Les chargements du pétrole brut nigérien s'enchainent via la plateforme pétrolière de Sèmè-Kpodi. Après un 4e chargement de 155 000 m3 avec le navire citerne Front Coral le mercredi 16 octobre 2024, deux autres navires sont annoncés dans les eaux béninoises dès ce dimanche 03 novembre.
Le Nordic Harrier et le Front Crystal sont les deux autres navires annoncés dans les eaux béninoises pour des chargements du pétrole brut nigérien. Le premier selon nos sources, est attendu dans les eaux béninoises dès ce dimanche 03 novembre 2024. Il sera suivi du Front Crystal le mercredi 13 novembre prochain. Les volumes de chargement à bord de ces deux navires ne sont pas encore connus.
L'arrivée du Nordic Harrier et du Front Crystal porte à 06 le nombre de chargement du brut nigérien via la plateforme de Sèmè-Kpodji, depuis le démarrage des opérations d'exportation. Ces chargements renforcent l'importance du Pipeline Bénin-Niger et la coopération entre les deux pays, mise à l'épreuve avec la dernière crise.
F. A. A.
Malgré la crise diplomatique entre le Niger et le Bénin avec pour corollaire la fermeture de la frontière nigérienne, les cargaisons de pétrole nigérien continuent d'être expédiées via la plateforme pétrolière de Sèmè-Kpodji. Ces exportations, maintenues, soulignent le rôle déterminant de la Chine dans la médiation de cette crise complexe.
L'exportation de pétrole via le pipeline entre Agadem (Niger) et Sèmè-Kpodji (Bénin) semblait compromise avec le coup d'Etat du général Tiani en 2023. Niamey, accusant Porto-Novo d'abriter « des bases françaises », a maintenu ses frontières fermées. Porto-Novo conditionne le démarrage de l'exportation du pétrole à la réouverture des frontières nigériennes gardées fermées malgré la levée des sanctions de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Ce blocus affecte non seulement l'économie nigérienne, qui perd chaque jour près de 1,8 million de dollars, mais aussi celle du Bénin. La phase d'exploitation devait générer plus de 300 milliards de F CFA pour le Bénin en termes de transit et recettes fiscales et 500 emplois permanents (300 au Niger et 2OO au Bénin). Plus grave, un investissement direct de 4,5 milliards de dollars US (2500 milliards FCFA environ) est englué dans un imbroglio diplomatique.
Consciente des enjeux économiques et géopolitiques, la Chine a rapidement entrepris une médiation pour apaiser les tensions. Pékin a envoyé des émissaires auprès des autorités béninoises et nigériennes pour ouvrir un dialogue et s'assurer que les termes du contrat tripartite, signé en 2019, soient respectés.
« Le gouvernement chinois entend bien jouer un rôle de bons offices, de médiateur, dans le respect total des pays régionaux pour trouver une solution politique à cette crise nigérienne », a martelé l'Ambassadeur de Chine au Niger, son Excellence Jing Feng, en septembre 2023 à l'issue d'une rencontre avec le Premier ministre nigérien de transition Mahamane Lamine Zeine.
Une délégation de China National Petroleum Corporation (CNPC), la société chinoise en charge de la construction et de l'exploitation du pipeline d'export Bénin-Niger, est reçue à Cotonou le 15 mai 2024 par le Chef de l'Etat béninois Patrice Talon. A l'issue de la réunion, le Bénin autorise « ponctuellement et provisoirement », le tout premier navire à charger le brut nigérien sur la plate-forme de Sèmè. Un comité inter-États Bénin-Niger, chargé de dissiper les difficultés et les incompréhensions, est mis sur pied. Le premier navire chargé de pétrole brut nigérien quitte les eaux béninoises le 19 mai 2024 avec à son bord, un million de barils. Mais l'autorisation ne suffit pas pour lancer l'exploitation normale de la plateforme.
Une stratégie de négociation prolongée…
Le 30 mai 2024, en mission de bons offices, son Excellence PENG Jingtao, Ambassadeur de la Chine près le Bénin, se porte auprès du président Patrice Talon. En intervenant comme médiateur, Pékin renforce son image de puissance pacificatrice et consolide les intérêts des pays parties au projet de pipeline dont le Niger, le Bénin. Mais les vannes seront à nouveau fermées suite à l'arrestation le 5 juin de cinq Nigériens qui se sont introduits sur le terminal pétrolier béninois de Sèmè-Kpodji sans décliner leur identité. Malgré l'intensification de la crise, des cargaisons de pétrole continuent d'être acheminées.
Un deuxième navire chargé d'environ 1 million de barils de brut nigérien quitte les eaux béninoises le 20 août 2024. En septembre, un troisième tanker, le Samsara, a également pu exporter 150 000 tonnes de pétrole brut. Un quatrième chargement de pétrole brut nigérien a quitté le terminal pétrolier de Sèmè le 16 octobre 2024 avec une cargaison de 155.000 m³ de pétrole brut en direction de Singapour. Le navire ‘'Pertamina Halmahera'' quittera la station terminale de Sèmè le 22 octobre 2024 en direction de la Malaisie avec 130.000 tonnes de pétrole brut.
Pour un symbole de normalisation…
La poursuite des exportations de pétrole nigérien en dépit de la fermeture des frontières souligne l'importance du rôle de la Chine dans le maintien de ce projet stratégique. Grâce à des négociations continues et une approche pragmatique, Pékin permet aux deux pays de tirer parti des ressources pétrolières, malgré un contexte politique tendu.
Cependant, pour une production pétrolière attendue à 110.000 barils dont 90.000 barils sont destinés à l'exportation et un acheminement continu vers le port de Sèmè, le pipeline stratégique Niger-Bénin semble réduit à des expéditions sporadiques. Toute chose qui fragilise les perspectives économiques.
L'avenir du pipeline d'export reste tributaire de la qualité des relations diplomatiques entre le Niger et le Bénin. L'enjeu pour les trois acteurs — le Niger, le Bénin, et la Chine — est de parvenir à stabiliser cette relation pour éviter des pertes financières colossales et garantir la rentabilité de leurs investissements respectifs. Si les chargements actuels marquent un progrès, la normalisation des relations reste cruciale pour garantir une exploitation durable de cette infrastructure pétrolière majeure.
Marc MENSAH
[1]
[1] NB : Cet article est publié dans le cadre du Prix Sino-Béninois du Journaliste, un concours organisé par le réseau Médias de la Coopération Sino-Béninoise en collaboration avec l'Ambassade de la République Populaire de Chine près le Bénin.
Jean Gontrand HOUNSOUNOU (68 ans), ex Chef session Photo à La Nation n'est plus. Il a rendu l'âme, dans la nuit de mardi 29 à mercredi 30 octobre 2024, au CNHU-HKM de Cotonou, des suites d'une maladie. L'éminent photojournaliste fut président de l'Association nationale des reporters d'images du Bénin (ANARIB).
M. Jean Gontrand HOUNSOUNOU, après son admission à la retraite, a continué à former de jeunes confrères pour la profession. Il fut aussi promoteur de bar restaurant.
Paix à son âme !
Jeune franco-congolaise, Marie-Anne Essebo est engagée dans l'art contemporain africain. Ses recherches sont aussi orientées vers l'art contemporain au féminin. A travers cette interview, elle partage son parcours, ses ambitions, ses projets dans le domaine de l'art contemporain ainsi que les moments forts de l'édition 2024 de la foire AKAA (Also Known as African) en France.
Marie-Anne Essebo, présentez-vous à nos lecteurs.
Je m'appelle Marie-Anne Essebo, je suis franco-congolaise et j'ai 25 ans. Actuellement, je travaille en freelance pour la foire AKAA (Also Known as African), une foire dédiée à l'art contemporain africain qui se déroule chaque année en France. Mon parcours a débuté par un double cursus en ingénierie des sciences de l'information et de la communication, ce qui m'a permis d'acquérir des compétences précieuses en gestion de projets et en communication.
En raison de mes origines et de ma passion pour l'art, il est primordial pour moi de promouvoir la création artistique sur le continent africain et de mettre en lumière son importance sur la scène mondiale. Mon engagement dans l'art contemporain découle de mes valeurs personnelles et de mon désir d'approfondir ma compréhension de ce domaine. Je suis particulièrement fascinée par les dynamiques qui existent entre l'art africain en Europe et en Afrique, et je m'efforce de contribuer à une meilleure valorisation de ces œuvres.
Parallèlement à mon travail avec AKAA, je développe plusieurs projets artistiques, dont un projet majeur qui vise à créer ma propre structure pour soutenir les artistes émergents. Je suis convaincue que l'art peut être un puissant vecteur de changement social et culturel, et je souhaite jouer un rôle actif dans cette transformation.
Parlez-nous de votre parcours
À l'origine, mon parcours scolaire ne me destinait pas directement au monde de l'art cependant ayant une grand-mère artiste peintre, ma curiosité a toujours été éveillée à ce sujet. J'ai suivi un double cursus en ingénierie des sciences de l'information et de la communication à la Faculté des Lettres de Besançon, où j'ai rédigé mon mémoire sur la thématique suivante : Les professionnels des musées face aux nouveaux dispositifs numériques. Cette recherche m'a permis de m'interroger sur les enjeux de l'art à l'ère du numérique.
À la fin de mes études, j'ai travaillé dans la branche BtoB d'Amélie Maison d'Art, une maison de collection, où j'accompagnais des clients tels que des architectes et des designers d'intérieur. Cette expérience a renforcé mon désir de poursuivre une carrière dans ce domaine. C'est alors que le besoin de me reconnecter avec mes racines et de mieux comprendre l'art africain dans son ensemble est devenu primordial. Après des recherches, j'ai pris la décision de quitter mon emploi et ma vie en France pour vivre au Sénégal, afin de plonger au cœur de l'art contemporain africain. Pour moi, il était essentiel de dépasser les frontières françaises pour saisir pleinement les dimensions sociales, économiques, politiques, et culturelles de cet art.
J'ai eu l'opportunité de réaliser une mission chez OH Gallery, une galerie renommée à Dakar fondée et dirigée par Océane Harati. Grâce à elle, j'ai découvert un marché de l'art contemporain encore peu visible sur la scène mondiale. Par la suite, j'ai participé à Art Basel, où j'ai eu le privilège de représenter le célèbre artiste sénégalais Viyé Diba, dont l'histoire et les valeurs m'ont profondément marquée, toujours sous la direction d'OH Gallery.
Au fil de ces rencontres et de mes études, j'ai pris conscience des grandes disparités entre l'art contemporain en Afrique et celui présenté en Europe. Cela m'a motivée à lancer un projet en faveur des artistes africains émergents, un projet en cours de développement, mais qui reste pour l'instant confidentiel.
À terme, j'ai pour ambition de retourner en Afrique pour travailler dans des pays comme le Ghana, l'Afrique du Sud, le Gabon ou encore le Bénin, qui me fascinent par leur riche patrimoine artistique et culturel. Enfin, mon intérêt pour l'art contemporain africain m'a naturellement menée vers AKAA. Cette foire, en réunissant des galeries du monde entier, me permet de découvrir de nouveaux artistes émergents et de mieux comprendre les différentes esthétiques qui composent ce paysage artistique.
Comment êtes-vous devenue spécialiste de l'art contemporain au féminin ? Qu'est-ce qui vous a poussé à vous concentrer sur cet aspect spécifique de l'art contemporain ?
Je ne me considère pas encore comme une experte de l'art contemporain au féminin, mais mes recherches me dirigent progressivement vers cette thématique. Mon intérêt principal demeure l'art contemporain africain dans son ensemble. Les distinctions entre les marchés africain et européen sont frappantes : en Afrique, l'art contemporain est en pleine effervescence, soutenu par une nouvelle génération d'artistes émergents qui, à travers leur culture, leur histoire et leur parcours, redéfinissent les codes du marché. En revanche, en Europe, les contextes et les perspectives sont différents, ce qui m'amène à examiner plus en profondeur les échanges artistiques entre ces deux continents. C'est cette dimension globale de l'art africain qui me fascine avant tout.
Cependant, cette approche m'ouvre également à un autre sujet d'intérêt : les femmes artistes. Bien que le milieu artistique soit encore largement dominé par les hommes, nous avons assisté ces dernières années à l'émergence significative d'artistes féminines sur la scène de l'art contemporain africain. Il est captivant d'observer comment leurs créations et leur vision contribuent à transformer ce paysage en pleine évolution.
Un véritable changement s'opère dans les thèmes explorés par ces artistes, reflétant l'évolution du contexte sociopolitique et des tendances artistiques. Elles continuent d'aborder des sujets cruciaux tels que l'identité, le colonialisme, la culture, la mémoire, la race et le genre, mais le font de manière qui traduit les complexités et les défis contemporains. Leur travail combine des approches traditionnelles et innovantes, offrant ainsi un panorama artistique riche et diversifié.
Quels ont été vos moments forts lors de cette édition AKAA ?
Cette édition de la foire AKAA a été particulièrement marquante, car pour la première fois, 28 femmes artistes africaines ont été présentes, parmi plus d'une centaine d'artistes au total. Bien que ce chiffre puisse sembler modeste, il représente un tournant significatif dans l'histoire de l'événement. C'est une étape importante qui montre l'engagement croissant envers la représentation des femmes dans le monde de l'art contemporain africain. Nous espérons pouvoir augmenter ce nombre dans les prochaines éditions, car il est essentiel de continuer à promouvoir et à valoriser les voix féminines dans notre secteur. Ce moment fort a été non seulement une célébration de l'art, mais aussi un symbole d'un changement en cours dans la reconnaissance des talents féminins.
Comment voyez-vous l'évolution de l'art africain contemporain, en particulier pour les artistes femmes ? Quels défis et opportunités percevez-vous ?
Les femmes artistes africaines ont toujours été présentes, mais elles n'ont longtemps ni bénéficié de reconnaissance ni pu vivre de leur art. Dans le passé, exercer une activité artistique était souvent mal perçu pour une femme, car ce domaine était largement dominé par les hommes. Cependant, avec l'évolution des mentalités, les femmes revendiquent aujourd'hui leur place et leur identité artistique avec assurance, et se positionnent de plus en plus sur un pied d'égalité. Les notions de genre dans l'art contemporain deviennent alors plus fluides, et les femmes se font entendre, prenant un espace qu'elles n'avaient pas auparavant, même si certaines formes de discrimination persistent encore. Beaucoup d'artistes s'engagent ainsi pour une plus grande égalité et une réelle ouverture d'esprit dans le milieu.
Ce parcours n'est pas nouveau : des études révèlent même que les premières artistes, celles des fresques paléolithiques, étaient en majorité des femmes, identifiées par les empreintes de main qu'elles ont laissées. Ce détail, bien que lointain, illustre la continuité de la présence féminine dans l'art et souligne l'importance de leur contribution, aujourd'hui plus que jamais.
Actuellement, l'art africain et afro descendant suscite un intérêt grandissant dans le monde de l'art. En 2022, Elana Brundyn, spécialiste reconnue de l'art africain, a souligné cet engouement particulier, dans un contexte où le marché post-pandémique a vu des ventes remarquables dans des collections de renom. Bien que le début de l'année 2023 ait été marqué par une certaine prudence en raison de l'instabilité économique et géopolitique, les œuvres d'exception continuent de susciter un intérêt solide, notamment pour les pièces de qualité.
Pour les années à venir, je m'attends à ce que cette dynamique continue. Des événements comme la foire AKAA en France et l'Investec Cape Town Art Fair en Afrique du Sud montrent combien le marché de l'art africain est en plein essor et se connecte de plus en plus au monde de l'art international. Ces évolutions offrent des perspectives stimulantes pour les artistes africains, en particulier ceux basés sur le continent, leur permettant de se faire connaître au-delà de leurs frontières. Cet engouement ouvre également de belles opportunités pour les femmes artistes, qui peuvent ainsi se faire une place sur la scène internationale et contribuer activement à enrichir l'art contemporain de leurs voix uniques.
Pouvez-vous nous parler des projets sur lesquels vous travaillez actuellement ? Avez-vous des collaborations ou expositions prévues.
Je travaille actuellement sur un projet encore en phase confidentielle, mais je peux partager que son ambition est de créer une plateforme permettant aux artistes africains de se raconter pleinement — leurs histoires, leurs perspectives, leurs identités uniques. L'objectif est de les accompagner dans le développement de leur art contemporain, de le porter sur la scène internationale, et de faire en sorte que le marché africain trouve la place qui lui revient en Europe.
Quel message aimeriez-vous transmettre aux jeunes femmes africaines qui aspirent à une carrière dans le domaine de l'art contemporain ?
Mon message serait de croire en la force de leur voix et de leur vision. Nous vivons une époque de transformation où les identités multiples et les parcours variés trouvent leur place dans le monde de l'art contemporain. En tant que femme afro descendante, je suis fière de constater que de plus en plus d'artistes féminines embrassent ce métier, enrichissant la scène culturelle de leurs perspectives uniques et authentiques.
L'art est un espace où l'on peut se reconnecter à ses origines, explorer et exprimer pleinement qui l'on est. Mon souhait pour les jeunes femmes africaines est qu'elles osent s'affirmer, qu'elles n'aient pas peur de revendiquer leur identité et de contribuer activement à une scène artistique en pleine évolution. Chacune d'elles a une place précieuse dans cette aventure et, ensemble, nous pouvons bâtir un milieu artistique où chaque voix, chaque histoire est entendue et valorisé.
Propos recueillis par Akpédjé Ayosso
L'Espagne a enregistré des inondations dévastatrices dans la nuit du mardi 29 au mercredi 30 octobre 2024. Plus de 150 personnes sont décédées dans cette tragédie. Mais il n'y aucun ressortissants béninois parmi les victimes.
Des dégâts et pertes en vie humaines en Espagne après des inondations. Les eaux ont emporté des ponts, des véhicules, des maisons etc. Le dernier bilan fait état de 158 morts. « Nous avons déjà 155 morts dans la région de Valence, deux en Castille-La Manche et un autre en Andalousie, soit un total de 158 personnes », a déclaré le ministre de la Politique territoriale, Ángel Víctor Torres. Il ajoute qu'il y a ‘'des dizaines et des dizaines de disparus''. Selon les météorologistes, l'équivalent d'une année de pluie est tombé en l'espace de huit heures dans la région de Valence. Cette région est désormais en alerte rouge. Il a annoncé la mobilisation de l'armée pour apporter de l'aide à la population dans la région de Valence.
Selon les informations, il n'y a pas de victimes parmi les ressortissants béninois vivant dans les zones sinistrées.
Le Directeur Général par intérim de la Société de Radio et Télévision du Bénin ( ex ORTB), Freddy KOUDAHOUA a échangé le jeudi 31 Octobre 2024 avec ses collaborateurs. L'objectif de cette rencontre était de faire le point de l'évolution de certains dossiers de la société trois mois après sa prise de fonction.
On se souvient que le 20 septembre 2024, le Directeur Général avait déjà rencontré le personnel et a promis de le revoir pour la suite à donner à plusieurs préoccupations.
On retient de la rencontre du jeudi dernier, que le Directeur Général a pu soumettre plusieurs sujets à l'arbitrage et à la validation du Conseil d'Administration du 25 octobre, afin de sécuriser les droits des travailleurs et d'obtenir pour eux de meilleures conditions de travail. Plusieurs doléances ont reçu l'approbation du Conseil d'Administration, ce qui a été accueilli avec grande satisfaction par le personnel.
D'autres dossiers seront arbitrés dans les prochaines semaines, a fait savoir Freddy KOUDAHOUA.
Dans sa démarche, il faut retenir que l'actuel Directeur Général par intérim est attaché au respect des normes et des procédures, au traitement des sujets dans le fond et non des solutions de contournement des problèmes. Et cela nécessite le temps de l'analyse avant toute action. Il l'a expliqué au personnel et notamment au syndicat qu'il remercie et félicite pour son message de responsabilisation et d'exhortation au travail avec qui, il souhaiterait véritablement collaborer.
A cœur ouvert, Freddy KOUDAHOUA a clarifié les malentendus et a appelé à l'instauration d'un climat de confiance pour relever les défis de la société. Il a aussi annoncé qu'en 2025, la Société va véritablement se mettre en route grâce au Plan de Travail Annuel en cours d'élaboration.
La Rédaction
Sans langue de bois,
La Société des Infrastructures Routières et d'Aménagement et du Territoire (SIRAT) a annoncé le démarrage des travaux de réhabilitation et d'assainissement sur l'axe Godomey Magasin-Carrefour Adjaha.
L'axe Godomey Magasin-Carrefour Adjaha est en réhabilitation du vendredi 1er novembre
2024 au vendredi 20 décembre 2024, selon un communiqué de la SIRAT. « En cas de besoin de signaler à la SIRAT une situation quelconque liée aux travaux, veuillez joindre le numéro vert gratuit 7414 », a indiqué la direction générale tout en présentant ses excuses aux usagers pour les désagréments liés aux travaux.
Des travaux d'assainissement dont la construction de collecteurs et d'aménagement de voies connexes sont également prévus sur l'axe.
M. M.
VOICI LE PLAN DE DEVIATION
a
Deuil au conseil communal de Glazoué !
Elie Tokou, deuxième adjoint au maire de Glazoué est décédé, jeudi 31 octobre 2024.
L'élu avait pris part à la session ordinaire de vote du budget primitif de la commune dans la matinée du jeudi. Le deuxième adjoint a eu une une crise à son domicile et transporté d'urgence à l'hôpital de Dassa-Zoumè où il passa malheureusement de vie à trépas.
Il y a un an, Elie Tokou a perdu l'un de ses enfants étudiant.
M. M.
La salle de conférence de la Chambre de commerce et d'industrie du Bénin (CCI Bénin) a servi de cadre ce jeudi 31 octobre 2024, à la première édition de l'Agro Meet Up ; un creuset d'échanges et de discussion entre entrepreneurs agricoles et de l'agrobusiness.
« Comment planifier et réussir son projet agricole ? », c'est la thématique développée ce jeudi 31 octobre 2024, à l'occasion de la première édition de l'Agro Meet Up à Cotonou. L'objectif selon Claudia SENGHOR, agroéconomiste sénégalaise, est d'expliquer non seulement les opportunités du secteur agricole aux jeunes béninois, mais aussi de les pousser à se lancer dans l'agriculture. L'Afrique, fait-elle savoir, est le continent le plus jeune au monde, disposant de soleil et de terres ; véritables potentialités qu'il faudra exploiter pour réduire au mieux des importations. Les jeunes présents à cette première édition de l'Agro Meet Up ont été également imprégnés de la planification des projets agricoles.
L'animatrice principale de cette première édition s'est par ailleurs dite très satisfaite de ce que les jeunes apprenants s'intéressent de plus en plus au secteur de l'agriculture. « Les pays limitrophes devraient prendre exemple sur le Bénin où il y a énormément de personnes intéressées qui ne demandent qu'à apprendre, à se former », a indiqué Claudia SENGHOR formulant le vœu que ces jeunes aient l'accompagnement nécessaire pour se lancer dans l'agriculture qui, pour elle, demeure le premier pourvoyeur d'emploi capable « de booster considérablement l'économie ».
Marietta GONROUDOBOU, agronome spécialiste de la production végétale, a entretenu pour sa part, les jeunes entrepreneurs agricoles sur le secteur du maraîchage au Bénin, les accompagnements que les acteurs de ce secteur peuvent avoir du gouvernement et d'autres organisations intervenant dans le domaine de l'agriculture.
« Dans le domaine du maraîchage au Bénin, la demande est très élevée mais la production n'arrive pas encore à couvrir cette demande-là », a-t-elle observé évoquant les exportations vers l'extérieur. A l'en croire, les appuis du gouvernement et des projets, et programmes d'organismes internationaux, ont permis d'augmenter cette production afin de couvrir d'ici quelques années les besoins locaux.
Selon Marietta GONROUDOBOU, l'erreur à éviter en agriculture pour réussir, c'est de se lancer sans préparation. « C'est une science, il faut se faire former, il faut maîtriser le secteur, il faut de l'investissement et un planning assez rigoureux avant de se lancer », a-t-elle conseillé.
Une conférence enrichissante
« C'est une conférence très enrichissante pour les jeunes entrepreneurs agricoles. Ça nous a permis d'avoir beaucoup d'informations ; des informations dont beaucoup de jeunes entrepreneurs agricoles n'avaient connaissance », a confié Marx BORNA, jeune entrepreneur agricole. L'agriculture est un secteur d'avenir, a-t-il souligné avant d'exprimer le vœu que les jeunes qui s'engagent dans ce secteur bénéficient de l'appui des structures publiques ou privées nécessaires pour atteindre l'autosuffisance alimentaire au Bénin et l'Afrique de façon générale.
Des responsables de structures publiques intervenant dans le domaine de l'agriculture (Agence territoriale de développement agricole) ont partagé des expériences très enrichissantes avec les jeunes entrepreneurs agricoles à cette première édition de l'Agro Meet Up.
F. A. A.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté, jeudi dernier, la résolution (2756) prorogeant le mandat de la MINURSO jusqu'au 31 octobre 2025. Cette nouvelle résolution intervient dans un contexte marqué par la trajectoire irréversible imprimée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI au dossier de l'intégrité territoriale du Royaume, à travers les soutiens sans cesse croissants de membres permanents du Conseil de sécurité et autres pays influents à la marocanité du Sahara et à l'Initiative Marocaine d'Autonomie et la poursuite des retraits des reconnaissances de la pseudo "rasd"., indique un ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l'étranger
L'adoption par le Conseil de Sécurité des Nations Unies, le 31 octobre 2024, de la résolution (2756) préserve tous les acquis du Maroc et introduit également de nouveaux éléments importants pour l'évolution future du dossier au sein de l'ONU, souligne le communiqué.
Dans ce texte, le Conseil rappelle de nouveau que les tables rondes constituent le seul et unique cadre pour parvenir à une solution politique au différend régional sur le Sahara marocain.
De plus, la résolution identifie clairement les parties au différend, notamment l'Algérie qui est citée dans la résolution autant de fois que le Maroc.
De même, le Conseil de Sécurité réaffirme que la solution politique ne peut être que réaliste, pragmatique, durable, et basée sur le compromis, des éléments cardinaux de l'Initiative Marocaine d'Autonomie, dont la prééminence a été réaffirmée.
Deux évolutions importantes
L'une des particularités de cette résolution 2756 est le fait qu'elle s'appuie sur deux évolutions importantes qui confortent la position du Royaume du Maroc.
D'abord, le Conseil "s'est félicité du momentum récent et a demandé instamment à ce que l'on construise autour". De ce fait, le Conseil fait sienne la dynamique internationale que connait le dossier du Sahara marocain sous l'impulsion de Sa Majesté le Roi, Mohammed VI en faveur de la marocanité du Sahara et l'Initiative marocaine d'Autonomie, notant que désormais, l'action de l'ONU ne peut que s'inscrire dans le cadre de cette dynamique.
Ensuite, le Conseil de Sécurité lance un appel aux autres parties "d'éviter les actes qui pourraient compromettre le processus politique". Le Conseil se fait, ainsi, écho de la position officielle claire du Royaume, soulignant qu'il n'y a pas de processus politique sans respect du cessez-le-feu.
La résolution qui a été adoptée par 12 voix pour, 02 abstentions et la non-participation de l'Algérie, membre non permanent du Conseil de sécurité révèle non seulement l'isolement de la position de ce pays au sein du Conseil de sécurité mais aussi de la Communauté internationale. Elle met aussi à nu de manière flagrante ses contradictions.
La résolution 2756 détermine l'orientation définitive de l'évolution de la question du Sahara marocain à l'ONU, en se félicitant du momentum que connaît cette question sur le plan international, tout en invitant les autres parties à bâtir sur ce contexte pour parvenir à une solution finale à ce différend de longue date.
Ce momentum se matérialise autant par la vague de soutiens à la marocanité du Sahara et à l'Initiative Marocaine d'Autonomie sous la souveraineté du Maroc, dont celui exprimé par le Président de la France, que par les retraits successifs de la reconnaissance de la pseudo « rasd », dont le dernier en date fût l'Equateur, membre non permanent du Conseil de sécurité.
Déjà, dans Son Discours, le 11 octobre dernier, à l'occasion de l'ouverture de la session du Parlement, le Souverain annonçait que "Cette évolution vient appuyer les efforts déployés dans le cadre des Nations Unies pour asseoir les fondements d'un processus politique devant conduire à un règlement définitif de cette question dans le cadre de la souveraineté marocaine".
Le Conseil de Sécurité de l'ONU affirme que la question du Sahara marocain est à un tournant historique vers une solution définitive à ce différend artificiel, qu'il revient aux parties d'intégrer dans leurs positions et de saisir pour avancer vers une solution politique réaliste, pragmatique, durable, et basée sur le compromis.
Du renfort pour le plan d'autonomie proposé par le Maroc
L'adoption de cette résolution historique, qui s'inscrit dans la dynamique internationale en faveur du plan d'autonomie proposé par le Maroc consacre l'isolement des positions dogmatiques de l'Algérie au sein de la Communauté internationale.
La résolution est un appel à l'Algérie pour s'engager de manière constructive dans le processus politique, en privilégiant les tables rondes comme seul cadre de discussion pour parvenir à la solution définitive au différend sur le Sahara marocain.
La manœuvre que ce pays utilisait, qui consistait en l'usage de ces amendements comme levier de pression pour obtenir la suppression de ces références, était naturellement vouée à l'échec.
Mise face à ses contradictions, l'Algérie s'est vue contrainte de ne pas participer au vote, une position rarement observée de la part d'un membre du Conseil de Sécurité, qui s'est autoproclamé défenseur des principes de la Charte des Nations Unies et des résolutions du Conseil de sécurité.
Désormais, le Conseil de Sécurité a fixé l'orientation définitive de l'évolution de la question du Sahara marocain au sein de l'Organisation des Nations Unies, appelée aujourd'hui à intégrer cette évolution significative dans le cadre de ses efforts visant la relance du processus politique des tables rondes sur la base exclusive de l'Initiative d'Autonomie sous la souveraineté du Maroc comme seul horizon de cette trajectoire.
Rejet des amendements algériens
De par sa non-participation au vote en tant que membre non permanent du Conseil de Sécurité et de par son isolement total, l'Algérie a tenté, avant l'adoption de la résolution, d'introduire deux amendements au texte préparé par les États-Unis d'Amérique en tant que porte-plume. Ces amendements portaient sur l'établissement d'un mécanisme de surveillance des droits de l'homme au Sahara marocain. Mais les deux amendements algériens, ont été purement et simplement rejetés par le Conseil de Sécurité.
En rejetant les amendements de l'Algérie, le Conseil de Sécurité s'est félicité pour la dixième année consécutive des mesures et initiatives prises par le Maroc, du rôle joué par les commissions du Conseil national des droits de l'homme à Dakhla et à Laayoune et de l'interaction entre le Maroc et les mécanismes relevant des procédures spéciales du Conseil des droits de l'homme de l'Organisation des Nations Unies.
Malgré les manœuvres algériennes, le Conseil de Sécurité a maintenu le cap en se félicitant du momentum que connait le dossier du Sahara marocain grâce à la dynamique internationale impulsée par Sa Majesté le Roi, en soutien à la marocanité du Sahara et à l'initiative marocaine d'autonomie
La non-participation de l'Algérie à l'adoption de la résolution est un non évènement et n'est pas une surprise pour les membres du Conseil de sécurité qui connaissent les manœuvres de ce pays dans le différend autour du Sahara marocain.
Ce vote a confirmé l'isolement de l'Algérie au sein du Conseil de Sécurité, même par ses alliés les plus proches qui se sont abstenus. Ce pays est isolé non seulement en Afrique et en Europe mais partout à travers le monde.
Par contre, plusieurs membres du Conseil ont réitéré leur soutien à l'Initiative Marocaine d'Autonomie, en se félicitant du momentum que connait le dossier du Sahara marocain ces dernières années au niveau des Nations Unies et sur le terrain et en soulignant la nécessité de le renforcer.
L'adoption de la résolution 2756 est un message fort et clair à l'endroit de l'Algérie, qui a essuyé un échec historique cuisant par le rejet de ses amendements tendancieux sur les droits de l'Homme.
A la suite des 26 trésors royaux restitués par la France au Bénin, un autre est sur le point de rentrer dans le patrimoine béninois.
Une 27ème œuvre du Palais royal d'Abomey : un kataklè (tabouret royal) a été retrouvée en Finlande. Les ministres de la culture du Bénin et de la Finlande discuteront de la restitution de ce trésor au Bénin. Selon Bip radio, la rencontre se tiendra, mardi 05 novembre 2024 en Finlande.
La France a restitué le 10 novembre 2022 au Bénin vingt-six œuvres des trésors royaux d'Abomey pillés pendant dans la période coloniale.
M. M.
‘'Le Bénin redevient un pays producteur et exportateur de pétrole à partir de 2025''. Des précisions ont été données, ce jeudi 31 octobre 2024, par le porte-parole du gouvernement sur cette annonce du ministre de l'énergie, de l'eau et des mines.
C'est la « réserve résiduelle » du bloc n°1 sur le champ pétrolier de Sèmè-Kraké exploitée dans les années 80 par le Bénin qui sera mis à nouveau en exploitation à partir de 2025. En plus de cette réserve qui permettra de produire « quelques millions de barils potentiellement », l'exploration va se poursuivre au niveau des autres blocs.
« (…) Il y a d'autres qui seront en prospection. Il y a eu par le passé (du pétrole, NDLR), il y a encore, il y a des promesses de gisement ici ou là. Donc, les blocs qui ne seront pas en exploitation l'année prochaine vont faire l'objet de prospection avancée pour nous situer définitivement sur l'existence et l'exploitabilité des gisements qui sont disponibles dans notre sous-sol », a expliqué Wilfried Léandre Houngbédji, ce jeudi, lors d'une rencontre avec les professionnels des médias.
Confirmant les propos du ministre de l'énergie, de l'eau et des mines, le porte-parole du gouvernement martèle que : « le Bénin redevient un pays producteur et exportateur de pétrole ».
A la question de savoir pourquoi ne pas attendre la fin des explorations avant de lancer la production, le SGA répond que c'est une « question de stratégie ». A l'en croire, ce n'est pas une « réserve résiduelle » qui motiverait une entreprise à venir à Sèmè.
« (…) Il y a des indices par endroits, offshore onshore. D'après le scanning qui avait été fait de notre sous-sol, il y a des indices », a rassuré Wilfried Léandre Houngbédji avant de préciser qu'il revient à « faire la prospection par les entreprises spécialisées qui sauront dire exactement ce qui est disponible, en quelles quantités et comment nous pourrions les mettre en exploitation ».
Les puits de pétrole qui seront mis en exploitation dès 2025 n'ont « aucun lien avec les infrastructures réalisées avec la partie nigérienne » dans le cadre du pipeline d'exportation.
M. M.
L'église catholique du Bénin est en deuil !
Le Père Joseph Dingboé, prêtre du diocèse de Lokossa s'en est allé pour l'Eucharistie éternelle.
Le décès est survenu, mercredi 30 octobre 2024, à Cotonou, des suites d'une courte maladie.
Mgr Coffi Roger Anoumou, évêque de Lokossa a annoncé la triste nouvelle dans un communiqué rendu public ce 31 octobre 2024.
Le Père Dingboé a dû interrompre une mission Fidei Donum en France pour raisons de santé. Ordonné Prêtre le 9 juillet 1983, il a passé sa vie sacerdotale dans son diocèse d'origine. La mission l'a conduit également en Côte d'ivoire où il a enseigné à l'Université catholique de l'Afrique de l'Ouest (UCAO).
Le diocèse de Lokossa précise que le programme des obsèques sera communiqué ultérieurement.
M. M.
Le président de la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC), Edouard Loko a procédé à la signature de conventions avec Bénin Diffusion S.A, A+ Bénin et Saka Yerima FM. C'est ce jeudi 31 octobre 2024, au siège de l'institution en présence des conseillers et des représentants des médias concernés.
Des conventions signées avec la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication. Il s'agit de celles de Bénin Diffusion S.A, A+ Bénin et Saka Yerima FM représentés respectivement par Yissegnon Remy Oke, Cléli Azokpota et Kaboura Sara Seko.
Le premier rapporteur Roukiatou Bio FAÏ a procédé à la lecture de la décision N˚22-038/ HAAC du 11 octobre 2022, portant autorisation de diffusion en mode numérique terrestre au profit de Bénin Diffusion SA. Selon l'article 1er de cette décision « en application des dispositions des articles 23 et 26 de la loi N˚2014-22 du 13 septembre 2014, la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication accorde à Benin Diffusion SA, l'autorisation de diffuser en mode numérique terrestre les programmes des éditeurs de service du premier multiplex ».
Conformément à l'article 2 de cette décision, le directeur général par intérim de Benin Diffusion SA Yissegnon Remy Oke a signé une convention d'établissement et d'exploitation d'un réseau de diffusion en mode numérique avec la HAAC.
A sa suite, la directrice générale de la chaîne A + Bénin et le promoteur de Saka Yerima FM ont aussi procédé à la signature de leurs conventions.
Au nom des signataires, le directeur général par intérim de Benin Diffusion SA a exprimé sa gratitude envers la HAAC. « Cette cérémonie nous permet d'acter nos différentes actions. Aujourd'hui, Bénin Diffusion se voit maintenant dans son rôle de diffuseur. Il y a un certain nombre d'actions que nous ne pouvons pas prendre tant que cette convention n'est pas signée », a déclaré Yissegnon Remy Oke. Il a également assuré que toutes les obligations stipulées dans la convention seront respectées afin d'éviter d'éventuelles sanctions.
La signature de ces conventions constitue une avancée significative dans le secteur audiovisuel du Bénin, en renforçant le cadre réglementaire et en facilitant l'accès des citoyens à une diffusion de qualité.
Akpédjé Ayosso
En visite de travail au Bénin, le Directeur du département Afrique du Fonds Monétaire International (FMI) a été reçu, ce jeudi 31 octobre 2024 au Palais de la Marina, par le Président de la République, Patrice TALON. Occasion pour Abebe Aemro SELASSIE de saluer la bonne santé de l'économie béninoise.
« L'économie béninoise se porte bien et continue de se renforcer. Le cadre macroéconomique est stable, en dépit de toutes les difficultés dans la région », a indiqué Abebe Aemro SELASSIE, Directeur du département Afrique du Fonds monétaire international (FMI) à l'issue d'une audience ce jeudi 31 octobre 2024 avec le Chef de l'Etat béninois Patrice TALON.
Les « défis que rencontre le Bénin en ce qui concerne la nécessité de continuer d'investir pour créer de l'emploi » ainsi que « l'appui que le FMI peut apporter au Bénin » ont été abordés au cours des échanges avec le Chef de l'Etat.
L'audience s'est déroulée en présence des Ministres d'État, Messieurs Abdoulaye BIO TCHANÉ chargé du Développement et de la Coordination de l'Action Gouvernementale et Romuald WADAGNI de l'Économie et des Finances en charge de la Coopération.
En visite de travail, Abebe Aemro SELASSIE est arrivé à Cotonou, mercredi 30 octobre 2024, où il a discuté avec diverses autorités. Des « échanges » qui ont été « très fructueux », selon le Directeur Afrique du FMI.
Abebe Aemro SELASSIE est responsable des opérations et des relations du FMI avec les 45 pays de l'Afrique subsaharienne qui sont membres de l'institution. Sous sa direction, le FMI a déboursé quelque 51 milliards de dollars pour soutenir la reprise économique après la pandémie du Covid-19 et favoriser une croissance plus verte et plus inclusive.
M. M.
Dans le cadre de la mise en œuvre de l'assurance maladie obligatoire, le ministère du travail et de la fonction publique recrute au profit du ministère de la santé. 796 agents contractuels de droit public des collectivités territoriales décentralisées seront recrutés au profit des formations sanitaires publiques. Le ministère du travail a informé le public à travers un communiqué en date du 21 octobre, a informé le publique.
Lire l'intégralité du communiqué
La Direction Générale de la SIRAT SA, Maître d'Ouvrage Délégué, informe les usagers de l'avenue Jean Paul II et les riverains du démarrage des travaux sur la chaussée lundi 04 novembre 2024. Il sera donc procédé à la fermeture partielle de la chaussée sur l'avenue Jean Paul II.
Par décision N˚24-079 du 31 octobre 2024, la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication retire la fréquence 89.0 Mhz attribuée à la radiodiffusion sonore privée non commerciale radio-école APM. La décision a été adoptée lors d'une plénière, jeudi 31 octobre 2024 au siège de la HAAC.
Radio-école APM n'émettra plus. Par lettre en date du 10 octobre 2024, Soulé Issiaka, promoteur de radio-école APM (Association pour la Promotion des Médias) a remis la fréquence 89.0 Mhz à la disposition de la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication. Au terme d'une plénière tenue ce jeudi 31 octobre, la HAAC a adopté la décision portant retrait de la fréquence 89.0 Mhz attribuée à la radiodiffusion sonore privée non commerciale radio-école APM.
« L'autorisation d'exploitation de la fréquence 89.0 Mhz attribuée à la radiodiffusion sonore privée non commerciale radio école APM à Porto-Novo est retirée », informe l'article 1 de la décision lue par le 1er rapporteur Roukiatou Bio FAÏ.
La décision abroge toutes dispositions antérieures contraires notamment celles de la décision du 20 février 2003 portant attribution de fréquences aux promoteurs retenus sur concours pour l'installation et l'exploitation de radiodiffusion sonore et de télévision privée.
Akpédjé Ayosso
La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) a organisé 25 octobre 2024, une session de formation sur ses nouvelles politiques et procédures de passation de marché, en faveur des acteurs de la commande publique du Bénin.
Inspirées des meilleures pratiques et des standards internationaux, et prenant en compte les directives communautaires sur la commande publique, ces nouvelles politiques et procédures matérialisent les efforts de la Banque pour se doter d'outils performants, contribuant à l'efficacité de ses interventions.
L'objectif de la session de formation était de permettre aux acteurs de la commande publique de se familiariser avec ces nouveaux outils mis au point par la Banque, dans la perspective d'améliorer les taux de décaissement et d'absorption des crédits alloués aux Etats. La session s'est articulée autour de trois modules : la présentation des politiques et procédures de passation des marchés de la Banque ; la présentation des dossiers-types d'appel d'offres et des divers canevas ; et la présentation des politiques et procédures de prévention et de lutte contre la fraude et la corruption de la BOAD.
Pour rappel, les engagements de la Banque au Bénin, se chiffraient, au 30 septembre 2024, à 1 185 milliards de F CFA, soit 13% de ses engagements totaux, le hissant, après la Côte d'Ivoire et le Sénégal, au 3ème rang des pays bénéficiaires des financements de la BOAD.
A propos de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD)
La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) est l'institution commune de financement du développement des Etats de l'Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA). Etablissement public à caractère international, la BOAD a pour objet, aux termes de l'Article 2 de ses statuts, « de promouvoir le développement équilibré des Etats membres et de réaliser l'intégration économique de l'Afrique de l'Ouest » en finançant des projets prioritaires de développement. Elle est accréditée auprès des trois mécanismes de financement de la finance climat (GEF, AF, GCF). Depuis 2009, la BOAD siège en tant qu'observateur à la CCNUCC et participe activement aux discussions relatives à la construction d'une architecture internationale de la finance climat. Elle abrite, depuis janvier 2013, le premier Centre régional de collaboration (CRC) sur le Mécanisme pour un développement propre (MDP) dont le but est d'apporter un soutien direct aux gouvernements, aux ONG et au secteur privé, pour l'identification et le développement de projets MDP. Depuis le 15 octobre 2023, la Banque co-préside avec Bancoldex, la Banque Colombienne de développement des affaires et de l'exportation, l'International Development Finance Club (IDFC), qui rassemble 26 banques nationales, régionales et bilatérales de développement du monde entier.
MTN a organisé à l'endroit de son personnel féminin la 3 ème session du Y'ello Women Workshop de l'année 2024, à l'hôtel GoldenTulip de Cotonou. Au cours de cette rencontre d'échanges placée sous les couleurs d'Octobre Rose, les invitées d'honneur, l'actrice ivoirienne Nadia SABEH et la cardiologue Dr. Joyce HOUNMENOU ont partagé leurs expériences avec les femmes de MTN Bénin autour du thème « Le bien-être notre allié pour une vie épanouie » .
Lancé en 2020, le « Y'ello Women Workshop » continue de croître en importance et en impact, contribuant chaque année au développement personnel et professionnel des femmes de MTN.
Pour cette 3 ème rencontre de partage et d'échanges placée sous les couleurs d'Octobre rose, les deux invitées d'honneur ont montré que le premier capital c'est d'abord la santé. De ce fait il est important de prendre soin de soi-même. Ensemble, elles ont inspiré les participantes à adopter une approche proactive du bien-être, intégrant des dimensions physiques, mentales et émotionnelles.
En écoutant l'actrice ivoirienne, le thème « Le bien-être, notre allié pour une vie épanouie » cadre bien avec son combat contre le cancer du sein.
Pour mettre l'accent sur la prévention et le dépistage précoce des maladies, des étapes essentielles pour préserver notre qualité de vie et atteindre nos objectifs, Nadia SABEH a martelé qu'il est important d'écouter son corps. Malgré un parcours professionnel exceptionnel, elle a montré comment elle s'est oubliée en voulant faire plaisir aux autres.
« (...) je pense que j'ai sauté cette étape-là. Je me suis concentré sur mon travail pour faire plaisir aux autres et j'ai oublié de prendre soin de moi-même jusqu'à ce qu'en 2024 on me diagnostique cette maladie-là. », a-t-elle reconnu.
C'est un véritable voyage au cœur de la vie, qu'elle continue de vivre avec le soutien inestimable de sa famille, en particulier de son mari, qu'elle décrit comme un pilier essentiel dans cette épreuve.
« Quand j'ai appris la nouvelle, dans les deux premières minutes j'étais dans le déni. Je me dis que ce n'était pas vraiment possible que ça puisse m'arriver. C'était comme un cauchemar. Mais tout de suite la réalité me rattrape. C'est en ce moment que je me rends compte que c'était quelque chose d'assez terrible qui m'arrivait. Je suis abattue moralement. Mon mari essaye de me rassurer. Je me suis mise à mon balcon et j'ai pleuré. Et je me suis adressée à Dieu et j'ai dit pourquoi, pourquoi maintenant ? Qu'est-ce que j'ai fait ? Pensant que mon défunt père m'écoute, je me suis adressée à lui. Papa qu'est-ce que tu m'aurais dit en ce moment-là ? », se souvient-elle.
Son témoignage va au-delà de son combat individuel contre le cancer du sein ; il s'inscrit dans une démarche de sensibilisation collective, invitant les femmes, les hommes et tous les membres de la communauté à s'unir contre les stigmates associés à cette maladie. « Ce que je veux que les gens retiennent, c'est de prendre soin de soi-même. Au moins une fois par an, allez voir votre médecin. Je me suis laissée aller, c'est ça mon erreur. Derrière le silence se cache quelque chose qui va te tuer. Le cancer du sein et du col de l'utérus font ravage actuellement. », a-t-elle prévenu avant d'ajouter : « Il est essentiel d'écouter son corps lorsqu'il murmure, avant qu'il ne nous le crie bruyamment ».
Le Dr. Joyce HOUNMENOU a présenté son expertise en prévention et santé cardiaque. En sa qualité de Médecin, elle a défini la santé comme étant un état de bien-être physique mental et social. Donc le bien-être c'est la santé et quand ces conditions là ne sont pas remplies dans tous ces aspects, on ne se sent pas bien.
Pour ce qui concerne le cancer du sein, elle a rappelé l'importance de la prévention pour réduire les risques de maladies graves. « Deux messages sont à retenir, il faut faire l'autopalpation. Il faut le faire après chaque cycle menstruel et il faut consulter un gynécologue au moindre doute et cela est valable pour toutes les zones de votre corps », a-t-elle indiqué.
La Directrice des Ressources Humaines de MTN Benin, Viviane SISSUH a également pris la parole, soulignant que le bien-être et la prévention sont un combat commun où « nous sommes tous concernés ». Cette déclaration a renforcé l'idée d'une approche inclusive du bien-être, en faveur d'un environnement professionnel plus sain et solidaire pour tous. « Au milieu de tout ce tumulte là, posons nous et pensons à nous », a conclu madame SISSUH.
Ce fut un moment exceptionnel d'échanges pour les femmes de MTN Bénin, qui a appris énormement sur le cancer du sein. Elles sont reparties toutes satisfaites des connaissances acquises aupèrs des deux invitées d'honneur.
vieilles dames, les dames de 40 ans, 45 ans. Mais en apprenant qu'une jeune dame a développé cette maladie, ça démystifie cette idée qui fait croire que c'est une maladie destinée aux femmes âgées. Nous sommes donc toutes concernées par le cancer du sein.
De l'intervention de Nadia SABEH, je retiens qu'il est important de s'autopalper. Tout part de de là, si vous ne vous autopalpez pas, vous ne saurez pas si vous avez la maladie où pas. Il est donc important de pratiquer périodiquement l'autopalpation, allez chez un médecin et prendre des conseils.
Prendre soin de soi, ne pas s'oublier c'est ce que je retiens le plus. Si vous constatez très tôt cette que vous avez cette maladie, mieux vous avez le temps de le soigner pour vite en guérir.
Beatrix FOLYGBIN (Manager BusinessRisk à MTN Bénin) : Je suis très contente de l'occasion que MTN nous a donnée de discuter avec Nadia SABEH qui a partagé ces expériences. Nous savons tous aujourd'hui que le cancer en général et le cancer du sein est un mal qui touche particulièrement les femmes. Partager son expérience, c'est nous prévenir et nous rappeler que nous devons prendre des dispositions pour éviter cette maladie.
De l'histoire de Nadia, j'ai retenu qu'il faut tout d'abord se confier à Dieu, parce qu'au-delà de tout c'est Dieu qui a la dernière décision. Après ça, il faut fréquemment se palper et aller voir les médecins pour détecter le mal très tôt. Tôt c'est détecté, il est plus facile de le traiter. Maintenant lorsqu'on a détecté le mal il ne faut pas avoir peur de suivre les traitements. L'autre chose que j'ai retenue de l'histoire de Nadia est que chaque jour est une action de grâce. Il faut profiter de chaque jour, il prendre soin de soi-même et il faut vivre tout simplement.
Pour ceux qui n'y croire pas je peux leur dire que la maladie est vraie, le cancer en général que ce soit chez les hommes ou chez les femmes plus particulièrement le cancer du sein et le cancer du col de l'utérus vont ravage.
LA REDACTION