La phase de dépôt des dossiers de candidatures pour les élections législatives d'Avril 2019 à la CENA a pris fin ce mardi 26 février 2019 à 00 heures. Pour le président de la CENA Emmanuel Tiando, l'institution n'est en aucun cas responsable de l'absence des partis politiques n'ayant pas déposé leur dossier à bonne date.
« Nous avons fermé le portail, ce n'est pas nouveau ça. Nous avons l'habitude de le faire. Par conséquent, je ne trouve pas que la CENA soit responsable du non dépôt des dossiers ou de la non-entrée des partis politiques qui ne se sont pas présentés à l'heure », a déclaré Emmanuel Tiando.
Concernant des problèmes relatifs à la délivrance du certificat de conformité à certains partis politiques, Tiando explique que ces préoccupations ne relèvent pas de la compétence de la CENA. « Ce n'est pas nous qui les gérons. Il y a un ministère qui gère les questions de certificat de conformité. Il n'appartient pas à la CENA de tenir compte du fait que quelqu'un ne l'aurait pas reçu à temps ou pas. Nous faisons notre travail en fonction du calendrier électoral que nous avons établi (...) », a clarifié Emmanuel Tiando.
Après cette phase de dépôt de dossier, le président de la CENA annonce la phase de l'étude des dossiers. « Nous allons vérifier la recevabilité et la conformité des dossiers qui ont été déposés et après quoi nous allons donner le récépissé définitif (...) », informe-t-il. Au cas où un parti aurait vu son dossier rejeter, la Cour peut être saisie par l'intéressé. D'après Tiando, l'étude des dossiers va durer 08 jours conformément aux dispositions du code électoral.
Akpédjé AYOSSO
Dans la nuit de lundi 25 février 2019 vers 21 heures, un accident de circulation survenu sur la route Porto-Novo-Pobè, à hauteur de la localité d'Ita-Akadi dans l'arrondissement d'Itat-Djèbou, commune de Sakété, a fait trois morts dont un élément de la police républicaine.
Selon les témoignages, l'agent de police qui aurait remorqué quelqu'un sur sa moto Dayang, est entré en collision avec un motocycliste. Sur place, le policier et deux autres hommes qui se sont remorqués sur une moto ont rendu l'âme. La personne remorquée par l'agent de police quant à lui, est grièvement blessée et transporté d'urgence à l'hôpital pour des soins.
L'homme en uniforme renseigne-t-on, est en fonction au commissariat d'arrondissement d'Ikpinlè. Natif de l'arrondissement de Yoko dans la commune de Sakété, il aurait déposé le corps de son père décédé dans la matinée du lundi à la morgue de ladite localité contre la volonté de certains membres de sa famille, et c'est au retour, qu'il a été fauché par la mort.
Il a été inhumé ce mardi dans son village natal.
F. A. A.
Le dépôt des dossiers de candidatures a été clôturé ce mardi 26 février 2019. Sur une dizaine de partis enregistrés au ministère de l'intérieur, seuls 07 ont pu déposer leur dossier à la CENA avant la fermeture du portail à minuit.
Il s'agit de FCDB, MOELE Bénin, PRD, Bloc Républicain, USL, UDBN et Union Progressiste.
Il convient de rappeler que quelques minutes après la fermeture du portails de la CENA, des personnes se réclamant du parti FCBE et RE ont été refoulées par les forces de l'ordre pour cause de retard.
D. M.
La Cour Suprême vient de se déclarer incompétente au sujet du rejet des dossiers des partis Forces cauris pour un Bénin émergeant (Fcbe) et de l'Union sociale libérale (Usl) par le Ministère de l'intérieur.
Les militants des Fcbe et de l'Usl sont fixés sur leur sort. La chambre administrative du tribunal d'instance compétent pour statuer sur le dossier est le Tribunal de Première Instance de Cotonou. Ainsi, leur recours contre la notification de non conformité formulée par Sacca Lafia, ministre de l'intérieur et de la sécurité publique n'a pas prospéré. Incompétente, la chambre administrative de la Cour suprême s'est déclarée ne pourra statuer en premier ressort. C'est dire simplement que la participation de l'USL et des FCBE aux élections legislatives est plus que jamais compromise.
A l'issue de la délivrance de certificat de non conformité aux Forces Cauris pour un Bénin Émergent et l'Union Sociale Libérale, les responsables de ces formations politiques ont saisit la chambre administrative de la Cour Suprême. Attendant une suite favorable à leur requête voilà que l'audience de ce mardi 26 février 2019 s'est déclarée incompétente en premier ressort.
La CENA clôture le dépôt des dossiers de candidature ce jour à minuit. Ce qui sous-entend pour le moment que ces partis sont mis hors jeu pour les législatives prochaines.
G.A.
Les prisonniers ainsi que le personnel de la maison d'arrêt de Natitingou sont en pénurie d'eau depuis trois jours.
Selon l'information rapportée par l'Abp aucun individu n'arrive plus à s'approvisionner en eau potable de la Soneb. « On ne connaît pas la raison de cette coupure d'eau », a déclaré une source de l'Agence.
Les détenus et autres se contentent pour le moment de l'eau d'un puits installé dans l'enceinte de la prison et dont la qualité n'est pas du tout potable. « Comme c'est un prestataire qui amène la ration du dehors, on n'a pas de problème pour le repas des prisonniers », a-t-elle précisé.
Selon la direction départementale de la Soneb de l'Atacora sise à Natitingou tout rentrera d'ici peu dans l'ordre. « Nous sommes à pied œuvre pour régler le problème », a-t-elle rassuré.
Akpédjé AYOSSO
Les dates de compositions des examens de fin d'année ont été rendues publiques par un arrêté interministériel n°005, portant calendrier national des examens et concours scolaires et universitaires et tests de recrutement au titre de l'année académique 2018-2019 en République du Bénin.
Les candidats aux différents examens nationaux sont désormais fixés sur les dates de démarrage des compositions auxquelles ils doivent prendre part.
L'examen du Brevet d'études du premier cycle (BEPC) aura lieu du lundi 27 au mercredi 29 mai 2019.
Quant à l'examen du Baccalauréat, les épreuves pratiques se dérouleront du jeudi 30 mai au vendredi 14 juin 2019.
Les candidats à cet examen plancheront pour la phase écrite du mercredi 19 au samedi 22 juin 2019.
Akpédjé AYOSSO
Plusieurs produits pharmaceutiques viennent d'être retirés de la vente. C'est ce que révèle une lettre du directeur de la pharmacie, des médicaments et des explorations diagnostiques. Son objet porte sur la Mise en quarantaine de Falciart 80 mg/480 mg comprimé B/6 et Palucure 40 mg/240 mg comprimé B/6 X2, suite aux informations faisant état de ce qu'une erreur serait glissée sur la notice desdits produits. Ainsi, une investigation a été menée auprès des structures de distribution et de dispensation des produits de santé. Ce qui a confirmé selon le directeur, l'information de l'erreur sur les notices notamment la posologie. Le professeur Gbaguidi invite les responsables concernés au retrait desdits produits de leurs stocks.
G.A.
La mobilisation est à peine visible. Annoncée à grand bruit sur les réseaux sociaux, la marche de l'ancien ministre Ganiou Soglo n'a mobilisé qu'à peine une dizaine de manifestants. Cette mobilisation manquée montre non seulement le manque d'organisation des organisateurs mais aussi le désintérêt des populations à leur appel. Aujourd'hui où la volonté manifeste du chef de l'État se remarque dans l'implication de tous les acteurs pour la réussite du processus électoral, il n'est pas bienséant de voir des individus manifester un quelconque mécontentement. La sagesse appelle à ce que chacun fasse l'effort de se conformer à la loi en attendant le dernier virage. Il n'est nullement opportun de s'adonner à un quelconque théâtre sur la voie publique. L'échec de la marche de ce jour initiée par Ganiou Soglo n'est que le résultat de la confiance du peuple au chef de l'État qui s'est impliqué déjà dans le règlement du contentieux avec les partis de l'opposition. Il est important aux manifestants de revoir leur copie afin de sauvegarder la paix dans la nation.
G.A.
Mardi noir dans le monde des artistes. L'initiateur du Tchink-System n'est plus. Stan Tohon alias Papy Grande est décédé des suites d'une maladie ce mardi 26 février 2019. Des sources proches de sa famille, le célèbre auteur, chanteur compositeur aurait été évacué en France récemment pour des soins de diabète et des maux pulmonaires. Mohammed Ibitosch Stanislas Tohon a marqué plusieurs générations par sa musique et a connu du succès non seulement en Afrique mais aussi en Europe et en Amérique.
Stan Tohon a à son compteur une trentaine d'années de carrière musicale et plusieurs albums et distinctions.
La dernière manifestation culturelle, dénommée Fine Tchink music festival, qu'il a organisée en faveur des jeunes talents, dans son refuge de Hêvié, remonte en décembre 2018.
Papy Grande est l'auteur de plusieurs compositions dont Yalow, Dévaluation, Intox, Satisfaction, Djessoudo, Reggae Yallow, Le coucher des enfants, Master P Djessoudo Remix, Trop de grèves.
Avec sa disparition, c'est un grand baobab qui vient de créer un vide dans la forêt musicale béninoise.
D. M.
La première Conférence au Sommet de la Commission climat pour le Sahel s'est tenue, lundi 25 février 2019, à Niamey (Niger). La séance d'ouverture de la rencontre a été marquée par le discours adressé par le Roi du Maroc aux participants, dont lecture a été donnée par le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita. Les chefs d'Etat et de Gouvernement ont salué l'engagement et le rôle de Sa Majesté Mohammed VI et sa vision pour une Afrique « forte et résiliente ».
Dans le communiqué final lu à la fin des travaux de la conférence, les Chefs d'État et de gouvernements ont « salué le rôle pionnier joué par S.M. le Roi Mohammed VI et sa vision pour une Afrique forte et résiliente ainsi que le leadership et la disponibilité du Maroc, partenaire fondateur des trois commissions climat de l'Afrique ».
Le Maroc « a toujours œuvré pour une coopération Sud-Sud ambitieuse à même de garantir un développement harmonieux et durable de l'Afrique », précise le communiqué.
Les dirigeants africains ont aussi apprécié l'initiative de S.M. le Roi Mohammed VI d'impulser la création des trois Commissions climat en Afrique et de l'engagement du Souverain pour leur opérationnalisation.
Il s'agit de : Commission du Bassin du Congo, présidée par la République du Congo ; Commission du Sahel, présidée par la République du Niger ; et Commission des Etats insulaires, présidée par la République des Seychelles.
Le Maroc s'engage à soutenir le Plan d'Investissement Climat pour la région Sahel et de son Programme Régional Prioritaire. « A cet égard, J'ai le plaisir d'annoncer que le Royaume du Maroc s'engage à prendre en charge les études de faisabilité pour finaliser ce Plan d'Investissement Climatique. Par ailleurs, la Commission pourra compter sur le Centre de Compétences Changement Climatique du Maroc : 4C Maroc, notamment en matière de renforcement des capacités de ses membres », a souligné Sa Majesté.
« Nous devons aux générations futures un engagement …visant à faire face aux défis climatiques »
La séance d'ouverture de cette première conférence au Sommet a été marquée par le discours adressé par S.M. le Roi Mohammed VI aux participants, dont lecture a été donnée par le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale.
Dans le discours lu par Nasser Bourita, S.M. le Roi Mohammed VI a réaffirmé l'engagement du Maroc à prendre en charge les études de faisabilité pour finaliser le Plan d'investissement climatique pour la région Sahel.
La région du Sahel, qui regroupe des pays de l'Est, du Centre et de l'Ouest de l'Afrique, peut devenir un modèle d'intégration régionale avancée sur les plans économique, environnemental, politique et humain, a souligné le n°1 du Royaume chérifien.
« La Commission Climat pour la Région du Sahel est l'un des leviers qui lui permettra d'atteindre cet objectif. L'histoire s'est nouée dans cet espace et son avenir se jouera ici. Nous devons aux générations futures un engagement politique adossé à une action concertée et solidaire, visant à faire face aux défis climatiques », a conclu S.M le Roi Mohammed VI.
La première Conférence au Sommet de la Commission climat pour le Sahel s'est déroulée en présence des Chefs d'Etat et de Gouvernement et du Président de la Commission de l'Union Africaine.
La Commission de la région du Sahel a été lancée en novembre 2016 à Marrakech, lors du Sommet africain de l'action, tenu à l'initiative de S.M. le Roi en marge de la Conférence internationale sur le changement climatique (COP 22), avec deux autres commissions sous-régionales qui sont la Commission du Bassin du Congo et la Commission des États insulaires.
I. F.
41 FORAGES, 15 CHATEAUX D'EAU, 82 BORNES FONTAINES...
L'Agence Nationale d'Approvisionnement en Eau Potable en Milieu Rural (ANAEPMR) de la République du Bénin vient d'attribuer un marché d'approvisionnement en eau potable pour plus de 35 000 villageois au groupement associant les sociétés béninoises FORAG SA (Cotonou, chef de file) et AGIRE SARL (Cotonou) à l'entreprise française VERGNET HYDRO (Orléans). Le groupement s'engage à construire 7 Adductions d'Eau Villageoises (AEV) dans le département du Borgou. « Nous entamons un nouveau chapitre de l'histoire de VERGNET HYDRO au Bénin. Nous y sommes présents depuis les années 1980 et le pays figure parmi les 3 premières destinations de nos pompes à motricité humaine. Aujourd'hui, plus d'un Béninois sur deux (5,6 millions de villageois) s'alimente en eau potable via des pompes VERGNET HYDRO. Mais, ce marché y est notre tout premier projet d'Adduction d'Eau Potable (AEP) », se réjouit Thierry BARBOTTE, Directeur Général de VERGNET HYDRO.
« Le secteur de l'hydraulique rurale est en pleine mutation au Bénin. Nous avons bon espoir que ce marché, dont le budget s'élève à 5 milliards de francs CFA (7,62 millions d'euros), fasse date et soit le premier d'une longue série de projets d'AEP pour VERGNET HYDRO au Bénin », poursuit Baptiste GADENNE, Chargé d'Affaires de VERGNET HYDRO. Pour ce marché, FORAG SA implante et réalise 37 forages, puis en réhabilite 4. AGIRE SARL fournit et installe une partie des canalisations et se charge des travaux de génie civil : 15 châteaux d'eau, 82 bornes fontaines et les réseaux d'adduction d'eau. VERGNET HYDRO fournit et installe l'ensemble des équipements électromécaniques (41 pompes immergées, 43 groupes électrogènes, 7 stations de chloration, etc.) et le reste des canalisations.
DES EQUIPEMENTS DIMENSIONNES AU FIL DES REALISATIONS ET REHABILITATIONS DE FORAGES
La réactivité et le savoir-faire de VERGNET HYDRO figurent parmi les facteurs clés de succès de ce projet. « Les 7 réseaux doivent être mis en eau d'ici septembre 2019. Nous allons redimensionner les réseaux et approvisionner nos partenaires en équipements au fil des réalisations et réhabilitations des forages car nous devons adapter les équipements aux caractéristiques de ces forages (profondeurs, débits, etc.), que nous ne connaissons pas à cette heure », précise Joël MENAGER, Chargé de Projets de VERGNET HYDRO.
Il est à noter que ce lot de 7 AEV s'inscrit dans le plus gros marché public jamais lancé dans le secteur de l'AEP au Bénin : 24 AEV au total.
Modeste Toboula a cédé son fauteuil à son ex-collègue Jean-Claude Codjia le dimanche 24 février 2019, dans la plus grande discrétion à la prison civile d'Akpro-Missérété. La discrète cérémonie aurait eu lieu dans le bureau du gardien chef du centre pénitentiaire.
Nommé en Conseil des ministres, le préfet de l'Atlantique Jean-Claude Codjia va assurer l'intérim de Modeste Toboula jusqu'à nouvel ordre. Ce dernier a passé la main à son successeur dans les locaux de la prison civile d'Akpro-Missérété où il séjourne depuis quelques jours a t-on appris de sources bien renseignées.
Impliqué dans une affaire relative aux opérations irrégulières de lotissement et de transactions sur le domaine de l'Etat à Fiyégnon 1 dans le 12ème arrondissement de Cotonou, Modeste Toboula a été écouté à la Bef après les enquêtes.
L'ex préfet du département de Littoral a été ensuite placé sous mandat de dépôt par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) en attendant le procès fixé au 8 avril 2019.
Akpédjé AYOSSO
Le maire de la ville de Parakou, Charles Toko, à travers un communiqué radio en date de ce lundi 25 février 2019, a interdit toute manifestation publique à caractère revendicatif sur le territoire de la commune de Parakou. Cette décision a été prise au regard du climat social actuel et dans le souci de préservation de la paix sociale.
Cette mesure vise également selon l'autorité communale, la protection des personnes et des biens pendant la même période.
F. A. A.
Le chef de l'État a reçu ce lundi 25 février 2019, au palais de la Marina les partis de l'opposition pour des échanges tête à tête. L'objectif de cette rencontre a été la participation de l'opposition aux prochaines élections législatives.
Selon les informations issues des échanges entre le chef de l'État et les forces de l'opposition, tous les partis exprimant l'intention de participer aux prochaines élections législatives doivent se conformer aux dispositions exigées par la loi portant charte des partis politiques en vigueur au Bénin. Le chef de l'État a rassuré les uns et les autres de ce que les instructions sont déjà données pour que les services de l'administration publique (ministère de l'intérieur, ministère des finances à travers la Direction générale des Impôts et le Journal officiel) restent disponibles de jour comme de nuit pour recevoir et traiter tous les éléments des dossiers des partis.
Le président Patrice Talon a réaffirmé la volonté de son gouvernement de respecter la date des élections législatives. Aussi souligne-t-il la participation massive des acteurs politiques quel que soit leur bord ainsi que la préservation de la paix et de la démocratie restent prioritaires pour le Chef de l'Etat. « Votre présence aux élections dépend de vous », a souligné le chef de l'État. Il prévient que « l'absence de l'opposition sera malheureuse, mais cela ne sera pas de ma faute ».
Il faut noter que la rencontre a connu la présence de Candide Azannaï, Eric Houndété et aussi Théophile Yarou, Moukaram Adjibadé Koussonda, Guy Mitokpè, Justin Adjovi. Ces derniers ont réitéré leurs inquiétudes par rapport à ce qu'ils appel « exclusion de l'opposition ». Ils ont par la suite souligné qu'il est inconcevable que l'opposition soit exclue des législatives.
Outre les forces de l'opposition en face du président Patrice Talon, étaient à ses côtés pour le compte du gouvernement, le Ministre de l'intérieur et de la sécurité, Sacca Lafia, et le Garde des sceaux, Ministre de la justice et de la législation, Séverin Quenum.
G.A.
L'Union Sociale Libérale (USL), le Parti Communiste du Bénin (PCB) et l'ancien président Nicéphore D. Soglo n'ont pas fait acte de présence à la rencontre de ce lundi 25 février 2019 entre le chef de l'Etat, Patrice Talon et les forces de l'opposition. Dans une déclaration commune signée, Joël Ajavon, Philippe Noudjènoumè et l'ex chef d'Etat Nicéphore D. Soglo, ils désapprouvent la rencontre et expliquent les motifs de leur absence.
Selon la déclaration commune de l'Union Sociale Libérale (USL) de l'opérateur économique, Sébastien Ajavon, le Parti Communiste du Bénin (PCB) de Philippe Noudjènoumè et l'ancien Président Nicéphore Soglo, l'opposition a fait des exigences précises lors de sa dernière sortie médiatique. Il s'agit entre autres de l'annulation sans délai du certificat de conformité, la délivrance sans délai des pièces prévues par la loi à tous les partis politiques ayant régulièrement déposé leur dossier au ministère de l'intérieur, et l'arrêt de la mascarade observée dans la délivrance du quitus fiscal.
Après ces exigences notifiées à travers la déclaration, les forces politiques de l'opposition ont invité le gouvernement, la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) et la Cour Constitutionnelle à « arrêter les tentatives de passages en force en évitant d'introduire frauduleusement des pièces illégales à l'instar du fameux « certificat de conformité ».
Les forces de l'opposition ont également exigé la réunion sans délai de toute la classe politique pour la recherche des conditions consensuelles à un amendement en procédure d'urgence du Code électoral. Ceci dans le but de « corriger toutes les malfaçons normatives, les dénis démocratiques notamment l'article 242 et les dispositions d'exclusion qu'il comporte ».
Ils informent que
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Selon les signataires c'est à la rencontre du jeudi 21 février 2019 suite à l'annonce de ce qu'ils qualifient d'exclusion des partis de l'opposition aux élections, qu'il a été porté à leur connaissance que le Chef de l'Etat a donné son accord de rencontrer les opposants le lundi 25 février 2019. Et ce, en réponse à une lettre à lui adressée la veille soit le mercredi 20 février.
« Les débats faits à cette occasion ont retenu les conditions à remplir avant toute rencontre, à savoir les actions populaires énergiques pour un recul du pouvoir. Un ultimatum a été adressé à cet effet pour le vendredi 22 février 2019 à 12 heures au Chef de l'Etat lors d'un point de presse commun de toute l'opposition ce 21 février », informe les signataires tout en signalant que rien n'a été fait.
Par ailleurs, souligne-t-ils « des tergiversations ont fait échouer l'action commune programmée pour le lundi 25 février à Cotonou, pendant que des populations partout ailleurs dans le pays se lèvent dans des manifestations pacifiques et font face à la répression de la police du pouvoir ».
« Dans ces conditions, aller chez le Chef de l'Etat, Patrice Talon, c'est faire son jeu et renforcer son pouvoir face aux populations en lutte », ont-ils indiqué dans leur déclaration.
Les personnalités et les partis signataires dénoncent ainsi cette rencontre et demandent au peuple de faire preuve de vigilance.
La Banque mondiale organise depuis ce lundi 25 février 2019 à son siège à Cotonou, une session de formation des corps de contrôle de l'Etat sur la fonction audit interne dans ses projets et programmes. Il s'agit d'outiller les organes de contrôle pour leur utilisation progressive dans la gestion des projets financés par la Banque mondiale.
La bonne exécution d'un projet de développement tient aussi de l'efficacité de l'organe de contrôle mis en place pour s'assurer de la gestion efficience des ressources allouées. C'est conscient de ce défi que la Banque mondiale a initié ce lundi à son siège à Cotonou, un atelier de renforcement des capacités des équipes des organes de l'Etat en charge de la fonction audit interne dans les projets et programmes qu'elle finance.
Selon Katrina Sharkey, représentante résidente de la Banque mondiale pour le Bénin, cette rencontre vise à outiller les participants afin de rendre effective l'implication des organes de contrôle de l'Etat dans la mise en œuvre des projets et programmes financés par l'institution financière internationale. « Votre implication devra contribuer à améliorer la performance des projets à travers une bonne gouvernance et une utilisation efficiente des ressources », précise-t-elle. Elle ajoute que l'organisation d'une telle formation découle des recommandations d'une évaluation des procédures des finances publiques en vue de leur utilisation pour la gestion des Projets d'investissement financés par la Banque mondiale, conformément à la déclaration de Paris sur l'efficacité de l'aide au développement. Cette évaluation avait recommandé une utilisation progressive des différentes composantes de la gestion des finances publiques dans la gestion des projets et une mise à niveau des organes de contrôle de l'Etat.
La formation qui dure quatre jours s'articule autour des thématiques que sont : les règles et procédures de la Banque mondiale en matière de gestion financière et de passation des marchés ; les principes généraux de l'audit interne et son rôle dans la mise en œuvre des programmes et programmes financés ; les mesures de prévention et de détection des irrégularités dans les projets et programmes financés par la Banque mondiale ; les modalités d'intervention de l'Inspection Générale des Finances.
« La clé du développement de notre pays se trouve dans notre capacité à développer une bonne gouvernance, à gérer les fonds publics dans la transparence et l'efficacité en s'appuyant sur des institutions de contrôle fortes », soutient Latifou Franck Djigla, directeur adjoint de cabinet du ministre de l'Economie et des Finances. Pour lui, quelle que soit l'importance des ressources financières consacrées à la réduction de la pauvreté, les résultats escomptés ne pourront être atteints sans le renforcement de la qualité et de l'efficacité du système de contrôle mis en place. Il estime qu'à travers cette formation, la Banque mondiale manifeste une fois encore sa volonté d'accompagner le Bénin pour faciliter la prise en charge progressive des audits des projets qu'elle finance.
G.A
Comme annoncé, le chef de l'Etat Patrice Talon va recevoir dans quelques instants à la présidence de la République, une délégation des partis politiques de l'opposition. De sources proches du palais de la Marina, cette délégation est composée de Candide Azannaï, président du parti Restaurer l'espoir et ancien ministre délégué chargé de la défense nationale, de Eric Houndété, premier vice-président de l'Assemblée nationale, de Guy Dossou Mitokpè et de Justin Adjovi, tous deux députés à l'Assemblée nationale et enfin, de Théophile Yarou, premier secrétaire exécutif adjoint des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe).
F. A. A.
A la suite d'un incendie survenu, dimanche 24 février 2019, vers 9 heures sur le marché autogéré de coton de l'arrondissement de Pouya, commune de Natitingou, 15 tonnes de coton environ ont été consumées par les flammes et 5 enfants brûlés à un degré avancé, renseigne l'ABP.
A l'origine de cet incendie, le briquet de l'apprenti chauffeur du camion venu charger lui aussi le coton. Ce dernier, serait entré sous le camion et dans un jeu d'amusement, aurait mis feu au coton au moment où les jeunes faisaient le chargement, a confié le délégué de Pouya.
Les sapeurs-pompiers de Natitingou se sont déployés sur les lieux pour limiter les dégâts. L'apprenti chauffeur, âgé de 18 ans environ, a été aussitôt arrêté par les éléments de la police républicaine. Il sera présenté au procureur de la République près le tribunal de première instance de 2ème classe de Natitingou pour répondre de son acte.
F. A. A.
Ouverte le jeudi 21 février 2019, la phase de dépôt des dossiers de candidatures à la CENA pour les élections législatives d'avril 2019 est prévue pour prendre fin ce mardi 26 février 2019. Sur Urban Fm, Emmanuel Tiando, président de la CENA avertit qu'aucune prorogation ne sera faite pour le délai de dépôt des dossiers de candidatures.
Les partis politiques engagés dans la compétition électorale doivent déposer leur dossier de candidatures à la Commission électorale nationale autonome (CENA) au plus tard le mardi 26 février 2019. Selon le président de la CENA, ils ne doivent pas s'attendre à un prolongement du délai.
Aucun dépôt de pièces, aucun ajout, ni suppression de nom et aucune modification ne peut se faire après le dépôt des dossiers de candidatures, sauf en cas de décès comme l'indique l'article 46, alinéa 12 de la loi n°2018-31 du 09 octobre 2018, portant code électoral en République du Bénin.
Akpédjé AYOSSO
Plusieurs villes du Bénin sont en effervescence depuis la matinée de ce lundi 25 février 2019. Après le blocage du pont de Porto-Novo par des manifestants, les militants de FCBE ont aussi pris d'assaut la voie inter-État à Tchaourou. Le constat est de même au niveau de la route inter-État Allada, Cotonou et Tori. Les populations sont sorties massivement pour manifester leur mécontentent contre le rejet des dossiers de plusieurs partis de l'opposition pour non conformité.
Sur la voie inter-Etat reliant les villes de Tchaourou et Parakou à hauteur de l'ancienne brigade, on remarque depuis quelques heures des pneus en feu sur le goudron rendant ainsi la voie impraticable. Les militants FCBE protestent contre l'exclusion de leur parti pour les législatives d'avril 2019. Mais les forces de sécurité sont intervenues pour rétablir l'ordre. Ils ont évoqué les mêmes raisons que les population d'Allada où les manifestants exigent une élection inclusive de toutes les forces politiques béninoises dans le cadre des législatives du 28 avril 2019.
Si plusieurs personnes ont été interpellées par la police au cours de la manifestation de de ce matin sur le pont de Porto-Novo, ce n'est pas le cas à Tchaourou.
Il faut préciser que d'autres localités seraient aussi contaminées par le mouvement de protestation.
Pour l'instant, la situation est sous contrôle. La police républicaine a déployé des éléments en renfort pour rétablir l'ordre un peu partout.
Akpédjé AYOSSO