Dans le cadre des élections communales, le tirage au sort pour le positionnement des partis sur le bulletin a eu lieu ce mercredi 15 avril 2020 au siège de la Commission électorale nationale autonome (Céna) à Cotonou. Au terme du tirage, la présidente du parti Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN), Claudine Afiavi Prudencio s'est réjouie de la position du logo de son parti sur le bulletin unique.
« Nous pensons que notre logo, le maïs nourricier au cœur du Bénin éclairé du soleil du bonheur pour le peuple, est dans une bonne position, facilement repérable », a déclaré la présidente de l'UDBN.
Selon l'Honorable Claudine Afiavi Prudencio, en termes de valeur, l'UDBN a choisi la tolérance. « Une valeur que nous véhiculons depuis toujours. Nous allons toujours continuer à cultiver, à pratiquer et à promouvoir la tolérance, gage de paix très chère à nous à l'Union Démocratique pour un Bénin Nouveau », soutient-elle.
Après cette étape, le parti va se concentrer davantage sur les stratégies pour garantir une victoire historique. « Nos troupes sont en état d'alerte maximale. Je suis une Amazone, une vraie Princesse, vous le savez bien. Me battre jusqu'au bout, j'en ai l'habitude. Et ce n'est pas pour cette campagne électorale, quoique particulière, que moi, Claudine Prudencio, je vais désarmer. Non ! Pas du tout », martèle Claudine Afiavi Prudencio. L'Amazone annonce un challenge de 20% des suffrages exprimés pour son parti.
« En tout cas, au soir de ce 17 mai, vous verrez que le parti présidé par une femme sortira gagnant ! », affirme-t-elle.
Sur le spécimen du bulletin unique, le BR est en première position. Au deuxième rang, l'UP est à gauche et l'UDBN à droite.
Au troisième rang, le logo du parti FCBE est à gauche, suivi du PRD à droite.
En raison de la pandémie du coronavirus, la campagne électorale aura lieu dans des conditions particulières. Elle se fera beaucoup plus à travers les médias.
A.A.A
Le jeune Amour Diagostini Bleck Hazoumè, candidat aux élections communales et municipales du 17 mai 2020 sur la liste de l'Union Progressiste (UP) est décédé ce mercredi 15 avril 2020 dans un accident de circulation dans la commune de Sèmè-Kpodji.
L'accident a eu lieu sur le tronçon Djeffa-Cotonou. Conduit au Cnhu de Cotonou, Amour Diagostini Bleck Hazoumè a succombé à ses blessures.
La victime est 6e suppléant sur la liste UP dans l'arrondissement d'Ekpè (commune de Sèmè-Kpodji. Le défunt âgé de 25 ans est le fils aîné du député Hippolyte Hazoumè, élu de la 19ème circonscription électorale
A.A.A
Le promoteur de l'Apivirine Valentin Agon mis en quarantaine à son retour du Burkina-Faso a été libéré ce mercredi 15 avril 2020.
‹‹ (...) après 18 jours avec des malades de Coronavirus au Burkina, je suis rentré sans virus parce que je prends Apivirine matin midi et soir et après 16 jours de quarantaine au Bénin les tests de dépistage sont aussi négatifs preuve que je n'ai pas importé de Covid-19 mais je suis son vainqueur même plus que vainqueur ›› , a notifié Dr Valentin Agon.
Il a été mis en quarantaine dès son arrivée à l'aéroport international de Cotonou le 31 mars 2020 en application de l'une des mesures prises par le gouvernement pour limiter la propagation du Covid-19.
Dr Valentin Agon a la ferme conviction que toute l'Afrique triomphera du Coronavirus par Apivirine ‹‹ car là où ce médicament passe, le Coronavirus trépasse ››. ‹‹ Il n'y aura pas une hécatombe en Afrique ! La lutte continue ››, a-t-il déclaré.
A.A.A
Le gouvernement du président Patrice Talon est plus que jamais déterminé à amener les citoyens, et ce, quel que soit leur rang social, à respecter les mesures prises pour éviter la propagation de la maladie du Coronavirus dans le pays. La suspension de la dérogation du 14 avril 2020 accordée au député Barthélémy Kassa, en est une preuve tangible.
Le gouvernement du président Patrice Talon est plus que jamais déterminé à amener les citoyens, et ce, quel que soit leur statut social, à respecter les mesures prises pour éviter la propagation du Coronavirus au Bénin. La suspension de la dérogation en date du 14 avril 2020 accordée au député Barthélémy Kassa, en est une preuve.
Le préfet du département de l'Atlantique, Jean-Claude Codjia, à travers une note en date de ce mercredi 15 avril 2020, a suspendu la dérogation accordée à cet élu du peuple.
Selon la dérogation qui lui avait été accordée, le parlementaire devrait se rendre à Tanguiéta le 16 avril et retourner le 26 avril 2020 à bord du véhicule immatriculé AB0725RB. Mais en raison de la limitation des risques d'inefficacité du cordon sanitaire, cette dérogation a été suspendue.
Cette décision du préfet est le signe que le gouvernement du président Patrice Talon attache du prix au respect des différentes mesures afin de contrer la pandémie du Covid-19 au Bénin.
Selon les derniers chiffres du gouvernement, le nombre de cas confirmés au Bénin est de 35 dont 18 guéris, 16 sous traitement et 01 décès.
F. A. A.
Le ministre de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche, Gaston C. Dossouhoui, a présenté le point des actions menées par le président Patrice Talon dans le sous-secteur de l'agriculture depuis son arrivée au pouvoir en avril 2016. Pour y parvenir, l'un des actes forts à poser était d'engager des réformes institutionnelles dans le secteur.
Selon le ministre, le président Talon depuis la campagne électorale pour la présidentielle de 2016, avait mis un point d'honneur sur ce secteur, et l'a repris dans le Programme d'actions du gouvernement (PAG). Il s'agit pour lui, non seulement de diversifier l'agriculture, mais aussi de la moderniser, l'intensifier, de diversifier les produits à l'exportation ; de produire ce dont les populations ont besoin pour se nourrir, afin de réduire les importations alimentaires. Il est important pour le président que le paysan béninois, gagne en sécurité alimentaire, en ressources matérielles et financières qui lui permettent d'accomplir les autres devoirs de citoyens.
Réformes institutionnelles
Mieux que les slogans entendus depuis plusieurs décennies, le secteur agricole depuis l'arrivée au pouvoir du président Patrice Talon selon Gaston C. Dossouhoui, se positionne comme le principal levier de développement économique, de création de richesse, et d'emplois. Il s'agit selon le ministre d'une approche qui s'est appuyée sur « une dynamique nouvelle de développement des filières agricoles instaurées aux fins d'une meilleure valorisation des espaces agricoles ».
Pour cela, il a fallu mettre en place un nouveau cadre institutionnel, a souligné M. Dossouhoui. Il s'agit de « séparer les fonctions régaliennes de l'Etat à travers les directions départementales de l'agriculture, des fonctions d'appui conseils aux producteurs gérées par les directions départementales de l'agriculture. Les directions départementales de l'agriculture, les agences territoriales de développement agricole sont l'émanation de l'administration de territoires homogènes appelées pôles de développement agricoles », a expliqué Gaston C. Dossouhoui indiquant qu'il en existe 07.
Au cours de l'année 2019, poursuit-il, le gouvernement a amélioré les prestations au niveau de ces structures d'appui. « Le contrôle est devenu plus systématique. Les normes techniques ont été élaborées et suivies par les directions départementales de l'agriculture », a expliqué le ministre de l'agriculture. Mais par rapport aux agences territoriales qui pilotent les filières les plus porteuses dans leurs pôles, il y a tout l'équipement nécessaire en termes de ressources humaines, de documents, de gestion.
Le cadre de travail selon le ministre a été complètement balisé et les gens disposent de tous les outils pour pouvoir aller vers un accompagnement des producteurs, de façon plus saine.
Selon le ministre de l'agriculture, ce n'est pas seulement les agences territoriales de développement ou les directions départementales de l'agriculture qui constituent l'ossature de la réforme institutionnelle. Lorsque les hommes ont été mis au travail, il fallait leur donner les moyens. D'où l'achat de plus de 900 motos résistantes et tout terrain. A la date de ce jour, plus aucun agent ne peut faire du « tourisme agricole ». « Ils sortent avec un plan de travail donné, un programme connu de la hiérarchie qui leur permet de rendre compte de ce qu'ils doivent faire au niveau de chaque exploitation », a souligné Gaston C. Dossouhoui. Ces agents précise le ministre, « disposent désormais de Smartphones avec lesquelles on peut les géo référencer, et de la direction, les patrons suivent tout ce qu'ils font », a-t-il expliqué.
L'une des réformes importantes opérées dans le secteur de l'agriculture est liée au Fonds national de développement agricole (FNDA). Ce Fonds selon Gaston Dossouhoui a fait peau neuve avec des guichets importants. L'un pour accompagner les petits producteurs, les autres pour les aider à former ou à formater les projets et programmes pour les soumettre aux financements des banques, a-t-il expliqué précisant que le FNDA n'est pas une banque. « C'est un facilitateur d'accès au crédit pour que les crédits obtenus au niveau des banques puissent être bonifiés », a expliqué le ministre.
A l'en croire, les ressources mobilisées au niveau de l'Etat pour le FNDA avoisinent déjà 10 milliards FCFA. Mieux, des partenaires techniques et financiers l'abondent a fait savoir le ministre citant la Coopération suisse, la Coopération belge, et la Coopération allemande.
Pour le ministre de l'agriculture, il s'agissait de ressources mobilisées au niveau des guichets pour aider à monter des projets bancables afin d'assurer des formations de mise à niveau de ceux qui ont monté leurs dossiers. Une partie de ces ressources sont classées au niveau des banques pour assurer la bonification de crédit, a souligné le ministre de l'agriculture. « Lorsque les gens prennent un crédit à un taux de 9%, le FNDA autorise à payer peut-être 2% et le reste est assuré », a-t-il illustré. Ce qui selon le ministre, permet aux paysans d'avoir un crédit à peu près faible.
Pour le moment, il y a plus d'une quarantaine de projets déjà éligibles, et d'autres ont commencé à bénéficier de financement, a ajouté Gaston C. Dossouhoui. Selon le ministre, ces financements sont ouverts à tout le monde, et les coopératives de producteurs de semences, de producteurs de rejets d'ananas peuvent en bénéficier. « Tout dépend du dossier qui est monté », a précisé le ministre de l'agriculture.
F. A. A.
Le Ministre d'Etat Chargé du Plan et du Développement, Abdoulaye Bio Tchané est parvenu à convaincre les responsables de la Banque islamique de développement à soutenir le Bénin dans sa lutte contre le Covid-19. Le Bénin a obtenu ce mercredi, un engagement de 20 millions de dollars auprès de la BID
Pour faire face à la pandémie du Coronavirus qui sévit dans le monde, le Gouvernement du Président Patrice TALON multiplie les échanges avec les Partenaires Techniques et Financiers du Bénin. Ainsi le Ministre d'Etat Chargé du Plan et du Développement a échangé par visioconférence avec Docteur Bandar HAJJAR, Président de la Banque Islamique de Développement (BID). Très introduit dans les institutions internationales financières, Abdoulaye BIO TCHANE a réussi à convaincre la Banque islamique de développement (BID), qui s'engage à soutenir le Bénin dans cette lutte, à hauteur de 20 millions de dollars, soit près de 11 milliards et demi de francs CFA.
Cet appui, preuve de la confiance de la BID au Gouvernement béninois, renforce la capacité de notre pays à lutter efficacement contre le Coronavirus.
Le gouvernement Talon poursuit ses réformes dans le secteur éducatif. Le Conseil des ministres de ce mercredi 15 avril 2020 a approuvé la création de l'Agence nationale pour les Prestations aux Etablissements scolaires publics (ANaPES).
Selon le Conseil des ministres il y a des « différences de performances entre les établissements du public et ceux du privé, généralement administrés avec plus de rigueur, crédités par ailleurs de meilleurs taux de redoublement ou de réussite aux différents examens ».
Dans le but de permettre « l'implémentation des bonnes pratiques qui font la réputation des établissements privés bien gérés et d'en favoriser le bénéfice aux apprenants du public sur toute l'étendue du territoire national, sans considération de leur localisation géographique », le gouvernement a décidé de la création de l'ANaPES.
Placée sous tutelle de la présidence de la République, l'ANaPES permettra d'accélérer l'amélioration des performances du système éducatif béninois, à travers un mode de recrutement et de gestion des établissements scolaires, primaire et secondaire général, ainsi que des ressources humaines chargées de les animer.
« Le dispositif consiste à confier la sélection, la mise à disposition et la gestion d'une partie du personnel enseignant non agent de l'Etat, à des agences de placement », précise le Conseil des ministres. .
S'agissant des établissements scolaires, certains d'entre eux passeront, à titre expérimental, sous la responsabilité de gestionnaires privés.
« Ces établissements et leurs infrastructures demeurent toutefois la propriété de l'Etat et les frais d'inscription restent identiques à ceux des autres établissements publics », souligne le Conseil des ministres.
A.A.A
Les trois motocyclistes qui ont renversé un policier en mission le 08 avril dernier, à Porto-Novo ont été arrêtés. L'un des agresseurs est placé sous mandat de dépôt.
Le policier s'est fait renverser mercredi dernier par trois motocyclistes qui ont foncé droit sur lui au carrefour Houssoumèdé. Alors qu'il exerçait le contrôle de port de masque de protection dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Coronavirus, un agent de police a été la cible de trois motocyclistes qui l'ont renversé. Sur place, l'un d'entre eux a été arrêté.
Les enquêtes menées par le commissariat du 2ème arrondissement de Porto-Novo ont permis d'arrêter les deux autres motocyclistes. Le trio a été présenté au Procureur de la République ce mardi 14 avril 2020. Seul celui qui a foncé sur le policier et l'a renversé a été placé sous mandat de dépôt. Son procès est prévu pour le mardi 28 avril prochain.
Contrairement aux rumeurs, l'agent de police victime de cette agression n'est pas décédé. Sous le choc, il a eu des égratignures au cou et à certaines parties sensibles du corps.
F. A. A.
Les élections communales sont maintenues pour le 17 mai 2020. En raison de la crise sanitaire liée au Covid-19, les candidats des 05 partis en lice vont prioriser une campagne électorale par voie de médias. Les leaders du parti Bloc Républicain de Bohicon viennent de se rencontrer pour définir leur stratégie pour la suite du processus électoral.
Les leaders du parti Bloc Républicain (BR) de Bohicon s'organisent dans le cadre des élections communales et municipes du 17 mai prochain. Ensemble, ils ont défini un plan stratégique et de planification pour la suite du processus électoral.
Au cours de leur rencontre, les échanges se sont focalisés sur la période de campagne électorale exclusivement médiatique.
Chaque acteur politique a aussi réaffirmé son engagement de faire triompher le parti dans la commune de Bohicon.
Les leaders du BR de cette commune dont Rufino d'Almeida, Armand Gansè, Modeste Yaou Bokossa et Elisabeth Agbossaga, qui ont pour ambition le développement de Bohicon, promettent de mouiller le maillot pour une victoire éclatante au scrutin.
Leur mot d'ordre : ''Plus unis, plus forts pour construire le Bénin''
A. A. A.
Le ministre d'Etat Chargé du Plan et du développement Abdoulaye Bio Tchané a eu une vidéo conférence ce mercredi 15 avril 2020 avec le président de la Banque Islamique de Développement (BID) Bandar Hajjar. Les deux personnalités ont discuté des efforts pour contenir la crise sanitaire du Covid-19.
Lors des échanges, Son Excellence Dr Bandar Hajjar a annoncé le soutien du Groupe de la Banque au Bénin avec une aide financière de 20 millions de dollars. Ces fonds permettront au gouvernement béninois de faire face aux défis de la pandémie.
Le ministre d'Etat a remercié la BID pour son soutien au Bénin dans la lutte contre le Covid-19.
A.A.A
L'Honorable Mariam Babamoussa a fait une proposition à ses collègues députés dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Coronavirus au Bénin. 200.000 francs CFA, c'est le prélèvement qu'elle a proposé sur les émoluments des parlementaires pour soutenir la riposte contre le Covid-19 dans le pays.
« Je voudrais proposer qu'une somme de 200.000 francs CFA soit ponctionnée sur nos émoluments pour soutenir la lutte contre le Covid-19 », a-t-elle suggéré.
Mariam Babamoussa comme l'ensemble de ses collègues députés a salué le président de l'Assemblée nationale, Louis Vlavonou dont le rapport d'activités a été adopté à l'unanimité des députés présents et représentés.
Le Bénin selon les derniers chiffres du gouvernement compte 35 cas confirmés de Coronavirus dont 18 guéris, 16 sous traitement et 01 décès.
F. A. A.
L'une des décisions prises en Conseil des ministres ce mercredi 15 avril 2020 est l'autorisation de la mission de conception, de développement du plan d'affaires et d'assistance à la signature d'un accord de gestion du Grand Complexe Hôtelier ‘'All Inclusive'' de la zone du PLM ALEDJO – EL DORADO.
Dans ce cadre la rénovation de la zone du PLM ALEDJO – EL DORADO, le gouvernement a porté son choix sur la société britannique Halcyon Hospitality Advisors pour sa grande expérience dans des missions similaires. Son intervention « consistera notamment en la réalisation des études de conception, la production d'un plan d'affaires et la signature d'un contrat avec une société de gestion sélectionnée ».
La zone du Plm Alédjo accueille des projets phares et structurants tels que les travaux de protection côtière et de stabilisation du trait de côte, la création d'un lac marin au quartier Donaten à travers la construction d'une digue immergée de 609 mètres de longueur, l'assainissement et la modernisation du quartier Akpakpa Dodomè, et l'aménagement de la Corniche Est de Cotonou.
Ces aménagements révèlent la vocation balnéaire et touristique de cette partie de la ville de Cotonou.
Aussi, pour la mettre en valeur et capitaliser sur les investissements déjà consentis, le gouvernement a-t-il retenu la mise en œuvre du projet de construction d'un grand complexe Hôtelier ‘'All Inclusive'' de la zone du PLM ALEDJO.
Dans cette perspective, il est indispensable selon le gouvernement, de réaliser la mission de conception, de développement du plan d'affaires et d'assistance à la signature d'un accord de gestion hôtelière.
F. A. A.
Le gouvernement béninois poursuit les actions visant l'assainissement et la réhabilitation des lacs Ahémé, Nokoué, la lagune de Porto-Novo et leurs chenaux. Plusieurs mesures pour mieux assainir et réhabiliter ces plans d'eau ont été pris en conseil des ministres ce mercredi 15 avril 2020.
Soucieux de la préservation des plans d'eau et du développement des espèces halieutiques, le gouvernement a engagé en 2019 des actions dont l'enlèvement de tous les engins de pêche prohibés sur les lacs Ahémé, Nokoué, les lagunes de Cotonou et de Porto-Novo de même que leurs chenaux
En vue de pérenniser les acquis de cette opération d'assainissement, selon le gouvernement, il urge d'assurer la surveillance permanente des plans d'eau concernés et de sanctionner les éventuels contrevenants.
Plusieurs mesures ont été prises par le gouvernement. Il s'agit de : la libération des habitats anarchiquement installés et au dégagement des tas d'immondices de l'emprise (berge et eaux) du lac Nokoué et du chenal de Cotonou ; la réalisation d'une étude de faisabilité sur le dragage du lac Nokoué et de la lagune de Porto-Novo.
Le Conseil des ministres a aussi décidé de la création, l'équipement et la formation de l'Unité spéciale de surveillance des pêches ; la réhabilitation des bases obligatoires de contrôle et des plateformes de transfert sur le lac Ahémé, dans le cadre de la relance de la filière crevette.
A cela s'ajoutent la réorganisation des pêcheries sédentaires sur le lac Nokoué et la lagune de Porto-Novo avec la détermination des réserves biologiques et le reboisement des berges, bassins versants et autres espaces libérés.
Les ministres concernés veilleront à la mise en œuvre rigoureuse de ces mesures.
A.A.A
La mise en œuvre des travaux de dragage/réhabilitation prioritaire pilote du carrefour critique de Djondji-Hounkloun, dans la zone du lac Ahémé et ses chenaux nécessite au préalable la réalisation des études techniques complémentaires. En Conseil des ministres ce mercredi 15 avril, le gouvernement a marqué son accord pour la contractualisation avec le Bureau d'études ANTEA GROUP, afin de conduire les études.
Pour la réalisation des travaux de dragage/réhabilitation prioritaire pilote du carrefour critique de Djondji-Hounkloun, dans la zone du lac Ahémé et ses chenaux, le gouvernement avait procédé au cours du deuxième semestre 2019 à l'assainissement de ce plan d'eau. Des engins de pêche prohibés qui occasionnent le comblement des lacs ont été enlevés.
Pour éviter la recolonisation du lac, le gouvernement a décidé d'entamer la phase prioritaire de dragage-réhabilitation pilote du carrefour critique de Djondji-Hounkloun.
« Ledit carrefour, qui relie les lagunes côtières de Grand-Popo et de Ouidah au lac Ahémé par le chenal Ahô, demeure le seul point de migration entre la mer et les eaux continentales, des espèces halieutiques qui font la richesse spécifique de la biodiversité de ce plan d'eau », précise le Conseil des ministres.
« Cette opération, très attendue par les populations riveraines, requiert que soient élaborés le cahier des charges ainsi que le dossier technique des travaux », indique la même source.
Le Bureau d'études ANTEA GROUP, qui a une expérience avérée dans le domaine, va conduire les études techniques complémentaires.
A.A.A
L'ascension de la tech africaine est-elle un lointain souvenir ?
Alors même que nous célébrions le cap de 1,3 milliards de dollars investi dans les startups africaines en 2019 , la Tech « Made in Africa » pourrait bien se prendre le mur si rien n'est fait pour accompagner les startups de l'écosystème face aux défis provoqués par la crise sanitaire qui sévit sur le continent. Tout allait pourtant pour le mieux, dans le meilleur des mondes : 645 incubateurs, en 2019, étaient recensés sur le continent, contre 314 en 2016 et 442 en 2017. Pour les trois premiers mois de 2020, plus de 335 millions de dollars avaient déjà été investis !
Mais le coronavirus a débarqué sur le continent...fauchant brutalement les espoirs légitimement suscités.
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À mesure que les taux d'infection augmentent, l'économie mondiale ralentit - de manière brutale - et les économies africaines ne dérogent pas à ce constat. S'il est trop tôt pour mesurer la totalité des effets de la crise sur le continent, experts et institutions s'alarment. La Banque Africaine de Développement (BAD) prévoit ainsi une baisse substantielle du PIB du continent, qui passerait de 3,2 à 1,8 points de croissance, conséquence directe de la pandémie. Dans l'économie réelle, la baisse du pouvoir d'achat des consommateurs et des revenus des entreprises sera parmi les premiers effets ressentis. À court terme, ce sont les petites et moyennes entreprises qui courent le plus grand risque, faute de fonds suffisants. Or, l'importance des TPE, petits commerçants et micro-entreprises, est une des spécificités du continent africain. En effet, ces entreprises constituent 95 % de l'activité, tout en figurant en tête des employeurs du continent !
Les startups à forte croissance, à l'image de la plate-forme de paiements en ligne Flutterwave (Nigeria) ou du spécialiste de la gestion de données, Sokowatch (Kenya), ne seront pas les plus affaiblies par la crise, grâce à des levées de fonds records réalisées en série A en janvier et février de cette année. Et paradoxalement pas plus les startups sans revenus, en recherche de fond d'amorçage initial. Le risque d'échec est bel et bien une réalité pour les anciens gagnants, stabilisés, générateurs d'emplois ayant depuis peu prouvé la pertinence de leur modèle économique au travers de revenus stables. La majorité d'entre eux n'a pas pu créer de matelas financier suffisant pour affronter pareil tsunami économique - mais qui aurait pu en imaginer l'ampleur ? Cela justifie de l'incontestable mise en place d'un support au développement proposé par les agences internationales et locales.
80% de startups viables pourraient ne pas survivre !
Cet arrêt brutal de l'économie sur le continent pourrait balayer les succès anticipés et
hypothéquer l'avenir encourageant de cette dynamique entrepreneuriale. L'étude de la
Fondation GreenTec Capital Africa et We Tracker , à paraître à la fin du mois d'avril, réalisée avant le début de la crise du Covid-19, révélait un taux d'échec culminant à 56% pour les jeunes pousses. 80% de ces startups qui échouait, n'avait pas reçu de soutien financier à l'amorçage.
De nombreuses jeunes entreprises africaines - plus de 80 % - acclamées hier encore, pourraient se retrouver contraintes de baisser le rideau, dans des délais records si des fonds ad hoc n'étaient pas mis à leur disposition.
Depuis mi-mars, nous observons un mouvement de panique face à des perspectives court terme qui commenceraient par des destructions d'emploi. Face à cela, les acteurs de l'écosystème tentent de mutualiser des solutions de réorganisation permettant de gagner du temps. Mais la mise en place d'actions coup de poing pour compenser ce manque ponctuel de liquidités est indispensable pour le plus grand nombre. Sinon, tout l'argent investi jusqu'à présent n'aura servi à rien.
L'Ethiopie, le Rwanda, le Zimbabwe ou encore le Maroc, des pays où les startups fonctionnent principalement sur fonds propres, sont particulièrement exposés aux risques de cessation d'activité de pépites évoluant dans leurs écosystèmes entrepreneuriaux.
Cela coûtera plus cher de reconstruire que d'investir dès aujourd'hui. Il est
indispensable d'anticiper et proposer des leviers financiers concrets, doublement efficaces lors de la sortie de crise. L'angoisse liée aux destructions d'emploi est de plus en plus tangible. Les jeunes entreprises ne rentrent plus d'argent et parmi les 20 millions d'emplois qui vont être détruits en Afrique, nombreux le seront dans les startups. Ben White, PDG du réseau d'investisseurs panafricain Venture Capital 4 Africa soulignait récemment que les 13 500 startups répertoriées par son réseau avaient créée en moyenne 8 emplois, soit 108 000 emplois
au total, eux aussi particulièrement menacés dans le contexte actuel.
Mais pendant que les puissances Européennes seront occupées à reconstruire leurs économies exsangues, les start-ups n'auront pas le temps d'attendre les subsides promis. Chez les entrepreneurs concernés, la crainte d'un effondrement des écosystèmes startups du continent s'accroît et des voix s'élèvent pour réclamer des soutiens effectifs. En atteste les déclarations des présidents du Small Business Institute en Afrique du Sud et du Small Business Owners au Nigéria, John Dludlu et Femi Egbesola, rapportant le grand désarroi des membres de leurs
organisations respectives.
Ces circonstances extraordinaires en appellent à des mesures non moins extraordinaires pour préserver les startups du continent de ce tsunami économique. Les bailleurs de fonds ont déjà amorcé plusieurs mécanismes de financement pour soutenir les économies africaines, mais la considération des startups aux agendas des acteurs de l'aide au développement demeure incertaine. Les gouvernements et autres organisations privées ne sont pas en reste. Des
initiatives commencent à émerger : l'International Trade Center développe par exemple, un centre de ressources dédié aux impacts de la pandémie sur les startups et PME du continent.
L' Afrique du Sud et le Nigeria, les deux économies les plus avancées du continent, ont annoncé des mesures d'urgence de grande envergure pour aider les entreprises à amortir le choc de la pandémie, sans qu'aucune annonce n'ait encore été faite au regard des bénéficiaires et disponibilités des fonds annoncés.
Les autorités en Afrique francophone formulent également des réponses, comme au Sénégal où Papa Amadou Sarr, Directeur Général
de la Délégation générale à l'Entreprenariat Rapide des
Femmes et Jeune (DER/FJ), a annoncé la suspension temporaire des dettes des jeunes entreprises et un plan de 1,5 Milliard FCFA d'aides attribuées sous forme de subventions et prêts divers. Les organisations fédérant les acteurs du capital-risque comme l' Equity and Venture Capital Association (AVCA) ou la African Business Angel Network African Private (ABAN), planchent, quant à elles, sur des mécanismes pour accompagner les fondsd'investissement dans leur mission aux côtés des entrepreneurs. L'enjeu étant pour les invstisseurs de trouver l'équilibre entre des tours de table anticipés et le respect des politiques d'allocation, de sorte à pouvoir accompagner d'autres structures à fort potentiel. Car, face à l'adversité, mais aussi la tentation pour les fonds d'investissement de se concentrer sur leur portefeuille, soutenir les startups du continent aujourd'hui ne doit pas diminuer, bien au contraire !
Ajuster les solutions face au caractère d'urgence
En qualité d'ambassadeur de l'investissement sous forme de support opérationnel, GreenTec Capital Partners préconise de réajuster les actions déployées face à cette nouvelle réalité. Le regard des bailleurs de fonds doit aujourd'hui s'adapter : il faut d'abord sauver ce qui a déjà été fait et ne pas se projeter dans une vision de nouvelle création.
Les opportunités qui nous ont été données de passer à l'échelle avec des partenaires tels que, nous permettent d'appréhender en amont les risques imminents de l'écosystème des startups Africaines. C'est pour cette raison que non seulement nous souhaitons lancer un signal d'alarme sur ce point précis mais également être force de proposition. Nous avons donc alerté tous nos partenaires en Europe et en Afrique, afin de proposer des actions concrètes qui pourraient être mises en place à court terme. Nous sommes dans l'attente de leur réaction.
Cette action consisterait en une aide destinée à la préservation des emplois en péril, mettant à disposition des fonds d'urgence destinés aux startups porteuses d'emplois, qui sans cette crise étaient génératrice d'activité économique stable. Cette initiative commencerait donc par l'identification de ces entreprises en collaboration avec l'écosystème, suivi d'un support en capacité de résilience pour s'assurer de la pertinence des besoins avec en parallèle le versement d'une enveloppe adaptée pour couvrir leurs frais fixes pendant une période limitée.
Il faut essayer de nouvelles méthodes pour soutenir ces jeunes pousses dans les ajustements qu'elles connaîtront dans les prochains mois.
L'ambition de notre politique d'investissement opérationnel est donc partiellement réorientée vers l'implémentation de mesures de résilience pour optimiser la résistance des entreprises face à la durée de la crise et ses conséquences. Par cette action concrète, nous maintenons une véritable capacité d'accompagnement humain et technique, propre au Venture Building, notre modèle d'investissement original, plébiscité par de nombreux acteurs du développement en Afrique. l'A.F.D. (Agence Française de Développement) ou la G.I.Z. (Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit) En accordant dès aujourd'hui une somme mensuelle de 5 à 10 000 euros pendant 3 à 5 mois maximum, à des startups ciblées - au moins 2 ans d'existence, + de 10 employés fixes, aux revenus récurrents et à l'activité stoppée net par le Covid-19, et qui repartiront une fois la sortie de la pandémie actée - nous pourrions préserver les acquis, sans se disperser dans des programmes de reconstruction post-crise qui demanderont forcement énormément plus de ressource pour relancer l'écosystème.
Nous recommandons donc de mettre en place un programme de fonds de roulement d'urgence - un « Startups Bridge pour l'Afrique » - opéré par des acteurs en capacité d'accompagner opérationnellement les bénéficiaires, en complément des fonds débloqués par les Etats africains, dans l'esprit des mesures prises en Europe et aux États-Unis en soutien aux entreprises
locales. Ces mesures permettraient à l'entreprenariat autour de la Tech africaine de poursuivre son ascension de plus belle, tout en préservant les emplois menacés.
Enfin, cela serait aussi le meilleur signal à envoyer à tous ces jeunes entrepreneurs, témoignage sincère de toute la confiance que nous avons en eux.
Erick Yong Green Tec Capital partners
En Conseil des ministres ce mercredi 15 avril 2020, le gouvernement a retenu l'entreprise VINCI Energies pour la mise en œuvre du Projet d'accès durable et sécurisé du Bénin à l'énergie électrique (PADSBEE).
Selon le compte rendu du Conseil des ministres, le Projet d'accès durable et sécurisé du Bénin à l'énergie électrique (PADSBEE) vise à « optimiser les investissements effectués pour renforcer l'accès à l'énergie électrique stable en faveur de sites stratégiques, des industries et des ménages ». Ledit projet prend en charge « les réseaux de transport et de distribution datant de plusieurs décennies et dont la vétusté a des effets négatifs sur le secteur ». Par la réalisation de ce projet, l'objectif est d'atteindre un taux d'accès à l'électricité de 75% d'ici à l'an 2025.
Les travaux concernent les lignes de transport et postes de transformation associés pour l'alimentation sécurisée, à terme, des sites et zones ci-après : aéroport et zone économique spéciale de Glo-Djigbé ; cité administrative et logements sociaux de Ouèdo ; hôpital de référence d'Abomey-Calavi ; zone industrielle de Sèmè-Podji et de Gakpé ; et zones urbaines et périurbaines abritant les sous-stations à construire pour les réseaux de distribution. L'entreprise VINCI Energies est chargée de la réalisation de ce projet.
A.A.A
Le Conseil des ministres s'est réuni ce mercredi 15 avril 2020 sous la présidence du Chef de l'Etat Patrice Talon. Voici les grandes décisions ont été prises lors de cette session ordinaire.
Les grandes décisions du Conseil des ministres de ce mercredi portent sur le projet de décret portant création et approbation des statuts de l'Agence pour le Développement de l'Entrepreneuriat des Jeunes (ADEJ) ; le projet de décret portant création et approbation des statuts de l'Agence nationale pour les Prestations aux Etablissements scolaires publics et la mise en place du Comité de pilotage du projet de construction et d'équipement du laboratoire de référence pour le contrôle de la qualité des produits de santé et de l'eau.
A cela s'ajoutent, les attributions, organisation et fonctionnement du ministère du Travail et de la Fonction publique ; la modification du décret n° 2019-534 du 4 décembre 2019 portant traitement et régime indemnitaire applicables aux membres de la Commission béninoise des Droits de l'Homme et la réalisation des études techniques complémentaires en vue des travaux de dragage/réhabilitation prioritaire pilote du carrefour critique de Djondji-Hounkloun, dans la zone du lac Ahémé et ses chenaux.
Le gouvernement Talon s'est aussi penché sur les mesures d'assainissement et de réhabilitation des lacs Ahémé, Nokoué, la lagune de Porto-Novo et leurs chenaux, et la mise en œuvre du projet d'accès durable et sécurisé du Bénin à l'énergie électrique (PADSBEE).
L'une des décisions non moins importantes porte sur l'autorisation de la mission de conception, de développement du plan d'affaires et d'assistance à la signature d'un accord de gestion du Grand Complexe Hôtelier ‘'All Inclusive'' de la zone du PLM ALEDJO - EL DORADO.
Le Conseil des ministres s'est réuni ce mercredi 15 Avril 2020 sous la présidence de Patrice Talon, Chef de l'Etat, Chef du gouvernement . Au terme des travaux, voici les grandes décisions Cliquer pour lire
Le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin à la tête d'une délégation gouvernementale a visité les départements de l'Atacora, de la Donga, du Borgou et de l'Alibori ce mardi 14 avril 2020. Au cours de ce périple, il s'est rendu dans le centre d'isolement et de prise en charge de Natitingou et celui de Parakou basé à l'Hôpital d'instruction des armées.
A Parakou, le ministre a pris connaissance des salles d'hospitalisation de l'hôpital d'instruction des armées, la salle de réanimation, les locaux des scanner, et autres pour s'assurer de leur fonctionnement et de leur capacité à accueillir des patients. Il a donné des instructions pour que certains dispositifs sanitaires et de sécurité soient corrigés.
La délégation conduite par le ministre de la santé est composée des ministres Samou Séidou Adambi de l'eau et des mines, Véronique Tognifodé Mèwanou des affaires sociales, et Modeste Kérékou de la micro finance et de l'emploi des jeunes. Des gels hydroalcooliques, des masques de protection et divers autres produits ont été offert à cette occasion.
Les autorités à divers niveaux ont exprimé leur gratitude au président Patrice Talon. Ils ont salué les différentes mesures prises par son gouvernement pour éviter la propagation de la pandémie du Covid-19 dans le pays.
Selon la stratégie de prévention et de riposte du Coronavirus du gouvernement du président Talon, 05 sites de prise en charge des cas du Covid-19 ont été identifiés sur toute l'étendue du territoire national. Il s'agit des sites de l'ex-école nationale de Police à Cotonou, de l'hôpital de zone d'Abomey-Calavi, de l'hôpital de zone d'Allada, de l'hôpital d'instruction des armées de Parakou et de celui du Chd de Natitingou.
Le Bénin selon les derniers chiffres du gouvernement compte 35 cas confirmés du Covid-19 dont 18 guéris 16 sous traitement et 01 décès.
F. A. A.