La Fondation Claudine Talon vient d'apporter une solution efficace aux problèmes de complication de grossesses et à la morbidité des femmes au niveau de la zone sanitaire Adjarra-Avrankou-Akpro-Missérété (3A), dans le département de l'Ouémé.
En présence du ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin, la Première dame a procédé à la mise en service la semaine écoulée, des maternités modernes dans plusieurs centres de santé de cette zone sanitaire.
Selon les responsables départementales de la santé de l'Ouémé, la réalisation de ces infrastructures constituent une étape décisive dans la mise en œuvre du projet d'amélioration des soins essentiels de la mère et du nouveau-né dans les ‘'3A''. Il s'agit d'une initiative de la Société béninoise de pédiatrie et financé par la Fondation Claudine Talon.
Elle prend en compte tous les facteurs qui influencent la mortalité maternelle et néonatale.
Pour la présidente de la Fondation, la situation n'est pas reluisante en ce qui concerne les soins essentiels de la mère et du nouveau-né au Bénin.
Selon Mme Talon, ces maternités construites suivant les normes, permettront aux femmes de donner la vie dans les conditions requises. Bien que construites et équipées par la Fondation qu'elle préside, Claudine Talon a souligné que ces maternités demeurent le patrimoine de l'Etat, placées sous la responsabilité et l'administration du ministère de la santé
Selon le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin, les établissements mis en services offriront des cadres idéaux pour donner la vie en toute sécurité. A travers eux, la devise, « Ne plus mourir en donnant la vie et que l'enfant naisse bien portant, grandisse et ne meurt jamais » se concrétise, s'est-il réjoui.
D'après les statistiques, environ 1.500 femmes meurent chaque année suite aux complications liées à la grossesse au Bénin.
Chaque année, 27.500 à 73.600 femmes/filles souffrent d'invalidités causées par les complications lors de la grossesse ou de l'accouchement notamment les fistules obstétricales.
F. A. A.
Le président de la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (HAAC), Rémi Prosper Moretti a ouvert ce mardi 25 février, les travaux de la 1ère session ordinaire des l'année 2020 de la HAAC.
Impacter la vie des médias, c'est l'objectif principal de cette session dont les priorités s'articulent autour de trois points.
Selon le président de la HAAC, il s'agit de la visibilité de l'institution grâce à la relance du bulletin d'information de régulateur, et la création d'un bureau chargé des relations avec les usagers et les partenaires locaux ; du respect des obligations contractuelles relatives au renouvellement ou non des conventions des radios et télévisions dont les conventions sont arrivées à terme depuis décembre 2019, et janvier 2020 ; et la mise en place de la procédure d'autorisation des médias en ligne ; et le suivi du respect des normes d'éthique et de déontologie afin que l'auto-saisine et l'examen des plaintes soit de plus en plus exercé.
Le président de l'institution chargée de la régulation des médias au Bénin n'a pas manqué d'inviter les journalistes à plus de professionnalisme dans le traitement et la diffusion des informations en cette période marquée par les élections communales et municipales de mai prochain.
Le personnel de la HAAC et les correspondants régionaux seront déployés sur le terrain pour suivre les informations qui seront produits par les médias, a-t-il annoncé.
F. A. A.
L'ancien ministre du travail et de la fonction publique, Aboubacar Yaya n'est pas mis sous convocation après ses propos qualifiés de ‘'régionalistes''. Joint par Frissons Radio, ce mardi 25 février 2020, Aboubacar Yaya a clarifié sa situation et informe qu'il ne fait l'objet d'aucune poursuite judiciaire.
Selon des rumeurs, l'ancien ministre du travail et de la fonction publique a été interpellé, écouté par la police et mis sous convocation. D'après les déclarations de M. Yaya sur Frissons Radio, ces rumeurs sont fausses. « Je tiens à informer l'opinion publique nationale et internationale que je ne fais l'objet d'aucune poursuite judiciaire. Je ne suis pas mis sous convocation. Je n'ai pas été écouté ni par les agents de la police judiciaire, ni par le procureur de la République, ni par un juge d'instruction », a affirmé l'ancien ministre. Aboubacar Yaya avait tenu des propos qualifiés de « xénophobes » et incitatifs à la haine lors d'une rencontre avec les militants FCBE (Forces cauris pour un Bénin émergent) de Parakou la semaine dernière. Selon ses explications, ses propos ont été sortis de leur contexte et dénaturés.
L'ancien ministre du travail et de la fonction publique a présenté ses excuses publiques le vendredi 21 février 2020.
Akpédjé AYOSSO
Profanation de tombe
Pour profanation de tombe, trois individus sont aux mains de la police républicaine d'Akodéha depuis jeudi 20 février 2020.
Selon l'Abp, les agents du commissariat d'arrondissement d'Akodéha dans la commune de Comè ont procédé à leur arrestation suite à la plainte de dame Daho qui a informé que des délinquants auraient profané la tombe de son feu père.
La perquisition effectuée au domicile des accusés a permis de retrouver un crâne et une mâchoire d'être humain.
Inculpés pour profanation de tombe et de trafic d'organes humains, les 03 individus seront présentés au procureur de la République.
Akpédjé AYOSSO
Le week-end écoulé a été le théâtre d'une scène horrible à Ouèssè, dans le département des Collines. Un homme a assené des coups de machette à la tempe droite et au cou de sa femme.
Les raisons ayant conduit le monsieur à poser un tel acte pour l'heure, ne sont pas encore connues.
Selon les informations rapportées par Frissons radio, l'homme est déjà aux mains des éléments de la police républicaine. Il est gardé au commissariat de Gbanlin, en attendant d'être présenté dans les prochains jours au procureur de la République.
F. A. A.
Le Bénin accueille du 3 au 7 mars prochain, le Championnat Itf/Cat de l'Afrique de l'ouest et du centre de tennis. En marge à ce rendez-vous, la sélection nationale du Bénin affûte ses armes à travers un camp de tennis démarré depuis samedi dernier au Tennis club de l'Amitié (Tca) du stade Mathieu Kérékou.
Conduite par le duo d'entraîneurs Joseph Vigan et Abdou Demba Diallo, la sélection nationale des 12 ans et moins de tennis (filles et garçons) est en pleine séance de préparation au Tca pour mieux se affûter leurs armes. Les revers, les tirs, les jeux d'attaque et de défense, le service, et autres stratégies technico tactique sont au menu de ce camp d'entraînement qui va durer une dizaine de jours.
" On est en train de suivre les enfants sur le plan technique, tactique, et sur la préparation physique. On a constaté que physiquement, çà ne va pas trop", a confié le coach Joseph Vigan qui rassure de mettre tout en oeuvre pour que les enfants retrouvent physique avant le démarrage de la compétition. Ce tournoi qui se déroulera en simple garçons et filles mais aussi en double permettra aux vainqueur chez filles et aux deux premiers chez les garçons de se qualifier pour le championnat d'Afrique des 12 ans et moins. " On est en train de travailler sur le double. Comment gérer les matches de double. On a fini avec la préparation au niveau des simples", précise-t-il tout en ajoutant que l'objectif est de gagner le tournoi chez les garçons comme chez les filles. " Ce n'est pas la première fois qu'on représente le Bénin sur le plan international. Donc, on compte se qualifier pour championnat d'Afrique " a-t-il martelé.
Pour les enfants, ils sont prêts pour défendre les couleurs de leur pays le Bénin. Paul N'da en classe de 5e a affirmé que les entraînements se passent dans les meilleures conditions. Il promet de défendre valablement les couleurs du Bénin. " Je promets au public béninois de faire tout possible pour être parmi les meilleures ", dira pour sa part, Kassa Béré Pa, écolière en classe de Cm2 et récente vainqueur du tournoi de l'Espoir de tennis.
Mathieu Oussou Azo, Directeur technique national (Dtn) de la Fédération béninoise de tennis (Fbt) a fait le bilan de la préparation. A l'en croire, le camp a permis de roder les joueurs pour les habituer aux matches intenses afin de sortir les meilleurs qui seront représentatifs. Il a rappelé que la mission assignée aux équipes est l qualification au championnat d'Afrique. " L'année dernière, les filles étaient qualifiées au championnat. Nous espérons cette année, que les filles et les garçons se qualifient pour le championnat ", a-t-il martelé tout en ajoutant que les pays comme le Nigeria, le Cameroun, le Ghana, le Togo, la Côte-d'Ivoire seront de la partie. Notons qu'au terme dudit que trois joueurs chez les garçons et trois chez les filles vont être retenus pour prendre part au championnat de tennis Itf/Cat de l'Afrique de l'ouest et du centre.
Finafa H.
L'économie béninoise a été rudement touchée par la fermeture des frontières terrestres nigérianes. Dans un entretien accordé à Jeune Afrique, le ministre de l'économie et des finances, Romuald Wadagni, a révélé que les dommages pour l'économie nationale sont estimées à 48,6 milliards de FCFA.
La fermeture des frontières nigérianes depuis le 20 août 2020 a pesé sur l'économie béninoise très dépendante du géant de l'est. Selon le ministre de l'économie et des finances, « la part des recettes imputables à la fermeture des frontières est estimée à 48,6 milliards de FCFA, soit un peu plus de 10% des recettes brutes de la douane et moins de 5% des recettes totales de 2019 ». Un impact négatif de la situation qui a en croire l'argentier national est limité.
Pour M. Wadagni, il est nécessaire que le « Bénin ait une économie mieux préparée pour profiter de la chance d'avoir ce voisin et ne pas être un simple point de passage ». « C'est le sens de nos réformes », a-t-il notifié.
Le Bénin qui s'adapte à la situation de la fermeture des frontières tire 20% de son PIB des échanges avec son voisin, le Nigéria.
En raison d'une politique protectionniste, le Nigéria a décidé de fermer ses frontières terrestres avec ses voisins afin de lutter contre la contrebande des produits notamment du riz, l'insécurité et autres trafics. Plusieurs démarches ont été entreprises par les pays concernés par la fermeture des frontières notamment avec le CEDEAO. Les négociations se poursuivent pour une sortie de crise.
A.A.A
Le Bénin et la France ont signé un Programme de travail commun de la coopération patrimoniale et muséale en décembre 2019. En mission en France, les ministres Jean Michel Abimbola en charge de la culture et Aurélien Agbénonci des Affaires étrangères ont échangé avec les autorités françaises des dispositions pratiques de mise en œuvre dudit programme.
La réunion de travail tenue vendredi 21 février 2020 a permis de discuter de certains points relatifs à* https:/www.gouv.bj/actualite/518/restitution-des-biens-culturels-du-benin-par-la-france-les-deux-parties-font-le-point-des-avancees/'>la restitution des biens culturels du Bénin.
Les autorités béninoises ont exposé les actions du gouvernement Talon dans le cadre de la restitution des biens culturels notamment les investissements dans les domaines du tourisme, de la culture et des arts.
Le ministre Jean Michel Abimbola a signalé l'accélération des projets de réhabilitation et de construction de six musées notamment à Ouidah et Abomey. Il a ajouté que le « Bénin a ouvert 6 principaux pôles de développement touristique soutenus par des investissements culturels (Les Pôles Pendjari, Ganvié, Abomey-Ouidah, Porto-Novo et Tata Somba) et la création d'une dynamique autour du marché de l'art, notamment l'art contemporain ».
Satisfait de la mise en œuvre de cette coopération patrimoniale et muséale, le ministre français de la culture, Franck Riester, a aussi fait le point des avancées.
Les deux parties ont également examiné le calendrier et les modalités relatifs à la restitution de biens culturels au Bénin.
La mission conjointe des ministres Jean Michel Abimbola et Aurélien Agbénonci s'est déroulée du mercredi 19 au vendredi 21 février 2020.
La délégation a
échangé avec plusieurs personnalités et visité le Musée du Quai Branly-Jacques Chirac à Paris où sont exposées les 26 œuvres d'art que le président français a décidé en novembre 2018 de restituer au Bénin.
A.A.A
L'ancien bâtonnier, Me Robert Dossou, un des acteurs clés de la Conférence nationale des forces vives de la Nation de février 1990, au cours d'un entretien avec les journalistes sur Diagonales, s'est prononcé sur les 30 ans de ces assises.
« Le peuple en 1990 a gagné la liberté », a-t-il déclaré indiquant qu'un effort plus performant en faveur de la justice, de l'égalité de tous devant la loi, a été fait, et celui qui pense avoir des aptitudes pour diriger le pays peut désormais être candidat. Pour lui, « ce qui s'est passé en 1990 est proprement inédit ».
A cette époque où feu Mathieu Kérékou était au pouvoir, les organes non juridictionnels, et les organes politiques s'étaient érigés en tribunal pour condamner d'autres citoyens à mort. Avec la conférence, les exilés volontaires ont bénéficié de l'amnistie, ce qui leur a permis de revenir au pays, et de participer à la gestion de l'Etat aux côtés de Mathieu Kérékou.
Venu de l'étranger, il rappelle avoir rencontré le président Kérékou à qui il a dit de revoir la question « d'exilé volontaire », car pour lui, il s'agit d'une « bêtise qu'il faut bannir ». Des gens en exil ont perdu des parents, mais ne pouvaient rentrer assister à leurs obsèques. Ce qui, selon l'avocat, est contraire aux traditions. « On ne peut pas empêcher quelqu'un dans ces conditions-là », a-t-il dénoncé réaffirmant que la conférence a été une occasion, et tout ce monde a été amnistié.
Selon Me Robert Dossou, en 1990, l'on voulait la paix. « Tout le monde voulait qu'on passe l'éponge sur le passé et qu'on bâtisse l'avenir. Tout le monde pris conscience que nous avons failli déboucher sur une guerre civile, et qu'on a eu à la tête du pays quelqu'un qui en a pris conscience et qui a adapté sa méthode en faveur de la paix, et c'est ce qui a compté, a-t-il rappelé.
L'homme de droit n'a pas manqué d'évoquer le choix de Mgr Isidore de Souza pour présider le présidium. A l'en croire, il s'agit d'un choix pour dribler les intentions de certains acteurs politiques qui voulaient être président. Etant donné que le pape ne va pas autoriser l'homme d'église à être candidat, et qu'il ne va pas être membre d'un parti politique, il a donc été désigné par souci de neutralité, pour présider le présidium des assises de la Conférence, a expliqué Robert Dossou rappelant qu'à l'époque, il y avait le pasteur Harry Henri qui fut proposé aussi. « Nous devons en tirer leçon pour résoudre toutes nos autres crises à venir », a-t-il exhorté.
A la question de savoir s'il n'y avait pas du contenu pour cette conférence, et que la démocratie a été priorisée au détriment des questions économiques, et de développement, l'ancien président de La Cour constitutionnelle explique qu'il ne pouvait pas avoir un programme précis. Le pays était dans une période de dictature, de marxisme, avec une économie centralisée, et il fallait passer le pont, changer de constitution, de cadre politique.
Pour lui, ce sont les gouvernements successifs qui se sont succédé, qui devraient égrener leurs programmes point par point. « A l'époque, on ne pouvait que donner le contenu possible », a-t-il soutenu rappelant qu'il y avait une commission économique à l'intérieur de la conférence nationale. Cette commission selon Me Dossou, a posé les principes et il appartient aux gouvernements de se fonder sur ses travaux.
Selon lui, les gouvernements qui se sont succédé n'ont pas échoué. « Chacun a fait ce qu'il a pu », a-t-il souligné observant que « le jeu politique qui a été trop individualisé à certain niveau ». Ce qui selon lui, est normal, la démocratie étant un apprentissage. « Quand on sort de plusieurs décennies de dictature militaire et civile, on ne peut pas dans son âme et conscience devenir complètement démocrate du jour au lendemain », a souligné Me Robert Dossou. Pour qui, « c'est la pratique continue de la démocratie qui inculque la démocratie ».
Sur la question de la constitution du 11 décembre 1990
La constitution du 11 décembre 1990 selon Me Robert Dossou repose sur un certain nombre de principes arrêtés par la conférence nationale. Pour sa rédaction, il y a eu une commission constitutionnelle élue par la conférence qui a rédigé l'avant projet. A l'intérieur, il y avait plusieurs compétences (des historiens, des sociologues, et trois constitutionnalistes et des spécialistes de droits privé). De même, le haut commissaire de la République qui a parrainé et adopté avant sa soumission au référendum a été également élu par la conférence nationale, a expliqué le bâtonnier.
Pour rédiger cette constitution, une rétrospective de toute l'histoire du Dahomey a été faite depuis 1946, a-t-il rappelé soulignant que toutes les tendances ont été dégagées avant son élaboration. La preuve selon lui, est que cette constitution n'est affectée du nom d'aucun chef de l'Etat. C'est une constitution consensuelle, et avant son adoption, il y a eu ‘'la popularisation''. Une approche qui consiste à aller vers les différentes couches de la société et leur faire connaître le projet. Ainsi, arrivée dans les casernes, les militaires ont proposé que le candidat s'il est des leur, démissionne, sinon, en cas d'échec, il pourrait les mobiliser pour faire un putsch. L'avantage de cette popularisation, est que la constitution a eu longue vie, et le peuple la considère comme sa constitution, ce qui justifie le mécontentement observé à l'occasion de toute tentative de révision.
Selon Robert Dossou, toute constitution est appelée à être modifiée, mais il faut que le mécanisme mis en place et qui permet à chacun de se sentir concerné, soit appliqué, a-t-il expliqué dénonçant les amendements constitutionnels en catimini, ou en pseudo catimini.
La question du système partisan
« Depuis que le monde est monde, il n'y a aucun pays où par un texte de lois, ou un ensemble de textes de lois, on a canalisé le système partisan. Le système partisan, c'est l'expression de la liberté profonde du citoyen », a souligné Me Robert Dossou. « Un parti politique, deux partis politiques, trois partis politiques peuvent être agencés pour servir d'encadrement pour une dictature. Les partis politiques peuvent être un élément d'émancipation, comme le parti politique peut être un élément d'embrigadement. Raison pour laquelle la liberté du citoyen est fondamentale », a-t-il expliqué.
Au sujet du régime démocratique, il explique qu'« une démocratie donne l'impression du désordre […]. Il n'y a que dans la dictature il y a l'ordre. Parce que le chef seul pense pour tout le monde. En démocratie, il doit avoir de l'ordre, mais ce n'est pas le même ordre. Dans une foire, il y a un certain ordre, dans un cimetière, il y a un certain ordre, mais ce n'est pas le même ordre », a rappelé l'ancien président de la Cour constitutionnelle.
Se prononçant sur l'avenir de la démocratie béninoise, il souligne qu'« il n'y a pas de limite dans le temps ». La démocratie, selon lui est un apprentissage, a-t-il insisté rappelant qu'au lendemain de 1990, le Bénin était un bébé. Pour lui, le pays va être pressé de marcher, « on va tomber, on va se redresser […], et c'est ce que l'histoire de l'humanité révèle.
Sur la responsabilité des cadres politiques, il indique que les intellectuels doivent demeurer techniques au service du politique, et dans le bon sens. Cela, parce qu'on peut utiliser la technique pour détruire et désorienter la politique, car, « beaucoup d'intellectuels sont à la base de beaucoup de déviances sur le continent ».
F. A. A.
Le ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts Jean-Michel Abimbola a procédé ce lundi 24 février 2020 à la remise de site dans le cadre de la Phase 1 du Projet de réhabilitation du Fort Portugais. La cérémonie officielle de remise du site a réuni le préfet de l'Atlantique, M. Jean-Claude Codjia, Mme Célestine Adjanohoun, maire de la commune de Ouidah, Atou Seck, représentant résident de la Banque Mondiale au Bénin et autres.
« Il a fallu l'ambition et le rêve d'un fils du terroir pour que aujourd'hui nous parlions de la réhabilitation de la ville de Ouidah », a déclaré le maire de la commune de Ouidah. Selon Mme Célestine Adjanohoun, « Ouidah du fait de sa combinaison diversifiée de ses produits et sites touristiques uniques est un point de départ naturel pour la promotion du développement dans la région. Le maire a remercié le président Patrice Talon et son gouvernement pour « avoir fait passer en si peu de temps le rêve à la réalité ».
Selon M. José Pliya, directeur Général de l'ANPT, c'est le premier grand projet de Ouidah.
Piloté par l'ANPT, le projet de la Phase 1 du Projet de réhabilitation du Fort Portugais est financé par la Banque Mondiale.
« Avec un investissement de plus de 10 milliards de FCFA, la Banque mondiale va financer le projet en deux phases », a affirmé M. Atou Seck.
Le ministre Jean-Michel Abimbola a indiqué que la première phase du projet consiste à la réhabilitation de l'existant, c'est-à-dire du bâtiment originel du Fort Portugais.
Prévus pour durer 10 mois, les travaux coûteront plus de 2 milliards de FCFA. Elles prennent en compte la réhabilitation à l'identique de la maison du gouverneur, la réhabilitation de La Chapelle, la construction de la caserne esclaverie, la construction d'un Préshow pour les groupes de visiteurs et les scolaires, la construction d'un Snack Bar, la création d'espaces de vente pour artisans et des boutiques de vente d'œuvres d'artisanat, l'aménagement paysager de la cour intérieure et du jardin potager ainsi que la réhabilitation et l'extension de la guérite et du bloc administratif.
Le site a été officiellement remis au directeur général de l'entreprise KEN-DAL & FILS SARL par M. Jean-Michel Abimbola.
Les travaux physiques démarrent le 1er mars 2020.
Akpédjé AYOSSO
Quelques images
Deux présumés voleurs de motos ont subi la fureur des populations à Peperiakou dans la commune de Natitingou le dimanche 16 février 2020. Selon Frissons Radio, la vidéo qui a circulé sur les réseaux sociaux montre les populations entrain de lyncher sauvagement les deux présumés voleurs à coups de bâtons et de pierres. Malgré que la vindicte populaire soit un crime puni par la loi, les populations ont voulu se rendre justice.
Akpédjé AYOSSO
Plusieurs personnes ont trouvé la mort dans les accidents de circulation survenus ce week-end. Selon Frissons Radio, dans la soirée de dimanche 23 février 2020 un véhicule s'est renversé à PK 18 faisant un mort.
A Passagon dans la commune de Bohicon, un accident de minibus bus a fait 9 blessés graves. Le conducteur aurait perdu le contrôle de son volant. Les blessés ont été évacués aux urgences du Centre hospitalier départemental (CHD) de Goho .
Ce samedi 22 février à Pahouian dans la localité du département des Collines, toujours à cause d'une perte de contrôle du volant à la suite d'une crevaison de pneu, le conducteur d'un camion a heurté une bâchée transportant trois passagers. Le bilan fait deux morts et un blessé grave.
Akpédjé AYOSSO
Accident mortel ce samedi 22 février 2020 à Pahouian dans le département des Collines. Selon Frissons radio, le conducteur d'un camion a perdu le contrôle de son volant et a heurté une bâchée transportant trois passagers dont le chauffeur, un père et son enfant.
Le Bilan fait deux morts et un blessé grave. Le père est décédé sur les lieux du drame et le chauffeur après son évacuation. L'enfant victime de cet accident de circulation s'en est sorti mais avec les yeux crevés.
A.A.A
Parti du constat que le secteur pourvoyeur d'emploi au Bénin qu'est l'agriculture reste le parent pauvre des médias, Zoom agro s'immisce dans la coopération des web journaux agricoles. Un an après son lancement le 15 février 2019, son lectorat s'extasie.
Toute l'actualité agricole du Bénin ! Plus qu'un slogan, c'est le fil conducteur du site Zoom agro. Sans prétention aucune, il est le canal idéal pour avoir en temps réel des informations agricoles du Bénin.
En effet, en un an, ce web journal tente de dompter son lectorat par la qualité et l'éthique dans l'information des différentes filières agricoles, la nutrition, l'agrobusiness, pour ne citer que ceux-là.
Selon Oul'fath Bouraïma, étudiante en troisième année à l'université nationale d'agronomie de Porto- Novo, le web journal agricole Zoom agro est une référence en terme d'informations fiables dans le monde agricole béninois. « Zoom Agro nous met au parfum des réalités du monde agricole en temps réel. Grâce à Zoom agro, j'ai appris pas mal de chose sur la flore et la faune du Benin, les opportunités du monde agricole et les tendances actuelles en agriculture », précise-t-elle.
En venir là n'est pas le fruit du hasard. A en croire le promoteur du site www.zoomagro.com, Anicet Semassa, zoom agro est constitué d'une équipe pluridisciplinaire d'ingénieurs agronomes.
Aussi associe-t-il à ses compétences un réseau d'experts externes de journalistes. Un acte qui a porté son fruit selon M. Tandjiékpon Michoagan. « Un point important à relever, c'est la pertinence des informations diffusées. Le lecteur remarque immédiatement que les animateurs du site vont à la recherche de l'information où qu'elle soit », a-t-il martelé. A titre illustratif, il a évoqué le cas des difficultés d'écoulement des produits maraîchers au temps de la fermeture des frontières par le Nigéria où zoom agro revenait régulièrement sur la situation que vivaient les maraîchers.
Si Zoom Agro est apprécié, le promoteur ne compte pas se reposer sur ses lauriers. « Nous avons le devoir de travailler davantage pour relever la barre afin d'obtenir la satisfaction tant personnelle que collective recherchée », confie Anicet Semassa. Un point de vue partagé par les lecteurs. « Je souhaite que Zoom agro continue dans cette dynamique, en allant chercher les informations où qu'elles soient pour révéler aux populations les richesses de nos terres, les efforts fournis par nos paysans, les merveilles accomplies par ces derniers malgré les difficultés inhérentes à ce secteur », a déclaré Tandjiékpon Michoagan.
Akpédjé AYOSSO
Les éléments de la police républicaine du commissariat du 5ème arrondissement de Porto-Novo ont abattu deux malfrats au petit matin de ce lundi 24 février 2020 à Tokpota, rue de l'école Panafricaine.
Ces hors la loi selon nos sources, ont visité le domicile d'un homme d'affaires.
Ayant constaté la présence des hommes en uniforme, ils ont ouvert le feu. La riposte des policiers a payé net, et ils ont été tous abattus.
F. A. A.
L'ancien ministre du travail et de la fonction publique, Aboubacar Yaya au cours d'une rencontre avec les militantes et militants FCBE (Forces cauris pour un Bénin émergent) de Parakou vendredi 21 février dernier, a tenu des propos qualifiés de « xénophobes » et incitatifs à la haine. Au lendemain de ces propos, il a été interpellé et écouté par la police, qui l'a mis sous convocation.
Selon nos sources, l'ex ministre au cours de son audition a tenté de se justifier, mais ses arguments n'ont pas convaincu les officiers de police judiciaire qui l'ont placé sous convocation. Ces propos tenus selon lui, ont été sortis de leur contexte et dénaturés par des gens qui ont voulu en faire une récupération politique, s'est expliqué Aboubacar Yaya mettant accent sur la traduction faite du « Dendi » en français. Son intention en faisant ces déclarations, n'était pas d'indexer une communauté, comme le disent ses détracteurs, s'est justifié l'ex ministre de la fonction publique.
F. A. A.
Conformément aux dispositions de l'article 177 du code électoral, chaque parti politique doit présenter pour les élections communales et municipales du 17 mai prochain, 1815 candidats titulaires, et 1815 candidas suppléants, soit un total de 3630 candidatures.
Afin de faciliter la tâche aux partis, la Commission électorale nationale autonome (CENA) a mis l'application ‘'Gestelections'' à leur disposition. Ladite application a été présentée aux responsables de partis le 22 février 2020 au siège de l'institution à Cotonou.
Selon Dr Taïrou Djarra, assistant du président de la CENA, il s'agit d'une application intuitive. Même si les responsables de partis politique ne maîtrisent pas l'outil informatique, de part la présentation qui en a été faite, ils vont s'y habituer « assez rapidement », a-t-il indiqué.
« C'est une application web qui fonctionne en réseau et les partis politiques doivent être rassurés à ce niveau », a souligné l'assistant indiquant qu'ils peuvent connecter 10 à15 ordinateurs pour faire le travail.
Selon la vice-présidente de la CENA, Geneviève Boco Nadjo, l'institution chargée de l'organisation des élections en prenant une telle initiative, n'a qu'un seul objectif. « Celui de garantir l'intégrité du processus électoral dont la phase d'enregistrement des candidatures est capitale voire cardinale », a-t-elle précisé.
Le souhait de la CENA, explique la vice-présidente, est de voir dans un souci d'harmonisation des procédures et de transparence, tous les partis politiques engagés dans les élections communales du 17 mai 2020 exploiter l'application afin de permettre à l'institution, un traitement plus efficace des dossiers de candidatures, avec « une meilleure traçabilité ».
Après les explications de la CENA, les représentants des partis politiques ont exprimé leurs appréhensions.
Une autre séance est prévue dans la matinée de lundi afin de permettre aux responsables de partis politiques, de mieux s'approprier l'application Gesélections.
F. A. A.
Banel Ruben, chef du réseau de trafiquants dans l'affaire des 750 kilogrammes de cocaïne découverts au port de Cotonou, qui a été arrêté au Nigéria en décembre 2019, a été ramené ce samedi 22 février 2020 à Cotonou.
L'homme de nationalité hollandaise a été conduit à l'Orcertid par une équipe spéciale de la Police républicaine
Le dimanche 15 décembre 2019, 750 Kg de Cocaïne ont été découverts et saisis par l'Ocertid. L'enquête ouverte par la CRIET a permis d'interpeller plusieurs complices dont le sieur G. M, un présumé dealer dans ce dossier.
A.A.A
Le parti Union Progressiste (UP) a enregistré ce samedi 23 février 2020, l'adhésion d'un regroupement de femmes dénommé ‘'Femmes battantes''. Réunies au sein de ce creuset, ces dames entendent d'une part, soutenir les actions du chef de l'Etat Patrice Talon sous les bannières de l'UP, et d'autre part, travailler pour une victoire écrasante de la formation politique au soir du 17 mai prochain.
« Nous venons dire bravo au président Talon et lui manifester tout notre soutien par notre adhésion totale à l'Union Progressiste (UP) », a déclaré la présidente Georgette de Souza.
A l'occasion d'un de ses discours à l'Assemblée nationale, le président Patrice Talon, rappelle la présidente, avait martelé que l'heure du développement a sonné. De ces propos du président de la République, le regroupement de femmes qu'elle préside déduit que « l'heure de la femme béninoise a également sonnée ».
Pour la 1ère vice-présidente de l'Assemblée nationale, Mariam Chabi Talata Zimé, représentant du président de l'UP, « pour tout parti politique, recevoir simplement un leader est une joie immense ». Mais le regroupement de femmes, souligne-t-elle, est allé au-delà de leurs espérances. « Vous nous permettez ce matin de recevoir non seulement un leader, mais une association de leaders, et de surcroît, des femmes leaders », s'est-elle réjouie.
La cérémonie d'adhésion a été marquée par la présence du ministre des affaires sociales, Véronique Tognifodé Mèwanou, des députés Dolénis Kogblévi, Badirou Aguèmon, Florentin Tchaou, Patrice Noubimè et du président de l'Association nationale des communes du Bénin (ANCB), Luc Atrokpo.
L'association ‘'Femmes battantes'' comptent 16.000 membres répartis sur l'ensemble du territoire national, dont 1500 dans le département du Littoral.
F. A. A.