Depuis leur réception en 2009, les 48 locaux à usage commercial et artisanal, sis au village Larbâa Takdimt, sont demeurés vides et inexploités.
En effet, ces unités réalisées dans le cadre du programme « 100 locaux par commune » n’ont jamais connu une quelconque activité, car elles ont été érigées dans une bourgade qui a pour nom Larbâa Takdimt, peuplée par une centaine d’habitants seulement. Situé à 4 km du chef-lieu de Boudjellil, ce petit village, qui fut avant la guerre de Libération nationale le lieu de la tenue d’un marché hebdomadaire avant qu’il ne soit délocalisé par les forces coloniales vers Tazmalt, abrite ces 48 locaux sans pour autant en bénéficier ! Pire encore, quelques-uns ont été squattés depuis des mois déjà pour servir de lieux d’habitation.
En effet, plusieurs locaux ont été transformés par des squatteurs en login au su et au vu de tout le monde, en y effectuant même des travaux de réaménagement de sorte à les adapter à l’habitat. «Il est fort à parier que si les choses en restaient là, cet ensemble des 48 locaux commerciaux serait transformé en cité-dortoir», ironise un habitant. D’aucuns s’interrogent sur les raisons qui ont amené l’exécutif communal de l’époque à dégager une assiette dans ce hameau pour l’érection de ces locaux en rase campagne.
Sachant qu’il y a des villages peuplés, contrairement à Larbâa Takdimt, lesquels pouvaient abriter ces locaux chacun avec un quota précis. «On aurait aimé que ces 48 locaux soient dispatchés sur les villages de Boudjellil, Aftis et Tala lbir, où l’on compte un grand nombre d’habitants et une activité commerciale appréciable», préconise-t-on.
S. Y.
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La onzième journée du championnat national du football féminin chez les seniors débutera demain. Elle sera marquée par le difficile déplacement du CFA à Relizane, alors que le FCB recevra l’ASI Oran et l’ESFA se rendra à Touggourt. Après avoir été battu à domicile le week-end passé par l’ASSN, le CF Akbou se rendra à Relizane pour affronter l’Affak locale qui a été tenu en échec par l’ESFA (1 – 1) vendredi passé, un match très difficile pour les Akbouciennes qui risquent de laisser des plumes devant une grande équipe relizanaise qui occupe la seconde place au classement général.
Le FC Béjaïa, qui est revenu d’Alger le week-end passé avec une défaite, aura une bonne opportunité pour se racheter en recevant l’AS Intissar Oran, battu lui aussi à domicile ; Un match qui ne doit pas échapper aux Béjaouies pour empocher les trois points de la victoire et soigner leur position au classement. L’ESF Amizour, qui a forcé l’Affak Relizane au partage des points, se rendra à Touggourt pour affronter le SMBT locale, lanterne rouge avec zéro point au compteur, une chance pour les filles d’Amizour pour aligner une quatrième victoire depuis le début du championnat.
Z. H.
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Le cours de la monnaie unique européenne repart à la hausse sur la place publique. La forte demande constatée, ces derniers jours, par les cambistes a revigoré la valeur de l’euro.
Après des jours d’incertitudes, l’euro repart à la hausse dans les cotations parallèles, aidé par le commerce souterrain qui s’installe allègrement pour colmater les brèches causées par les restrictions à l’importation. Déjà bien huilé par les vacances de fin d’année, la quasi-totalité des Algériens ayant célébré le réveillon en Tunisie, l’euro a encore gagné quelques dinars depuis.
Il est ainsi passé de 223 dinars contre un euro, à 225 dinars, hier. Les cambistes de la ville de Tizi-Ouzou tentent d’expliquer par un regain soudain des «gros acheteurs» qui ne peuvent être que «des importateurs des produits interdits par la liste du gouvernement». Ainsi, après une période d’instabilité qu’a connue le marché de change parallèle, la tendance est à nouveau à la hausse. Les habitués connaissent l’endroit où il faut se rendre.
Au centre-ville, près d’un café, à proximité d’une banque. C’est l’adresse connue de tous. Les cambistes rodent à longueur de journées dans les parages, attendant un potentiel client. Des gens de tous âges s’y rendent quotidiennement pour une opération de change. «Il fait combien l’euro ? C’est la question que pose tout automobiliste ou piéton qui s’adresse à un des cambistes que nous avons rencontrés sur place. «Vente ou achat ?», réplique-t-il.
Hier, le cours de la devise était en hausse. Un jeune homme explique que le change est autour de 220 DA pour 1euro vendu et 225 DA pour un euro acheté. Cela dit, explique-t-il, le marché est «à la hausse». Selon ce jeune cambiste, «les fêtes de fin d’année ont fait que la demande sur l’euro augmente et qui parle de hausse de demande parle forcément de hausse de taux de change». À signaler que pour la journée d’hier, le cours de l’euro à la banque d’Alger était à 132,75 à l’achat et à 140,90 à la vente.
Les fluctuations que connait depuis le mois dernier le marché parallèle de la devise s’avèrent être un faux indicateur de la maitrise objective et rationnelle de la masse monétaire nationale. Elle traduit plutôt la nervosité des portefeuilles des importateurs, dont les horizons s’assombrissent du jour au lendemain, faute d’une stratégie claire et ferme sur les importations. La restriction des importations a freiné l’élan de la hausse de l’euro sur le marché parallèle, autrement, des données macro économiques actuelles devraient être favorable à une cotation qui frôlerait les 240, voire les 250 dinars pour un euro échangé dans le marché parallèle, nous a expliqué un économiste.
1 euro vaut 230 DA à BéjaïaCes jours-ci, la monnaie européenne est en hausse dans toutes les villes de la vallée de la Soummam. Ainsi, a-t-on vérifié hier auprès d’un cambiste d’Akbou, 1euro vaut 230 DA à la vente et se négocie entre 210 et 210, 25 DA à l’achat. «Lorsqu’il s’agit d’une grande somme, on peut acheter un euro à 210, 25 dinars», a-t-il précisé.
En franchissant, depuis maintenant des mois, la barre des 200 DA, la devise européenne bat ainsi tous les records réalisés depuis sa mise en circulation début 2002. Pour un banquier de Béjaïa, «les craintes de voir le dinar perdre davantage de sa valeur dans les prochains mois a, en partie, poussé bien des détenteurs de la monnaie nationale à échanger leurs épargnes contre un placement plus sûr en euros». Pour de nombreux cambistes, l’écart entre les deux monnaies se creusera davantage dans un avenir proche.
Kaméla H. et Boualem S.
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L’expert en économie, Ferhat Aït Ali, parle dans ce court entretien de la dévaluation du dinar et de ses retombées.
La Dépêche de Kabylie : Jusqu’où ira la dévaluation du dinar ?
Ferhat Aït Ali : Le dinar n’a jamais cessé d’être dévalué depuis 1999, année durant laquelle il était de 55 dinars pour un dollar, et cela a été fait pour créer plus de dinars et régler des dépenses et salaires en monnaie locale, sans toucher à la masse en dollars, même quand il n’y a pas eu de rentes suffisantes.
À partir de 2014, le gouverneur a aligné les dinars existants sur la masse en dollars restante, en pensant la sauvegarder en baissant le pouvoir d’achat des Algériens, ce qui a massacré les petites bourses et effrayé le gouvernement sur leur réaction. On a, donc, arrêté la dévaluation en coupant l’accès au port par des mesures bureaucratiques. Nous avons, ainsi, un dinar stable et qui ne permet pas d’importer, mais là aussi c’est un échec.
On envoyait les importateurs au square pour acheter les devises afin d’importer les produits interdits, ce qui n’est pas une perte pour eux parce qu’ils paient la devise plus chère, mais les rentes fiscales, comme les droits de douanes, ne sont pas rentabilisées car il s’agit de l’économie de contrebande et cela a augmenté le prix de l’euro et du dollar.
Pour le dinar, la dévaluation a été ralentie sur ordre politique sinon elle serait plus accentuée que cela, mais elle finira par arriver et en bloc cette fois, moins il y a de dollars et plus il y a de dinars et moins ils valent. La devise flambe quand il y a plus de demande que d’offre. Les produits interdits à l’importation ont été importés par l’entremise du square, ce qui a apporté une demande nouvelle de 1 milliard de dollars vers ce marché, avec une offre limitée par la surfacturation qui est sous surveillance.
Pourquoi les indicateurs économiques ne permettent toujours pas de corriger cette grande disparité Dollar/Dinar ?
L’économie nationale est une économie de rentes en amont et d’intendances en aval. On cherche des dollars pour nourrir et équiper la société et quand il n’y en a pas, on baisse les approvisionnements, c’est une économie de casernement. Une économie ne bloque rien, elle crée de la richesse qui dispense d’importer ce qu’on produit chez soi et qui exporte pour payer ce qu’elle importe et en ce sens, nous ne pouvons pas appeler notre système une économie pour le pouvoir d’achat, il vaut ce que vaut le baril dans un pays branché sur un baril.
Popos recueillis par Kamela Haddoum.
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Ce n’est un secret pour personne: l’entraîneur national, Djamel Belmadi, préférait que la prochaine CAN ait lieu en Afrique du Sud et pas en Egypte. Son souhait n’a finalement pas été exaucé, après que le bureau exécutif de la CAF eut voté pour le dossier égyptien.
Une mauvaise nouvelle donc pour l’Algérie et surtout pour le sélectionneur national, Djamel Belmadi, qui, pour certains, avait fait une déclaration maladroite en faisant part de son souhait de voir la CAN organisée par l’Afrique du Sud et non par l’Egypte. Il est vrai que Belmadi a justifié son souhait par le climat trop chaud qui sévit en Egypte en juin, mais les Egyptiens ont mal interprété cette déclaration et s’en sont pris au sélectionneur national. Ils ont estimé que Belmadi en tant qu’Algérien n’a pas soutenu la candidature de l’Egypte et qu’il est contre cette candidature en raison de son animosité aux Egyptiens et à l’Egypte.
Il faut relever que l’Algérie et l’Egypte entretiennent des relations tumultueuses depuis l’incident de 2009 quand le bus de l’équipe nationale de football avait été caillassé au Caire. L’Algérie avait éliminé par la suite l’Egypte dans un match de barrage disputé à Oum-Dermane (Soudan) et l’avait empêchés d’aller à la coupe du monde de 2010. Depuis lors, les relations se sont détériorées, bien que les deux pays affichent une entente de façade. Aujourd’hui encore, la déclaration de Belmadi ne rendra pas service à l’équipe nationale qui participera à la CAN de l’Egypte en juin 2019.
En plus des coulisses qui ont toujours été hostiles à l’Algérie, les Egyptiens utiliseront tous les moyens pour mettre la pression sur l’Algérie surtout que les Verts affichent leurs ambitions de s’illustrer dans cette CAN et pourquoi pas la remporter. Ce qui est quasiment impossible en Egypte, sachant que les Pharaons ont remporté toutes les CAN qu’ils ont organisées. Mais le manager général des Verts, Hakim Medane, s’est empressé de rectifier le tir, dès que la première instance footballistique continentale a tranché en faveur des ‘’Pharaons’’.
«Le déroulement de la prochaine CAN en Egypte n’est pas une mauvaise chose. Ce pays possède des infrastructures sportives et hôtelières de premier ordre. Et puis, concernant la chaleur devant y régnant habituellement dans cette période de l’année, elle est de loin moins sévère par rapport à beaucoup d’autres pays en Afrique», a assuré l’ancien attaquant international.
Hakim S.
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La violence toujours aux aguets. En embuscade. Fait des siennes à la moindre petite mèche allumée dans les tribunes. Lorsque l’étincelle ne vient pas carrément du terrain avec des joueurs qui ne savent pas se tenir. Des frissons et des peurs garantis. Et beaucoup, énormément de casse et de dégâts.
Cachez nous ce jeu qu’on ne saurait voir
Merci la Commission d’organisation de la Coupe d’Algérie et la Faf pour l’infinie clémence démontrée après les heurts violents de Jijel. Merci le MJS pour les termes tout de finesse choisis pour dénoncer les tenants de la violence qui minent notre football et donnent à nos stades un cachet repoussant. Hideux. De véritables coupe-gorges déconseillés au vrai fan. Bienvenu dans le monde agité d’un jeu à onze national à l’origine de toutes nos peurs. De tous les risques et de toutes les menaces. Non maîtrisable en plus notre enfant terrible. Un match déséquilibré et un seul vainqueur: les fauteurs de troubles qui l’emportent largement à l’heure des comptes. Et mécomptes. Et un titre à retenir. Qui dit ce qu’il dit. Confirme que la bête a plus d’une tête pour survivre. «Le gouvernement se limite à la seule dénonciation du phénomène et appelle les différents acteurs à la retenue.» Ni plus ni moins devant l’ampleur des dégâts et les risques permanents qu’il fait courir à l’ordre public.
On compte les blessés et on mesure l’attitude des uns et des autres face à des débordements récurrents. Pour la plupart évitables. Les origines du mal et les foyers attisant le feu ? Plus la peine de rappeler les faits et d’énumérer, chiffrer la facture des destructions. On sait seulement que les autorités agitent le drapeau blanc et que l’image du football algérien en particulier et du sport national en général est singulièrement ternie. Plus aucune limite à la provocation. A la folie furieuse. Toutes les barrières qui tombent. Les unes après les autres.
Pour ouvrir le Nouvel An (rouvrir les profondes plaies léguées plutôt par une défunte année 2018 à oublier pour bien des raisons), la bête immonde, en live national s’il vous plaît (la rencontre de Coupe d’Algérie, attendue par tous, était retransmise en direct à la TV) et en guise de présentation des vœux, a donné rendez-vous, à partir de la coquette et balnéaire ville de Jijel, au public pour rappeler un peu à tout le monde que le jeu ne vaut plus la chandelle.
Qu’il était même plus qu’urgent, le moment enfin venu d’arrêter les frais (au fait qui payera les dégâts ayant suivi les dégradations que ce joli bijou, enfin révélé aux Algériens par le truchement d’un petit «sommet» des extrêmes, entre l’un des plus prestigieux sigles du pays (le MCA) et un autre, venu des paliers inférieurs de la hiérarchie («Village Moussa», créé il y a moins de 10 ans et qui bénéficiera, à l’occasion d’un tour d’épreuve populaire propice aux surprises, d’un coup de pub magistral dont il ne profitera pas, ou si mais de la plus mauvaise manière, ses fans, comme dépassés par l’évènement, se mettant en exergue en cassant tout sur leur passage) qui connaîtra une fin houleuse. A la limite du dramatique.
Pas de fin d’ailleurs puisque la rencontre, arrêtée avant la pause, n’ira pas à son terme. Ira rejoindre, sans aucun regret, les tiroirs de ces éternelles et interminables parties où l’on jouera rarement au football. Pourquoi et comment? On rappellera seulement (ce n’est pas une explication sérieuse mais elle tient la route) que ce duel jugé tellement déséquilibré au départ (statut, prestige et palmarès des deux formations obligent) connaîtra un traitement médiatique disproportionné, beaucoup considérant d’ailleurs (à quelles fins et on ne répondra pas?) que cette «affiche» (elle ne le méritait que par son seul cachet inédit) a été honteusement gonflée. La suite, tout le monde la connaît. Une fin de journée des plus agitées, une partie de la nuit d’émeutes et la peur partout. Pour un ballon rebondissant mal. Un cuir fuyant et le plaisir en moins.
Aux promesses jamais tenues
La super «affiche» qui accouche d’un bide avec des débordements à vous couper l’envie, et pour de bon, de remettre les pieds dans un stade. Dans la foulée, les dirigeants du club jijeli demandent pardon, la structure en charge de la gestion de l’enceinte (OPOW de la ville ?) qui demande réparation, la Commission d’organisation de la Coupe d’Algérie qui décide (ce n’est pas une surprise) du gain du match au bénéfice du MC Alger, une sanction de deux matches à huis clos (ce n’est finalement pas cher payé, clément même au moment où tout le monde, choqué par les images renvoyées par le petit écran espérait, pour l’exemple, une réaction à la hauteur du délit) prononcé par la Faf et la dénonciation par la tutelle (le MJS, par la voix de son 1er responsable) en des termes pour le moins bien choisis (feutrés, pour ne pas contrarier et ajouter de l’huile sur le feu ?) d’actes n’honorant pas leurs auteurs et en appelle au bon sens des supporters, priés (l’appel sera sûrement entendu, la réponse déjà prête, tant et si bien que la mèche est quelque part prête à prendre feu) de se «calmer».
S’ensuivront, comme d’habitude, après chaque déchaînement de violences, de belles paroles pour rappeler qu’il n’est pas dans les mœurs de l’Algérien, connue pour son hospitalité légendaire (des qualités qui se perdent) de réagir «violemment». Sauf que nos week-end de football n’annoncent plus rien de bon. Que le pire est toujours à craindre de voir nos stades et alentours se transformer en places fortes, en no-mans lands. En champs de batailles. Scènes surréalistes se répétant à en vomir (on s’excuse du terme) et qui ont fait le tour de la planète. Ce n’est pas beau à voir. Jamais facile à traduire par les mots. Le papier, difficile à mener, s’arrête là. Aux promesses jamais tenues quant à une meilleure prise en charge d’un phénomène dont la particularité est de nous renseigner sur de graves dérives nous renvoyant cette image de responsables sportifs passés maîtres dans l’art de la surenchère et de la provocation.
Après l’intermède Coupe, le championnat a repris, dans un calme relatif mais toujours aussi lourd, comme si de rien n’était, son petit bonhomme de chemin avec l’entame de la 1ère journée de la phase retour. Une 2e partie de compétition où il faudra encore une fois compter avec la pression de la rue, des jeux de coulisses(la corruption et la combine ne vont pas tarder à pointer le bout du nez), le dernier virage menant aux verdicts de fin de saison (on croise les doigts, parce que ça craint énormément tant pour la course au titre que pour le maintien) étant souvent sujet à tous les dérapages. En attendant, et encouragés par la passivité des «décideurs», on peut parier fort que les porteurs de dangers sont là. Réels.
Demeurent omniprésents. Sauf que l’on ne peut rien y faire. Qu’aucun symposium (plus aucun doute là-dessus malheureusement) ni aucune «menace» de nettoyer (par la seule force de la loi) ces lieux infâmes que sont devenus nos stades (même nos salles omnisports, car les disciplines dites mineures ne sont pas en reste et sont frappées de plein fouet par le mal) ne seront d’un quelconque secours. La solution ? On ferme à double tour. On décrète (ce n’est pas beau mais le jeu produit, le spectacle, ne l’est pas non plus) des saisons à blanc. Sans public pour voir. Se donner le temps de mettre en place l’arsenal (juridiquement, les textes existants ne manquent pas de rigueur) promis afin réhabiliter l’image de notre football. Pour voir. A voir. On verra.
Par Azouaou Aghiles
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La jeune Saoudienne placée sous la protection du Haut-commissariat aux réfugiés de l’ONU en Thaïlande après avoir médiatisé son cas via Twitter, était hier en bonne position pour obtenir gain de cause et l’asile en Australie.
Le HCR a en effet transmis le dossier de «Rahaf Mohammed Al-Qunun à l’Australie pour qu’elle examine l’opportunité de lui accorder l’asile en tant que réfugiée», a annoncé le ministère australien de l’Intérieur dans un communiqué. «S’il s’avère que c’est une réfugiée, alors, nous étudierons vraiment, vraiment, vraiment sérieusement l’opportunité d’un visa humanitaire», avait dit un peu plus tôt le ministre de la Santé Greg Hunt sur la chaîne ABC. Il a ajouté avoir évoqué le cas avec le ministre de l’Immigration David Coleman mardi soir, alors même que l’Australie est connue pour sa politique d’immigration draconienne.
En voyage au Koweït avec sa famille, Rahaf Mohammed al-Qunun, âgée de 18 ans, a décidé de fuguer et a atterri le week-end dernier à l’aéroport international de Bangkok, où elle a été arrêtée. Elle affirmait vouloir fuir les abus psychologiques et physiques de sa famille et vouloir demander l’asile à l’Australie. La Thaïlande avait dans un premier temps l’intention de la renvoyer dans son pays à la demande des autorités saoudiennes. Mais elle s’est barricadée dans une chambre d’hôtel de l’aéroport, postant sur Twitter une multitude de messages et de vidéos désespérés, et accédant immédiatement à la notoriété internationale.
A la suite d’une mobilisation en sa faveur sur les réseaux sociaux, les autorités thaïlandaises, qui effectuent fréquemment des refoulements à la frontière (entre 50 et 100 par an) ont renoncé à la renvoyer contre son gré et l’ont laissée lundi quitter l’aéroport avec des représentants du HCR. «Le HCR va trouver un pays tiers pour l’accueillir d’ici à deux jours», a assuré de son côté mercredi à la presse le chef de la police de l’immigration thaïlandaise, Surachate Hakparn, en mentionnant que «plusieurs pays» avaient offert de l’accueillir. La police thaïlandaise a précisé que le père et un frère de la jeune femme s’étaient rendus à Bangkok, mais qu’elle avait «refusé de les voir».
«Confisquer son portable»
Le chef de la police de l’immigration thaïlandaise a aussi été interrogé sur les propos qui auraient été tenus lors de sa réunion la veille avec des responsables saoudiens. «Quand elle est arrivée, elle a ouvert un nouveau compte (Twitter) et ses followers sont passés à 45.000 en une seule journée», dit un responsable saoudien non identifié, en arabe, selon des images vidéo postées sur Twitter par des militants saoudiens des droits de l’homme. «Ils auraient mieux fait de confisquer son téléphone plutôt que son passeport».
«On n’a pas le droit de saisir le téléphone portable d’une personne qui n’a pas commis de crime», a insisté de son côté Surachate, sans confirmer explicitement que ces propos avaient bien été tenus. L’AFP n’a pu joindre les autorités saoudiennes au sujet de ces images. L’Arabie saoudite est l’un des pays du monde le plus restrictif pour les droits des femmes. Les femmes sont notamment soumises à la tutelle d’un homme (père, mari ou autre) qui exerce sur elle une autorité arbitraire et prend à sa place les décisions importantes. L’affaire Qunun a pris une dimension particulière après le meurtre du journaliste Jamal Kashoggi au consulat saoudien d’Istanbul en Turquie.
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Donald Trump a tenté, mardi, de rallier les Américains à son projet de mur à la frontière avec le Mexique, mettant en avant ce qu’il a appelé une «crise humanitaire», mais ne faisant aucune concession ou proposition nouvelle.
Lors d’une allocution solennelle de neuf minutes depuis le Bureau ovale, le président des Etats-Unis a mis en garde contre les immigrants illégaux qui font couler «le sang américain» mais a cependant renoncé à lancer une procédure d’urgence exceptionnelle qui aurait mis le feu aux poudres à Washington. Au 18e jour d’un «shutdown» qui paralyse partiellement les administrations fédérales, il a repris les arguments qu’il assène depuis des semaines par tweets interposés, provoquant de vives réactions des démocrates qui l’accusent de jouer sur la peur de manière irresponsable et de prolonger l’impasse budgétaire.
«Ce soir je vous parle car nous assistons à une crise humanitaire et sécuritaire grandissante à la frontière sud», a-t-il lancé depuis la pièce la plus célèbre de la Maison Blanche d’où furent prononcés nombre d’allocutions restées dans l’histoire, comme celle de John F. Kennedy au plus fort de la crise des missiles soviétiques à Cuba. Il a une nouvelle fois réclamé 5,7 milliards de dollars pour «une barrière en acier plutôt qu’un mur en béton». Promesse emblématique de sa campagne, le mur est à ce jour resté lettre morte, les démocrates refusant de débloquant des fonds pour ce qu’ils qualifient de solution «médiévale».
Ces derniers, opposés au financement de ce mur qu’ils jugent «immoral», coûteux et inefficace, ont immédiatement dénoncé l’absence de main tendue du président, l’exhortant une nouvelle fois à «rouvrir le gouvernement». «Le président Trump doit cesser de prendre les Américains en otages, doit cesser de créer de toutes pièces une crise» migratoire et humanitaire à la frontière, a lancé le présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi. Les négociations budgétaires sont au point mort: depuis plus de deux semaines, quelque 800.000 fonctionnaires fédéraux sont contraints soit à rester chez eux, soit à devoir attendre la fin du blocage pour être payés. Et le record du plus long «shutdown» de l’histoire pourrait bientôt tomber: 21 jours, entre fin 1995 et début 1996, sous le présidence de Bill Clinton.
«Américains brutalement tués»
Après 24 heures d’intenses spéculations à Washington, M. Trump n’a finalement pas annoncé le recours au «National Emergencies Act» qui lui aurait permis de contourner le Congrès et de s’appuyer sur l’armée pour construire l’édifice.
Mais il a mis en avant la nécessité, impérieuse selon lui, de mener à bien son projet, éloignant l’espoir d’une sortie rapide du shutdown. «Quelle quantité de sang américain devra encore couler avant que le Congrès ne fasse son travail ?», a-t-il lancé, essayant de prendre ses concitoyens à partie. «Au fil des ans, des milliers d’Américains ont été brutalement tués par ceux qui sont entrés illégalement dans notre pays et des milliers d’autres vies seront perdues si nous n’agissons pas tout de suite», a-t-il ajouté, prenant des accents dramatiques.
Durant la campagne et depuis son arrivée au pouvoir il y a deux ans, le président a envoyé des messages très différents –et parfois contradictoires– sur la longueur et la nature exacte du mur qu’il espérait. Depuis quelque temps, il émet l’idée d’un mur fait de barres verticales en acier et non en béton dans l’espoir de rendre le projet plus acceptable pour les démocrates.
Mais ces derniers n’ont pas du tout été sensibles à l’argument. Mercredi, Donald Trump participera à un déjeuner au Congrès avec les sénateurs républicains et recevra les élus des deux bords à la Maison Blanche. Jeudi, il se rendra à la frontière sud «pour rencontrer ceux qui sont en première ligne» de ce qu’il appelle une «crise de sécurité nationale». «Cela fut improductif», a réagi d’un tweet laconique la sénatrice Kamala Harris à l’issue de l’allocution présidentielle très attendue.
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« Yennayer est une fête extraordinaire, elle est un ciment qui unit tous les Algériens et au-delà tous les Amazighs », a déclaré, jeudi, Djamel Laceb, enseignant, chercheur, écrivain et consultant auprès du Haut commissariat à l’amazighité (HCA).
Intervenant à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, à la veille de la célébration de Yennayer 2969, M. Laceb annonce que l’Algérie milite pour que « cette fête ancestrale soit consacrée comme un patrimoine de l’humanité ».
« Yennayer est la fête la plus ancienne de l’humanité encore célébrée au 21ème siècle », dira Djamel laceb, précisant que le calendrier amazigh « est un calendrier solaire au vrai sens du terme et qui est antérieur aux calendriers julien et romain ».
M. Laceb estime que « c’est glorifiant et beau » de prendre comme référence, et point de départ du calendrier amazigh, la monté au trône d’Egypte du roi berbère Chachnak.
L’invité de la Chaine 3 a, aussi, abordé les différentes formes de célébrations de Yennayer à travers les quatre coins du pays, notamment chez les Touareg, les Chaouis et à Beni Senous dans la région de Tlemcen, où on fête Yennayer « d’une façon extraordinaire », souligne-t-il.
Chaque année, la population des Béni Snous, prépare activement la célébration du nouvel an amazigh, et ce, en organisant le carnaval d’Ayrad (Lion), qui « est considéré comme une expression théâtrale traditionnelle de par toutes les composantes artistiques qu’il rassemble ».
L’ayrad serait, délors, l’enceindre du théâtre, précise l’interviewé, qui ajoute que l’ayrad « est l’expression théâtral première chez l’humain qui perdure encore. On peut dire, fièrement, que le théâtre et né chez nous », considère M. Laceb.
Mentionnant des similitudes de célébration avec la fête d’Halloween aux Etats-Unis, M. Laceb, déclare : « regardez comment les Américains ont fait d’Halloween une fête moderne et festive », fait-il remarquer, ajoutant, toujours dans le même registre, qu’ils nous appartient, à nous, de dépoussiérer nos mythes.
Les mythes sont fondateurs des nations. « Il ne tient qu’à nous, en tant qu’Algériens, d’en faire une fête moderne pour les jeunes », a-t-il conclu.
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Algérie Télécom a le plaisir de présenter ses meilleurs vœux aux Algériens à l’occasion du Nouvel An Amazigh « Yennayer 2969 ».
Apres plus d’une année que le Nouvel An Amazigh «Yennayer » soit Décrété fête nationale, Algérie Télécom a fait en sorte d’introduire la langue Amazighe dans ses documents administratifs ainsi que dans l’ensemble de ses campagnes de communication réalisé en 2018 et poursuivra cette politique durant l’année 2019.
Algérie Telecom confirme encore son engagement pour la valorisation de la langue Amazigh en tant que langue officielle et a le plaisir d’annoncer à son aimable clientèle le lancement officiel de la version amazighe de son site internet www.at.dz le 01 Yennayer 2969 correspondant au 12 Janvier 2019.
L’équipe Algérie Télécom souhaite une excellente année à tous les Algériens ! Que cette année puisse nous apporter réussite, innovation et enthousiasme.
Aseggas ameggaz
Yennayer Amervouh
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ALGER – Une cache de munitions contenant (27) obus, 2 canons lance-roquettes et un lot de balles a été découverte mercredi, lors d’une opération de recherche menée par un détachement de l’Armée nationale populaire (ANP) à Tamanrasset, indique jeudi leMinistère de la Défense nationale (MDN) dans un communiqué.
« Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce à l’exploitation de renseignements, un détachement de l’Armée nationale populaire a découvert, le 9 janvier 2019, lors d’une opération de fouille et de recherche menée près de la bande frontalière à Tamanrasset (6e Région militaire), une cache de munitions contenant (27) obus de calibre 106 mm, deux (2) canons lance-roquettes sans support, ainsi que (360) balles de calibre 23 mm », précise la même source.
Par ailleurs, et dans le cadre de la lutte contre la contrebande et la criminalité organisée, un détachement de l’Armée nationale populaire « a arrêté, à Tamanrasset (6e RM), huit (8) orpailleurs et saisi trois (3) véhicules tout-terrain, deux (2) motocyclettes et divers outils d’orpaillage ».
Dans le même contexte, des Garde-frontières « ont saisi, à Tlemcen (2e RM), (33) kilogrammes de kif traité », tandis que des éléments de la Gendarmerie nationale « ont saisi, lors d’opérations distinctes menées à El-Oued (4e RM) et Tébessa (5e RM), (8.255) boites de médicaments, (3.670) unités de différentes boissons et (140) comprimés psychotropes ».
En outre, des éléments de la Gendarmerie nationale « ont appréhendé, à Barika (5e RM), deux (2) individus en possession d’un pistolet automatique et un fusil de chasse, (6,8) kilogrammes de poudre noire, ainsi qu’une quantité de munitions et divers outils servant dans la fabrication des armes artisanales et le remplissage des cartouches », rapporte également le communiqué.
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BORDJ BOU ARRERIDJ – La totalité des stations-service Naftal situées sur l’autoroute Est-ouest seront mises en exploitation « avant fin de 2020 », a affirmé, mercredi à Bordj Bou Arreridj, le Président-directeur général de Naftal, Rachid Nadil.
S’exprimant lors de l’inauguration de deux stations-service, dans la commune d’El Mehir, en présence des autorités locales, l’une sur l’autoroute Est-ouest et l’autre sur la RN 45 reliant M’sila et Bordj Bou Arreridj, Rachid Nadil a indiqué que parmi les 29 stations sur un total de 42 en cours de réalisation le long de l’autoroute Est-ouest, « trois entreront en service au cours du premier trimestre de l’année 2019 ».
Le reste des stations-services, toujours en cours de réalisation, a accusé un retard en raison de la nature du terrain, ce qui a nécessité le recours à d’autres assiettes plus adaptées.
Le PDG de Naftal a également posé la première pierre du projet de construction d’un centre d’enfutage et de stockage de bonbonnes de gaz butane d’une superficie de 20 ha, à la sortie Ouest du chef-lieu de wilaya, avec une capacité d’emmagasinage de 50 000 m3 et pour un délai de réalisation de 12 mois.
Ce projet, qui dispose d’une quantité équivalent à un mois de bonbonnes de gaz butane, permettra de transférer le centre d’enfutage de bonbonnes de gaz butane (situé sur la route de Medjana au chef-lieu de wilaya), ayant une capacité de stockage n’excédant pas deux jours, loin des habitations qui se trouvent à proximité.
Rachid Nadil a également fait savoir que la capacité nationale d’approvisionnement en carburant est passée à 17 jours au lieu de 12 jours, pour atteindre les 27 jours d’ici à la fin de l’année en cours et enfin 30 jours en 2020 et ce, conformément au programme du gouvernement dans ce domaine.
Le PDG de Naftal a fait état, par ailleurs, d’un projet de réalisation d’unités Sirghaz en partenariat avec une société étrangère et un projet relatif à la construction d’une unité de production d’huiles de moteur « avant la fin de 2020 ».
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ALGER – L’Algérienne des eaux (ADE) et l’Office national de l’assainissement (ONA) vont lancer dès la semaine prochaine un programme de mise à niveau de leurs cadres pour renforcer leurs compétences dans les métiers de l’eau, a indiqué jeudi l’ADE dans un communiqué.
A travers ce programme, appelé « Transfert de Savoir Faire National », l’ADE et l’ONA, qui misent sur le capital humain, veulent « renforcer les compétences métiers de leurs cadres pour la mise à niveau selon le standard international, et ce, dans les domaines de l’eau et de l’assainissement, afin de répondre efficacement aux grands enjeux d’amélioration et de durabilité du service public de l’eau », note la même source.
Le programme de « Transfert de Savoir-Faire National » s’inscrit dans le cadre du contrat qui lie l’ADE et l’ONA au groupe international Suez, explique le communiqué.
Ceci permettra, à terme, de professionnaliser davantage les équipes de l’ADE et de l’ONA, par la formation et la mise à niveau selon le standard international en s’appuyant sur les outils développés par Suez, précise l’ADE. Pour ce faire, 42 métiers dans les domaines de l’eau et de l’assainissement ont été identifiés dans le diagnostic qui touchera quatre unités de l’ADE et quatre unités de l’ONA.
Il s’agit des unités d’Annaba (ADE-ONA), de Tlemcen (ADE), de Tizi-Ouzou (ADE), de Ouargla (ADE-ONA), de Tamanrasset (ONA) et de Bejaia (ONA).
Les résultats du diagnostic et les propositions d’amélioration aboutiront à la mise en place d’un Plan d’actions qui définira les mesures à prendre pour le développement et la mise à niveau des infrastructures de l’eau et de l’assainissement à travers l’ensemble des unités du pays. Le premier diagnostic sera lancé le 13 janvier en cours à l’unité de l’ADE d’Annaba et se poursuivra dans les sept (7) autres unités concernées jusqu’à juin prochain.
Ce diagnostic s’appuiera sur l’expertise d’équipes composées à la fois des experts de la Société des eaux et de l’assainissement de la wilaya d’Alger (SEAAL, filiale de l’ADE et de l’ONA) ayant déjà bénéficié du transfert de savoir-faire de Suez, et des experts de ce groupe international.
Pour rappel, un projet de création de l’Ecole nationale de gestion de l’eau et de l’assainissement (ENGEA) est prévu par le ministère des Ressources en eau, qui profitera aussi aux cadres pour renforcer leurs compétences, selon le standard international, dans les métiers de l’eau et de l’assainissement.
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RAMALLAH (Territoires palestiniens) – La Commission palestinienne des Affaires des prisonniers et ex-prisonniers a dénoncé la négligence médicale et le retard du traitement des prisonniers palestiniens malades ou blessés qui se trouvent dans des geôles israéliennes.
La commission a fait savoir dans un communiqué repris jeudi, par l’agence de presse palestinienne, Wafa, que « l’administration des prisons israéliennes néglige délibérément de retarder le traitement médical des prisonniers, notamment les malades chroniques ».
Il s’agit de Saif Al-Badw, âgé de 20 ans, de la banlieue ‘Shweikeh’ à Tulkarem atteint de diabète. « Il se trouve dans la prison israélienne « Majiddo », et a été soumis à un interrogatoire cruel au niveau du centre de détention « Al-Jalama », ce qui a aggravé son état de santé ».
Le deuxième prisonnier Diab Nasser, 28 ans, est originaire de la localité de Saffa à Ramallah. « Il souffre d’un grave problème de dos et son état de santé s’est détérioré après son arrestation ».
Un autre jeune de 28 ans, Sami Al-Haj, de la localité de Beit Rima à Ramallah, souffre au niveau de l’œil gauche suite à une blessure qu’il a subie avant son arrestation. Il souffre aujourd’hui, du deuxième œil après avoir perdu la vue au niveau de l’oeil gauche.
L’agence Wafa, a également fait savoir, qu’un autre prisonnier, Ziad Mohammad Shalaldeh, 45 ans, « a été transféré mercredi, vers un hôpital après avoir été sauvagement agressé par les forces militaires israéliennes pendant son arrestation ».
L’avocat du Club du prisonnier palestinien, Maamoun Al-Hashim, cité par Wafa, a indiqué que Shalaldeh de Ramallah, « lui a été interdit de rencontrer son avocat ».
Plus de 1.500 prisonniers palestiniens souffrant de maladies chroniques sont victimes de négligence médicale dans les prisons de l’occupation israélienne, selon le Club des Prisonniers Palestiniens.
Début juin dernier, des responsables palestiniens, avaient appelé les institutions internationales à enquêter sur la politique de négligence médicale pratiquée par l’administration pénitentiaire de l’occupant israélien à l’encontre des détenus palestiniens malades.
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ISTANBUL – La Turquie a menacé de nouveau jeudi de lancer une opération militaire dans le nord de la Syrie contre les kurdes syriens, ont rapporté des médias locaux.
Le chef de la diplomatie turque, Mevlut Cavusoglu, a averti qu’Ankara lancerait une opération dans le nord de la Syrie « si le retrait américain prévu de ce secteur devait être retardé ».
S’exprimant lors d’une interview à la chaîne NTV, Mevlut Cavusoglu, a réagi aux récentes déclarations faites par son homologue américain Mike Pompeo qui avait affirmé que Washington a retardé le retrait de ses soldats du nord de la Syrie afin de s’assurer que la Turquie n’interviendra pas. Le président américain, Donald Trump, a annoncé en décembre le retrait des quelque 2.000 soldats américains postés en Syrie.
L’annonce du retrait américain et le flou qui entoure ses modalités et son calendrier ont poussé la Turquie à suspendre son intervention militaire qu’elle semblait sur le point de déclencher mi-décembre dans le nord de la Syrie contre les forces des Unités de protection du peuple (YPG). Ankara considère ces forces locales comme des « terroristes ».
« La Turquie combattra les YPG, que les Etats-Unis se retirent ou pas », a soutenu dans ce contexte M. Cavusoglu.
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HOUSTON – La consommation énergétique au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie continue d’augmenter rapidement au fil des années, a affirmé mercredi l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA).
Ces trois régions sont responsables pratiquement à elles seules de l’essor de la consommation énergétique mondiale, avec une croissance d’environ 20% dans chacune de ces régions entre 2010 et 2016, selon les données les plus récentes disponibles dans la base de données de statistiques internationales de l’énergie de l’EIA.
La consommation énergétique a particulièrement augmenté au Moyen-Orient et en Afrique. La croissance économique, l’accès accru aux marchés de l’énergie et l’essor démographique rapide contribuent à ce développement.
La consommation énergétique en Asie progresse de manière régulière tandis que la consommation en Chine a diminué en 2015 et 2016.
Dans les économies matures d’Amérique du Nord, la consommation énergétique a augmenté de 1% de 2010 à 2016. En Europe, la consommation énergétique a baissé de 4% au cours de la même période.
En termes de consommation totale d’énergie, l’Asie et l’Océanie ont consommé bien plus d’énergie au total, représentant 42% de la consommation énergétique mondiale en 2016, contre 6% pour le Moyen-Orient et 3% pour l’Afrique.
Au niveau mondial, le pétrole et les autres combustibles liquides, dont les biocarburants tels qu’éthanol et biodiesel, constituent la forme la plus importante de consommation d’énergie. L’augmentation de l’offre d’huile de schiste aux Etats-Unis et d’autres sources de combustible liquide au niveau international a favorisé une hausse de la consommation de ces carburants, selon l’EIA.
Dans le même temps, le produit intérieur brut (PIB) de la Chine a progressé de plus de 6% par an, pour une consommation énergétique totale relativement inchangée ces dernières années. Les données démontrent également une amélioration de l’intensité énergétique de la Chine, c’est-à-dire du PIB généré par unité d’énergie consommée.
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TIARET – Les unités du groupement territorial de la Gendarmerie de Tiaret ont saisi, durant l’année 2018, quelque 92 kilo de kif traité et 1367 comprimés de psychotrope lors du traitement de 47 affaires liées au trafic de drogue, a-t-on appris mercredi de ce corps constitué.
Lors d’une conférence de presse consacrée à la présentation du bilan 2018, le colonel Rabah Kermi, commandant du groupement, a souligné que ses unités ont traité 47 affaires liées au trafic de drogue dont 92 kilo de kif traité dont 80 kilos dans la seule localité de Frenda. Ces unités de la Gendarmerie nationale ont également saisi 6 véhicules et arrêté 76 individus dont 72 ont été placés sous mandat de dépôt.
Le même officier supérieur a souligné l’augmentation du nombre d’affaires traitées par rapport à l’année précédente au cours de laquelle 23 affaires ont été traitées ayant abouti à la saisie de 30,487 kilos de kif traité et de 992 comprimés de psychotropes.
Par ailleurs, les services de la Gendarmerie de Tiaret ont saisi, durant la même période, 54306 unités de boissons alcoolisées, 12715 de paquets de tabac à chiquer ainsi que 8020 paquets de cigarettes destinés à la contrebande ainsi que 7866 quintaux de blé périmés lors du traitement de 20 affaires dans la localité d’Aïn Dheb.
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ALGER – L’entraîneur de la sélection algérienne de sabre, la Sud-Coréenne Shin Me Lee, a assuré vouloir aider les escrimeurs algériens à atteindre leurs objectifs à court et long termes, en les motivant davantage pour améliorer leurs capacités physiques et techniques.
« Je veux atteindre avec les athlètes des objectifs à court et long termes. J’ai fait partie de la première génération d’escrimeurs de sabre féminin en Corée et j’ai dû relever de nombreux défis pour me familiariser avec le monde de l’escrime. Je peux donc voir les défis auxquels les tireurs algériens sont confrontés aujourd’hui », a déclaré Shin Me Lee dans un entretien accordé au site de la Fédération algérienne de la discipline (FAE).
« Je pense pouvoir aider les athlètes à atteindre leurs objectifs en les motivant davantage ainsi qu’être utile à la recomposition systématique de la formation pour améliorer la performance, y compris les capacités physiques et techniques. Et enfin, enseigner aux athlètes comment se préparer pour les grands événements comme les compétitions importantes », a-t-elle ajouté.
Approchée par la FAE lors des Championnats du monde cadets et juniors de 2018 à Vérone (Italie), Shin Me Lee est arrivée à Alger il y a quelques semaines. Elle est en charge des équipes nationales de sabre et formatrice à l’Académie africaine de Maîtres d’armes.
« J’ai reçu une offre d’emploi en tant qu’instructeur sabre, au moment où je participais aux Championnats (du monde) en tant qu’entraîneur de sabre de l’équipe de Singapour », a-t-elle raconté.
Ancienne internationale sud-coréenne entre 2001 à 2008 avec, à son actif, six participations aux Championnats du monde et plusieurs titres au niveau asiatique, Shin Me Lee s’est dit « très enthousiaste » dans sa mission d’accompagner les jeunes sabreurs algériens dans leurs formation et apprentissage du haut niveau.
« Le fait qu’il y ait beaucoup de jeunes tireurs passionnés d’escrime et que la FAE soit prête à soutenir ces jeunes athlètes qui ont beaucoup de potentiel, m’a poussé à accepter ce challenge », a-t-elle fait savoir.
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KHENCHELA – Les premières journées du Théâtre amazigh ont été ouvertes mercredi après-midi à la maison de la culture Ali Souaihi de Khenchela, dans le cadre du programme de la 2ème édition de la semaine du patrimoine amazigh, célébrant l’an 2969.
En participation de plusieurs théâtres régionaux des wilayas de Bejaïa, Sétif, Tizi Ouzou et Oum El-Bouaghi, le lancement de cette manifestation culturelle a été marqué par la présentation de la pièce » Qarib Al Ghaba » du Théâtre régional de Bejaïa.
Mise en scène par Rachid Maamria, l’œuvre en tamazight adaptée de livre de l’écrivain bulgare Nocolai Khaytov constitue « une symbolique sociale », a précisé à l’APS le metteur en scène.
« L’œuvre dont les événements se déroulent dans une forêt, mettant en avant une femme et un garde forestier, véhicule le message de l’importance de la solidarité et l’entraide et de la complémentarité entre une communauté et ses responsables pour atteindre un objectif commun, celui de vivre en paix et dans la prospérité », a-t-il souligné.
Aussi, dans le cadre des activités de la semaine du patrimoine amazigh, lancée sous le slogan « répandant la paix par la plume », la 3ème édition du salon amazigh des arts plastiques, à l’initiative de l’association locale « Lamassat » se poursuit avec la participation de 27 artistes représentant plusieurs wilayas du pays, ainsi que 6 autres de la Tunisie, exposant plus de 130 tableaux proposés au public.
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CONSTANTINE – Le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Peche, Abdelkader Bouazghi, a déclaré jeudi à Constantine que « les premiers lots de vaccins contre la peste des petits ruminants seront disponibles d’ici à la fin du mois de janvier ».
S’exprimant lors d’une conférence de presse, en marge d’une visite de travail dans cette wilaya, M. Bouazghi a indiqué que »des mesures d’urgence ont été prises par le gouvernement pour l’acquisition de grandes quantités de vaccin afin de les mettre à la disposition des éleveurs en vue de contenir la propagation de l’épidémie ».
En ce sens, le ministre de l’Agriculture a affirmé que « les mesures administratives relatives à l’acquisition de ces vaccins ont été finalisées », soulignant que son ministère œuvre à lutter contre cette maladie en mettant à la disposition des services vétérinaires, à travers le territoire national, des quantités suffisantes de doses de vaccins.
L’opération de vaccination contre la fièvre aphteuse a déjà été lancée sur tout le territoire national, a indiqué le ministre, rappelant les multiples opérations préventives menées et encadrées par le secteur.
Se montrant rassurant quant à la maitrise de la situation, notamment dans les wilayas les plus affectées (Djelfa, Naama, El Bayedh, Laghouat, Tiaret, Biskra et M’sila), M. Bouazghi a également rappelé que les mesures préventives ont été lancés dès l’apparition des premiers cas de cette maladie qui peut toucher n’importe quel pays au monde.
Saluant la contribution des walis dans l’accompagnement des mesures de prévention, à savoir fermeture des marchés à bétails, interdiction de déplacement de cheptel notamment en zones frontalières, et le renforcement des contrôles vétérinaires, entres autres, le premier responsable du secteur de l’agriculture a mis en avant l’implication des éleveurs ayant pris en considération les directives et les orientations d’hygiène pour lutter contre l’épidémie.
A noter que M. Bouazghi a présidé l’ouverture d’un séminaire national sur le développement de la filière céréalière auquel ont pris part des professionnels venus de plus de trente wilayas du pays.
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