Avec le journal « L'Événement », qu'il dirige depuis vingt ans à Niamey (Niger), le journaliste Moussa Aksar s'est spécialisé dans le travail d'investigation. Alors que les tribunaux viennent de le condamner pour l'une de ses enquêtes, devenue une véritable « affaire d'État » dans le pays, le journaliste a décidé de ne « rien lâcher ».
- Mots d'Afrique / Niger, Presse, Répression, Politique, Corruption(B2 à Melsbroek) Nous avons pu monter à bord du nouvel appareil de transport européen pour un vol de deux heures. Récit
l’A400M sur le tarmac de l’aéroport de Melsbroek (© NGV / B2)Il fait chaud, presque étouffant, sur le tarmac ce jour là. L’appareil, siglé de la cocarde belge, est prêt au décollage. Porte arrière ouverte. Une haie d’honneur, formée par les hommes du SOR (Special Operations Regiment), attend les hôtes de la journée, le Haut représentant de l’UE (Josep Borrell), le ministre luxembourgeois de la Défense (Fr. Bausch) et le général Fréderik Vansina, qui représente la ministre belge de la Défense, Ludivine Dedonder, « retenue à la Chambre » (1).
Les parachutistes du SOR en haie d’honneur avant départ (© NGV /B2)Harnachés
Sièges en toile placés sur le côté (comme le classique d’un avion de transport militaire), ceintures attachées (un peu compliquées que les antiques ceintures des C-160 Transall), nous sommes assis comme les parachutistes. Au centre la carlingue, qui parait presque vide. On peut y faire rentrer plusieurs véhicules blindés, voire un hélicoptère. Pour cette fois, c’est juste un ‘petit’ véhicule, la Jeep Fox utilisée par les paracommandos comme le Special Operations Regiment.
En vol (© NGV / B2)Direction Florennes
Les moteurs chauffent, accélèrent. L’avion roule sur la piste. On sent la poussée des moteurs qui te font monter dans les tours. Mais quand les roues quittent le sol, on sent à peine le frémissement. Quelques secondes plus tard, comme à la parade, l’avion vire, direction : Florennes (près de Namur) et sa base aérienne. Une ou deux passes à droite et à gauche, histoire de montrer l’appareil en manœuvre. On reste ‘gentil’. L’avion se stabilise à 1000 pieds environ. On voit les champs et les maisons d’assez près. « On pouvait voler plus bas. Mais il y avait beaucoup de trafic aujourd’hui. Et on a préféré être un peu plus haut » confie le pilote à l’issue du vol.
Dans la cabine de l’A400M – briefing après vol – à l’arrière plan le général Vansinna (© NGV B2)Posé tactique pour déposer hommes et matériels
On est en vue de l’aéroport de Florennes. Il est 17H43. Cela ne traine pas. Aussitôt l’avion posé, la porte arrière se déploie. Sitôt la porte arrière qui touche le sol, les commandos mettent pied à terre. Ce véhicule léger, un Fox (fabriqué par le Britannique Jankel) qui a remplacé les anciennes jeeps, suit. Mission accomplie pour les hommes de l’air. La porte de l’avion se referme. Le temps de relancer à fond les moteurs, de rouler sur la piste. Et on redécolle. Deux minutes en tout se sont passées depuis le posé.
On descend le Fox (© NGV / B2)Un appareil tout terrain
C’est une des missions types de cet appareil : faire du dépôt rapide de matériels. Il peut aussi déployer des containers. Il y a en bien d’autres : le transport de logistique ou de personnel sur une longue distance, la vision de nuit, l’évacuation médicale, le largage de personnels derrière les lignes parachutistes ou le drops de containers. « On peut larguer 34 containers, en tout 15 tonnes, en 30 secondes » nous explique un officier. « C’est un avion polyvalent, rapide, qui peut se déployer en milieu hostile ».
(Crédit : Armée belge – Sedeyn-Ritchie)Deux fois plus vite, plus loin, plus fort que les C130
« C’est bien simple » — résume Frederik Vansina, ancien chef de la composante Air belge et actuel sous-chef d’état-major chargé de la stratégie (ACOS Strat) « avec cet appareil, on emporte deux fois, deux fois plus vite et deux fois plus loin » que les anciens C-130 qui vont quitter l’ensemble de la flotte belge d’ici la fin de l’année. « C’est une grosse amélioration pour nous » confirme un officier, sans ambages. « Pour une longue distance, par exemple pour aller en RD Congo, nous pouvons faire cela en une journée, avec un seul équipage. Avec un C-130, cela nous prenait deux – trois jours » sans compter les escales et relais.
Bluffant !
Au retour, les VIP sont bluffés. Les ‘aériens’ ont marqué un point.
Quelle machine !
« Quelle machine, hein » s’écrie Josep Borrell quand je lui demande ses impressions à l’arrivée. « Les avions déjà c’est beau. Mais, là, c’est merveilleux. C’est vraiment un des beaux résultats, un fleuron de l’industrie aéronautique européenne. » Le chef de la diplomatie européenne est tellement enthousiaste, qu’il ne cesse avec son GSM de photographier toutes ses coutures l’appareil, plantant là les photographes qui aimeraient une pause. Un enthousiasme qui ne semble pas feint.
Les photographes soumis à rude concurrence (© NGV / B2)Ma jeunesse dans l’armée de l’Air
Pour démontrer sa capacité en vol, les deux personnalités à bord (Josep Borrell et François Bausch) ont eu droit à l’ouverture de portes latérales réservées aux parachutistes. Ils sont harnachés. L’air frémit… « C’est une expérience impressionnante surtout quand on a ouvert la porte pour le parachutage » racontera ensuite l’Espagnol. « Cela m’a rappelé ma jeunesse. J’ai mon service militaire dans l’armée de l’air. On faisait la même chose. Bon l’avion était plus petit, un peu moins moderne. Mais la sensation de l’air qui coule autour de soi, quand vous êtes près de la porte, qui vous oblige à faire un effort pour sauter, était la même. »
Un remarquable exemple de la coopération européenne
C’est un « remarquable exemple de la coopération européenne » poursuit le chef de la diplomatie européenne dans un à propos plus politique. Avoir tous ces avions placés sous égide de l’EATC à Eindhoven, « c’est un exemple pratique de la façon dont on bâtit l’Europe de la défense. Si on veut dépenser mieux, il faut dépenser de manière plus coordonnée. La fragmentation de la capacité militaire en Europe nous coûte beaucoup. On pourrait faire davantage si on utilisait ensemble nos capacités, nos industries… »
… Mais on pourrait faire encore davantage
« Il ne faut pas simplement coopérer en achetant des avions, mais aussi en les utilisant. Tous les pays peuvent participer à ce projet d’avion aussi en l’utilisant. » Ce qu’on appelle le pooling. Autre chose « importante » : les missions et opérations. « C’est une bonne école pour nos soldats travaillent ensemble, pas seulement pour servir leur pays, mais aussi partager leurs vues et leurs Européens, pour pas-à-pas créer une capacité européenne. »
(Nicolas Gros-Verheyde)
A suivre : l’unité binationale belgo-luxembourgeois, un modèle du genre
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A Bundesarchiv átveszi a hivatal valamennyi – csaknem 1300 – munkatársát, tovább működteti berlini központját és 13 területi archívumát. A keletnémet pártállam politikai rendőrségének dokumentumai továbbra is nyilvánosak és kutathatók. Abban sincs változás, hogy állami és önkormányzati szervezetek iratbetekintést kérhetnek közszolgálati állás betöltése előtti ellenőrzéssel, bizalmas munkakör betöltésére jelölt személyek és parlamenti képviselők átvilágításával, és kitüntetések adományázását megelőző vizsgálattal kapcsolatban.
A szövetségi parlament (Bundestag) 2019-ben döntött arról, hogy a BStU nem önálló szövetségi hivatalként, hanem az országos levéltár részeként működik tovább. A döntéssel elfogadták a két intézmény vezetői által közösen kidolgozott tervet. A hivatal beolvasztását élesen bírálták egykori NDK-s ellenzékiek és jelenlegi ellenzéki pártok, hangsúlyozva, hogy a Stasi-levéltár mint önálló intézmény a rendszerváltás és az újraegyesítés egyik fontos vívmánya.
Az integráció pártolói szerint viszont éppen az országos levéltár szervezeti kerete a legfőbb biztosíték arra, hogy hosszú távon is megmaradjanak és digitális formátumban is hozzáférhetők legyenek a Stasi-iratok.
Roland Jahn, a BStU – utolsó – vezetője szerint az új működési forma kifejezi, hogy az NDK történelme nem csupán a Stasi története. A diktatúra bukása utáni első időszakban indokolt volt egy külön hivatal fenntartása, de “már nem vagyunk a kilencvenes években” – mondta az újságíró-történész a napokban a Rundfunk Berlin-Brandenburg (RBB) regionális közszolgálati médiatársaság hírcsatornájának (RBB-Inforadio).
Az egyesüléssel szélesebb a horizont, a történettudományi kutatások így sokkal inkább irányulnak majd a pártállam egészének természetére, működésére és a diktatúrában élő egyén szerepére, felelősségére – fejtette ki Jahn.
A BStU-nál több mint 111 folyókilométer aktát kezelnek. Az anyaghoz iratok mellett 1,7 millió fénykép, mikrofilm és dia tartozik, és csaknem 30 ezer film-, és hangfelvétel. Az NDK bukása idején a Stasi épületeiben nagy mennyiségű összetépett iratot is találtak, több mint 15 ezer dobozt és zsákot töltöttek meg a megsemmisítésre előkészített dokumentumok. Ebből az anyagból kézzel és iratrekonstrukcióra fejlesztett szoftverekkel eddig 1,63 millió oldalt állítottak helyre. A hivatal legutóbbi összesítése szerint az átvilágítási, jóvátételi, nyugdíjügyi, valamint a tudományos természetű és a sajtótól érkezett megkeresésekkel együtt 7 353 885 iratbetekintési kérelmet dolgoztak fel.
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