Après une mission au Bénin et au Togo du Fonds international de développement agricole (FIDA) en vue d'identifier un programme régional intégré des marchés agricoles (PRIMA), il a été élaboré un aide-mémoire.
Signé mardi 12 novembre 2019 à Grand-Popo, par Gaston Cossi Dossouhoui, ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche pour le compte du Bénin, Noël Koutéra Bataka, son homologue du Togo, et Lisandro Martin, directeur Division Afrique de l'Ouest et du Centre du FIDA, ce document témoigne de ce que le Bénin et le Togo disposeront bientôt de marchés agricoles intégrés grâce au Programme régional intégré des marchés agricoles (PRIMA).
Prévu pour démarrer en 2020, le but de ce programme est de permettre aux deux Etats, d'augmenter leurs échanges commerciaux agricoles et de lutter contre la pauvreté en milieu rural.
Lisandro Martin souligne que c'est la première fois que le FIDA initie un programme conjointement avec les gouvernements du Togo et du Bénin. Il est question d'une volonté pour les deux pays de créer une synergie entre les marchés agricoles. Le directeur Division Afrique de l'Ouest et du Centre du FIDA annonce que le programme travaillera à l'amélioration de la productivité du riz au Bénin.
Le ministre de l'Agriculture et de la Production animale et halieutique du Togo, Noël Koutéra Bataka, s'est réjoui de cette proposition du FIDA, notamment en matière de sécurité alimentaire et de lutte contre la pauvreté en milieu rural. Tout en rappelant les circonstances ayant conduit à la conception de ce programme, il fait cas des retombées pour les deux pays.
Pour Gaston Cossi Dossouhoui, ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche du Bénin, « les producteurs auront accès aux marchés régionaux, interrégionaux et internationaux », grâce à ce programme. Il souligne qu'il sera installé quatre à six gros marchés de regroupement tout au long de la frontière.
M. Dossouhoui explique que dans la typologie des marchés, figurent des marchés primaires de collecte dans les villages, des marchés de regroupement dans des villes ou dans les zones frontalières. « Cela portera sur la plupart de nos produits agroalimentaires, de la production végétale à la production halieutique animale en passant par la production animale », a indiqué le ministre.
Le coût global du programme est estimé à 100 millions de dollars, soit 58 milliards FCFA dont les 50 % sont pris en charge par le FIDA. Ses composantes sont : « Accès au marché et appui à l'entrepreneuriat » pour 60,8 millions de dollars, soit 61 % ; « Transformation de l'agriculture familiale adaptée aux changements climatiques » pour 26,9 millions de dollars, soit 27 % et les coûts de mise en œuvre dont le montant est de 7 millions de dollars (7 %).
G.A.
Le président de l'Assemblée nationale, Louis Vlavonou, à la tête d'une délégation s'est rendu à la Maison africaine de la paix de feu Albert Tévoèdjrè sise à Adjati ce mardi 12 novembre 2019. Objectif de cette visite du président du parlement béninois, présenter les condoléances de l'Assemblée nationale à la famille de l'illustre disparu.
Avant de signer le cahier de condoléances, Louis Vlavonou a signifié à la veuve Elisabeth Ekué Tévoèdjrè, que l'institution qu'il préside partage les douleurs de la famille.
Le professeur Albert Tévoèdjrè a tiré sa révérence le 06 novembre dernier dans sa 90ème année. Il sera conduit dans sa dernière demeure le samedi 23 novembre à Adjati.
Albert Tévoèdjrè fut député à l'Assemblée nationale (première législature : 1991-1995).
F. A. A.
La rencontre entre les présidents Talon, Buhari et Issifou se tient demain jeudi 14 novembre 2019 à Abuja au Nigéria. Recommandée par le Conférence de la CEDEAO, elle portera sur la réouverture des frontières nigérianes fermées depuis le 20 août 2019.
C'est à l'issue de la rencontre des chefs d'État et de gouvernement, lors de la dernière Conférence de la CEDEAO, tenue à Niamey, qu'il a été suggéré une discussion tripartite entre les présidents du Bénin, du Nigéria et du Niger.
Prévu à Abuja demain jeudi 14 novembre, cette réunion permettra aux chefs d'Etat de discuter en vue de trouver des solutions pour la réouverture des frontières terrestres nigérianes.
Les chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) étaient en session extraordinaire vendredi 08 novembre 2019 à Niamey.
Afin de chercher une issue à la situation avec le Nigéria, qui paralyse les échanges commerciaux dans plusieurs pays de la sous-région, les chefs d'Etats ont invité les différentes parties concernées, à poursuivre les concertations en vue d'aboutir à une solution acceptable. C'est ainsi que la date du 14 novembre a été retenue pour cette concertation tripartite.
Pour certains observateurs, cette rencontre pourrait être qualifiée de celle de la dernière chance.
G.A.
Le Tribunal de première instance de 2ème classe de Lokossa lors de la 1ère session criminelle tenue ce mardi 12 novembre 2019, a condamné l'accusé Jean-Baptiste A. Kabadakoun à 10 ans de réclusion criminelle pour avoir tué sa génitrice Adanyossi Kingnihoundé à l'aide d'un coupe-coupe.
Selon l'ABP, les faits se sont déroulés dans la nuit du lundi 17 au mardi 18 décembre 2012 à Agnito, arrondissement de Koudo, dans la commune de Lokossa. Le corps sans vie de dame Adanyossi Kingnihoundé, âgée d'environ 60 ans a été retrouvé au seuil de sa porte dans une mare de sang avec des marques de blessures et de coups. A coté du corps, se trouvait un coupe-coupe et un bâton couvert de sang.
Son enfant, Jean-Baptiste A. Kabadakoun, né vers 1983 qui résidait avec elle, a été recherché en vain durant la nuit du meurtre. Retrouvé des jours après lors d'une patrouille de la gendarmerie, il a été auditionné et présenté au procureur de la République près le Tribunal de première instance de 2ème classe de Lokossa puis déposé à la prison civile de Lokossa.
A la barre, l'accusé Jean-Baptiste A. Kabadakoun a reconnu les faits. A en croire ce dernier, il « avait confondu sa maman à un animal féroce ».
Le ministère public a requis contre l'accusé une condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité.
Après les plaidoiries de l'avocat de la défense, le Tribunal a condamné le nommé Jean-Baptiste Kabadakoun à la peine de 10 ans de réclusion criminelle et fixé la durée de la contrainte par corps à trois mois.
A.A.A
Dans une interview accordée au quotidien La Nation, le directeur général de l'Agence béninoise de gestion intégrée des frontières (ABeGIEF), Marcel Ayité Baglo, a expliqué l'objectif de sa structure en mettant l'accent sur la situation avec le Nigéria.
« Les frontières béninoises se portent mieux. On ne peut pas rattraper le retard accumulé en 120 ans en deux ans. Nous mettons les bouchées doubles en sollicitant l'appui des services nationaux et des partenaires techniques et financiers », a indiqué Marcel Baglo. Le directeur général de l'ABeGIEF souligne que « pour une prise en charge efficace des frontières, nous devons obliger toutes les structures de notre pays à orienter une partie de leurs investissements vers nos actions. La sécurité du pays passe par celle des frontières. La frontière est la clé d'entrée dans un pays ».
Selon le directeur général de l'ABeGIEF, « La frontière est un outil utilisé par les néocolonialistes pour nous diviser. C'est une arme géopolitique qu'ils ont utilisée pour nous maintenir dans la dépendance. Chaque fois qu'un pays tente de résister, ils utilisent le pays voisin pour le déstabiliser. Sous la révolution, toutes les réunions de l'Union Européenne concernant le Bénin se tenaient à Lomé. Tous les grands aéroports se dirigeaient vers le Burkina Faso. C'était juste une stratégie pour faire croire aux Béninois que le président feu Mathieu Kérékou devrait être destitué ».
Pour Marcel Baglo, « Les frontières ont été tracées pour empêcher nos pays de se développer ; c'est une arme aux mains des partenaires pour nous faire tomber. Mais les pays africains ne le comprennent pas ». Concernant la situation avec le Nigéria, Marcel Baglo estime que « le géant voisin de l'Est constitue un très gros marché pour les pays de l'Afrique de l'Ouest. Ce qui lui donne l'impression qu'aucun pays africain ne peut survivre sans lui. Résultat, il a procédé à la fermeture unilatérale de ses frontières, contrairement aux directives de la Cédéao, pensant que nous viendrons nous mettre à genoux ». « Les Béninois savent désormais qu'ils doivent compter sur leurs propres forces. La fermeture de la frontière constitue une avancée pour le Bénin. Aujourd'hui, nos produits trouvent d'autres portes de sortie dans la sous-région », a-t-il indiqué.
L'ABeGIEF en question
Selon le directeur général, « L'ABeGIEF essaye de mettre en place la politique nationale de développement des espaces frontaliers à travers le programme national de gestion intégrée des espaces frontaliers ». « Elle a pour principale mission d'améliorer les conditions de vie des populations des espaces frontaliers et d'en faire des espaces de coopération avec les pays voisins en vue de favoriser les bonnes relations entre eux », explique-t-il. Quant à ses missions, Marcel Baglo dira que l'Agence travaille à promouvoir l'intégrité du territoire national et à sécuriser les espaces frontaliers. Il faut ramener toutes les zones du Bénin qui ont été ‘'grignotées'' par les autres pays. L'autre chose est que l'agence doit lutter contre la pauvreté en améliorant les conditions de vie des populations frontalières.
L'ABeGIEF travaille aussi à la coopération transfrontalière pour permettre aux frères et sœurs divisés par la frontière de communiquer et de développer des espaces de dialogue.
G.A.
Dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations (CAN-Cameroun 2021), les Ecureuils du Bénin livrent leur première rencontre face aux ‘'Supers Eagles'' du Nigéria ce mercredi 13 novembre 2019.
Le groupe composé de Sessi d'Almeida, David Kiki, Jodel Dossou, Michaël Poté, Steeve Mounier, Emmanuel Imorou, Jordan Adéoti, Stephane Sessegnon, Mama Séïbou et autres, a rallié la ville de Uyo dans l'après-midi de mardi 12 novembre. L'équipe nationale se dit prête à affronter les Nigérians avec une belle victoire afin de bien amorcer ces éliminatoires, et se faire qualifier une fois de façon consécutive après sa brillante prestation à la CAN-Egypte 2019.
Michel Dussuyer et ses poulains ont fait mardi soir la traditionnelle reconnaissance du stade Godswill Akpabio International Stadium où se jouera le match.
Pour cette rencontre, on note l'absence des joueurs tels que Khaled Adenon, Cébio Soukou, Saturnin Allagbé, et David Djigla.
Après le match contre le Nigéria, les Ecureuils du Bénin dans le cadre de la 2ème journée de ces éliminatoires, seront aux prises avec la Sierra Léone au stade Charles de Gaulle de Porto-Novo.
F. A. A.
L'association sportive Mugaijuku fondée par Hermann Dave Brahi dans le but de promouvoir la pratique d'Aïkido en République du Bénin fête ses 5 ans d'existence. Coïncidant avec les 10 ans de pratique d'Aïkido au Bénin, l'association organise une série d'activités dont un stage international du 14 au 17 novembre 2019.
Le stage international de cette année 2019 vise le renforcement des capacités des pratiquants et des instructeurs. « Comme chaque année depuis 2015, le stage de cette année au-delà de son caractère commémoratif se focalisera sur l'amélioration du niveau technique des pratiquants, des instructeurs. Les stagiaires seront évalués et ceux qui en remplissent les conditions connaîtront un avancement de grade », informe Maître Dave Brahi, fondateur de Mugaijuku (une école privée d'Aïkido au Bénin).
Ledit stage démarre dans la soirée de jeudi 14 novembre sur l'esplanade des banquets et connaîtra la participation de plusieurs délégations des pays de la sous-région. Il sera dirigé par le japonais Fujioka Hiroshi Shihan (6e Dan Aikikai), expert et enseignant professionnel d'Aïkido.
Le dimanche 17 novembre de 9h à 10h, les tapis seront ouverts à tous ceux qui souhaitent découvrir l'Aïkido.
L'Aïkido, par le travail du corps et de l'esprit forme ses pratiquants à une parfaite maîtrise de soi et paradoxalement à la paix intérieure et avec les autres. C'est un art martial d'origine japonaise foncièrement défensif, créé par Ueshiba Morihei (1883–1969), encore appelé O'Sensei, influencé et inspiré des grands maîtres d'art martiaux et courants religieux ou philosophiques de la période.
Il est pratiqué au Bénin depuis 2009.
En créant l'association sportive Mugaijuku, le fondateur Hermann Dave Brahi entend promouvoir et développer cet art qui incarne des valeurs modernes telles que la paix, la fraternité et l'harmonie.
A.A.A
Plusieurs personnes indigentes ont reçu des assistances financières lundi 11 novembre à Pobè. Octroyées par le ministère des affaires sociales et de la microfinance, ce financement vise à permettre aux bénéficiaires d'entreprendre une activité génératrice de revenus. Ce qui leur permettra à la longue de disposer de leur autonomie financière.
Une action de plus envers les plus démunis.
Le ministère des affaires sociales et de la microfinance vole au secours des personnes en situations difficiles. Ils sont au total 110 à bénéficier du soutien financier de la part du gouvernement.
Le directeur départemental des affaires sociales et de la microfinance du Plateau, Médard Folahan Latoundji, explique que cette activité est l'aboutissement d'un long processus de constitution, d'examen et de validation des dossiers. « Les plus nécessiteux sont retenus pour bénéficier de l'appui devant leur permettre d'entreprendre une activité génératrice de revenus afin de pouvoir se reprendre progressivement en charge et quitter cette sphère d'extrême pauvreté », a-t-il expliqué.
La cagnotte mise à disposition est de 6.067.500 francs CFA dont 3.935.000 francs CFA par le budget des centres de promotion sociale (CPS) pour les indigents et 2.132.500 francs CFA au niveau de la direction départementale pour les cas de sinistre.
« Nous avons au total 6.885.400 franc CFA comme montant sollicité pour un besoin disponible de 2.935.000 CFA, ce qui n'a permis d'appuyer que 50 indigents, 07 personnes handicapées et 16 personnes du troisième âge », a expliqué le directeur.
Pour les personnes requérantes, un montant de 2.132.500 francs CFA sur une sollicitation de 29.592.700 a été mobilisé. Il s'agit selon le directeur, pour l'Etat, de lutter contre l'exclusion sociale et de promouvoir la solidarité nationale.
Le Chargé de mission du préfet du Plateau, Barnabé Oladjèhou, est conscient que le montant est loin de satisfaire la demande des couches vulnérables. Il souligne que le soutien de la préfecture à ces personnes en situation difficile de même que la prise en compte effective de toutes leurs doléances ne seront pas ignorés.
Les secours nationaux sont des appuis financiers ou matériels de l'Etat non remboursables généreusement accordés aux personnes indigentes.
Dans la plupart des cas, les montants mis à disposition varient entre 50.000 et 100.000 FCFA.
G.A.
L'ambassadeur de la Suède près le Bénin, Son Excellence Mme Maria Leissner était au cabinet du ministre des Infrastructures et des Transports mardi 12 novembre 2019. Au centre des discussions, les questions liées aux transports urbains.
En effet, la Suède se propose de réaliser avec l'État béninois, un système de transport urbain durable dans la ville de Cotonou et régions. Maria Leissner avoue que son pays est sidéré par les réformes engagées par le Gouvernement du Bénin et leur succès.
La Suède veut accompagner le Gouvernement dans ses efforts de modernisation des centres urbains du pays. Elle entend mettre ses compétences et expériences au service du Bénin. Il s'agira ici, du transport de masse à travers des bus et autres moyens de transport public utilisant le bio-carburant.
Le ministre Hervé Hêhomey a rappelé que jeudi dernier, le Gouvernement a organisé un atelier sous l'égide de la Banque Mondiale où il a été abordé, les questions liées au transport urbain. ‹‹ Aujourd'hui, de plus en plus, les travailleurs résident soit à Abomey-Calavi, à Sèmè, à Ouidah ont le besoin de venir travailler au centre-ville de Cotonou. Il est question de leur assurer un système de transport urbain performant », a-t-il souligné.
Le ministre a promis rendre compte au Chef de l'Etat des propositions de la Suède afin que le Gouvernement s'attelle à faciliter la réalisation des projets qui sortiront du partenariat entre les deux pays.
G.A.
Au terme de l'Assemblée générale élective des 09 et 10 novembre 2019, qui s'est tenue à la Chancellerie de l'Ambassade du Bénin à Abuja, Honoré Hounkpatin a été réélu à la tête de l'Union des Béninois Résident au Nigéria (UBEN) pour un mandat de 5 ans. Pour mener à bien sa mission, Honoré Cocou Hounkpatin compte collaborer avec l'Ambassade et le Consulat Général.
Avec 39 voix sur les 41 votants, Honoré Cocou Hounkpatin a été réélu à la tête de l'Union des Béninois Résident au Nigéria (UBEN). « Je n'étais pas parti pour être candidat à ma réélection, C'est beaucoup de sacrifices et d'investissements physique, financier et autres. J'avais posé un certain nombre d'exigences dont la satisfaction doit me permettre de disposer des moyens adéquats pour réussir ma mission. J'ai accepté ce nouveau mandat parce que j'ai eu l'assurance que tout sera mis en œuvre, avec le soutien de l'Ambassade, pour que nos objectifs soient atteints », a déclaré Honoré Hounkpatin.
Pour la réalisation des nombreux projets au profit de la diaspora béninoise, il annonce une collaboration avec l'Ambassade. « Je n'ai pas de doute que l'avenir est prometteur, surtout avec la disponibilité de celle qui est aujourd'hui à la tête de l'Ambassade, je veux nommer l'Ambassadeur Adjovi Marcelline Paulette », annonce-t-il.
A.A.A
Dans un communiqué rendu public ce mardi 12 novembre 2019, la direction générale de la Société Générale du Bénin (SGB) annonce la fermeture de 5 de ses agences à Cotonou. Selon le communiqué, cette décision est prise dans un contexte global d'optimisation du dispositif commercial de la banque.
Les agences concernées sont : Dantokpa, PK5, Sènadé, Bulgarie et Dèkoungbé.
A compter de lundi 18 novembre 2019, précise le communiqué seules les agences : Agence principale (Xwlacodji), St Michel, Etoile rouge, Stade de l'amitié, Fidjrossé, Cadjehoun, Calavi Togoudo ainsi que les agences de province et tous les DAB du réseau resteront opérationnels.
La SGB invite sa « clientèle et les usagers à effectuer l'ensemble de leurs opérations dans l'agence la plus proche où nous leur réservons le meilleur accueil avec une équipe renforcée ».
La fermeture des 5 agences est une décision qui frappe directement les agents de cette banque. Ces derniers ont le choix entre un départ volontaire et un licenciement. Avec la première option, les agents concernés ont droit à des indemnités de départ allant jusqu'à 3 ans de salaire.
A.A.A
Après leur départ dans la matinée de ce mardi 12 novembre 2019 à l'aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou, les Ecureuils du Bénin à leur arrivée à Harcourt ont été confrontés à des formalités inutiles qui leur ont fait perdre environ deux heures de temps.
Selon nos sources, après avoir donné l'ordre au pilote de s'envoler pour Uyo, celui-ci a mis l'appareil en marche et faisait le tour de la piste quand on l'a encore arrêté pour lui dire qu'il reste des formalités qu'il doit remplir, que « tout n'est pas prêt ». Ce qui l'a amené à revenir sur le point de départ.
Etonné, le technicien français Michel Dussuyer a dû se rapprocher de l'équipe pour s'enquérir de ce qui se passait. C'est alors qu'on l'a informé des tracasseries auxquelles les Nigérians confrontaient les membres de l'équipage dans le seul but de saper le moral des joueurs. Ce n'est qu'autour de 15h30 que l'ordre a été donné pour qu'ils prennent la direction de Uyo après le paiement d'une somme supplémentaire de 1000 dollars. L'équipe nationale devrait s'entraîner à 17 heures.
Le Bénin rencontre le Nigéria ce mercredi 13 novembre 2019 dans le cadre des éliminatoires de la CAN-Cameroun 2021.
F. A. A.
En Conseil des ministres ce mercredi 06 novembre 2019, le gouvernement a autorisé l'opération d'identification des Béninois vivant au Nigéria. Un acte salutaire du gouvernement mais aussi de l'Ambassadeur du Bénin près le Nigéria Paulette Adjovi Yèkpé qui a lancé un plaidoyer à cet effet.
Dans le but de garantir la sécurité des Béninois vivant au Nigéria, le gouvernement béninois a résolu d'établir la carte nationale d'identité aux normes de la CEDEAO à ses citoyens à travers une opération de recensement.
Par cette opération, la situation des Béninois vivant au Nigéria n'ayant pas d'acte de naissance sera aussi réglée.
Plus de deux millions de Béninois vivent au Nigéria et mènent différentes activités.
L'ambassadrice du Bénin près le Nigéria Paulette Marcelline Adjovi Yèkpè ayant constaté les difficultés de ses compatriotes dès sa prise de fonction en janvier 2017 a entamé un plaidoyer auprès du gouvernement Talon.
La réponse favorable du gouvernement qui se traduit par un recensement permettra aux citoyens qui ne sont pas en règle et qui depuis peu sont frappés par les mesures sécuritaires prises par le gouvernement fédéral, de circuler librement et jouir de leur droit à la citoyennêté.
Le projet de recensement qui va bientôt mettre fin aux calvaires des Béninois est le fruit de la volonté du gouvernement d'assurer la sécurité à ses citoyens et des efforts de l'ambassadeur du Bénin près le Nigéria. Il résulte également d'un travail diplomatique mené par l'Ambassadeur Adjovi, avec l'appui du ministre Aurélien Agbénonci.
A.A.A
La climatisation : Quelques petits trucs à connaître
Voir en ligne : La climatisation : Quelques petits trucs à connaîtreLe Bénin vient encore de perdre un de ses fils émérite. Dr Basile Adjou Moumouni n'est plus. Il a rendu l'âme ce mardi 12 novembre 2019 dans sa 98ème année.
Médecin de profession, Basile Adjou Moumouni a servi aussi bien dans son pays (ex Dahomey) que dans plusieurs autres pays de la sous-région et en Afrique. Il a également fait ses preuves au sein de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à Brazzaville.
Celui que le monde des médecins pleure aujourd'hui fut candidat élu à l'élection présidentielle invalidée de 1968.
Dr Adjou Moumouni est né le 25 octobre 1922.
F. A. A.
La Confédération africaine de football a procédé ce mardi au tirage au sort de la phase de poules de la coupe de la CAF. C'était au siège de l'institution au Caire.
Le représentant du Bénin est classé dans le groupe C où il affrontera Motema Pembe, Zanaco FC et RS Berkane
Voici tout le tirage des 4 groupes
Groupe A : Pyramids FC, Nouadhibou, Rangers FC, Al Masry
Groupe B : El Nasr, Bidvest Wits, Djoliba FC, Horoya AC
Groupe C : Motema Pembe, Esae FC, Zanaco FC, RS Berkane
Groupe D : Paradou AC FC, San Pedro, HUSA Agadir, Enyimba
Les compétitions démarrent le 1er décembre prochain.
L'événement chrétien de cette fin d'année 2019 à Abomey-Calavi aura lieu du 25 au 29 novembre à la Mission Evangélique, le Chemin de la Vérité et de la Vie, à deux rues de radio Tado Fm
La Mission Evangélique, le Chemin de la Vérité et de la Vie (MECV-VIE) organise, du 25 au 29 novembre 2019, un Programme spécial de délivrance, de guérison et de bénédiction dénommé « La Clé de la Victoire ». Ce Programme est basé sur les versets suivants :
1. Esaïe 22:22 : « Je mettrai sur son épaule la clé de la maison de David : Quand il ouvrira, nul ne fermera ; Quand il fermera, nul n'ouvrira ».
2. Psaumes 24:7 « Portes, élevez vos linteaux ; Elevez-vous, portes éternelles ! Que le roi de gloire fasse son entrée ! ».
Pasteurs Hôtes : Prophète TCHEGBE Adrien et Pasteur AVOGNANKPO Sylvain du Bénin. Ils seront appuyés par des invités de marque.
Pasteurs James HOUESSOU du Nigeria et Emmanuel LAWOE du Ghana.
Tout plan diabolique de fin d'année ne t'atteindra pas au nom de JESUS !
Programme
Tous les jours de 18h à 21h, moments de louange, d'adoration, de prédication de la Parole de Dieu, de délivrance, de guérison des malades, de déclaration et d'actions prophétiques à la gloire de notre Seigneur Jésus-Christ.
Le dimanche 1er décembre 2019, de 9h à 12h, grand culte d'actions de grâce à Dieu pour une fin d'année 2019 en beauté.
C'est encore possible d'avoir la solution à vos problèmes par JESUS !
Lieu : Mission Evangélique, le Chemin de la Vérité et de la Vie (MEC-VIE) sise à deux rues de la Radio TADO FM à Abomey-Calavi, Quartier Sodjènoutin, non loin du Collège Faucon.
Info line : 96 46 48 41 et 96 09 22 44
Jésus est le Chemin, la Vérité et la Vie !
Le gouvernement du président Muhammadou Buhari, en raison d'une mesure protectionniste a décidé depuis le 20 août dernier, de fermer ses frontières terrestres avec les pays voisins. Après la prorogation de la durée de fermeture au 31 janvier 2020, le pays vient d'interdire le ravitaillement des stations-services situées à 20 km des zones frontalières.
Ainsi, pour se ravitailler, les Nigérians résidant dans ces zones, devront se rendre à l'intérieur du pays, avec la possibilité de stocker les produits pétroliers en quantité suffisante dans les magasins des domiciles, et des habitations. Ce qui présente d'énormes risques.
Selon les propos d'un sénateur de la région de Gibia au Nigéria, rapportés par ‘'Niger diaspora'', « les autorités politiques nigérianes chargées de la conduite de la politique économique, monétaire et financière du pays devraient faire la part des choses dans l'application de certaines mesures protectionnistes que préconisent certains économistes néolibéraux ».
Le coût social de cette mesure, explique-t-il, sera très élevé pour la population du Nigéria et des citoyens de la sous-région.
De grands remous sociaux à la longue
« L'Afrique a sa propre réalité de commercer qui date des millénaires d'années qu'il faudrait tenir compte d'une part, et d'autre part, méthodiquement améliorer les insuffisances en tenant compte des réalités socio-économiques et culturelles des populations concernées », a poursuivi le sénateur.
Selon lui, « les recommandations théoriques des économistes néolibéraux sont contre productives, car elles ignorent ici les réalités socio-économiques et culturelles des pays concernés ».
Se référant à l'histoire, le sénateur rappelle que grâce à l'apport du Niger face au général Charles de Gaule, et l'appui de la République Arabe d'Égypte, de Gamel Abdel Nasser, et autres, la sécession biafraise a été étouffée. Le Nigéria souligne-t-il, a bien raison de chercher à protéger son économie et la sécurité de son territoire, mais il ne devrait pas perdre de vue qu'il est le géant économique de l'Afrique, qu'il a un rôle très important à jouer dans la sous-région dans le combat pour l'intégration économique globale du continent.
Pour le sénateur, la fermeture des frontières terrestres est contre productive. Elle crée plus de problèmes sociaux qu'elle apporte de solutions économiques.
« Le coût social très élevé de ces mesures sera difficilement supportable et acceptable par la population du Nigéria et celle des pays limitrophes », a-t-il renchéri.
La fermeture des frontières, si elles perdurent, risqueraient de provoquer des grands remous sociaux de part et d'autres, ce qui n'annonce pas d'un bon augure pour les pays de la Zone Libre-Echange Continentale Africaine, la ZLECAF.
F. A. A.
Le projet de construction des marchés secondaires dans la ville de Cotonou entre bientôt dans sa phase active. Le ministre du cadre de vie et du développement durable, José-Didier Tonato l'a annoncé lors de la cérémonie de lancement des travaux de la revue du Plan de travail annuel au titre de septembre 2019 de son département ce 12 novembre 2019.
« Les neuf marchés de Cotonou sont adjugés et contractés », a informé le ministre du cadre de vie et du développement durable. Le projet de construction de marchés secondaires est en cours, assure José-Didier Tonato. Sa réalisation selon lui, permettra de donner une meilleure visibilité à la ville de Cotonou, capitale économique du Bénin.
F. A. A.
L'ancien préfet et ministre sous le Général Mathieu Kérékou, Houdou Ali s'est prononcé sur l'affaire des résidences ‘'Les Filaos ». Dans un entretien accordé au quotidien Matin Libre, le président de la Fondation Mathieu Kérékou a renseigné sur le processus d'acquisition du domaine. Pour lui, que la résidence “Les Filaos“ soit la propriété de Mathieu Kérékou ou de l'Etat, en raison de l'histoire caractérisant cette maison et de l'homme qui y a vécu, on devrait en faire un musée.
Selon Houdou Ali, « cela fait près de deux ans que nous avons tenu une conférence publique dès que les rumeurs ont commencé par circuler ». C'est à cette conférence poursuit-il que « Séfou Fagbohoun nous a envoyé un messager en la personne du journaliste Bibilary pour nous dire qu'il a les preuves attestant que ce domaine a été acquis par le Général Mathieu Kérékou et que c'est lui qui avait fait les formalités. Il m'a demandé d'aller interroger Sacca Georges, le Directeur général des domaines de l'époque. Et Sacca Georges a dit que les formalités ont été acquises entre les deux Etats du Bénin et du Niger, copropriétaires de ce bien à travers l'OCBN (Organisation commune Bénin-Niger des chemins de fer et des transports, Ndlr) et que les deux Etats ont donné l'accord pour que l'ancien président puisse acquérir le domaine ».
A en croire le ministre Houdou Ali, Séfou Fagbohoun qui a fait les démarches au nom de son ami Général Mathieu Kérékou lui a confié qu'il ne maîtrise plus la suite du processus entamé pour l'acquisition du domaine. Il a clarifié que Séfou Fagbohoun « n'a pas affirmé être en possession des preuves, mais reconnaît avoir mené des démarches.
‹‹ Il faut perpétuer la mémoire du Général Kérékou ››
Pour l'ancien ministre, on ne peut affirmer en toute quiétude que la résidence est une propriété privée de feu Général Mathieu Kérékou puisqu'il n'y a pas les preuves administratives. Selon lui, la préoccupation n'est pas liée au titre de propriété. « Que la résidence “Les Filaos“ soit la propriété de Mathieu Kérékou ou qu'elle soit la propriété de l'Etat, en raison de l'histoire caractérisant cette maison et de l'homme qui y a vécu, nous disons qu'on devrait en faire un musée Mathieu Kérékou. (…) Même si c'était une propriété, l'Etat béninois, par reconnaissance et pour services accomplis, devrait racheter cette maison à la famille pour en faire un musée national », a-t-il confié tout en ajoutant que le « problème, c'est comment perpétuer la mémoire du Général Mathieu Kérékou pour les générations à venir ».
D'après Houdou Ali, « si Mathieu Kérékou a fait plus de cinquante ans et il n'a pas eu le temps de s'occuper des papiers de cette maison, on devrait lui tirer chapeau ». « (...) Pour le Général Mathieu Kérékou, aux dignes fils de la nation, il faut rendre hommage. Il a rendu hommage à Béhanzin avec la place Goho, aux martyrs du 16 janvier 1977, il a érigé un monument national. Et l'intelligence humaine veut qu'on lui rende, à son tour, un hommage », soutient-il.
Concernant la supposée intention des enfants du feu Général Mathieu Kérékou de morceler le domaine pour la vente, l'ancien ministre rappelle que « cela a été démenti de manière formelle par la famille qui a dégagé notamment Lambert Kérékou que j'ai toujours présenté au Général lui-même comme quelqu'un qui a montré un intérêt pour la fondation Mathieu Kérékou . « Il confirme ce que les autres enfants ont dit, qu'ils n'ont jamais eu l'intention de morceler (…) », informe-t-il.
« La résidence “Les filaos“ a été habitée par le regretté président Mathieu Kérékou pendant plus de cinquante ans. Qu'il vous souvienne que le Président Mathieu Kérékou a servi notre nation déjà à un niveau remarquable en tant qu'aide de camp du regretté président Hubert Maga, premier Président de la République du Bénin. De cette fonction d'aide de camp, le Président Mathieu Kérékou a occupé plusieurs postes de responsabilités et dirigé notre pays. Mais il est toujours resté dans cette maison. Comme le dirait un de ses enfants, c'était la maison familiale. Parti à la retraite, il y a vécu (…) », rappelle-t-il.
Houdou Ali appelle « au nom de la Fondation Mathieu Kérékou, le peuple béninois à se mobiliser pour le respect de la mémoire du Président Mathieu Kérékou ».
« Je dis c'est très grave si cela se passait mais ce n'est pas aussi grave car c'est devant le Président Kérékou qui a dirigé ce pays pendant 18 ans qu'on a tout changé, le drapeau. C'est ainsi que demain matin, un autre pouvoir viendra rétablir Mathieu Kérékou dans sa dignité », a-t-il conclu.
A.A.A