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24 Heures au Bénin

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Loi de finances 2020 : les mesures fiscales à la loupe.

Tue, 01/14/2020 - 15:19
Voir en ligne : IcoJFdi278s
Categories: Afrique

Les détenteurs de Bepc interdits d'enseigner dès la rentrée 2020-2021

Tue, 01/14/2020 - 14:36

Aucun enseignant ne pourra enseigner dans le privé avec le niveau Bepc dès la prochaine rentrée. Le ministre des enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou, à travers un communiqué en date de lundi 13 janvier 2020 l'interdit. Seuls les dossiers d'autorisation d'enseigner des titulaires d'un Ceap, du Cap ou du Bac seront pris en compte dans la délivrance des autorisations d'enseigner, précise le communiqué du ministre.

F. A. A.

Categories: Afrique

La rénovation des marchés de Ouando et d'Ahouangbo en marche

Tue, 01/14/2020 - 14:25

Les travaux de construction et de modernisation des marchés de Ouando et d'Ahouangbo respectivement dans les 5ème et 3ème arrondissements de Porto-Novo vont bientôt démarrer. La cérémonie de remise de site à l'entreprise en charge des travaux a eu lieu lundi 13 janvier 2020 au marché d'Ahouangbo.
Selon Patrick Koffi, architecte à l'Agence du cadre de vie, ces deux marchés seront construites suivant un modèle de type R+1. Le marché de Ouando sera bâti sur une superficie de 35 363 m2, et sera d'une structure métallique de type Shed, a-t-il expliqué. Au rez-de-chaussée, il est prévu la construction de 141 boutiques de 10 m2 en périphérie et s'ouvrant à l'extérieur, 10 magasins, 1670 étals de 3 à 5 m2 délimités par des marquages au sol, des locaux servant de bureau pour le personnel gérant le marché, une infirmerie, une chambre froide, et une salle polyvalente pour les réunions des différentes associations intervenant dans le marché, a ajouté l'architecte. Patrick Koffi précise que le projet prévoit à l'étage la construction de locaux techniques et de 978 étals, soit en tout 2648 étals supplémentaires aux 2000 conservés au cœur du marché et un système de panneaux solaires pour l'éclairage public. Il est prévu le pavage et les caniveaux sur un tronçon de route de la zone pour permettre l'assainissement du marché.
Concernant le marché d'Ahouangbo, il sera construit sur une superficie de 2429 m2. La nouvelle configuration permettra d'obtenir également un marché composé d'une structure métallique de type shed. Au rez-de-chaussée, il y aura 18 boutiques de 10 m2 chacune en périphérie du marché et s'ouvrant à l'extérieur, 358 étals (des espaces de vente de 5 m2 délimités par des marquages au sol), des locaux servant de bureau pour le personnel gérant le marché, une infirmerie, une chambre froide, une salle polyvalente pour les réunions des différentes associations intervenant dans le marché et un système de panneaux solaires pour l'éclairage du marché.
Comme à Ouando, le pavage et les caniveaux seront aménagés sur un tronçon de route dans la zone pour faciliter les travaux d'assainissement.
Le maire de Porto-Novo, Emmanuel Zossou, a félicité le président Patrice Talon pour le choix porté sur ces deux marchés dans le cadre du vaste projet de construction et de modernisation des marchés. Ce projet qui fait suite à la construction des infrastructures routières, traduit selon lui, la détermination du chef de l'Etat à changer le visage de la ville capitale du Bénin. Il invite les usagers des deux marchés à faciliter la tâche à l'entreprise pour l'achèvement diligent des travaux.
Le chef du projet, Fabrice Babatoundé, a précisé que la reconstruction des deux marchés fait partie du deuxième lot du projet qui prend en compte les marchés de Djougou, de Houndjro à Abomey, de Cococodji dans la commune d'Abomey-Calavi et de Guéma à Parakou.
Ce lot vient après la première phase du projet qui concernait 09 marchés de Cotonou, et dont la cérémonie de remise de site a eu lieu le 12 décembre dernier par le ministre du cadre de vie et du développement.

F. A. A.

Categories: Afrique

Clandestins à bord des avions, attention danger !!!

Tue, 01/14/2020 - 14:06

L'intrusion de passagers clandestins à bord des avions au départ des aéroports en Afrique constitue aujourd'hui une menace pour la sécurité et la sûreté aéroportuaires.
Les derniers incidents enregistrés sur des vols en provenance des capitales africaines montrent que des mesures doivent être prises pour le contrôle des aéronefs en instance de décollage mais aussi renforcer les caméras de surveillance et les patrouilles le long des murs de clôture des aéroports.

Le corps sans vie d'un adolescent découvert mercredi 8 janvier 2020 à l'aéroport Charles de Gaulle de Paris, après l'atterrissage d'un vol commercial en provenance d'Abidjan continue de susciter des inquiétudes au sein des compagnies aériennes et des acteurs et spécialistes de la navigation aérienne.
Le jeune Ivoirien de 14 ans a été retrouvé mort dans le train d'atterrissage (endroit où les roues rentrent pendant le vol) d'un avion reliant Abidjan à Paris. Le corps avait été découvert mercredi vers 06h40 après l'atterrissage de l'avion à Paris.

Selon les images des caméras de surveillance de l'aéroport d'Abidjan, l'élève en classe de 4è a ‹‹ accédé au train d'atterrissage de l'aéronef en s'agrippant à celui-ci au moment où il s'apprêtait à s'élancer pour son décollage vers 22H55 (mardi, Ndlr) ».
« Sur la vidéo on aperçoit un individu vêtu d'un tee-shirt (…). Nous pensons qu'il a eu accès à l'espace aéroportuaire en escaladant le mur. Ensuite, il s'est caché dans les espaces verts et s'est agrippé au train d'atterrissage de l'avion au moment du vol », a précisé le ministre ivoirien des transports Amadou Koné.

Clôture des aéroports, une passoire pour les clandestins

Le cas du jeune Ivoirien fait suite à celui d'un autre passager clandestin découvert le 30 septembre 2019 dans des conditions similaires à Casablanca, après l'atterrissage d'un vol commercial en provenance de Conakry en Guinée.
Déjà, le 30 juin dernier, le corps d'un homme de 29 ans était tombé dans le jardin d'une maison de la banlieue de Londres, lors de l'ouverture du train d'atterrissage d'un vol en provenance du Kenya.
Même scénario en 2012, près de Londres, où un Mozambicain tombé d'un vol parti d'Angola avait été retrouvé fracassé sur un trottoir.
En avril 2013, le cadavre d'un mineur, avait été retrouvé à l'aéroport de Roissy dans le train d'atterrissage d'un avion en provenance du Cameroun.
Mais le cas qui avait défrayé la chronique, il y a vingt ans, est celui de deux adolescents retrouvés, le 4 août 1999, à l'aéroport de Bruxelles en Belgique.
Les corps sans vie des deux Guinéens de 14 et 15 ans avaient été découverts dans la soute du train d'atterrissage d'un avion. Selon les informations, les deux garçons avaient dû monter à bord de l'appareil à Conakry ou à Bamako. Ils étaient porteurs d'un message aux dirigeants européens. « Si vous voyez que nous nous sacrifions et exposons notre vie, c'est parce qu'on souffre trop en Afrique et qu'on a besoin de vous pour lutter contre la pauvreté et mettre fin à la guerre en Afrique », ont-ils écrit dans la lettre.
Ces malheureux candidats à l'immigration viennent allonger la liste macabre des passagers clandestins, pour la plupart des adolescents en provenance d'Afrique, qui sont retrouvés morts de froid ou par asphyxie ou écrasés dans des soutes de train d'atterrissage.
Ces aventuriers ignorent qu'il est impossible à un être humain de survivre dans les soutes d'avion, où les températures descendent à -50°C entre 9.000 et 10.000 mètres, altitude à laquelle volent les avions de ligne. Par ailleurs, les logements de train d'atterrissage ne sont ni chauffés, ni pressurisés. Ce qui les condamne à une mort inévitable.
Avec le renforcement des contrôles à l'embarquement au niveau des services de police et de la douane, les passagers clandestins ont trouvé une passoire au niveau des murs de clôture des aéroports. Ce qui peut constituer un danger sur la plateforme aéroportuaire mais aussi pour la navigation aérienne.
Des individus malintentionnés peuvent profiter de ces failles pour introduire dans les soutes des trains d'atterrissage ou sur la piste des produits prohibés, des explosifs ou mêmes des commandos-suicides.
D'où la nécessité de renforcer le contrôle autour des aéronefs avant leur décollage, sans oublier le déploiement de patrouille avec des caméras de vidéosurveillance le long des murs de clôture des aéroports et de la plateforme aéroportuaire.

Ignace B. FANOU

Categories: Afrique

Le projet ‘'Les Jardins de Mathieu'' dans sa phase active

Tue, 01/14/2020 - 12:59

Le projet de construction d'un jardin public sur le domaine "Les Filaos" habité par l'ex président de la République, le défunt Général Mathieu Kérékou est désormais dans sa phase opérationnelle. Des engins lourds ont été déployés dans l'après-midi de ce lundi 13 janvier 2020 dans le cadre des aménagements à effectuer sur cet espace qu'avait habité celui qu'on pourrait appeler "le chef de la révolution béninoise''. Selon nos informations, les bâtiments à l'intérieur de cette résidence sont démolis, et le projet ‘'Les jardins de Mathieu initié par le gouvernement du président Patrice Talon en l'honneur de l'ancien chef d'Etat, sera bientôt une réalité.
C'est un projet qui s'inscrit dans le cadre de l'embellissement du boulevard de la Marina, et qui vise par ailleurs à immortaliser la mémoire de feu Général Mathieu Kérékou pour les nombreux services qu'il a rendu à la nation béninoise.

F. A. A.

Categories: Afrique

Patrice Talon sur le chantier d'Avlékété

Tue, 01/14/2020 - 11:50

Après sa visite sur quelques chantiers du projet Asphaltage le week-end dernier à Cotonou, le président Patrice Talon poursuit avec sa visite de terrain ce mardi 14 janvier 2020. Il s'est rendu sur les chantiers de contruction de la digue immergée d'Avlékété dans la commune de Ouidah.

Poursuite, ce mardi 14 janvier 2020, de la visite de terrain du #Prbenin #PatriceTALON. Une descente qui l'a conduit ce matin sur les chantiers de construction de la digue immergée d'#Avlékété dans la commune de #Ouidah aux fins de constater l'avancement des travaux. pic.twitter.com/fhiZt5Ym6x

— Présidence du Bénin (@PresidenceBenin) January 14, 2020

L' objectif de cette initiative du président de la République est de constater l'avancement des travaux. Le chef de l'Etat a insisté sur la fin des travaux dans les délais requis.
Patrice Talon avait à ses côtés le ministre du cadre de vie et du développement durable, le préfet de l'Atlantique Jean Claude Codjia et le maire de Ouidah Célestine Adjanohoun.

Akpédjé AYOSSO

Quelques images

Categories: Afrique

La réduction du temps de passage des marchandises en étude

Tue, 01/14/2020 - 10:38

La Direction Générale des Douanes renforce ses capacités depuis lundi 13 janvier 2020 à travers un atelier sur l'Étude du Temps Nécessaire à la Mainlevée (ETNM)organisé au Golden Tulip Hôtel à Cotonou. La séance rassemble les cadres de la douane, les représentants des structures privées et des membres de l'OMD.

Par note de service N°1953/DGDDI du 21 juin 2018, la Direction Générale des Douanes et Droits Indirects a instauré le comité "Times Release Study" dont les charges sont entre autres de : faire l'état des lieux sur le temps moyen de dédouanement au port de Cotonou, d'adopter une méthodologie pour la définition des normes de travail pour toutes les opérations portuaires nécessaires à l'enlèvement des marchandises » et autres.
Pour améliorer le travail de ce comité, la Direction Générale des Douanes a sollicité l'assistance technique de l'Organisation Mondiale des Douanes (OMD).
« Le travail que le comité a effectué jusqu'à présent a consisté à déblayer le terrain en récoltant diverses données auprès des parties prenantes de la chaîne logistique et à relever les goulots d'étranglement qui ne facilitent pas la compétitivité de notre pays », a déclaré l'Inspecteur des Douanes, Ibrahim Gado, lors de la cérémonie d'ouverture de l'atelier.
Selon lui, l'évolution du commerce international et les exigences des accords de l'OMC sur la facilitation des échanges obligent chaque pays à mener des actions pertinentes afin d'être compétitif sur le marché international.
D'après l'Administrateur technique principal à la Direction du Contrôle et de la Facilitation de l'OMD, M. Samson Bilangna, il s'agit de travailler avec la douane et les acteurs dans une logique de gestion coordonnée des frontières pour réduire les délais et le temps de passage des marchandises.
Le Directeur Général de la Douane et des Droits Indirects, le Colonel Charles Inoussa Sacca a énuméré les objectifs de cet atelier. Il est question de « sensibiliser les parties prenantes sur la nécessité de mesurer le temps nécessaire à la délivrance de la main levée, former les cadres de l'administration des douanes du Bénin et les parties prenantes à la méthodologie de l'OMD sur l'Étude sur le Temps Nécessaire pour la Mainlevée et à l'utilisation du logiciel de l'OMD nécessaire pour la conduite de l'étude ».
La séance permettra aussi « d'établir une cartographie complète des procédures débouchant à la mainlevée des marchandises et d'élaborer un programme d'action spécifique à cette activité afin de conduire une première étude en 2020 ».
Il n'a pas manqué de remercier les responsables des structures privées qui prennent part à ce séminaire et les membres de l'OMD chargés de la formation.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

73 policiers récompensés pour leur mérite

Tue, 01/14/2020 - 10:35

Plusieurs éléments des unités territoriales de la Police républicaine du département du Littoral ont été récompensés pour leurs efforts à la lutte contre la criminalité et le banditisme. Sur initiative du directeur départemental de la Police républicaine du Littoral, HOUNDE Seïdou, Commissaire divisionnaire de Police, 73 agents de police ont été distingués.
La cérémonie de distinction a eu lieu lundi 13 janvier 2020 à la préfecture de Cotonou.
Cette distinction selon les hauts gradés de la Police, vise à reconnaître non seulement les mérites des agents qui, de jour comme de nuit veillent à la sécurité des personnes et des biens, mais aussi à encourager les autres policiers à redoubler d'ardeur au travail.
Dans le rang des policiers distingués, on note la présence du commissaire central de la ville de Cotonou, Jean-Marie SÈGLÉ.
Autrefois commissaire de Dantokpa, celui-ci a réussi à mettre fin aux braquages répétés dans ce grand marché de la sous-région grâce au plan qu'il avait mis en place.
Nommé commissaire central de la ville de Cotonou, Jean-Marie SÈGLÉ a mis son savoir faire à disposition reculant les hors la loi de la capitale économique du Bénin. D'où l'accalmie observée en période des fêtes de fin d'année.

F. A. A.

Categories: Afrique

Le Bénin gagne 04 places au classement Doing business 2020

Tue, 01/14/2020 - 06:20

Sur 190 pays, le Bénin a occupé le 149ème rang au dernier classement Doing Business. Cette performance permet au pays de progresser de 04 places. Le score global réalisé par le Bénin cette année est de 53,4 points sur 100. Il résulte des travaux des membres du CIPI (Comité Interministériel de Promotion des Investissements), répartis en groupes de travail suivant les 10 indicateurs ciblés par la Banque Mondiale. Il s'agit entre autres, de l'obtention d'un permis de construire, le raccordement à l'électricité, le transfert de propriété, l'obtention de prêts, la protection des investisseurs minoritaires, le commerce transfrontalier, l'exécution des contrats, le règlement de l'insolvabilité, le paiement des taxes et impôts et la création d'entreprise.
Au sujet de la création d'entreprise, l'une des mesures phares prises par le gouvernement du président Patrice Talon, fut la suppression de la déclaration d'existence. Depuis le 1er février 2019, cette déclaration qui se faisait dans les centres des impôts a été supprimée. Les imprimés de déclaration d'existence ne sont plus acceptés, et les visites de sites des nouvelles entreprises, autrefois organisées par les agents des impôts, sont aussi interdites.
Loin d'une avancée, ce bond de 04 places reste en dessous des ambitions du gouvernement.
Conscient de la tâche à accomplir, le président de la République a décidé de confier la supervision directe et le suivi du Dossier Doing Business au ministre en charge des finances. D'où la rencontre tenue le mercredi 08 janvier 2020 entre le ministre en charge des finances et les membres du CIPI.

F. A. A.

Categories: Afrique

La BCEAO fixe le taux de change du CFA par rapport aux devises

Tue, 01/14/2020 - 06:00

Les taux de change du franc CFA par rapport aux principales devises ont été rendus publics ce mardi par la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'ouest (BCEAO).

G.A.

Voici les cours :

Monnaies Achat Vente

Euro 655,957 655,957

Dollar américain 585,250 592,250

Livre sterling 760,250 767,250

Dollar canadien 447,250 454,250

Naira nigérian 1,62155 1,64396

Yen (Japon) 5,320 5,380

Yuan (Chine) 84,750 86,250

Franc suisse 603,500 609,500

Rand sud-africain 41,2200 41,2481

Dirham marocain 61,4550 62,7885

Lire turque 100,799 100,970

Livre égyptienne 37,1522 37,4035

Dirham émirati 158,750 161,750

Categories: Afrique

La TVM payable via Mobile Money de MTN

Mon, 01/13/2020 - 23:17

Encore un soulagement pour les abonnés du réseau de téléphonie mobile MTN-Bénin. Grâce à leurs comptes Mobile Money, ils pourront désormais payer la Taxe sur les véhicules à moteur (TVM). Le lancement officiel de la plateforme de paiement a eu lieu dans l'après-midi de ce lundi 13 janvier 2020 à Cotonou en présence du directeur général des impôts, Nicolas Yenoussi, du représentant du ministre de l'économie, le directeur général de MTN-Mobile Money, Serge Soglo et d'autres.

Selon le directeur général des impôts, Nicolas Yenoussi, « la plateforme de paiement conçue est une application qui permettra au contribuable de payer ses taxes via la téléphonie mobile sans se déplacer ». Si les paiements dans les recettes ne disparaissent pas toute suite, observe-t-il, la plateforme lancée a l'avantage de donner deux modes de paiement. Le directeur général des impôts a cité entre autres, le paiement USSD, compatible avec tout type de téléphone portable, et le mode de paiement via une application mobile téléchargeable dans le Store, et destiné uniquement aux utilisateurs de Smartphones. « Le paiement d'autres natures d'impôts pourra être engagé plus tard à cette plateforme », a-t-il annoncé indiquant qu'il s'agit d'une « réforme majeure qui vient non seulement dynamiser le service de paiement à travers la digitalisation, simplifier considérablement les procédures de paiement de la TVM mais aussi résoudre l'épineux problème des longues files d'attentes observés à l'approche de l'échéance du paiement de ces taxes ». « A la DGI, la digitalisation n'est plus une option, mais une obligation, a fait savoir Nicolas Yenoussi rassurant des efforts de l'administration des impôts à faciliter au quotidien, la tâche aux contribuables dans l'accomplissement de leurs formalités administratives.
Le directeur général de MTN-Mobile Money, Serge Soglo a exprimé pour sa part, la joie de MTN-Bénin d'inaugurer ce service qui rejoint la panoplie des services dont dispose la direction dont il a la charge. « Bientôt MTN Mobile Money fêtera ses 10 ans », a-t-il rappelé rassurant de l'expérience du réseau de téléphonie mobile en matière de la finance digitale. « En tant qu'entreprise au niveau de la finance digitale, nous sommes totalement engagés à pouvoir accompagner la digitalisation au niveau du gouvernement, […] à travers le ministère des finances et toutes les autres directions de ce ministère », a souligné Serge Soglo. Après avoir rappelé les différentes réformes dans le domaine de la digitalisation, il a réaffirmé la détermination de MTN Mobile Money à accompagner le gouvernement pour tout ce qui concerne la dématérialisation de la monnaie. A travers le paiement de la TVM via Mobile Money, MTN-Bénin entend offrir l'opportunité au peuple béninois de manière générale, et aux abonnés MTN Mobile Money en particulier, la possibilité de payer leurs services financiers en ligne, a expliqué le directeur général. Outre la TVM, il s'agit du service de paiement des factures SBEEE lancé il y a quelques mois, a-t-il expliqué. A travers le nouveau service, les clients MTN Mobile Money peuvent à tout moment payer leur TVM. Ce qui selon lui, entre dans la dynamique d'autonomisation de la clientèle par rapport aux différents services offerts.

Le code à composer pour les abonnées Mobile Money *400#, puis 2 pour MoMo Pay suivi des instructions
Le secrétaire général du ministère de l'économie et des finances, Joël Zodjihoué, représentant le ministre Wadagni a rappelé la volonté du gouvernement d'œuvrer à l'utilisation des technologies de l'information et de la communication comme catalyseur de dynamique économique, et de modernisation du Bénin pour l'accélération de la croissance et l'inclusion sociale d'ici 2021. Raison pour laquelle le ministère de l'économie et des finances fait depuis quelques années de la transformation numérique, une priorité. « Avec la nouvelle plateforme, les pertes de temps jadis enregistrées lors du paiement de ces taxes sont révolues, et les clients disposent désormais d'un accès facile et équitable à ce service numérique », a-t-il souligné. « Les chantiers de la digitalisation sont avant tout une question d'hommes et de leadership », a précisé le secrétaire général du ministère des finances, rassurant de l'engagement du gouvernement à donner un coup d'accélérateur à la digitalisation de l'administration.
Joël Zodjihoué a pour finir, émis le vœu que ce nouvel instrument puisse contribuer efficacement à l'amélioration des relations entre l'administration fiscale et les contribuables, mais aussi à leur faciliter l'accomplissement des procédures administratives.

F. Aubin AHEHEHINNOU

QUELQUES IMAGES DE LA CÉRÉMONIE

Categories: Afrique

La 4e édition de ‘'L'évaluation des impacts sur l'environnement'' déjà disponible

Mon, 01/13/2020 - 19:28

Bonne nouvelle pour les étudiants inscrits dans un programme universitaire en environnement ou les spécialistes ou chercheurs s'intéressant au processus d'évaluation des projets de développement. Quatre éminents professeurs de grandes universités viennent de faire paraître la 4ème édition de l'ouvrage intitulé « L'évaluation des impacts sur l'environnement : Processus, acteurs et pratique pour un développement durable ».

La 4ème édition de l'ouvrage « L'évaluation des impacts sur l'environnement : Processus, acteurs et pratique pour un développement durable », collection Cursus édité par les ‘'Presses Internationales Polytechnique'' est destiné aux étudiants inscrits dans un programme universitaire en environnement ou en développement durable.
Paru en janvier 2020, l'ouvrage est d'un intérêt indéniable aussi pour toute personne intéressée ou impliquée dans le processus d'évaluation des projets, programmes et politiques de développement. L'ouvrage renforce leurs capacités en évaluation des impacts sur l'environnement (ÉIE), en évaluation environnementale stratégique (ÉES) et en développement durable dans une perspective interdisciplinaire et résolument francophone.

D'un volume de 605 pages, l'ouvrage « décrit et approfondit le processus et la pratique de l'ÉIE, situant la démarche dans un contexte sociopolitique où les acteurs sont en constante interaction et en apprentissage ». Sans oublier « les méthodes et les outils de réalisation et d'examen d'une ÉIE que de ceux requis pour l'exercice de la participation publique et pour l'introduction de l'analyse ‘'développement durable'' dans l'ÉIE, y compris la prise en compte des changements climatiques et de la biodiversité ».
Abordant le sujet en 12 chapitres, le livre offre également « un site Web d'accompagnement, collige des études de cas et fournit un carnet de liens Internet vers les sites, principalement francophones, les plus pertinents à l'exercice de la profession ».
L'ouvrage de référence dans les cours d'évaluation environnementale et de développement durable est l'œuvre d'éminents universitaires et chercheurs : Pierre André, Professeur retraité en environnement humain du Département de géographie de l'Université de Montréal ; Georges Lanmafankpotin, Professeur associé au Département de sciences fondamentales et professionnel à la Chaire en éco-conseil à l'Université du Québec à Chicoutimi ; Jean-Pierre Revéret, Expert en gestion et économie des ressources naturelles et de l'environnement, professeur retraité et maintenant associé au Département de stratégie responsabilité sociale et environnementale de l'Université du Québec à Montréal et Samuel Yonkeu, Maître de conférences, consultant international en évaluations environnementales, et professeur associé dans les Universités Senghor d'Alexandrie et Aube Nouvelle, Ouagadougou.
Ouvrage de référence dans les cours d'évaluation environnementale et développement durable, le livre, très en demande est déjà livré aux librairies universitaires de l'École Polytechnique de Montréal et à celles des universités francophones canadiennes qui l'ont déjà commandé en vue de la rentrée d'hiver. Un lot est aussi déjà expédié à Lavoisier, le distributeur des Presses Internationales Polytechnique pour l'Europe et disponible pour la vente sur Amazon.

Akpédjé AYOSSO

Encadré

Georges Lanmafankpotin honore le Bénin au Canada et dans le monde francophone

Georges Lanmafankpotin, titulaire d'un Ph.D. en géographie de l'Université de Montréal est le deuxième auteur de l'ouvrage « L'évaluation des impacts sur l'environnement : Processus, acteurs et pratique pour un développement durable ». Professeur associé au Département des sciences fondamentales de l'Université du Québec à Chicoutimi, il exerce aussi comme professionnel de la recherche à la Chaire en éco-conseil depuis 2015. Consultant en évaluation environnementale et développement durable depuis 1996, Georges Lanmafankpotin est depuis 2010, chargé de cours d'étude d'impacts au Département de géographie de l'Université de Montréal.
Il intervient depuis 2016 comme commissaire, membre additionnel à temps partiel au Bureau d'audiences publiques sur l'environnement, un organisme gouvernemental qui œuvre à la démocratie participative au Québec où il agit comme commissaire enquêteur dans plusieurs dossiers dont les mines, les bassins de rétention et les lieux d'enfouissement. Menant ses recherches sur des sujets culturels qui construisent et font avancer les modèles de prise de décision publique, Georges Lanmafankpotin durant ces dernières années a travaillé sur l'évaluation des politiques et l'opérationnalisation des outils de gestion de l'environnement et de l'analyse systémique de durabilité. Il est auteur de plusieurs ouvrages collectifs et d'articles scientifiques.
Le Consultant en évaluation environnementale et développement durable est l'auteur principal de ‘'La participation publique dans l'évaluation environnementale en Afrique francophone (2013)''. Georges Lanmafankpotin a collaboré à la définition de la participation citoyenne dans le Dictionnaire encyclopédique de l'administration publique (2012). Il est également co-auteur de l'ouvrage ‘'Le développement soutenable - Évaluation simplifiée dans un contexte Nord-Sud (2007).
Détenteur de plusieurs parchemins universitaires, Georges Lanmafankpotin est titulaire d'un Master of Arts en journalisme de l'Université d'Etat de Varonej (Russie). Il fut Directeur de publication et consultant de plusieurs agences ou organismes nationaux et internationaux.

Categories: Afrique

1000 personnes à impacter par village

Mon, 01/13/2020 - 18:22

07 localités des départements du Mono et du Couffo désormais dans l'ère de la modernité avec la mise en service des ouvrages d'électrification rurale. Il s'agit de Ahogbéya dans la commune de Klouekanmè, Ahomadégbé et Ahodjinanko dans la commune de Lalo, Atchanou et Dédékpoè à Athiémé, Gbakpodji à Bopa et Avlo dans la commune de Grand-Popo.
Cette réalité, résultat de « L'électrification hors-réseau est un programme spécial décidé par le gouvernement du Président Patrice Talon, qui voudrait que désormais les localités situées au-delà de sept kilomètres du réseau conventionnel ou non pris en compte par la planification en 2035, soient électrifiées par le système solaire photovoltaïque ». La mise en service officielle des ouvrages réalisés par l'Agence Béninoise d'Electrification Rurale et de Maîtrise d'Energie (ABERME) a été conduite par Armand Dakehoun, Directeur de cabinet du Ministre de l'énergie a conduit la délégation du ministère. C'était les 07, 08 et 09 janvier 2020.
Le coût global des travaux est de 1.180.213.198 FCFA sur l'ensemble des sites
Florent Orou Fico, Directeur Général Adjoint de l'ABERME a rappelé que la mission assignée à sa structure par le gouvernement est d'apporter l'énergie électrique à toutes les populations des zones rurales sur toute l'étendue du territoire nationale. Ces différentes localités sillonnées ont été raccordées au réseau conventionnel de la Société Béninoise d'Energie Électrique (SBEE) et les autres ont bénéficié de l'électrification hors réseau, c'est-à-dire qu'elles ont été dotées chacune d'une micro-centrale solaire photovoltaïque. Ce raccordement a réjoui les différentes autorités préfectorales. Christophe Mègbédji et Komlan Zinsou, ont salué le gouvernement pour ces réalisations au profit des populations. Ils ont invité les populations à s'abonner massivement.
La mise en service de ces ouvrages permet d'impacter en moyenne 1.000 personnes par village.
Armand Dakehoun a réaffirmé l'engagement du gouvernement d'apporter l'énergie électrique à toutes les populations du Bénin. Il appelle à ce que bon usage soit fait des ouvrages. Le coût d'abonnement du compteur fixé par le gouvernement est de 50 000 FCFA. En plus des ouvrages de production de l'énergie électrique, des lampadaires ont été posés pour l'éclairage public dans toutes les localités.

G.A.

Categories: Afrique

Les psychologues cliniciens sollicités pour les prisons civiles

Mon, 01/13/2020 - 18:18

Suite à sa visite en décembre 2019 à la prison civile de Cotonou où elle a eu l'occasion d'échanger avec les enfants et les femmes détenus, la ministre des affaires sociales et de la microfinance a rencontré ce dimanche quelques personnalités pour une séance d'échange. Véronique Tognifodé a rencontré le président de la fondation Vallet, M. Odilon Vallet, le président de l'Ong Bénin Excellence, Expéran Kpadonou et Jules Sedro Yekpe, directeur général de l'agence pénitentiaire du Bénin. Tenue à Golden Tulip Le Diplomate de Cotonou, ladite rencontre a porté sur les conditions générales de détention des femmes, des mères nourrices, des adolescents et des jeunes dans les prisons civiles du Bénin.
Il a été retenu au cours de la séance que des psychologues cliniciens seront affectés dans les prisons civiles de Cotonou et d'Abomey-Calavi pour une phase expérimentale qui pourra être étendue aux autres régions si elle est concluante.

G. A.

Categories: Afrique

Les populations réclament la phase 2 du projet Asphaltage

Mon, 01/13/2020 - 18:11

Le projet Asphaltage évolue à grands pas dans la ville de Parakou. La métamorphose annoncée pour la cité des Kobourou lors du lancement du projet en octobre 2018, prend corps, et les populations, émerveillées par les transformations en cours, ne cessent d'exprimer leur satisfaction, réclamant la 2nde phase du projet.
« On ne peut que dire merci pour tout ce travail qui a été fait. A l'époque avant d'arriver à ce niveau où nous sommes, vraiment, on a toutes les difficultés. Je suis à côté, mais avant de rentrer chez moi, c'est tout un tas de problèmes, de difficultés. Mais aujourd'hui, Dieu merci, c'est fantastique, c'est vraiment beau. Quand quelque chose est beau, il faut dire que c'est beau. Si ce n'est pas bon, il faut dire que ce n'est pas bon », a confié un riverain joint par Fraternité FM.
« La circulation est aisée dans la rue », s'est réjoui un autre convaincu qu'avec les travaux de commodités (l'aménagement, l'embellissement, l'éclairage et jardins publics), l'image de la ville sera encore plus attrayante.
« Le relief de Parakou est vraiment accidentel et il est vraiment difficile de circuler dans toutes les rues. C'est ce qui fait que nous ne voyons pas l'effort des autorités par rapport à l'assainissement de la ville », a déclaré un habitant du 3ème arrondissement. Il indique qu'avec le projet Asphaltage, la circulation est plus aisée dans la ville.
Un autre citoyen de la cité émerveillé par les transformations en cours dans les 1er et 3ème arrondissements, a émis le vœu que la 2ème phase du projet prenne en compte la voie Albarika-Kpéro Guèra, le 2ème arrondissement et les autres quartiers de la ville pour que la satisfaction soit totale au niveau de tous les citoyens.

Pas d'éléphants blancs

Du côté des élus locaux, c'est le même son de cloche. « C'est un bon projet. Quand on voit le visage de la ville, c'est attrayant, c'est la preuve que Parakou est le carrefour, la capitale du Nord », s'est félicité le chef du 1er arrondissement. Il formule le vœu du « gros lot » avec la 2ème phase.
Pour le chef du 3ème arrondissement, le gouvernement du président Patrice Talon a vu juste par rapport au projet d'Asphaltage dans la ville de Parakou. Il sollicite l'indulgence du gouvernement pour qu'après cette phase, qu'une autre de près de 150 km pour la ville leur soit accordée.
« Patrice Talon est un président qui ne fait pas des éléphants blancs. Il faut l'encourager pour qu'il fasse plus », a souligné un autre élu local.
Pour cette première phase du projet, l'entreprise Syno Hydro a en charge le lot 7A qui fait plus de 8 km de voirie secondaire et de déserte, dont plus de la moitié est bitumée. Cette entreprise a entamé depuis quelques semaines, une phase importante dans l'achèvement des travaux de pavage et de bitumage dans les 3 arrondissements de la ville. Ce qui a transformé radicalement l'image de la ville de Parakou dont les populations expriment leur satisfaction.

F. A. A.

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Le Bénin reçoit 55 milliards FCFA auprès des investisseurs

Mon, 01/13/2020 - 18:09

55 milliards de FCFA, c'est le montant obtenu par le Bénin auprès des investisseurs du marché financiers de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) pour sa première émission au titre de l'année 2020.
Le jeudi 9 janvier 2020, l'Agence UMOA-Titres (AUT), en collaboration avec la Banque Centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), a organisé à la demande de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique de la République du Bénin, l'émission d'Obligations Assimilables du Trésor respectivement à 3 ans et 5 ans pour un montant de 50 milliards de FCFA.
Pour cette première émission, le Bénin décroche 55 milliards FCFA auprès des investisseurs. Selon les résultats de l'émission, le montant global des soumissions (FCFA) est de 142, 680 milliards FCFA et le taux de couverture est de 285,36%. Ils sont 23 investisseurs à prendre part à cette première émission du Bénin.
Cette opération s'inscrit dans le cadre de l'exécution du programme d'émissions de titres publics du Bénin en accord avec la stratégie à moyen et long terme de gestion de la dette.
L'Agence UMOA-Titres (« AUT ») a vocation à apporter son concours aux États membres pour mobiliser sur les marchés de capitaux, les ressources nécessaires au financement de leurs politiques de développement économique, à des coûts maîtrisés.

Akpédjé AYOSSO

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Le Bénin lève 55 milliards FCFA sur le Marché financier de l'UEMOA

Mon, 01/13/2020 - 14:17

55 milliards de FCFA, c'est le montant obtenu par le Bénin auprès des investisseurs du marché financiers de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) pour sa première émission au titre de l'année 2020.
Le jeudi 9 janvier 2020, l'Agence UMOA-Titres (AUT), en collaboration avec la Banque Centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO), a organisé à la demande de la Direction Générale du Trésor et de la Comptabilité Publique de la République du Bénin, l'émission d'Obligations Assimilables du Trésor respectivement à 3 ans et 5 ans pour un montant de 50 milliards de FCFA.
Pour cette première émission, le Bénin décroche 55 milliards FCFA auprès des investisseurs. Selon les résultats de l'émission, le montant global des soumissions (FCFA) est de 142, 680 milliards FCFA et le taux de couverture est de 285,36%. Ils sont 23 investisseurs à prendre part à cette première émission du Bénin.
Cette opération s'inscrit dans le cadre de l'exécution du programme d'émissions de titres publics du Bénin en accord avec la stratégie à moyen et long terme de gestion de la dette.
L'Agence UMOA-Titres (« AUT ») a vocation à apporter son concours aux États membres pour mobiliser sur les marchés de capitaux, les ressources nécessaires au financement de leurs politiques de développement économique, à des coûts maîtrisés.

Akpédjé AYOSSO

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Savè retrouve son calme après les échauffourées

Mon, 01/13/2020 - 11:49

Le calme est revenu dans la commune de Savè après les affrontements survenus la semaine passée.
« Jeudi dans l'après-midi, un groupuscule de jeunes a barré la route, et les forces de l'ordre sont intervenues pour enlever les barricades », a confié le maire Timothée Biaou à l'Abp. Un affrontement survenu suite à l'arrestation d'un jeune homme à Kaboa. Ce dernier serait ‘'un fauteur de trouble''. Des groupes de jeunes ont protesté en barricadant la route inter- États Cotonou-Parakou.
Selon le maire, « ces agissements n'honorent pas Savè et assombrissent l'image de la commune ». « Pas de perte en vie humaine mais des blessés et plusieurs dégâts matériels sont enregistrés à Kaboa et à Savè. Le maire Timothée Biaou invite la population au calme et à la compréhension.

Akpédjé AYOSSO

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« CFI est profondément blessé et présente ses excuses » Alan DREANIC

Mon, 01/13/2020 - 01:06

Le dossier Ignace Sossou a défrayé la chronique à Cotonou suite à l'arrestation de ce journaliste, qui a participé à un des ateliers organisés par CFI, pour une série de tweets citant les propos tenus, dans le cadre de ce séminaire, par le procureur de la République du Bénin. L'arrestation est survenue le 20 décembre et notre confrère a depuis été condamné à 18 mois de prison. CFI a donné le sentiment de varier dans ses déclarations depuis le début de cette affaire. Tantôt en expliquant que le journaliste avait sorti les déclarations de leur contexte, et tantôt, comme dans votre communiqué du 8 janvier 2020, pour réclamer la libération dans les plus brefs délais de M. Sossou. Aujourd'hui, qu'en est-il de la position de CFI ? Pouvez-vous clarifier les choses ?

Vous avez lu nos dernières déclarations du 8 janvier, qui sont les seules qui valent aujourd'hui, les seules qui expriment la position officielle de CFI. Ces tweets n'ont aucun caractère diffamatoire, il faut le souligner. Ils ne justifient certainement pas une arrestation, ni a fortiori une condamnation à une peine aussi disproportionnée. Tout ce qui a pu être dit ou suggéré par le passé n'était que le fruit d'erreurs d'appréciations et de jugement, qui sont la marque d'un grave dysfonctionnement interne. Nous le regrettons et nous présentons encore une fois nos excuses. Nous en avons tiré les leçons pour que cela ne se reproduise plus. La seule parole qui vaille aujourd'hui, et la seule parole que la justice béninoise doit prendre en compte, c'est ce que nous disons aujourd'hui : à savoir que les tweets d'Ignace Sossou n'étaient pas diffamatoires et ne méritaient pas la moindre minute de prison. On ne va pas en prison pour tweet !

Néanmoins, ce journaliste est aujourd'hui en prison. Il a été lourdement frappé par les lois de la République du Bénin et beaucoup de gens estiment que CFI porte une part de responsabilité dans son incarcération. Qu'avez-vous à répondre aux gens qui pensent cela ?

Je leur dis que toute notre maison est blessée, profondément blessée, et même meurtrie, par l'amalgame entre cette arrestation injuste, et cette lettre, qui n'aurait jamais dû être écrite et signée par quelqu'un de CFI. Depuis 30 ans, CFI s'implique dans la promotion des médias et de la liberté de la presse au bénéfice de ses partenaires de la communauté des journalistes et des médias sur le continent. CFI prend des risques en essayant de faciliter le dialogue entre les professionnels des médias et les différentes autorités nationales, ce qui était précisément le but du séminaire organisé en décembre à Cotonou. Mais CFI, à aucun moment, ne peut accepter d'être associé à une décision de justice que nous estimons totalement inacceptable au regard des principes et des valeurs que nous défendons. On ne met pas un journaliste en prison pour un tweet ! La lettre à laquelle vous faites référence n'avait absolument aucune valeur juridique. Cette lettre a fuité sur les réseaux sociaux dès le jour de l'arrestation d'Ignace Sossou, et ce n'est certainement pas innocent. Cette lettre était totalement inappropriée et n'engage que les personnes qui l'ont rédigée et signée. Il s'agissait d'une démarche inconcevable, doublée d'une défaillance de nos propres mécanismes de contrôle. Une procédure disciplinaire a été engagée à l'encontre des deux salariés qui ont produit ce courrier. Mais derrière, le fuitage sur les réseaux sociaux et l'utilisation de ce courrier pendant le procès est un procédé tout à fait choquant, pour nous, pour notre communauté, pour tout le monde.

Que pensez-vous pouvoir faire pour qu'Ignace Sossou retrouve sa liberté ? Est-ce que la direction générale de CFI envisage de venir au Bénin pour plaider sa cause auprès des autorités ou de la justice béninoise ?

Vous me donnez une occasion importante de faire passer un message. CFI fera tout ce qui est en son pouvoir pour faciliter la libération d'Ignace . Pour nous, c'est la seule chose qui compte. L'image de CFI, ce n'est pas le sujet. Le sujet, c'est la libération d'Ignace. Je lance un appel à l'entourage d'Ignace, à ses défenseurs, que nous essayons de joindre, et à ses employeurs : nous sommes à leur disposition pour envisager tout ce qui pourrait aider à la libération d'Ignace et faciliter la période très dure qu'il vit, que vit sa famille et que vit son entourage. Nous voulons leur dire toute notre solidarité.

Le dossier Ignace Sossou sera bientôt porté en appel. Que compte faire CFI concrètement ?

Il est difficile pour nous de dire ce qui est souhaitable pour Ignace, nous nous en remettons à ses avocats, à sa famille. Nous sommes prêts à envisager tout ce qui pourrait favoriser sa défense, mais il faut peut-être garder une certaine forme de discrétion. Nous sommes entièrement à la disposition de ses avocats, ainsi qu'à celle de la famille d'Ignace, pour leur faciliter les choses.

Avez-vous un dernier message à faire passer ?

Je souhaite redire, au nom de CFI, nos plus sincères excuses pour ce courrier qui n'aurait jamais dû exister. Personne, aujourd'hui, à CFI, ne comprend comment ce courrier a pu être rédigé en ces termes et envoyé au ministère de la Justice. Mais tout ce qui compte, maintenant, c'est la libération d'Ignace. Nous espérons qu'elle surviendra très vite et que les autorités comprendront qu'il n'est pas concevable qu'Ignace soit maintenu en prison aujourd'hui.

Propos recueillis par A.A

Categories: Afrique

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