Le ministre de l'eau et des mines, Samou Seidou Adambi a procédé ce vendredi 21 février à l'inauguration des infrastructures de la Phase 1 du Projet de renforcement du système d'alimentation en eau potable des villes d'Abomey et Bohicon. Ce, après la mise en service d'ouvrages d'extension du réseau d'eau potable de la SONEB dans les localités de Djègbadji et de Houakpé-Daho à Ouidah jeudi dernier.
La cérémonie à chaque étape a réuni les élus communaux, locaux et autres responsables politico-administratifs.
Les infrastructures de la Phase 1 du Projet de renforcement du système d'alimentation en eau potable des villes d'Abomey, Bohicon et des localités environnantes sont désormais mises en service pour le bonheur des populations. Evalués à 27, 457 milliards de francs CFA, ces ouvrages vont permettre « d'augmenter la capacité de production existante de la SONEB qui était de 419 m³/H et de la multiplier par quatre, passant ainsi à 1650m³/H ».
Elles permettront également d'augmenter sensiblement le linéaire de réseau de distribution d'eau de la SONEB qui passe désormais à 525 km et d'assurer une amélioration substantielle de la desserte en eau potable des villes du projet et de leurs environs.
Les problèmes de baisse de pression et de discontinuité du service d'eau dans le Plateau d'Abomey sont désormais conjugués au passé.
Le ministre de l'eau et des mines, Samou Seidou Adambi a profité de la mise en service de ces infrastructures pour lancer les travaux de la Phase II du projet de densification et de renforcement du réseau de distribution d'eau potable des villes d'Abomey, Bohicon, Agbangnizoun, Djidja, Za-Kpota et Zogbodomey.
Jeudi dernier, le ministre avait aussi procédé à la mise en service des ouvrages d'extension du réseau d'eau potable de la SONEB dans les localités de Djègbadji et de Houakpé-Daho, dans la commune de Ouidah. Le coût global de ces ouvrages est d'environ 207 millions de FCFA.
Le ministre Samou Adambi, a annoncé les autres projets qui seront réalisés par le gouvernement dans le secteur de l'eau.
Les populations bénéficiaires ont remercié le chef de l'Etat pour la réalisation de ces ouvrages. L'objectif du gouvernement Talon est de fournir de l'eau potable pour tous les Béninois sur le territoire national à l'horizon 2021.
Le ministre de l'eau et des mines s'est également rendu sur le site de construction du château d'eau de 500 m³ à Houèto et de la nouvelle station de traitement d'eau dans l'arrondissement de Zinvié pour constater l'évolution des travaux, où les entreprises effectuent les travaux de finition.
A.A.A
Les agents du Commissariat de Doutou, commune de Houéyogbé, ont arrêté ce vendredi 21 février 2020 une femme d'environ 70 ans spécialisée dans le trafic de mineurs à destination du Nigéria.
Interpellée et placée en garde à vue, la trafiquante avait à son domicile deux mineurs en instance de départ pour le Nigéria. Elle a été dénoncée par son voisinage étant comme une habituée des faits.
La trafiquante de mineurs sera présentée au procureur de la République dans les prochains jours.
A.A.A
Séfou Fagbohoun est désormais membre du parti Bloc Républicain (BR).
La cérémonie d'adhésion à la formation politique a cours ce samedi 22 février 2020 à la maison des jeunes d'Adja-Ouèrè, dans le département du Plateau.
Durant ce meeting, le président du Mouvement africain pour la démocratie et le progrès (MADEP) a donné des orientations à ses partisans qui n'attendaient que son mot d'ordre, pour agir lors des prochaines joutes électorales.
La cérémonie d'adhésion est marquée par la présence de l'honorable Adjibade Koussonda, d'une délégation du bureau politique national du Bloc Républicain conduite par l'honorable Janvier Yahouédéhou.
Sur le terrain, on note la présence de leaders politiques tels que le maire de la commune de Sakété, de Mme Rachidatou Fatolou ''Princesse Areman de Sakété", des députés Bissiriou Awaou, Paulin Gbenou, Seibou Assan, de l'ancien maire de la commune d'Adja-Ouèrè Djiman Fachola, du C/SEC du Plateau, Jacques Avocè, du conseiller technique du président de l'Assemblée nationale, Ibrahim Balogoun, du conseiller technique Clotaire Olihide, du ministre de la fonction publique, Adidjatou Mathys et autres.
Par son adhésion au BR, Sefou Fagbohoun s'engage définitivement aux côtés du président de la République, Son Excellente Patrice Talon avec qui il a eu un entretien il y a quelques jours.
F. A. A.
(Par Roger Gbégnonvi)
Les Béninois fêtent les 30 ans de leur Conférence des Forces vives de la Nation. A juste raison. Car, de 1960 à 1990, le chemin fut long et escarpé pour enclencher le processus démocratique. Du 19 au 28 février 1990, le Grand Camarade de Lutte joua parfois les redresseurs. Un jour il recadra les conférenciers au motif qu'ils étaient hors sujet : le Bénin avait un problème économique, mais eux discutaient politique. La remarque eût concerné aussi nos 12 années de frivolité jonchée de coups d'Etat bisannuels, ainsi que nos 17 années de rigidité militaro-marxiste. Chaque fois en effet, c'est une crise économique aigüe qui nous conduit à chercher dans le changement des hommes au pouvoir ou dans le changement de politique la solution magique à la crise économique. Chaque fois en effet, nous mettons en balance situation économique et gouvernance politique, et rendons la déficience politique responsable de notre paupérisation. Sans être faux, le diagnostic reste en deçà de la vérité, puisqu'aucun changement d'hommes ou de politique n'a vraiment atténué nos crises économiques à répétition. D'où il ressort que l'autre vrai problème du Bénin est ailleurs.
Il est ailleurs, dans sa démographie, dont il faut bien dire qu'elle est galopante et noie dans son flot les plans de développement mis en avant par les différents gouvernements. Moins d'un million de Dahoméens en 1946, deux millions en 1960, 12 millions de Béninois en 2020, environ 20 millions en 2030. Dans une économie agraire et fiscale pour l'essentiel. Sans le bonus d'un sous-sol recelant quelque trésor à vendre aux pays industrialisés. Il faut oser le dire : ce tableau ne présage pas un développement économique stable et durable pour un Bénin dont la croissance démographique n'est pas maîtrisée. Au vu de la déferlante démographique menaçant de naufrager son économie, la Chine populaire a décrété l'enfant unique par couple et, devant le vieillissement de la population, a toléré deux enfants au maximum. C'est une gageure cependant que de freiner l'élan d'un milliard d'habitants, et il n'est pas sûr que la mesure réaliste de l'Etat chinois empêche le ‘‘péril jaune'' annoncé.
Au contraire de la Chine au régime totalitaire et socialiste, d'inspiration marxiste, le Bénin a opté pour un régime démocratique et libéral. L'Etat béninois ne s'immiscera donc pas dans la vie privée des citoyens. Il doit pourtant protéger le Bénin contre une démographie échevelée qui, déjà, déborde son système scolaire et ses structures sanitaires, sans parler des terres et des rivières devenues avares à force de surexploitation. Il doit trouver la bonne formule pour maîtriser sa démographie. Ce devoir lui impose de requérir le concours des instances morales du pays pour que les Béninois acceptent enfin de faire rimer natalité avec responsabilité. Responsabilité personnelle des parents vis-à-vis des enfants qu'ils appellent au monde. Notre société ne conçoit pas aisément une femme sans enfant. Mais elle conçoit volontiers que, célibataire et sans emploi, la femme aligne une demi-douzaine d'enfants pour avoir droit au statut social de femme en plénitude. Et il importe peu qu'une partie de sa progéniture appartienne à la catégorie ‘‘enfants de la rue''. A ce compte, le Bénin, demain, n'explosera peut-être pas, mais les Béninois s'occuperont surtout à vivoter sans pouvoir jamais libérer leurs énergies créatrices pour « produire de [leur] intimité close la succulence des fruits » (Aimé Césaire), pour prendre place, eux aussi, dans « la foule immense de ceux qui construisent et de ceux qui cherchent » (Teilhard de Chardin).
En tout état de cause, les problèmes économiques du Bénin ne sont pas seulement la conséquence de la mauvaise gouvernance politique, ils proviennent aussi, en grande partie, d'une croissance démographique irresponsable, laquelle pourrait mettre en danger de mort l'Etat de droit. D'où il importe de réfléchir à ‘‘Démocratie et démographie au Bénin''.
Les 20 et 21 février 2020, une délégation de la BRVM et du DC/BR conduite par le Directeur Général a, dans le cadre d'une tournée régionale, séjourné à Cotonou en vue d'échanger avec les investisseurs institutionnels (Caisse de retraite, Caisse des Dépôts et Consignations, Compagnies d'assurances), les Ordres professionnels du Bénin (Médecins, Avocats, Notaires, Huissiers, Architectes) ainsi que des entreprises du secteur privé, notamment des PME.
Ces rencontres, qui visent à informer et à sensibiliser les acteurs de la place du Bénin, s'inscrivent dans le cadre du déploiement des actions de promotion du Marché Financier Régional.
La BRVM et le DC/BR ont saisi cette occasion pour rappeler aux investisseurs institutionnels l'importance de leur rôle structurant et de leader sur le marché, à l'instar des autres places boursières.
La BRVM les a invités à évoluer de la stratégie "buy and hold" à une stratégie de gestion plus active basée sur des informations disponibles dans le marché en se dotant des moyens humains et matériels adéquats.
Les Structures Centrales ont également saisi l'occasion pour féliciter la CNSS qui a été élue meilleur investisseur institutionnel de l'UEMOA et se sont réjouies de l'arrivée de la Caisse des Dépôts et Consignations du Bénin comme un acteur central dans le paysage économique et financier béninois.
La rencontre avec les Ordres professionnels a été l'occasion de les sensibiliser sur les avantages de l'investissement en bourse ainsi que sur la gestion des risques de marché à travers une approche de portefeuille diversifiée.
En ce qui concerne les entreprises, elles ont été invitées à tirer profit de la présence d'une bourse (BRVM) dans l'Union pour mobiliser des ressources à long terme en vue du financement de leurs investissements.
Les PME ont été particulièrement sensibilisées sur les conditions d'admission sur le Troisième Compartiment ainsi que sur les outils d'accompagnement leur permettant d'y accéder.
Elles ont souhaité bénéficier de l'appui des Partenaires Techniques et Financiers ou des organismes dédiés créés par les Etats, en vue de la mise en place des outils modernes de bonne gouvernance et de bonne gestion, enseignés dans le Programme Elite BRVM lounge.
Lors de ces différentes rencontres, tous les acteurs ont été unanimes à souligner l'importance des actions de sensibilisation et de communication, la nécessité de rencontres régulières de ce type et le besoin de partenariat pour une coopération plus active avec la BRVM et le DC/BR.
Ont participé à ces séances de travail les Directeurs Généraux de la CNSS, de la Caisse des Dépôts et Consignations du Bénin, les Compagnies d'assurances NSIA Bénin, Africaine des Assurances, SAARB, Saham Vie, AMAB, Atlantique Assurance, SUNU Assurance, les Ordres professionnels des Médecins, Comptables, Huissiers, Architectes, Avocats, Notaires ainsi que des PME comme Imprimerie TUNDE, AGETIP, ATC industrie Bénin, BENIN Petro, ISOCEL SA, NORMAT Services, CBM voyage, COPHARBIOTEC, Groupe VETO Services SA, etc.
Didier Atchou et Kossi Sèdohoun, respectivement anciens directeur général, et directeur général adjoint de l'ex police nationale, ont été rétrogradés à la suite d'une décision de la Cour suprême datant du 20 février 2020. Ces officiers de police ont perdu leur grade de contrôleur général de la police.
La haute juridiction a rendu cette décision suite à un recours contentieux introduit par le contrôleur général de police, Jean Tozo. Ce dernier avait estimé que la nomination de ces anciens patron de la police nationale en 2015 violait les textes, notamment l'ancienneté de 04 ans au moins au grade de commissaire divisionnaire, avant celui de contrôleur général de police.
A cela s'ajoute la détention de diplôme d'études supérieures appliquées de police.
Didier Atchou et Kossi Sèdohoun ont été nommés à titre exceptionnel au grade de contrôleur général de police en 2015. Avec cette décision de la Cour suprême, ces deux anciens patrons de la police républicaine, redeviennent de commissaires principale de police.
F. A. A.
Le ministère en charge du tourisme, de la culture et des arts, en collaboration avec le ministère de la santé a organisé ce vendredi 21 février 2020, une séance de sensibilisation à l'intention des promoteurs touristiques et hôteliers. L'objectif de cette rencontre est d'associer ces acteurs, dans la riposte contre la propagation du coronavirus. Il s'agit de les sensibiliser sur les causes, manifestations et précautions à prendre face à cette épidémie afin d'obtenir leur accompagnement dans la riposte.
Pour le directeur du développement du tourisme, Bertrand Adjovi, représentant le ministre de tutelle, il est nécessaire d'associer tous ces acteurs afin de pouvoir renforcer le dispositif de surveillance mis en place par le ministère de la santé depuis l'aéroport, et pendant tout le séjour de tout voyageur venant d'un quelconque pays à risque.
Pour parvenir à ce résultat, le directeur national de la santé publique, Liamidi Salami, a présenté une communication globale sur l'état des lieux, les différentes mesures prises par le gouvernement pour prévenir la propagation du virus et les sept mesures clés à observer par chaque citoyen. Les participants au terme de la séance doivent disposer selon lui, d'une chambre pour l'isolement systématique de tout client visiteur présentant des signes de fièvre et d'alerter le services sanitaires au moyen des numéros verts. « Vous ne devez pas paniquer lorsque vous recevez un client venant d'un pays où le virus est déjà présent. Le risque de transmission est quasi nul si vous observez les règles (...). Vous avez besoin de collaborer de manière franche avec notre service auquel vous devez donner l'information à travers l'un des numéros verts que nous venons de vous communiquer », a informé le le directeur national de la santé publique.
La séance de sensibilisation des promoteurs touristiques et hôteliers fait suite à une séance d'échange du tenue le 11 février 2020. Au terme de cette séance, les ministres Benjamin Hounkpatin, et Jean-Michel Abimbola ont décidé d'impliquer tous les acteurs du secteur du tourisme dans la chaîne de prévention de l'épidémie.
F. A. A.
Le ministre des infrastructures et des transports Hervé Hêhomey a procédé vendredi 21 février 2020 au lancement des travaux de bitumage et d'aménagement de la route nationale RN 36 : Axe Wadon- Adjarra-Porto-Novo et ses bretelles RN 36-Centre de santé de Honvié, Marché Adjarra-RN 1.
La cérémonie a eu lieu sur le site de l'Institut National de la Jeunesse, de l'Éducation Physique et des Sports (INJEPS), dans la Commune d'Adjarra en présence des ministres Adidjatou Mathys de la fonction publique, de Dona Jean-Claude Houssou de l'énergie et de Salimane Karimou de l'enseignement maternel et primaire et autres autorités.
Fidèle à son ambition de développer le Bénin, le gouvernement de Patrice Talon continue la mise en œuvre des projets qui impactent la vie des populations.
Les travaux de bitumage et d'aménagement de la route nationale RN 36 : Axe Wadon- Adjarra-Porto-Novo et ses bretelles RN 36-Centre de santé de Honvié, Marché Adjarra-RN 1 sont désormais lancés. Evaluée à environ 36 milliards de FCFA, l'infrastructure routière fait un itinéraire total de 18 kilomètres 500.
Les travaux sont confiés à l'entreprise ADEOTI SARL pour une durée de 3 ans.
A.A.A
Les candidats au concours de recrutement militaire au titre de l'année 2019 seront soumis aux épreuves écrites le samedi 29 février 2020.
Selon le communiqué signé du Chef d'Etat-Major général des Forces Armées Béninoises Patrick Jean-Baptiste Aho en date du 21 février 2020, cette phase « concerne uniquement les jeunes filles, jeunes gens et les démobilisés de la classe 2015 préalablement retenus à l'issue de l'épreuve sportive et de l'étude des dossiers ».
La phase écrite aura lieu sur toute l'étendue du territoire national dans les centres suivants : CEG1 de Natitingou pour les candidats de l'Atacora et de la Donga ; CEG Ste Rita de Cotonou pour les candidats de l'Atlantique et du Littoral ; Lycée Mathieu Bouké de Parakou pour les candidats de l'Alibori et du Borgou ; CEG1 de Lokossa pour les candidats du Couffo et du Mono ; Lycée Béhanzin de Porto-Novo pour les candidats de l'Ouémé et du Plateau et au CEG1 d'Abomey pour les candidats des Collines et du Zou.
Pour cette phase, les candidats composeront dans trois épreuves à savoir : Dictée-Questions, Mathématiques et Civisme.
« Tout candidat ou individu auteur ou coauteur de tricherie de quelque nature que ce soit, sera disqualifié et mis à la disposition du Directeur Général de la Police républicaine pour des poursuites judiciaires conformément aux textes en vigueur », prévient le Chef d'Etat-Major Général.
Les candidats devront se présenter dans leurs centres de compositions à 06 heures précises dans une tenue de sport, et muni d'une pièce d'identité en cours de validité.
9 candidats invités à compléter leurs dossiers
Par ailleurs, 9 candidats sont invités à se rendre à la Direction de l'Organisation et du Personnel des Armées au plus tard le mardi 25 février 2020 pour compléter l'attestation du BEPC (ou équivalent) à leurs dossiers de candidature, faute de quoi, ils ne seront pas autorisés à participer aux épreuves écrites.
Il s'agit de : M. Nani Kandide ; M. Gantekpin Sehouenou René ; Mlle Ahodekon Messe Mariette Lea ; M. Hounlekon G. Benjamin ; M. Amoussou Moussiliou Babatounde ; M. Houenouvi Polynice Emmanuel Isaac ; Mlle Adissa Tchénagnon Josiane ; M. Houndote Mahoussi Casimir et M. Kouton Sébastien.
Les listes des candidats autorisés à prendre part à la phase écrite seront affichées dans les centres de composition avec les numéros de table dès le jeudi 27 février 2020 ainsi que les candidats rejetés et le motif du rejet.
Akpédjé AYOSSO
Le consortium REPSFECO et GRACID sensibilise les populations du Mono
Voir en ligne : x7s2xse ?autoplay=1Les maladies tropicales négligées dont le Trypanosomiase humaine africaine ou encore maladie du sommeil continuent de sévir dans certaines régions en Afrique. Dans cet entretien accordé à 24heuresaubenin, M. Mamoudou Djingarey Harouna, Représentant résident de l'OMS au Bénin par intérim évoque les mesures prises par l'organisation pour l'élimination de ces maladies.
Quelle est la vision de l'OMS sur les maladies tropicales négligées ?
Les maladies tropicales négligées sont les maladies pour lesquelles il n'y a pas beaucoup de financement. La plupart du temps, ce sont des maladies qui sévissent dans des zones pauvres, dans des zones inaccessibles où les gens s'adonnent à la pêche, à l'agriculture, à des activités tropicales et personne ne s'occupe de ces gens-là.
C'est pourquoi l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a mis en place un grand programme, pour pouvoir s'occuper de ces maladies, pour pouvoir travailler avec les gouvernements, et avec les partenaires car il y a toujours de partenaires qui sont intéressés à travailler sur ces genres de maladies pour que dans tous les pays, aucune couche sociale, aucun groupe social ne soit laissé pour compte.
Pourquoi l'OMS soutient-elle l'organisation d'une réunion interpays sur la Trypanosomiase humaine africaine ?
La Trypanosomiase humaine africaine (Tha) ou encore maladie du sommeil qui a fait l'objet d'une réunion annuelle entre le Bénin et le Togo, du 19 au 21 février 2020 à Grand-Popo, était, dans les années 60, quand on a mobilisé les grandes endémies qui parcouraient toutes les régions des deux pays d'Afrique de l'Ouest (Bénin et Togo) du Nord au Sud, presque éliminée. Malheureusement, du fait de la baisse de la vigilance, la maladie a repris encore d'amplitude et il a fallu que l'OMS avec les ministères de la Santé des différents pays se mobilisent encore avec les partenaires pour pouvoir ramener cette maladie à moins de 1000 cas par an en 2017 et 2018. Nous continuons donc de travailler avec les experts des pays pour que cette maladie qui est une maladie tropicale négligée soit ramenée à presque élimination.
Mieux les sites sentinelles des deux pays (05 au Bénin et 02 au Togo) continuent la surveillance, continuent la détection des cas, continuent de travailler avec les laboratoires pour confirmer les cas pour que dès qu'il y a une suspicion de cas confirmé, on puisse donner les médicaments qu'il faut pour traiter les malades.
Pourquoi le choix de la trypanosomiase et qu'en est-il des autres maladies ?
Toutes les maladies sont sous surveillance. Que ça soit l'onchocercose, la filariose, la Tha, toutes les maladies tropicales négligées sont bien sûres sous surveillance et les médicaments sont disponibles. Nous voulons aussi que la communauté internationale, que la communauté nationale, les différentes associations de femmes, d'hommes, la société civile… nous appuient pour que les communautés soient sensibilisées, mobilisées et que ces maladies tropicales négligées ne soient plus négligées et soient portées à l'avant parce que les médicaments existent et que les communautés le savent pour pouvoir se traiter.
Quelle est la particularité de la réunion de cette année ?
La réunion de cette année, intervient dans un contexte où l ‘épidémie de coronavirus sévit Ceci nous appelle encore à nous dire que le monde est un village global.
La trypanosomiase, avant sévissait dans des zones particulières. Mais du fait que nous allons dans toutes les forêts aujourd'hui, dans toutes les zones du pays et du monde, les gens vont du Nord au Sud de l'Est à l'Ouest.
Et comme le coranavirus, vous l'avez vu aussi de la Chine, ça va dans tous les pays du monde, les maladies tropicales négligées vont aussi partout. Il faudrait donc qu'on leur donne l'importance qu'on a donné au coronavirus pour que nous puissions les identifier, les diagnostiquer et les traiter pour le bien de notre communauté. Aucune personne, aucune communauté ne doit être laissée de côté. Aujourd'hui, nos cinq (05) sites sentinelles au Bénin et nos trois (03) sites sentinelles au Togo sont bien préparés, bien équipés pour diagnostiquer et pour pouvoir donner les médicaments qu'il faut pour traiter la trypanosomiase.
Juliette MITONHOUN
Le Parti du renouveau démocratique (PRD) a des craintes par rapport au processus d'actualisation de la Listé électorale permanente informatisée (LEPI) dans le département de l'Ouémé.
Pour s'assurer du bon déroulement des opérations, une délégation conduite par le maire de la commune de Sèmè-Kpodji, Charlemagne Honfo, s'est rendue au siège du Conseil d'orientation et de supervision de la Lépi (Cos-Lépi) ce jeudi 20 février 2020.
Au terme de l'audience avec les membres du Cos-Lépi, le maire de Sèmè-Kpodji, porte-parole de la délégation a souligné que les réponses apportées « sont acceptables pour l'instant ». Il reste aux instances du parti de procéder aux vérifications de tout ce qui leur a été apporté comme réponse, et de revenir, a-t-il confié.
La délégation en quittant le Cos-Lépi a laissé un document (un mémorandum) dans lequel les craintes liées aux processus d'actualisation de la Lépi ont été soulevées, a précisé le maire.
« Nous sommes venus d'abord nous rassurer de la fiabilité de la liste qui va sortir », a-t-il déclaré. Il a indiqué que si on parle de transparence, et d'une bonne organisation, « ça part d'abord de la fiabilité de la liste qui va servir à aller aux élections ». Charlemagne Honfo dit avoir trouvé une équipe conséquente dont la volonté rejoint un peu les préoccupations de la délégation qu'il a conduite.
F. A. A.
L'athlète Noélie Yarigo réalise la meilleure performance française de l'année sur le 800 m féminin au Meeting De Lievin 2020, qui a eu lieu le 19 février 2020 à l'Arena Stade Couvert de Liévin, en France.
La championne du Bénin a terminé à la 4e place (en 2'02''25) du 800 m dominé par la Britannique Jemma Reekie (2'00''34).
L'athlète béninoise de Running 41 qui a aussi la nationalité française sera championne de France pour la première fois, si elle arrive encore une fois à remporter les championnats de France élite en salle. « C'est ma meilleure course depuis la reprise », a confié Yarigo à la Nouvelle République.fr
« Mon temps est assez près de mon record en salle et ce qui me rend très optimiste, c'est qu'il y avait les meilleures mondiales au départ, à l'exception de l'Américaine Ajee Wilson. On était vraiment au niveau d'une finale mondiale », a ajouté l'athlète qui s'entraîne depuis avril 2013 à Blois en France.
Noélie Yarigo s'était préparée pour les Mondiaux en salles de Nanjing (Chine), mais en raison de l'épidémie de coronavirus, la Fédération internationale a repoussé d'un an l'épreuve qui était prévue pour le mois de mars en Chine.
L'athlète béninoise spécialiste du 800 m travaille déjà pour se faire qualifier pour la finale des Jeux Olympiques de Tokyo 2020 afin de décrocher une médaille pour le Bénin.
« Je m'étais préparée pendant deux mois au Kenya pour être au top. Ça n'a pas complètement servi à rien puisque la forme est là et que je vais pouvoir en profiter pour les France élite et aussi pour décrocher les minima pour les JO qui ont été placés à 1'59''50 (plein air). Je pense pouvoir les atteindre. Mon record (1'59''12, aux JO de Rio en 2016, demi-finaliste), je peux même encore l'améliorer », confie-t-elle à la Nouvelle République.fr.
Les Jeux Olympiques de Tokyo 2020 sont prévus du vendredi 24 juillet au dimanche 9 août.
A.A.A
Lomé, le 20 Février 2020 – Le Groupe bancaire panafricain Ecobank, invite les entrepreneurs Africains en Fintech à s'inscrire pour la 3ème édition du Ecobank Fintech Challenge. C'est un concours qui offre aux startups Africaines l'opportunité de promouvoir leurs solutions de technologie financière et de s'associer éventuellement à Ecobank pour déployer ces solutions dans tout le réseau Ecobank, dans 33 pays en Afrique mais aussi en France.
Ecobank invite toutes les startups et les développeurs des 54 pays de l'Afrique à soumettre leurs inscriptions pour participer au Ecobank Fintech Challenge 2020 à l'adresse suivante : https://www.ecobank.com/Fintechchallenge
Tous les Finalistes bénéficieront d'un programme de mentorat. Ils participeront à un camp de formation, suivi par une Cérémonie de Remise de Prix et d'une Foire de l'Innovation au siège du Groupe Ecobank à Lomé au Togo en Juin 2020.
Le Directeur des Opérations du Groupe Ecobank, M. Eddy Ogbogu a affirmé que « En tant que groupe bancaire nous continuons d'être impressionés par la façon qu'ont les Fintechs de transformer le secteur bancaire en Afrique. Nous avons avons hâte de découvrir les nouvelles innovations et opportunités de partenariat qui marqueront l'édition 2020. »
Les Fintech pourront bénéficier de plusieurs opportunités notamment :
● Le déploiement de leurs produits à l'échelle multinationale : une opportunité de réaliser des intégrations de système avec Ecobank et de lancer éventuellement des produits dans l'ensemble du réseau Panafricain du Groupe
● L'établissement de partenariat de service : Ecobank peut sélectionner des startups comme partenaire de service panafricain à partir de son écosystème bancaire.
● L'accès à la Plateforme Panafricaine pour les Développeurs - Sandbox : les membres obtiendront l'accès aux API de Ecobank pour tester et améliorer leurs produits avant l'introduction sur le marché Panafricain.
● La possibilité de participer au programme de mentorat dédié aux Fintechs, l'appui au développement et l'insertion dans le réseau des partenaires mondiaux et Africains du Groupe.
Pour le Conseiller Principal en Fintech à Ecobank, Mme Djiba Diallo « Le Ecobank Fintech Challenge ainsi que le programme de Mentorat ont été repensés pour apporter davantage de plus value à Ecobank et aux Fintech. Nous avons recueilli des opinions sur les éditions précédentes. L'une des principales innovations cette année sera la possibilité pour les Fintechs préselectionnées d'accéder à nos interfaces API par le biais de notre plateforme panafricaine pour les dévelopeurs - Sandbox »
Le Ecobank Fintech Challenge a été initié en partenariat avec le cabinet de conseil Konfidants et bénéficie de l'appui de plusieurs partenaires en Afrique et dans le monde. Les inscriptions au concours prendront fin le 12 Avril 2020.
Pour en savoir plus sur le challenge, ses avantages et comment s'inscrire, visitez le site internet du concours à l'adresse https://www.ecobank.com/Fintechchallenge
A propos du Ecobank Fintech Challenge
Le Ecobank Fintech Challenge est un programme compétitif annuel organisé à l'intention des Fintech pour leur permettre d'exploiter les opportunités d'intégration de marché offertes par le Groupe Ecobank. Lancé en 2017, le Concours totalise deux éditions et en est à sa troisième édition.
A propos d'Ecobank Transnational Incorporated (‘ETI' ou ‘Le Groupe')
Ecobank Transnational Incorporated (‘ETI') est la société mère du Groupe Ecobank, le premier groupe bancaire panafricain indépendant. Le Groupe Ecobank emploie plus de 15.000 personnes au service d'environ 20 millions de clients dans les secteurs de la banque des particuliers, la banque commerciale et la banque de grande clientèle dans 33 pays Africains. Le Groupe possède un agrément bancaire en France et dispose de bureaux de représentation à Addis Abeba en Ethiopie, à Johannesburg en Afrique du Sud, à Beijing en Chine, à Londres au Royaume-Uni et à Dubaï aux Emirats Arabes Unis. Le Groupe offre une gamme complète de produits, services et solutions bancaires notamment les comptes bancaires et de dépôt, la gestion de trésorerie, le conseil, les opérations du trading, la négociation des valeurs et la gestion de patrimoine. ETI est cotée en bourse sur plusieurs marchés boursiers à savoir London Stock Exchange à Londres, Nigerian Stock Exchange à Lagos, Ghana Stock Exchange à Accra et la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières à Abidjan. Pour en savoir plus, merci de visiter www.ecobank.com
Le maire de Parakou Charles Toko lors de la sortie médiatique de son conseil municipal jeudi 20 février 2020, a exhorté les Parakois à la paix et la cohabitation pacifique en cette période pré-électorale. Il n'a pas manqué de condamner les propos tribalistes tenus en public par l'ancien ministre d'État Aboubacar Yaya.
Dans son discours le maire Charles Toko a estimé que l'ancien ministre d'État Aboubacar Yaya s'en prenant à sa gouvernance dans sa pré-campagne pour la conquête de la mairie a « légèrement dépassé les bornes lorsqu'il touche à des questions sensibles d'unité, de cohésion sociale, de cohabitation pacifique au sein de la commune de Parakou ».
L'ancien ministre d'État Aboubacar Yaya avait déclaré que « le Maire Charles Toko a peuplé la mairie d'étrangers » et qu'il n'a rien trouvé que de nommer un Somba comme Secrétaire Général de la mairie.
« Monsieur Aboubacar Yaya révèle ainsi sa méconnaissance des spécificités ethniques du Bénin et son projet de modèle de gouvernance de la ville de Parakou », a déclaré Charles Toko. Il ajoute qu'aucune ethnie au Bénin n'est connue sur l'appellation de Somba et que « les Somba forment un ensemble de peuples établis dans la chaîne de l'Atacora, au nord-ouest du Bénin et au Togo ».
Le maire souligne que « les ressortissants d'autres ethnies que M. Aboubacar Yaya qualifie d'étrangers à Parakou, (...) ne sont rien d'autres que les Fons, les Adjas, les Nagots, les Peulhs, les Yoms, les Lokpa ; qu'il ajoute tout bonnement à ceux qu'il appelle Somba ».
« Une fois encore, c'est cet ensemble que l'ex Ministre d'Etat estime être indigne de participer à la gestion de la cité. Et pourtant, la constitution du Bénin recommande l'unité nationale et l'accès équitable des Béninoises et des Béninois aux emplois publics et, partant, à la gestion des affaires publiques », souligne-t-il.
Le maire rassure les uns et les autres que ces propos n'engagent que Aboubacar Yaya et la ville de Parakou a plus que besoin de tous ses fils et filles, dignes Béninois pour relever son développement.
Pour Charles Toko, il ne faut pas réveiller les démons du passé à cause du pouvoir ou des appétits malsains.
« Restons sereins et ayons la tête sur les épaules pour traverser la période électorale dans la paix et la cohabitation pacifique. Privilégions les débats d'idées constructives et défendons sainement nos projets de société respectifs », exhorte-il.
Le maire estime que « le peuple, désormais mâture et qui sait d'où il vient et où il va, jugera ».
A.A.A
L'ex Ministre d'Etat de Boni Yayi, Aboubacar Yaya, a tenu des propos xénophobes publiquement dans la ville de Parakou au cours de cette semaine. Ses propos portent atteinte aux groupes de communautés Somba et viole ainsi les textes de la République du Bénin.
Alors qu'il s'adressait au public dans le cadre de sa pré-campagne, l'ex ministre d'Etat Aboubacar Yaya a déclaré que la mairie de Parakou est peuplée d'étrangers. Il ajoute qu'on a rien trouvé d'autre que de nommer un Somba au poste de secrétaire général de la municipalité.
Avec ses titres de Docteur et Professeur d'Université, il a qualifié les ressortissants d'autres ethnies d'étrangers en les désignant sous le nom de pintades et autres.
Des propos xénophobes qui portent atteinte à la dignité des groupes de communautés Somba de l'Atacora au nord-ouest du Bénin et qui peut aussi nuire à la cohésion sociale et à l'unité des peuples dans la ville de Parakou.
Dr Yaya a méconnu l'article 36 de la constitution qui stipule que : chaque Béninois a le devoir de respecter et de considérer son semblable sans discrimination aucune et d'entretenir avec les autres des relations qui permettent de sauvegarder, de renforcer et de promouvoir le respect, le dialogue et la tolérance réciproque en vue de la paix et de la cohésion nationale ».
L'ex ministre viole ainsi les articles 280 et 281 du code pénal de la République du Bénin.
L'article 280 dispose que : « Quiconque porte publiquement atteinte, dans un discours, écrit, propos, prêche religieux aux symboles, valeurs et représentations de l'État, de la Nation, de la République, des traditions, des ethnies ou de toute communauté organisée et légalement constituée, est puni d'une peine d'emprisonnement de cinq (05) ans à dix (10) ans et d'une amende de dix millions (10.000.000) à vingt millions (20.000.000) francs CFA ».
« Si l'auteur des faits énumérés à l'article 280 est un représentant ou responsable d'une organisation ou association civile, religieuse ou artistique, la peine est assortie de la d'échéance des droits civils et politiques ainsi que de l'interdiction de diriger, d'une durée ne dépassant pas dix (10) ans, une organisation ou association visée dans le présent article ou d'en être l'un quelconque des responsables », précise l'article 281 du code pénal.
Aboubacar Yaya doit être non seulement sanctionné pour ses propos régionalistes mais doit également présenter ses excuses aux Parakois.
D. M.
A travers un communiqué en date de ce jeudi 20 février 2020, l'administrateur, gestionnaire de l'ANIP, Cyrille Gougbédji, porte à la connaissance du public qu'un poste de Recensement administratif à vocation d'identification des personnes (RAVIP) est ouvert pour les citoyens qui n'avaient pas pu se faire recenser lors de la phase massive organisée de novembre 2017 à avril 2018.
Ce poste de recensement est ouvert pour les personnes résidant dans le département du Littoral, et fonctionne les mercredi et vendredi. Il sera fonctionnel dès le 26 février prochain.
Ceci est une occasion pour les populations de la ville de Cotonou qui ne s'étaient pas enregistrées, de se rattraper et de figurer dans la base de données du RAVIP, une étape importante pour être pris en compte par le projet ARCH.
L'ANIP est situé à Cadjèhoun à côté de la station SONACOP.
F. A. A.
C'est avec la peur au ventre que les populations de la localité de Sèrèkalé, commune de Nikki effectuent leurs déplacements. Deux buffles en divagation sèment la terreur dans cette région du nord depuis mercredi 19 février 2020.
Informé de la présence de ces animaux sauvages dans la localité, les autorités communales ont alerté les agents de cantonnement des eaux et forêt de Nikki. « Les buffles sont vraiment dans la commune de Nikki », a confirmé le capitaine Franck Fagnissè, chef cantonnement des eaux et forêt de la région. Ces animaux selon le capitaine, « seraient probablement venus du Nigéria et seraient probablement en partance vers les trois rivières ou le parc W ».
Franck Fagnissè assure avoir pris les dispositions de concert avec les autorités communales pour sensibiliser les populations par rapport aux comportements à adopter vis-à-vis de ces animaux. Les populations n'ont pas à s'affoler, a-t-il souligné en précisant que « les animaux ne sont pas aussi dangereux que ça ».
Le capitaine exhorte les populations à la vigilance, et à éviter toute provocation à l'endroit des deux buffles en divagation.
F. A. A.
A travers un arrêté en date du mercredi 19 février 2020, le préfet du Littoral par intérim, Jean-Claude Codjia a interdit toute manifestation du culte Egun-gun, sur le territoire du département.
Ainsi, toutes manifestations du culte Egun-gun dans la ville de Cotonou sont interdites jusqu'à nouvel ordre. Cette décision préfectorale a été prise à la suite des « troubles à l'ordre public organisés et entretenus par l'une des faîtières le dimanche 16 février 2020 », précise l'arrêté. Jean-Claude Codjia s'est aussi fondé sur « les conclusions issues de la séance de travail du jeudi 13 Février 2020, qui a réuni toutes les faîtières Egun-gun (Adcl, Ocel, Arcl) du Département du Littoral ».
Le directeur départemental de la Police républicaine, le Commissaire Central de la ville de Cotonou et le Maire de Cotonou « sont chargés chacun en ce qui le concerne, de l'application stricte et sans faille des dispositions du présent arrêté ».
A.A.A
Une réunion d'échange entre le Bénin et le Niger a eu lieu le 14 février 2020 à Malanville (commune de Karimama) dans le cadre de la riposte au cas de poliovirus de type 2 détecté, dans le département de l'Alibori. Cette rencontre visant à préparer la campagne de vaccination de riposte a réuni les délégations béninoises et nigériennes ainsi que les représentants des Districts sanitaires frontaliers avec le Bénin (Dosso, Gaya, Falmey, Say), de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et autres.
Selon l'Organisation Mondiale de la Santé en Afrique, un cas du poliovirus circulant dérivé de souche vaccinale de type 2 (cVDPV2) a été détecté au Bénin à Karimama dans le département de l'Alibori. Cette commune située au nord-est du Bénin fait frontière avec le Niger notamment la région de Dosso (Districts sanitaires de Dosso, Gaya et Falmey) et la région de Tillabéry (Districts sanitaire de Say).
Pour répondre à cette épidémie, il est prévu l'organisation de campagne de vaccination synchronisée entre le Bénin et le Niger.
La première est fixée du 28 février au 1er mars 2020 et la seconde du 13 au 15 mars 2020.
La réunion entre le Bénin et le Niger a permis d'échanger sur un certain nombre de points à savoir : la revue du système de surveillance épidémiologique des deux pays en particulier dans les zones frontalières et les actions nécessaires pour leur renforcement ; les interventions conjointes à mettre en œuvre au niveau des districts frontaliers lors des activités de vaccinations supplémentaires. Elle a permis aussi le renforcement de la collaboration entre les districts sanitaires frontaliers pour faciliter la mise en œuvre de procédures opérationnelles commune.
Les participants à cette rencontre ont aussi discuté d'un mécanisme de suivi/évaluation et de la gestion des données relatives à la mise en œuvre des activités dans les zones frontalières.
Les recommandations
Le communiqué final signé par les chefs des délégations du Bénin et du Niger renseigne sur les différentes recommandations faites. Il s'agit entres autres de : faire un plaidoyer à l'endroit des autorités politico-administratives pour une forte implication dans les activités de vaccination et de la surveillance ; initier des rencontres entre les chefs de centres de santé frontaliers pour planifier les activités transfrontalières dans le cadre de la riposte ; organiser les vaccinations transfrontalières dans les localités voisines, aux dates convenues telles que planifiées par les deux parties ; partager journalièrement au cours de la campagne, les données sur les enfants vaccinés dans les zones transfrontalières entre les responsables de formations sanitaires homologues frontaliers.
Les autres recommandations concernent : la création d'une plate-forme WhatsApp des groupes de districts frontaliers pour faciliter les échanges et le partage d'informations non seulement sur la riposte vaccinale, mais aussi pour le partage des données de routine et de la surveillance. L'accent a été mis sur la documentation de toutes les activités transfrontalières réalisées ; la réalisation une cartographie des aires sanitaires et villages avec les contacts des chefs de formations sanitaires de part et d'autre de la frontière. L'une des recommandations non moins importantes est la mise en place des cadres de concertation au niveau des zones frontalières qui se réuniront périodiquement afin d'échanger sur les activités transfrontalières.
Akpédjé AYOSSO