Le ministre de la culture et des sports, Oswald Homéky a reçu à son cabinet ce mardi 05 mars 2019, les membres de la Fédération béninoise de football avec le président Mathurin de Chacus.
Plusieurs sujets étaient à l'ordre du jour de cette séance. L'un des plus importants reste le match Bénin/Togo prévu pour le 24 mars prochain. Un match que l'équipe nationale aura l'obligation de gagner afin de participer à la Coupe d'Afrique des nations (CAN) 2019.
F. A. A.
Le chef de l'État rencontre demain mercredi les partis politiques.
Sont conviés à cette rencontre qui est prévue dans la matinée de ce mercredi au palais de la Marina, les partis de la mouvance et de l'opposition. Il s'agit des partis Union Progressiste, Parti Républicain, PRD, Moele-Bénin, DUD, FCDB, Restaurer l'Espoir, FCBE et USL et UDBN.
L'ordre du jour de la séance n'est pas rendu public. Mais compte tenu de la situation sociopolitique nationale, il devrait être lié à la participation des partis de l'opposition aux prochaines élections législatives.
G.A.
Le président de la République Patrice Talon, a reçu en audience ce mardi 5 mars 2019, au Palais de la Marina, une délégation de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO). Conduite par Mme Finda Koroma, Vice-Présidente de la Commission de la CEDEAO, la délégation effectue depuis quelques jours une mission dont l'objectif est d'évaluer la situation politique nationale ainsi que le niveau de préparation des prochaines élections législatives.
Au terme de la rencontre avec le Chef de l'Etat, la vice-Présidente de la Commission de la CEDEAO, Mme Finda Koroma s'est dit satisfaite des mesures prises par les différentes institutions impliquées dans le processus électoral afin d'assurer un bon déroulement du scrutin législatif. Aussi, Mme Finda Koroma s'est-elle réjouie de la disponibilité affichée du président Talon au dialogue.
Selon la vice-Présidente de la Commission de la CEDEAO, la délégation est au Bénin pour une mission d'information et non de crise conformément au protocole A/SP1/12/01 sur la démocratie et la bonne gouvernance additionnel au protocole relatif au mécanisme de prévention, de gestion, de règlement des conflits, de maintien de la paix et de la sécurité régionale.
Lors des échanges le président de la République a fait part aux membres de la commission de façon explicite les réformes qui sont en cours au Bénin non seulement dans tous les secteurs mais aussi dans le domaine du système partisan, de la charte des partis politiques et du code électoral.
Le Chef de l'Etat Patrice Talon a apprécié l'initiative de la mission consistant à rencontrer et échanger avec les divers acteurs politiques de la majorité et de l'opposition. Il a assuré aux émissaires de la CEDEAO de la tenue d'élections inclusives, transparentes, démocratiques et crédibles.
La commission procède à cette mission à chaque fois qu'il y a élection dans l'un des 15 pays membres de la CEDEAO. Ainsi, cette diplomatie préventive pour la paix avait déjà conduit la commission au Togo, en Sierra-Léone, au Nigeria et récemment au Sénégal.
La délégation introduite au cabinet du Chef de l'Etat par le ministre des Affaires étrangères, Aurélien Agbénonci est composée de la vice-Présidente, Mme Finda Koroma, du général Francis Behanzin, commissaire aux affaires politiques, paix et sécurité, du Dr Adérémi Ajibewa, directeur des Affaires Politiques et de Francis Oke, chef de la division de l'assistance électorale.
Akpédjé AYOSSO
Les agents contractuels de l'Etat de la promotion 2014 du ministère de l'économie et des finances seront bientôt licenciés. Leur ministre de tutelle, Romuald Wadagni à travers une correspondance, a informé son collègue du travail et de la fonction publique de la fin de leurs contrats et que l'objet de leur recrutement n'existe plus.
Accusant réception de la correspondance du ministre des finances, le ministre du travail et de la fonction publique, Adidjatou Mathys, par une autre correspondance en date du 1er mars 2019, signé du directeur adjoint de cabinet, a confirmé la notification de fin de contrat. Elle a par ailleurs invité son collègue de l'économie et des finances, à mettre définitivement fin à l'emploi des agents concernés pour compter de la date d'expiration du contrat de chacun d'eux.
F. A. A.
Le préfet du département de l'Alibori, Mohamadou Moussa a procédé au lancement officiel ce lundi 04 mars 2019 à Kandi, de la campagne nationale de vaccination contre la rougeole, la rubéole et la supplémentation en vitamine A, en présence du directeur départemental de la santé Dr Adamou Bouraïma.
Le directeur départemental des enseignements maternel et primaire de l'Alibori, Gounou Zimé Bio Togou, a exprimé à cette occasion, sa satisfaction de voir la campagne se concrétiser avec les apprenants.
Le préfet de l'Alibori, Mohamadou Moussa a rappelé que la prise de cette initiative permet d'espérer un avenir meilleur car, selon lui, ces maladies affectent les enfants qui sont l'avenir du pays.
Il a invité la population à faire vacciner les enfants de la tranche d'âges ciblés.
Cette campagne de vaccination concerne les enfants de 09 mois à 14 ans pour la rougeole et la rubéole ; ceux âgés de 09 mois à 05 ans, bénéficieront de la supplémentation en vitamine A.
F. A. A.
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La Commission électorale nationale autonome (Cena) a rendu public la liste des partis retenus après études de dossiers de candidatures, pour les élections législatives du 28 avril prochain.
Sur les 07 partis ayant déposé leurs dossiers de candidature pour ces élections, seulement les listes des deux partis de la mouvance présidentielle ont été retenues. Il s'agit de l'Union Progressiste et du Bloc Républicain.
Toutes les autres listes, à savoir le Prd, le Moele-Bénin, l'Udbn, le Fcdb et l'Usl ont été invalidées par l'institution en charge de l'organisation des élections au Bénin.
Il convient de rappeler que les partis dont les listes sont rejetées disposent d'un délai de 48 Heures pour saisir le juge constitutionnel.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Arrivée au Bénin depuis le 03 mars dernier, la mission de la Commission Cedeao (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest) conduite par la vice-présidente et le commissaire aux affaires politiques, paix et sécurité, Francis Béhanzin, a échangé ce mardi matin avec les anciens présidents Yayi Boni et Nicéphore Dieudonné Soglo. Cette rencontre de la mission de l'organisation sous-régionale s'inscrit dans le cadre des législatives du 28 avril prochain.
Dans le cadre de la mise en œuvre du protocole sur la démocratie et la bonne gouvernance, additionnel au protocole relatif aux mécanismes de prévention, de gestion, de règlement des conflits, de maintien de la paix et de la sécurité régionale, la Cedeao a l'obligation d'assister les Etats membres qui organisent des élections. D'où la présence de la mission au Bénin.
Ce lundi 04 mars, la délégation a rencontré certaines personnalités du pays dont le président de la Cour constitutionnelle, le ministre de l'économie et des finances et le Garde des sceaux, ministre de la justice et de la législation.
F. Aubin AHEHEHINNOU
La CENA rendra publique ce mardi 05 mars 2019 à 15 heures, le résultat de l'étude des dossiers de candidature pour les élections législatives du 28 avril 2019. La commission électorale nationale autonome avait reçu au total 7 dossiers de candidature. Les 07 partis en lice pour cette compétition à savoir Prd, Usl, Udbn, Fcdb, Union Progressiste, Bloc Républicain et Moele-Bénin seront fixés sur leur sort cet après-midi. Tous les regards sont donc tournés vers l'institution dirigée par Emmanuel Tando et ses collaborateurs.
Quels sont les partis qui seront retenus pour les élections législatives du 28 avril prochain ? Bien malin celui qui donnera la bonne réponse avant 15 heures ce mardi 05 mars 2019. Si les rumeurs qui ont circulé via les réseaux sociaux font état de ce qu'aucun parti ne rempli les conditions qu'exigent la nouvelle charte des partis politiques, aucune source officielle n'a confirmé cette information. Il faut donc attendre la décision de la source officielle. Ce n'est plus qu'une question d'heure.
Marcel HOUETO
Il a satisfait son désir sexuel sur une fillette. Agé 45 ans, un homme aurait tenu des rapports intimes avec une fillette âgée de 5 ans environs. La scène a lieu dans la journée de ce lundi 4 mars au quartier Hindé à Cotonou. La victime a été appelée par son bourreau alors que celle-ci vendait de l'eau glacée communément appelée « Pure Water ». Il a payé un sachet d'eau de 25 FCFA et lui a remis 100 FCFA. La fille n'ayant pas trouvé de monnaie pour remettre son reliquat après quelques minutes de recherche infructueuse, le monsieur propose à la fillette une autre issue. Elle doit le suivre dans une concession non loin de la gare routière de Hindé, afin de récupérer ses 25 FCFA. Une fois à destination, il traîne la petite dans une chambre de la concession et la viole.
La démarche un peu bizarre de la fillette à la sortie de cette concession a permis aux voisins de comprendre la situation. Très rapidement, ils ont interpellé le monsieur qui n'a pas tardé à passer aux aveux. Il a été confié aux autorités de la police pour la suite de l'enquête. Quant à la petite, elle serait admise dans un centre de santé pour des examens cliniques.
G.A.
Un mort et un blessé grave, c'est le bilan d'un accident de circulation survenu dans la matinée de ce lundi 04 mars 2019 à Cana, commune de Zogbodomey, dans le département du Zou.
Dans sa course, le conducteur du véhicule a percuté un motocycliste. Sur place, il a été dénombré un mort et un blessé grave. Après son forfait, le conducteur du véhicule a pris la fuite. L'excès de vitesse, renseigne les témoins, serait à l'origine de cet accident.
F. A. A.
Le 05 mars est un jour spécial pour le président de l'Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji, leader charismatique du Parti du renouveau démocratique (PRD). Cet acteur politique, démocrate bon teint, souffle une bougie de plus ce 05 mars 2019.
A 77 ans, il a encore beaucoup à donner aux jeunes générations qui doivent à apprendre de lui. C'est l'un des artisans du processus démocratique en cours au Bénin depuis 1990.
F.A. A.
La résidence privée du chef de l'Etat, sis au quartier Azali dans la commune de d'Abomey aurait été la cible d'un vandalisme manqué ce dimanche 03 mars 2019. Selon les informations, des individus non identifiés auraient essayé de mettre feu à la construction avec de l'essence.
Après l'échec de l'opération, le domicile a été placé sous haute surveillance policière depuis ce dimanche.
Une serait présente dans la maison au moment des faits
Pour le moment, les motifs de cet acte de vandalisme et les auteurs ne sont pas encore connus.
Cette manœuvre pourrait être liée aux agissements de certains individus qui voudraient manifester leur colère suite à l'invalidation de certaines listes de l'opposition pour dossiers incomplets dans le cadre élections législatives.
Akpédjé AYOSSO
Le Pacte de Marrakech sur la migration a fait l'objet la semaine écoulée, d'un examen à l'Assemblée générale des Nations Unies pour sa mise en œuvre.
A l'ouverture du débat consacré aux migrations internationales et au développement, la présidente de l'Assemblée générale, Maria Fernanda Espinosa, a déclaré que l'engagement des Nations Unies aujourd'hui porte désormais sur la mise en œuvre du Pacte mondial sur les migrations. Elle a annoncé avoir nommé les représentants permanents du Bangladesh et de l'Espagne en tant que co-facilitateurs du processus visant à déterminer les modalités du « Forum d'examen des migrations internationales », qui sera chargé du suivi de la mise en œuvre du Pacte de
Marrakech.
Selon la présidente de l'Assemblée générale, une participation « active et constructive » des États à ce processus est essentielle « afin que nous puissions mettre en place un mécanisme souple et efficace de suivi et d'apprentissage » de l'application de ce Pacte mondial. Selon Maria Fernanda Espinosa, plusieurs pays ont déjà commencé à faciliter l'échange de bonnes pratiques pour l'application du pacte. Elle exhorte les États à mettre à disposition de meilleures données et des informations rigoureuses, fondées sur des preuves reflétant la réalité des migrations.
La présidente de l'Assemblée générale a également émis le vœu que les échanges dans le cadre de ce débat, puissent contribuer à rendre visibles le lien et l'interdépendance entre les migrations internationales et le développement durable. « Nous ne pourrons atteindre les Objectifs de développement durable (ODD) si nous n'incluons pas de manière exhaustive les migrants », a-t-elle indiqué.
Etant donné que l'objectif 10.7 des ODD est de faciliter une migration sûre, régulière et responsable, appelant à la mise en œuvre de politiques de migration planifiées et bien gérées, la présidente de l'Assemblée générale déplore ces dernières années les mouvements migratoires ayant causé des milliers de morts. A cet effet, il est essentiel, selon elle, d'inclure les migrants dans les politiques et actions visant à élargir l'accès à une éducation de qualité, à la santé, au logement et aux services de base, mais aussi à la construction de sociétés pacifiques et inclusives.
Pour Maria Fernanda Espinosa, réaliser les ODD dans tous les pays et régions permettra de minimiser les facteurs défavorables à l'origine des migrations, ce qui constituera selon elle, le meilleur outil de prévention des migrations.
L'Assemblée générale de l'ONU avait adopté, le 19 décembre dernier, une résolution endossant le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, baptisé « le Pacte de Marrakech sur la migration ».
F. Aubin AHEHEHINNOU
Les travaux de construction de la route Natitingou-Boukoumbé-Korontière, un des projets phare du Programme d'actions du gouvernement (Pag), se poursuivent inlassablement dans la région septentrionale du pays. De sources proches de l'entreprise en charge de la réalisation de l'ouvrage, cette route est déjà à un taux d'exécution de 60%, et les impacts se ressentent déjà au niveau des populations riveraines.
Selon Victor K. Agognon, secrétaire général de la mairie de Boukoumbé, cette infrastructure après son achèvement, sera un joyau pour le développement économique et socioculturel de la région. C'est la meilleure route qui est en train d'être érigée en ce moment, a-t-il notifié avant de préciser que l'ouvrage est appelé à booster le développement du tourisme dans la région et partant, de tout le pays.
Avec une voie praticable, estime le secrétaire, les touristes afflueront vers ces différents sites et le secteur de l'artisanat s'en trouvera dynamisé. Koussoucoingou, un village traversé par l'infrastructure, verra ses attraits autrement magnifiés.
De même, le village de Kounaï, avec son magnifique belvédère, la piscine naturelle et le projet touristique de construction de 40 tatas premium inscrit dans le Programme d'actions du gouvernement (Pag), l'avènement de cette voie constitue, selon Victor K. Agognon, un coup de pouce à l'économie locale.
Par ailleurs, en raison de la diminution des nuisances liées à la poussière, les populations de Boukoumbé ne cessent de clamer leur satisfaction. Autrefois, après un simple voyage aller sur cette voie, il fallait changer les rotules, amortisseurs et autres pièces a-t-il rappelé indiquant que l'ouverture de la moitié du tronçon à la circulation, est un salut pour leurs engins et véhicules.
Les cas de braquage, orchestrés sur l'axe, se sont également estompés depuis le lancement des travaux.
Selon le directeur des travaux de l'entreprise Sogea-Satom, Tony Charpentier, les travaux de construction de cette route démarrés en août 2017, sont prévus pour durer trente mois et prendront fin en février 2020. Son niveau de réalisation à fin janvier 2019 est estimé à 60%, a-t-il informé.
Les difficultés rencontrées dans l'exécution des travaux, explique le directeur, sont d'ordre technique. « Nous sommes dans une zone montagneuse, rocheuse », a confié Tony Charpentier indiquant que l'entreprise, a fait usage de techniques qui sortent du commun. « Nous avons dû ouvrir un tronçon de la route avec des techniques de carrière. On mine, on fore et on fait exploser, pour finalement réaliser du déblai et du remblai selon les circonstances », a expliqué le directeur des travaux.
Tony Charpentier explique qu'en ce qui concerne le respect des normes environnementales, 14 ha ont été reboisés, car Sogea-Satom est extrêmement regardant quant au respect de l'environnement. « Les plantations d'arbres continuent et se poursuivent jusqu'à la fin du projet », a-t-il précisé.
Pour la réalisation des travaux de cette voie, l'entreprise Sogea-Satom compte 700 employés auxquels s'ajoutent des prestataires et autres externes qui accomplissent des tâches d'appoint.
De façon globale, il y a 50% d'embauche locale pour 99% des effectifs globalement locaux et un pour cent d'expatriés en ce qui concerne le personnel de ce chantier d'envergure.
F. A. A.
Le ministère de l'intérieur et de la sécurité, afin d'assurer la sécurité des personnes et des biens invite les détenteurs d'armes à feu n'ayant pas l'autorisation à se régulariser avant le 29 mars. C'est à travers un communiqué signé du ministre ce lundi 4 mars 2019.
Dans un communiqué radiodiffusé et télévisé, le ministère de l'intérieur et de la sécurité informe que conformément aux dispositions de l'article 382 et 385 du code pénal, la fabrication, la cession, l'acquisition et la détention d'armes à feu perfectionnées ou non ainsi que leurs accessoires sont subordonnées à une autorisation préalable.
Malheureusement, il a été constaté que certains citoyens détiennent de manière illégale des armes dont ils font un usage passionnel dans certaines situations. Le ministère de l'Intérieur et de la Sécurité publique appelle ces usagers à se conformer aux exigences de la loi. " En conséquence, tous les fabricants et détenteurs d'armes à feu, de munitions, d'accessoires d'armes à feu qui ne remplissent pas les conditions requises sont appelés à déposer auprès du commissariat de leurs localités le matériel se trouvant en leur possession avant le 29 mars 2019", précise le communiqué.
La sécurité des biens et des personnes est une priorité chère au gouvernement béninois. Il est signalé que les services compétents du ministère restent disponibles pour recevoir toute personne en possession d'une arme non déclarée et souhaitant se régulariser.
Les préfets de département et les directeurs de la police republicaine sont instruits à faciliter l'opération.
Cette mesure préventive du gouvernement intervient après les incidents survenus à Tchaourou et Kilibo, il y a quelques jours, où des manifestants ont utilisé des armes artisanales pour tirer sur des policiers et militaires.
G. A.
Invité dans l'émission ‘'Actu matin'' de Canal 3 ce lundi 4 mars 2019, le président de Task Force Citoyenne de la CEDEAO, Gustave Assah analysant la situation sociopolitique nationale, s'est dit très inquiet. Selon lui, le processus électoral pour les législatives d'avril 2019 au Bénin est « enrhumé, bloqué ». « Nous ne sommes pas en sécurité pour ces élections qui viennent ; nous ne sommes même pas convaincus qu'il y aura élections le 28 avril », a-t-il souligné.
Selon Gustave Assah, il y a une confusion terrible dans ce processus qui, en dehors de la crise actuelle, risque d'entraîner des conflits auxquels les juges de la Cour constitutionnelle n'ont pas encore de remède. Pour lui, le processus et les textes de lois qui ont été votés, ne sont pas arrivés à maturité. Sinon, « comment comprendre que des députés qui ont voté un texte soient obligés d'aller demander la signification de l'article 242 au sujet des décomptes », s'est-il interrogé. L'invité de Canal3 a également regretté l'exclusion des forces politiques de l'opposition pour les élections du 28 avril prochain. Une exclusion que le camp de la mouvance présidentielle a bien planifiée et qui n'augure pas d'un lendemain meilleur ou d'une paix.
Projetant un regard prospectif sur la prochaine législature si les choses en restaient là, le président de Task Force Citoyenne de la CEDEAO se demande comment l'action gouvernementale pourra être contrôlée. C'est la première fois que le gouvernement de la Rupture organise une élection, avec tant d'erreurs, tant de grains de sable dans le processus, se désole l'acteur de la société civile. La situation politique dans le pays est une mauvaise image et une tâche noire dans le bilan du régime du Nouveau Départ, que le président Patrice Talon a la responsabilité de corriger, a-t-il suggéré. Selon Gustave Assah, le chef de l'Etat ne serait pas bien conseillé sur certains aspects ; il n'a pas besoin des conseils qui lui attirent malheur au niveau de la population, a-t-il conseillé. Le président Patrice Talon selon lui, doit affûter encore son leadership, il doit aller plus loin que la rencontre du palais de la Marina avec l'opposition et asseoir un cadre de concertation. « Un cadre qui permettra aux uns et aux autres de dire, voici ce sur quoi on s'entend », a conclu l'acteur de la société civile.
F. A. A.
Suite à la triste nouvelle du décès de l'artiste béninois Stan Tohon le 26 février 2019, à Paris, les grandes icônes de la musique béninoise et africaine lui rendent des hommages.
Le gouvernement béninois a aussi pleuré la mort de cette figure emblématique de la musique.
De son vrai nom, Mohammed Ibitoch Stanislas Tohon, reçoit de part et d'autres des hommages depuis l'annonce de son décès. C'est à travers un tweet que le gouvernement béninois a manifesté sa désolation. « C'est avec peine que nous apprenons ce jour, le décès de l'artiste béninois Stan Tohon. Figure emblématique de la musique béninoise et roi du style musical qu'est le « Tchink System » tu as porté haut le nom du Bénin aussi loin que possible. Merci, hommage et salut l'artiste », a réagi le gouvernement.
Le monde artistique et culturel béninois n'est pas resté insensible face à la disparition de la légende. Des artistes comme Vivi l'internationale, Madou, Vincent Ahéhéhinnou, Rek Souza, Neil Oliver, Sèna Joy, et bien d'autres lui ont rendu des hommages.
« Stan Tohon est mort. Vive Stan Tohon. Mon collège, le Cemg Gbégamey a donné au Bénin, un artiste inspiré avec un style musical fantastique “le Tchink system”. Un baobab de la musique béninoise s'en est allé. Tohon Stan a bien joué sa partition ! Qu'il repose en paix. Rest in peace à la légende !! », a publié l'artiste Madou sur Facebook.
L'artiste Nel Oliver dit avoir perdu un grand ami. « Il s'en est allé, mon cher ami, mon cher compagnon, mon frère. Stan Tohon n'est plus. Grande est ma douleur et mon amertume. L'artiste ne meurt jamais. Que Dieu Tout Puissant, dans sa miséricorde, t'accueille dans sa maison. Repose en Paix, “Ahoo” », se désole-t-il.
« Il a fait nuit le jour. Un gros arbre est tombé. Un monument de la musique béninoise s'en est allé ; Papy grandé a tiré sa révérence ! Stan Tohon s'en est allé !!! Le voyage a été long et très long, mais l'escale de Djougou continue de retenir mon attention ! Va chercher ami, va et repose en paix Stan ! », a déclamé le journaliste culturel Tometin Tognidaho Emmanuel.
Aussi, Manu Dibango, star de la musique africaine d'origine camerounaise et ami de longue date du défunt lui a-t-il rendu un hommage mérité. « (...) A chaque fois qu'il venait à Paris, il me téléphonait, il venait manger à la maison et puis on allait chez les spectros makossa avec Ayidi, beaucoup d'autres amis qui ne sont pas forcément Béninois parce qu'il était au-dessus du Bénin ».
Manu Dibango atteste que Stan Tohon était un grand artiste. « Tohon, tu n'es pas parti évidemment puisqu'on t'entendra toujours », a énoncé le chanteur camerounais.
Ayidi, le manager de Fela Kuti, a également regretté la disparition de la grande icône de la musique béninoise. « Tohon Stan avec ses blagues (...) on ne peut pas oublier ça », a-t-il confié.
Les hommages de Claudy Siar et Couleurs Tropicales
Le roi du Tchink System qui a modernisé le rythme traditionnel Tchinkoumè, s'est révélé au-delà des frontières béninoises grâce à sa musique. Des hommages lui ont été rendus ce vendredi 01 mars 2019, au cours de l'émission Couleurs Tropicales de Claudy Siar sur RFI. Ses débuts, son parcours ont été exposés sur cette émission.
‘'Yallow'', ‘'Yampata'', ‘'Voté té o covo'' et ‘'Dévaluation'', sont quelques titres figurant dans le répertoire de Stan Tohon. Né le 30 décembre 1955 à Abomey, l'artiste grâce à sa musique a bâti la réputation du monument musical du Bénin.
Claudy Siar note que le défunt a toujours été inspiré par la tradition et la modernité qui sont d'ailleurs liées dans son répertoire.
Ces dernières années, les thèmes de prédilection de Stan Tohon furent souvent les élections électorales.
Son épouse Khadija Tohon qui partageait la passion de son mari a raconté les circonstances du décès. Selon elle, Stan Tohon a des problèmes de santé et n'a pas survécu lors d'une opération pour laquelle il s'est rendu en France. Il décrit son mari comme quelqu'un d'« extraordinaire, sociable qui aimait tout le monde et aidait les gens »
Khadija Tohon informe que les formalités sont en cours pour rapatrier le corps de l'artiste au Bénin pendant cette semaine.
Le dimanche 03 mars 2019, une cérémonie d'hommages initiée par Mme Nissiba Inès Kérékou, consul général du Bénin à Paris a eu lieu en France pour célébrer l'icône de la musique béninoise.
L'organisation a été faite par son frère spirituel Romain da Costa qui a connu Stan Toho en 1990 grâce à sa musique.
Cette figure des musiques populaires qui a une riche discographie est décédée dans sa 63ème année. Marquant l'univers de la musique béninoise, Stan Tohon est apprécié en Afrique et même au-delà du continent.
Sa disparition est une grande perte pour le patrimoine culturel national.
Akpédjé AYOSSO
L'Observatoire africain des migrants de Rabat sera bientôt opérationnel. L'annonce a été faite la semaine écoulée par le directeur des Affaires consulaires et sociales du ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale du Royaume du Maroc, Mohamed Basri.
En effet, dans le cadre du mandat à lui confié par les chefs d'État africains, le Roi Mohammed VI avait présenté en janvier 2018 au 30ème Sommet de l'Union africaine (UA), l'Agenda africain pour la migration. Un agenda qui comprend deux propositions majeures à savoir : la création d'un Observatoire africain pour la migration, et d'un poste d'envoyé spécial de l'UA chargé de la migration pour coordonner les politiques africaines dans ce domaine.
A l'occasion de la cérémonie d'ouverture des travaux de la réunion des fonctionnaires de haut niveau du processus de Rabat sur le lancement du plan d'action de Marrakech, le directeur des Affaires consulaires et sociales du ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale, a rappelé que l'accord de siège relatif à la création de l'Observatoire africain des migrations et son établissement à Rabat, a été signé le 10 décembre à Marrakech, en marge de la Conférence intergouvernementale chargée de l'adoption du Pacte, par le président de la Commission de l'UA et le ministre marocain des Affaires étrangères et de la coopération internationale.
Le projet de loi endossant cet accord de siège, souligne-t-il, a été adopté par le Conseil de gouvernement, le 24 janvier, et par le Conseil des ministres, le 7 février 2019.
Pour Mohamed Basri, la création de cet Observatoire sera placée sous l'égide de l'UA, qui en fera un instrument efficace et opérationnel pour développer la collecte, l'analyse et l'échange de données entre les pays africains, et favoriser une gouvernance éclairée des migrations africaines.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Face à la situation socio-politique qui prévaut en ces périodes pré-électorales, le réseau Social Watch Bénin affiche ses inquiétudes. Par une déclaration, il appelle toutes les parties prenantes à une concertation pour trouver un consensus dans l'intérêt supérieur de la Nation.
(Lire l'intégralité de la déclaration présentée par la Présidente du Conseil d'Administrationde Social Watch Bénin, Blanche SONON)
Alors que nous venons de célébrer le 29è anniversaire de la conférence nationale des forces vives de la Nation au cours du mois de février qui consacre la fin de la confiscation du pouvoir, de l'injustice, de l'arbitraire et de la dictature, notre pays le Bénin traverse une situation très préoccupante en pleine période électorale. Pour la première fois et ceci depuis le renouveau démocratique, les principaux partis politiques de l'opposition viennent d'être écartés de façon surprenante d'une consultation électorale.
En effet, la Cour Constitutionnelle par sa décision EL 19-001 du 1er février 2019 relative aux conditions à remplir par les partis politiques, pour participer aux élections législatives du 28 avril 2019, a décidé que les partis politiques doivent présenter un « certificat de conformité » à la loi n°2018-23 du 17 septembre 2018 portant Charte des partis politiques en Républiques du Bénin. Se fondant sur cette disposition non-prévue par le Code Electoral, le Ministère de l'Intérieur et de la Sécurité Publique a délivré un certificat de conformité pour les uns et de non-conformité pour les autres. Curieusement, seuls les partis politiques proches du pouvoir ont eu le précieux sésame pour prendre part aux élections législatives du 28 avril 2019. Cette situation inédite et contraire à notre culture démocratique vient de jeter un discrédit sur le processus électoral en cours.
Il apparait que la Cour Constitutionnelle, par sa décision EL 19-001 du 1er février 2019, a créé une nouvelle pièce, le « certificat de conformité », qui n'est ni prévue par la nouvelle Charte des Partis ni par le Code Electoral comme condition de participation des partis politiques aux élections dans la période transitoire de six (06) mois. Plus surprenant, cette décision de la Cour viole le protocole de la CEDEAO qui interdit toute modification des lois électorales dans une période de 6 mois avant le scrutin.
La décision EL 19-001 vient de changer les règles du jeu en cours du jeu. Le Réseau Social Watch Bénin déjà très préoccupé par le flou qui entoure l'article 242 du Code Electoral attire l'attention de l'opinion publique nationale et internationale sur des risques de manœuvres de nature à impacter très négativement les acquis de notre démocratie. En effet, l'article 3 du Code Electoral dispose ‘‘L'élection est le choix libre par le peuple du ou des citoyens appelés à conduire, à gérer ou à participer à la gestion des affaires publiques''. Par la décision de la Cour Constitutionnelle et le refus du certificat de conformité aux partis de l'opposition, les citoyens-es n'auront plus la chance de faire le libre choix indiqué dans l'article 3 du code électoral.
Rappelant l'engagement du Chef de l'Etat dans son discours d'investiture du 06 avril 2016
le Réseau Social Watch Bénin appelle toutes les institutions impliquées dans le processus électoral à trouver des voies et moyens pour aboutir à des élections législatives inclusives et surtout, apaisées.
En tout état de cause, comme stipulé dans le préambule de la Constitution du 11 Décembre 1990, « nous peuple béninois, réaffirmons notre opposition fondamentale à tout régime fondé sur l'arbitraire, la dictature, l'injustice, la corruption, la concussion, le régionalisme, le népotisme, la confiscation du pouvoir et le pouvoir personnel ».
Par ailleurs, Social Watch Bénin recommande l'organisation d'une concertation de toutes les parties prenantes afin de trouver un consensus dans l'intérêt supérieur de la Nation.
Enfin, Social Watch Bénin profite de la même occasion pour appeler les partis politiques écartés et les populations à s'abstenir de tout acte ou tous propos susceptibles de complexifier une situation politique déjà très tendue.
Blanche SONON
La Présidente du Conseil d'Administration
La réunion signalée pour ce lundi 4 mars 2019, entre les responsables de FCBE et la commission spéciale de la CEDEAO n'a pas eu lieu au siège du parti. Convoqués pour 7 heures, c'est au-delà de 11 heures que les militants ont été reçus avec une annonce des députés Noureini Atchadé et Justin Adjovi, selon laquelle la réunion ne pourra se tenir. D'après les informations, certains participants se sont mis en colère lorsqu'il a été proposé de payer les frais de déplacement des militants, fixés à 2.000 FCFA.
Le parti FCBE avait lancé d'urgence un appel à tous ses militants dans la soirée de dimanche 03 mars 2019, sur les réseaux sociaux. Selon le message, tous les leaders du parti FCBE de Cotonou et environs doivent prendre part ce lundi à une rencontre avec la délégation de la CEDEAO venue au Bénin dans le cadre d'une mission pré-électorale et d'évaluation de la situation politique. Mais, aucun membre de la commission de la CEDEAO n'était présent à cette rencontre. Face à cette situation, les députés à cette séance n'ont présenté que des excuses aux militants. Certains d'entre eux ont condamné la démarche des leaders FCBE.
Selon les informations, la plupart des militants ont été informés de la séance tard la nuit vers 1 heure du matin.
Au siège du parti ce lundi matin, il n'y avait que quelques militants dans la salle de réunion. Les interventions ont tourné autour d'un “mot d'ordre” que doivent donner les leaders FCBE afin que les populations passent à la désobéissance civile.
Mais rien n'y fit.
Aux dernières nouvelles, la rencontre de la commission spéciale de la CEDEAO avec les Fcbe et les autres partis de l'opposition est reportée dans l'après-midi de ce lundi ou dans la journée de mardi.
Akpédjé AYOSSO