A l'occasion de la revue à mi parcours du Projet d'investissement de résilience des zones côtières en Afrique de l'Ouest (WACA ResIP) vendredi 15 juillet dernier, le ministre du cadre de vie et du développement durable, José Tonato a invité les pays de l'Afrique de l'Ouest et du Centre à lutter efficacement contre l'érosion côtière. L'objectif selon le ministre, est de préserver le littoral ouest-africain au profit des générations futures.
L'érosion côtière n'a pas de frontières, et doit faire la préoccupation de tous les pays côtiers de l'Afrique de l'Ouest et du Centre. Ces pays selon le ministre du cadre de vie et du développement durable, doivent engager une lutte efficace contre le phénomène. Et cela, à travers leur adhésion au projet WACA ResIP. « J'invite tous les pays côtiers des sous-régions ouest-africaine et centrale à adhérer au projet WACA ResIP en vue d'une mobilisation contre l'érosion côtière dans le but de préserver le littoral ouest-africain au profit des générations futures", a-t-il exhorté.
José Tonato a salué la Gambie, le Ghana et la Guiné- Bissau qui ont marqué leur adhésion au Projet d'investissement de résilience des zones côtières en Afrique de l'Ouest aux côtés des six pays membres à savoir, le Bénin, la Côte d'Ivoire, la Mauritanie, le Sao Tomé-et-Principe, le Sénégal et le Togo.
Le projet WACA ResIP est le fruit de conventions de financement de 221,70 millions de dollars, entre la Banque mondiale et ses partenaires. Il vise à promouvoir diverses mesures de lutte contre l'érosion côtière.
Selon la Banque mondiale, la dégradation des zones côtières coûterait au total 3,8 milliards de dollars par an au Bénin, à la Côte d'Ivoire, au Sénégal et au Togo, soit l'équivalent de 5,3% de leur PIB.
Au-delà du coût économique, la dégradation du littoral ouest-africain brise des vies et détruit les moyens de substances de millions de personnes, informe une étude de l'institution financière.
L'adhésion de la Gambie, du Ghana et de la Guiné- Bissau porte à neuf, le nombre de pays ayant adhéré au projet WACA ResIP.
F. A. A.
Le ministère public a requis 8 ans de prison ce vendredi 15 juillet 2022 lors d'une audience au Tribunal de Cotonou contre une femme ayant tué son mari en 1990
Audience au Tribunal de Cotonou dans un dossier de coups mortels. L'accusée est une femme. Elle est poursuivie pour coups mortels sur son mari.Le ministère public a requis contre elle 08 ans de prison. Lors de l'audience, l'accusée a perdu connaissance. Elle a été conduite à l'hôpital. Le procès a été renvoyé au 09 août 2022.
Les faits remontent au 26 novembre 1990, il y a près de 32 ans à Allada selon Banouto. Du retour à la maison le soir, la femme âgée de 25 ans au moment des faits a constaté que ses enfants mangent dans un récipient utilisé pour recueillir l'urine. Elle a donc interpellé la fille de sa coépouse âgée de 19 ans. Une dispute a éclaté. L'accusée a saisi un bâton. Le morceau de bois projeté a atteint son mari. Blessé à la tête, il a été conduit à l'hôpital d'Allada et ensuite au CNHU de Cotonou. Le père de famille a succombé à ses blessures. Arrêtée en 1991, la veuve a bénéficié d'une liberté provisoire en 1994.
A.A.A
Décès du géniteur de Expérience Tébé, président du parti d'opposition Moment Populaire de libération (MPL).
Joseph Tébé, père de de Expérience Tébé, président du parti d'opposition Moment Populaire de libération (MPL) est décédé, samedi 16 juillet 2022. Le décès est survenu des suites d'une courte maladie, selon une publication Facebook de Expérience Tébé.
Joseph Tébé a été Administrateur des banques et institutions financières, ancien directeur de cabinet du ministère de l'intérieur. L'illustre défunt fut conseiller technique à l'économie et aux finances du Président de la République, à la retraite.
M. M.