La phase de dépôt des dossiers de candidatures à la CENA pour les élections législatives du 28 avril 2019 débute ce jeudi 21 février 2019. L'annonce a été faite ce mercredi 20 février 2019, par le président de la Commission électorale nationale autonome (CENA) au cours d'une sortie médiatique.
« Le processus de l'organisation des élections législatives du 28 avril 2019 entrera (...) jeudi 21 février dans l'une de ses phases décisives avec la réception au siège de l'institution, des déclarations de candidatures des partis politiques engagés dans la compétition électorale », a déclaré Emmanuel Tiando, président de la CENA.
Ces déclarations de candidatures seront faites conformément à la nouvelle loi portant code électorale en République du Bénin, entre autres aux dispositions des articles 43 à 47.
Par ailleurs, le président de la CENA rappelle aux partis politiques, qu'aucun dépôt de pièces, aucun ajout, ni suppression de nom et aucune modification ne peut se faire après le dépôt des dossiers de candidatures, sauf en cas de décès comme l'indique l'article 46, alinéa 12 de la loi n°2018-31 du 09 octobre 2018, portant code électoral en République du Bénin.
Au regard de cet article, Emmanuel Tiando invite les candidats et les formations politiques à « faire preuve de vigilance, de grande attention et de rigueur dans la constitution des dossiers de candidatures et à s'assurer de leur complétude avant de se présenter devant les agents récepteurs ».
Dans le cas contraire, informe le président de la CENA, les dossiers de ces partis risque d'être rejetés à la phase d'enregistrement, quand bien même ce rejet pourrait faire l'objet d'un recours devant la Cour constitutionnelle.
Il indique qu'un exemplaire de modèle de formulaire de déclarations de candidature est disponible au siège de l'institution à Cotonou. Il peut être téléchargé aussi sur le site de la CENA.
La phase de dépôt prend fin le 26 février 2019.
Akpédjé AYOSSO
Les raisons de limogeage de Toboula et Dassigli
En Conseil des ministres ce mercredi 20 février 2019, le gouvernement Talo a rêvé les raisons du limogeage du préfet de Littoral Modeste Toboula et du ministre chargé de la décentralisation et des collectivités locales, Barnabé Dassigli. Ces derniers ont été limogés suite au compte rendu des investigations relatives aux opérations irrégulières de lotissement et de transactions sur le domaine de l'Etat à Fiyégnon 1 dans le 12ème arrondissement de Cotonou.
Selon le compte rendu, les enquêtes ont révélé qu' « en dépit du décret nº 2005-684 du 03 novembre 2005 portant classement de la zone à vocation touristique exclusive de la route des pêches, des spéculations de toutes sortes ont été conclues sur ce domaine de l'Etat, des années antérieures jusqu'en 2018 et 2019, en violation de la loi ». Ayant fait le constat, le directeur de l'Agence Nationale de Promotion des Patrimoines et de Développement du Tourisme (ANPT), par lettre en date du 14 novembre 2017, a appelé l'attention du ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale sur les velléités de prise de possession privée de ce domaine en attente d'aménagement dans le cadre du projet de développement touristique inscrit au Programme d' Actions du Gouvernement.
Le compte rendu renseigne qu' « en réponse, celui-ci l'a rassuré, dans sa correspondance datée du 20 novembre 2017, qu'aucune opération de cette nature n'était entreprise et a précisé avoir instruit les préfets de l'Atlantique et du Littoral d'interdire et d'empêcher tous éventuels travaux de lotissement ». Toutefois, le gouvernement à travers le relevé du Conseil des ministres informe que dès le 08 mars 2018, le ministre de la décentralisation, Barnabé Dassigli tirant partie d'une délimitation qui aurait été faite du domaine en cause, a ordonné « la reprise des travaux de remembrement dans la localité par le géomètre initialement en charge desdites opérations et instruit le préfet du Littoral par message radio, de procéder à la levée de la mesure de suspension antérieurement prescrite ».
Suite aux ordres du ministre Dassigli, le préfet du Littoral Modeste Toboula par un arrêté du 12 mars 2018, a levé les mesures d'interdiction des travaux de lotissement de Fiyégnon 1 et permis l'attribution, par le géomètre, de plusieurs parcelles à diverses personnes. Modeste Toboula a aussi bénéficié de 03 parcelles d'une superficie totale de 533 m2, lesquelles sont enregistrées au nom d'un proche parent.
De plus, les investigations ont relevé qu'au cœur de ces opérations irrégulières de lotissement et de transactions, se trouve le nommé Clément Dari, anciennement Secrétaire permanent de la Commission nationale des Affaires domaniales (CNAD) du ministère en charge de la Décentralisation.
« L'intéressé est en réalité le promoteur du cabinet de géomètre qui a commencé les travaux d'état des lieux suspendus en 2001 dans la zone, et en a repris les rênes, une fois admis à faire valoir ses droits à la retraite », indique le Conseil des ministres.
Au regard de ces faits qui impliquent le ministre Dassigli et le préfet Toboula dans ces affaires domaniales, le président de la République Patrice Talon a procédé à leur limogeage.
Le ministre de la Justice et de la législation a été instruit aux fins de veiller à la poursuite des investigations et d'en rendre compte au Conseil des ministres.
Akpédjé AYOSSO
Le gouvernement au cours du conseil des ministres de ce 20 février 2019 a demandé la transmission à l'Assemblée pour autorisation de ratification de la convention de crédit, signée avec l'Agence française de développement (AFD) dans le cadre du financement partiel du projet de reconstruction et de l'extension du système de répartition et de distribution de la société béninoise d'énergie électrique (Sbee). Ce projet vise à « Fournir l'électricité à environ 40.000 nouveaux abonnés de la Sbee ». Cette offre permettra selon le relevé du conseil des ministres « de desservir ainsi 212.000 bénéficiaires dans les communes de Cotonou, Porto-Novo, Akpro-Missérété, Sèmè-Kpodji, Lokossa, Dogbo, Djakotomey, Klouékamè, Toviklin, Abomey, Bohicon, Zogbodomey et alentours ».
Ce projet comprend « la construction d'environ 30 km de ligne aérienne haute tension, de sous stations et de 148 postes de transformation ». Le conseil des ministres souligne que « Ces travaux permettront spécifiquement d'améliorer la desserte en énergie électrique en dotant le réseau de distribution de la Sbee d'infrastructures modernes, de réduire significativement les pertes d'énergie et de relever le taux d'accès à l'électricité des populations urbaines et périurbaines ». Pour l'entrée en vigueur de ce prêt d'un montant de 9.970.546.400 FCFA, le gouvernement sollicite l'Assemblée nationale pour sa ratification.
G.A.
En vue d'assurer la disponibilité de produits pharmaceutiques au plan national et en attendant la sélection de firmes internationales et laboratoires de grandes réputation, le Conseil des ministres a décidé de renouveler l'agrément de la Centrale d'achat des médicaments essentiels et consommables médicaux (CAME). Cette décision fait suite aux résultats des négociations avec des laboratoires pré-qualifiés pour l'achat des produits de santé par cette structure.
Dans la perspective de l'approvisionnement nécessaire en médicaments de qualité pour les prochains mois, la CAME a mené des consultations dont les conclusions permettent de passer commande pour tous les produits vitaux et tous les produits essentiels, souligne le Conseil es ministres.
En vue de garantir la qualité des médicaments, le Conseil a instruit le ministre de la santé à l'effet d'exiger des plateformes de distribution, que tous leurs laboratoires fournisseurs détiennent une certification dans l'espace de l'Union européenne, du Canada ou des Usa et/ou qu'elles soient pré-qualifiées par l'Organisation mondiale de la santé ; d'établir une liste de laboratoires à actualiser tous les trois ans et répondant aux mêmes critères de la justification d'une certification et de pré-qualification.
F. A. A.
Les membres du gouvernement réunis en session ordinaire du Conseil des ministres ce mercredi 20 février 2019, ont décidé d'engager des poursuites judiciaires contre les greffiers Didier SEMEVO et Brice DOSSOU-YOVO.
Selon le Conseil des ministres, à la suite des résultats d'un audit de la gestion du greffe de tous les tribunaux et cours d'appel sur la période 2013-2017, des irrégularités ont été notées dans la gestion des opérations de consignation, de scellés en numéraire et de succession dans les juridictions. Les investigations font apparaître l'existence de réseaux parallèles de collecte de fonds de greffe et de confection frauduleuse d'actes de greffe notamment au tribunal de première instance de Porto-Novo.
Ainsi, au tribunal de première instance de Ouidah, l'ancien greffier en chef, Didier SEMEVO, a perçu des intérêts à hauteur de 177.976.729 FCFA sur un DAT (Dépôt à terme) non autorisé. De même, l'ancien greffier en chef du tribunal de première instance d'Abomey, Brice DOSSOU-YOVO a, en plus des intérêts d'un montant de 3.409.790 FCFA, provenant d'un DAT non autorisé qu'il a remboursé, prélevé des intérêts créditeurs générés par les comptes de consignation à hauteur de 4.742.885 FCFA.
Le Conseil a également décidé prendre des sanctions administratives à l'encontre des greffiers Jacques Marie AGOÏ, Etienne AHONAHIN, Alexandre AZELOKONON, Christophe CHEOU, Prosper DJOSSOU, Félicien FATONDJI, Donatien VIGNINOU et Bernard ZINSOU.
F. A. A.
Suite au chavirement d'une barque sur le fleuve Niger, il y a une semaine, le gouvernement béninois réunit en Conseil des ministres ce mercredi 20 février 2019, a fait part des mesures prises pour assister les familles des victimes. Il a également pris des mesures essentielles qui seront étendues aux autres localités du pays où le transport fluvial a cours.
Dès l'accident survenu le 13 février 2019, sur le fleuve Niger, le gouvernement a instamment apporté une assistance d'urgence en vivres et en matériels aux rescapés à travers l'Agence nationale de Protection civile. Outre cela, le Conseil des ministres a décidé d'une assistance pécuniaire à l'endroit des victimes de ce drame.
En plus de la mission officielle conduite par le ministre des infrastructures et des transports qui s'était rendue sur les lieux pour apprécier l'ampleur des dégâts, le Conseil a dépêché une délégation ministérielle pour présenter les condoléances du gouvernement aux familles éplorées.
Par ailleurs, les ministres concernés sont instruits de veiller à la mise en œuvre diligente des mesures essentielles dont : l'installation d'un détachement de police fluviale au niveau des embarcadères, la formation des conducteurs des engins fluviaux, et l'obligation de faire respecter la charge utile de chaque barque. Aussi, le Conseil a-t-il instruit de l'obligation pour les conducteurs de doter chaque passager d'un gilet de sauvetage, de la réalisation d'un manifeste de passagers à présenter avant chaque départ et du renforcement de la réglementation sur le transport fluvial.
Ces mêmes mesures seront étendues aux autres localités du pays où le transport fluvial a cours.
La barque motorisée qui a causé le drame avait à son bord 109 passagers ressortissants du Bénin et du Niger ainsi que diverses marchandises dont une importante quantité de sacs de vivriers. Elle a pris départ de Gourou-Béri, localité de Karimama, pour se rendre au marché de Ouna dans la commune de Sambera, au Niger.
L'accident est survenu à cause de la surcharge et ‘'sous l'effet des vents défavorables''.
68 personnes ont été secourues par les riverains et les services spécialisées du Bénin et du Niger. Malgré ces secours, environ 40 personnes sont portées disparues.
A la date du 19 février 2019, les recherches ont permis de retrouver 26 corps de ressortissants des deux pays et les diligences se poursuivent pour retrouver les derniers corps.
« Une enquête a été ouverte pour situer les responsabilités et prendre des précautions aux fins d'éviter à l'avenir la survenance de tels évènements malheureux », indique le relevé du Conseil des ministres.
Akpédjé AYOSSO
L'ex préfet du Littoral Modeste Toboula et 8 autres inculpés viennent d'être mis sous mandat de dépôt. Leur procès est prévu pour le 8 avril 2019.
En attendant, ils vont séjourner à la prison de Missrété.
D. M.
Après avoir relevé ce mercredi 20 février 2019, le préfet du Littoral Modeste Toboula de ses fonctions, le gouvernement a procédé en Conseil des ministres à son remplacement. Le Conseil des ministres a également fait le compte rendu des investigations relatives à l'affaire domaniale, dans laquelle Modeste Toboula est impliquée.
Selon le Conseil des ministres, c'est le préfet de l'Atlantique Jean-Claude Codjia qui va assurer l'intérim de Modeste Toboula jusqu'à nouvel ordre.
Le préfet du département du Littoral a été limogé parce qu'il est impliqué dans une affaire domaniale. D'après le relevé du Conseil des ministres, les résultats de l'enquête révèlent qu' « en dépit du décret nº 2005-684 du 03 novembre 2005 portant classement de la zone à vocation touristique exclusive de la route des pêches, des spéculations de toutes sortes ont été conclues sur ce domaine de l'Etat, des années antérieures jusqu'en 2018 et 2019, en violation de la loi ».
Le directeur de l'Agence Nationale de Promotion des Patrimoines et de Développement du Tourisme (ANPT) dans une correspondance en date du 14 novembre 2017 a « appelé l'attention du ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale sur les velléités de prise de possession privée de ce domaine (...) ».
En réponse, le ministre l'a rassuré « qu'aucune opération de cette nature n'était entreprise et a précisé avoir instruit les préfets de l'Atlantique et du Littoral d'interdire et d'empêcher tous éventuels travaux de lotissement ».
Néanmoins, le 08 mars 2018, le ministre de la décentralisation tirant partie d'une délimitation qui aurait été faite du domaine en cause, a ordonné « la reprise des travaux de remembrement dans la localité par le géomètre initialement en charge desdites opérations ». Il a instruit le préfet du Littoral par message radio, de procéder à la levée de la mesure de suspension antérieurement prescrite.
Modeste Toboula a donc par un arrêté du 12 mars 2018, levé les mesures d'interdiction des travaux de lotissement de Fiyégnon 1 dans le 12ème arrondissement de Cotonou. Il a également permis l'attribution, par le géomètre, de plusieurs parcelles à des personnes.
Le préfet du Littoral a aussi bénéficié de 03 parcelles d'une superficie totale de 533 m2, lesquelles sont enregistrées au nom d'un proche parent.
Le relevé du Conseil des ministres signale que le nommé Clément Dari, ancien secrétaire permanent de la Commission nationale des Affaires domaniales (CNAD) du ministère en charge de la décentralisation est aussi au cœur de ces opérations irrégulières de lotissement et de transactions.
Le Conseil des ministres indique que : « l'intéressé est en réalité le promoteur du cabinet de géomètre qui a commencé les travaux d'état des lieux suspendus en 2001 dans la zone et en a repris les rênes, une fois admis à faire valoir ses droits à la retraite ». C'est donc à ce titre que les opérations de lotissement du domaine lui ont été confiées.
Le ministre de la Justice et de la législation est instruit de veiller à la poursuite des investigations.
Akpédjé AYOSSO
Les réformes engagées par le gouvernement du président Patrice Talon dans les différents secteurs de la vie économique du pays ne cessent d'accroître les finances publiques. Dans le domaine de la production cotonnière, selon le rapport 2017 sur la Balance des Paiements et positions extérieures globales du Bénin, la vente de la fibre de coton pour le compte de la campagne cotonnière 2016-2017, a rapporté 211,7 milliards de francs CFA en 2017 contre 110,3 milliards en 2016, soit une hausse de 101,4 milliards FCFA. Le même rapport indique que l'évolution de la campagne cotonnière 2016-2017 s'est soldée par une production de coton graine de 451.121 tonnes contre 269.219 tonnes lors de la campagne précédente.
Les prévisions pour cette campagne au Bénin étaient de 350 000 tonnes de coton graines. Mais les chiffres présentés en juin 2017 à l'Assemblée nationale par les autorités béninoises sont largement au-delà des attentes. La production cotonnière a atteint un niveau record jamais atteint de 451 000 tonnes. Tous ces résultats qui témoignent des mesures de restructuration initiées par le gouvernement béninois, notamment le repositionnement de l'Association interprofessionnelle de coton (Aic), comme gestionnaire de la filière, le renforcement de l'encadrement des cotonculteurs et l'amélioration du rendement à l'hectare, précise le rapport.
La campagne cotonnière 2016-2017 est la première depuis l'accession au pouvoir en avril 2016, du chef de l'Etat Patrice Talon. Son gouvernement a notamment mis fin au cadre institutionnel transitoire qui existait depuis 2012 et rétablit le partenariat entre l'Etat et l'Aic, cadre de concertation des acteurs de la filière.
L'Aic s'occupe notamment de la recherche, de l'encadrement des producteurs, de l'approvisionnement en intrants, de la qualité et de la commercialisation du coton graine.
Dès le début de la campagne 2016-2017, les intrants ont été distribués à temps et une dette estimée à 19,5 milliards de francs CFA dus aux producteurs au titre des impayés de la campagne 2015-2016, ont été réglés.
Les dettes envers les transporteurs aussi ont été apurées à temps. Autant de mesures qui ont eu un impact positif sur les rendements de l'or blanc au cours de la période.
Cette renaissance de la filière coton opérée depuis la campagne 2016-2017, devrait s'étendre sur les campagnes à venir et permettre au pays de capter des devises.
F. Aubin AHEHEHINNOU
On commence par en savoir un peu plus sur les mobiles du limogeage du préfet du Littoral Modeste Toboula.
Le préfet du Littoral est gardé à vue depuis mardi dans les locaux de l'ex BEF, Sous-direction des économiques et financières pour une affaire domaniale. Modeste Toboula serait impliqué dans le morcellement et la vente des domaines appartenant à l'État dans la ville de Cotonou et surtout dans la zone de l'aéroport.
Plusieurs autres autorités sont aussi interpellées dans le cadre de l'enquête.
Un géomètre est aussi gardé à vue par la police.
Le ministre des finances a été auditionné en sa qualité de garant du domaine public. Romuald Wadagni à expliqué n'avoir donné aucune autorisation dans la transaction des domaines en question. Il est libre de ses mouvements.
D'autres informations judiciaires sont ouvertes à l'encontre du préfet du Littoral, à la brigade criminelle. Il s'agit de la plainte d'un citoyen portant sur des coups et traitements inhumains subis de sa part ou de ses garde-corps. L'autre affaire concerne des coups et blessures et remonte avant sa nomination au poste de préfet du Littoral.
Modeste Toboula qui vient d'être limogé de son poste va répondre des différentes accusations devant la justice dans les prochains jours.
D. M.
Le préfet du Littoral Modeste Toboula et le ministre chargé de la décentralisation et des collectivités locales Barnabé Dassigli viennent d'être relevés de leurs fonctions par le chef de l'État Patrice Talon. Les raisons de leur limogeage ne sont pas encore rendues officielles. Mais selon des sources confidentielles, elles pourraient être liées aux affaires domaniales, surtout celle pour laquelle le préfet Toboula est gardé depuis mardi à la Sous-direction des affaires économiques et financières de la police républicaine, ex BEF.
D. M.
Le préfet du Littoral a passé hier sa première nuit dans les locaux de l'ex Brigade économique et financière (Bef), la Sous-direction des affaires économiques et financières de la police républicaine.
Modeste Toboula a été convoquée pour expliquer à la police financière, son implication dans le dossier de bradage de domaine public.
Après son audition lundi dernier, le préfet du Littoral a dû passer la nuit de mardi à mercredi dans les locaux de la police financière.
L'affaire concerne le bradage d'un domaine public dans la zone de l'aéroport de Cotonou et dont la transaction aurait été facilitée par des actes pris par Modeste Toboula. D'autres autorités seraient aussi impliquées dans l'affaire.
Le scandale a été révélé au grand jour par l'Agence nationale du domaine et du foncier (Andf). Selon les informations, il pourrait être présenté au procureur ce mercredi. En attendant la suite de l'enquête, le préfet du Littoral n'est pas à bout de ses peines. Modeste Toboula serait visé dans un autre dossier pendant devant la brigade criminelle. Il s'agirait d'une affaire de coups et traitements inhumains opposant le préfet à un citoyen. Dans ce dossier, il sera écouté le jeudi 21 février 2019 à la brigade criminelle.
L'interpellation du préfet du Littoral montre qu'à l'ère de la Rupture, nul n'est au dessus de la loi.
G.A.
Le ministre du cadre de vie et du développement durable, José Didier Tonato, a présidé ce mardi 19 février 2019, la cérémonie d'installation des membres du Conseil national d'aménagement du territoire. Institué par l'article 30 de la loi cadre sur l'aménagement du territoire, le Conseil national d'aménagement du territoire a deux vocations majeures.
Selon le ministre du cadre de vie et du développement durable, il constitue dans un premier temps, une plateforme intersectorielle de débats, de proposition et de mise en cohérence spatiale de l'action publique. Le Conseil joue également dans un second temps, le rôle du Conseil d'administration de l'agence, a-t-il expliqué avant d'ajouter que les conseillers auront, à cet effet, à s'assurer, de sa bonne gouvernance.
Pour José Didier Tonato, l'installation de ce Conseil national est une étape importante dans le renouveau de l'aménagement du territoire.
Le renouveau de l'aménagement du territoire ainsi engagé est porté selon lui, par deux instruments majeurs. Il s'agit de la loi cadre sur l'aménagement du territoire, et l'agenda spatial qui est le schéma national d'aménagement du territoire du Bénin.
« La loi cadre sur l'aménagement du territoire fixe les nouvelles bronchites et instruments d'aménagement du territoire, et l'agenda spatial donnent les orientations spatiales pour le développement à long terme », a expliqué le ministre.
Le Conseil national d'aménagement du territoire est l'organe d'orientation de l'agence nationale d'aménagement du territoire. Il est composé de 07 membres. Mais toute compétence dans le domaine de l'aménagement du territoire, pourra être sollicitée en fonction du besoin, a souligné le ministre.
F. Aubin AHEHEHINNOU
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Saisie de données de bases sur la facturation.
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Le Ministre de l'énergie, Dona Jean-Claude Houssou, a reçu en audience dans l'après-midi du lundi 18 février 2019, Cynthia Huger, Présidente Directrice Générale par intérim et Vice-présidente en charge du Département de l'Administration et des Finances au Millennium Challenge Corporation (MCC). Une visite qui s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du 2ème Programme du Bénin pour le MCA-Benin II.
Selon le ministre de l'énergie, Dona Jean-Claude Houssou, les échanges ont tourné autour du déroulement du 2ème compact du MCA-Benin II, consacré uniquement au secteur de l'énergie.
À travers ce programme, il a été mis à la disposition du Bénin, la somme de 407 millions de dollars dont 375 millions de dollars sont financés par le MCA-Benin II et le reste par la partie béninoise, a-t-il précisé. Pour le ministre, cette somme permettra la transformation du secteur énergétique dans le pays à travers les différentes réformes et la mise en place de certaines infrastructures indispensables.
Concernant les infrastructures, Dona Jean-Claude Houssou a cité entre autres, la construction des centrales solaires de 50 MW (2 x 15 MW et 2 x 10 MW) qui seront installés sur les sites de Bohicon, Parakou, Djougou et Natitingou. Il n'a pas manqué d'évoquer la construction du dispatching ou le centre de gestion électrique par la SBEE.
L'autorité ministérielle a par ailleurs fait cas des réformes intervenues dans l'électrification hors réseau et celle de la SBEE, dans le cadre de sa restructuration qui constitue le 3ème projet phare du Programme d'Actions du Gouvernement (PAG) pour le secteur de l'énergie.
Fière de la transformation qui s'opère dans le secteur de l'énergie, Cynthia Huger a félicité le Bénin pour les avancées constatées depuis juin 2017, date du lancement du 2ème compact.
D'une durée de 05 ans, le MCA-Bénin II est prévu pour prendre fin en 2022.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Une délégation conduite par la Directrice générale du Fonds national de Microfinance (FNM), Mme Denise Atioukpè, est allée s'entretenir, ce mardi, avec les bénéficiaires du FNM au Centre de jeunes et de Loisirs d'Abomey pour leur donner plus d'éclaircissements sur « Micro Crédit Mobile » et ses multiples avantages.
Venues de tous les arrondissements de la commune d'Abomey, les bénéficiaires des microcrédits FNM ont répondu favorablement à l'appel pour assister à cette séance de sensibilisation sur le fonctionnement de la nouvelle formule de micro crédit, dénommée « Micro Crédit Mobile » (MCM). C'est le Préfet du département du Zou, Aimé Firmin Kouton, qui a accueilli la délégation, comme ce fut le cas lors de la présentation du produit à Allada et Ouidah, samedi 16 février dernier.
Ce mardi, il s'agit pour la délégation de dissiper les doutes et d'expliquer clairement le mécanisme de fonctionnement de ce nouveau bébé du FNM aux femmes bénéficiaires. Les responsables des systèmes financiers décentralisés (SFD) du Zou, l'un des bras armé du FNM dans cette opération, représentés par Salomon Saliou a dit tout le bien que procure ce nouveau produit aux bénéficiaires et magnifie sa fiabilité par rapport à l'ancienne méthode. « Désormais, le micro crédit passe dans une autre phase qui est celle de la digitalisation. Nous avons utilisé pour la phase pilote, 65 agents marchands dans tout le département du Zou et nous avons injecté environ 8 millions FCFA », a-t-il précisé. « Le taux de remboursement est de 100% et je voudrais remercier les femmes bénéficiaires pour leur sérieux. Je lance le défi de faire du département du Zou, le meilleur département en thème de remboursement. À partir de la fin de ce mois de février, nous allons lancer l'octroi des crédits à toutes les femmes », a-t-il promis.
G.A.
Le président de la Commission électorale nationale autonome (Céna), a tenu un point presse, ce mardi 19 février 2019, dans le cadre de l'organisation des élections législatives du 28 avril 2019. Il s'agit de faire le point du processus de recrutement des agents électoraux.
L'objectif de cette sortie médiatique est de faire le bilan de l'opération de recrutement des agents électoraux et de la suite qui lui sera réservée. Dans le cadre des prochaines élections législatives, la Céna a procédé du 30 janvier au 13 février 2019 à une opération d'inscription des candidatures pour le recrutement des agents électoraux. Il s'agit des Coordonnateurs d'arrondissement, des Assistants des Coordonnateurs d'arrondissement, et des Membres des Postes de Vote. « En attendant de mieux affiner les chiffres, nous pouvons déjà indiquer que sur un total de 45.000 agents à recruter toutes catégories confondues, nous avons enregistré plus de 123.370 candidatures », a précisé Emmanuel Tiando.
Et d'ajouter : « Je voudrais cependant rassurer l'opinion publique que nous mettrons tout en œuvre pour que le recrutement définitif des agents électoraux tienne compte de l'équité, de l'égalité des chances et des critères de qualifications prévus par le code électoral ». Le dépouillement et la sélection des dossiers sera la suite du processus en attendant l'affichage de la liste des agents retenus.
G.A.
Dans une correspondance en date du mercredi 06 février 2019, le directeur général des Impôts Nicolas Yenoussi, rappelle aux responsables des universités et écoles privées l'obligation de prélever l'AIB sur les enseignants vacataires et autres prestataires de services et son reversement aux services des impôts.
« Il m'a été donné de constater que les précomptes d'Acompte sur Impôt assis sur les Bénéfices (AIB) ne sont pas régulièrement opérés sur les sommes versées en contrepartie des prestations fournies par les enseignants vacataires et autres prestataires de services », déclare le directeur général des Impôts, dans la note adressée aux recteurs, directeurs et fondés des universités et écoles universitaires privées du Bénin.
Nicolas Yenoussi souligne que « conformément aux dispositions de l'article 168 du Code Général des Impôts (CGI), l'AIB est exigible entre autres sur tous les paiements faits aux prestataires de services par les entreprises privées relevant du régime du réel ».
Le directeur général des Impôts précise que les paiements faits aux enseignants vacataires et autres prestataires doivent systématiquement être soumis à la retenue de l'AIB au taux de 1 % si l'intéressé est immatriculé à l'IFU et 5 % dans le cas contraire.
Il ajoute que l'absence du prélèvement et ou du reversement expose l'établissement aux sanctions prévues aux articles 174 et 1096 quater i du Code Général des Impôts.
Akpédjé AYOSSO
L'ancien chef d'Etat, Boni Yayi n'a certainement pas encore compris la leçon que les Béninois lui ont donné à la présidentielle de 2016. Malgré ses nombreuses sorties, ses appels à ne pas voter pour les opérateurs économiques alors candidats à cette élection, le peuple béninois, comme à son habitude, a fait la surprise en portant à la tête du pays, celui-là qu'il a pris tout son temps pour combattre.
Ayant quitté le pouvoir, il a rejoint le camp d'une opposition aux intérêts corporatistes, en perte de vitesse et incapable de proposer de solutions réelles aux questions de développement du pays. Une opposition composée de gens ayant participé pour la plupart, à sa gouvernance et plombé les finances publiques. Il se retrouve encore avec ses sbires pour peindre en noir, les efforts que fait le gouvernement du Nouveau Départ et de la Rupture, pour sortir le pays de la léthargie dans laquelle ils l'ont plongé.
A quelques jours des législatives, l'ancien président s'est lancé, comme à son habitude, dans la même campagne de dénigrement. Au moment où son successeur, le président Patrice Talon, tranquille et imperturbable, se concentre sur la tâche de développement du pays, le sport favori de son prédécesseur, surtout ces temps-ci, est de parcourir monts et vallées pour verser l'huile rouge sur ‘'le boubou blanc qui lui était si cher''.
L'un des actes forts de cette campagne est la rencontre de ce lundi 18 février 2019 à Azalaï hôtel de Cotonou aux côtés du couple Soglo, de Candide Azannaï, un ancien ministre de son gouvernement qui l'a fortement combattu et œuvré à l'avènement de Patrice Talon au pouvoir. Ce dernier très instable politiquement a, après quelques mois seulement au gouvernement Talon, tourné le dos à la Rupture, pour rejoindre son ex-adversaire juré, le président Boni Yayi qu'il avait autrefois, traité de tous les noms. « Au Bénin, le ridicule ne tue pas », dit-on souvent, et les hommes politiques notamment, sont des exemples incontestables.
Après ses 10 ans de gestion de pouvoir d'Etat, Yayi a-t-il découvert le rôle qu'il doit désormais joué pour le développement du Bénin ? Il est à souhaiter que l'ex chef d'Etat, au regard des expériences qu'il a acquises à la tête du pays, rejoigne le rang des sages pour n'intervenir que lorsque c'est vraiment nécessaire, nonobstant les grands scandales qui ont entaché sa gestion, que le peuple pacifique, lui a déjà pardonné.
Le Bénin aujourd'hui n'est plus le Bénin des scandales où les ressources du pays sont englouties dans éléphants blancs. Les actions de développement sont bien pensées et mûries avant toute exécution. Les différentes réformes déjà opérées et celles en cours, font désormais du pays, l'un des Etats les plus attractifs pour l'investissement. En témoigne les divers rapports des organismes internationaux.
Vivement que ces réformes suivent leur cours pour le bonheur de tous.
F. Aubin AHEHEHINNOU
La Brigade Économique et Financière (BEF) a auditionné ce lundi 18 février 2019, le préfet du Littoral. Interpellé dans une affaire domaniale, Modeste Toboula après son audition a rejoint son domicile en tout tranquilité.
Le préfet a été convoqué par la BEF pour s'expliquer selon les informations dans une affaire de bradage de domaines publics dont il serait le principal acteur. Selon ses proches, le préfet Modeste Toboula aurait acquis des domaines publics avec la complicité d'autres autorités. Mais d'autres sources font état de ce qu'il s'agit d'une affaire de bradage de domaine administratif.
Après son audition, le préfet du Littoral Modeste Toboula n'est pas gardé mais devra se rendre disponible à tout moment pour les besoins d'enquête. Il est donc libre de ses mouvements en attendant une éventuelle convocation dans le cadre de l'enquête sur ladite affaire.
G.A.