Après l'enlèvement de deux touristes français et l'assassinat de leur guide béninois dans le parc de la Pendjari, le ministre de la culture, du tourisme et des sports y a effectué une visite. Occasion pour Oswald Homeky d'échanger avec les responsables d'African Park Network, l'ONG qui assure la gestion et la valorisation du parc depuis 2017.
Le ministre a aussi échangé avec les guides touristiques du parc qui sont encore sous le choc de la disparition de leur collègue. Il a fait part des nouvelles mesures prises par le gouvernement pour renforcer le dispositif sécuritaire du parc.
Tout en saluant les responsables d'African Park Network pour leur dextérité dans la gestion du parc qui a déjà drainé plus de 7000 touristes. Oswald Homeky rassure que les touristes peuvent désormais visiter le parc sans crainte.
G.A.
06 femmes sur 83 députés vont siéger à l'Assemblée nationale au titre de la 8ème législature, soit un taux de représentativité très faible. Prof. Vicentia Boco, présidente de l'Institut National pour la Promotion de la Femme (INPF), invitée d'une radio de Radio Soleil FM, déplore le nombre de femmes à la nouvelle Assemblée. Elle s'est également prononcée sur les incidents survenus dans le cadre des élections législatives de 2019.
Les réformes proposées par les politiciens pour l'amélioration de la représentativité des femmes n'ont pas porté leurs fruits.
Prof Vicentia Boco affirme avoir toujours considéré ces réformes comme un leurre car déclare-t-elle « nos frères députés qui légifèrent ne sont pas prêts du tout à nous céder le moindre petit strapontin ».
« Je l'ai dit depuis le début (...) qu'il ne fallait surtout pas prendre en considération ces propositions de ramener plus de femmes », rappelle-t-elle.
La présidente de l'INPF soutient qu'elle ne s'est pas trompée sur son opinion. « Il n'y a pas eu tellement de places faites pour les femmes dans la nouvelle Assemblée même constituée comme celle-là, avec des personnes sélectionnées », déplore-t-elle. Pour elle, c'est un peu ''dommage'', qu'il y ait très peu de femmes au Parlement.
« Un Parlement dans lequel les populations ne se retrouvent pas, je pense que le Parlement même sera bien embêté pour conduire les affaires de l'Etat, pour légiférer pour des personnes qui ne les considèrent pas », confie-t-elle.
S'agissant de la médiation du clergé, Vicentia Boco trouve que cette proposition aurait dû être faite bien avant les élections législatives de 2019.
Déplorant les incidents survenus dans les cadres des élections législatives de 2019, elle affirme « qu'aucune politique ne peut aboutir à la destruction de la vie humaine ».
« Je pense que nous devons nous reprendre et dire que nulle part au monde, la politique ne doit nous amener à ce que des détachements d'hommes armés tirent sur des manifestants en fuite », ajoute Mme Vicentia Boco.
Selon la présidente de l'INPF, les réactions étaient prévisibles après l'exclusion de l'opposition dans la constitution d'une Assemblée, représentative du peuple. Réformes certes, mais il faut selon elle, que les populations soient d'accord pour pouvoir y adhérer.
« Je crois que nous n'avons pas fini de vivre des lendemains douloureux pour ce pays. Et c'est dommage parce que le Bénin a toujours été un havre de tranquillité », regrette-t-elle.
A.A.A
(Par Roger Gbégnonvi)
Ce qui est dit du Ramadan (30 jours) doit l'être du Carême (40 jours) et du Yom Kippour (25 heures), sur la base de la foi : ‘‘Moïse, Jésus, Mahomet : les trois ont jeûné dans le désert''. Lors donc que les croyants béninois jeûnent, ils sont reliés à Moïse en qui Jésus et Mahomet se sont reconnus en jeûnant. Le jeûne, lieu d'abord de purification, mais aussi lien d'unité et de fraternité. Sans communauté adepte du judaïsme, le Bénin n'a pas hérité du Yom Kippour, mais il a hérité des deux autres grâce aux Saintes Ecritures, lui analphabète par définition. Grâce à l'écriture, il a fait siens Ramadan et Carême pour être digne du Seigneur sur l'axe vertical de son existence. Sur l'axe horizontal, il lui reste à s'emparer de l'écriture pour ce qu'elle est : d'abord lien de fraternisation entre tous hommes par-delà les temps et les espaces, ensuite arme de libération et, paradoxalement, arme de libération de ce que les Saintes Ecritures pourraient avoir d'obsolète ici et maintenant pour l'homme soumis aux aléas du temps et de l'espace. Deux croyants, musulman et catholique, nous ont laissé un bel exemple de la grande liberté des enfants de Dieu-Allah sur l'axe horizontal de leur existence.
‘‘En Tunisie, le président Bourguiba a plaidé en faveur d'un allègement des exigences du Ramadan, arguant que la lutte contre le sous-développement est un djihad dispensant légalement ses ‘‘combattants'' de jeûner''. Au Dahomey, en 1946-1947, en pleine famine, Mgr Louis Parisot, lors d'une tournée pastorale qui l'amena dans le village de Sohonmê près de Comé, prêchait à ses ouailles un carême strict. Gêné au regard du mal-vivre de ses protégés, le catéchiste-interprète Henri Vignondé demanda discrètement au prélat de l'autoriser à dire aux fidèles d'oublier le carême à cause de la dureté des temps et de manger trois fois par jour s'ils le peuvent. Le pasteur acquiesça. Il aimait ses frères chrétiens.
Car les Saintes Ecritures et le jeûne sont faits pour l'homme et non l'homme pour eux. Bourguiba et Vignondé l'ont bien compris, comme ils ont compris que si ‘‘la gloire de Dieu c'est l'homme vivant à genoux'', il est indispensable que l'homme vive d'abord et vive heureux dans une cité heureuse. En 2019 le Bénin n'est pas en butte à la famine ni en lutte pour une quelconque urgence. Carême et Ramadan peuvent donc y être observés tels que hérités de Jésus et de Mahomet. Cependant le Ramadan de ce mois de mai tombe à pic dans un Bénin qui, sans être une cité malheureuse, vient de frôler le malheur par notre faute, alors même que le premier mot de notre devise républicaine est FRATERNITE. A cause de la profonde fraternité qui les fédère, chrétiens et musulmans doivent porter la République Fraternelle quand ils jeûnent. Ce moment annuel de purification les relie à Moïse à l'origine du Carême et du Ramadan. Chrétiens et musulmans frères en Moïse. Et ce serait un gâchis sans pareil si, en conscience et en acte, ils ne mettent pas leur unité profonde au service de l'unité du Bénin lorsqu'ils regardent vers Moïse. Et quel bonheur pour le Bénin si leur unité profonde irradie vers le corps social de la République Fraternelle du Bénin pour valider la FRATERNITE qui, déclinée en fraternisation consciente et active, fait heureuses les cités !
‘‘Il y a une affaire en train dans l'Univers.'' Teilhard de Chardin a raison. L'affaire est celle de l'Afrique : elle doit ré-enchanter les traditions d'élévation héritées afin de faire entendre au monde sa voix spécifique, offrir au monde son empreinte spécifique. L'affaire est celle du Bénin : il doit, à présent, raviver sa jeune tradition républicaine de non-violence, d'écoute et de dialogue, dialogue politique jamais facile mais toujours bénéfique pour la république. L'affaire est celle de Bourguiba et de Vignondé : à présent bris d'étoile, poussière de lumière à l'Orient, sourciers de pensées solaires et d'actes de noblesse, ils s'adressent à nous en ce mois de mai 2019 pour un Ramadan de Fraternisation des Béninois.
Le rapport sur l'indice du bonheur, publié par l'Organisation des Nations-Unies (ONU) place le Bénin en sixième position dans la zone Afrique subsaharienne. Ce rapport, dans lequel, le Bénin figure dans le Top 10 des pays africains les plus heureux montre combien le pays se démarque de ses difficultés. Occupant la 6e place des pays les plus heureux d'Afrique subsaharienne, le pays, à l'échelle mondiale, se hisse à la 102e place.
Le World Happiness Report 2019, produit par l'ONU, signale que le Bénin progresse petit à petit. De 155ème en 2017, sur le plan mondial, il s'est positionné au 143ème en 2018 avant de se retrouver à la position 102 cette année.
Sur le plan mondial, le Bénin a eu le plus de changements positifs pour le mieux-être de sa population, selon le même rapport.
En Afrique, c'est l'Ile Maurice qui tient la première place. Elle est suivie du Nigéria, du Cameroun, du Ghana et la côte d'Ivoire qui prend la cinquième place.
L'Afrique du Sud et le Sénégal occupent respectivement la 9ème et 10ème place. Ceci, après le Congo (7ème) et le Gabon (8ème).
Au plan mondial, la Finlande tout comme l'année dernière est au premier rang du classement des pays les plus heureux dans le monde. Elle est suivie en deuxième et troisième place par le Danemark et la Norvège.
G.A.
La requête formulée par l'ancien maire de la commune de Ouidah, Sévérin Adjovi, devant la Cour suprême au sujet de l'invalidation de l'élection de Célestine Clotaire Adjanohou, au poste de maire, n'a pas prospéré. La Cour statuant en matière de contentieux électoral en cette fin de semaine, a déclaré la requête de l'ancien maire de la cité des ‘'Kpassè'' recevable mais rejette ses prétentions.
Ainsi, Célestine Clotaire Adjanohoun demeure maire de la ville de Ouidah et conserve ses attributs de première autorité de cette cité historique jusqu'à nouvelle ordre.
F. A. A.
Khaled Adénon fait partie des cadres de l'équipe nationale du Bénin. Formé dans le prestigieux centre de l'Asec Mimosas en Côte d'Ivoire, le jeune Khaled d'origine béninoise est vite devenu international alors qu'il évoluait dans le championnat local de la Cote d'Ivoire. Sous les ordres d'Edmé Codjo, il a connu sa première titularisation lors des Eliminatoires de la CAN 2008. Le Défenseur de 33 ans totalise depuis ce moment deux participations à une coupe d'Afrique des Nations et un troisième en juin prochain. L'homme qui a dû faire face à une lourde sanction à un moment donné de sa carrière est l'exemple parfait pour illustrer ce que c'est que la détermination. Il n'aura pas fait que jouer à la roulette durant sa vie de footballeur. Retour dans cet article sur la carrière de celui que l'on surnomme à Cotonou, le Maréchal Adénon.
Son arrivée en France !
La carrière de Khaled Adénon est partie très vite. Déjà à 20 ans, il évoluait dans l'équipe première de l'ASEC Mimosas qui jouait la première division ivoirienne. Ses performances, son sens de l'anticipation et assurance balle au pied participe au titre de Champion du club ivoirien deux fois de suite en 2005 et en 2006. Ses prestations seront suivies de près par plusieurs émissaires de clubs européens mais ce sera finalement au Mans qu'il s'engagera. Tout est parti vite lors du mercato estival 2007 et la présence à l'époque de Stéphane Sessegnon à la Pincenardière a contribué à convaincre Khaled. Les débuts ensuite n'ont pas été faciles non plus, puisqu'il a fallu qu'il fasse ses preuves en CFA. Avec l'équipe réserve, il enchainera de belles prestations et quand lors de la saison suivant, il intègre le groupe pro, il fut barré par la concurrence. Lors de la saison 2008-2009, Adenon n'a foulé les pelouses qu'à 5 reprises avec l'équipe première. Par contre avec la réserve du Mans, il jouera 9 matchs. Ce fut une saison triste pour le Béninois qui sera prêté dans la foulée à Bastia qui descendait en 3e division française.
Enfin le soleil en 2010
Lorsqu'il a fait son retour au Mans, Adénon s'est très vite imposé comme un titulaire indiscutable dans le groupe. Cette saison-là, Le Mans a frôlé de peu sa montée en première division. Le Maréchal en fin de contrat s'est vu proposer un nouveau contrat de deux ans par le club français. C'était une bonne nouvelle pour la famille du joueur et pour son sélectionneur en équipe nationale qui pourra compter désormais sur un joueur qui a du temps de jeu en club. Quoi que…
La descente aux enfers
Le 23 aout 2012, Khaled Adenon reçoit une notification de la FIFA qui le suspend pour une durée de un an, de toutes activités liées au football. Il lui est reproché une attitude agressive à l'endroit de l'arbitre du match Bénin-Rwanda. Le joueur né à Abidjan restera sans compétition pendant 12 mois. Après sa suspension, il s'engagera avec le club de National de Vendée Luçon Football. L'objectif pour lui était de retrouver la compétition et de refaire ses armes en attendant de rejoindre un club de l'élite.
Il est revenu plus fort
Son objectif sera atteint puisque l'année suivante, Amiens est décidé à récupérer son défenseur central venu du Bénin. L'histoire d'amour sera ensuite très belle puisqu'ils arriveront à monter en deuxième division puis en première division. Aujourd'hui Khaled est un joueur cadre du Mans. Il a beaucoup progressé et a muri avec le temps. Une maturité que le sélectionneur des Ecureuils espère exploiter cet été en Egypte. Michel Dussuyer a toujours construit sa défense autour de son vice capitaine. Dans un groupe où on retrouve des adversaires comme le Ghana et la Cote d'Ivoire, le Bénin aura besoin de toutes ses ressources pour espérer une historique qualification pour les 1/8 de finale. Adénon pourra mener ses coéquipiers vers le haut à l'instar de sa carrière qui a su garder une courbe ascendante malgré la sanction de la FIFA.
Le 24 mars dernier au bout d'un match au scénario complètement fou, le Bénin s'est qualifié pour la 4ème Coupe d'Afrique des Nations de son histoire au détriment des Eperviers du Togo. Ce premier objectif étant atteint pour Michel Dussuyer, il va lui falloir faire face aux réalités de la CAN à présent. En 3 trois participations, le Bénin n'a jamais passé le cap du premier tour. Pire, les Ecureuils n'ont jamais remporté une seule victoire de toutes leurs participations. La mission pour cette édition est de non seulement remporter une première victoire, mais aussi de sortir des poules. Plusieurs fanatiques des Ecureuils n'hésiteront pas à parier en ligne. Or qui dit mission, dit des hommes capables de l'accomplir. Qui sont ces joueurs qui peuvent renforcer l'effectif du technicien Français à Ismaïlia en Egypte en juin prochain ?
Durant Les éliminatoires de la CAN, loin d'avoir été maitre de toutes les situations, le Bénin a connu beaucoup de difficultés sur certaines rencontres. Certes la qualification a été obtenue lors de la dernière journée, mais il y a des réglages encore à faire au niveau des Ecureuils. L'exemple du match retour contre la Gambie où la sortie de Sessi d'Almeida a été la base de la fessée reçue par le Bénin est un exemple parmi tant d'autres. Sur le côté droit de la défense, il y a aussi à redire. L'attaque n'est pas aussi épargnée par des réglages. Durant les phases éliminatoires, le Bénin n'a marqué que 5 buts en 6 matchs livrés, c'est-à-dire un ratio de moins d'un but par match. C'est faible pour une équipe qui veut aller loin dans la plus grande compétition organisée par la Confédération Africaine de Football. Dans une poule F composée du champion en titre les Lions Indomptables du Cameroun, des Black Star du Ghana et de la Guinée Equatoriale, il faudra marquer et encaisser moins pour se tirer d'affaire. Tout renfort serait donc le bienvenu pour parer à ces quelques insuffisances qui pourraient empêcher les Ecureuils d'aller loin.
Cédric Hountondji
Après la rupture de son contrat avec New York City FC en Major League Soccer aux USA, Cédric Hountondji a retrouvé du rythme depuis. L'ex défenseur du Stade Rennais a paraphé un contrat avec le club Bulgare de Levski Sofia en mars dernier et retrouve ainsi le plaisir de jouer après sa longue blessure. Absent de la sélection durant les éliminatoires, sa venue peut faire du bien aux Ecureuils. A Rennes, il a déjà évolué sur les côtés. Il peut encore le refaire avec les Ecureuils.
Jules Koundé
Il sera aussi un bon renfort pour la formation des Ecureuils du Bénin. Le Bordelais réalise actuellement une très belle saison avec son club, en dépit des mauvais résultats du club des Girondins. Sa venue au sein de la formation coachée par Michel Dussuyer va beaucoup soulager une défense qui gagne tout de même en assurance et en expérience. Certes, il ne rêve que de jouer pour l'équipe de France jusque-là, mais il pourrait changer d'avis.
Colin Dagba
Vainqueur du trophée des champions avec le PSG au début de la saison et vainqueur du titre de champion toujours avec le club Parisien, le jeune latéral droit ne pouvait rêver mieux démarrer sa carrière professionnel. Apprécié par Thomas Tuchel l'entraineur du club Parisien, Dagba est l'une de valeurs sûres du football Béninois. Pour le moment, il n'a pas encore opté jouer pour le Bénin, mais son apport tant défensif que offensif ferait le plus grand bien aux Ecureuils.
Daniel Didavi
La dernière fois qu'il a porté le maillot de la sélection Allemande, c'était en 2011 avec les Espoirs. Depuis, il n'a plus jamais été appelé. Milieu offensif de formation, Daniel Didavi est un vrai leader technique au milieu de terrain qui peut aussi évoluer en attaque. Sa touche personnelle avec les Ecureuils serait aussi la bienvenue. Agé de 29 ans, il évolue actuellement au VfB Stuttgart en Bundesliga.
De ses trois participations, le Bénin n'a enregistré qu'un seul nul pour 8 défaites. L'objectif pour cette CAN est de faire mieux. Pour y parvenir, il faudra compter sur les meilleurs éléments en forme du moment et si possible inoculer du nouveau sang au sein de l'effectif. Avec la possibilité de passer le premier tour en étant parmi les 4 meilleurs troisième de la compétition, le Bénin a ses chances en main. Il faut juste trouver les hommes qu'il faut pour relever le défi.
Du 21 juin au 19 juillet se déroulera en Égypte la 32è phase finale de la Coupe d'Afrique des Nations. Les Écureuils du Bénin, qualifiés à l'issue de la 6è et dernière journée des éliminatoires face aux Éperviers du Togo, participeront à la plus prestigieuse compétition africaine pour la 4è fois. Et pour cette participation, la sélection béninoise de football est logée dans le groupe F, un groupe qui poussera certainement à faire des paris en ligne, en compagnie du Cameroun, du Ghana et de la Guinée Bissau. Zoom sur les adversaires des coéquipiers de Stéphane Sessegnon !
Le Bénin participera à la CAN 2019 dans le groupe F en compagnie du Cameroun, du Ghana et de la Guinée Bissau. Chaque pays présente des qualités et la tâche ne sera pas facile pour le Bénin.
Le Cameroun pour défendre son titre !
Désigné au départ pour abriter de la Coupe d'Afrique des Nations 2019, le Cameroun s'est vu perdre l'organisation au profit de l'Égypte. De ce fait, les Lions Indomptables ont lutté pour obtenir le précieux ticket. Qualifiés à la dernière journée des éliminatoires de la CAN, les Lions Indomptables ont terminé la campagne à la deuxième place avec 11 points derrière le Maroc. Adversaire du Bénin à la compétition, les coéquipiers d'Éric Maxim Choupo-Moting auront à cœur de se suicider. Vainqueur de la dernière édition de la plus prestigieuse compétition des nations africaines, l'objectif sera pour cette équipe de conserver le titre. L'équipe entraînée par le duo Seedorf-Kluivert a disputé la finale de la Coupe d'Afrique des Nations à sept reprises, avec cinq victoires à la clé. Le pays de Samuel Eto'o a participé également à sept phases finales de la Coupe du monde et fut quart de finaliste en 1990. Un palmarès qui force l'admiration. Le Bénin jouera le Cameroun le 02 juillet prochain.
Le Ghana, redorer le blason en Afrique !
Les Blacks Stars du Ghana participeront à la Coupe d'Afrique des Nations pour la 22è fois. Vainqueur de la compétition en 1963, 1965, 1978 et en 1982, l'équipe est restée trop discrète ces trois dernières décennies.
Huit fois finaliste malheureux de cette compétition, le Ghana est 6è au plan africain du classement FIFA et 49è au plan mondial. Leader du groupe F à l'issue des éliminatoires de la CAN, les coéquipiers d'André Ayew ont totalisé 9 points dont 3 victoires et une défaite contre l'Éthiopie suite à la disqualification de la Sierra Léone. L'équipe entraînée par le technicien ghanéen James Kwassi Appiah contient des joueurs d'envergure à l'image de Thomas Partey, Moubarak Wakasso, Christian Atsu ou encore même Jordan Ayew. Le premier adversaire du Bénin, c'est cette équipe dangereuse qu'il jouera le 25 juin prochain.
La Guinée-Bissau, le petit poucet du groupe !
Sans doute la nation la moins coté de ce groupe, les Lycaons de la Guinée-Bissau n'iront pas en tourisme en Égypte. Elle participe pour la deuxième fois consécutive à la CAN. Pour sa toute première en 2017 au Gabon, la Guinée Bissau a terminé dernière de son groupe devant le pays organisateur, le Cameroun et le Burkina Faso. Sortie première du groupe K lors des éliminatoires devant la Namibie, le Mozambique et la Zambie, la Guinée-Bissau a fait un parcours intéressant en phase éliminatoire avec deux victoires, trois matchs nuls et une défaite.
Le capitaine Zezinho, pensionnaire du FK Senica est le leader de cette équipe classée 118ème au classement mondial FIFA. Les hommes de l'ancien joueur bissau-guinéen Baciro Candé seront face au Bénin le 29 juin prochain au stade d'Ismaïlia. Pour rappel, cette équipe bissau-guinéenne a connu sa plus large victoire de l'histoire 7-2 face au Bénin en Novembre 2001. Pour cette deuxième participation, la Guinée-Bissau est un probable outsider et l'objectif sera de faire mieux que l'édition précédente.
Les poulains de Michel Dussuyer sont donc fixés sur les adversaires qui sont de taille. Chaque adversaire de l'équipe nationale du Bénin viendra à la compétition avec d'objectifs divers. La mission ne sera pas facile pour les coéquipiers de Stéphane Sessegnon mais les chances de passage à la phase à élimination directe sont fortes. Déjà, dès le 03 juin prochain, les Écureuils seront en regroupement et joueront trois matchs amicaux contre la Tunisie, la Guinée et la Mauritanie.
Kombéti Ferdinand, membre du bureau politique de l'Union sociale libérale (Usl), demeurant à Koubetiégou, est convoqué au commissariat de police de Natitingou. Selon cette convocation, c'est pour affaire le concernant. L'intéressé devra se présenter dès réception de ladite convocation en date du 10 mai, au commissariat de Natitingou. Les motifs réels de la convocation de Kombéti Ferdinand ne sont pas encore connus.
F. A. A.
Le responsable chargé de la communication des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) de la 22ème Circonscription électorale (CE), Atikou Ilalou, professeur de philosophie demeurant à Idéna, est convoqué au commissariat de Police de Kétou ce dimanche 12 mai 2019 à 10 heures. Selon la convocation à lui adressée, c'est pour des nécessités d'une enquête judiciaire qu'il est sollicité au commissariat.
F. A. A.
C'est par un communiqué que le président de l'Assemblée nationale invite les 83 députés de la 8e législature lundi 13 et Mardi 14 mai au palais des Gouverneurs à Porto-Novo. Cette invite entre dans le cadre de la préparation de leur installation prévue pour le 16 mai. A cette effet, certaines formalités administratives de prise de fonction, doivent donc être remplies avant leur prise de fonction officielle.
Ce n'est pas nouveau. La convocation des nouveaux élus représentants du peuple doivent se conformer à la tradition à l'Assemblée nationale.
Les députés en début de législature, qu'ils soient nouveaux ou anciens, doivent remplir certaines formalités qui s'avèrent indispensables.
L'invitation a été faite par le secrétaire général administratif de l'Assemblée nationale, Thomas Dassi, à travers un communiqué rendu public ce jeudi 9 mai, sur instruction du président sortant de l'Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji.
Les formalités dont il est question sont relatives au retrait des attributs qui confèrent aux députés leur rang d'élu de la nation, avec les responsabilités et les privilèges y afférents. Outre l'écharpe, chaque nouvel élu a droit à des insignes distinctives tels que la cocarde, le macaron pour leur véhicule, et plusieurs documents dont le Règlement intérieur de l'Assemblée nationale, la Constitution du 11 décembre 1990, le Guide du député et autres attributs pouvant faciliter aux élus du peuple l'exercice de leur mission parlementaire.
A cet effet, il a été mis en place, un comité d'accueil composé de cadres de l'administration parlementaire sous la conduite du secrétaire général administratif de l'Assemblée nationale.
Dans le but de la réussite de cette opération et permettre à ce que chacun des nouveaux élus soit connu, le secrétaire général administratif de l'Assemblée nationale, a saisi, le 3 mai dernier, le président de la Commission électorale nationale (Céna), Emmanuel Tiando aux fins de transmettre à l'administration parlementaire la liste des 83 députés proclamés élus par la Cour constitutionnelle le 2 mai dernier. Une demande qui a reçu une suite favorable de la part de la Céna, le mardi 7 mai dernier. La liste transmise au parlement par l'institution en charge des élections permet d'identifier clairement chacun des nouveaux élus avec précision sur la profession et surtout l'âge de chacun d'eux. C'est à travers ceci que se dégagera le bureau d'âge devant conduire l'élection du bureau du parlement.
G.A.
Le maire de la commune de Matéri, Sorikoua Sambieni, à travers une note de service en date du 7 mai, informe que les autorités burkinabé ont signalé la présence d'individus lourdement armés dans les zones de Pama et de Kompienga.
En conséquence, il demande à chacun de sensibiliser les populations aux fins de collaborer avec les forces de sécurité publique, les élus locaux et les chefs d'arrondissement en leur fournissant les informations nécessaires sur la présence de personnes suspectes ou identifiées comme armées sur l'ensemble du territoire de la commune.
F. A. A.
Les violences postélectorales que le Bénin a connues au lendemain du scrutin législatif du 28 avril dernier, notamment les évènements des 1er et du 02 mai dernier, préoccupent la Confédération nationale des employeurs du Bénin (Coneb). A travers un communiqué rendu public ce vendredi 10 mai 2019, l'organisation présidée par Albin Fèliho souligne que ces évènements interpellent tous les acteurs du privé, employeurs et promoteurs d'entreprises. Déplorant lesdites violences, la Coneb présente ses compassions aux familles et aux promoteurs d'entreprises affectées.
Loin de vouloir se mêler de la politique, elle en appelle à la sagesse de la classe politique béninoise pour éviter ces genres de situation qui mettent en péril les investissements privés et hypothèquent les emplois dans le pays.
Dans ce communiqué, Albin Fèliho invite la classe politique à engager le dialogue entre ses différentes composantes pour réfléchir sur le processus électoral achevé, afin d'en tirer les leçons qui s'imposent et envisager les perspectives conséquentes qui garantissent la paix, la préservation des entreprises et l'atteinte des objectifs de développement durable (Odd).
A cet effet, la Confédération nationale des employeurs du Bénin indique que le rôle de la politique est avant tout de permettre aux citoyens de jouir de leurs droits et d'accomplir leurs devoirs dans la paix. Elle invite le gouvernement, avec la contribution de toutes les institutions de la République, à prendre dans les meilleurs délais, des initiatives pour engager la révision des textes législatifs et règlementaires à polémique à travers une large concertation nationale afin d'éviter que les prochaines élections se déroulent avec la participation de toutes les forces politiques qui ont fait l'effort légal recommandé par les textes.
En dépit des dommages à eux causés, la Coneb exhorte les employeurs à persévérer dans leur détermination, à contribuer au développement du Bénin. « Cette situation nationale temporaire ne doit pas nous faire perdre le fil des acquis essentiels des trois dernières années et des défis à venir pour le développement de notre pays », a conclu M. Fêliho.
F. A. A.
Un Béninois et deux Français ont sacrifié leur vie pour sauver deux autres Français. Voilà le prix payé pour mettre fin au kidnapping des deux touristes en safari dans le parc de la Pendjari au nord du Bénin.
Après Fiacre Gbédji (30 ans), le guide béninois tué le 1er mai, ce sont deux militaires français qui ont trouvé la mort, dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, au cours de l'opération menée au nord du Burkina pour libérer les deux touristes français.
Il s'agit des commandos marines Cédric de Pierrepont (33 ans) et Alain Bertoncello (28 ans).
En dehors des deux touristes français, Laurent Lassimouillas et Patrick Picque, une citoyenne américaine et une ressortissante sud-coréenne ont été libérées lors de l'assaut menée dans le nord-est du Burkina avec l'armée française.
Ce drame est dû à ''l'imprudence'' des deux touristes partis en balade dans le parc de la Pendjari, qui s'étend le long de la frontière avec le Burkina, une zone marquée au rouge par les services secrets français, compte tenu des menaces terroristes.
L'enlèvement des touristes dans cette zone frontalière montre que « Le Bénin est devenu une cible » pour les terroristes, à cause de l'infiltration de djihadistes venus du Burkina.
Avec cette première prise d'otages au Bénin, plus rien ne sera comme avant. Les forces de défense et de sécurité sont désormais en alerte.
D. M.
Un contingent de paras-commandos est déployé pour appuyer et renforcer le dispositif sécuritaire mis en place par la police républicaine dans deux grandes villes du pays. Il s'agit de Porto-Novo et de Cotonou.
En détachement du camp militaire de Ouassa, situé dans le département du Zou, ils doivent assurer avec sérénité la protection des personnes et des biens, après les émeutes post-électorales. Déployés vers les deux métropoles du sud-Bénin, l'une économique et l'autre politique, le convoyage des bérets rouges dans ces deux plus grandes villes du pays, permet de prévenir les éventuelles troubles annoncées par certains acteurs politiques.
Le dispositif mis en place par le gouvernement est la réponse aux menaces des partis de l'opposition visant à bloquer le processus d'installation des députés de la huitième législature.
Ladite cérémonie est prévue pour le 16 mai prochain. Le gouvernement a donc pris les mesures nécessaires en vue de faciliter cette installation dans la paix. Dans le relevé du conseil des ministres en date du mercredi 8 mai 2019, le gouvernement béninois a accusé « des leaders politiques » d'être les véritables commanditaires des violents incidents qui ont émaillé le processus électoral.
Le déploiement des paras-commandos sur le terrain devra contribuer à renforcer et à appuyer le dispositif sécuritaire.
Le gouvernement est déterminé à assurer résolument la sécurité en cette période post-électorale.
G.A.
A travers un communiqué, le gouvernement béninois se réjouit de la libération des touristes français enlevés au parc national de la Pendjari le 1er mai dernier à la frontière bénino-burkinabé. Il se félicite de la parfaite coopération entre les services béninois, burkinabé et français qui a permis cet heureux aboutissement.
Exprimant sa solidarité à la France pour les deux soldats qui ont perdu la vie au cours de l'opération de libération, le gouvernement béninois a également salué la mémoire du guide béninois tué, et réaffirmé sa compassion et son soutien à sa famille.
F. A. A.
La Cour d'Appel de Cotonou a rendu un arrêt ce vendredi 10 mai 2019 qui vient relever la condamnation de première instance à 8 mois du jeune leader politique Sabi Sira Korogoné, condamné à 12 mois d'emprisonnement ferme et à trois millions (3.000.000) FCFA d'amende. Ayant déjà passé 7 mois en prison, l'intéressé pourra recouvrir sa liberté d'ici quelques semaines.
Le jeune leader politique du septentrion avait lancé un mouvement dit ‘'Initiative de Nikki'' en opposition au régime du gouvernement du président Patrice Talon. Il lui était reproché d'avoir tenu des propos qualifiés par la justice de « faits d'incitation à la haine et à la violence, incitation à la rébellion, injures avec motivation raciale ».
Interpelé le Jeudi 27 septembre 2018, Sabi Sira Korogoné a été condamné le 2 octobre 2018 à 12 mois d'emprisonnement ferme et à trois millions (3.000.000) FCFA d'amende.
La Cour en sa séance de ce vendredi 10 mai 2019 mai 2019, a réduit de trois mois sa peine, et il pourra d'ici quelques semaines, recouvrir sa liberté.
F. A. A.
Le ministre du tourisme, de la culture et du sport, Oswald Homéky, arrivé à l'aérodrome de Péporiyakou dans la commune de Natitingou, ce jeudi 09 mai 2019, s'est rendu au domicile du guide béninois, Fiacre Gbédji, assassiné par les terroristes qui ont enlevés les deux touristes français, Laurent Lassimouillas et Patrick Picque. Objectif de cette visite, présenter à la famille, les condoléances du gouvernement et du peuple béninois.
Après cette étape, la délégation a mis le cap sur la préfecture de l'Atacora pour une séance de travail avec l'Union des guides et transporteurs touristiques du Bénin. Objectifs de cette rencontre, soutenir et recueillir les doléances des guides.
A l'hôtel de ville de Tanguiéta, Oswald Homéky a également rencontré les élus communaux et représentants des populations. Il les a rassurés que le gouvernement a pris toutes les dispositions pour que de pareils incidents ne se reproduisent plus dans le périmètre du parc.
Après une visite de bureaux de African Park Network et du centre des opérations, le ministre a avoué être fier du travail qu'effectue le personnel sur un domaine de près de 4600 km². "Grâce à vous, plus de 7000 personnes ont visité le parc et découvert notre beau pays le Bénin, s'est-il réjoui avant de préciser que le risque zéro n'existe nulle part.
Oswald Homéky a fait la promesse que le gouvernement renforcera ses investissements sécuritaires.
Le directeur du parc, James Terjanian, au cours de cette séance a rappelé qu'une centaine de rangers et un dispositif de suivi et de tracking des animaux sur le parc sont déployés. Ce dispositif, explique le directeur, permet de minimiser au maximum les risques d'incidents éventuels.
Au terme de la journée, la délégation a décidé de passer une nuit dans l'enceinte de l'hôtel de la Pendjari afin d'apprécier le calme et la qualité de vie au sein du parc qui reste ouvert à tous les touristes désireux de visiter le Bénin.
La délégation du ministre du tourisme et de la culture était composée de José Pliya, directeur de l'Agence nationale de la promotion du patrimoine et du tourisme, du général Adjademe, directeur des eaux et forêts, du colonel Issa Abou, chef d'état-major adjoint de l'armée de terre, de Wilfried Léandre Houngbedji, directeur de la communication à la présidence de la République et de Jean Marc Froment, représentant African Park Network.
F. A. A.
Les deux touristes français enlevés le 1er mai dernier au parc national de la Pendjari, font partie des quatre otages libérés au Sahel. Cette libération a été possible à la suite d'une opération militaire conduite par les forces françaises en collaboration avec leurs collègues de la sous-région dans la nuit de jeudi à vendredi dans le nord du Burkina Faso.
Au cours de l'opération, deux militaires français ont été tués, précise RFI. L'Elysée se félicite de la libération de ces quatre otages au Sahel. Outre ces deux français, une citoyenne américaine et une ressortissante sud-coréenne ont également été libérées et pourront retrouver aussi leurs familles.
Laurent Lassimouillas et de Patrick Picque pourront retrouver aussi leurs familles après quelques jours d'enlèvement. Mais le guide béninois, Fiacre Gbédji qui les accompagnait ne pourra plus revoir ses parents. Il a été abattu par le groupe de terroristes qui ont enlevé les deux Français.
Les recherches à l'intérieur du parc ont permis de découvrir son corps criblé de balles et dans un état déplorable. Cet homme qui aimait découvrir sa culture aux touristes étrangers ne pourra plus jamais le faire.
Le Bénin pleure la mort de son guide et la tristesse est immense au sein de la famille éplorée.
A.A.A
Les élections législatives 2019 étant terminées, les regards sont à présent tournés vers la representation nationale qui sera installée le 16 mai 2019. Mais déjà, les tractations pour la conquête du perchoir focalisent toutes les attentions. Des noms de personbalités politiques élues députés sont agités par endroit .
Mais il est important de relever l'impérieuse nécessité de faire attention à l'image que l'on veut projeter du Bénin à la face du monde. Car, il est un secret de polichinelle que le président du parlement incarne la deuxième personnalité de la République et qu'aux termes des dispositions de la constitution du 11 décembre 1990, cette dernière peut dans certaines circonstances assurer les fonctions de Président de la République.
D'autre part, l'Assemblée nationale est une institution de contre-pouvoir.
C'est pour ces raisons qu'il faille faire attention à la qualité, au profil, aux valeurs qu'incarne le député qui sera appelé à assurer cette charge.
Et il serait aisé de comprendre que les béninois veulent beaucoup d'une personnalité non seulement charismatique, mais aussi très intègre et incarnant certaines valeurs morales.
Là- dessus, et comme point n'est besoin de le rappeler, le Président de la République Patrice Talon a son mot à dire par rapport à ce choix qui sera opéré.
Patrice Talon doit se donner le courage de résister à toutes formes de pression pour positionner un député au passé douteux et qui traine des casseroles car, ce faisant, il se serait lui même donné des limites à sa politique de lutte contre la corruption pour laquelle les béninois l'estiment beaucoup et gardent espoir malgré tout. Beaucoup parmi les prétendants qui s'annoncent à travers différents lobbies (origines, bloc politique majoritaire) s'agitent pour se faire-valoir. Malheureusement, beaucoup de ces personnalités, anciens ministres sous Yayi Boni, ont leurs noms cités à tort ou à raison dans les scandales comme le détournement des fonds PPEA2, Achat d'Avion présidentiel, CENSAD, OCBN, détournement des fonds de soutien aux artistes à travers le Fonds d'Aide à la Culture, etc.
Mais au delà de toutes considérations, les députés eux-mêmes d'abord, et le chef de l'État ensuite, doivent tenir compte de ces paramètres dans le choix à opérer afin de faire du parlement une institution crédible dans l'opinion nationale et internatilnale à travers l'image d'une personnalité qui ne traine pas de casseroles et qui n'a pas non plus un rapport de subordination ni par le passé, ni dans le présent avec le Chef de l'Etat sans oublier qu'il faille écarter d'office les transhumans politiques qui ont appris à manger à toutes les tables.
Ainsi, il devra éviter de tomber dans un piège dangereux pour la République. Celui de faire la Promotion d'un membre actuel de son gouvernement pour devenir président de l'Assemblée nationale.
La tension politique actuelle ne favoriserait pas cela. Le chef de l'État doit avoir déjà tiré les leçons de l'acte qu'il a posé en faisant de Joseph Djogbénou Président d'une grande institution comme la Cour constitutilnnelle. Celui là qui non seulement est son avocat personnel, mais aussi fut membre de son gouvernement jusqu'à son élection à la Cour. Ceci a eu le désavantage de formater dans l'opinion l'idée que la Cour serait aux ordres.
Le chef de l'État Patrice Talon se doit de corriger cet état de chose en évitant de promouvoir un membre de son gouvernement élu député et toute personnalité ayant des rapports de subordination vis-à-vis de l'institution qu'il incarne.
Ce faisant, il aura eu le mérite de donner une autonomie réelle au parlement afin de clouer le bec à ses détracteurs qui clament sous tous les toits qu'il serait dans une logique de vassalisation des institutions de la République.
Judicaël KPEHOUN
Journal NOUVELLE EXPRESSION du 10/05/2019