La police républicaine et l'armée béninoise ont donné conjointement un point de presse ce mercredi 8 mai. Une occasion pour les hommes en uniforme d'expliquer l'opération menée les 1er et 2 mai dernier à Cadjèhoun.
Dans sa déclaration, le porte-parole de la police Pascal Odéloui souligne que dans certaines de leurs missions, les forces de sécurité sollicitent l'armée pour l'appuyer dans ses interventions. Ce qui témoigne de la présence des forces de défense aux côtés des hommes du ministre de l'intérieur Sacca Lafia. Ce soutien n'est pas la première dans leurs missions. C'est ce qui s'est passé les 1er et 2 mai dernier lorsque les forces de défense sont déployées pour disperser la foule qui s'immobilisait devant le domicile de l'ancien chef d'Etat Boni Yayi. Pascal Odéloui indique qu'il s'agit des réformes que le gouvernement a expérimentées avec succès. Ce qui selon lui a permis de repousser le gangstérisme dans le pays depuis deux ans. Cette synergie d'actions entre les forces armées béninoises et la police républicaine, qui reste indispensable selon lui sera réitéré au besoin. Odéloui fait comprendre que la police républicaine ne permettra jamais la remise en cause de l'ordre public.
Mettant en garde les manifestants, il informe que les deux unités sont déterminées à mettre fin à la barbarie en rétablissant l'ordre public chaque fois que le besoin se fait sentir. Elles entendent décourager tout groupe d'individus qui opte pour la destruction de l'Etat et les institutions de la République.
G.A.
Dans son communiqué rendu public, il y a quelques jours, la présidente du parti Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (Udbn) invite tous les acteurs à rechercher la voie de la non violence.
"Les élections se sont tenues par endroit dans la paix et par ailleurs, elles ont connu des incidents violents et regrettables enregistrés dans certaines circonscriptions électorales. Les actes de dégradation posés par certains compatriotes ne sont point de nature à participer au développement tant souhaité par tous", a déploré la président de l'Udbn.
Elle fait comprendre que "ces actes pourraient témoigner de la volonté et de l'engagement de notre peuple à conduire la classe politique béninoise à un dialogue franc et sincère pour une meilleure représentativité de l'ensemble des Béninois à la 8ème législature. Il n'est plus possible d'ignorer les inquiétudes exprimées parfois maladroitement". A l'en croire, " Notre peuple est inquiet et les acteurs politiques doivent trouver la force de discuter sincèrement pour une sortie de crise honorable. C'est maintenant qu'il nous faut envoyer ce signal fort pour éviter un pourrissement qui ne profite à personne".
L'honorable Claudine Prudencio pense que " La réalisation des ambitieux projets du PAG passe aussi par un environnement apaisé. Il n'y a pas de perdant ! Seul le peuple souverain est vainqueur. La démocratie béninoise peut encore étonner le monde".
Selon Claudine Prudencio, " Les lois ne sont bonnes que dans la mesure où elles consolident la paix et servent l'intérêt général". A cet effet, " L'UDBN appelle à des consultations franches entre les forces vives de la nation pour convenir avant le 15 mai 2019 d'une solution qui garantisse la paix et renforce notre démocratie".
G.A.
L'ancien député à l'Assemblée nationale Ficara Saka demeurant à Ouando-Kottin est convoqué le jeudi 09 mai 2019 à 9 heures au commissariat de Police du 5ème arrondissement de Porto-Novo.
La convocation lui a été adressée, ce mercredi 08 mai 2019, pour les ''nécessités d'une enquête judiciaire''.
A.A.A
Un véhicule et ses occupants ont été embarqués ce mercredi 08 mai sur une grue par la police, après avoir refusé d'obtempérer aux injonctions.
La scène a eu lieu à Akpakpa sous le regard des populations et des usagers de la route.
Après une infraction routière, la Police Républicaine a ordonné au conducteur de descendre du véhicule. Mais ce dernier s'est opposé aux injonctions. Il a stationné au milieu de la voie, rendant ainsi la circulation difficile. Quelques minutes après, le camion grue de la police a été déployé sur les lieux pour remorquer la voiture avec ses occupants.
Ce refus du conducteur pourrait être traduit comme un acte d'indiscipline.
A.A.A
La plateforme électorale des Organisations de la société civile (Osc) à travers une déclaration publique ce mardi 07 mai 2019, a invité le chef de l'Etat Patrice Talon à rompre le silence dans la crise qui secoue actuellement le Bénin après le scrutin législatif du 28 avril dernier, notamment les évènements des 1er et du 02 mai 2019.
Dans la déclaration, la Plateforme des Osc dit avoir suivi avec tristesse, les actes de violence perpétrés à Kandi et à Cotonou ayant conduit à d'énormes dégâts matériels et la perte des vies humaines, et présente ses condoléances aux familles éplorées et sa compassion aux victimes.
Consciente qu'une situation conflictuelle mal gérée devient la racine par laquelle d'innombrables autres conflits plus ou moins violents, la Plateforme électorale invite les leaders de l'opposition à l'apaisement de leurs militants et l'arrêt des violences.
Elle invite le président de la République, chef de l'Etat, chef du gouvernement, garant de la paix sociale à rompre le silence pour apaiser la situation. Les Osc appelle à faire la lumière sur les conditions d'utilisation d'armes létales lors des manifestations et à initier dans un bref délai, un dialogue inclusif avec les acteurs de l'opposition pour une compréhension mutuelle des besoins des uns et des autres en vue du dégèle de la situation.
La Plateforme électorale des Osc invite les différentes parties à saisir l'offre de médiation de la Conférence épiscopale du Bénin, en vue d'un retour au calme, à la cohésion sociale et à la tolérance réciproque.
F. A. A.
La réunion du conseil des ministre s'est déroulée ce mercredi 08 mai 2019, en présence du Chef de l'Etat, Chef du Gouvernement. Au cours de la séance, plusieurs décisions aussi importantes les unes que les autres ont été prises.
Lire l'intégralité du compte rendu tel que présenté par le Secretaire Général du Gouvernement, Edouard OUIN OURO.
Compte rendu du Conseil des MinistresLe Conseil des Ministres s'est réuni ce mercredi 08 mai 2019, sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l'Etat, Chef du Gouvernement.
Les décisions ci-après ont été prises.
I- Mesures normatives.
Création de la Commission ad hoc d'appel d'offres pour la sélection des opérateurs en vue de la gestion par affermage du service public de production, de transport et de distribution d'eau potable en milieu rural.
Dans le cadre de la mise en oeuvre de sa politique pour l'accès universel à l'eau potable aux populations béninoises à l'horizon 2021, le Gouvernement a procédé à la réforme institutionnelle du sous-secteur de l'hydraulique en milieu rural. Celle-ci a abouti à la création de l'Agence nationale cl'Approvisionnement en Eau potable en Milieu rural (ANAEPMR).
En plus de la maîtrise d'ouvrage, ladite Agence doit assurer la gestion durable du patrimoine hydraulique relevant de sa mission, à travers un partenariat public-privé nécessitant le recrutement d'opérateurs privés de référence, pour la gestion par affermage du service public de production, de transport et de distribution d'eau potable.
Pour ce faire, la feuille de route élaborée avec les partenaires techniques et
financiers prévoit notamment :
la mise en place d'un cadre partenarial entre le Gouvernement et les 74 Communes bénéficiaires du programme d'investissement du soussecteur de l'hydraulique en milieu rural ;
le lancement de l'élaboration des études préalables nécessaires à la mise en oeuvre de l'affermage, y compris les dossiers de pré-qualification, les dossiers d'appel d'offres, les contrats d'affermage et les contrats de performance avec l'appui de consultants individuels regroupés au sein d'une Task-Force et financés par la Banque Mondiale.
Mais avant la publication du dossier de pré-qualification des opérateurs, la mise en place de la commission ad hoc est indispensable. Celle-ci aura en effet pour mission de conduire jusqu'à terme et dans les délais convenus, le processus de sélection desdits opérateurs chargés de la gestion par affermage du service public de production, de transport et de distribution d'eau potable en milieu rural.
C'est pourquoi le Conseil a adopté ce décret et instruit les Ministres concernés par le dossier d'accomplir les diligences nécessaires à l'effet de permettre à la commission de remplir sa mission.
II- Communications.
II-I. Contractualisation pour la mission de maîtrise d'oeuvre complète du projet de construction d'un nouveau siège pour le compte de l'Assemblée nationale.
Le Gouvernement avait pris acte, au cours de sa séance du 16 mai 2018, de la volonté de l'Assemblée nationale, d'arrêter les travaux de construction du siège de l'institution suite aux nombreuses irrégularités relevées sur l'actuel chantier par l'audit diligenté.
La décision a donc été prise de construire un nouvel édifice, à un autre emplacement. Le nouveau site retenu est le domaine de l'ex Gendarmerie nationale, situé à proximité de l'actuel siège de l'Assemblée nationale. Les consultations engagées ont permis de retenir le Cabinet Kéré Architecture dont la proposition, en plus d'être très originale, est avantageuse pour l'Etat sur le plan financier.
En effet, outre la forme architecturale de son projet, tirée du concept de l'arbre à palabre, symbole du Conseil dans notre tradition, son offre ne représente que 7,5% du coût d'objectif contre le plafond de 12% fixé par la
loi.
C'est pourquoi le Conseil a autorisé la contractualisation avec ledit Cabinet, qui aura pour mission de réaliser toutes les études, d'élaborer tous les documents graphiques et les notices techniques nécessaires à la construction, de produire le dossier de permis de construire en vue de son obtention et de rendre disponible le dossier d'appel d'offres.
II-2. Evaluation des dégâts matériels résultant des actes de vandalisme perpétrés à l'occasion des élections législatives d'avril 2019.
Le Conseil, lors de sa séance du 2 mai dernier, avait fait le constat que les opérations électorales, dans le cadre des législatives du 28 avril 2019, s'étaient globalement bien déroulées dans l'ensemble du pays, dans le calme et la discipline ; mais que des actes de vandalisme et de barbarie
avaient été perpétrés par endroits.
En effet, le jour du scrutin, dans les villes de Parakou, Tchaourou, Bassila, Savè, Glazoué, Bantè et Savalou, puis dans les villes de Cotonou et Kandi les 1ers et 2 mai 2019, des individus incontrôlés à la solde de leaders politiques, se sont attaqués à des édifices et infrastructures publics ainsi qu'à des installations privées, qu'ils ont dégradés, pillés ou incendiés.
Les enquêtes en cours nécessitent une connaissance précise de l'envergure et de l'évaluation financière des dégâts matériels. C'est pourquoi le Gouvernement, garant de l'intégrité des personnes et des biens, a décidé de commettre à cette fin un expert qualifié.
III- Manifestations et Rencontres.
Le Conseil a marqué son accord pour la programmation de la célébration des éditions 2019 à 2023 de la Journée mondiale de la Population, successivement dans les départements du Zou, de l'Atlantique, de l'Atacora et de l'Ouémé.
Fait à Cotonou, le 08 mai 2019.
Le Secretaire Général du du Gouvernement,
Edouard OUIN OURO
Le gouvernement Talon a décidé de la création de la Commission ad hoc d'appel d'offres pour la sélection des opérateurs en vue de la gestion par affermage du service public de production, de transport et de distribution d'eau potable en milieu rural. Le décret a été adopté en Conseil des ministres ce mercredi 08 mai 2019.
Le Conseil des ministres rappelle que « dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique pour l'accès universel à l'eau potable aux populations béninoises à l'horizon 2021, le gouvernement a procédé à la réforme institutionnelle du sous-secteur de l'hydraulique en milieu rural ».
Cette réforme a abouti à la création de l'Agence nationale d'Approvisionnement en Eau potable en Milieu rural (ANAEPMR). En plus de la maîtrise d'ouvrage ladite agence doit « assurer la gestion durable du patrimoine hydraulique relevant de sa mission, à travers un partenariat public-privé nécessitant le recrutement d'opérateurs privés de référence, pour la gestion par affermage du service public de production, de transport et de distribution d'eau potable ».
A cet effet, la feuille de route élaborée avec les partenaires techniques et financiers prévoit entre autres « la mise en place d'un cadre partenarial entre le gouvernement et les 74 Communes bénéficiaires du programme d'investissement du sous-secteur de l'hydraulique en milieu rural ».
A cela s'ajoute « le lancement de l'élaboration des études préalables nécessaires à la mise en œuvre de l'affermage, y compris les dossiers de pré-qualification, les dossiers d'appel d'offres, les contrats d'affermage et les contrats de performance avec l'appui de consultants individuels regroupés au sein d'une Task-Force et financés par la Banque Mondiale ».
Le Conseil des ministres note qu' « avant la publication du dossier de pré-qualification des opérateurs, la mise en place de la commission ad hoc est indispensable ». Sa mission sera de « conduire jusqu'à terme et dans les délais convenus, le processus de sélection desdits opérateurs chargés de la gestion par affermage du service public de production, de transport et de distribution d'eau potable en milieu rural ».
Le Conseil a donc adopté ce décret et instruit les ministres concernés par le dossier d'accomplir les diligences nécessaires. Ceci afin de permettre à la commission de remplir convenablement sa mission.
A.A.A
Le jeune amputé de la main par une grenade lors des manifestations de mercredi 1er et jeudi 2 mai 2019 a rejoint ses associés en prison.
Soustrait du Cnhu où il suivait des soins, le manifestant Dénis Djossou a été présenté au procureur avant d'être déposé à la Prison civile de Cotonou.
Plusieurs manifestants ont été interpellés par la police républicaine lors des manifestations des mercredi 1er et jeudi 2 mai 2019 dans les encablures du domicile de l'ancien président Boni Yayi. Le vendredi 03 mai 2019, ils ont été présentés au Procureur de la République près le tribunal de première instance de première classe de Cotonou.
Ces présumés meneurs sont en détention provisoire pour attroupement non armé et seront jugés le 28 avril prochain.
A.A.A
Un nouveau dispositif vient d'être mis en place pour le repérage des voyageurs suspects : Go Travel. L'ONU a annoncé mardi 7 mai 2019 mettre à la disposition de ses Etats membres un nouveau programme informatique visant à mieux détecter les voyages de présumés extrémistes. Une quinzaine d'Etat dont le Maroc sont déjà intéressés par le dispositif.
Baptisé "Go Travel", le logiciel est une version améliorée d'un portail informatique donné en 2018 par les Pays-Bas à l'Organisation des Nations-Unies.
Le programme d''une valeur estimée entre dix et quinze millions de dollars (soit entre 5 et 7,5 milliards FCFA), sera remis gratuitement à la disposition des pays qui le demanderont, à charge pour eux de se doter d'ordinateurs pour l'utiliser, selon l'ONU.
Les attaques terroristes appellent ‘'la nécessité d'un travail étroit entre partenaires à travers les Nations-Unies et au-delà. (…) Le programme lancé aujourd'hui aide à atteindre cet objectif", a déclaré le Secrétaire général de l'ONU.
M. Antonio Guterres a fait cette déclaration en faisant allusion aux récents attentats au Kenya, en Nouvelle-Zélande et au Sri Lanka. Le Secrétaire général a rappelé devant l'Assemblée générale de l'ONU que "le fléau du terrorisme" a "une portée mondiale".
Selon les Nations-Unies, des pays dépourvus de moyens perfectionnés sur l'identification des usagers du transport aérien ou maritime, devraient être particulièrement intéressés par ce nouvel outil.
Le programme "Go Travel" facilite le regroupement d'informations sur l'identification des voyageurs, leur analyse et leur partage entre les pays membres, selon les Nations-Unies, qui assurent que tout a été mis en oeuvre pour garantir la protection des données.
Pour la coordination internationale et le croisement d'informations, chaque Etat membre décidera de ce qu'il veut partager avec les autres, précisent les experts de l'ONU.
D. M.
L'ancien préfet et ministre de l'Intérieur, de la Sécurité Publique et des Cultes, Placide Azandé est décédé ce mercredi 08 mai 2019 au Centre National Hospitalier Universitaire Hubert Koutoukou Maga de Cotonou.
Placide Azandé a rendu l'âme des suites d'une maladie.
A.A.A
Suite aux actes de vandalisme et de barbarie perpétrés par endroits à l'occasion des élections législatives d'avril 2019, l'Etat a entrepris des enquêtes.
Pour une connaissance précise de l'envergure et de l'évaluation financière des dégâts matériels, le gouvernement a décidé de confier la tâche à un expert qualifié.
En sa séance du 2 mai dernier, le Conseil a abordé les actes de vandalisme perpétrés dans le cadre du processus électoral.
Le gouvernement avait fait le constat selon lequel « les opérations électorales, dans le cadre des législatives du 28 avril 2019, s'étaient globalement bien déroulées dans l'ensemble du pays, dans le calme et la discipline, mais que des actes de vandalisme et de barbarie avaient été perpétrés par endroits ».
Le Conseil rappelle qu'« en effet, le jour du scrutin, dans les villes de Parakou, Tchaourou, Bassila, Savè, Glazoué, Bantè et Savalou, puis dans les villes de Cotonou et Kandi les 1er et 2 mai 2019, des individus incontrôlés à la solde de leaders politiques, se sont attaqués à des édifices et infrastructures publics ainsi qu'à des installations privées, qu'ils ont dégradés, pillés ou incendiés ».
Selon le Conseil, « les enquêtes en cours nécessitent une connaissance précise de l'envergure et de l'évaluation financière des dégâts matériels ».
Par conséquent, « le Gouvernement, garant de l'intégrité des personnes et des biens », a décidé de commettre à cette fin un expert qualifié.
A.A.A
L'installation des députés la 8ème législature de l'Assemblée nationale est prévue pour le 16 mai prochain. Conformément aux dispositions de l'article 3 du règlement intérieur de l'institution parlementaire, le bureau d'âge qui doit présider la séance solennelle est déjà connu.
Le bureau d'âge sera composé des députés Wallis Zoumarou (77 ans), Epiphane Honfo (32 ans)et Yacoubou Orou Sé Guéné (33 ans), qui sont respectivement le doyen d'âge et les plus jeunes de cette législature.
L'élu du Bloc Républicain dans la 13e circonscription électorale, Wallis Zoumarou va donc diriger l'élection du président de l'Assemblée nationale et des six autres membres du bureau. Il sera assisté des deux plus jeunes députés qui vont jouer le rôle de secrétaires.
Wallis Zoumarou prend déjà des dispositions qu'il faut conformément au règlement intérieur de l'institution qui mentionne qu'« Au début de chaque législature, l'Assemblée nationale est convoquée par le doyen d'âge des députés qui met en œuvre tous les moyens de communication permettant de toucher effectivement chaque député dans les délais utiles ».
Le bureau d'âge termine sa mission après l'élection des membres du bureau de l'Assemblée nationale.
A.A.A
En Conseil des ministres ce mercredi 08 mai 2019, le gouvernement Talon a décidé de construire un nouveau siège de l'Assemblée nationale, sur le domaine de l'ex Gendarmerie nationale, situé à proximité de l'actuel siège de l'institution.
Le Cabinet Kéré Architecture a été retenu pour la mission de maîtrise d'œuvre complète du projet.
En sa séance du 16 mai 2018, le gouvernement avait pris acte « de la volonté de l'Assemblée nationale, d'arrêter les travaux de construction du siège de l'institution suite aux nombreuses irrégularités relevées sur l'actuel chantier par l'audit diligenté ». Le gouvernement Talon a donc résolu de « construire un nouvel édifice, à un autre emplacement ».
Il a été retenu comme site le domaine de l'ex Gendarmerie nationale, situé à proximité de l'actuel siège de l'Assemblée nationale
Après les consultations engagées, le Cabinet Kéré Architecture a été choisi par le gouvernement non seulement parce que sa proposition est très originale mais aussi avantageuse pour l'Etat sur le plan financier.
« En effet, outre la forme architecturale de son projet, tirée du concept de l'arbre à palabre, symbole du Conseil dans notre tradition, son offre ne représente que 7,50/0 du coût d'objectif contre le plafond de 120/0 fixé par la loi », révèle le relevé du Conseil des ministres.
Le gouvernement a autorisé la contractualisation avec ledit Cabinet, qui aura pour mission « de réaliser toutes les études, d'élaborer tous les documents graphiques et les notices techniques nécessaires à la construction, de produire le dossier de permis de construire en vue de son obtention et de rendre disponible le dossier d'appel d'offres ».
A.A.A.
L'Assemblée nationale sera dotée d'un nouveau siège. En Conseil des ministres ce mercredi 08 mai 2019, le gouvernement du président Patrice Talon a décidé de construire un nouveau siège pour le parlement. Une contractualisation a été approuvée pour la mission de maîtrise d'œuvre complète du projet de construction d'un nouveau siège pour l'Assemblée nationale.
Cette décision intervient quelques jours après les résultats des élections législatives comptant pour la huitième législature.
Le projet de construction du nouveau siège du parlement initié par l'ancien régime est devenu un éléphant blanc à Porto-Novo, après avoir englouti des dizaines de milliards de francs CFA.
F. A. A.
Le conseil des ministres s'est réuni ce mercredi 8 mai 2019 sous la presidence du Chef de l'Etat. Votre journal publie ici l'intégralité du compte rendu des travaux
« Une dette soutenable pour une croissance durable », c'est autour de ce thème que le ministre béninois de l'économie et des finances Romuald Wadagni a échangé, ce mardi 07 mai 2019, avec les acteurs économiques conviés au Forum de haut niveau sur le financement du développement à Paris. Invité par son homologue français Bruno Lemaire, l'argentier national a présenté la stratégie du gouvernement Talon pour le financement de son Programme d'actions de gouvernement (PAG) tout en maîtrisant l'endettement.
Selon le Fonds monétaire international (FMI), « le Bénin a un risque modéré sur sa dette, alors que beaucoup de pays en Afrique, mêmes des voisins du Bénin sont évalués avec un risque élevé ». Ce constat du FMI suscite d'intérêt à la stratégie d'endettement du Bénin en dépit des chantiers ouverts depuis 2016 sous la gouvernance du président Patrice Talon.
Au cours de ce forum, le ministre de l'économie Romuald Wadagni est intervenu dans un panel intitulé « Pour un financement vertueux du développement ». Devant la Directrice générale du FMI Christine Lagarde, le Président de la Banque mondiale David Malpass, le Secrétaire général de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) Angel Gurria et de 60 ministres des finances, il a exposé la stratégie du gouvernement de Patrice Talon pour le financement de son PAG. Selon le ministre, depuis 2016, le Bénin a résolu de faire un équilibre afin de financer son développement, tout en évitant un endettement excessif. Pour y arriver, le pays « tient compte de la globalisation des économies, donc les enjeux internationaux ». Aussi, « les chaînes de valeurs mondiales, les investissements directs étrangers et les flux financiers internationaux sont-ils au cœur d'une mondialisation qui favorise la croissance et la prospérité ».
Récemment, le Bénin a fait sa grande entrée sur le marché international avec l'Eurobond en mobilisant 500 millions d'Euros soit 328 milliards de FCFA. Cet emprunt qui va financer les activités, investissements et projets du PAG, constitue une « bonne affaire pour le Bénin ». Le premier aspect favorable c'est que « le taux d'intérêt qui est le coût de la dette est inférieur au taux d'intérêt que Bénin généralement emprunte sur les marchés régionaux ».
Le deuxième aspect c'est que cet Eurobond a « une maturité plus longue, ça veut dire que c'est un prêt qui a une durée plus longue ». Le Bénin a fait cette émission d'Eurobonds à la bonne période, ce qui est un point primordial dans la stratégie d'endettement.
En ce qui concerne la dette du Bénin, elle va diminuer en 2019. Cette nouvelle révèle qu'il y a une maîtrise de l'endettement du Bénin. Avec une croissance de 6,7%, le Bénin a une dette soutenable.
Romuald Wadagni, seul ministre africain invité à cette conférence a également saisi l'occasion pour exposer aux gouverneurs de banques centrales, responsables d'institutions financières internationales, universitaires et représentants d'institutions financières privées, les besoins du Bénin.
Cette rencontre internationale a été organisée par le gouvernement français, en sa qualité de président du Forum de Paris, avec le soutien de la Présidence japonaise du G20.
A.A.A
Un travail pénible pour un salaire de misère
Voir en ligne : Exploitation de la carrière de gravier à LokossaA la suite des violences survenues le vendredi 03 mai dernier après l'intronisation du roi de Manou dans la commune de Kérou, le préfet du département de l'Atacora, Lydie Chabi Déré Nan, à travers un communiqué, invite au calme les populations de Kérou en général, et celles des villages de Manou et de Boukoutrou.
Selon le préfet, cette situation confuse et douloureuse pour la communauté a engendré des pertes en vies humaines et des blessés dans le rang des populations, de la police républicaine et des autorités locales.
Lydie Chabi Déré Nan se dit affectée par ce qui est arrivé et s'incline devant la mémoire de ses compatriotes qui ont perdu la vie lors de ces évènements. Partageant la douleur de toutes les personnes et des familles des victimes, elle invite les uns à l'esprit de tolérance et à la recherche de solution apaisée à cette crise.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le gouvernement du président Patrice Talon poursuit les recherches pour retrouver les deux touristes français disparus au parc national de la Pendjari le mercredi 1er mai dernier. Dans une interview accordée à la Radio France internationale (Rfi), le responsable à la communication de la présidence de la République, Wilfried Léandre Houngbédji a souligné que le gouvernement travaille sur toutes pistes. « Nous savons qu'il y a encore des vies en jeu dans cette affaire », a-t-il déclaré.
Evoquant le véhicule calciné retrouvé au Burkina Faso, rien ne permet selon le responsable à la communication de la présidence de la République, d'affirmer formellement qu'il transportait les deux touristes. Le gouvernement.
Les recherches pour retrouver les deux touristes disparus se poursuivent. Seuls éléments dans les enquêtes depuis quelques jours, la découverte du corps du guide, Fiacre Gbédji qui les accompagnait, et les pièces d'identité des deux touristes retrouvées dans leurs chambres d'hôtel dans le parc.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Les experts de l'Agence internationale de l'énergie atomique (Aiea) sont réunis en atelier national sur la rédaction d'un règlement relatif à la sécurité du transport des matières radioactives. Cet atelier qui a démarré le mardi 7 mai 2019, connaît aussi la présence des cadres de différentes structures du Bénin.
Il s'agit d'une occasion de renforcement de capacités pour la maîtrise des risques et menaces des effets de la radioactivité.
Sous la conduite du Prof. Martial Tiburce Zannou, point focal Inssp du Bénin, cet atelier parmettra d'élaborer un outil indispensable à la fois juridique et technique pour renforcer les mesures déjà prises sur le plan national.
Pour le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, l'ambassadeur Hervé Djokpé, représentant le ministre Aurélien Agbénonci au lancement de l'atelier, cette rencontre vise à garantir la sûreté et la sécurité nucléaire du Bénin. Il explique que la rencontre permettra de rédiger et de finaliser le projet de décret relatif à la sécurité de transport de matières radioactives, sur la base des recommandations internationales. Pour mieux évaluer les besoins du pays, le représentant du ministre des Affaires étrangères souligne que les participants auront l'opportunité de se familiariser davantage avec la thématique de transport des matières radioactives. « L'utilisation pacifique des matières radioactives apporte beaucoup de bénéfices dans le domaine médical, industriel, de l'agronomie et dans les différents domaines qui visent le développement d'un pays », a-t-il précisé. L'ambassadeur Hervé Djokpé,
avoue néanmoins que le risque ou la menace que des personnes malveillantes puissent prendre ces radioactifs pour porter atteinte à la population, à la société et à l'environnement existe.
L'expert de l'Agence internationale de l'énergie atomique, dira que « La menace terroriste existe et l'une des missions d'un État est de développer un régime de sécurité nucléaire qui vise à réduire cette menace et à en réduire les effets avec succès ».
Mettant l'accent sur les menaces, l'officier national de liaison avec l'Aiea indique qu' « Il est largement admis que la responsabilité de la sécurité nucléaire incombe entièrement à chaque Etat. Les systèmes nationaux appropriés, efficaces et performants de sécurité nucléaire sont essentiels pour faciliter l'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire et renforcer les efforts mondiaux de lutte contre le terrorisme nucléaire ». Il est plus qu'évident selon lui, de maintenir une veille stratégique permanente et un dispositif national très soutenu en vue d'une réaction énergique face aux incidents et accidents qui pourraient survenir lors des transports des matières radioactives.
Le professeur de droit des universités, Martial Tiburce Zannou, avoue que le Bénin prendra de l'avance avec ce texte, pour mieux asseoir l'autorité de réglementation.
G.A.