Le Professeur Victor Topanou a tenu à répondre à Vincent Foly au Terme de son éditoriale intitulé Il est temps que ce Victor-là cesse de divertir les Béninois ! et publié sur le site internet du journal La Nouvelle Tribune.
Ma réponse à Vincent FOLY
(Par Topanou Prudent Victor, Maître de conférences de Sciences politiques)
J'ai lu avec beaucoup d'attention le papier de Vincent Foly me concernant et après une semaine d'hésitation, je me suis résolu à lui répondre.
Mais la première difficulté à laquelle j'ai été confronté, c'est que comme en matière politique, l'auteur du discours importe tout autant que le discours, je ne sais pas toujours si c'est le Vincent Foly journaliste qui écrit ou si c'est le Vincent Foly intellectuel ou encore si c'est le Vincent Foly opposant qui écrit.
Si c'est à Vincent Foly-le journaliste que je devais répondre, je lui dirai qu'à sa place, je n'aurais pas fait ça. Car c'est une lâcheté que de se servir d'un outil de travail (son journal) pour véhiculer un tel déferlement de haine et de mépris contre quelqu'un qui ne peut réagir dans les mêmes conditions. Et d'ailleurs, par élégance, je ne lui demanderai pas un droit de réponse, même si avec le recul, je pense que ce papier en aurait mérité, un de bien propre.
Par ailleurs, je lui rappellerai, qu'en sa qualité de journaliste, il n'est pas habilité à parler au nom du « Peuple » ; c'est un abus de pouvoir. Le journaliste peut au mieux relayer l'opinion du Peuple, -à défaut de se contenter de relayer des informations et de les traiter-, mais seulement sur le fondement d'études d'opinion scientifiquement attestées. Car parler au nom du Peuple est une prérogative exclusive du politique (qu'il appartienne à la majorité au pouvoir ou à l'opposition).
Mais si, par contre, c'est à Vincent Foly-l'intellectuel que je devais répondre, alors-là, je serai un peu plus dur avec lui. Car, je lui dirai, d'abord, qu'il est trop prétentieux de vouloir régenter, à lui tout seul, l'espace intellectuel béninois, délivrant au passage et à sa guise, des certificats de « bonne conduite intellectuelle » à qui il veut et comme bon lui semble.
Je lui dirai ensuite, qu'au-delà de cette prétention imméritée et illégitime, il gagnerait à être un peu plus tolérant et un peu plus humble car pour moi, si l'intolérance intellectuelle devait être incarnée aujourd'hui au Bénin, elle aurait pour visage celui de Vincent Foly. Vincent Foly a juste besoin d'admettre un instant, que tout le monde n'est pas obligé de penser et d'agir comme lui ; que l'on peut même penser tout le contraire de ce qu'il pense ou de faire tout le contraire de ce qu'il fait sans que l'on ne soit obligé de lui rendre des comptes. Ainsi, il pourra retrouver, non seulement, le chemin de la tolérance, c'est-à-dire du respect de l'autre dans sa différence mais aussi et surtout celui de l'humilité.
Je lui dirai enfin, qu'il gagnerait à être constructif. Car j'ai lu et relu le texte, je n'y ai surtout trouvé aucune trace, ni même le début du commencement du développement d'une pensée personnelle et originale. Or je suis persuadé que si cela avait été le cas, ses lecteurs en auraient tiré un bénéfice certain. Mais au lieu de cela, je n'y ai trouvé, d'une part, que des attaques personnelles et, d'autre part, qu'une compilation de citations mal juxtaposées sans aucun effort d'analyse holistique.
Mais je voudrais le rassurer : ce déferlement de haine et de mépris est largement insuffisant pour me terroriser et me faire taire si telle en était la finalité inavouée. Vous n'êtes pas ma boussole et vous ne risquez pas de l'être un jour. Je vous promets même que je continuerai d'opiner, comme à mon habitude, par écrits ou par interviews sur les grands sujets d'intérêt national, toutes les fois que de besoin. Je n'ai jamais eu la prétention de plaire à tout le monde ni de convaincre tout le monde. Je n'ai d'ailleurs jamais fait l'unanimité, j'en ai conscience et je l'assume pleinement.
Si en revanche, c'est au Vincent Foly l'opposant que je devais répondre, ce Vincent Foly-là gagnerait à clarifier sa position en levant le voile et le masque pour situer l'opinion qui a besoin de savoir la branche de l'opposition sur laquelle il est assis. Ce serait très intéressant et très édifiant pour la suite des débats plutôt que de se dissimuler derrière Vincent Foly-le journaliste. Avec Vincent Foly l'opposant, J'assume pleinement ma différence d'option politique. Dans la situation actuelle, il souhaite le statu quo, voire le déferlement de violence sur le pays ; il en fait l'apologie et se réjouit quand elle éclate de ci de là ; il conjure la psychose et le chaos sur le pays plaise à lui ! Je sais aussi que certains de nos compatriotes, de plus en plus nombreux d'ailleurs, commencent à penser naïvement et surtout immaturément que la violence est une option politique que nous devrions expérimenter : c'est juste irresponsable. La violence n'a jamais rien réglé nulle part au monde ; au contraire elle empire tout et ce sont malheureusement toujours les plus fragiles d'entre nous qui en pâtissent le plus quand les élites de tous genres sont toujours les premières à fuir. La violence, surtout quand elle est aveugle et généralisée m'horripile ; je dirai même que j'y suis vigoureusement opposé. Ce n'est pas mon option à moi. Ma conviction, c'est que seule la paix est gage d'un développement économique et démocratique durable. C'est pourquoi je travaillerai toujours, de toutes mes forces et dans la mesure de mes moyens, au maintien de la paix, quoique cela me coûte : n'en déplaise à Vincent Foly et ses amis qui ont pris un malin plaisir à lire son papier, à le commenter et à le partager.
L'Honorable Claudine Prudencio et les cadres de l'UDBN ont organisé ce dimanche 19 janvier à l'Espace Le Chapiteau sis à Cotonou, un déjeûner avec les professionnels des médias.
Cette rencontre a permis de rappeler aux professionnels des médias l'immensité des combats politiques menées par les militants et militantes de l'UDBN.
Depuis sa création, le parti a toujours lutté pour la valorisation du genre. La discrimination positive pour le positionnement des femmes, obtenue au terme du récent dialogue national sont à l'actif de l'UDBN.
Les responsables des femmes et ceux de l'école du parti ont reconnu que l'UDBN est le porte flambeau du leadership féminin au Bénin.
La fédération des jeunes ont aussi déclaré que le meilleur cadre d'épanouissement politique pour la jeunesse est le parti de l'Honorable Claudine Prudencio.
Les militantes et militants de l'UDBN sont unanimes pour reconnaître que leur formation politique soutient toujours la paix, la non violence et le développement au Bénin.
L'UDBN vise à révéler un Bénin Nouveau. C'est pourquoi, ses responsables affirment que
« C'est le moment » pour ne ne plus être une bétail électorale, « C'est le moment de ne plus être un esclave politique ».
Pour l'Honorable Claudine Prudencio, l'année 2020 est l'année de tous les combats aux côtés de Patrice Talon pour le rayonnement du Bénin.
La présidente de l'UDBN a déclaré que sa formation politique d'envergure nationale est présente dans toutes les communes du Bénin. Elle assure que son parti sera bel et bien présent aux prochaines élections communales et municipales et compte rafler un maximum de sièges.
La cérémonie a été marquée par les échanges de vœux entre les responsables de l'UDBN et les professionnels des médias.
La Chambre des procédures diverses de la Cour d'Appel de Cotonou a par arrêté n°001/19 du 27 décembre 2019 rendu une décision dans le dossier n°001/PG-19 dans l'affaire Sacca Lafia contre Emmanuel Golou et autres.
Statuant publiquement, contradictoirement en matière civile, en opposition à arrêt et en dernier ressort, elle reçoit Sacca Lafia en son opposition à l'arrêt n°66/CM/2019 du 25 juillet 2019 rendu par la chambre civile de la Cour d'Appel de Cotonou.
La Cour rejette les exceptions soulevées par Emmanuel Golou, Casimir Sossou, Martial Hounnou et Cyprien Koboude. Elle déclare Sacca Lafia bien fondé en son opposition et retracte en conséquence l'arrêt dont opposition qui ne pourra recevoir aucune exécution.
Examinant à nouveau le dossier au fond, la Cour rejette la demande de Sacca Lafia, Bintou Taro, Chabi Adam, Jocelyn Degbey et Jean Baptiste Edaye tendant à déclarer l'action irrecevable.
La Cour confirme en toutes ses dispositions le jugement n°20/AUD-PD/18 du 03 septembre 2018 du Tribunal de Première Instance de première Classe de Cotonou et
condamne Emmanuel Golou, Casimir Sossou, Martial Hounnou et Cyprien Koboude aux dépens.
Le ministre de l'intérieur et de la sécurité publique, Sacca Lafia avait formé opposition contre l'arrêt rendu jeudi 25 juillet par la Cour d'Appel de Cotonou au profit du camp Emmanuel Golou dans l'Affaire Parti Social-Démocrate (PSD).
Selon l'arrêt rendu, les décisions, actes et déclarations de la session extraordinaire du Conseil national et les résultats du congrès extraordinaire respectivement de juin et août 2017 du PSD aile Bruno Amoussou n'étaient plus valables.
Akpédjé AYOSSO
Un jeune étudiant A.D est décédé dans la journée de ce samedi 18 janvier 2020 alors qu'il se rendait au campus d'Abomey-Calavi.
Selon les témoignages, l'étudiant s'est fait écraser en voulant dépasser un camion gros porteur. La moto de l'étudiant est complètement endommagée.
Le drame a eu lieu au carrefour ITA aux environs de 10 heures.
Akpédjé AYOSSO
La jeunesse FCBE de la 18ème Circonscription Électorale Bopa - Houéyogbé - Lokossa quittent leur parti pour l'Union Progressiste (UP).
La déclaration d'adhésion à l'UP a été faite samedi 18 janvier 2020 à la Maison des Jeunes de Lobogo, arrondissement de la commune de Bopa.
Leur déclaration d'adhésion a été reçue par le professeur Mahougnon Kakpo, chef de la délégation de l'UP.
Les jeunes de la 18ème circonscription s'engagent désormais à poursuivre le combat politique avec l'un des blocs de la mouvance pour une belle victoire lors des prochaines élections communales.
Akpédjé AYOSSO
La première session criminelle de l'année 2020 du tribunal de première instance de deuxième classe de Djougou s'ouvre lundi 20 janvier. Le procureur de la République, Lucien Maoulé Aballo, a donné une conférence de presse ce vendredi 17 janvier à cet effet.
Selon le procureur de la République, 13 dossiers sont inscrits au rôle de ladite session. Il s'agit de 05 dossiers de viol sur mineur avec des infractions connexes (enlèvement de mineurs, séquestration, grossesse précoce et complicité d'avortement dans certains cas) ; 03 dossiers de meurtres avec les infractions connexes (incendie volontaire, et coups et blessures volontaires) ; 02 dossiers d'assassinat ; 01 dossier de coup mortel ; un dossier de pratique de charlatanisme, et un dossier de faux et usage de faux en écriture publique.
La quasi totalité de affaires inscrites au rôle sont relatives aux crimes contre les personnes (12 dossiers) avec une forte proportion de viol sur mineur, 05 dossiers, soit 41% de l'ensemble des dossiers, a expliqué Lucien Maoulé Aballo. « Face à un tel tableau, la justice doit assumer ses responsabilités », a-t-il déclaré.
Créée en 2012, la session criminelle qui s'ouvre lundi prochain est la première dans l'histoire du tribunal de Djougou.
F. A. A.
(Par Roger Gbégnonvi)
Depuis longtemps à la retraite, il n'a pas entrepris d'écrire ses mémoires, mais, par bribes accumulées, au hasard des visites et des conversations arrosées, il fait le récit de sa vie. Voici comment il entra dans le corps de métier dont il est devenu une figure respectée.
Avec l'ensemble de mes compatriotes, j'ai été jeté à la porte de la Côte d'Ivoire en 1958. J'y étais moniteur à l'école primaire catholique de Bingerville. J'aimais mon métier. Revenu au Dahomey avec ma seule vie et les seuls habits que j'avais sur le corps, j'ai été recueilli par ma jeune sœur, nourri et logé par elle. Je n'étais pas fier. Je broyais du noir. En 1959, on annonça deux concours de recrutement de candidats à l'exercice du métier d'infirmier, l'un pour le Dahomey, l'autre pour l'AOF. A l'époque, la France voulait africaniser au maximum la fonction publique. Cela tombait bien pour moi. Je remplissais encore les conditions d'âge, et je me présentai aux deux concours, tous les deux du niveau CEPE.
On commença par le national. J'ai trouvé les épreuves faciles comme bonjour. Je finissais le premier, remettais ma copie et m'en allais tout gaillard. Au deuxième jour, un des surveillants me demanda discrètement si j'avais rencontré un des membres du jury. Je n'en connaissais pas, et je lui répondis non, sans avoir rien compris à sa question. Mon échec me fit tout comprendre. Seuls ont été déclarés admis ceux qui étaient allés voir l'un ou l'autre membre du jury avec 100.000 f cash ou l'engagement formel de payer 10.000 f pendant dix mois à partir du premier mois de la formation. Pour rendre impossible toute réclamation ou vérification, les copies avaient été livrées au feu dès la proclamation desdits résultats. Je n'avais plus que mes yeux pour pleurer. Mais je ne pleurai pas longtemps. Le concours AOF essuya mes larmes : premier pour le Dahomey, quatrième pour l'AOF ! Pouvais-je rêver mieux ? Le jury national ne comportait que des Dahoméens, et tout se passa entre Dahoméens. Le jury AOF ne comportait que des Français. Nos copies corrigées à Dakar ont été recorrigées à Paris. Pour moi, cette histoire dahoméenne comporte trois morales.
La première.- Je dois ma carrière à des fonctionnaires français honnêtes et justes. Ils ont lu mes copies et se sont aperçus que leur auteur était éligible à la formation d'infirmier. Enfermés dans la prison de l'argent, les fonctionnaires dahoméens, mes frères, furent sans scrupule. Je parie qu'ils n'ont pas regardé mes copies avant de me renvoyer à la pirogue et au filet de pêche de mon père, que je soutenais financièrement depuis Bingerville.
La deuxième.- Il faut saluer et encourager la bonne volonté de ceux qui ont décidé en 2016 de faire passer le mérite et la compétence avant l'argent ou le favoritisme dans le genre « le N° de table que je t'ai remis, c'est le fils de la tante du cousin de mon épouse. J'ai promis son succès à ma femme. Aide-moi ». Livré au bakchich systématique et au népotisme kilométrique, le pays n'en pouvait plus quand les gens l'ont ramassé en 2016 et se sont engagés à le soigner. Tâche difficile. Mais nous ne devons pas faire que des choses faciles.
La troisième.- Aucun peuple n'en a jamais sauvé un autre. Mortellement torturés « afin de protéger la santé et la détente des Aryens », les rescapés de la Shoah émigrés aux Etats-Unis n'ont pas pris la tête du combat contre la ségrégation raciale, qui ne les frappait plus. Ce n'est pas un reproche, c'est un constat et un exemple pour dire que le Bénin ne sera sauvé que par les Béninois, notamment par ses fonctionnaires honnêtes et justes.
C'est le seul chemin de notre bonheur humain. Au milieu des Eglises à foison, au milieu des loges à forte attirance, qu'elles soient nationales ou internationales, au milieu des couvents nombreux, le chemin de notre bonheur au Bénin est celui de l'honnêteté et de la justice, chemin sur lequel devraient conduire messes, Tenues et libations.
Toutes les entreprises grandes, moyennes, petites et micros ont désormais l'obligation de délivrer des factures normalisées à leurs clients au moyen des Machines Electroniques Certifiées de Facturation ( MECeF). Et ce en application de la loi n°2019-46 du 27 décembre 2019 portant loi de finances pour la gestion 2020.
Le directeur général Adjoint des Impôts Justin Agbikossi invite les entreprises à acquérir parmi les MECeF, le modèle de leur convenance, au plus tard le 29 février 2020 pour se conformer aux textes régissant l'utilisation des Machines Electroniques Certifiées de Facturation. Passé ce délai, les contrevenants se verront infliger les sanctions prévues à l'article 1096 quarter-j du Code Général des Impôts (CGI).
Le directeur Général Adjoint des Impôts rappelle que toute entreprise ayant requis l'une des machines certifiées bénéficie des mesures incitatives prévues à l'article 167 ter du CGI.
Les modèles des MECeF sont disponibles sur le site internet de la Direction Générale des impôts (www.impots.finances.gouv.bj).
Akpédjé AYOSSO
Les zones de Haie vive, Cocotiers et leurs environs seront privées d'eau potable samedi 19 janvier 2019 de 20 heures à 23 heures. Il est prévu des travaux de raccordement de nouvelles conduites posées sur le réseau existant dans le cadre des travaux d'Asphaltage de rues à Cotonou.
Les clients de la SONEB sont appelés à faire des réserves d'eau.
Akpédjé AYOSSO
Le Roi du Maroc Sa Majesté le Roi Mohammed VI a procédé jeudi 16 janvier 2020 à l'inauguration du barrage ‘'Moulay Abderrahmane''. L'édifice est réalisé sur l'oued Ksoub pour un montant global de 920 millions de dirhams (MDH).
« C'est un barrage qui va permettre l'irrigation de 1200 hectares de terres agricoles et l'approvisionnement en eau portable de 250.000 habitants », a déclaré Abdelkader Amara, ministre de l'équipement, du transport, de la logistique et de l'eau.
L'infrastructure d'une hauteur de 72 mètres et d'une longueur 418 mètres, dispose d'une capacité de stockage de 65 millions de mètres cubes. « C'est un barrage qui est très important pour le développement socio-économique de la zone qui va permettre d'avoir un impact positif sur le bien-être de la population », a ajouté le ministre.
Selon Abderrahim El Hafidi, directeur général de l'Office national de l'électricité et de l'eau potable, deux grands projets ont été également lancés. Il s'agit des projets d'eau potable concernant la réalisation d'une station de traitement des eaux du barrage Moulay Abderrahmane et la pose de conduites d'adduction de ses eaux et un projet de renforcement de l'accès à l'eau potable en milieu rural.
Les projets permettront de renforcer l'alimentation en eau potable de la ville d'Essaouira et des régions avoisinantes, de préserver la nappe phréatique de la province et de désenclaver la population locale.
Le barrage Moulay Abderrahmane a aussi pour objectif de protéger les zones et infrastructures situées à l'aval du barrage contre les inondations et d'augmenter la superficie agricole irriguée et la capacité de production agricole.
Akpédjé AYOSSO
L'ex maire de la commune de Zogbodomey, Zéphirin Kindjanhoundé, après sa démission du parti Union sociale libérale (USL) de Sébastien Ajavon, a échoué dans l'un des blocs pro Talon, renseignent des sources concordantes.
Le Bloc Républicain, c'est la formation politique avec laquelle l'ancien député à l'Assemblée nationale entend mener le combat pour les prochaines joutes électorales, précisent les mêmes sources. Une cérémonie officielle d'adhésion au parti Bloc Républicain aurait été prévue à cet effet.
F. A. A.
Le marché de Houndjro à Abomey sera totalement reconstruit.
06 milliards 233 millions de francs CFA, c'est le coût total des travaux.
Le projet sera réalisé sur une superficie d'environ 3 ha et sera doté d'une structure moderne.
Il est prévu la construction de 05 bâtiments avec 02 rez-de-chaussée. Chaque bâtiment disposera de 61 boutiques. Plusieurs magasins sont prévus. Il en est de même des boutiques qui occuperont chacune, un espace de 10 m² au moins.
Outre les locaux devant servir de bureau pour l'administration du marché, des espaces polyvalents sont prévus pour diverses activités avec plusieurs autres cadres de confort.
Fier de cette infrastructure qu'abritera sa commune, le maire d'Abomey, Blaise Ahanhanzo-Glèlè a exprimé ses remerciements au chef de l'Etat Patrice Talon. « En un temps record, la ville d'Abomey se développe grâce aux nombreuses infrastructures dont elle bénéficie du gouvernement du président Talon », s'est-il réjoui.
Le projet de construction du marché de Houndjro s'inscrit dans le lot 02 du programme de reconstruction et de modernisation de 35 marchés ruraux et urbains piloté par l'Agence du Cadre de vie pour le développement du territoire du ministère du cadre de vie et du développement durable. Ce lot prend en compte les marchés de Djougou, Porto-Novo, Cococodji dans la commune d'Abomey-Calavi et Guéma à Parakou, soit 06 marchés pour un montant de 31 milliards FCFA, avec un délai d'exécution de 15 mois.
En dehors des autres marchés, seul celui de Houndjro sera réalisé dans un délai de 12 mois.
Peu avant Houndjro à Abomey, les sites devant abriter les marchés de Ouando et Ahouangbo à Porto-Novo sont déjà remis. L'entreprise en charge des travaux de construction du marché de Djougou est déjà en possession du site. Ce qui augure d'un succès de ce vaste programme du gouvernement à révolutionner l'image des marchés du pays.
F. A. A.
Le ministre de l'énergie, Dona Jean-Claude Houssou a répondu jeudi 16 janvier 2020 à l'occasion d'une plénière aux différentes préoccupations posées par le député Léon Aden Houéssou concernant le secteur de l'énergie.
L'une des préoccupations est relative au retard constaté dans la mise en service des installations photovoltaïques dans certaines localités du Bénin.
Répondant aux préoccupations des députés, le ministre de l'énergie, Dona Jean-Claude Houssou a fait part des projets initiés par le gouvernement pour l'accès à l'énergie électrique des populations. Le ministre a cité le projet de la valorisation de l'énergie solaire (PROVES) qui prend en compte l'électrification par mini-centrale solaire photovoltaïque de 73 localités. Il souligne que sur les 73 mini-centrales prévues, 64 sont achevées et réceptionnées, 07 autres achevées et en instance de réception et 02 en cours d'achèvement.
Le ministre Dona Jean-Claude Houssou a expliqué que les installations d'une quinzaine de localités sont gérées pour le moment par les entreprises ayant effectué les travaux.
« La procédure de mise en exploitation durable des installations par des opérateurs privés est en cours et les contrats d'exploitation seront signés d'ici trois mois », a-t-il déclaré.
Les députés de la 8ème législature ont également évoqué des questions relatives à la gestion et à la maintenance des installations, l'entretien des lampadaires et l'extension du réseau électrique aux communautés. Ils n'ont pas manqué de saluer les différentes actions menées par le gouvernement Talon dans le domaine de l'énergie.
Akpédjé AYOSSO
Le directeur des Examens et Concours Dr. Roger Koudoadinou donne une seconde opportunité aux candidats à l'examen du BEPC-Session de 2020 qui n'ont pas pu déposer leurs dossiers pour diverses raisons.
Par correspondance en date du jeudi 16 janvier 2020, il a demandé aux directeurs départementaux des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle d'ouvrir à nouveau le dépôt des dossiers du lundi 20 au vendredi 24 janvier 2020.
Akpédjé AYOSSO
Le député Dominique Atchawé du parti Bloc Républicain est convoqué à la Brigade économique et financière (BEF). Selon la convocation adressée à l'élu de la 23ème circonscription électorale, il devra se présenter le mardi 28 janvier 2020 pour affaire le concernant.
Pour l'heure, aucune précision sur ce qui pourrait justifier la convocation de l'ex conseiller au Conseil économique et social (CES) à la BEF.
F. A. A.
Les malfrats sont à nouveau au cœur d'un braquage perpétré ce vendredi 17 janvier 2020 sur l'axe Ouèssè-Ansêkè, dans le département des Collines.
Selon les informations, les bandits ont emporté plus de deux millions de FCFA d'un citoyen qui venait à Cotonou pour l'achat d'une voiture.
Les braqueurs ont intercepté vers 7h le taxi dans lequel il se trouvait avec d'autres passagers.
La victime blessée lors de l'attaque a été conduite dans un hôpital.
Ce braquage fait suite à celui perpétré jeudi 16 janvier, dans la commune de Sèmè-Podji. L'attaque s'est soldée par un mort et un blessé.
Les malfrats auraient également emporté une mallette contenant plusieurs millions de FCFA.
Akpédjé AYOSSO
La chanteuse béninoise Angélique Kidjo sera honorée en Belgique le mois prochain. La diva recevra le mardi 4 février 2020 le titre de docteur honoris causa de l'Université de Louvain. Une distinction qui reconnaît les nombreuses actions menées en tant que femme engagée.
En dehors de la vedette béninoise, deux autres personnalités seront distinguées par l'université de Louvain. Il s'agit de l'Italien Nuccio Ordine, professeur de littérature à l'Université de Calabre et spécialiste de l'histoire de la pensée et le professeur François Taddei, ingénieur, généticien et chercheur interdisciplinaire de nationalité française.
« En honorant leurs parcours et leurs actions, ce haut lieu de savoir « veut mettre en lumière les valeurs qui lui tiennent à cœur et nous encourager à devenir citoyens et citoyennes du futur, à repousser les frontières du savoir, à réinventer les manières d'apprendre et à promouvoir, encore et toujours, l'accès à l'éducation pour toutes et tous », précisent les responsables de l'université belge.
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Akpédjé AYOSSO
Un Incendie a déclenché ce matin à Klouekanmey derrière le parking du marché de cette ville du Couffo. Selon l'information relayée par l'investigateur, le feu serait venu de cinq chambres d'une d'une habitation d'environ 150 m².
La promptitude des soldats du feu ont permis de faire moins de dégâts. Pour le bilan provisoire, aucune perte en vie humaine, ni blessé, mais des dégâts matériels.
G. A.
La ministre l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique Eléonore Yayi Ladékan a échangé ce jeudi 16 janvier 2020 avec les parties impliquées dans les affrontements survenus à Savè la semaine dernière. Elle s'est rendue dans cette commune du département des Collines pour entamer une médiation en vue d'un retour total à la paix.
La ministre du gouvernement Talon Eléonore Yayi Ladékan et native de Savè a rencontré les autorités communales, les sages ainsi que les jeunes de la commune.
L'intervention du ministre pourrait mettre fin définitivement aux agissements qui n'honorent pas Savè tels que l'occupation illégale des voies publiques, le vandalisme et les actes d'agression.
Le jeudi 09 janvier 2020, la commune de Savè a été le théâtre d'affrontements entre les populations et les forces de sécurité. Des groupes de jeunes ont barricadé la route inter- États Cotonou-Parakou. Les forces de l'ordre sont intervenues pour enlever les barricades et des manifestants ont fait usage d'armes à feu.
Le bilan fait état de 02 morts et 06 agents des forces de sécurité et de défense blessés et de nombreux dégâts matériels.
Akpédjé AYOSSO