ADRAR – Des milliers de fidèles ont assisté aux obsèques de l’érudit Cheikh Sidi Hadj Salem Ben Brahim, qui se sont déroulées, mercredi à Adrar, dans la ferveur et la tristesse en présence du ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui en qualité de représentant du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Après avoir rendu un dernier hommage au regretté dans son domicile, M. Bedoui a remis à la famille du défunt, un message de condoléances du président Bouteflika.
Le ministre a également assisté à la prière du mort dans « la mosquée Cheikh Sidi Mohamed Belkebir » au centre-ville de la wilaya d’Adrar, en présence de milliers de fidèles venus de plusieurs wilayas présenter leurs condoléances.
La prière du mort a été suivie de la lecture du message de condoléances du président de la République, dans lequel il a mis en avant les qualités du défunt qui « a voué sa vie à l’adoration de Dieu le Tout Puissant et à l’enseignement du Saint coran et des sciences islamiques ».
« Connu pour ses nobles qualités et sa tolérance, le défunt prônait l’amour, l’unité et la conciliation jusqu’à ce que Dieu le rappelle à Lui », a ajouté le chef de l’Etat.
« Je prie Dieu le tout Puissant d’accorder au défunt Sa sainte miséricorde et de l’accueillir en Son vaste paradis parmi ceux qu’Il a comblés de ses bienfaits et entourés de Sa grâce éternelle, d’assister les siens et de leur prêter patience et réconfort », a conclu le président Bouteflika qui a adressé ses « condoléances les plus attristées » à la famille du défunt.
Les obsèques auxquelles ont assisté le ministre de l’Intérieur et la délégation l’accompagnant dont des représentants de autorités locales, se sont déroulées dans le domicile du défunt au siège de son Ecole coranique sise à Cité Hataba au centre-ville de la wilaya d’Adrar.
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GENEVE – Le chef de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus a souligné l’engagement de l’agence onusienne à éradiquer la poliomyélite, à l’issue d’une récente visite de quatre jours en Afghanistan et au Pakistan.
L’Afghanistan et le Pakistan sont les deux seuls pays dans lesquels des cas de poliovirus sauvage ont été signalés l’année dernière.
« Nous devons tous faire de notre mieux sur ce dernier kilomètre pour éradiquer la poliomyélite une fois pour toutes. Mon souhait pour 2019 est qu’aucune poliomyélite ne soit transmise », a déclaré mercredi M. Ghebreyesus dans un communiqué.
« L’OMS apporte tout son soutien pour aider à atteindre chaque enfant et à stopper ce virus pour de bon », a-t-il ajouté.
En Afghanistan, le Dr Tedros a confirmé le soutien de l’OMS au gouvernement afghan pour élaborer des options de financement permettant de garantir l’accès aux services de santé pour tous les Afghans.
Au Pakistan, le Dr. Tedros a visité le Centre des opérations d’urgence pour l’éradication de la poliomyélite à Islamabad, où il a salué le travail du gouvernement et de ses partenaires en tant qu' »équipe réunie sous un même toit » et a souligné l’importance cruciale d’une coopération étroite avec l’Afghanistan pour prévenir la transmission transfrontalière.
La visite du Dr. Tedros est intervenue peu après que ce dernier ait pris la présidence du Conseil de surveillance de la polio, une instance qui oriente et supervise l’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite, sous direction des gouvernements, de l’OMS et de l’UNICEF, entre autres.
Il y a encore 30 ans, le poliovirus sauvage paralysait plus de 350.000 enfants dans plus de 125 pays chaque année. En 2018, moins de 30 cas ont été signalés dans deux pays seulement – l’Afghanistan et le Pakistan.
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Samedi prochain, l’Alliance nationale républicaine (ANR) tiendra une conférence de presse au siège du parti à Alger. Cette rencontre, qui suivra la tenue d’une réunion de son bureau politique, est l’occasion pour le chef du parti, Belkacem Sahli, de fixer le cap sur le prochain rendez-vous présidentiel et les différentes initiatives en rapport sur la scène nationale.
Le parti présentera aussi son bilan politique de toutes ses activités durant l’année 2018. Lors de cette rencontre avec les journalistes, Sahli, qui mène aussi l’initiative de « Continuité pour la stabilité et la réforme » initiée avec plus de 15 partis politiques, devrait faire le point aussi sur ses relations avec les autres partis de l’Alliance présidentielle qui se sont un petit peu détériorées, alors qu’elles furent longtemps très bonnes. Sur une émission d’El Bilad TV la semaine dernière, Belkacem Sahli a opté une nouvelle fois pour la stratégie de l’homme imprégné de «culture d’État » en s’attardant sur les dernières sorties et initiatives des partis de l’Allégeance et de l’Opposition qui n’ont que «brouillé davantage la scène politique» en cherchant à «se substituer à la volonté populaire, par la volonté des partis».
Durant presque une heure d’entretien, Sahli a tenté de se démarquer des partis composant l’Alliance présidentielle en se présentant comme « un parti qui a été toujours stable et durable sur toute la ligne». Après avoir rappelé que «l’ANR a toujours cru que la présidentielle se tiendrait en son délai légal», Sahli a commenté les récentes initiatives et propositions de TAJ d’Amar Ghoul et du MSP d’Abderrezak Makri, qui ont appelé récemment à «une conférence de consensus » et à un «report de la présidentielle». «Certains dans l’allégeance ou dans l’opposition parlent d’une manière étrange de report ou de prolongation ainsi que d’une conférence dont la tenue est même plus importante que la présidentielle elle-même. C’est quelque chose d’inconcevable et dépourvue de toute logique politique», a-t-il jugé.
«Pour la présidentielle, nous refusons les initiatives émanant des partis politiques car nous estimons que l’initiative doit émaner de celui qui détient la légitimité, c’est-à-dire le président de la République», a-t-il ajouté. Sahli a critiqué les initiatives de TAJ et du MSP, en accusant les deux chefs de ces partis de «parler au nom du président et de l’Armée» : «Je pense que ce qui est arrivé à ces deux partis c’est l’état de suspicions et d’inquiétude interne qu’ils ont voulu extérioriser à toute la scène politique.
Cela a effectivement perturbé la scène politique mais nous, à l’ANR, on n’est pas inquiété». «Ces initiatives rabaissent le scrutin présidentiel au niveau des intérêts partisans», a-t-il estimé. Pour l’ANR, «les présidentielles ne sont pas comme les législatives où chacun des partis cherche à s’accaparer des sièges. La présidentielle est une compétition sur des projets de société. Donc en tant que partis, il faut renoncer aux intérêts étroits et se propulser à de véritables familles politiques».
Dans ses rapports, quelque peu embrouillés notamment suite à la crise de l’APN où Sahli, qui est aussi député, a exprimé clairement son opposition à la manière avec laquelle il a été traité par les partis de l’Alliance, le SG de l’ANR a pointé les contradictions d’un «groupe avec lequel ce qui le rassemble est plus que ce qui le différencie». «Des partis disent que nous sommes avec la continuité et après le lendemain ils te disent nous sommes uniquement avec le programme du Président. L’Alliance présidentielle, dans sa déclaration politique, n’a jamais évoqué la continuité du Président au pouvoir ou un cinquième mandat. Ils parlent uniquement de soutien au programme du Président. Donc il y a une certaine inquiétude et des remous, voire même un brouillard.
Certains qui avaient même dit «je ne soutiens pas un cinquième mandat» se sont réveillés le lendemain en se retrouvant dans l’Alliance présidentielle», a analysé Sahli. Sahli est-il mécontent de ne pas avoir été inclus dans la coalition au pouvoir aux côtés du FLN, TAJ, MPA et le RND ? À l’ANR, on dit seulement que «le groupe des 15 est plus cohérent et homogène que l’Alliance», mais «nous sommes dans la complémentarité et non pas dans la contradiction». Plus loin, il pose même le doute sur les déclarations de ces partis : «l’initiative de Ghoul a faussé sur toutes les lignes, car ce n’est ni le temps, ni le timing ou la circonstance à seulement 20 jours de la convocation du corps électoral», poursuivant : «je ne pense pas que le Président va ressortir une telle initiative par le biais de partis politiques».
Hamid Mecheri
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À la veille de la célébration du premier jour de l’an amazigh, le marché national de la volaille est affecté par une flambée des prix. Une virée effectuée au niveau de quelques points de vente de poulets, situés, en particulier à Ouled Fayet, Chéraga et à Douéra, confirme ce constat. Et pour essayer de cerner cette problématique de la hausse des prix du poulet, nous sommes persuadés que les consommateurs évitent la viande rouge et se rabattent sur le poulet et que cet engouement incite les vendeurs du poulet à augmenter leur prix.
En effet, lors de notre virée pour constater cette situation, nous avons apostrophé quelques ménages sur place. Ces derniers estiment que face au risque de propagation de la peste des ruminants et de la fièvre aphteuse des bovins, ils évitent la viande rouge et ils se rabattent sur la viande blanche, surtout le poulet. L’un d’entre eux précisera, à ce propos, que la viande issue de ces ruminants atteintes par cette maladie est impropre à la consommation. Selon lui, depuis l’apparition de ces deux épidémies, les citoyens évitent d’acheter la viande rouge et se rabattent sur la viande blanche : « cet engouement incite les vendeurs du poulet à augmenter leur prix », explique notre interlocuteur.
Par ailleurs, un autre ménage s’exclame, encore : «C’est toujours comme ça à l’approche d’une fête, le prix du poulet augmente automatiquement», poursuit-il. Avant d’ajouter : «l’augmentation du prix du poulet a commencé à augmenter il y a environ une semaine, avant le premier jour de l’an amazigh» et il n’a pas manqué de souligner, en outre que pour maintenir la situation : «je me contente d’acheter des cuisses de poulet sans peau à bas prix», a-t-il fait savoir.
Assia et sa sœur Fella, la trentaine, toutes les deux, l’une est informaticienne et l’autre est architecte considèrent que cette flambée des prix du poulet est due à l’absence de contrôle et d’une politique visant à réguler le marché.
Pour sa part, Kacim, un éleveur de poulet de chair, rencontré à chéraga, nous a affirmé, également que cette augmentation des prix de la volaille s’explique par l’augmentation de la demande en cette période, en disant, que c’est l’offre qui décide les prix. : «Les élevages reviennent chers, les aviculteurs se plaignent, aussi bien du prix du petit poussin que de l’aliment et bien sûr des autres charges; à savoir : l’électricité et l’entretien du poulailler», répondra l’un des éleveurs rencontré dans une ferme située à «Ouled Fayet». D’autres interlocuteurs souhaitent que ces prix baissent dans les prochains jours qui suivent le premier jour de l’an amazigh.
Lors de notre virée, que nous avons consacrée au sujet de la flambée des prix du poulet, à la veille du premier jour de l’an Amazigh, nous avons remarqué que les ventes de volailles sont en hausse, comparativement à la viande rouge qui est de moins en moins populaire. Son prix est trop élevé, la chair des cuisses est cédée à 600 DA le Kg et celle des ailes, elle est affichée à 250 DA le Kg. Faut-il ajouter également que c’est la période des fêtes, le consommateur reste friand de viande blanche surtout quand elle est préparée avec un bon couscous authentique.
C’est ainsi qu’au niveau de la plupart des marchés, les prix du poulet de chair sont chers : le poulet évidé est proposé à 350 DA, nous confirme un commerçant à Alger. Dans le même sillage, le prix d’un plateau d’œufs est cédé entre 280 DA et 300 DA.
Parrallèlement à cela, nous avons discuté, également avec certains ménages. Ces derniers nous confirment qu’ils préfèrent acheter un poulet vivant qui sera immolé, déplumé et cuit, le jour du repas à la veille de «Yannayer». D’autres considèrent que «Yannayer» doit être accueilli avec le sacrifice d’un coq.
Le consommateur se rabat sur la dinde, le lapin…
À cette occasion aussi, certains ménages préfèrent acheter du poulet au niveau des fermes d’élevages ou au niveau des points de vente du poulet, selon eux, leurs prix est moins chers. Ces endroits imposent, en effet leurs présences avec tout ce que cela entraîne comme ambiances et rituels.
Lors de notre présence au niveau de quelques points de ventes, nous avons remarqué une véritable ruée des citoyens vers ces lieux : «Ces endroits constituent une opportunité pour ceux qui ne peuvent pas se permettre d’acheter de la viande rouge», nous dira Amar, un jeune aviculteur. Aussi, au niveau de certaines fermes, les volailles sont égorgées et vendues.
Parfois des étals de fortune sont achalandés de viande de volailles fraîches : (poulets, dindes), de même, certains clients préfèrent aussi la viande fraîche du lapin de race : «Seulement pour manger de la viande du lapin, il faudra la procurer directement chez l’éleveur», souligne Taïeb, un jeune éleveur de lapin, habitant à Douéra, qui révèle aussi que : «Vous savez, nous faisons cet élevage d’une façon artisanale, certains éleveurs abandonnent cet élevage, à cause des maladies qui touchent le lapin». Pour sa part, un autre éleveur nous expliquera toutefois que la viande de lapins de race est très demandée en période de fête, notamment en fin d’année.
Barre tarifaire haute pour les prix des fruits et légumes
De même, le marché de fruits et légumes a connu une flambée de prix sans précédent. La tomate est cédée à 120 DA, le poivron à 160 DA, la salade entre 100 DA et 120 DA le kilogramme, la courgette, ce légume très prisé durant les fêtes, se vend à 150 DA le Kg. Aussi, les prix des fruits restent toujours élevés : la pomme est affichée entre 300 DA et 350 DA, la poire entre 320 et 360 DA et l’orange était affichée entre 230 DA et 250 Da.
Interrogés par nos soins au sujet de cette flambée, de nombreux commerçants ont mentionné que cette augmentation est due à la forte demande de ces produits en cette période.
Il faut signaler, entre autre, que les prix de la majorité des produits alimentaires et féculents augmentent, les haricots sont proposés à 290 DA/ Kg, les lentilles à 130 DA… etc.
Par ailleurs, lors de notre tournée que nous avons effectuée dans les marchés de la capitale, en particulier au «Marché Tnach», nous avons remarqué que des pyramides de fruits secs ont été dressées.
Donc depuis quelques jours, la vente de fruits et autres produits et pâtes alimentaires, telles que la «rechta», la «trida», le couscous explose. Certains consommateurs s’approvisionnent de noix, de cacahuètes, de bonbons et surtout le «treize» où le mélange de 13 confiseries fait sa star et qui est indissociable des tables algériennes lors de la célébration de «Yennayer» : «Ce mélange augure d’une année fructueuse», précisent certains ménages, soulignant, ainsi que le «treize» est le roi de la table de «Yannayer» et une tradition qui se perpétue dans tous les foyers.
Rencontrée au marché situé à Douéra, Yamina, une mère de trois enfants nous confie : «Je ne peux laisser passer cette journée sans préparer le couscous maison de «Yannayer» au sept légumes secs et qui nous rappelle notre riche patrimoine et notre culture amazigh». Cette dernière ajoutera, d’autre part, que pour préparer le bouillon de ce couscous : «On n’utilise pas de légumes frais, on utilise, uniquement des légumes secs», a-t-elle ajouté.
Pour sa part, Saâdia, une jeune femme, à la quarantaine, considère que «Yannayer» comme étant une occasion de se réunir autour d’une bonne Rechta au poulet «Fermier» et qui permet de resserrer les liens familiaux». Et de poursuivre : «La «rechta» est un plat typiquement algérois que beaucoup apprécie et que je le prépare très souvent au poulet ou à la viande.»
M. I.
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Des échanges tendus entre différents candidats, violences pré-électorales qui ont émaillé récemment des meetings électoraux et insultes entre protagonistes sur les réseaux sociaux en passant aux plaintes à la justice. Les tensions ne cessent de croître à la veille de chaque scrutin électoral dans notre pays, déjà mal en point économiquement, faisant craindre des débordements à tout moment.
Passé l’épisode des élections sénatoriales du 29 décembre dernier, qui ont donné une victoire écrasante au Front de libération nationale (FLN), la classe politique se prépare aux présidentielles d’avril prochain, dans un contexte illisible politiquement et très tendu économiquement. La semaine dernière, des élus et militants du FLN et de son «frère-ennemi» et principal adversaire à l’occasion de chaque scrutin électoral, le RND, ont échangé des accusations de fraude et de «recours massif à l’utilisation de l’argent pour l’achat des voix» pour leurs candidats respectifs. Sur les chaînes des télés, dans les colonnes de la presse ou les réseaux sociaux, des vidéos et accusations ont circulé, portant sur des faits flagrants de corruption et d’utilisation de l’argent sale pour influer sur les élus durant le processus de vote.
La perte du siège de la Capitale, remporté par le RND en faveur de l’homme d’affaires et membre de la FAF Bachir Ould-Zemirli, a fait grincer des dents au FLN, de l’aveu même de son premier responsable, Mouad Bouchareb, qui a reconnu que la perte est lourde, en promettant que «les militants FLN qui ont voté contre les consignes du parti vont être débusqués et sanctionnés ». Plusieurs cas de violence entre militants des deux formations, alliées au gouvernement, ont été rapportés lors du déroulement de ces sénatoriales. L’agression sur le secrétaire de la wilaya de Tlemcen, Amine Senoussi, également député à l’Assemblée populaire nationale (APN), a suscité une émotion intense au sein des militants de la formation du premier ministre dans cette wilaya.
Après la décision du Conseil constitutionnel d’invalider cette élection, dont les résultats initiaux donnaient le candidat RND comme vainqueur, les élus de cette formation ont fini par sortir dans la rue. Tout au long de la journée, des batailles rangées avaient marqué ce scrutin. Plusieurs élus du RND se sont réunis samedi dernier pour donner leurs consignes de vote pour le second tour des sénatoriales de ce jeudi, décidées exceptionnellement par le Conseil constitutionnel dans cette wilaya.
Dans un communiqué, le RND, arrivé deuxième avec 9 sièges (auparavant accrédité par 11 sièges), a affirmé qu’il «ne s’engagera pas dans les élections de ce jeudi avant la garantie d’un certain nombre de conditions», dont notamment «la supervision directe du CC», «des magistrats chargés de surveiller le scrutin désignés en dehors de la Cour de Tlemcen», et «le changement de lieu de vote de l’APW de Tlemcen vers un autre lieu». Mouad Bouchareb, coordinateur général du FLN, parti qui a remporté 31 sièges, a répliqué lui aussi à travers un communiqué que sa victoire est bien «méritée» voire plus : «halal», niant les accusations de «l’argent sale» qui sont, selon le FLN, «sans fondement» et émanant d’«un mauvais perdant», allusions aux allégations du RND.
Même constat du côté du parti du Front El-Moustakbal, lorsque des faits similaires se sont produits à Illizi, après que les élus du parti de Belaïd Abdelaziz sont sortis dans la rue pour crier au complot suite à l’annonce du Conseil constitutionnel d’invalider le sénateur de leur parti en proclamant la victoire de celui du FLN. Lors des élections des APC/APW de novembre 2017, des incidents de violence ont émaillé aussi ce processus de vote. À Béjaïa, dans la commune de Boudjellil, des escarmouches ont éclaté à l’intérieur d’un bureau de vote entre surveillants de différentes formations politiques après des suspicions de fraude avant que ça dégénèrent en détruisant les urnes de votes.
L’incident, survenu d’abord dans un bureau de vote du village de Bouâziz, s’est étendu au centre de vote de Boudjellil mitoyen, provoquant l’arrêt momentané et inévitable de l’opération de vote, et la cause invoquée est «l’insuffisance de bulletins de vote réservés à leur formation » et « la présence concomitante sur les mêmes lieux de bulletins en position double, réservés à un parti concurrent, soupçonné de bénéficier des faveurs de l’administration locale ». Ces violences dénoncées par tous les partis politiques du pays risquent aujourd’hui encore d’enflammer l’échéance électorale cruciale très attendue cette année, un moyen facile entre les mains des protagonistes perdants en l’absence d’une réelle culture de démocratie et de multipartisme.
Hamid Mecheri
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À la veille des célébrations du nouvel an amazigh, le secrétaire général du Haut-commissariat à l’amazighité (HCA), Si El-Hachemi Assad, est revenu sur la question de l’enseignement de Tamazight à l’école. Évoquant le cachet facultatif donné à l’apprentissage de cette langue, comme le stipule l’article 34 de la loi de l’orientation de l’éducation datant de 2008, le SG du HCA a lancé un appel à la révision de cette loi afin de consolider la vision d’une langue nationale. Ce n’est pas tout, puisque il appelle également à actualiser la note circulaire de 2004 réglementant l’enseignement de tamazight.
Pour lui, «il est temps d’avoir un plan et une vision globale et enfin d’arriver à savoir quand est-ce qu’on arrivera à la généralisation de l’enseignement de la langue Tamazight». S’exprimant au forum d’EL Moudjahid, Si El-Hachemi Assad s’est montré catégorique, en affirmant que la «langue Tamazight doit être protégée par des textes de loi».Tandis que la loi indique que l’enseignement de tamazight est toujours tributaire de la demande, l’intervenant a affirmé qu’il «est temps de réviser des textes de lois pour se conformer à la nouvelle Constitution». Autrement, pour lui «depuis l’officialisation de Tamazight en 2016, il y a un décalage, puisque on ne peut déterminer qui est en mesure de provoquer la demande».
Toutefois, la révision des lois permettra, selon ses dires, «de consolider l’enseignement de cette langue». Donnant plus de détails quant à son appel d’actualiser la note circulaire de 2004 réglementant l’enseignement de tamazight, le SG du HCA a considéré qu’il est impératif de se pencher sur de nombreux problèmes, dont le volume horaire qui est posé par l’ensemble des enseignants. Par conséquent, Si El-Hachemi Assad a également plaidé pour la relance de la commission mixte entre le ministère de l’Éducation et le HCA et d’envisager des assises avec l’ensemble des directeurs de l’éducation.
«Nous devons avoir cette vision de dire quand Tamazight sera enseignée dans l’ensemble des établissements scolaires». «Nous devons avoir un plan pour 2019 pour atteindre cet objectif», a-t-il déclaré. Par ailleurs, tout en notant que l’enseignement de celle-ci, a connu «des avancées considérables», l’hôte du forum s’est félicité de l’ouverture de postes budgétaires pour les enseignants ainsi que l’amélioration de la formation de ces derniers. En ce qui concerne la problématique de la transcription l’intervenant a appelé à «tolérer la calligraphie» et de se pencher sur le plus important, à savoir, comment accroître le nombre de lecteurs.
«Celui qui veut le transcrire en arabe codifié ou en tifinagh qu’il le fasse, mais le plus important c’est de faire en sorte à servir cette langue», a-t-il dit. Tout en rappelant que la production littéraire en tamazight transcrite en latin est importante, Si El-Hachemi Assad a affirmé qu’on ne «peut jeter tout ce travail en l’air». Malgré cela, il a appelé à ne pas se précipiter et à ne pas trancher rapidement sur la question. «Nous avons œuvré au niveau du HCA depuis des années à désamorcer ces bombes. Maintenant c’est à l’Académie de prendre la décision adéquate pour la promotion de la langue», a-t-il dit, en affirmant que la dynamique observée dans la production littéraire est à préserver.
Ainsi, il a appelé de laisser les académiciens et linguistes à travailler loin des débats stériles, en soutenant que seule l’élite peut prendre une décision. Toutefois, il a tenu à rappeler «que ce débat est né des enjeux idéologiques que tout le monde connaît».
Lamia Boufassa
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Le collectif des retraités libres et frondeurs du groupe Sonatrach vient de lancer un appel à l’ensemble des retraités du groupe des 48 wilayas à poursuivre leur action de protestation décidée suite à la non satisfaction de nos revendications justes et légitimes qui perdurent depuis maintenant dix ans.
C’est encore une fois dans la rue, là où s’élève souvent la voix de la protestation, qu’un méga sit-in (39e) se tiendra le dimanche 27/01/2019 à 8h00 devant le siège de la Direction générale du Groupe Sonatrach, à Hydra pour se faire entendre. Cette action intervient après l’appel lancé récemment aux hautes autorités de l’État dans l’espoir qu’elles mettent un terme à une situation de marginalisation et d’injustice qui n’a que trop duré.
Une démarche qui s’est avérée apparemment vaine. Le collectif a aussi saisi par courrier Mr le P-DG, Ould Kaddour. Une promesse de la Direction leur a été faite pour une éventuelle rencontre avec lui, mais sans aucune suite. De ce fait, le collectif appelle tous les retraités à venir en masse pour exprimer «leur mécontentement, le rejet de l’injustice et de l’exclusion et pour affirmer leur soutien à leur collectif dans les démarches qu’il entreprend pour faire aboutir leurs revendications».
Le porte-parole dresse une situation dramatique et catastrophique des ex- travailleurs : plus de 30 000 retraités du groupe SH, à travers l’ensemble du territoire national, sont privés de leurs droits les plus élémentaires. Une partie de ces retraités ont atteint un âge avancé, sont malades ou handicapés, d’autres sont décédés sans pour autant avoir obtenu leur dû. «Nous n’abandonnerons pas notre cause et continuerons à manifester et à mettre notre tutelle devant le fait accompli et face à ses responsabilités», s’exclame un des retraités «nous voulons aussi les obliger à se conformer aux lois de la République, à la législation en vigueur et aux conventions, mais surtout obtenir des réponses favorables à nos revendications, notamment celles relatives à nos pensions et indemnités, entre autres la pension complémentaire de retraite (PCR) réduite illégalement de 20% à 12,50% traduite par une diminution drastique de 40% de notre pension, l’indemnité d’expérience professionnelle (IEP) pour tous les retraités sortis après 2009 et l’indemnité compensatoire (I.C) pour tous ceux ayant exercé dans les bases de vie au Sud, régime célibataire d’avant le mois d’avril 2011.»
Le porte-parole accuse les responsables de sombrer dans la surdité, mais aussi, comme le rapportent certains retraités, de piétiner les directives législatives, les lois et les principes de la République qui se résument dans les prononcés judiciaires plaidant en faveur des retraités pour une régularisation de leur PCR à 20% et celle de l’IEP et de l’I.C. Les jugements définitifs avec arrêt exécutoire ont été notifiés et les saisies sur compte on été ordonnées sans pour autant que la SH et la Mutuelle ne se conforment aux lois.
Tous les retraités plaignants ayant eu gain de cause, se voyaient radiés définitivement et injustement du bénéfice de leur pension viagère infligée arbitrairement, à titre de représailles. «Nous avons opté pour un sit-in, nous allons respecter cette démarche. Maintenant, nous avons toujours confiance pour une réponse aux préoccupations légitimes des retraités. Nous sommes par contre déterminés à aller jusqu’au bout, et si la SONATRACH et la Mutuelle ne prennent pas en charge sérieusement nos doléances, nous allons engager d’autres actions plus virulentes. »
Un dossier est en voie de finalisation pour saisir le bureau international du travail à Genève. Les retraités aspirent à vivre dignement du fruit de leur travail par un juste retour de leurs cotisations pour garantir le niveau de leur retraite. «Le dépôt de notre argent sans notre consentement dans des banques privées comme cela fut avec la banque Khalifa sans que les responsables ne fussent inquiétés au contraire ils sont à chaque fois félicités ou appelés à casser tout mouvement de revendications», souligne le porte parole, il ajoute «Nous pensons que nous ne sommes pas concernés par la faillite de la mutuelle, si faillite il y a. La transparence dans la gérance de ces caisses n’existe pas et il peut y avoir eu d’autres placements dans d’autres banques sans qu’on soit tenu au courant. Rien n’est clair. Ils dilapident l’argent du peuple et accusent les vrais nationalistes de tout.
Nous sommes propres, notre défaut c’est de défendre notre pays et de dénoncer les incompétents et les traitres à la Révolution du peuple». Ils interpellent, une nouvelle fois, le ministre en charge de la sécurité sociale, tutelle des mutuelles pour demander à la Mutuelle des industries du pétrole d’assumer ses missions en direction de ces adhérents et demander à saisir l’inspection générale des finances (IGF) afin qu’une enquête approfondie puisse être menées sur la gestion de la MIP conformément à la loi 15-02 du 04/01/2015 relative aux mutuelles sociales et son article 88 chapitre 2 : Contrôle de la mutuelle. Les retraités marginalisés ne comptent pas, de ce fait, lâcher prise, confiants et persuadés que ce sit-in reste une action acquise pour faire appliquer la loi.
I.M.A.
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Un total de 3.983 postes de formation professionnelle est proposé à travers les établissements du secteur dans la wilaya de Khenchela, pour la session de février prochain, a-t-on appris lundi du directeur local du secteur, Abdelaziz Kadri. Les inscriptions ont été lancées au début de cette semaine à travers l’ensemble des centres de formation, des instituts spécialisés et annexes réparties sur les communes de la wilaya, a précisé à l’APS le même responsable, soulignant qu’elles devront se poursuivre jusqu’au 16 du mois de février prochain.
Des journées de sélection et d’orientation suivront entre les 17et 19 février, avant la rentrée officielle, prévue le 21 février prochain indiqué la Direction de la formation et de l’enseignement professionnels (DFEP). Le même responsable a ajouté que la direction locale de ce secteur a privilégié la formation par apprentissage où le nombre de postes ouvert au titre de cette session a atteint 1.108, suivi de celui réservé à la femme au foyer avec 500 postes réparties sur diverses spécialités, la confection des gâteaux traditionnels, la coiffure et la couture notamment.
Aussi, 100 postes ont été réservés pour les pensionnaires de l’établissement pénitentiaire de Babar et de Khenchela, a-t-on noté. La rentrée de février 2019 sera marquée par rapport à celle du mois de septembre dernier par l’introduction de nouvelles spécialités portant gestion et récupération des déchets, l’élevage ovin qui seront enseignées au centre de formation «chahid Ali Melouh» de la commune de Chechar, a révélé M. Kaderi qui a déclaré que la part du lion de ces postes concerne le secteur agricole compte tenu de la vocation de la wilaya et celui de construction et travaux publics qui enregistre une forte affluence des jeunes de la région, expliquée par «la disponibilité des postes d’emploi».
Par ailleurs, la même direction a signé plusieurs accords avec des institutions privées et publiques dans plusieurs spécialités dont une convention avec la société Cosider qui a lancé un investissement dans le secteur agricole dans la région Sud de la wilaya avec l’objectif d’assurer des stages pratiques pour les apprenants et l’insertion dans la mesure du possible des promus de la formation professionnelle dans divers créneaux. Une autre convention, a été signée aussi avec la Direction de l’administration locale (DAL) et de différentes assemblées populaires communales (APC) visant la formation du personnel des cantines scolaires, la réparation et l’entretien des équipements scolaires par des stagiaires spécialisés dans la plomberie, la menuiserie, le montage et la réparation des panneaux solaires (énergies renouvelables) ainsi que des guides touristiques, a signalé la même source.
Les inscriptions sont possibles pour la première fois par le biais du site électronique mis en place par le ministère de tutelle a ajouté la même source, rappelant qu’un intérêt particulier a été accordé aux demandeurs de formation justifiant «un niveau d’instruction réduit».
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Ils avaient acheté leur logement auprès de l’Entreprise national de la promotion immobilière (ENPI) en 2001. Le choix de terrain s’est fait à Bordj-Menaïel et Boumerdès. Des problèmes avec l’entrepreneur chargé de la réalisation retardent toujours le chantier, causant ainsi des années d’arrêt de travaux.
«Nous aurions dû prendre possession de ces logements depuis des années », indique l’un des bénéficiaires de ces logements. Le projet, consistant en la réalisation de 60 logements de type Logement social participatif ou LSP, a été finalisé en 2007, mais 50 logements seulement ont été remis à leurs bénéficiaires. Les 10 logements restant du projet non encore finalisés n’ont pas été attribués. Pourtant, les choses semblaient au début bien engagées. Les familles victimes, au nombre de 10, se sont acquittées à 100 % du montant de leurs logements situés dans un seul bâtiment, qui ne sera sans doute jamais achevé car le chantier n’a toujours pas repris.
Seulement voilà, constatant des retards aberrants, les acquéreurs commencent sérieusement à s’inquiéter deux ans plus tard. Un entrepreneur, basé dans la région, s’est engagé dans un chantier similaire sans finaliser le premier, laissant ainsi ces 10 logements non achevés. Ce qui l’avait conduit à voir son contrat résilié. La société-maître d’ouvrage, en l’occurrence l’ENPI, a débloqué tout les fonds nécessaires, apparemment sans prendre les garanties nécessaires. Leur assurant que les travaux vont reprendre, l’ENPI les a informés qu’un nouveau cahier des charges a été établi. Mais les propriétaires des logements en question ne voient pas encore le bout du tunnel.
Et pour cause : « Les ennuis continuent. Un responsable à la daïra de Bordj-Menaïel m’a dit l’année dernière qu’ils vont construire ces logements dans un autre terrain mais rien d’officiel depuis. D’importantes anomalies ont été détectées dans ce projet », soupire R. A, un acquéreur, d’une voix lasse. Autant de nouveaux déboires qui retardent le chantier et ruinent leurs bourses avec des dépenses supplémentaires. Ce même acquéreur victime, retraité depuis deux ans avec des enfants encore à l’âge de scolarité, est contraint, après avoir quitté son logement de fonctionnaire, de louer dans un logement situé dans une autre commune.
Son amertume, il l’exprime sans détour : « Cet appartement m’est devenu un cauchemar. Après tant d’années de loyaux services comme receveur dans un bureau de poste, je me sens comme quelqu’un sans la moindre considération, en voyant mon droit le plus élémentaire bafoué. Mais on n’a pas le choix, il nous faut mettre la main à la poche et nous armer de patience ». Après des va-et-vient continuels aux services des daïra, direction de l’Habitat, l’APW et le wali de Boumerdès, ces acquéreurs ont fini par perdre espoir. Ils comptent désormais s’adresser directement aux plus hautes autorités : les ministères de l’Habitat et l’Intérieur. Aujourd’hui, ces 10 acquéreurs continuent toujours à attendre, au bout de 17 ans d’errance, un logement qui ne sera probablement jamais achevé. Où sont passées donc les autorités concernées ?
Hamid Mecheri
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Par Chaabane BENSACI
Voici une semaine, Youssef Chahed, accusé de tous les maux et auquel on reproche une opération «mains propres» contre la corruption qui mine les efforts de son gouvernement, a jugé nécessaire de clarifier la donne.
Comme le veut Dame nature, l’érosion agit toujours lentement et sûrement. C’est ce qui semble caractériser le parti,politique Nidaa Tounès, fondé en 2014 par le candidat Béji Caïd Essebsi qui, soutenu par Ennahdha de Rached Ghannouchi a récupéré l’élan né de la révolution de 2011 pour, à la fois, tenter la nouvelle expérience de la «démocratie à la tunisienne» et, en même temps, réhabiliter un certain pan du courant du néo destour. Sauf que, depuis la désignation de Youssef Chahed comme chef du gouvernement et l’arrivée impromptue de Hafedh Caïd Essebsi comme directeur exécutif de Nidaa Tounès, les tensions sont vives.
En 2016, il y eut déjà l’épisode Mohsen Marzouk, parti avec armes et bagages, fonder un autre parti, non sans avoir dénoncé l’opération main basse de HCE sur le parti. Nombre de caciques de l’ancienne famille dirigeante, sous Zine el Abidine Ben Ali, ont suivi Marzouk, au grand dam du chef de l’Etat qui n’en a pas tiré les enseignements utiles.
Lorsque les ambitions de Chahed se sont télescopées avec celles de son propre fils, il a pris la mesure des enjeux, se défendant, d’abord, de pencher pour l’un ou pour l’autre, avant de faire contre mauvaise fortune bon coeur et d’apporter un appui manifeste à son héritier légitime.
Voici une semaine, Youssef Chahed, accusé de tous les maux et auquel on reproche une opération «mains propres» contre la corruption qui mine les efforts de son gouvernement, a jugé nécessaire de clarifier la donne.
Il s’est publiquement mis en réserve de la prochaine élection présidentielle, conformément au gage qu’il aurait, dit-on, donné à Ennahdha en échange de son appui au sein de l’Assemblée des Représentants du peuple (ARP). C’était là couper l’herbe sous les pieds de HCE qui n’a eu de cesse de dénoncer une ambition désormais évanouie.
Chahed a été lapidaire, néanmoins, dans l’entretien accordé à la télévision tunisienne, quand il a constaté que «Nidaa Tounes n’existe plus», dans sa version originelle si l’on comprend bien le message. Il se justifie par le fait que le parti n’est plus que l’ombre de lui-même, soumis aux appétits féroces de prébendiers et de «corrompus qui ferraillent contre sa politique de moralisation de l’économie et de la société».
Le fait est que la chute de Nidaa se poursuit inexorablement car, mardi dernier, six députés ont claqué la porte d’un parti où ils se sont retrouvés embarqués par la fusion conclue avec l’Union patriotique libre.
Le bloc parlementaire de Nidaa Tounès qui comptait 86 élus, au lendemain des législatives de 2014, n’a plus désormais que 46 députés et rien ne dit que la saignée soit tarie. En octobre, l’UPL qui fusionnait avec Nidaa s’en prenait violemment à Youssef Chahed et réclamait son départ, assorti d’un changement radical de l’équipe gouvernementale, confortant les voeux de HCE. Mais plusieurs de ses élus avaient déjà manifesté leur réprobation et averti des risques que cela ne manquerait pas d’entraîner.
Et ce qui devait arriver arriva puisque la Coalition nationale, créée par Youssef Chahed, composée d’indépendants, a depuis accueilli des dizaines de démissionnaires de Nidaa Tounès, Machroü Tounès et, aujourd’hui, de l’UPL, au point de se positionner comme le second parti tunisien derrière… Ennahdha.
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«Les auteurs de ces discours sont minoritaires, mais il faut mettre un terme à leurs agissements nocifs pour l’avenir», a-t-il affirmé, promettant de «sévir contre eux par l’application de la loi» adoptée en 2018.
Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz a conduit hier à Nouakchott une marche contre «les discours haineux et l’extrémisme» véhiculés sur les réseaux sociaux entre les différentes communautés du pays, une manifestation boycottée par l’opposition.»Non à la haine, non au racisme, non à l’extrémisme et à l’incitation à la violence», ont scandé les manifestants lors de cette marche, à l’appel du chef de l’Etat, sur une dizaine de kilomètres dans le centre de la capitale, selon les médias qui ont rapporté l’évènement.
Le président Ould Abdel Aziz, qui manifestait pour la première fois depuis son arrivée au pouvoir en 2008, était à la tête du cortège en présence des membres du gouvernement. La journée de mercredi a été décrétée «chômée et payée» pour cette marche qui a réuni des «centaines de milliers de personnes», selon les organisateurs. Les manifestants portaient des pancartes et banderoles magnifiant l’unité et la cohésion ethnique de la Mauritanie, un message relayé par des slogans diffusés en boucle sur des écrans géants mobiles, avec des images de personnes de couleurs différentes s’embrassant.
La population mauritanienne se compose de communautés arabo-berbère, haratine (descendants d’esclaves de maîtres arabo-berbères, dont ils partagent la culture) et afro-mauritanienne, généralement de langue maternelle d’ethnies subsahariennes (Peuls, Soninkés…). Cette marche répond à de virulentes polémiques qui agitent les réseaux sociaux en Mauritanie, notamment sur la messagerie WhatsApp, entre activistes des communautés arabo-berbère et haratine. L’opposition, conviée à la manifestation, l’a boycottée, estimant que «cette marche ne saurait constituer une solution» aux maux la justifiant. Elle a appelé à un «dialogue national qui en débat et dégage des solutions pérennes».
«Votre message est clair, il dit votre engagement pour la nation, votre attachement aux valeurs unitaires de votre passé, aux projets de société pour le présent et l’avenir», a déclaré le président Ould Abdel Aziz, lors du meeting à la fin de la marche. «Les auteurs de ces discours sont minoritaires, mais il faut mettre un terme à leurs agissements nocifs pour l’avenir», a-t-il affirmé, promettant de «sévir contre eux par l’application de la loi» adoptée en 2018, qui réprime les «discours haineux, racistes et violents».
Il a toutefois reconnu l’existence dans le pays de «disparités sociales et économiques, comme partout dans le monde, où il existe des riches et des pauvres», mais estimé que «le remède à cela se situe dans l’enseignement. Je le répète: l’enseignement, l’enseignement».
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Depuis son entrée en vigueur, le 18 décembre, la trêve a été globalement respectée par les belligérants, selon les services de l’ONU.
Le Conseil de sécurité des Nations unies a tenu hier une réunion sur le conflit yéménite en vue de discuter sur le déploiement d’une nouvelle mission de 75 observateurs chargés du suivi de l’accord de trêve conclu en décembre dernier entre les belligérants à Stockholm. La réunion du Conseil de sécurité intervient au moment où l’envoyé spécial de l’ONU, Martin Griffiths, intensifie les démarches pour rassembler de nouveau les parties en conflit, le Mouvement Ansarullah (Houthis) et le gouvernement reconnu par la communauté internationale, autour de la table des négociations avant fin janvier.
Les 15 membres du Conseil de sécurité examinaient hier la proposition du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, d’engager une nouvelle mission d’observation internationale au Yémen pour surveiller le respect de l’accord de trêve entre les belligérants obtenu lors du round de Suède, a-t-on indiqué. Il est question de déploiement d’une mission composée de 75 observateurs épaulés par du personnel administratif et de sécurité, ont précisé des médias, citant une lettre adressée par M. Guterres au Conseil de sécurité. Les observateurs internationaux sont appelés à surveiller le respect par les parties du cessez-le-feu et le redéploiement mutuel des forces présentes dans la ville de Hodeïda et les ports de Hodeïda, Saleef et Ras Isa», a-t-on indiqué.
Depuis son entrée en vigueur, le 18 décembre, la trêve a été globalement respectée par les belligérants, selon les services de l’ONU, qui ont dépêché pour l’instant une équipe réduite constituée de 16 observateurs dirigée par le général néerlandais, Patrick Cammaert, en vertu d’une résolution adoptée le mois dernier après l’accord de trêve conclu à Stockholm. Le Conseil de sécurité doit prendre une décision sur la nouvelle mission d’observation d’ici le 20 janvier, date à laquelle s’achève le mandat de la première équipe, ont signalé les mêmes sources.
Dans ce contexte, l’envoyé spécial du secrétaire général des Nations unies a réclamé, dans un rapport présenté aux membres du Conseil, des «ressources et des moyens suffisants nécessaires pour assurer la sécurité du personnel de l’ONU, notamment des véhicules blindés, des infrastructures de communication, des avions et un soutien médical approprié». Appelant les pays voisins du Yémen à aider les observateurs en «assurant la liberté et la rapidité des mouvements… depuis et vers le Yémen», Martin Griffith a entrepris d’intenses démarches ces derniers jours en vue d’organiser ce mois-ci une nouvelle série de pourparlers entre les parties belligérantes.
A la veille de la réunion du Conseil de sécurité consacrée aux efforts onusiens pour trouver une issue au conflit au Yémen, M. Griffiths s’est rendu au cours du week-end à Sanaa, la capitale yéménite aux mains des troupes Houthis, avant d’avoir rencontré en début de semaine en Arabie saoudite les dirigeants yéménites. L’émissaire de l’ONU s’est déplacé également à Riyadh, où il a rencontré mardi le président Abd Rabbo Mansour Hadi. Durant cette réunion, M. Griffiths a appelé les autorités yéménites à consolider la trêve à Hodeïda, port stratégique de l’ouest du Yémen, où transitent l’essentiel de l’aide humanitaire destinée aux populations du pats.
L’envoyé spécial de l’ONU espère réunir toutes les parties en conflit d’ici la fin du mois de janvier, peut-être au Koweït, pour un suivi des accords obtenus lors de négociations à Stockholm et d’aborder le règlement définitif du conflit qui a fait plus de 10 000 morts et a causé une grave crise humanitaire au pays dont plus de 20 millions souffrent de la famine.
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Par Wahib AïT OUAKLI
«En 2021, les JM boucleront leurs 70 ans», dira Mohamed Hattab, ajoutant que «nous voulons que l’évènement soit inédit».
Ce fut une journée à la fois particulière et inoubliable marquant à jamais l’histoire de la capitale de l’Ouest, El Bahia-Wahrane. Au début du mois de juillet de l’année passée, les Oranais, se préparant pour la 19e édition des JM 21, ont accueilli l’emblème de cette rencontre sportive régionale qui n’est toutefois pas des moindres. Ce jour-là, l’enceinte abritant le siège du comité préparatoire s’est offert un nouveau look. Un tableau électronique géant a été mis en place dans cette enceinte située dans le boulevard de l’ALN, ex-Front de mer. Aussi, un chronomètre a été mis en marche dès l’arrivée de l’emblème méditerranéen qui a été déposé par le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab, les autorités de la ville d’Oran et celles de la ville espagnole de Tarragone. L’enjeu est capital. Depuis, aucun répit n’a été accordé aux organisateurs.
À Oran, tout comme à Alger, très précisément dans le département de Hattab, on ne jure que par les JM 21 et leur bonne tenue. El Bahia ne cède pas au relâchement. Ses autorités sont ardentes allant droit au but, se préparer activement, tout en passant à la vitesse supérieure, pour abriter dignement ces Jeux de notoriété internationale. La course contre le chronomètre du Front de mer est lancée. le wali d’Oran ne fait pas mine grise en tenant à coeur les travaux du complexe sportif devant accueillir, en 2021, les représentants des pays méditerranéens. Une armada de mesures est prise.
Les autorités locales mettent l’accent sur la réalisation des nouvelles infrastructures sportives, touristiques et autres, ainsi que la mise à niveau de celles existantes et ayant besoin d’une grande opération de toilettage. «Nous serons prêts une année à l’avance», a confié à L’Expression le directeur de la jeunesse et des sports de la wilaya d’Oran, Badredine Gharbi. C’est une affaire de coeur. Mais le pragmatisme l’emporte toutefois. «En 2021, les JM boucleront leurs 70 années», dira Mohamed Hattab ajoutant que «nous voulons que l’évènement soit inédit».
«Oran, grâce aux grands progrès qu’elle est en train de réaliser dans les différents domaines, n’a rien à envier aux autres villes du Bassin méditerranéen», a-t-il expliqué. Les yeux sont depuis, le mois de juillet 2018, rivés sur les projets du complexe sportif olympique, mais également sur le projet du village méditerranéen devant accueillir plus de 4000 sportifs. On ne badine pas avec l’image du pays, ni encore moins avec l’image de la ville méditerranéenne d’Oran devant servir de tremplin pour relancer des activités, sportives, économiques, touristiques etc. L’affaire n’est pas si simple, mais pas du tout impossible.
Le complexe sportif de l’est de la ville d’Oran repose sur deux infrastructures implantées au niveau de la commune de Bir El Djir. Les travaux ont été relancés après avoir connu quelques couacs pour diverses raisons. «Aucun motif ne justifie un quelconque retard», dira sans cesse le wali d’Oran, Mouloud Cherifi, en se rendant aux moins deux fois par semaine dans le chantier. Tantôt, il rassure en garantissant la livraison des chantiers avant même la date prévue de la rencontre, très souvent il met la pression sur les entreprises en charge de la réalisation. Les travaux du complexe sportif, dont principalement le stade de 40 000 places, avancent à pas de géant malgré les petits retards rattrapés. Le wali d’Oran, mettant la pression sur l’entreprise, ne lâche pas en soulignant que le «chantier sera livré, lors du premier semestre de l’année à venir».
La direction de l’équipement ainsi que celle de la jeunesse et des sports d’Oran tempèrent les ardeurs en rassurant que la wilaya sera au rendez-vous, toute belle et bien équipée. «Les travaux ont franchi les seuils de 85%», dira à L’Expression Badredine Gharbi. Idem pour le directeur de l’équipement, Mustapha Banouh. Il rassure en affirmant que «le gros oeuvre est désormais achevé, en attendant de se tourner vers le terrain du stade recouvert d’une pelouse en gazon naturel». Sa réalisation a été confiée à une société franco-algérienne, celle-là même qui avait refait totalement la pelouse du stade du 5-Juillet à Alger.
Telle qu’elle a été engagée la société chinoise, les autres équipements du complexe sportif, à savoir, le stade d’athlétisme de 4 200 places, la salle omnisports de 7 000 places et le complexe nautique, composé de quatre piscines, seront réceptionnés en fin de l’année 2019. Le village méditerranéen, d’une capacité d’accueil de près de 5 000 lits, sera réceptionné pour fin 2020, soit une année avant le grand rendez-vous. El Bahia est transformée en grand chantier ouvert. Pas moins de sept sites sportifs ont été lancés. De vastes travaux de réhabilitation et de mise à niveau sont menés. Selon Badredine Gharbi, ces travaux concernent le Palais des sports Hammou Boutelilis, le centre équestre d’Es-Senia, le club de tennis de Saint-Hubert, le stade Ahmed-Zabana, la piscine olympique de Mdina Djedida et de l’Institut national de formation supérieur des cadres de la jeunesse et des Sports de Aïn El Türck.
L’argent ne manque pas. Pour peu que les projets lancés avancent. Le département de Hattab mise gros en mettant le paquet. En effet, une enveloppe financière de pas moins de
48 milliards DA a été dégagée par les pouvoirs publics en vue de mettre au point le complexe sportif, Village méditerranéen et la remise à l’état neuf des autres édifices sportifs suscités. Le ministre de la Jeunesse et des Sports n’abdique pas, il ne lâche pas, il ne se relâche pas non plus. «Nous voulons en faire une manifestation historique», a-t-il affirmé ajoutant que «je suis très satisfait des progrès réalisés, notamment au niveau des chantiers du complexe sportif et du Village méditerranéen». «Le stade d’Oran avance très bien», a-t-il dit expliquant qu’«il sera livré au début de l’année prochaine».
Le ministre a été conforté par les éloges des membres de la commission technique du Comité international des JM qui se sont rendus récemment à Oran en effectuant la première visite d’inspection. Les membres de la commission ont été affirmatifs dans leurs dires en ayant supervisé les préparatifs de la capitale de l’Ouest devant abriter le rendez-vous méditerranéen de 2021.Le premier examen a été donc subi avec brio, passé avec succès par les organisateurs de cet évènement. Le président de la commission technique du Cijm, Bernard Amsalem, a, dans ses déclarations, rassuré les autorités locales leur soulignant que «les travaux sont sur la bonne voie».
«Les installations sportives et hôtelières ainsi que les équipements de transport dont dispose la capitale de l’Ouest du pays prédisent un franc succès à la 19e édition», dira Bernard Amsalem. Plus loin, il a ajouté que «la qualité de toutes les installations sportives et hôtelières que prépare Oran pour abriter la manifestation sportive méditerranéenne fera des JM 21 la meilleure depuis la création des Jeux en 1951». Localement, les préparatifs techniques avancent à la faveur de l’installation du Comité d’organisation des JM présidé par le directeur général, Mohamed El Morro, une personnalité sportive ayant prouvé ses prouesses dans la gestion du mouvement sportif local.
Pour le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab, les JM 2021 constituent une phase importante visant à confirmer le retour de l’Algérie au-devant de la scène et prouver qu’elle était capable d’organiser de grandes manifestations sportives, sachant qu’il y a quelques semaines, Alger a abrité les Jeux africains de la jeunesse. «La 19e édition des JM constitue un rendez-vous important à ne pas négliger dans tous ses volets. Pour les Oranais, se mettant entièrement de la partie, il s’agit des Jeux olympiques des pays du Bassin méditerranéen, d’où la mobilisation du maximum de bénévoles pour assurer une organisation de premier ordre de la manifestation. Entre 2500 et 3000 bénévoles se mettront de la partie», dira encore une fois le directeur de la jeunesse et des sports, Badredine Gharbi. Autrement dit, ne rien laisser au hasard.
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Par Saïd MEKKI
Deux représentants algériens en compétitions africaines inter-clubs seront en appel dès demain, en déplacement. Pour le compte de la première journée de la phase des poules de la Ligue des Champions, le CS Constantine se déplacera en Tunisie pour donner la réplique au Club africain.
En Tunisie toujours, et dans le cadre du match-aller des 16es de finale bis de la coupe de la CAF, le NA Hussein-Dey donnera la réplique aux Libyens du Ahli Benghazi, dans une rencontre qui ne sera pas de tout repos.
Club africain – CS Constantine, demain à 18h
Le Club africain disputera sa première rencontre de phase des poules de la Ligue des champions face au CS Constantine, demain au stade olympique de Sousse à partir de 18h. C’est l’arbitre gabonais Eric Arnaud Otogo Castane qui dirigera cette rencontre aller entre les deux clubs maghrebins. Le CS Constantine évolue dans le Groupe C aux côtés du Club africain, du TP Mazembe (RD Congo) et d’Al Ismaily (Egypte). Initialement prévue au stade de Radès, cette rencontre a été délocalisée a cause de la fermeture de ce stade pour travaux pour quelques semaines.
D’autre part, le stade d’El-Menzah à Tunis n’est également pas disponible pour des travaux d’aménagement. Ce qui explique, d’ailleurs, la délocalisation, dimanche dernier, du derby de la capitale tunisienne entre l’ES Tunis et le Club africain à Sousse également. L’entraîneur du CSC, Denis Lavagne, dont le vécu sur le plan continental reste un atout important pour le champion d’Algérie en titre, dira concernant cette rencontre: «Nous sommes sur une bonne dynamique avec cinq victoires de suite, on doit en profiter pour enchaîner un autre succès face au Club africain. On sait bien que l’adversaire va essayer d’imposer son style de jeu. Nous avons une bonne défense qui tiendra le coup, tout en profitant des espaces qu’ils vont laisser pour les surprendre», a affirmé l’entraîneur français du CSC.»
Le club tunisien a procédé depuis mercredi à la vente des billets pour ce match aux guichets d’El-Menzah, et ce, jusqu’à demain matin. Les Algériens ont bénéficié d’un quota de 2000 billets. Côté adverse, le coach du Club Africain, Ellili, ne pourrait compter sur les services de son joueur Al Ayadi, suspendu. Par contre, il pourrait compter sur le retour de son capitaine Wissam Yahia ainsi que des deux étrangers Sarsko et Koumbari, sans oublier le defenseur Djaziri.
Ahly Benghazi (Libye) – NA Hussein-Dey, demain à 15h
Le représentant algérien en Coupe de la CAF, le NA Hussein-Dey, croisera le fer demain avec les Libyens du Ahli Benghazi, en terre tunisienne pour le compte du match-aller des 16es de finale (bis) de cette compétition. Programmé initialement au stade Mustapha-Ben Jannet à Monastir, ce match aura lieu finalement le même jour, mais au stade Chadly Zouiten à Tunis à partir de 15h. Les clubs libyens sont contraints de recevoir leurs adversaires dans les deux compétitions africaines interclubs à l’extérieur en raison de la situation sécuritaire qui prévaut au pays. Il s’agit de la dernière marche avant de rentrer dans la phase des poules. La délégation algéroise, composée de 28 personnes, dont 21 joueurs, se trouve depuis mardi en Tunisie.
Le coach du NAHD, Mohamed Lacète, ne pourrait compter sur les services de son expérimenté milieu de terrain, Hocine El-Orfi, blessé, ainsi que la nouvelle recrue, le Camerounais Landreau N’tanko. Raison pour laquelle, la direction du club a demandé à la FAF de libérer les quatre joueurs olympiques convoqués au stage de l’EN U23, à savoir Yaïch, Lekdja, Azzi et Belaid. Le gardien de but du Nasria, Kheireddine Boussouf déclare: «Contrairement aux deux précédents tours, cette fois-ci, nous défierons une équipe bien habituée aux compétitions africaines. Notre adversaire n’étant plus à présenter, puisqu’il a déjà rencontré l’USM Alger et l’ES Sétif.
Nous allons donc visionner des matchs de cette équipe la veille de la rencontre pour prendre en considération les orientations et les consignes de l’entraîneur pour arracher un bon résultat dans ce match aller.» C’est dire combien les joueurs du NAHD sont bien concentrés sur ce match-aller au cours duquel ils ambitionnent de réaliser un résultat positif pour aborder le match-retour décisif, prévu le vendredi 18 janvier au stade du 5-Juillet à 17h45.
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L’Egyptien a devancé son coéquipier sénégalais Sadio Mané et un autre buteur du championnat anglais, le Gabonais Pierre-Emerick Aubameyang (Arsenal) lors de cette remise des prix à Dakar.
L’attaquant égyptien Mohamed Salah (Liverpool) a remporté avant-hier, pour la deuxième année consécutive, le Prix du meilleur joueur africain de l’année, décerné par la Confédération africaine de football (CAF) à Dakar. Mohamed Salah, qui faisait figure de favori, a devancé son coéquipier sénégalais Sadio Mané et un autre buteur du championnat anglais, le Gabonais Pierre-Emerick Aubameyang (Arsenal) lors de cette remise des prix dans la capitale sénégalaise. Il devient ainsi le quatrième joueur à remporter ce trophée deux fois d’affilée, après les Sénégalais El Hadji Diouf (2001, 2002), le Camerounais Samuel Eto’o (2003, 2004) et l’Ivoirien Yaya Touré (2011, 2012).
Diouf et Eto’o assistaient à la cérémonie. «Je dédie ce prix à mon pays, l’Egypte», a brièvement réagi le lauréat, devant le président de la CAF, Ahmad Ahmad, et le président libérien George Weah, lui-même ancien footballeur de légende et unique Africain à ce jour, à avoir remporté le Ballon d’or mondial. Le Prix de la meilleure joueuse de l’année est revenu à la Sud-Africaine Chrestinah Thembi Kgatlana, meilleure buteuse de la CAN féminine 2018, et également distinguée pour le plus beau but marqué cette année sur le continent.
Le sélectionneur français du Maroc, Hervé Renard, a été désigné pour la troisième fois entraîneur de l’année pour une équipe masculine. Le titre de meilleur entraîneur pour une équipe féminine est revenu à Desiree Ellis, sélectionneuse de l’Afrique du Sud, finaliste de la CAN-2018 et privée de titre par le Nigeria aux tirs au but. Le titre de meilleure équipe féminine a d’ailleurs été décerné au Nigeria, tandis que la Mauritanie a été distinguée parmi les équipes masculines.
Le Prix du meilleur président de Fédération a été remis par le président de la FIFA, Gianni Infantino, au Marocain Fouzi Lekjaa. «C’est toujours un plaisir d’être en Afrique», a déclaré Infantino, actuellement en tournée en Afrique de l’Ouest, saluant «un continent qui vit le football avec passion, avec coeur, avec émotion». Le Prix du meilleur jeune joueur de l’année a été attribué à l’arrière latéral marocain du Borussia Dortmund (Allemagne), Achraf Hakimi.
Le meilleur Onze de l’année a été aussi désigné, où on trouve l’international algérien de Manchester City, Riyad Mahrez.
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13 sportifs ont été retenus pour bénéficier de séances d’entraînement supplémentaires au niveau du centre fédéral de préparation des jeunes talents de tennis à Oran, dont l’ouverture aura lieu avant la fin du mois de janvier.
Ces sportifs, âgés entre 12 et 18 ans et faisant tous partie des différentes sélections nationales des jeunes catégories, disposeront de six heures d’entraînement supplémentaires par semaine sous la houlette de formateurs désignés par la Fédération algérienne de tennis (FAT) et ce, en plus de leurs séances habituelles dans leurs clubs respectifs, a indiqué à l’APS le président de la Ligue régionale, Tedjini Djemaï. Le centre fédéral en question sera implanté au niveau du complexe sportif de l’ASPTT d’Oran Kacem-Elimam, sis au quartier d’El Hamri, souligne-t-on. Les préparatifs vont bon train, au niveau de ce complexe qui dispose de 7 courts de tennis pour accueillir les jeunes talents, même si un problème d’éclairage se pose avec acuité, puisque hormis le court principal, les six autres courts sont dépourvus d’éclairage, a encore fait savoir Tedjini, assurant au passage que des efforts sont consentis par son instance, pour y remédier dans les prochains jours.
L’ouverture du centre se fera par le directeur technique de la FAT. Il s’agira du premier d’une série de six centres du genre implantés, outre Oran, à Alger, Blida, Annaba, Biskra et Tlemcen, rappelle-t-on. Les centres fédéraux des jeunes talents figurent dans le programme du président de la FAT, Mohamed Bessaâd, qu’il avait présenté à l’assemblée générale, avant son élection à la tête de la fédération début 2017. Ce projet vise à relancer une discipline ayant marqué le pas depuis plusieurs années, selon la même source. A la FAT, l’on mise sur une préparation adéquate des joueurs de l’Equipe nationale en vue des prochains rendez-vous, notamment les Jeux méditerranéens, prévus à Oran en 2021, a-t-on encore indiqué de même source.
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Mohamed Hattab, avait annoncé, il y a quelque temps, que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a débloqué une enveloppe financière de l’ordre de 4 milliards DA pour assurer une préparation de haut niveau aux athlètes algériens, appelés à défendre les couleurs nationales lors du rendez-vous méditerranéen, tout en exigeant des différentes fédérations des résultats conséquents lors de cette manifestation régionale.
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Un hommage sera rendu samedi à Courbevoie (près de Paris) aux artistes algériens Djamell Allam et Rachid Taha, tous deux décédés en 2018, à l’occasion de la célébration de l’An amazigh. Le chanteur kabyle Djamel Allam est décédé le 15 septembre dernier à Paris à l’âge de 71 ans et le rock star Rachid Taha trois jours avant aux Lilas (près de Paris) à l’âge de 60 ans, rappelle-t-on.
La célébration du jour de l’An amazigh, Yennayer 2969, est organisée par l’ambassade d’Algérie en France, en partenariat avec l’association «Au fil des cultures».Le long de la journée, plusieurs activités culturelles et artistiques sont au programme qui comporte des expositions, concerts, ateliers et projection du film «Fadhma N’soumer» du réalisateur Belkacem Hadjadj (2014). Les organisateurs ont prévu un concert qui sera animé par Rabah Asma, Samir el-Assimi et cheb Dali. Une part des rentrées de cette cérémonie sera versée en faveur d’une association humanitaire d’aides aux enfants malades.
La fête de Yennayer, célébrée le 12 janvier de chaque année, a été officiellement intégrée dans le calendrier des fetes nationales algériennes, à la faveur de la décision du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, du 27 décembre 2017. Elle est chômée et payée. Par ailleurs, un mégaconcert «1, 2, 3 Kabylie» est prévu dans la soirée et qui mettra sous les projecteurs, à la salle Accor Hotels Arena de Bercy, trois légendes de la chanson kabyle Idir, Aït-Menguellet et Allaoua.
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Farid Haddouche
Les habitants de la commune d’Ouled Rached, à une trentaine de kilomètres au sud-est de Bouira, vivent un moment d’angoisse intense suite à la disparition depuis samedi dernier d’un adolescent, le petit Mouloud Zerdoudi. Ce dernier n’a pas été vu depuis ce jour-là, d’après les indications données par des membres de sa famille. Son père que nous avons joint au téléphone a précisé que son fils disparu avait quitté le domicile familial très tôt dans la matinée de samedi dernier pour se diriger vers le marché hebdomadaire qui est situé au chef-lieu de wilaya, Bouira. Mais, il n’est plus retourné à la maison. Sa famille et des citoyens volontaires se sont lancés à sa recherche.Pour le moment, aucun signe favorable de retrouver le disparu n’est établi, tandis que les recherches se poursuivent dans le but de réconforter un tant soit peu son père qui nous a paru grandement éploré. Par ailleurs, les réseaux sociaux se sont mis de la partie en publiant sa photo et des numéros de téléphone, en cas où une personne aurait vu le disparu ou aurait des informations à communiquer le concernant.
Les activistes des réseaux sociaux n’ont pas tardé à se manifester, afin d’apporter secours à cette famille qui ne désire que retrouver son fils sain et sauf.
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F. H.
L’hôtel Sofy de la ville de Bouira vient d’abriter un séminaire sur l’importance de la communication dans le développement de l’investissement. Organisé par l’agence de communication et de publicité, IDUS EVENT, en collaboration avec le Forum des chefs d’entreprises (FCE), ce séminaire a porté sur le thème de «L’investissement et la communication». M. Mohamed Sayoud, dirigeant d’un cabinet de conseils et d’études sino-algéro-allemand, Invest Design Consulting, et expert en investissement industriel, interviendra pour faire part de l’importance de la communication dans l’investissement. Il dira à cet effet : «A l’heure de la diversification des moyens de communication, nous avons remarqué que nos entreprises n’investissement pas ou très peu dans la communication, alors qu’il y va de la croissance de leurs produits et services que les promoteurs soient portés d’investir dans la communication qui est le moteur de l’économie». Les jeunes entrepreneurs présents à ce séminaire se sont demandés quelle est la part des techniques de l’information et de la communication (TIC) dans l’investissement. «Il s’agit de construire une vraie histoire de marque pour un producteur, ce dernier se doit d’investir dans la communication qui portera sa marque de fabrication et son image de marque au plus haut». Par contre, des créateurs ont soulevé les difficultés qu’ils rencontrent quant à la commercialisation de leurs produits.Ce à quoi le consultant répondra : «Avant tout, il faut s’assurer que le produit est de bonne qualité, avec un packaging respectant les normes requises, avant de parler des difficultés rencontrées quant à sa commercialisation. Ensuite, c’est le marketing qui prendra le relais par une action de communication. Comme faire appel aux médias dont la télévision est considérée le premier média des annonceurs. Il y a aussi la presse écrite et digitale». L’expert en investissement industriel conseillera aux promoteurs présents à ce séminaire, notamment les jeunes qui viennent de lancer leurs affaires, d’ «exploiter les stands des foires nationales, c’est à moindre frais, et pour ceux qui sont plus ambitieux à conquérir le marché européen et hors pays, ils doivent participer aux foires internationales avec des displays et des présentoirs respectant les conditions nécessaires».
En somme, puisque tout le monde considère que la communication est un vrai moteur de croissance pour l’économie, donc, les entreprises doivent investir un peu plus dans la communication pour accroître leurs produits et soigner leur image de marque.
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F. H.
La directrice de la maison de la culture Ali-Zamoum, Mme Saliha Cherbi, a tracé tout un programme pour la célébration de Yennayer 2969, placé cette année sous le thème «Yennayer, une date, une histoire, un repère». Ainsi, les festivités se tiennent depuis le 08 jusqu’au 12 janvier 2019 à la maison de la culture, en collaboration avec le mouvement associatif de la wilaya de Bouira. Au programme, une conférence portant sur le thème «Yennayer ou la datation du temps par les bio-indicateurs», animée par M. Abdenour Abdeslam.Un concours de la meilleure dictée en tamazight au profit des collégiens. Il y aura aussi l’ouverture de l’atelier de contes, un montage poétique entre le troubadour Si Mohand Ou M’hand et Ch’eikh Mohand Ou l’Hocine, qui sera présenté par M. Mohamed Ghobrini. Un concours de la meilleure robe kabyle à travers le défilé de mode, une mise en scène produite sur la célébration de Yennayer chez les habitants de la wilaya de Bouira. Un concours du meilleur plat traditionnel est également programmé. Une visite au village Tessala de Haïzer sera programmée au profit des invités hors wilaya, qui sera suivie d’un spectacle de chants religieux de la troupe de Haïzer et la troupe de Taghzout.
Au cinquième jour de cette manifestation, qui coïncidera avec la date phare du 12 janvier, une conférence sur Tajmaït sera donnée par d’illustres orateurs. Un concours de la famille en or sur le patrimoine culturel immatériel amazigh au profit des familles de la wilaya de Bouira. La clôture de ces journées se fera en apothéose par la production d’un gala artistique qui sera animé par le chanteur Hacene Ahres, un autre spectacle humoriste de Djamel Zireg et un hommage sera rendu au chanteur Ali Chikhi, et la remise des prix pour les lauréats des concours organisés au cours de ces activités.
Par ailleurs, l’arch Ath Yaala organise également sa première édition de Yennayer 2969 dans la commune d’El Esnam, à une dizaine de kilomètres à l’est de Bouira. Plusieurs activités sont prévues, il s’agit de parades d’enfants avec des habits traditionnels, d’une conférence sur «la philosophie amazighe dans la fête de Yennayer : les dimensions philosophiques et symboliques» qui sera animée par M. Saïd Melekche. D’autres conférences seront également données par MM. Abdelwahab Fersaoui et Djamel Bahloul. Une grande waâda viendra honorer l’évènement.The post La maison de la culture et l’arch Ath Yaala fêtent Yennayer appeared first on .