Le ProSer (Projet de Sédentarisation des troupeaux) a été lancé officiellement, ce jeudi 23 décembre 2021, à la Maison des Jeunes de Gogounou
Contribuer à amorcer une transformation profonde du système d'élevage des ruminants, notamment la sécurisation des espaces pastoraux, l'amélioration de la productivité et la production du bétail, la lutte contre la pauvreté, la création de la richesse additionnelle et la réduction des conflits liés à la transhumance. Tels sont les objectifs du Projet de Sédentarisation des troupeaux (ProSer), selon le Directeur Adjoint de Cabinet du Ministre de l'Agriculture, de l'Élevage et de la Pêche, Abdoulaye Toko.
Le ProSer qui couvre une période de 5 ans est financé conjointement par l'État béninois et la BOAD pour un coût global de 35 milliards FCFA. L'objectif du gouvernement en initiant le ProSer est de réduire les effets pervers de la transhumance et d'améliorer la contribution du sous-secteur de l'élevage à la croissance économique.
Le ProSer contribuera à l'amélioration de la productivité du bétail, à la réduction des conflits liés à la transhumance, à la sécurisation des espaces pastoraux, à la création d'emplois et à la lutte contre la pauvreté, selon la Coordonnatrice du ProSer, Roukayath Tidjani Toko.
À l'occasion du lancement, jeudi 23 décembre 2021, le Maire de Gogounou, Seydou Bary Tidjani a déclaré que sa commune a de réels motifs d'être reconnaissant à l'égard du Gouvernement car le ProSer se définit comme la riposte appropriée aux divers fléaux liés à la transhumance et à l'élevage extensif.
Ahmed Bello Ky-Samah, préfet de l'Alibori a exprimé toute sa reconnaissance à l'endroit du Gouvernement et de son Chef, le Président Patrice Talon. Aboubacar Alfa Tidjani, Président de l'ANOPER s'est engagé à accompagner la mise eu œuvre de ce projet et mener la sensibilisation de ses membres à la base quant à la limitation des déplacements du bétail et surtout la production fourragère et l'utilisation des sous produits agro industriels pour améliorer la productivité de leurs animaux.
Selon le Haut Commissaire à la sédentarisation des éleveurs/PR, Dr Adamou Mama Sambo, le ProSer est une grande dynamique impulsée par le Gouvernement du Président Patrice Talon. « Je m'en réjouis avec les éleveurs. Il faut reconnaître que les premières victimes des conséquences de la transhumance, ce sont les éleveurs eux-mêmes. Le système pastoral de notre agriculture doit évoluer. On n'a pas le choix. Heureusement, la volonté politique est là. Si on ne fait rien, on va droit dans le mur. Le changement doit s'opérer », a-t-il indiqué. Plusieurs actions sont à mener dans le cadre du ProSer. Il s'agit notamment de la libération et la sécurisation de 57.000 ha au profit des exploitations d'élevage ; la construction sur 100 ha à Dougolaye à Gogounou d'un campement pastoral pilote pour installer 98 ménages d'éleveurs sédentaires ; le renforcement des aires de pâturages attenants à 126 campements ; la promotion de la production fourragère et la valorisation des sous produits agricoles et agro industriels ; l'amélioration génétique des races locales par l'insémination artificielle avec les semences de géniteurs de races performantes ; l'amélioration de la santé à travers les campagnes de vaccination contre la fièvre aphteuse et la dermatose nodulaire.
M. M.
A la suite de la victoire de l’Algérie face à la Tunisie à l’occasion de la finale de la coupe Arabe de football (2-0), plusieurs centaines de supporters algériens ont investi les rues de la France bravant toutes les interdictions préfectorales pour célébrer cette victoire tant attendue.
Mais la fête n’a que très peu durer puisque les forces de l’ordre sont intervenus pour disperser la foule en extase. En effet, un climat de tension a régné, samedi 18 décembre, sur les champs Élysées. Des échauffourées entre les supporters et la police ont marqué les festivités pour cette grande victoire. Selon le bilan communiqué par la préfecture de Paris, une trentaine de personnes ont été interpellés et plus de 400 verbalisées.
Si à Paris, pourtant très animée dans la nuit du samedi, « aucun incident n’a été signalé, selon le journal français « Le Point », Toulouse quant à elle, a enregistré plusieurs interpellations liées à la dégradation des biens publics.
Un supporter met du feu à des poubelles !Mardi dernier, les forces de sécurité ont arrêté un supporter algérien âgé de 18 ans pour avoir mis le feu à des poubelles dans le quartier de Bagatelle (Toulouse). Placé en garde à vue, le jeune algérien nie toutes les accusations qui lui ont été portées et défend d’emblée « l’erreur judiciaire », selon le média français « La Dépêche ».
« Confronté à la réalité des images enregistrées samedi soir », le supporter finira par reconnaitre les faits. « Il a été laissé libre à l’issue de sa garde à vue, mais il comparaîtra devant le tribunal prochainement dans le cadre d’une audience dite de « plaider-coupable » pour « dégradations par engins incendiaires » conclut la même source.
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Insulter les grands noms des hommes de la religion musulmane, notamment le prophète Mohamed, a toujours été une tendance chez les étrangers, notamment en Europe, où ce phénomène s’est beaucoup répandu lors de ces dernières années.
À cet effet, le Président de la Russie, Vladimir Poutine, est sorti de son silence et s’est exprimé à ce propos, aujourd’hui, le jeudi 23 décembre 2021.
En marge de la conférence de presse annuelle, l’homme d’État russe a révélé clairement que les insultes contre le prophète Mohamed n’ont aucune relation avec « la liberté d’expression ».
Dans ce sillage, le même responsable a déclaré que ces insultes, ainsi que les caricatures à l’encontre du prophète Mohamed et les autres hommes qui ont marqué la religion islamique ne sont pas, comme beaucoup en pensent, une liberté d’expression.
» Ce n’est pas la liberté d’opinion » (Poutine)Vladimir Poutine a également fait savoir : « Réfléchissons à cet aspect du sujet. Une insulte au prophète Mahomed. Est-ce la liberté d’opinion ? »
« Ce n’est pas la liberté d’opinion, c’est une violation de la liberté de religion et une violation des sentiments sacrés de ceux qui se sont convertis à l’islam, » a affirmé le président.
Par ailleurs, l’homme politique iranien Hassan Rohani avait déjà évoqué ce sujet, en déclarant que ce genre d’insultes pourrait susciter la violence. « Insulter le Prophète ne relève pas de l’exploit. C’est immoral. Cela encourage la violence, » a-t-il révélé, en ajoutant : « même si cela n’était pas intentionnel, ces insultes encouragent à la violence et effusion de sang. »
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