L'ancien député Ismaël Tidjani Serpos n'est plus. Il a rendu l'âme ce vendredi 8 novembre 2019 des suites d'une maladie au Maroc où il était hospitalisé. Membre fondateur du Parti du renouveau démocratique (PRD), il fut ministre de la justice dans le gouvernement de feu général Mathieu Kérékou.
Paix à son âme !
D. H.
Le président Patrice Talon dans un entretien accordé à France 24 et RFI s'est exprimé sur les réformes avec la monnaie franc CFA. Une réforme relative aux réserves de change déposées auprès du Trésor français.
« Cette réforme est souhaitée de tous, y compris par le gouvernement français. Nous sommes tous d'accord, à l'unanimité pour mettre fin à ce modèle qui techniquement n'était pas un problème », a déclaré le Chef de l'Etat Patrice Talon.
Défenseur du franc CFA, (monnaie commune à 14 pays d'Afrique de l'ouest et du centre), il a expliqué qu'une monnaie à deux valeurs : la valeur technique et la valeur psychologique. « Cet état de chose est devenu un problème pour le franc CFA. Mais un problème psychologique, pas un problème technique », a-t-il indiqué.
Patrice Talon a aussi annoncé que la France va se retirer des organes de gouvernance du Franc CFA.
« La Banque centrale des pays d'Afrique de l'UMOA va gérer la totalité de ces réserves de devises et va les répartir auprès des diverses banques centrales partenaires dans le monde », a déclaré le chef de l'Etat.
A.A.A
La fermeture des frontières nigérianes depuis le 20 août 2019 est une situation difficile et les administrations béninoises et celles du Nigéria échangent pour trouver une solution. C'est ce qu'a expliqué le président Patrice Talon dans une interview accordée jeudi 07 novembre 2019 à RFI et France 24.
Ayant déjà rencontré plusieurs fois le président du Nigéria Muhammadu Buhari sur la question, Patrice Talon affirme que : « La situation des frontières terrestres entre le Nigéria, le Niger, le Bénin est une situation difficile et préoccupante aussi bien pour nous que pour notre population, pour nos acteurs économiques que même pour les autorités nigérianes ».
« Et ce n'est pas la volonté du président nigérian. Pas du tout. Ce n'est pas non plus ma volonté et nous travaillons à cela. Il y aura une solution très bientôt qui va satisfaire les exigences du libre-échange entre nos deux pays », annonce Patrice Talon.
Selon le Chef de l'Etat, les administrations des deux pays sont en train de travailler pour trouver une solution.
Pour Patrice Talon, le Bénin et le Nigéria étant deux pays frères, la fermeture des frontières ne saurait durer.
« (...) quels que soient les problèmes techniques que nous reconnaissons tous, nous sommes tenus de trouver une solution pour ne pas mettre un mur entre les deux peuples », a-t-il déclaré.
Patrice Talon s'est également prononcé sur des raisons politiques qui seraient à l'origine de la fermeture des frontières dont la convocation de l'ex-président, Boni Yayi. « Ce que vous dites est très réducteur pour le grand Nigéria et pour le président Buhari », a ironisé Patrice Talon.
A.A.A
Dans un entretien accordé à RFI et France 24 ce jeudi 07 novembre 2019, le chef de l'Etat, Patrice Talon s'est prononcé sur le cas de l'ancien président Boni Yayi, qui est parti hors du territoire national après la levée du dispositif sécuritaire autour de son domicile à Cadjehoun en juin. Patrice Talon souhaite que son prédécesseur, parti pour suivre des soins, rentre au Bénin.
« C'est tout mon souhait que le président Boni Yayi rentre au Bénin, c'est un ancien président du Bénin », a déclaré Patrice Talon. A en croire ce dernier, l'ex président Boni Yayi est désormais une personnalité particulière dans l'espace de vie au Bénin. Au niveau de l'Union Africaine, de la CEDEAO explique-t-il, « il est important que l'alternance politique soit une réalité en Afrique, que les présidents en exercice puissent facilement passer la main ».
C'est pour cela que, annonce le Chef d'Etat, quelqu'un qui a été président de la République et qui peut être même confondu dans des choses répréhensibles doit faire l'objet d'un traitement particulier.
« J'ai également dans mon rôle actuel la responsabilité de porter ma pierre à la construction de la Nation béninoise et pour qu'un ancien président fasse l'objet de tracasserie fondée ou pas, une bonne partie de la Nation, du peuple peut mal le percevoir », affirme le président Patrice Talon. Il confie avoir « beaucoup regretté l'implication de l'ancien président Boni Yayi dans ce qui s'est passé ». Le chef de l'État souligne l'avoir dit ouvertement à son prédécesseur.
« Mais malgré cela, mon souhait était qu'il rentre, qu'il montre au peuple béninois que même s'il a désapprouvé la manière dont les élections se sont passées par la mise en œuvre des nouvelles lois et que cela a pu amener des violences et consorts, nous sommes capables de tirer un trait sur cet évènement difficile pour nous et que chacun dans la sagesse, continue de contribuer à un environnement de paix et de développement », a-t-il confié.
Pour Patrice Talon, « c'est très bien que le président Boni Yayi rentre d'autant qu'aujourd'hui plus personne ne doit craindre les suites de son action » à cause de la loi N°2019-39 portant amnistie des faits criminels, délictuels et contraventionnels commis lors des élections législatives d'avril 2019.
« Donc, il n'a plus rien à craindre, même s'il avait des inquiétudes quant à l'interpellation d'un juge », a-t-il conclu.
A.A.A
Le chef de l'Etat a accordé un entretien spécial sur RFI. Il abordé plusieurs questions notamment, les réformes de la charte des partis et du code électoral, les évènements post électoraux, sa candidature ou non en 2021, la situation de Boni Yayi, la fermeture des frontières par le Nigéria.
« A mon arrivée, j'ai dit haut et fort que les réformes du pays s'imposaient sur tous les plans y compris sur le plan politique. Les lois qui ont été votées pour réformer le code électoral, pour réformer la charte des partis politiques ont été des lois votées par le parlement sortant. Les députés qui ont été là avant mon arrivée, c'est eux qui ont voté es lois en question. Maintenant la mise en œuvre de ces lois comme on a pu le constater, il s'est posé quelques problèmes. Tout le monde n'a pas été en mesure de satisfaire les exigences de la loi », explique le chef de l'Etat. Il regrette quand-même la situation qui s'était posée bien que le chef de l'Etat pense que cela vaut le coup. « Je trouve que la classe politique et les groupes politiques n'étaient pas suffisamment préparés à satisfaire les exigences qu'eux-mêmes ont fixées. Cela a donné lieu à des controverses, ceux à quoi nous avions assisté mais vous savez quelles sont les réformes constructrices, réparatrices qui n'engendrent pas des heurts et des controverses. C'est pour cela que la pertinence des réformes a été confirmée par les difficultés que nous avions eues à mettre en œuvre ».
Pour la situation post-électorale, le chef de l'Etat dira, « Il y a eu des morts. Le procureur et le ministère ont affirmé qu'il y a eu quatre morts. Les difficultés, c'est qu'il y a des gens qu'on appellent des chasseurs qui ont été mobilisés à l'intérieur du pays par des acteurs politiques et des chasseurs qui ont tiré avec des armes sur les militaires, les policiers et même sur les civils ». A en croire le président Patrice Talon, « Parfois la riposte de protection du bien public et de protection de soi a amené certains agents à faire face aux tirs de ces chasseurs. Les dégâts que ça peut causer au plan matériel, au plan humain dans un cas ou dans l'autre parfois pour disculper leur action, certains sont partis avec leurs blessés ». Pour lui, « Ce qui s'est passé relève d'une responsabilité globale de nous tous. Je suis le premier responsable aujourd'hui des forces de sécurité, je suis le premier responsable en matière de maintien de l'ordre et toutes les fois qu'il y a des dérapages, il y un groupuscule de gens qui s'attaque à leurs concitoyens, je suis le premier à assumer la responsabilité dans un cas ou dans l'autre ».
Pour son éventuelle candidature en 2021, le chef de l'Etat indique « Etre candidat éventuellement ou non ne conditionne pas mon action au quotidien. Mais peu importe que Talon soit candidat ou non. Ma candidature éventuelle dépend de trois choses ». « Ça dépend de de ma disponibilité personnelle, mon état d'esprit, ça dépend de mon environnement politique dans lequel nous sommes puisque les réformes qui sont en cours tendent à renforcer le pôle des partis politiques. Le troisième facteur, c'est la mise en œuvre de mon action actuelle. Je suis relativement satisfait de la définition de l'action gouvernementale, même si dans la mise en œuvre, il nous a fallu plus de temps que prévu ».
Il ne s'oppose pas au retour de l'ancien président. Patrice Talon le souhaite d'ailleurs vivement. « C'est tout mon souhait que le président Boni Yayi rentre au pays. Le président Boni Yayi est désormais une personnalité particulière dans l'espace de vie au Bénin ».
Le chef de l'État regrette l'implication personnelle de Boni Yayi dans les violences post-électorales. Il rassure qu'avec la loi votée, il peut rentrer en toute sécurité.
Patrice Talon a abordé plusieurs autres sujets notamment, la situation avec le Nigéria et ses négociations quotidiennes. Il rassure de l'ouverture incessamment de la frontière. Le chef de l'État a aussi fait cas de son ambition de voir concrétiser le projet de la monnaie unique.
G.A.
Le Chef de l'Etat en se prononçant sur sa candidature éventuelle en 2021 lors d'un entretien accordé à RFI et France 24 ce jeudi 07 novembre 2019 a également parlé de ses deux principaux adversaires de 2016 qui pourraient ne pas être candidats en 2021. Il s'agit de Lionel Zinsou inéligible pour 5 ans et Sébastien Ajavon condamné à 20 ans de prison et en exil en France.
La candidature de Patrice Talon pour la présidentielle de 2021 est conditionnée à trois facteurs selon lui-même. Elle dépend de sa disponibilité personnelle, de son état d'esprit, de l'environnement politique dans lequel nous sommes et la mise en œuvre de son action actuelle. S'agissant de ses deux principaux adversaires de 2016, Lionel Zinsou et Sébastien Ajavon qui pourraient ne pas être candidats en 2021, Patrice Talon déclare : « Est-ce que c'est parce que quelqu'un a été candidat une fois et que la personne est vue comme un acteur politique et même un opposant politique qu'il ne doit jamais répondre de ses actes ? ».
Le chef de l'Etat se pose la question de savoir si « est-ce que parce que Sébastien Ajavon a été candidat et qu'il pourrait être candidat à nouveau qu'il ne doit jamais répondre de ce qu'il a pu faire (...) ». « Est-ce que vous voulez que la compromission aille jusqu'à ce niveau-là », lance-t-il.
Concernant Lionel Zinsou, il rappelle que les preuves de l'usage d'un prêt pour le financement de son élection ont circulé de manière authentique dans la presse. « Cela a été dit et écrit noir sur blanc de sa main », rappelle-t-il.
Lionel Zinsou a été condamné à cinq ans d'inéligibilité pour dépassement de ses frais de campagne présidentielle de 2016. Certains y voient la main du pouvoir pour écarter ses adversaires politiques.
Pour Patrice Talon, aucun acteur politique n'est au-dessus de tout le monde. « Si vous voulez que l'action politique soit exemplaire et qu'elle entraîne les citoyens à être également exemplaires chacun dans son domaine, il faut bien que ceux qui dérapent répondent de leurs dérapages. Sinon comment voulez-vous que le policier, le douanier, le fonctionnaire ordinaire réponde de ce lui il fait ? », s'interroge-t-il.
A.A.A
Le président Patrice Talon a accordé ce jeudi 07 novembre 2019, un entretien à RFI et France 24. Face aux journalistes Marc Perelman et Christophe Boisbouvier, le Chef de l'Etat s'est exprimé sur plusieurs sujets dont la situation politique au Bénin, les violences survenues lors des dernières législatives, le Franc CFA mais aussi sur sa candidature éventuelle en 2021.
Selon Patrice Talon, sa candidature éventuelle pour la présidentielle de 2021 dépendrait de trois facteurs. « Ça dépend de ma disponibilité personnelle, de mon état d'esprit, ça dépend de l'environnement politique dans lequel nous sommes puisque les réformes qui sont en cours tendent à renforcer le rôle des partis politiques », a-t-il déclaré.
Le troisième facteur poursuit le chef de l'Etat c'est la mise en œuvre de mon action actuelle. « J'aviserai en tenant compte de ces trois facteurs demain si je dois être candidat ou non », affirme-t-il.
Satisfait de la définition de l'action gouvernementale « même si dans la mise en œuvre il nous a fallu plus de temps que prévu », Patrice Talon souligne qu'être réélu lors de la prochaine élection présidentielle ne conditionne pas son action au quotidien.
Akpédjé AYOSSO
En plénière ce jeudi 07 novembre 2019 au palais des gouverneurs à Porto-Novo, les députés de la 8ème législature ont voté à l'unanimité la loi 2019-41 modifiant et complétant la loi 2018-23 du 17 septembre 2018 portant Charte des partis politiques. Les modifications apportées concernent les articles 21, 23 et 25 relatifs aux procédures de reconnaissance officielle des partis par le ministre de l'intérieur, les formalités administratives à la charge des partis en cas de changement intervenu dans leur vie.
Les modifications ne remettent pas en cause les fondamentaux de la réforme du système partisan au Bénin comme le nombre de membres fondateurs par communes.
Dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations du dialogue politique d'octobre dernier, il est prévu la modification d'un certains nombre de lois. Exercice auquel s'est donné l'Assemblée nationale depuis le vote de la loi portant modification de la constitution du 11 décembre 1990. D'autres lois seront examinées au cours de la session ordinaire en cours. Il s'agit du Code électoral, et de la loi sur le statut de l'opposition.
F. A. A.
Le président de la République Patrice Talon a promulgué ce jeudi 07 novembre 2019, la loi N°2019-40 portant révision de la loi N° 90-32 du 11 décembre 1990 portant constitution de la République du Bénin et la loi N°2019-39 portant amnistie des faits criminels, délictuels et contraventionnels commis lors des élections législatives d'avril 2019.
Cette promulgation intervient à la suite de la validation des deux lois mercredi par la Cour Constitutionnelle.
La loi portant révision de la Constitution et la loi d'amnistie ont été votées il y a quelques jours par les députés de la 8eme législature.
A.A.A
Lors d'une opération dénommée "Coup de poing" menée dans la nuit du lundi 04 au mardi 05 novembre 2019, les éléments de police des 1er et 2ème arrondissements de Parakou ont réussi à interpeller 16 personnes et saisi 07 motos de différentes marques.
Au cours de l'opération, certains braqueurs seraient tombés dans la nasse des hommes en uniforme. Selon les informations, les investigations se poursuivent pour mettre hors d'état de nuire, les divorcés sociaux qui empêchent les populations de vivre dans la quiétude.
F. A. A.
Le gardien de buts des Ecureuils du Bénin, Saturnin Allagbé, sera absent pendant quelques mois du terrain. Blessé au cours du match contre Sochaux le 02 novembre dernier dans le cadre de la 13 ème journée de Dominos Ligue 2 française, le gardien de but béninois a été touché à la cheville droite. Selon le staff médical de Niort, les examens complémentaires effectués cette semaine révèlent la rupture de deux ligaments pour lesquels l'international béninois sera opéré dans les prochains jours.
Au regard de la gravité de la blessure, le gardien des buts des Écureuils sera absent pendant 3 mois.
Pour les deux prochains matchs comptant pour les éliminatoires de la Can 2021, le sélectionneur français, Michel Dussuyer comptera sur les gardiens de but Fabien Farrnolle et Marcel Dandjinou de l'équipe d'Esae (Ecole supérieure d'administration et d'économie) .
F. A. A.
La Police républicaine vient d'interpeller l'auteur des images diffusées sur les réseaux sociaux lors de l'opération de déguerpissement de la résidence ‘'Filaos'' de feu Général Mathieu Kérékou. Le mis en cause est accusé de violation de l'intimité de l'ex chef d'Etat. La procédure pour de son jugement est en cours devant les juridictions.
F. A. A.
La décision du gouvernement nigérian de fermer ses frontières terrestres n'impacte pas trop le secteur du trafic de l'essence. Dans la partie septentrionale du Bénin, des pirogues et des camionnettes et autres véhicules remplis de bidons de 25 litres et des fûts de grandes capacités parviennent à s'approvisionner, évitant ainsi la rupture de stock dans le secteur informel.
Dans la commune de Malanville, c'est le fleuve Niger qui traverse le village d'Iloua, situé à environ 300 mètres de la frontière entre le Bénin et le Nigéria, qui sert de passage aux contrebandiers. Selon les témoignages, mêmes des véhicules quittent le Togo pour aller se ravitailler dans la commune.
Ce mercredi 06 novembre 2019, la douane nigériane à travers une décision a interdit l'approvisionnement des stations-services, situées à 20 kilomètres des zones frontalières.
Les autorités d'Abuja ont donné des instructions pour qu' « aucun produit pétrolier, quelle que soit la taille de la citerne, ne puisse être déchargé au cours d'une opération de remplissage dans un rayon de 20 kilomètres jusqu'à la frontière ».
Une décision qui pourrait impacter le secteur de la vente de l'essence frelatée, étant donné que la plupart des vendeurs vont s'approvisionner dans les stations-services qui viennent d'être mises sous embargo.
F. A. A.
Quelques images
A l'occasion de la célébration du 44ème anniversaire de la Marche Verte au Maroc, SM Le Roi Mohammed VI a adressé ce mercredi 6 novembre 2019, un discours à la Nation. Dans son message, le Souverain évoque la récupération du Sahara à la suite de la Marche Verte et souhaite le développement des régions du Maroc basé sur l'harmonie et la complémentarité. Sa Majesté a présenté aussi le Sahara marocain comme portail de son Royaume vers l'Afrique.
Selon le Roi Mohammed VI « la Marche Verte a été et restera le symbole absolu de la symbiose qui unit indissolublement le Trône et le peuple ». En effet, le 6 novembre 1975, 350 000 Marocains ont traversé la frontière du Sahara occidental alors sous occupation espagnole pour revendiquer pacifiquement l'appartenance territoriale.
Pour le Souverain, « l'élan qui a rendu possible la récupération du Sahara se perpétue aujourd'hui encore et c'est toujours l'esprit impérissable de la Marche Verte qui nous anime quand nous nous engageons à mener à bonne fin le développement de toutes les régions du Royaume ».
Au sujet de la Marocanité du Sahara, le Maroc qui a toujours affiché une position claire, va continuer à œuvrer, « conformément au processus politique exclusivement onusien et aux résolutions du Conseil de sécurité, pour parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique et consensuelle ».
C'est grâce à cette position de clarté du Royaume, que le Maroc a le soutien au niveau international, au sein des Nations Unies, dans les Organisations régionales, comme dans les partenariats bilatéraux et avec les ensembles régionaux.
Selon le Roi, « l'initiative d'autonomie constitue la traduction concrète de la solution recherchée » et
« cette perspective s'est renforcée du fait qu'un nombre sans cesse croissant de pays (pour être plus précis 163 à ce jour) ne reconnaissent pas l'entité fictive de la RASD ».
Sa Majesté souhaite une régionalisation basée sur l'harmonie et la complémentarité. La Marche Verte qui a permis la récupération du Sahara marocain a changé la carte du Maroc. Agadir se trouve quasiment à équidistance de Tanger et des Provinces sahariennes ».
D'après le Roi Mohammed VI, « il est inconcevable qu'en dépit de la centralité géographique de la Région d'Agadir, en dépit de ses ressources, de ses potentialités, certaines infrastructures de base s'arrêtent à la hauteur de Marrakech ». Le Maroc dans un esprit d'harmonie et de complémentarité entre ses régions doit mettre en place une approche différente du territoire et des régions, développer plus d'infrastructures, notamment ferroviaires et les infrastructures au service de toutes les régions.
Sa Majesté le Roi a donné l'exemple de la région de Souss-Massa, qui « doit devenir un pôle économique reliant les parties septentrionale et méridionale du Maroc, en opérant la jonction entre Tanger au Nord et Oujda à l'Est d'une part, et nos provinces sahariennes d'autre part ».
« Le Maroc que nous appelons de nos vœux doit être édifié dans un esprit d'harmonie et de complémentarité entre ses régions. Chacun doit pouvoir bénéficier équitablement des infrastructures et des grands projets, nécessairement profitable à l'ensemble du pays », a-t-il affirmé.
Engagé à établir des relations saines et solides avec les Etats maghrébins frères, le Roi affirme « qu'au regard des opportunités et des enjeux qu'elle recèle, la situation actuelle dans la région et dans l'espace méditerranéen sollicite notre attention et nous incite à entreprendre une action constructive ».
Les espoirs et les attentes sont énormes. Il cite les attentes de la jeunesse maghrébine, des opérateurs économiques, des partenaires extérieurs et notamment l'UE, des frères africains et des frères arabes.
« En vérité, notre ennemi commun réside dans l'immobilisme et le faible niveau de développement que connaissent encore nos cinq peuples », a-t-il déclaré.
Le Maroc occupe une place de choix en Afrique
Dans son discours, le Roi a affirmé que le Sahara constitue le portail du Maroc vers l'Afrique subsaharienne. Le Roi Mohammed VI depuis son accession au Trône a inscrit le Continent au cœur la politique extérieure du Royaume. C'est dans cette dynamique que de nombreuses visites ont été effectuées dans différents pays et près de mille accords couvrant tous les domaines de coopération ont été conclus.
Ainsi, le Maroc occupe désormais, une place de choix en Afrique, dans les domaines économique, politique, culturel et religieux.
« Notre ambition est également d'accroître le niveau des échanges commerciaux, ainsi que le volume des investissements marocains à l'échelle du Continent. Il s'agit, in fine, d'amorcer une étape nouvelle, sur la base d'intérêts mutuellement bénéfiques », souligne Sa Majesté.
Le Maroc devra donc honorer ses engagements et continuer à consolider sa présence en Afrique.
« Nous sommes tous concernés quand l'enjeu est de préserver l'unité nationale et l'intégrité territoriale, de promouvoir le développement global à l'échelle du pays tout entier.
Il nous appartient, en outre, de raffermir sans cesse les relations humaines, économiques et politiques qui lient le Maroc aux pays africains », a conclu le Roi Mohammed VI.
La Marche Verte est un grand mouvement pacifique parti du Maroc le 6 novembre 1975 vers le Sahara espagnol (actuel Sahara marocain, disputé avec le Front Polisario). La marche a été lancée par feu le Roi Hassan II dans le but de le récupérer, le considérant historiquement lié au Maroc et comme faisant partie du Royaume chérifien.
Akpédjé AYOSSO
Le Compte rendu du vote de la loi n°2019-40 portant modification de la loi n°90-32 du 11 décembre 1990 portant Constitution de la République du Bénin a été fait mercredi 06 novembre 2019 en conseil des ministres.
Cette initiative qui n'est que la conséquence des recommandations consensuelles du Dialogue politique d'octobre dernier, a porté sur plusieurs points suivants : « La suppression de la peine de mort ; l'institution d'élections générales ayant conduit à l'alignement de tous les mandats électifs ; la fixation des premières élections générales au cours de l'année 2026 ; le financement public des partis politiques et l'institution d'un chef de file de l'opposition politique ».
Aussi sont-ils concernés, « la discrimination positive au profit des femmes et des personnes handicapées ; la création du poste de Vice-président de la République élu en duo avec le Président de la République ; le parrainage des candidats aux fonctions de Président de la République ; la création du Conseil national de Défense et de Sécurité ».
La nouvelle loi intègre pleinement « la création de la Cour des Comptes ; la reconnaissance par l'Etat de la chefferie traditionnelle ; la possibilité du renouvellement du mandat des conseillers à la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication ».
Selon le conseil des ministres, « cette modification rend nécessaire la prise de plusieurs lois en vue de rendre opérationnelles les nouvelles institutions ».
Après le contrôle de constitutionnalité qu'elle subira et sa promulgation, les diligences subséquentes seront accomplies pour les lois d'application. Le chef de l'Etat fidèle à son engagement a, à chaque fois fait le point de l'évolution de la mise en œuvre des recommandations consensuelles des assises.
Au vue du vote par l'Assemblée, le gouvernement a pris acte du fait de la volonté des députés à procéder à la suppression ainsi qu'à la modification de certaines dispositions de la Constitution puis a introduit des innovations destinées au renforcement du modèle démocratique et politique du pays.
Le chef de l'Etat s'est réjoui de ce que les députés ont veillé à préserver les piliers fondamentaux du modèle démocratique et politique notamment le caractère républicain et unitaire de l'Etat, la laïcité, la limitation du nombre de mandats présidentiels et la limitation de l'âge des candidats à l'élection présidentielle.
Il s'agit des exigences auxquelles tient le Chef de l'Etat pour la préservation du système démocratique. La conséquence directe est qu'une fois le contrôle de constitutionnalité faite, il n'y a aucun doute que le Président Talon promulgue la loi pour marquer sa bonne foi dans la mise en œuvre des recommandations du dialogue politique.
Reste donc prêt à travailler à l'élaboration et au vote des lois nécessaires qui en découleront.
G.A.
Un forum national sur la mobilité urbaine au Bénin s'est ouvert ce jeudi matin à Azalaï hôtel de la plage de Cotonou. Les 7 et 8 novembre 2019, les experts et spécialiste des questions du transport urbain, les acteurs du secteur du transport, de la société civile, les autorités locales des grandes villes du Bénin, et les partenaires techniques et financiers se pencheront sur le sujet de la mobilité urbain au Bénin.
Dans le contexte où le Bénin connaît une rapide urbanisation corrélée avec une forte croissance démographique (2,7% par an) qui va de pair avec son développement économique, la question de mobilité urbaine devient un sujet préoccupant.
« Chaque jour au Bénin, près de deux millions de personnes convergent en journée vers Cotonou pour leurs activités. Le transport devient donc un moyen de déplacement très un important », a indiqué le Représentant Résident de la Banque mondiale pour le Bénin Atou Seck.
Le ministre d'état Abdoulaye Bio Tchané a signalé que « la mortalité par accident de la route est de 28 pour 100 000 habitants ».
Son homologue des infrastructures et du transport, Hervé Hêhomey a fait savoir que « Beaucoup d'incidences négatives dues au transport urbain surviennent au quotidien et compromettent la vie de nos populations. ». Pour lui, il nous faut une bonne politique des transports qui doit viser à couvrir le système de transport efficace efficient. « Il assure un degré de mobilité élevé aux individus et aux entreprises et offre de nombreuses possibilités de liaison nationale. Dans le même temps, il doit permettre de protéger l'environnement », a-t-il précisé.
Selon le Ministre d'Etat Abdoulaye Bio Tchané, Les actions en cours ou futures du Gouvernement dans le domaine de la mobilité urbaine peuvent se décliner en quatre axes : Permettre une meilleure efficacité de l'action publique par la création ou le renforcement d'entreprises et agences de mise en œuvre, dotées de ressources autonomes et/ou de capacité juridique de mobilisation de financements ;
Éviter les mouvements pendulaires par la relocalisation des grands générateurs de trafic ;
Reporter certains trafics sur de nouveaux modes, avec le développement du transport fluvio-lagunaire ;
Améliorer les conditions de circulation par un grand programme d'asphaltage des voiries urbaines et par la construction d'un contournement rapide de Cotonou par le nord-est.
« Je n'ai pas regroupé ces multiples projets selon ces quatre axes au hasard : ce sont les quatre axes d'intervention recommandés par le Programme de politique des transports en Afrique, le SSATP, pour favoriser une mobilité urbaine durable. », a-t-il prévenu.
Avant de lancer les travaux il a souligné que la mobilité urbaine est un sujet nécessairement inter-gouvernemental, qui concerne de multiples acteurs publics nationaux et locaux, et des acteurs privés.
« Comme vous le verrez au cours des débats, la coordination entre ces multiples acteurs est une clé de réussite : d'où l'importance de définir une politique à laquelle chacun pourra se référer pour son action. C'est dans ce cadre que vous êtes conviés à ce forum. » a-t-il conclu.
Marcel HOUETO
Le maire de la ville de Porto-Novo, Emmanuel Zossou était au cabinet du président de l'Assemblée nationale ce mercredi 06 novembre 2019. L'autorité communale est allée présenter au chef du Parlement béninois, l'édition 2020 du Festival international de Porto-Novo (FIP 2020).
Plusieurs autres sujets non moins importants ont meublé les échanges entre les deux personnalités. « Nous avons beaucoup échangé sur le développement de la ville de Porto-Novo, les problèmes de la ville, le parc d'attraction, la construction de l'hôtel de ville, etc. », a confié Emmanuel Zossou à sa sortie d'audience.
Mais avant le maire, Louis Gbèhounou Vlavonou a reçu Sa Majesté Guidimadjègbè, Latchè, roi d'Avrankou. Ce dernier était porteur d'un message du Haut conseil des rois du Bénin.
A sa suite, le Médiateur de la République est allé faire ses civilités au chef du Parlement béninois.
Outre ces différentes personnalités, le président de l'Assemblée nationale a reçu la présidente nationale de l'Association béninoise pour la promotion de la famille. Mme Judith Maffon Gbehinto est allée plaider auprès du président du parlement pour un ensemble de lois dédiées au bien-être de la famille.
Enfin, Laure Salmon, présidente de l'Ong-Planning familial naturel par la glaire cervicale est allée présenter son organisation au président Vlavonou. Elle lui a annoncé l'organisation à Cotonou du 05 au 11 mars 2020, d'une conférence internationale qui connaîtra la participation de 41 pays du monde dont le Vatican, et toutes les conférences épiscopales.
F. A. A.
Le Nigéria, pays voisin du Bénin vient de suspendre l'approvisionnement en produits pétroliers des stations-services situées dans un rayon de 20 kilomètres de ses frontières. C'est à travers une note de service en date du mercredi 06 novembre 2019, que le contrôleur général adjoint des douanes a notifié la décision à tous les coordinateurs de zone, aux contrôleurs de zone douanière et aux commandants des forces navales.
« Le contrôleur général des douanes a ordonné qu'aucun produit pétrolier, quelle que soit la taille de la citerne, ne puisse être déchargé au cours d'une opération de remplissage dans un rayon de 20 kilomètres jusqu'à la frontière », précise la note de service signée par le contrôleur général Chidi. A Les agents sont instruits pour une exécution immédiate et sans faille de cette décision.
Cette mesure fait suite à la décision des autorités d'Abuja, le 1er novembre 2019, de la prorogation de la fermeture des frontières terrestres avec les pays voisins jusqu'au 31 janvier 2020.
Cette décision va certainement agir sur le commerce de l'essence de la contrebande et entraîné la hausse du prix du ‘'kpayo'' au Bénin et dans d'autres pays de la sous-région.
Les frontières terrestres du Nigéria sont fermées depuis le 20 août 2019 afin de lutter contre l'insécurité et la réexportation en contrebande depuis les pays frontaliers de certain produits interdits au Nigéria.
A.A.A
Au cours du Conseil des ministres de ce mercredi 06 novembre 2019, il a été décidé de lancer la campagne 2019-2020 du Programme d'urgence de réfection des pistes rurales et de routes classées. Ledit programme couvre tous les départements du pays à l'exception du Littoral et prend en compte 13.238 km de pistes rurales et routes classées.
Pour la réalisation des travaux dans les délais et aux conditions exigées, plusieurs entreprises béninoises et des bureaux de contrôles ont été retenus.
Le lancement de cette édition est aussi une réponse aux sérieuses dégradations subies par une partie du réseau routier national suite aux pluies diluviennes qui se sont abattues cette année sur l'ensemble du territoire. Cette année les pluies ont été très abondantes. Ce qui a causé la destruction ou la dégradation du réseau routier national dans plusieurs localités et par ricochet la circulation des personnes et des biens est devenue pénible. Les populations des zones rurales surtout les producteurs peinent pour le transport de leurs productions vers les centres de commercialisation.
Cette volonté du gouvernement permettra de mettre fin à ces difficultés et de soulager les populations des localités touchées. La campagne 2019-2020 obéit à une tradition érigée par le gouvernement et s'inscrit dans la droite ligne de la stratégie qu'il développe depuis quelques années. Le gouvernement montre donc qu'il se préoccupe réellement les conditions de vie des populations. Un vaste chantier qui vise à prévenir ainsi les difficultés économiques qui découleraient de la dégradation des voies.
La réfection des pistes rurales et routes classées 2019-2020 constitue de nouvelles opportunités d'affaires pour les entreprises béninoises qui sont dans le domaine et donc de nouveaux emplois pour les jeunes.
G.A.
Un compte rendu des négociations dans le cadre de la construction et de l'équipement de l'hôpital de référence d'Abomey-Calavi a été fait en conseil des ministres ce mercredi 6 novembre 2019. Le Conseil a après l'exposé, approuvé les conclusions des négociations. Il s'agit une fois de plus d'un gros projet du PAG en passe de devenir réalité. Ce projet annoncé par le chef de l'Etat qui semble déjà oublié était donc en veille. Le gouvernement n'avait jamais oublié cette ambition de vieille date qui fait toujours rêver tant de Béninois qui n'ont pas les moyens de se faire soigner dans des hôpitaux de référence.
Le compte rendu montre ainsi que le projet suit bien son cours.
Désormais, tous les préalables sont ainsi réalisés en vue de la construction de ce grand hôpital de référence d'Abomey-Calavi. Le chef de l'Etat montre qu'il est toujours soucieux de ce projet qui fait partie de ses nombreuses priorités dans le secteur de la santé.
G.A.