novembre 2018.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Les grossistes répartiteurs inculpés dans l'affaire faux médicaments vont devoir attendre la date du 27 novembre 2018, pour connaître la sentence du juge. Au terme de l'audience qui s'est déroulée, ce mardi 13 novembre, à la Cour d'appel de Cotonou, le juge en charge du dossier, Hubert Arsène Dadjo, à l'issue des réquisitions et plaidoiries, a renvoyé le verdict au 27 novembre prochain.
Reste à savoir s'il confirmera les 4 ans d'emprisonnement dont 02 fermes et le paiement des 100 millions FCFA d'amende requis par le ministère public contre les inculpés.
F. A. A.
L’engouement “remarquable” des agriculteurs de la wilaya de Relizane pour le crédit R’fig au titre de l’actuel exercice, a favorisé l’extension des surfaces agricoles réservées aux légumineuses et aux céréales, a indiqué hier une source responsable de la direction locale des services agricoles. Plus de 666 dossiers ont été jusqu’ici validés par la Banque de l’agriculture et du développement rural (Badr) et le montage financier de ces dossiers est de l’ordre de 273 904 440,57 DA, fait savoir ce responsable, qui a révélé que le nombre de bénéficiaires à ce crédit devrait atteindre au titre de cette saison les 800 agriculteurs. Il a déclaré, dans ce contexte, qu’environ 8 000 agriculteurs activant dans différentes communes de la wilaya de Relizane ont bénéficié lors de la campagne agricole 2017-2018 de ce crédit sans intérêt, destiné notamment à l’achat de semences et d’engrais.
La hausse du nombre d’adhérents à la formule du crédit R’fig a eu pour effet de réduire la jachère dans la wilaya de Relizane, où plus 2 816 hectares ont été cultivés cette saison contre 3 000 ha l’année précédente, a encore souligné notre source. Le succès de cette formule et l’augmentation des surfaces agricoles sont à mettre au crédit des journées de sensibilisation organisées en direction des agriculteurs pour la réduction de la jachère et en optant pour la culture des légumes secs. Concernant l’actuelle campagne labours-semailles, lancée mi-octobre, ce responsable a précisé qu’elle se déroulait dans “d’excellentes conditions”, grâce aux précipitations enregistrées dernièrement et la forte disponibilité de semences et d’engrais.
Il a, à ce propos, expliqué que plus de 33 427,50 quintaux de semences, toutes espèces confondues, ont été livrés aux agriculteurs par la Coopérative des céréales et des légumes secs (CCLS) de Relizane, en même temps qu’une quantité de 37 000 quintaux d’engrais et plus de 8 700 d’angrais de fond. Constitué de plus de 3 269 tracteurs, le parc de matériel agricole de la wilaya de Relizane est suffisamment doté pour garantir le succès de cette campagne, a ajouté la même source.
E. Yacine
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Organisé par la direction du Tourisme et de l’Artisanat en collaboration avec la Chambre de l’artisanat et des métiers, un Salon national de l’artisanat s’est ouvert hier à la Maison de la culture Nour-Boubakeur du chef-lieu de wilaya avec la participation d’une cinquantaine d’artisans, venus de 17 wilayas du pays exposer leurs produits, habits traditionnels, bijoux traditionnels, travail sur bois, objets de décoration et d’art, tapis et tissage, poterie, fromage traditionnel Bouhaza, apiculture (miel et dérivés). Pour Bacha Mabrouk, artisan apiculture et dérivés (Oran), “l’apiculture a beaucoup évolué, on assiste depuis une dizaine d’années à une diversification des produits, d’autres arriveront après. Cependant l’État doit revoir sa stratégie de l’artisan, on est marginalisés comparativement à ceux dans des pays voisins”. De son côté, Boukhdir Hassina, artisane spécialisée dans l’habit traditionnel (Souk Ahras), “il existe, d’abord un problème de commercialisation, le produit n’est pas demandé dans toutes les régions du pays, ensuite celui de la cherté de la matière première qui, en plus, n’est disponible qu’à Ghardaia et Constantine”. Cette manifestation culturelle, qui a connu un engouement particulier dès l’ouverture, s’étalera sur 3 jours.
B. NACER
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