Face à la presse le mardi 11 février 2020, le procureur de la République du tribunal de première instance de Cotonou a révélé les conditions de l'assassinat de la petite Gracia Prunelle dont certains organes devraient servir à faire un savon de chance. Les deux présumés assassins dans les liens de la justice avaient déjà tenté en vain de tuer une prostituée.
« Dans un premier temps, les deux complices ont retenu d'inviter une prostituée à passer la nuit au domicile du charlatan puis d'en profiter pour la tuer et prélever les organes. A trois reprises, ils échoueront dans cette tentative », a révélé le procureur Mètonou. Leur stratégie au départ était donc de solliciter les services d'une prostituée qui devrait être tuée au domicile d'un charlatan. Les deux présumés à savoir un charlatan et un cybercriminel avaient besoin des organes humains pour faire un savon de chance. Le produit devrait aider le cybercriminel à avoir un pouvoir mystique afin de convaincre facilement ses victimes d'escroquerie.
Prêts à tout pour arriver à leurs fins, l'un des complices employé dans une boutique au quartier Missebo a décidé d'ôter la vie à la petite Gracia Prunelle qui était très attachée à lui. C'est à son domicile à Sainte Rita qu'il a égorgé la petite fille de 7 ans.
Présentés au procureur mardi dernier, les deux complices ont été inculpés pour assassinat et pratique de charlatanisme. Des faits qui sont prévus et punis par les dispositions des articles 458, 468 à 471 et 475 du code pénal. « Ils sont punis de réclusion criminelle à perpétuité », a indiqué le procureur.
Le dossier sera vidé lors de la session du tribunal statuant en matière criminelle qui va s'ouvrir en mars prochain.
Le parquet de Cotonou a promis obtenir une condamnation exemplaire.
A.A.A
En conseil des ministres ce mercredi 12 février 2020, le gouvernement a décidé de la réfection du Lycée militaire des jeunes filles Général Mathieu Kérékou de Natitingou, et du Prytanée militaire de Bembèrèkè.
Selon le compte rendu du Conseil des ministres, les infrastructures de ces écoles d'excellence connaissent depuis quelques années des dégradations, et cette situation impacte négativement les conditions d'études des apprenants. Il s'agit des salles de classe du Prytanée militaire, et les installations sanitaires et électrique des dortoirs du Lycée militaire des jeunes filles.
La réfection de ces bâtiments est donc une urgence qui fait suite à l'amélioration de l'alimentation des pensionnaires de ces écoles. Elle traduit également la volonté de l'Exécutif à offrir de meilleures conditions d'études et de séjour aux élèves de ces établissements de référence.
F. A. A.
Le parti Bloc Républicain (BR) a un nouvel adhérent dans la 23ème circonscription électorale. Le directeur général de la Société de gestion des marchés autonomes (SOGEMA), Armand Gansè, autrefois membre du parti Union Progressiste (UP), a décidé de faire chemin avec le BR. La cérémonie officielle d'adhésion est annoncée pour le dimanche 16 février 2020 sur l'esplanade de la Société des Huiles du Bénin (SHB) à Bohicon.
Les prochaines élections communales et municipales s'annoncent très rudes à Bohicon quand on sait que Armand Gansè fut un des alliés de taille du maire de la ville carrefour, et que les deux vont cette fois-ci s'affronter.
F. A. A.
Le président de la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (HAAC), Rémi Prosper Moretti, entouré des conseillers de l'institution a tenu une séance mercredi 12 février 2020 à Cotonou. Au menu des travaux, la décision N°20-008/HAAC du 5 février 2020. A travers cette décision, l'institution chargée de la régulation des médias au Bénin exhorte les professionnels des médias à plus de professionnalisme, de la période allant de la précampagne à la campagne électorale pour les prochaines élections locales, communales et municipales.
Le conseiller Fernand Gbaguidi a exposé certaines dispositions de la décision.
L'article 1er selon lui, « réglemente, à titre exclusif, dans la perspective des élections communales et municipales de l'année 2020, toutes les activités des médias, tous secteurs confondus, pendant la période de précampagne ».
La précampagne couvre la période du 05 février à 00 heure au 30 avril 2020 à minuit. Durant cette période, il est formellement interdit à tous les médias la diffusion de tout élément de campagne électorale relatif aux élections communales et municipales de l'année 2020 conformément à l'article 47 du code électoral de la République du Bénin.
Les médias sont habilités à diffuser « tout élément relatif aux élections communales et municipales de l'année 2020, notamment les rencontres d'échange et d'information, les déclarations d'adhésion et les cérémonies d'installation des cellules des partis politiques, les communiqués et avis de réunion des partis politiques » pendant la période de précampagne.
Le président de la HAAC a indiqué au cours de la séance qu'il « est donc impérieux pour chacun et pour tous, que pendant cette période de pré-campagne électorale, toutes les précautions soient prises par les promoteurs des médias afin que le traitement et la diffusion des informations respectent les dispositions réglementaires ».
F. A. A.
Le chef division de la scolarité et le comptable mis en débet
Le gouvernement réuni en Conseil des ministres ce mercredi 12 février 2020 a décidé de la mise en débet des sieurs Hippolythe Ogoutehibo et Abdel Aziz Osseni. Respectivement chef service division de la scolarité et comptable de l'Ecole nationale supérieure des sciences et techniques agronomiques de Djougou, ils auraient usé de manœuvres pour falsifier les quittances de paiement des frais de formation à la banque, et exercé de pression sur les étudiants afin de les amener à leur remettre les fonds destinés au règlement des frais de formation.
Dénoncés et signalés par les étudiants, le ministre de l'économie et des finances a dépêché l'Inspection générale des finances pour une vérification.
Les contrôles effectués ont permis de mettre environ 8,5 millions de francs CFA à leur charge, soit 4.550.000 FCFA pour le compte de Hippolythe Ogoutehibo et 3.948.750 FCFA pour Abdel Aziz Osseni.
Prenant acte du rapport de l'Inspection générale des finances, le gouvernement a décidé de les mettre en débet et de suivre la procédure judiciaire en cours.
Afin de prévenir la survenance de détournements de deniers publics dans l'administration publique, le gouvernement a décidé de l'élaboration de manuel de procédures financières et comptables type applicables à tous les ministères et institutions de l'Etat.
F. A. A.
Bb
En Conseil des ministres ce mercredi 12 février 2020, le ministre de la Santé a présenté le point des mesures prises pour prévenir l'épidémie du coronavirus au Bénin.
Selon le relevé du Conseil des ministres, ‹‹ dès le déclenchement de l'alerte par les autorités chinoises et par l'Organisation Mondiale de la Santé, le gouvernement a procédé à la sensibilisation des populations en les informant sur les symptômes de la maladie causée par ce virus››.
Plusieurs mesures ont été aussi prises au niveau de l'aéroport de Cotonou à travers le déploiement des équipements de détection des sujets suspects au nombre desquels des caméras thermiques.
‹‹ Cette mesure s'est doublée de l'aménagement d'installations destinées à accueillir, le cas échéant, des personnes à risque en vue de leur isolement pour une prise en charge diligente. Les capacités du laboratoire de référence sont en cours de renforcement pour assurer la confirmation du diagnostic sur place››, renseigne le Conseil des ministres.
En ce qui concerne les compatriotes résident en Chine, le gouvernement a établi des contacts permanents avec eux en les exhortant à se conformer scrupuleusement aux consignes données sur place par les autorités.
Le gouvernement prenant en compte les dernières informations fournies par l'OMS relativement à l'évolution de l'épidémie, a décidé de renforcer les mesures de contrôle aux frontières béninoises. Il a instruit le Comité de crise mis en place pour la bonne gestion de la situation, de veiller à l'application stricte de cette décision.
Akpédjé AYOSSO
Moussa Kanté est doctorant géographe-politiste, chercheur à l'école doctorale des sciences de l'homme et de la société (EDSHS) de l'université Gaston Berger de St Louis (UGB), membre du groupe de recherche « Les EDIFICATIONS ». Militant panafricain, il fit partie en 2009 des chercheurs conviés par le ministère des affaires étrangères sénégalaises et l'université de Dakar au symposium international de Dakar pour penser les Etats unis d'Afrique.
L'Afrique dans le monde, aujourd'hui :
Dans un monde sous tourbillon voire de redistribution des cartes. L'Afrique est aujourd'hui un interlocuteur recherché par toutes les puissances ou grandes entités mondiales, cela pour diverses raisons : « du besoin mondial multiforme d'Afrique et du besoin d'intégration et d'intelligence économique africaine » (Kanté, FESMAN, 2010). La mondialisation ou globalisation a fait du globe un village planétaire, avec une interrelation, une contagion et ou une connectivité multisectorielle voire à toutes épreuves. En atteste, récemment, la tenue de sommets, notamment, avec certains pays, qui dit on, étaient des plus récalcitrants : Chine-Afrique, Russie-Afrique, Allemagne-Afrique... Aussi avec une élite de plus en plus instruite, l'Afrique bouge. Quoique, les nominations ou qualificatifs de centre et périphérie ; développés, en voie de développement, sous développés pour édifier sur des disparités socio économiques persistantes car des parties du monde comme le continent africain peinent à satisfaire les demandes, disons à trouver l'équilibre entre les perspectives, potentialités et les besoins, aspirations des masses souvent très jeunes. N'empêche, le besoin ou virage d'Afrique ne date pas d'aujourd'hui. En effet, depuis l'histoire, le continent noir a apporté sa pierre à l'édifice universel, parfois, malgré lui (la traite esclavagiste, la colonisation, mais les deux guerres mondiales ont été des recours aux ressources humaines, naturelles, stratégiques…africaines) disons le : on les a tant tirés d'affaire. Et pour que sa cause ne soit pas reléguée aux oubliettes, que sa ‘'pauvreté'' ne demeure pas un profit pour certains. Surtout que des alibis et autres prétextes racistes et ou ingrats nous ont été servis, le mouvement panafricaniste fut et demeure aux avants gardes. Les panafricains sont donc en phase avec la citation de l'ex ministre sénégalais des affaires étrangères, Dr Cheikh T Gadio : « chaque génération découvre sa mission, la remplit ou la trahit ». En effet, l'Afrique de l'avis des politistes, des géographes, selon la logique des économistes, par la raison du droit : unie avec un brassage des peuples, menée par des leaders ancrés, l'Afrique ne sera plus un ‘'fléau'' mais une plus grande solution. Ces pairs promoteurs, propagateurs des Etats unis d'Afrique, ces panafricanistes sont ou furent entre autres : kwamé Krumah, Soundiatta Keita, Gamal Abdel Nasser, Djibril Tamsir Niane, Iba Der Thiam, Cheikh Anta Diop, Thomas Sankara, M Khadaffi, Molefi Kete Asante, Abdoulaye Wade, Cheikh Tidiane Gadio, Steve Biko, Henry Sylvester Williams, Anténor Firmin, Benito Sylvain, Alioune Diop…
Le panafricanisme, un concept mais une quête toujours d'actualité :
Le panafricanisme est né vers 1900, notamment, lors de la conférence panafricaine de Londres. Par la suite, cette quête a connu d'autres dates marquantes : « la constitution de l'Union africaine, en passant par les Congrès des écrivains et artistes noirs, les Festivals des Arts et de la Culture et tant d'autres rendez-vous de célébration, de revendication ou de réflexion sur l'unité du continent » (Abdou Diouf, 2004). Selon le dictionnaire, le panafricanisme est une « doctrine qui tend à développer l'unité et la solidarité africaines ». Il est plus précisément pour nous du MEPUS, une invite au retour radieux à notre passé prestigieux et prospère dans ce sens que l'Afrique berceau de l'humanité, mère de civilisations telles l'Egypte pharaonique, l'empire du Soudan (2500 avant JC), de l'empire du Ghana (avant et après Jésus Christ jusqu'en 1076, pour une autre source c'est vers 770 après JC), du Mali vers 1235 avec sa charte précurseur de kouroukanfouga qui montrent notre intégrationnisme, notre fédéralisme passé. Mais aussi, référons nous à ce passé africain peigné dans : « cette Afrique là » de Jean Ikellé Matiba et subsistant dans certaines de nos zones rurales où l'homme, les communautés africaines baignaient dans une plénitude, une authenticité, une endogèneité, une abondance. Et comme le déplorait Cheikh A Kane dans « l'aventure ambigüe » : « un beau matin un coup de canon nous a réveillés »…Ce fut la destruction, la déstructuration…dont nous ne sommes pas encore sevrés (l'exemple du présent fiasco libyen, une autre œuvre de l'occident est illustratif). Le panafricanisme est un parti pris des plus sains et aujourd'hui encore partout et pour tout prioritaire. En effet, au moment où par toutes formes de militantisme chacun vise à impacter sur la marche du monde, alors que les lobbies corporatifs voire claniques sont vivaces, et que les idéologies politiques et religieuses se réfutent et s'adhérent. L'unité dans la diversité telle la pensée du président malien Ibrahim Boubacar Keita, mais aussi l'intégration des quêtes et des solutions reste la seule issue salutaire pour l'Afrique, pour l'universel.
Ainsi, nos aïeuls tracèrent la voie depuis hier :
Face au chaos précoce, nos aïeuls furent preuve de grandeur se battant avec les armes à leur portée, se défendant avec des arguments irréfutables, rivalisant dans tous les domaines avec leurs vis-à-vis de tous les continents, versant leur sang pour le triomphe de la vérité : l'ashantéhéné Osei Kodjo et Osei Bonsu, Lat Dior, Béhanzin, Samory, Maba, Elhadji Oumar furent des résistants. Cheikh Saad Bouh, El hadji Malick, Cheikh Ahmadou Bamba restèrent indéboulonnables sur les principes donc des repères. Aimé Césaire, Cheikh Anta Diop, Kizerbo, Samir Amin, Senghor, Nelson Mandela, David Diop…démolirent les insinuations d'infériorité culturelle ou de quelconques capacités démontrant à la face du monde la primauté de la maturité africaine. Baye Niass, Krumah, Sankara furent des portes voix africaines visionnaires. L'OUA devenu UA en 2002 de même que les avancées des dynamiques d'intégration sous régionale font un optimisme. Mais aussi, avancée récente, la ZLECA démontre l'éveil à l'exigence d'unité : « A l'heure de la zone de libre échange continentale africaine (ZLECA), un début de matérialisation de l'appel des panafricains ? » (Kane, 2019). Ainsi, demain les Etats unis d'Afrique se dresseront pour exporter dans le monde entier (excepté chez ceux qui se morfondent dans l'égarement) la fraternité sans condition, ni mesquinerie, mais loin de toute hypocrisie de l'Afrique luxuriante.
Défis, contraintes, progrès, projection prospective :
Le défi panafricain est aujourd'hui encore très vaste, à la soixantaine de nos indépendances, nos Etats connaissent de nombreux points faibles, de considérables carences, mais un poids marginal sur la scène internationale tant du point de vue économique que politique (l'Afrique selon certaines données ne ferait que moins de 3°/° des échanges commerciaux en contexte de mondialisation, elle est insatiable en importation y compris de ces ressources premières manufacturées d'où les ivoiriens parlent du défi de l'industrialisation pour tous). Quand au Sénégal, pays rural, l'une des plus anciennes et importantes industries que constituent la SONACOS, créée depuis les indépendances ne sait pas faire une lecture du marché considérant les demandes et prix proposés pour savoir que la plupart des producteurs dans l'agriculture familiale avec de maigres subventions préféreront vendre leurs récoltes aux exportateurs mieux disant. Ainsi, dans un pays qui ne manque pas de bras et où la culture arachidière est pluviale, la SONACOS ne sait pas encore autoproduire son besoin en contexte de forte demande, dés lors que les petits producteurs lui tournent le dos malgré que la douane et d'autres services de contrôle soient actionnés. Dans ce registre, le Pr Cheikh Anta Diop s'étonnait que la viande de pays de l'Amérique latine soit moins chère dans certains de nos pays d'où une invite à l'intégration des productions et des marchés. En effet, la désintégration de nos marchés et les tracasseries sécuritaires entre nos pays firent longtemps penser aux économistes tel le Pr Makhtar Diouf que nous sommes une dispersion aliénée. La ZLECA (zone de libre échange continental africaine) est venue dernièrement matérialisée une volonté de rectifier le tir. Au point de vue politique, l'ONU, ce machin selon le Général De gaulle tarde à faire la place idoine à l'Afrique, un droit de véto. Au niveau continental, malgré une meilleure structuration et présence, l'UA et des organisations comme la CEDEAO constatent souvent leur impuissance à faire suivre leurs décisions ou délibérations. L'analyste (Mayecor Sar, 2018) souligne des défaillances dans l'intégration africaine : « Le manque de volonté politique, l'absence de moyens financiers des états membres et le peu de clarté dans le mandat octroyé aux institutions régionales et sous régionales… ». Quand (Andrédou KATTIE, 2008) Parle de : « la lutte contre la fragmentation : un challenge pour le panafricanisme ». L'expert UA, Pape Ibrahima Kane, relève des dynamiques d'intégration divers à travers les Communautés économiques régionales (CER) : « Ce que l'on peut dire aujourd'hui du processus d'intégration : il est de niveau inégal. Autant la CEDEAO, sur les aspects politiques et des droits de l'Homme, est en avance sur d'autres régions, autant en Afrique de l'Est dans le domaine de l'économie, l'intégration a fait des avancées énormes. Maintenant en Afrique de l'Est, des Etats envisagent la création d'infrastructures communes. » (Kane, 2017). Le politiste (Tiego Tiemtore, 2004) pour sa part tire un bilan encourageant : « Lentement mais sûrement, l'intégration sous régionale continue sa marche ». Les traditions africaines de vivre ensemble sont mises à rudes épreuves dans un contexte de terrorisme planétaire attisant les dissensions et de boulimie minière. Tout ce qui fait dire au président mauritanien Ghazouani, lors du forum PAIX et SECURITE de Dakar que le Sénégal et la Mauritanie partageant une frontière maritime regorgeant de puits gaziers et pétroliers se doivent de rester vigilants, cela d'autant plus qu'une force armée africaine réactive tarde à voir le jour face à des velléités de déposséder le continent de son territoire. Un débat récurrent est la monnaie africaine où le F CFA incriminé par des activistes et autres militants est selon le président ivoirien Wattara, expérimenté en la matière, bon comme il est. Notre mouvement, le MEPUS, quant à lui pense qu'il serait donc bienvenu un échange argumenté au niveau continental ou national, où nos experts du domaine nous soulignerons les avantages et les inconvénients du F CFA, conclusions à soumettre à nos partenaires français qui s'ils ont et peuvent se raviser, sinon à nous d'en tirer les conséquences sans passion ni précipitation. Sachant que, quoiqu'il en soit le fédéralisme africain qui est notre visée mènera à une autonomie africaine en tout.
La dynamique et ou l'invite du mouvement des étudiants panafricains de l'université de St Louis (MEPUS) :
Le mouvement des étudiants panafricains de l'université de St louis (MEPUS) à travers des communications en panel, des conférences, des expositions, des plateformes informatiques d'échange, des caravanes d'investigation et d'information, des points de presse et articles… tend à faire du vœu d'unité de l'Afrique un objectif inclusif, partagé par les peuples, les Etats comme les nations de toute l'Afrique. Dans cette quête avec de modestes moyens, le MEPUS a commencé et cherche à ériger un inter réseaux des élèves et étudiants panafricains sénégalais mais de toute l'Afrique et de la diaspora. Afin que la jeunesse, l'avenir s'approprie du but, le vulgarise en mettant à la disposition de toutes et de tous les arguments de la faisabilité, de l'efficacité voire de la nécessité d'aller vers les Etats unis d'Afrique.
Comme la stipule l'adage : « vouloir c'est pouvoir », que retient l'Afrique ? Qui retient l'Afrique ? Et si l'Afrique rejetait un cirque de mauvais gout ? Le passé africain a laissé des séquelles de fléaux inclusifs dont seule l'unité aurait pu être une préservation. Aujourd'hui, encore, quoique des avancés, le continent africain est en quête d'entente, d'harmonie surtout de la part de ses élites, seul frein à l'union. Pour le MEPUS, il est grand temps d'avancer avec les avancés (les édifiés) et attirés les attardés comme cela s'est fait ailleurs, tous n'ont pas été en même temps partants. Cette décision qui sera d'abord politique et pourra être mise en pratique par les technocrates africains de nos pays, organisations sous régionales et continentales grâce à une franchise de tous, mais avec une mise en avant de l'intérêt supérieur de l'Afrique. En ce début 2020, où les indépendances sont chez beaucoup soixantenaires, ces quelques lignes expriment notre volonté et vœu militants mais ne sauraient contenir tout notre élan, invite au fédéralisme africain. Et comme l'attestait le tonitruant Kadhafi, il est grand temps, rien de valable ne s'oppose à ce que l'Afrique soit unie.
Sénégal, début 2020
Moussa Kanté, doctorant, responsable commission scientifique du mouvement des étudiants panafricains de l'université de St louis (MEPUS)
AMI N°004/02/20/ISO/DG/DGA/DA
La Société ISOCEL SA est un Fournisseur d'Accès Internet (FAI) installée au Bénin. Pour les besoins de son activité, elle lance un avis à manifestation d'intérêt (AMI) pour la sélection d'entreprises spécialisées en vue de constituer une base de données des fournisseurs et prestataires agrées, pour la fourniture des biens et services suivants :
1. Fournitures de bureaux, matériels et consommables informatiques ;
2. Mobilier de bureau et décoration ;
3. Fourniture de Matériel informatique : ordinateurs, imprimantes, photocopieuses, logiciels etc. ;
4. Fourniture de matériels électriques
5. Fourniture de matériels de télécommunication, infrastructure, câblage, réseau, contrôle d'accès et détection ;
6. Publicité, publications, affiche, communication, marketing, évènementiel, branding, gadgets et médias ;
7. Courrier, messagerie express et envois internationaux de colis ;
8. Maintenance et entretien des climatiseurs ;
9. Maintenance et entretien des biens mobiliers et immobiliers ;
10. Hôtellerie, restauration catering, cantine et cafétaria ;
11. Assurances et courtages ;
12. Agence de voyage ;
13. Transport, transit, manutention et douanes ;
14. Vente, location et entretien de véhicules ;
15. Entretien et réparation des véhicules (garage) ;
16. Vente, location et entretien de matériels, d'outillage et d'engins ;
17. Menuiserie, aluminium, miroiterie, cloisons et stores
18. Travaux d'électricité et de plomberie ;
19. Travaux de métallurgie, soudure, pylônes, poteaux et brackets ;
20. Génie civil, terrassement, maçonnerie, fouilles, tranchées, trous d'homme, peintre.
I. CONDITIONS DE PARTICIPATION
Le présent appel à manifestation d'intérêt est ouvert à toute personne physique ou morale installée ou représentée en République du Bénin ou apte à réaliser dans les conditions requises les prestations, objet de la présente consultation, pour autant qu'elle satisfasse aux conditions et règlements en vigueur au Bénin.
II. DEPOT DE DOSSIER
Les candidats intéressés sont priés de déposer leurs dossiers techniques en deux (02) exemplaires dont (1) original, le tout sous pli fermé au plus tard le Vendredi 28 février 2020 à 16h, au siège de la Société ISOCEL SA Tour Notre Dame de la Miséricorde, 7e étage, Avenue Clozel, 01 BP 3366 RP Cotonou, Téléphone : (229) 21 31 20 11.
Le dossier de manifestation d'intérêt doit porter la mention ; <> sur une enveloppe fermée avec l'indication de la prestation pour laquelle vous manifestez un intérêt.
ISOCEL SA se réserve le droit de ne pas donner suite au présent appel à manifestation d'intérêt si les dossiers ne lui paraissent pas acceptables, ou pour toute raison, sans être tenue de justifier sa décision.
Une liste d'au moins trois (03) et au plus cinq (05) candidats présentant au mieux les aptitudes requises pour exécuter les prestations sera établie par ISOCEL SA. Ces candidats présélectionnés seront ensuite invités à présenter leurs propositions techniques et financières et un candidat sera sélectionné selon la méthode de : « sélection fondée sur la qualité, le coût et l'expérience ».
La sélection sur la liste restreinte tiendra compte des critères décrits ci-dessous.
III. DOSSIER DE CANDIDATURE
Les soumissionnaires devront présenter au comité de sélection un dossier comprenant :
. Au plan administratif
1. Une lettre de demande d'agrément dûment signée par le représentant légal du candidat, adressée au Directeur Général d'ISOCEL SA ;
2. Une fiche de renseignement sur le candidat (raison sociale, adresse géographique, téléphone, fax, E-mail, nom et adresse du responsable, statut juridique) ;
3. Une copie du registre du commerce et du crédit mobilier en rapport avec l'activité choisie ;
4. Une copie de l'IFU de la société ;
5. Une copie de l'attestation de non faillite datant de moins de trois (3) mois ;
6. Une copie de l'attestation d'immatriculation et de paiement des cotisations CNSS datant de moins de trois (03) mois ;
7. Une copie de l'attestation fiscale (en cours de validité à la date de dépôt des dossiers) ;
8. Une copie de l'attestation d'assujétissement à la TVA ;
9. La preuve de la facturation normalisée ;
10. Une copie du relevé d'identité bancaire (RIB) ;
11. Trois (3) attestations de bonne fin d'exécution dans la prestation retenue ;
12. Une attestation d'acceptation des conditions d'agrément sur papier entête de l'entreprise.
Pour tout renseignement, préalable au dépôt du dossier, prière contacter les numéros suivants : Responsable Achats +229 95 09 28 07 – 68 00 0151 ou par email cakin@isoceltelecom.com
En Conseil des ministres ce mercredi 12 février 2020, le gouvernement a adopté le guide méthodologique d'élaboration des politiques et stratégies.
Selon le communiqué final de la réunion hebdomadaire des membres du gouvernement, le Bénin s'est doté d'un Plan national de développement (PND) pour la période 2018-2025. Il s'agit d'un outil de planification stratégique qui vise à bien cerner les besoins des populations et à favoriser leur prise en charge, avec pour finalité, l'amélioration de leur pouvoir économique et de leur bien-être social, à travers notamment, l'atteinte des Objectifs de développement durable (ODD).
Selon le gouvernement, le nouvel environnement institutionnel nécessite dès lors, l'actualisation de l'ensemble des politiques et stratégies sectorielles, de même que l'élaboration des stratégies pour les secteurs et ministères, aux fins de les arrimer aux nouvelles orientations fixées par le PND.
Pour y parvenir, il convient d'actualiser le guide datant de 2009, en vue d'intégrer au processus d'élaboration des documents de politique et stratégie, de nouvelles dimensions telles que le genre, l'emploi, et les changements climatiques, reconnus par la communauté internationale comme autant de défis et enjeux.
F. A. A.
Un boucher a perdu la vie ce mardi 11 février 2020 dans un braquage perpétré par des individus armés. Le drame a eu lieu dans l'arrondissement de Biro, commune de Nikki.
La victime est tombée dans un piège des braqueurs alors qu'elle se rendait chez un peulh pour se ravitailler en bétails. Les malfrats après avoir tiré sur le boucher l'ont dépouillé. Les identités des auteurs de ce braquage ne sont pas encore connues.
Akpédjé AYOSSO
La première saison du ‘'Flash live tour'' s'est achevée avec succès. Durant cette tournée musicale organisée par l'artiste Richard Flash, 20 communes sur les 77 que compte le Bénin ont été parcourues. Il s'agit de Tori-Bossito, de Banikoara, de N'Dali, de Natitingou, de Dassa, de Djidja, d'Abomey-Calavi, de Bohicon, d'Allada, de Zangnanado, de Zakpota, d'Agbangnizoun, d'Abomey, de Dogbo, de Sèmè-Kpodji, de Ouidah, de Comè, de Grand-Popo, de Gouka, et d'Adjohoun. Durant cette tournée, plus de 150.200 spectateurs ont été impactés à travers les animations culturelles de la star de la musique béninoise.
Selon le point présenté par le comité d'organisation du Flash live tour, cette première saison a mobilisé 08 musiciens, 28 techniciens, 20 Agents de sécurité privée, 167 artistes locaux, et plus de 25 artistes béninois.
Pour cette saison, l'artiste béninois a bénéficié du soutien du ministère de la culture, des produits ‘'Ma tanti'' de Alpha Benin et RC de Dongaco, et des personnes de bonne volonté qui l'ont appuyé pour le règlement des frais de transport Aller/Retour, l'hébergement, et la restauration. Les cachets des prestataires ont été pris en charge par le comité d'organisation.
Après la réussite du premier Flash live tour, la seconde saison est annoncée pour bientôt.
F. A. A.
Le Conseil d'orientation et de supervision de la liste électorale permanente informatisée (Cos-lépi) a prorogé le délai de l'opération de collecte de données de terrain jusqu'au 23 février 2020. L'information a été rendue publique mardi 11 février 2020 lors d'un point de presse animé par le président du Cos/Lépi, Jérémie Adomahou, au siège de l'institution à Agblangandan dans la commune de Sèmè-Podji.
La phase de collecte des données dans le cadre de l'actualisation de la Lépi, qui s'est déroulée du 25 janvier au 6 février 2020 a permis aux populations de formuler : des demandes de correction ou de rectification d'informations personnelles, des demandes de radiation (de personnes décédées, de mineurs, d'étrangers ou de personnes ayant perdu leur droit civique), des demandes de transfert de centre de vote, des demandes d'inscription, des déclarations de perte de carte d'électeur, des demandes de duplicatas et autres.
Plusieurs difficultés ont été enregistrées telles que : le délai de collecte assez court (13 jours), la difficile adhésion de la population à l'application des lois relatives à la nouvelle configuration des centres de vote et des nouveaux villages et quartiers de ville.
Le Cos/Lépi a donc décidé de proroger le délai jusqu'au 23 février 2020 afin de permettre aux retardataires de formuler leurs réclamations dans leurs centres de vote.
Conformément à la loi la loi 2019- 43 du 13 novembre 2019 portant code électoral en République du Bénin, la liste électorale doit être livrée à la Commission électorale nationale autonome (Cena) au plus tard le 17 mars prochain soit 60 jours avant le scrutin fixé au 17 mai 2020.
Akpédjé AYOSSO
La Jamat'at islamique Ahmadiyya du Bénin a un nouveau chef. Qamar Ahmad, c'est le nom du nouvel amir nommé en remplacement de Rana Farooq Ahmad à la tête de la communauté au Bénin. Il a été nommé amir et chef missionnaire au Bénin par Sa Sainteté Hadhrat Mirza Masrour Ahmad (atba), 5e et actuel Calife de la communauté Islamique Ahmadiyya.
Qamar Ahmad est titulaire d'un diplôme de théologie obtenu en 1996 au Pakistan.
Le nouvel amir est un homme qui connaît bien le Bénin pour avoir servi dans les années 2003 dans les localités de Bohicon, Porto-Novo, Cotonou et Parakou en 2003.
En poste depuis les années 2008, Rana Farooq Ahmad aura passé environ 12 ans à la tête de la communauté au Bénin avant son départ.
F. A. A.
La ministre du numérique et de la digitalisation Aurélie Adam Soulé Zoumarou a lancé mardi 11 février à Cotonou, le premier centre de formation et de test accrédité International Certification for Digital Literacy (Icdl) public du Bénin.
Lors de cette cérémonie, Damien O'Sullivan, président de la Fondation Icdl a procédé à la remise officielle de l'agrément 2020 de l'accréditation Icdl à l'Agence béninoise du Service universel des Communications électroniques et de la Poste (Absu-Cep).
L'une des ambitions du gouvernement Talon est de développer les capacités et compétences numériques du personnel de l'administration publique. A cet effet, un protocole d'accord avec International Certification in Digital Literacy (ICDL) Africa a été signé en avril 2018.
Selon la ministre numérique et de la digitalisation Aurélie Adam Soulé Zoumarou, la transformation digitale passe par la connaissance des outils numériques. « Nous avons démarré la transformation digitale dans tout le pays à travers la mise en place d'infrastructures et de services dans tous les secteurs et corps de métiers », a-t-elle déclaré.
D'après la ministre, il s'agit d' « un réseau de 62 centres qui va aider les populations à utiliser efficacement les outils numériques ».
Emile Kougbadi, directeur général de l'Absu-Cep, a indiqué que le siège principal de ce réseau de 62 centres est situé au siège de l'agence.
« Ces centres sont composés de 24 salles de classe numériques installées dans les établissements d'enseignement et 37 points numériques communautaires haut débit », a-t-il expliqué.
Les enseignants, les élèves, les artisans, les commerçants et autres seront formés sur l'usage des outils numériques suivant les programmes de certification de la Fondation Icdl.
Au cours de la cérémonie, le président de la Fondation Icdl Damien O'Sullivan a remis officiellement à l'Absu-Cep l'agrément 2020 de l'accréditation.
Akpédjé AYOSSO
En marge des travaux du J-CAP 2020, qui se déroulent en Côte d'Ivoire, le ministre de l'économie et des finances, Romuald WADAGNI, président du Conseil des ministres de l'UEMOA, a eu une ce mardi une séance de travail avec la BRVM et du DC/BR, deux structures centrales du marché financier régional de l'UEMOA.
Dans un communiqué de presse en date de ce mardi 11 février, le service de communication et relations publiques des deux structures précise que le ministre a visité la salle de cotation, la salle de marché, et a apprécié les infrastructures du BRVM et du DC/BR.
Au cours de cette visite, le président du Conseil des ministres de l'UEMOA a eu des échanges avec le président du Conseil d'Administration, Dr Parfait Kouassi, le directeur général, Dr Edoh Kossi AMENOUVE, et le personnel sur l'état d'avancement de la BRVM et du DC/BR ainsi que les perspectives de développement.
Au cours des échanges avec les responsables du BRVM et du DC/BR, le ministre béninois de l'économie et des finances a réitéré son engagement à accompagner les actions de développement du marché financier régional, qui selon lui, est un levier essentiel pour l'accélération et la durabilité de la croissance au sein de l' UEMOA.
F. A. A.
Le procureur de la République près le tribunal de première instance de première classe de Cotonou s'est prononcé ce mardi 11 février sur le dossier des présumés auteurs de l'assassinat de la petite fille de 07 ans dont le corps a été découvert dans les marécages de Sainte Rita le 05 février dernier.
Selon le procureur, les mis en cause seront poursuivis pour des chefs d'accusation d'assassinat et de pratique de charlatanisme. Faits prévus et punis par les articles 458, 468, à 471 et 475 du code pénal. Conformément à ces dispositions, les présumés auteurs de l'assassinat de la petite Gracia risquent la prison à perpétuité.
Leur dossier sera examiné au cours de session criminelle qui s'ouvre en mars prochain.
Le tribunal promet le procureur, « se fera le devoir d'obtenir une condamnation exemplaire des inculpés ».
F. A. A.
En marge du J-CAP 2020, Monsieur Romuald WADAGNI, Ministre de l'Economie et des Finances du Bénin, Président du Conseil des Ministres de l'UEMOA a effectué une visite de travail à la BRVM et au DC/BR, ce Mardi 11 Février 2020.
Il a saisi cette occasion pour visiter la salle de cotation, la salle de marché et a apprécié les infrastructures des deux structures centrales du Marché Financier Régional de l'UEMOA.
Au cours de cette visite, il a eu des échanges avec le Président du Conseil d'Administration, Dr Parfait KOUASSI, le Directeur Général, Dr Edoh Kossi AMENOUNVE et le personnel sur l'état d'avancement de la BRVM et du DC/BR ainsi que les perspectives de développement.
Il a réitéré son engagement à accompagner les actions de développement du Marché Financier Régional, qui est un levier essentiel pour l'accélération et la durabilité de la croissance au sein de l'UEMOA.
Le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin à la tête d'une délégation gouvernementale s'est rendu ce mardi 11 février 2020 à l'aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou. L'objectif de cette sortie à l'aéroport, une des portes d'entrée du Bénin est de constater l'effectivité des mesures prises par le gouvernement pour protéger les populations contre l'épidémie de la pneumonie due au Coronavirus.
Au terme d'une visite guidée conduite par le directeur national de la santé publique (DNSP), Lamidhi Salami, les outils de communication mis en place au niveau de l'aéroport, le dispositif de lavage des mains aux moyens de gel hydro-alcoolique, les caméras thermiques installées au niveau du hall, au salon d'honneur et la salle d'isolement pour la prise en charge rapide des potentiels suspects identifiés, a été apprécié. Ce qui a permis à la délégation d'être rassurée du dispositif mis en place pour identifier les potentiels cas suspects et organiser une prise en charge efficace.
« Je voudrais rassurer tous les passagers à destination de Cotonou de ne pas s'inquiéter. Je voudrais également rassurer toute la population béninoise que le gouvernement est à pied d'œuvre pour pouvoir garantir leur santé face à cette épidémie de Coronavirus qui sévit actuellement », a rassuré le ministre de la santé.
La délégation conduite par le ministre de la santé est composée de Jean-Michel Abimbola, ministre du tourisme, de l'artisanat et de la culture, de Hervé Hêhomey des infrastructures et des transports, et des représentants du système des Nations-Unies.
F. A. A.
Au terme du procès de l'homme d'affaires Kikissagbé Godonou Bernard, alias KGB, poursuivi pour escroquerie et blanchiment de capitaux ce lundi 10 février 2020, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a émis un mandat d'arrêt contre trois de ses complices. Il s'agit de Mouhamadou Karimou, Essi Adolé Akuété-Akoué et Nelson Otchéré. Absents au procès, la juridiction spéciale a décidé de l'émission d'un mandat d'arrêt à leur encontre.
Le milliardaire a été condamné à 05 ans de prison et une amende de 5,5 milliards de francs CFA au profit d'un Franco-libanais et d'un Français, tous victimes des faits d'escroquerie pour lesquels KGB a été poursuivi. La même sentence a été retenue contre les complices. Les autres prévenus, Toni Gbédji Kocou, Mitchodigni Emile, Akodjètin Gildas ont écopé de 05 ans de prison et d'une amende de 02 millions de francs CFA.
En liberté provisoire, la Tchadienne Kaltouma Kolo Abacha et Norbert Sèkloka ont été condamnés à 05 ans de prison et placés sous mandat de dépôt.
F. A. A.
Le parti ‘'Restaurer l'espoir'' (RE) ne sera pas de la course aux élections communales et municipales du 17 mai prochain. C'est l'une des décisions prises au terme des travaux de la séance extraordinaire tenue ce lundi 10 février 2020 au siège du parti à Cotonou.
Pour la formation politique présidée par Candide Azannaï, les élections communales et municipales du 17 mai prochain n'ont aucun enjeu national. « Les lois qui l'organisent violent l'essence même de la décentralisation », précise le communiqué final qui a sanctionné les travaux de ces assises.
Selon Candide Azannaï et ses militants, « les structures impliquées dans l'organisation de ces élections n'offrent aucune garantie de transparences et sont totalement discréditées au regard de l'image qu'elles avaient toutes […] projetée d'elles-mêmes à l'occasion de la tragique et meurtrière parodie électorale d'avril 2019. Les théâtrales exonérations sur certains frais de constitution de dossiers annoncées par le Gouvernement ne sont en réalité que de pures manœuvres trompe l'œil », souligne le communiqué.
Selon RE, les élections projetées pour le 17 mai 2020 « sont pipées, non égalitaires, corrompues à tout point de vue car formatées sur les bases exclusives générées par les élections législatives exclusives (...) ».
Le parti souhaite l'organisation d'un dialogue national inclusif.
Pour cette formation politique de l'opposition, le seul enjeu politique pour le peuple béninois, est « la reconquête des libertés, le rétablissement de l'Etat de droit, la restauration de la Démocratie et la sauvegarde des Acquis de la Conférence Nationale ».
F. A. A.