Le directeur commercial de la Société béninoise d'énergie électrique (SBEE), Michel BERGAMIN à travers un communiqué en date de ce lundi 10 février 2020 a mis en garde les clients qui, seuls ou de complicité avec les agents de la SBEE agissent sur les mécanismes de leurs compteurs en les traficotant de manière à consommer indûment l'énergie électrique sans avoir à payer en contrepartie, nuisant ainsi aux intérêts de la société.
Le directeur commercial rappelle à tous qu' « un compteur attribué à un client demeure la propriété inaliénable de la SBEE et toute intervention commise dessus, en dehors d'un agent mandaté ou au mépris des procédures internes à la SBEE constitue une fraude et expose son auteur à des mesures coercitives, puis à des poursuites pénales ».
Selon Michel BERGAMIN, aucune fraude détectée et confirmée sur un compteur ne sera désormais plus traitée avec légèreté, et les auteurs ou complices de ces actes délictueux seront sanctionnés avec la plus grande rigueur.
Après avoir exhorté les clients à un comportement civique respectueux des clauses du contrat signé et des lois, il a félicité les bons clients de la SBEE et les rassure de la détermination de la société à œuvrer pour leur fournir de meilleures prestations.
F. A. A.
Un ! Deux ! Trois ! Quatre ! Ghislain Vodounhessi est K.O. Au quatrième round du combat qui l'opposait au ghanéen, Wasiru Mohammed, il s'est écroué sous les foudroyants coups de son adversaire. L'espoir de la boxe béninoise est au tapis. Pour certains, c'est un désastre total. Pour d'autres, c'est un scandale qui remet toute sa longue préparation en cause.
Voici l'analyse du journaliste Hugues Zinsou Zounon
Une question revient donc sur toutes les lèvres. S'est-il entraîné réellement ou c'est son adversaire qui est plus fort que lui ? Si on peut répondre oui pour ce qui est de son entrainement, il est difficile de trancher pour la suprématie du Ghanéen.
Car, des k.o. au plus haut niveau, à la première reprise et à la première minute, on en a tellement vu. Mais au Bénin ce K.O. est mal vécu. Puisque, ce combat, trouvé par le célèbre match maker béninois Sylvanus Amoussou, était très attendu. Malheureusement, au bout de cette longue période d'attente, il y a eu une terrible désillusion. Et pourtant, son père et entraîneur principal, Assogba Vodounhessi alias Costaud, et Louis Tossavi, coach assistant, ont mis du soin dans la préparation.
Insuffisant le jour J.
Plus que la défaite, c'est le mode de fonctionnement de la boxe professionnelle au Bénin qui interpelle. Manager, match maker et promoteur sont à la quête du fric. Normal. Nous sommes dans un monde du business. Mais en réalité, il y a souvent un flou autour des contrats, et un deal pour faire monter le boxeur en grade. Cette pratique ne date pas d'hier. Elle finit souvent par un désamour entre le boxeur et son promoteur, ce dernier prenant généralement la grosse part du gâteau.
Au-delà des à-coté du ring, des polémiques et des querelles de chapelle, quel type de grands champions avons-nous eu par le passé ?
La belle histoire a commencé avec une figure de proue. Il s'agit d'Expédit Montcho, redoutable boxeur qui a bercé la jeunesse de nos parents. Puis dans les années 90, les heures de gloire avec le roi du k.o. Georges Boko et la légende Aristide Sagbo dit Soweto, champion d'Afrique à vie.
Mais avouons que malgré leur talent, ils n'ont pas fait de titres mondiaux dans les quatre grandes fédérations qui font saliver : WBA, IBF, WBC, WBO
Après une période de vache maigre, les promoteurs gagnent à nouveau la confiance des entreprises et de l'État. Le business est à nouveau fleurissant. Mais pendant combien de temps ? La deuxième discipline qui draine naturellement plus de monde après le football au Bénin découvre un champion, Justin Savi. Un globe-trotter dont les combats étaient suivis en direct sur Eurosport. Il est d'ailleurs le Béninois qui a atteint le plus haut niveau et faisait partie de l'écurie de Don King grâce au français Pérono. On peut citer pêle-mêle d'autres grands noms comme Fatiou Fassinou, Victor Kpadénou le cogneur, Nazaire Kpadonou ou Firmin Abissi.
Aujourd'hui, il n'y a plus de nom glamour ou de rêve. Il est temps de poser le diagnostic. Les boxeurs professionnels n'ont pas d'entraîneurs de renom. L'inexistence ou la rareté de ring pour s'entraîner dans un pays qui n'en compte que deux, constitue un frein pour l'envie bien que délirante des boxeurs de devenir champions d'Afrique. Alors les rois du système fabriquent de force des champions. Des champions au pied d'argile puisque souvent les adversaires sont choisis en fonction de l'objectif à atteindre.
Que faut-il faire si on veut avoir de grands champions ? Il faut asceptiser le milieu, avoir au minimum douze rings, continuer la formation des formateurs et relancer l'industrie des galas, cette fois avec de grands champions dans l'une des quatre fédérations majeures.
Hugues Zinsou Zounon
A peine trois ans de retraite et déjà de retour. Cette fois-ci pas sur la pelouse mais dans les instances de l'arbitrage du football continental. Rosalie Ndah Tempa, telle une étoile filante, se fait une place dans la direction des experts des arbitres techniques de la CAF. Rien d'étonnant, tout parle pour elle. Brillantissime sur le rectangle vert dans les années 2000, cette nomination n'est que justice. Ancienne arbitre assistante FIFA ,elle a participé à toutes les compétitions de l'instance faîtière. Rosalie, c'est également un visage connu sur les CAN féminines. Sa réputation n'est plus à faire, on se souvient aussi de sa participation aux Jeux olympiques. Instructrice FIFA, l'ex Élite A et l'icône de l'arbitrage africain fait son retour au football par la grande porte. A 46 ans la confédération africaine de football sollicite sa compétence pour faire progresser l'arbitrage du football africain.
Hugues Zinsou Zounon
Un championnat sans classique Requins #Dragons, personne n'y aurait cru, à une certaine époque. Requins#Dragons ou Dragons#Requins, c'était, il y a deux décennies encore, le match de l'année, le plus attendu, dans une enceinte de 35.000 places, taillée sur mesure. Une partie du stade est colorée à l'orange-noir sous le tableau d'affichage surnommé "N'Djaména", espace occupé par les ultra des ouéménous qui scandent durant toute la rencontre "Pipipi Ouémé papanpa Ouémé ". Il y a du répondant dans la cathédrale du football béninois. Juste à côté de la tribune officielle, la tribune latérale est prise d'assaut par des supporters rouge et blanc acquis à la cause du plus grand club cotonois, les Requins. On peut entendre aisément "wassa awissi wassa" qui signifie ..........
Un peu plutôt, avant la messe footballistique dans le plus grand temple du ballon rond au Bénin, les supporters se taquinent, toujours dans la bonne humeur, tout en humour. Les chambreurs de chaque équipe annoncent le score en signe de provocation et de pression supplémentaire. Trente minutes avant le coup d'envoi, et ce jusqu'au coup de sifflet final, l'ambiance est toujours chaud bouillante. Le match est rejoué autour de quelques bouteilles de bière aux alentours du stade. Tout ça c'était la belle époque. Le classique a perdu de sa superbe au milieu des années 2000 surtout après le départ au Nigeria et en France des deux derniers plus grands talents de ces deux clubs mythiques. Muri Ogoubiyi avait rejoint Enyimba et Stéphane Sessegnon était allé à Creteil. Cahin-caha, sans ou avec saveur, avec de grands ou de petits joueurs, on aime le classique car c'est une partie de l'histoire de notre football. C'est une identité de notre championnat, c'est une marque de fabrique Made in Bénin. Seulement, depuis deux ans le football béninois de l'élite se fait sans les Awissi-wassa qui sont devenus comme le Shooting star d'Ibadan pendant ses heures de décadence. Qui l'eût cru ? Il y a 20, 30 ans, aucune des anciennes gloires n'aurait signé dans un championnat sans un classique Requins#Dragons.
Inimaginable, impensable pour tous ces Requins. Charles Ahouandjinou alias Tadjin, Expédit Dossou-Gbété, Dine Touré, Euloge Sacramento, Théodore Houngbo, Victor Abalo, André Hologbo, Edgard Johnson, Élie Combiéni, Imorou Soulaila, Johnson Fernando, Jean-Marie Zohoungbogbo, Bernard Hounouvi, Etim Oyobio, Alphonsius Akaon, Jacob Adio, Léon Bessan, Bob Matrocou et Stéphane Sessegnon. Mais voilà, une époque est passée, une autre est arrivée. Dans le championnat nouvelle formule, depuis deux ans, les Requins sont au fond du trou. Ils ont pris le chemin de la relégation. Cela fait leur deuxième saison au purgatoire. La première, les Requins ont nagé dans les eaux troubles de la ligue 2. En ce début de saison, le navire a failli couler avec le commandant ivoirien Ouattara. Aussitôt, le président du club, Roch Niéri a pris ses responsabilités. L'Ivoirien est viré et remplacé par l'ancien capitaine des écureuils Amadou Moudachirou. Depuis son arrivée, les résultats sont flatteurs. Tenez, 8 matches, 5 victoires et 3 nuls.
Les Awissi-wassa totalisent 27 points, ils sont 5èmes à 5 points du leader. La montée est toujours en ligne de mire. Il reste encore 17 journées de championnat. Face aux difficultés de ces deux dernières saisons, les anciens de la maison AWISSI WASSA,Charles Lala,Babalao ,Déguénon et autres ont intérêt à être plus que jamais unis.
La cause est commune,les Requins semblent être en fin de convalescence.Le rêve de voir la prochaine saison le classique Requins #Dragons pour un retour à la normale est encore possible. La résurrection des rouges et blancs est tellement attendue dans la Vitalor ligue 1 pour une vraie Vitalité de la Vitalor. Requins #Dragons on ne veut plus le vivre au stade charles de Gaulle de Porto-novo ou au stade de l'amitié Mathieu Kerekou en souvenir mais en Vrai. Fans des requins, anciens requins comme nouveaux unissez-vous dans le travail et l'abnégation pour un retour en ligue 1. wassa-wissi Awissi-wassa semble être contagieux. Reprenez tous en coeur. ça peut-être motivant pour une montée et surtout pour le spectacle Requins #Dragons ou Dragons #rRequins qui nous manque tant.
Hugues Zinsou Zounon
Le Bénin n'est pas connu sur le plan mondial pour son tennis, mais une étincelle nommée Gloriana Nahum, 13 ans 3 mois seulement fait l'unanimité depuis plus d'un an. Brillante sur le court de tennis, elle l'est également dans ses études. Gloriana est connue pour son abnégation et sa détermination légendaire sur les courts de tennis de l'Afrique de l'ouest. La star du complexe scolaire Laura vicuna de Zogbo, son ancienne école, termine première de sa classe avec une moyenne de 16,5 sur 20 pour son passage de la cinquième en classe de quatrième.
En outre, son talent ne laisse personne indifférent. Et sans aucune surprise la Fédération Internationale de Tennis, basée à Londres lui a offert une bourse annuelle renouvelable en fonction de ses performances. Grâce à ce soutien, elle a une résidence permanente au Centre de Tennis de Haute Performance à Casablanca (Maroc). Là-bas, elle pratique le tennis et fait ses études. Calme, ouverte et toujours focus sur son travail, ses différents trophées sur le plan national, régional et africain ne lui montent pas la tête. Celle qui est surclassée à moins de 14 ans, écrase facilement la concurrence même chez les séniors. Combative, elle est très déterminée à aller toujours au bout de tout ce qu'elle entreprend. Sur le court, son revers est bien, et son coup droit s'améliore de jour en jour. Elle est sans aucun doute l'avenir et le rêve du tennis béninois.
Hugues Zinsou Zounon
Le Royaume du Maroc désire faire de la ville d'Agadir un grand pôle économique et touristique attractif. Le 4 février 2020, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a présidé la cérémonie de lancement du Programme de Développement Urbain d'Agadir 2020-2024 (PDUA). Ce programme qui englobe 6 axes permettra de développer véritablement la ville d'Agadir située dans le sud-ouest marocain.
Le Programme de Développement Urbain d'Agadir 2020-2024 (PDUA) est un projet ambitieux qui mobilise des investissements de près de 06 milliards de Dirhams.
A travers ce programme, le Royaume du Maroc entend consacrer le positionnement d'Agadir tout en renforçant son attractivité en tant que destination touristique nationale et internationale. Le programme vise également l'amélioration des indices de développement humain, la promotion des conditions de vie des populations notamment des habitants des quartiers sous-équipés, le renforcement des infrastructures de base et la consolidation du réseau routier de la ville pour une mobilité meilleure.
Selon le ministre de l'Intérieur M. Abdelouafi Laftit, la ville d'Agadir possède d'énormes atouts économiques. L'objectif est d'en faire un véritable pôle économique, attractif et compétitif.
« La mise en œuvre de ce programme se fera conformément aux mécanismes de la bonne gouvernance, afin d'assurer un suivi rigoureux et transparent des projets programmés, en respectant les délais et les objectifs fixés », a déclaré M. Laftit.
Les 6 axes de ce programme sont : la réalisation de la première ligne du bus à haut niveau de service de la ville d'Agadir sur un linéaire de 15,5 km ; le renforcement des infrastructures et au décongestionnement de la ville ; l'aménagement urbain de la zone touristique d'Agadir et le renforcement de son attractivité à travers la réalisation de plusieurs projets. Les autres points concernent la préservation de l'environnement et l'aménagement des espaces verts de la ville ; la promotion de la chose religieuse, la protection et la valorisation du patrimoine de la ville et la promotion culturelle et enfin le renforcement des équipements sociaux de base.
Les sociétés de développement local "Agadir Souss Massa Aménagement" et "Grand Agadir de transport et de mobilité urbaine" sont chargées de superviser la réalisation des projets prévus au titre programme
Le Souverain a présidé la signature de la Convention-cadre relative au Programme de développement urbain de la ville d'Agadir (2020-2024).
Cette initiative s'ajoute à la liste des programmes de développement lancés par Sa Majesté le Roi Mohammed VI au niveau des différentes régions du Royaume à savoir : « Rabat Ville Lumière, Capitale Marocaine de la Culture », « Tanger-Métropole », « Marrakech, Cité du renouveau permanent », le Plan de développement urbain du Grand Casablanca, "Al-Hoceima, Manarat Al Moutawassit" et le nouveau modèle de développement des provinces du Sud.
Akpédjé AYOSSO
La maman de la petite Gracia assassinée la semaine écouléepar des jeunes en quête d'organes humains pour des rituels s'est confiée à Frissons radio dans un entretien en langue fon. Dans sa déclaration, elle a invité les parents à plus de méfiance dans leur entourage.
La mère de la victime a conseillé à tous les parents de ne plus faire confiance à qui que ce soit. Les jeunes d'aujourd'hui, souligne-t-elle, ne veulent plus rien faire, c'est l'argent facile qui les intéresse.
Le nommé ‘'Aladji'', assassin de sa fille, est un jeune homme en qui elle a beaucoup confiance. Mais contre toute attente, il l'a conduite à l'abattoir la semaine dernière. Elle dit être de retour du travail, assise à la maison quand il l'a appâté pour aller l'assassiner froidement et cruellement.
La maman de Gracia attire l'attention de tous sur la présence dans les villes de criminels de ce genre dans le pays, qu'il faudra punir et décourager pour que des crimes de ce genre ne se reproduisent.
Soulagée par son arrestation, elle déplore le destin tragique de sa fille. Gracia assure-t-elle a su se venger et tous ont été arrêtés.
La mère de la victime dit pouvoir se rendre au tribunal pour poser deux questions à ce jeune homme qui a abusé de sa confiance en lui ôtant a vie. Serait-ce un crime d'avoir confiance en quelqu'un ? Qu'est-ce que la petite Gracia ou elle-même lui aurait fait de mal pour mériter un acte aussi cruel de sa part ? Voilà les questions qu'elle entend poser aux assassins de fille bien aimée le jour du procès.
F. A. A.
La Direction générale des impôts (DGI) entend jouer pleinement sa partition dans l'organisation des élections communales et municipales du 17 mai prochain en ce qui concerne la délivrance des quitus fiscaux aux candidats. A travers un communiqué, elle a expliqué les mesures prises pour faciliter la délivrance du précieux césame aux candidats. Contrairement aux législatives du 28 avril dernier, les quitus fiscaux seront regroupés dans le cadre des élections communales et municipales par parti politique et transmis à trois mandataires désignés par la formation politique ayant formulé la demande.
L'autre mesure qui va beaucoup soulager les acteurs politiques est que la délivrance des quitus n'est pas subordonnée au paiement des impôts dus par le demandeur.
Les partis politiques n'auront qu'à collecter auprès des demandeurs les 5.000 FCFA de redevance par personne, précise le communiqué.
Selon la DGI, les quitus fiscaux seront délivrés au fur et à mesure que les demandes lui parviendront, et une base de données sera transmise à la Commission électorale nationale autonome (CENA) pour vérification à la fin.
Les candidats disposant d'un numéro IFU (Identifiant fiscal unique) peuvent se rendre sur le lien établis à cet effet, faire leurs demandes et remplir les formalités de quitus fiscal en ligne.
Ceux dont des numéros IFU sont antérieurs à 2008 devront selon la Direction générale des impôts, les actualiser avec leurs numéros de téléphone et adresse mail avant l'obtention du quitus fiscal.
Les demandeurs qui n'ont pas encore leurs numéros IFU peuvent formuler la demande avec le numéro d'enregistrement de leur demande d'IFU en attendant le numéro IFU. Pour le succès des différentes opérations, la Direction générale des Impôts a souhaité que chaque parti politique se dote de système informatique et de techniciens pour l'aider à mieux faire les opérations.
Le système ainsi mis en place permettra de supporter la forte demande durant la période.
F. A. A.
Le procureur spécial de la Cour de répression des infractions économiques (CRIET) Gilbert Ulrich Togbonon s'est prononcé sur les dispositions de la loi modificative de la CRIET.
Selon le procureur spécial, les lois de procédure sont d'application immédiate, et les règles de procédures contenues dans la loi modificative de la CRIET seront appliquées. Ainsi, toutes les personnes jugés avant l'adoption du nouveau texte, peuvent interjeter appel « si et seulement s'ils bénéficient du délai d'appel qui est de 15 jours », a précisé Gilbert Ulrich Togbonon.
De ce fait, on retient que les personnes condamnées par la CRIET à savoir, Sébastien Ajavon, Laurent Mètognon, David Babalola et plusieurs autres ne pourront pas être concernées par les nouvelles dispositions.
Le ministre de la justice et de la législation lors de l'adoption de la loi au parlement avait précisé que les personnes déjà jugées n'auront pas le bonheur de voir leur procès reprendre « simplement parce qu'on a institué une Cour d'Appel ». Pour lui, seules les personnes dont le délai n'aura pas expiré pourront exercer le recours afin d'être jugées pour une seconde fois.
F. A. A.
Le complice de l'auteur présumé du crime sur la petite Gracia assassiné à Sainte Rita la semaine écoulée a été arrêté par les éléments de la Police républicaine à Adjohoun. Après avoir appris que le principal accusé du meurtre est aux mains des forces de l'ordre, il a fui en direction de cette commune du département de l'Ouémé croyant échapper à la police. Mais il a fini sa course derrière les barreaux. Lui et les autres complice du crime répondront de leur acte devant la justice.
Selon les informations rapportées par ‘'Frissons Radio'', un jeune cybercriminel de 22 ans voulant devenir riche, aurait eu un besoin pressant d'organes humains pour des rituels. Ce qu'un certain ‘'Aladji'' a pris l'engagement d'offrir à travers la petite Gracia âgée seulement de 07 ans.
F. A. A.
Dans le cadre des préparatifs pour les élections communales et municipales, la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) rencontre dans la matinée de ce lundi 10 février 2020 les partis politiques régulièrement enregistrés en République du Bénin.
Il s'agit d'une séance d'information et d'échanges qui va se dérouler au Chant d'Oiseau à Cotonou.
Sont attendus à cette rencontre les représentants des 12 partis ayant une existence juridique à savoir : UP, BR, Moele-Bénin, FCDB, PRD, UDBN, DUD, FCBE, PFR, GSR, PER et RE.
Les prochaines élections communales et municipales sont fixées au 17 mai 2020.
Akpédjé AYOSSO
Le parti Union démocratique pour un Bénin nouveau (UDBN) a enregistré dans l'après-midi de dimanche 09 février 2020, le retour au bercail d'un de ses anciens militants. A travers une déclaration à la presse, Estève Déguénon a officiellement réaffirmé son attachement à la formation politique qui l'a vu naître et y travailler pour son rayonnement.
« A partir de cet instant, j'affirme devant le bureau politique mon appartenance totale à la grande famille de l'Union démocratique pour un Bénin nouveau », a déclaré Estève Déguénon dans la plénitude de ses sens et de sa conscience.
Pour lui, cette déclaration politique est un comeback dans sa maison, celle-là qui l'a faite, l'a façonné et modelé.
La première raison de son retour au sein de la formation politique dirigée par l'honorable Claudine Prudencio, est qu'à la comparaison, il a remarqué que l'UDBN est « une maison de vérité », et son repère pour cette vérité est la présidente du parti. « C'est une maison de probité qui peut […] œuvrer pour une gestion saine de la cité Bénin aux côtés du chef de l'Etat Patrice Talon », a souligné Estève Déguénon.
Il n'a pas manqué d'évoquer la seconde raison de son retour. Pour un réel suivi, un entretien efficient des belles et innovantes réalisations du PAG, il faut un renouvellement à plus de 50 voire 75% au niveau de toutes les municipalités actuelles, a déclaré le nouveau militant. Pour lui, les élus municipaux doivent travailler « travailler à être un réel outil de développement à la base ». Ce qui selon lui, n'est pas souvent le cas.
Il invite tout le monde à « œuvrer non pas pour la continuité, mais plutôt à une remise à plat, à un changement en profondeur pour le bonheur des mandants ».
Au nom de la présidente de l'UDBN, la directrice de l'école politique a souhaité la bienvenue à l'enfant prodigue, et l'a accueilli dans la grande famille des militants UDBN.
F. Aubin AHEHEHINNOU
L'entreprise Colas en charge des travaux de réaménagement du Boulevard de la Marina a perdu l'un de ses ouvriers ce dimanche 9 février 2020 dans un accident de route. Selon Frissons Radio, l'ouvrier de nationalité béninoise âgé de 38 ans a été fauché par une voiture dimanche matin. Évacué aux urgences du CNHU de Cotonou, il a succombé à ses blessures.
Akpédjé AYOSSO
Les militantes et militants du parti Union démocratique pour un Bénin nouveau (UDBN) pourront désormais se distinguer de la masse par rapport à l'usage des médias sociaux. Ils ont bénéficié dans l'après-midi de dimanche 09 février 2020 à Dèkoungbé/Godomey d'une séance de sensibilisation de l'Observatoire de déontologie et de l'éthique dans les médias (ODEM) à travers le ‘'Projet ODEM pour une utilisation responsable des médias sociaux en République du Bénin''.
Le président de l'ODEM, Omer Eric Sounouvi, a souligné que le Bénin n'a pas été préparé à l'utilisation des médias sociaux. Dans certains pays, observe-t-il, « il y a l'éducation digitale, l'éducation numérique ».
Le Bénin ayant raté cette étape, l'organe d'autorégulation des médias a initié le ‘'Projet ODEM pour l'utilisation responsable des médias sociaux''. Il a pour but d'aider les professionnels des médias, et les citoyens devenus journalistes grâce aux services de l'internet et à l'utilisation des androïdes et Smartphones, à ne pas tomber dans les travers de la loi, a précisé Omer Eric Sounouvi. Au-delà de son ouverture, le numérique porte un couvercle, et chacun épris de paix doit pouvoir respecter le code du numérique en son livre VI, chapitre 9, a-t-il informé.
La directrice de l'école politique de l'UDBN, Christine Ahouandjinou, représentant la présidente du parti a souligné que « les réseaux sociaux tels qu'ils fonctionnent au Bénin sont de nature à mettre à mal la cohésion sociale, politique et économique du pays ». Pour elle, « si l'on n'y prend garde, ces supports de communication numérique porteront atteinte à la vitalité de la démocratie » du pays. Les informations sur les réseaux sociaux, explique la représentante de la présidente de l'UDBN, comportent de fausses nouvelles, de graves diffamations, et de contenus attentatoires à la vie privée etc. Face aux maux qui minent les réseaux sociaux malgré l'existence du code du numérique, elle a salué l'initiative de l'ODEM, seule instance d'autorégulation dans les médias au Bénin et a marqué son adhésion au mode de financement alternatif du projet. Au nom de l'honorable Claudine Prudencio, Christine Ahouandjinou a lancé un appel à toutes les personnes éprises de paix et aux entreprises citoyennes aux fins d'accompagner l'ODEM chacune dans la mesure de ses possibilités. Elle a exhorté tous les producteurs de contenus dans les réseaux sociaux à une prise de conscience et à une responsabilité du respect des textes en vigueur en République du Bénin.
La directrice de l'école politique de l'UDBN a invité tous les militantes et militants du parti à demeurer ambassadeurs de la redevabilité médias consommateurs au Bénin car, il s'agit selon elle, d'une cause commune, et le Bénin est indivisible.
Au nom de la présidente de l'UDBN, Christine Ahouandjinou a pris l'engagement de soutenir le tribunal des pairs avec une enveloppe financière de 500.000 francs CFA, du matériel informatique et de fournitures de bureaux.
La présidente de l'UDBN, Claudine Prudencio, a été élevée lors de la séance de sensibilisation, au grade d'ambassadrice de redevabilité médias consommateurs.
Après l'étape des militantes et militants de l'UDBN, l'ODEM entend parcourir toute l'étendue du territoire national afin de porter l'information à tous les Béninois où qu'ils se trouvent.
F. Aubin AHEHEHINNOU
A travers un communiqué en date de dimanche 9 février 2020, le commissaire principal de la police Roger Tawes, chef Service Relations publiques, Presse et Communication a fait le point de l'attaque pépétrée dans le nord-ouest du Bénin par des individus non encore identifiés.
‹‹Dans la nuit du samedi 8 au dimanche 9 février 2020 aux environs de 2 heures du matin, une demie-douzaine d'individus à moto armés de machettes et de fusils de chasse de calibre 12 se sont présentés au poste avancé de la Police républicaine situé au lieu dit : Mékrou Djimdjim à la lisière du parc du W et du fleuve Mékrou››, informe le commissaire principal de la police Roger Tawes.
Selon le le commissaire ‹‹après une brève altercation avec les hommes de faction décidés à connaître les réels motifs de leur convoi nocture, compte tenu des antécédents de braconnage et de trafics divers dans la zone, ces individus ont fait usage de leurs machettes et de leurs armes pour agresser›› les 4 agents de la police en service. Les assaillants ont ensuite mis feu ‹‹ au poste construit en matériaux sommaires dans cette zone frontalière et isolée››.
‹‹C'est le dernier poste d'observation qui sépare le Bénin de sa frontière Nord-Ouest››, précise le communiqué.
Le commissaire principal de la police Roger Tawes confirme qu'un agent de la police est décédé dans cette attaque. Il a trouvé la mort dans le poste incendié. ‹‹Les trois autres dont un blessé sont hors de danger››, précise-t-il. D'après le commissaire Tawès, ‹‹la situation est sous contrôle et la présence des forces de sécurité et de défense a été renforcée dans la zone››.
Akpédjé AYOSSO
Un agent de la police républicaine a perdu la vie dans l'attaque perpétrée à Kérémou dans la commune de Banikoara, dans la nuit de samedi à dimanche 9 février 2020. Par ailleurs, un policier et un agent de la mairie de Banikoara ont été blessés.
« On a enregistré un seul mort (...) celui qui a été blessé et qui est à Kandi aujourd'hui est hors de danger… Il y a un agent de la mairie de Banikoara qui a été atteint, son état est hors de danger », a confié le préfet du département de l'Alibori Mouhamadou Moussa qui s'est déplacé sur les lieux de l'attaque accompagné du directeur départemental de la Police républicaine et des autorités de la commune de Banikoara.
Selon le préfet, des individus armés non encore identifiés ont perpétré cette attaque à cause de l'installation d'un poste avancé de la police à Kérémou, une localité frontalière entre le Bénin et le Burkina Faso. Cette mesure prise pour assurer la sécurité dans la région permettant aussi de protéger le parc W des braconniers n'a pas été appréciée par les malfrats.
« Nous sommes déjà dans une situation maîtrisée », rassure le préfet du département de l'Alibori.
Il annonce le renforcement des mesures sécuritaires dans la région, la construction de la route Banikoara-Kérémou et d'un commissariat central à Kérémou.
Akpédjé AYOSSO
Dans la nuit de samedi à dimanche 9 février 2020, des individus armés ont attaqué le poste de police de Kérémou, situé dans la commune de Banikoara, à la frontière du Bénin avec le Burkina Faso.
Selon diverses sources, l'attaque a eu lieu vers 2 heures du matin et a duré près de deux heures. Ces hommes armés non encore identifiés ont tiré sur plusieurs habitants faisant des blessés.
Le bilan officiel n'est pas encore connu. Parmi les policiers, un agent serait décédé et un autre grièvement blessé et conduit à l'hôpital pour des soins. Aussi, les assaillants ont-ils incendié le poste de police avant de disparaître.
Un détachement de l'armée béninoise est sur les lieux depuis la matinée de ce dimanche.
Aux dernières nouvelles, le calme serait revenu grâce à un renfort des forces de sécurité.
Akpédjé AYOSSO
La Renaissance du Bénin (RB) aile Soglo sera aux prochaines communales et municipales. La formation politique de l'ex président Nicéphore Soglo et de sa famille ne veut pas se faire conter cet évènement, après avoir raté les dernières législatives. Soglo et les siens vont chercher à prendre, le contrôle de la municipalité de Cotonou, après l'éviction de son fils Lehady.
Ne disposant pas du certificat de conformité prouvant son existence légale, le parti entend faire chemin avec les Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE).
Une alliance qui suscite des interrogations quand on sait que les deux partis étaient de la Résistance nationale, et que depuis quelques temps, les FCBE ont tourné dos aux autres partis opposés aux actions du président Patrice Talon.
F. A. A.
Alors que les militantes et militants du parti des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) s'attendaient à un meeting lundi 10 février prochain, le secrétaire exécutif national, Paul Hounkpè à travers un autre communiqué en date du 07 février dernier, interdit ladite rencontre.
Pour le secrétaire exécutif national, le document portant convocation des militantes et militants qui a fait le tour des réseaux sociaux, n'est signé d'aucun responsable, et n'aurait aucune valeur. Il invite dès lors les responsables à s'atteler à l'identification, la constitution des dossiers et au positionnement des candidats pour les prochaines élections communales et municipales conformément à la décision du bureau exécutif national.
Le vendredi 07 février dernier, les coordonnateurs communaux de la formation politique s'étaient réunis au domicile du président d'honneur du parti, l'ancien président Boni Yayi. L'une des grandes décisions prises au cours des échanges est l'organisation d'un congrès afin de mobiliser les militantes et militants à la base pour une victoire au soir du 17 mai prochain.
F. A. A.
Les militantes et militants du Parti du renouveau démocratique (PRD) se rappellent d'une des figures emblématiques de leur formation politique. Ils célèbrent ce dimanche 09 février 2020 le 20ème anniversaire de décès de El Hadj Moucharafou Gbadamassi, ancien premier vice-président du parti.
La prière musulmane qui a été dite au domicile du défunt par un collège d'Imams ce dimanche a connu la présence de personnalités telles que Adrien Houngbédji, président du PRD, du président de la Cour suprême, Ousmane Batoko, du maire de la ville de Porto-Novo, Emmanuel D. Zossou, et de la veuve Amoudatou Ahlonsou Gbadamassi.
F. A. A.