Plusieurs familles, venues de plusieurs wilayas du pays, notamment de Bouira, Tizi Ouzou et d’Alger, ont choisi cette année la station climatique de Tikjda (Est de Bouira) pour passer la fête du nouvel an amazigh 2969.
Le choix n’a pas été fortuit puisque la majorité des visiteurs ont avoué vouloir profiter de la neige qui recouvre les hauteurs du grand Djurdjura, et qui revêt le site de Tikjda de son manteau blanc à la veille de la fête de Yennayer.
La splendeur des paysages née des reflets blanchâtres de la poudreuse a attiré vendredi soir et samedi matin des centaines de visiteurs, dont des familles malgré le froid et la chaussée glissante, qui a failli faire des dégâts pour les automobilistes n’était l’intervention des éléments de l’Armée nationale populaire (ANP) et des services de la Gendarmerie nationale pour organiser la circulation sur la route nationale n 30 reliant Bouira à Tikjda.
Malgré cet aléa climatique, beaucoup de familles ont réussi à atteindre le centre national de sport et loisir de Tikjda (TCNSLT) avec l’aide et le soutien des services du centre, qui ont mobilisé des véhicules 4/4 et des camions chasse-neiges pour transporter leurs hôtes coincées par la neige dans leurs voitures à quelques kilomètres du site.
« Nous avons paniqué, c’était très difficile pour continuer la route vers Tikjda à cause de la neige et du verglas, mes enfants avaient vraiment froid. Je remercie beaucoup les responsables du CNSLT pour leur aide », a confié à l’APS Sid Ali, un quadragénaire venu d’Alger avec sa femme et ses deux enfants pour fêter Yennayer.
La célébration de Yennayer sur les hauteurs de Tikjda et en pleine neige « me donne de la joie, c’est vraiment magnifique », s’est-il réjoui. Si Sid Alli et sa famille ont réussi à passer la nuit de Yennayer à l’hôtel Djurdjura de Tikjda, plusieurs autres ont rebroussé chemin à cause de l’absence de lits au CNSLT qui a affiché complet depuis jeudi.
« Nous avons reçu beaucoup de visiteurs, le nombre a dépassé les 320 personnes. Le centre a affiché complet depuis hier (jeudi), c’est tout le monde qui vient ici pour passer la fête de Yennayer », a expliqué à l’APS le chargé de la communication du CNSLT, Mohamed Ameziane Belkacemi.
Une ambiance festive anime le site
L’afflux massif des visiteurs sur la station climatique de Tikjda a créé une ambiance festive.
Sur les bordures de la RN n° 33, des centaines de voitures stationnaient pour permettre aux visiteurs, notamment des familles, de s’amuser en jouant avec leurs enfants dans la neige, une occasion pour eux de rompre avec la routine de travail.
Les hôtes du Djudjura profitaient aussi de la neige pour immortaliser ces moments de joie en se prenant en photos. Le bruit et les cris des enfants et des familles ont sorti les lieux de leur silence habituel.
« Tikjda est un lieu touristique féerique qui nous accueille à bras ouvert à chaque arrivée de l’hiver, nous passons des moments inoubliable ici, c’est formidable », s’est réjoui un groupe de jeunes rencontrés par l’APS à l’intérieur du CNSLT.
A l’intérieur de la grande salle du centre, des spectacles de clown et de magie, et un gala artistique ont été organisés en soirée pour célébrer avec les visiteurs le passage au premier jour du nouvel an amazigh 2969 le tout dans la joie et la communion.
Le gala artistique a été animé par de jeunes chanteurs locaux qui, avec une série variée de chansons interprétée avec succès, ont pu créer de belles scènes d’ambiance et de danse pour les invités du centre.
A minuit de vendredi, la joie était à son comble lors que les familles et tous les visiteurs du centre lançaient les feux d’artifices marquant l’entrée du premier jour du nouvel an amazigh 2969.
The post Célébration de Yennayer: plusieurs familles optent pour Tikjda appeared first on .
Le ministre de la Culture, Azzeddine Mihoubi, a affirmé, samedi à Tamanrasset, que « la culture amazighe a réalisé des acquis importants qu’il appartient de préserver « .
S’exprimant en ouverture d’un colloque international sur « la valorisation du patrimoine immatériel » tenu au centre universitaire « Hadj Moussa Agh Akhamoukh » de Tamanrasset, M. Mihoubi a souligné que « la culture amazighe a, dans toutes sa diversité, réalisé d’importants acquis en Algérie qu’il appartient de valoriser et préserver conformément à l’intérêt grandiose qu’accorde le président de la république, M. Abdelaziz Bouteflika, à cette culture à la faveur de l’amendement constitutionnel de 2016 qui a hissé l’amazighe en langue nationale officielle ».
« Les décisions historiques prises par le président de la république pour la promotion de la culture amazighe, en l’occurrence l’institutionnalisation du 12 janvier, fête nationale de Yennayer, chômée et payée et la création d’une académie algérienne de la langue amazighe, sont des haltes saillantes dans la valorisation et la promotion de la culture amazighe, dans ses deux volets linguistique et patrimonial, lui permettant de consolider sa place en tant qu’identité et legs culturels nationaux », a soutenu le ministre de la culture.
Il a, à ce titre, indiqué que « l’Algérie, terre des civilisations, a enregistré, en temps records, l’intégration de plusieurs pans du patrimoine national au titre de la nomenclature du patrimoine universel à l’instar du genre lyrique d' »Ahellil », « S’bouâ de Timimoune », la musique de l’Imzad », « la fête de la Sbeiba », « Echadda de Tlemcen », « le système de partage de l’eau par le foggara », dont les régions du Sud du pays ont largement tiré profit de cette opération eu égard aux potentialités et atouts du riche patrimoine dont elles disposent ».
M. Mihoubi qui a exhorté les agences touristiques locales d’assumer la « mission culturelle » par la vulgarisation et la médiatisation des sites et monuments archéologiques, a fait savoir que « les résultats des dernières recherches démontre que l’Algérie est terre des civilisations humaines », ces recherches menées dans la région d’Ain-Boucherit (Sétif) et dans d’autres régions, constituant des lieux et sujets de recherches pour les archéologues et les chercheurs.
Le ministre a, dans ce cadre, appelé à l’intensification de la médiatisation de ces régions pour mettre en avant la place civilisationnelle et humaine de l’Algérie, avant de souligner le soutien, en perspective, de tous les chercheurs à la faveur de l’ouverture des ateliers à travers le territoire nationale.
Initiée par le centre national des recherches préhistoriques, en anthropologie et histoire, cette rencontre de deux jours prévoit l’examen, par un aréopage de chercheurs, académiciens et enseignants de différentes institutions universitaires et des centres de recherches du pays et de l’étranger, une série de thèmes inhérentes à la mise en valeur du patrimoine culturel matériel et immatériel, le patrimoine linguistique amazigh, les moyens et méthodes de préservation du legs amazigh, le patrimoine culturel linguistique, oral et écrit notamment grâce aux manuscrits de la région de Touat, le patrimoine lyrique soufi en Afrique du Nord.
Le ministre de la culture qui s’est, auparavant, recueilli à la mémoire des glorieux chouhada au carré des martyrs de Tamanrasset , a procédé à l’inauguration d’une fresque murale à l’effigie d’ancienne civilisation de la région de l’Ahaggar.
M. Mihoubi devra présider, lors de sa tournée dans la wilaya de Tamanrasset, les festivités de la fête Yennayer à la maison de la culture de Tamanrasset, de visiter de diverses activités culturelles , artistiques et des expositions organisées par les différents secteurs mettant en relief la diversité et la richesse du patrimoine amazigh.
Ces activités et artistiques s’inscrivent dans le cadre de la semaine du patrimoine amazigh qui se poursuivra à la place « 1er Novembre 1954 » de la ville de Tamanrasset.
The post Tamanrasset : la culture amazighe a réalisé d’importants acquis à préserver appeared first on .
L’Algérie est parmi les vingt plus grands pays du monde en termes de réserves prouvées de pétrole, avec 12,2 milliards de barils, elle est classé à la 15eme position, ce qui représente 0,8% des réserves mondiales de pétrole, qui sont estimés à 1.48 trillions de barils à la fin de l’année 2017.
The post Réserves de pétrole dans le monde : L’Algérie mal classée ! [vidéo] appeared first on .
Manger bio, cette phrase est dans l’air du temps. Dans les pays dits développés, on s’inquiète de plus en plus du contenu des assiettes. Les étals ornés de fruits et légumes issus de la culture biologique attirent de plus en plus de consommateurs. Manger bio est un art de vivre qui a également un coût.
Les légumes et fruits cultivés sans pesticides coûtent plus cher. Chez nous, la culture du bio en est à ses premiers balbutiements.
L’idée d’une nourriture saine commence à peine à faire son petit bonhomme de chemin. De plus en plus de restaurants ont flairé le bon filon. Les bars à salades ainsi que les enseignes détox commencent à pointer le bout du nez à Alger. Moins de pesticides, plus de vitamines pour une meilleure santé semble être l’une des préoccupations de beaucoup de personnes interrogées. Témoignages des uns et des autres.
Zoubida, 49 ans
«La culture du bio nous touche de plein fouet. On en parle beaucoup, notamment dans les médias occidentaux. Tout le monde est à la recherche de produits frais, sains, sans pesticides, sans conservateurs. Dans notre pays, nous trouvons encore pas mal de fruits et légumes issus de la culture biologique dans nos marchés. Personnellement, je fais en sorte de privilégier les plats cuisinés avec des produits frais, sans additifs ni conservateurs. J’ai transmis cette culture de manger sainement à mes enfants. Il ne faut pas aller chercher loin. La cuisine algérienne est bio. Il suffit de revisiter légèrement les recettes traditionnelles de nos grands- mères en les allégeant en matières grasses et le tour est joué ! Lorsque je n’ai pas le temps de faire de la ‘‘kesra’’ par exemple, j’achète des pains spéciaux, sans améliorant. On en trouve de toutes sortes : pain noir, pain de seigle, pain d’orge… Bien sûr, ils coûtent plus cher que les sacro-saintes baguettes à base de farine mais lorsqu’il s’agit de santé, je ne réfléchis pas à la dépense.»
Hassen, 48 ans
«J’ai un jardin à la maison. Cela me permet de planter toutes sortes de légumes : laitue, tomates, épinards, cardes, courgettes… J’ai également un fraisier et un pommier qui me donnent de beaux fruits. Nous profitons de tous ces produits en famille et en offrons à nos amis. Avec ma femme, nous sommes très sensibles à ces questions. Nous pensons que la santé n’a pas de prix et qu’elle passe d’abord par une alimentation saine. Nous avons réduit de manière drastique notre consommation de viande. Les légumes et les fruits bio constituent l’essentiel de notre alimentation. Les produits naturels aussi comme l’huile d’olive, le miel… Mon épouse concocte des confitures artisanales sans aucun colorant. Sain et bio : c’est notre manière de consommer.»
Wassila, 38 ans
«Je suis vegan, c’est-à-dire que je ne mange aucun produit issu des animaux. Ni œuf, ni viande, ni lait, ni fromage. Je bois du lait d’amande. Je mange uniquement des fruits et des légumes bio et je me porte très bien. Il m’arrive d’acheter mes produits directement à la ferme chez les producteurs. Tout est naturel. Il n’y a pas de pesticides. Le goût et les saveurs sont authentiques. Je cuisine beaucoup également. Je mange rarement à l’extérieur et lorsque cela m’arrive, j’opte pour des salades uniquement.»
Samir, 57 ans
«Le drame aujourd’hui c’est que la culture sous serre a massacré le vrai goût des fruits et légumes. Avant, nous consommions ces produits pendant leur saison. L’été, c’était les tomates, les poivrons, les concombres, les aubergines…
A présent, ces légumes sont disponibles sur les étals des marchés tout au long de l’année. Le goût est fade et le charme d’attendre un produit impatiemment n’existe plus. Les agriculteurs se sont mis, eux aussi, à utiliser les pesticides. Toutefois, on trouve encore, Dieu merci, des produits maraîchers de bonne qualité. Manger bio n’est pas un effet de mode uniquement. Il consiste à rechercher des produits frais qui n’ont pas subi de transformations. La santé commence par le contenu de notre assiette, d’où l’intérêt de revenir à des aliments sains, sans colorants, sans additifs alimentaires et sans trop de sucre. J’ai banni toutes les boissons genre soda, jus industriels et autres cocktails nocifs pour la santé. A la maison, nous préparons nous-mêmes les jus : tomate, orange, pamplemousse…
Je constate qu’il y a une prise de conscience autour de moi. Les gens recherchent de plus en plus à manger bio. A nos médias, radio, tv, presse de prendre le relais pour un maximum de vulgarisation et de sensibilisation.»
Signe des temps, de plus en plus de personnes sont plus attentives à leur nourriture. Barres céréalières, soja, lait d’amande, huile d’olive, miel pur, fruits et légumes frais occupent de plus en plus de place dans l’alimentation des Algériens qui ont en les moyens. Car manger bio, faut-il le rappeler, a un prix. Une addition qui n’est pas à la portée de tous.
The post Enquête-Témoignages: Manger bio, c’est bien, mais… c’est coûteux appeared first on .
Le secteur de la santé de la wilaya de Jijel vient de bénéficier d’une spécialiste en gynécologie obstétrique pour la prise en charge de l’accouchement des femmes enceintes au niveau de l’un des trois hôpitaux de la wilaya, a-t-on appris auprès des services de la wilaya ce jeudi.
La même source a ajouté que ce recrutement est le troisième après celui du mois de septembre dernier au cours duquel deux gynécologues femmes ont été affectées au service de la maternité de l’hôpital Mohamed-Seddik-Benyahia de Jijel pour parer au déficit dont souffre cet établissement hospitalier en médecins spécialistes. Il y a lieu de rappeler que lors de son dernier passage à la radio locale de Jijel, Merabate Ferhat, chef de service à la Direction de la santé et de la population, a affirmé en sa qualité de directeur de la santé et de la population par intérim que le secteur de la santé compte 137 médecins spécialistes exerçant dans le secteur public et 155 autres qui travaillent dans le privé. Il a ajouté par ailleurs que les trois hôpitaux de la wilaya, à savoir Mohamed-Seddik-Benyahia de Jijel, Saïd- Mejdoub de Taher, Bachir-Mentouri d’El Milia demeurent dépourvus de médecins radiologues, de chirurgiens, de cardiologues. Il convient de souligner que l’accouchement au niveau des trois hôpitaux est un véritable enfer, notamment pour les cas compliqués qui nécessitent des césariennes. «Il faut avoir des connaissances, pour ne pas dire autre chose, pour que tu puisses avoir un rendez-vous pour ta femme afin qu’elle accouche», a pesté un homme la quarantaine entamée, enseignant de son état. Récemment l’hôpital Saïd-Mejdoub de Taher, dépourvu d’un gynécologue, a défrayé la chronique locale suite à des poursuites judiciaires à l’encontre d’une praticienne généraliste qui était de garde au service de maternité et qui essayait de secourir une femme en difficulté d’accouchement. Malheureusement le nouveau-né est mort. Une affaire qui, faut-il le rappeler, a suscité des mouvements de protestation des médecins et des paramédicaux en signe de soutien à leur collègue, mais en vain. Un état de fait qui doit interpeller les services compétents appelés à réagir en vue d’éviter que des cas similaires se produisent à l’avenir, surtout que cet établissement hospitalier assure la couverture sanitaire de 9 communes.
B. M. C.
The post L’accouchement dans les hôpitaux : Un véritable enfer ! appeared first on .
Le port de voyageurs de Mostaganem a connu une baisse de trafic des ferries pendant la période de l’année 2018 avec un taux négatif de 24% sur le nombre de passagers au débarquement et 17% de passagers à l’embarquement par rapport à la même période de l’année 2017. Les statistiques montrent que 69 000 passagers ont embarqué à partir du port de voyageurs contre 70 000 rentrant en Algérie. Dans le même contexte, 64 634 véhicules ont transité par ce port contre 80 623 l’année d’avant traduisant ainsi les efforts de la compagnie du pavillon étranger (Baléaria) seule compagnie à assurer la traversée sur l’Espagne, les ferries de l’ENMTV se sont retirés du marché à partir du port de Mostaganem. Cette année, la SNMTV souligne qu’elle va s’appliquer à donner plus de tonus à la grande saison avec ses bateaux pour des dessertes de transport de voyageurs entre les ports de Barcelone et d’Alicante et il reste possible que le projet de la ligne entre le port de Mostaganem et le port de Sète (France) ou Marseille va ressurgir pour arriver à de bonnes performances en chiffre d’affaires.
16 promoteurs immobiliers sur liste noire
Les exemples de retard de réception de projets d’habitat à Mostaganem ne manquent pas, à l’image des divers dispositifs de logements. Lors d’une tournée sur le terrain, le wali Mohamed Rabehi Abdenour a visité plusieurs sites de projets de construction de bâtiments pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux et a sommé les entreprises en charge de la réalisation de respecter surtout les délais, maintes fois repoussés. Ainsi, le premier responsable de la wilaya a recommandé aux entrepreneurs de renforcer leurs chantiers et accélérer les cadences des travaux pour être au rendez-vous des échéances fixées sur les contrats dûment signés et engagés par les promoteurs. Cependant, 16 entrepreneurs en charge de la réalisation de construction de bâtiments n’ont pas respecté les délais de livraison et ont failli à leurs engagements. Ils se sont vu tout simplement écartés avec une résiliation immédiate de leurs contrats. Ces entreprises défaillantes sont inscrites, dorénavant, sur la liste noire pour ne pas obtenir de nouveaux projets de construction de logements. Enfin, il est à rappeler que le programme de l’habitat en cours de réalisation dans la wilaya de Mostaganem comprend quelque 14 000 nouveaux logements pour l’année 2019, toutes formules confondues, sans compter les bénéficiaires de l’habitat rural dont 2 000 logements ont été récemment distribués.
A. Bensadok
The post Mostagane: Baisse du trafic des passagers maritimes appeared first on .
Selon un communiqué de la Wilaya de Tipasa, de sévères remarques ont été proférées par Mohamed Bouchemma, wali de Tipasa, lors d’une réunion consacrée à l’examen du bilan des réalisations des différents plans communaux de développement au niveau de l’ensemble des communes de la wilaya de Tipasa ainsi que lors de l’évaluation du niveau d’avancement des différentes opérations projetées et initiées dans le cadre de ces programmes communaux de développement.
Ainsi, les différents périples effectués par le wali de Tipasa au niveau de l’ensemble des communes de la wilaya ont permis de mettre à nu les lenteurs dans la réalisation d’opérations dont le coût oscille entre 1,5 million DA et 15 millions de DA. A ce titre, le wali a mis à l’index ces défaillances et insuffisances en s’insurgeant contre l’impact de ces retards et ces glissements de délais qui grèvent l’épanouissement de notre jeunesse, un enjeu social d’une importance capitale, notamment en matière de disponibilité de terrains de sport, d’aires de jeux, et de salles de sports tel qu’évoqué par ces jeunes et la réponse donnée à ces déficits au niveau de plusieurs communes et les mesures qui devaient être prises dans les meilleurs délais. C’est ainsi que lors de ces périples de travail et d’inspection, le wali de Tipasa a rencontré les citoyens à travers les daïras et les communes visitées ainsi que la population locale et le mouvement associatif. Au cours de son périple, les préoccupations et les attentes ainsi que les besoins urgents ont identifiés et recensés mais aussi exprimés de vive voix surtout par la jeunesse locale. Outre les réponses qui ont été apportées in situ à ces doléances, des initiatives immédiates consistant en dotation d’enveloppes financières ont été allouées sur le budget de la Wilaya pour la réalisation de onze menus projets dédiés à ces jeunes. De ce fait, le wali de Tipasa a instruit les chefs de daïras de «dépasser les clivages bureaucratiques, d’être plus pragmatiques et de faire preuve de célérité dans l’exécution de ces programmes communaux de développement. «Le cadre le plus approprié pour traiter de ces projets reste le comité technique de daïra», est-il noté dans le communiqué transmis par la Wilaya. Dans ce chapitre, il est noté que «le wali a enjoint aux responsables locaux de transmettre dans les délais les plus courts les fiches techniques de ces opérations, de faire des consultations pour les lancer rapidement faute de quoi des mesures seront prises et qu’il sera procédé à leur annulation et qu’à ce titre, les maires assumeront toutes les conséquences de ces défaillances qui pénaliseront en dernière instance les citoyens».
Houari Larbi
The post Tipasa: Le développement communal sous les feux de la rampe appeared first on .
Le conseiller américain à la sécurité nationale John Bolton, venu à Ankara discuter du retrait américain prévu de Syrie, a essuyé hier la colère du Président turc Recep Tayyip Erdogan pour avoir défendu une milice kurde syrienne que la Turquie entend mettre en déroute.
Les désaccords entre les deux pays portent sur les Unités de protection du peuple (YPG), partenaires de Washington en Syrie mais considérées comme «terroristes » par Ankara qui menace depuis plusieurs semaines de lancer une nouvelle offensive pour les déloger du nord de la Syrie.
Lors d’un déplacement à Tel- Aviv dimanche, M. Bolton avait déclaré que le retrait des Etats- Unis de Syrie, annoncé le mois dernier par le Président américain Donald Trump, serait notamment conditionné à des garanties concernant la sécurité de leurs alliés kurdes.
Ces propos «sont pour nous inacceptables et impossibles à digérer», a déclaré M. Erdogan lors d’un discours, peu après la fin d’un entretien à Ankara entre M. Bolton et un haut responsable de la présidence turque, Ibrahim Kalin. «Alors que ces gens sont des terroristes, certains disent: ne touchez pas à ceux-là, ils sont kurdes. (…) Ils pourraient aussi bien être turcs, turkmènes ou arabes.
D’où qu’ils viennent, si ce sont des terroristes, alors nous ferons le nécessaire», a lancé le Président turc. «Nous allons très bientôt passer à l’action pour neutraliser les groupes terroristes en Syrie», a insisté M. Erdogan. M. Kalin a en outre catégoriquement démenti que le chef de l’Etat turc s’était engagé auprès de Donald Trump à garantir la sécurité des milices kurdes après le retrait américain de Syrie, comme l’a affirmé lundi le secrétaire d’Etat Mike Pompeo.
«En ce qui concerne les déclarations de Pompeo, il n’est absolument pas question d’une telle assurance donnée lors des entretiens (entre Erdogan et Trump) ou via d’autres canaux», a assuré M. Kalin. «Que personne n’attende de la Turquie qu’elle donne des assurances à une organisation terroriste», a-t-il lâché. Selon la presse progouvernementale turque, M. Erdogan a refusé de rencontrer M. Bolton, mais selon M. Kalin la tenue d’une telle entrevue n’avait jamais été confirmée dans le programme de la visite. Un porte-parole de M. Bolton, Garrett Marquis, a néanmoins qualifié son entretien avec M. Kalin de «productif». M. Trump a annoncé en décembre le retrait des quelque 2.000 soldats américains postés en Syrie, prenant de court les alliés de Washington, des milices kurdes sur le terrain aux autres membres de la coalition antiterroriste. Les autorités turques attendaient d’obtenir de M. Bolton, venu avec le chef d’état-major Joseph Dunford et l’envoyé spécial pour la coalition internationale James Jeffrey, des détails sur le plan de retrait des Etats-Unis. Depuis l’annonce de Donald Trump, le gouvernement américain multiplie en effet les messages destinés à gommer l’impression initiale de départ précipité. «Nous quitterons (la Syrie) à un rythme adapté tout en continuant en même temps à combattre l’EI et à faire ce qui est prudent et nécessaire pour tout le reste», a ainsi tweeté M. Trump lundi. L’annonce surprise du retrait américain et le flou qui entoure ses modalités et son calendrier ont poussé la Turquie à surseoir à l’offensive qu’elle semblait sur le point de déclencher mi-décembre dans le nord de la Syrie. Hier, M. Kalin a par ailleurs indiqué que la Turquie attendait des Etats-Unis qu’ils récupèrent les armes livrées aux YPG après le retrait des troupes américaines. «Ce que nous attendons, c’est que toutes les armes livrées soient récupérées», a-t-il déclaré après son entretien avec M. Bolton. «Ils nous ont dit qu’ils étaient en train d’y travailler, mais les détails deviendront plus clairs dans les prochains jours», a poursuivi M. Kalin, ajoutant qu’il n’y avait pour la Turquie «aucune alternative acceptable» à la récupération de ces armes. La Turquie s’est engagée à éradiquer ce qui reste de Daesh en Syrie après le retrait américain mais des experts doutent de sa capacité à mener ce combat sans la pleine coopération de la Russie, alliée du gouvernement syrien et acteur clef dans le conflit. Daesh «est actuellement à 350 km de la frontière turque. Comment est-ce que l’armée de l’air turque est censée les atteindre? Sans le feu vert de Moscou, cela est impossible», souligne l’analyste militaire Metin Gürcan.
The post SYRIE Erdogan s’en prend à Bolton venu discuter du retrait américain appeared first on .
La prise en charge des enfants atteints du cancer est dramatique. La maladie touche environ 1 127 enfants en Algérie et l’on enregistre entre 1 100 et 1 400 nouveaux cas par an. Les cancers des enfants sont rares et curables. Le drame, l’Algérie enregistre un manque terrible en structures de soins. Les enfants malades se retrouvent, pour la plupart, sur la liste d’attente. Entre-temps, la tumeur se métastase et la guérison devient impossible. Le personnel soignant, obligé de renvoyer les malades chez eux, lance un appel de détresse au président de la république pour la création de structures d’hospitalisation.
Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – Les oncologues pédiatriques sont dans le désarroi. Ils n’ont pas de places pour hospitaliser les enfants atteints du cancer. Les unités d’oncologie pédiatriques existant sur le territoire national se comptent sur les doigts. Dans la capitale, deux services sont ouverts et un seul seulement est fonctionnel. Le service du CHU de Beni messous, pourtant ouvert depuis quatre ans, n’est toujours pas fonctionnel. Celui du CPMC, une petite unité de pédiatrie orientée pour l’oncologie pédiatrique, ne compte que sept lits. Le professeur Ghachi, chef d’unité d’oncologie pédiatrique du CPMC, ne cache pas son désarroi. Dans le petit espace qui lui sert de bureau, à première vue, on penserait plutôt à un service d’archives, vu la pile de dossiers entassés, elle dit que le personnel est confronté à un manque terrible de structures. Les enfants atteints du cancer, précise-t-elle, n’ont pas besoin de traitement innovant mais ils nécessitent des traitements basiques. Mais le drame de ces enfants, c’est de pouvoir trouver une place d’hospitalisation pour espérer une guérison. «Je viens de recevoir un bébé de 13 mois atteint de leucémie, je ne dispose pas de place pour le garder, j’ai tenté de jouer des coudes pour lui trouver une place dans les autres structures, mais c’est pareil, ils se plaignent tous du même problème, j’ai orienté ses parents vers l’hôpital de Blida, vu qu’ils sont de la région», nous confie le professeur Ghachi, désorientée. La liste d’attente est importante. La preuve, dit-elle, «rien que durant cette semaine, entre dimanche et mercredi, j’ai déjà créé cinq dossiers en attente», et c’est le même scénario qui se reproduit chaque semaine. Le couloir de cette unité, rénovée grâce à des donateurs, est bondé de parents accompagnés de leurs enfants malades. Le personnel doit aussi faire face à la colère de ces parents à qui on doit annoncer que son enfant atteint du cancer doit rentrer chez lui et attendre un appel dans l’espoir qu’il y ait une place qui se dégage. Entre-temps, le cancer n’attend pas, souligne le professeur Trabezi, chef de l’unité d’oncologie pédiatrique du CHU de Beni Messous.
«Lorsque l’on diagnostique une tumeur, la prise en charge doit être immédiate, le cancer de l’enfant est curable, à condition de le prendre en charge au début, le taux de guérison est d’ailleurs de plus de 80% actuellement, malheureusement, nous sommes obligés de renvoyer les patients chez eux, car nous n’avons pas de lits, et une fois il y a des métastases, devinez la suite !» a expliqué le professeur qui dit que les malades meurent en silence. Le professeur Benmoufok, chef de service pédiatrie à l’hôpital parnet, se retrouve dans le même désespoir que ses collègues. «Nous sommes dépassés, le nombre de lits est nettement inférieur au nombre de patients», dit le professeur.
Ouvert depuis 4 ans, le service d’oncologie pédiatrique de Beni Messous toujours pas fonctionnel
Le service d’oncologie pédiatrique de Béni Messous a été ouvert il y a quatre ans. Le professeur Trabezi Anissa en est le chef de service. Malheureusement, ce service n’est pas fonctionnel. Résultat : le professeur Trabezi se retrouve à faire des consultations et ensuite jouer de ses connaissances pour solliciter ses confrères, dans les autres structures pédiatriques, pour accepter l’hospitalisation des cas les plus urgents. Elle ne peut pas arriver toujours à ses fins puisque ses confrères souffrent du même problème de structures. Pourtant, ce professeur a fait des mains et des pieds pour rendre son service, dépourvu du personnel paramédical, fonctionnel. Aujourd’hui, «j’ai deux lits et une balance et pas de personnel», ironise-t-elle tristement. Elle ne désespère pas pour autant. Débordant de volonté, le professeur, qui n’a pas réussi à avoir une enveloppe financière de son hôpital pour équiper et faire des travaux dans son service, a fait un appel aux dons. Son initiative fut un succès, et elle a réussi à collecter une somme importante d’argent grâce aux donateurs. Au final, ses démarches n’auront servi à rien. Elle a rencontré des blocages administratifs qui l’ont empêchée de faire des travaux nécessaires. Depuis, ce professeur se limite, malgré elle, à n’assurer que des consultations.
L’appel au Président
Après avoir frappé à toutes les portes en vain, ce personnel médical lance un appel au président de la république pour intervenir. Puisque le plan cancer qui est un projet du Président a également fait des recommandations au sujet des enfants atteints du cancer. Le plan cancer 2015- 2019 parle, en effet, d’élargissement des capacités de prise en charge de l’oncologie pédiatrique. Il recommande la création de services d’oncologie pédiatrique dotés d’un plateau technique de radiothérapie dédié à l’enfant dans les établissements hospitaliers, (région est, ouest et centre), l’élaboration et validation des guides standards thérapeutiques pour l’oncologie pédiatrique et le renforcement de l’insertion sociale des enfants malades en milieu scolaire ainsi que leur prise en charge psychologique. Le plan arrive à son terme, rappelle le professeur Trabezi et aucune nouvelle unité n’a été créée. Pis, dit-elle, à part le service du CAC d’Oran, créé en 1996, aucun service n’a été créé depuis. Le CPMC, qui comptait deux services de pédiatrie générale, n’a fait que dédier l’un des services, en 2014, à l’oncologie pédiatrique sans qu’il y ait de lits supplémentaires à ce jour. Les wilayas de Constantine, Annaba et Batna disposent aussi chacune d’un service dédié à l’oncologie pédiatrique. Mais les lits restent aussi limités. «Nous demandons seulement des structures pour pouvoir recevoir les malades, les hospitaliser et les traiter», lance le personnel médical. Pour rappel, le cancer de l’enfant représente 1% des cancers de l’adulte. 30% sont des leucémies et 70% sont des tumeurs solides très diverses.
S. A.
The post Les enfants atteints du cancer peinent à trouver une place d’hospitalisation ! appeared first on .
Un incendie s’est déclaré la semaine dernière au niveau de l’ambassade d’Egypte à Alger.
L’information a été fournie par la page Facebook de l’ambassade. Par ailleurs, les services consulaires sont à l’arrêt jusqu’à nouvel ordre.
The post Incendie à l’ambassade d’Égypte ! appeared first on .
Face à la propagation de la peste des petits ruminants (PPR) et de la demande incessante des éleveurs qui ont tiré la sonnette d’alarme enregistrant des pertes considérables dans leurs élevages, le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi a déclaré jeudi à Constantine que «les premiers lots de vaccin seront disponibles d’ici à la fin du mois de janvier».
Le ministère avait annoncé, fin décembre dernier, qu’une campagne de vaccination du cheptel sera entamée au début de ce mois de janvier, précisant que 400 millions de dinars ont été alloués pour l’acquisition du vaccin contre la peste des petits ruminants. En visite le jeudi à Constantine, M. Bouazghi est revenu sur les mesures d’urgence prises par le gouvernement pour l’acquisition de grandes quantités de vaccin «afin de les mettre à la disposition des éleveurs en vue de contenir la propagation de l’épidémie», a-t-il soutenu, expliquant par la même occasion que le «les mesures administratives relatives à l’acquisition de ces vaccins ont été finalisées». En ce qui concerne la situation qui prévaut au niveau de l’ensemble des wilayas touchées par cette épidémie, le premier responsable du secteur a assuré sa maîtrise au niveau notamment de Djelfa, Naâma, El Bayadh, Laghouat, Tiaret, Biskra et M’sila. Quant à l’indemnisation des éleveurs ayant accumulé des pertes considérables, le ministre de l’Agriculture a assuré que l’Etat a pris toutes les mesures nécessaires pour les indemniser. La mutuelle agricole se chargera de le faire pour ceux qui sont assurés et pour les autres, les indemnisations seront à la charge de l’Etat, appelant par la même occasion tous les éleveurs à constituer leurs dossiers. Quant à la question sur l’estimation du nombre d’agriculteurs concernés par ces pertes, Abdelkader Bouazghi n’a pas souhaité répondre, en évitant à deux reprises de donner des chiffres à ce sujet.
A noter que suite à l’apparition de la fièvre aphteuse et de la peste des petits ruminants, deux maladies virales hautement contagieuses qui menacent le cheptel algérien, les marchés hebdomadaires de bétail ont été fermés jusqu’à nouvel ordre. L’enquête du ministère de l’Agriculture qui a confirmé l’existence de ces deux maladies virales graves du bétail, attend toujours les résultats de l’expertise demandée auprès des laboratoires spécialisés.
Et si la peste des petits ruminants est une maladie qui n’a pas d’incidence sur la santé humaine, son importance économique est majeure lorsqu’elle est largement répandue, comme c’est le cas actuellement dans notre pays où pas moins de 22 millions d’ovins attendent d’être protégés par la vaccination. Par ailleurs, l’on annonce que l’opération de vaccination contre la fièvre aphteuse a déjà été lancée sur tout le territoire national.
La filière céréalière :
vers une production de 90 millions de quintaux cette année
Sur un autre volet, le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi, a assisté lors de sa visite à une rencontre nationale sur les céréales avec la participation de 37 wilayas, organisée à la maison de la culture Malek-Haddad. Considérant que la production nationale des céréales pour l’actuelle saison agricole peut dépasser celle de l’exercice précédent et qui a été une record avec plus de 60 millions de quintaux. Cette année, on table sur une une production de 90 millions de quintaux à l’exercice 2018/2019. «L’Algérie dispose de tous les moyens nécessaires permettant l’augmentation de la production céréalière et l’amélioration de la qualité de la production», avait précisé le ministre.
Les agriculteurs ont confirmé de leur côté la mise en place d’une panoplie de mesures d’accompagnement et d’encadrement pour développer cette filière stratégique à travers notamment la création du Conseil national de la filière céréalière.
Cette filière sur laquelle le département de Bouazghi mise beaucoup en améliorant l’accompagnement, inscrit comme objectif «de réaliser d’autres prouesses qui renforcent la quête de l’autosuffisance alimentaire et consolident l’économie nationale», a indiqué le ministre.
Ilhem Tir
The post Les vaccins contre la PPR seront disponibles vers la fin du mois ! appeared first on .
Deux pompiers sont morts dans la violente explosion qui a détruit une boulangerie à Paris, samedi 12 janvier. La très forte détonation a été entendue à 9 heures dans la rue de Trévise, située dans le 9e arrondissement de la capitale.
Un sinistre d’origine accidentelleL’explosion est due à une fuite de gaz, « manifestement accidentelle », selon le procureur de Paris Rémy Heitz. Elle a fait deux morts dans les rangs des pompiers. Dix personnes ont été grièvement blessées et 37 autres légèrement. « Le bilan est lourd, il est grave », a indiqué le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner dans la matinée.
La capitale sous haute sécuritéLes pompiers de Paris ont reçu un « grand nombre d’appel » lié à l’explosion et invitent les citoyens à libérer les lignes téléphoniques si leur demande ne « revêt pas un caractère d’urgence ».La capitale est placée samedi sous haute sécurité, avec plus de cinq mille policiers et gendarmes mobilisés pour l’acte IX de la manifestation des « gilets jaunes ».
The post Paris: Une forte explosion fait 2 mort et plusieurs blessés ! appeared first on .
En plus de la Libye et du Mali, le Soudan du Sud et la Côte d’Ivoire sont également des sources d’approvisionnement pour des groupes terroristes.
L’Armée nationale populaire continue d’enregis- trer des résultats probants en matière de lutte antiterroriste. Après un bilan généreux, établi l’an dernier, l’ANP vient de saisir une importante quantité d’armes de guerre. Dans un communiqué du MDN il est souligné qu’un détachement de l’Armée a découvert, le 9 janvier dernier près de la bande frontalière à Tamanrasset une cache de munitions contenant 27 obus de calibre 106 mm, deux canons lance-roquettes sans support, ainsi que 360 balles de calibre 23 mm». Comment cette quantité d’armes a fini par se retrouver dans le sud du pays et plus particulièrement à Bordj Badji Mokhtar et Tamanrasset? Comptant ces deux wilayas comme très proches des frontières, soit du Sahel qui constitue un couloir par où transitent les armes, les terroristes et les trafiquants d’armes arrivent à y trouver des caches. La thèse qui identifie la Libye comme seule source principale d’armes dans la région du Sahel n’est plus d’actualité, puisque selon un rapport de l’organisation CAR (Conflict Armament Research), basée en Grande-Bretagne, les transferts d’armes transfrontaliers dans la région sont en provenance d’autres pays. Le travail ayant mené à cette conclusion a été mené au niveau d’une dizaine de pays, qui a permis de constituer une cartographie du transfert d’armements dans la zone et dévoile les sources d’approvisionnement des groupes terroristes à travers l’Afrique du Nord et de l’Ouest.
Le rapport indique que les groupes terroristes du Nord-Mali utilisent surtout de l’armement issu du pillage des casernes de l’armée malienne dont une partie finit au sud de l’Algérie, car le flux libyen a fortement diminué en raison de la demande interne. Dans le rapport d’une cinquantaine de pages, il est souligné selon un conseiller de cette organisation «deux sources sont clairement identifiées, la Côte d’Ivoire, côté, gouvernemental et le Soudan, côté ex-rébellion Seleka. Sur le volume d’armes retrouvé, évalué, par l’ONG, près d’une Kalachnikov sur cinq provenait de Côte d’Ivoire, des armes détournées des arsenaux ivoiriens». Ce qui est certain, ces armes saisies par l’ANP ne proviennent pas uniquement de la Libye, mais d’autres pays en conflit comme le Mali où les terroristes trouvent leurs comptes ou au niveau d’autres pays.
Ces derniers, soit les terroristes, trouvent également leurs sources de financement dans les activités de la contrebande, le trafic de drogue et les réseaux et filières de l’immigration clandestine subsahariens vers l’Algérie. Des fléaux que l’ANP combat au quotidien. Enfin rappelons que l’année 2018 s’est distinguée par de grands résultats, en matière de lutte antiterroriste, contre la contrebande, le trafic d’armes, le narcotrafic et la criminalité organisée. 189 terroristes ont été neutralisés dont 32 abattus, 132 ont déposé les armes, 25 ont été arrêtés.
Le bilan annuel fait état également de l’arrestation de 170 éléments de soutien. Les résultats font état aussi de la récupération de 22 membres de familles de terroristes dont des enfants.
Ikram GHIOUA
The post Un autre arsenal intercepté par l’armée à Tamanrasset ! appeared first on .
Les chutes de neige continueront d’affecter les reliefs des wilayas de l’Est et du Centre dépassant les 700 mètres d’altitude jusqu’à samedi après-midi, selon un bulletin spécial (BMS) émis par vendredi par les services de l’Office national de la météorologie.
Il s’agit des wilayas de Tizi-Ouzou et Bouira ou l’épaisseur de la neige atteindra ou dépassera localement 15 cm et ce, jusqu’à samedi à 21h00.
Les wilayas de Souk Ahras, Guelma, Constantine, Mila, Sétif, Bordj Bou Arreridj, Batna, Khenchela, Tébessa, Oum El Bouaghi, Bejaia, Jijel et Skikda ou l’épaisseur de la neige atteindra ou dépassera localement 25 cm durant la validité de ce BMS en cours jusqu’à samedi à 18h00.
The post Les chutes de neige continueront d’affecter les reliefs de l’Est et du Centre dépassant les 700 m appeared first on .
Une opération d’exportation d’un conteneur de 20 tonnes de pommes de terre vers la France, via le port d’Alger, a été effectuée vendredi depuis la commune de Hassi-Khelifa (30 km Est d’El-Oued).
Sur place, des scellés ont été apposés au conteneur, en présence de cadres et d’agents de l’administration des Douanes algériennes, dans une démarche de facilitation des procédures douanières aux opérateurs économiques (exportateurs), dans le cadre la politique d’amélioration de la qualité des prestations et du service public.
Cette opération d’exportation entre dans le cadre de la stratégie arretée par la Chambre de l’Agriculture d’El-Oued visant à ouvrir de nouveaux marchés extérieurs à la production agricole nationale, pour prendre en charge les surplus de production et impulser une dynamique économique par la diversification de ressources hors hydrocarbures, a indiqué le président de la Chambre, Bekkar Ghemmam Hamed.
L’exportation de la pomme de terre, la première du genre cette saison, figure parmi les actions prioritaires de la Chambre dont la mission est de se constituer en médiateur entre l’agriculteur (producteur) et l’opérateur
(exportateur) à travers l’exploration de perspectives de commercialisation de la production agricole.
L’opérateur économique propriétaire de la société d’exportation, Abdelatif Bedjaoui, a affirmé que cette cargaison est la première et sera suivie d’autres cette saison (3 mois) pour atteindre les 500 tonnes de pommes de terre, en vertu d’une convention avec des opérateurs étrangers en France.
Selon M. Bekkar Ghemmam Hamed, des contacts sont en cours avec des opérateurs économiques en Europe et en Asie pour l’ouverture de nouveaux marchés à la production agricole nationale, dans le cadre de la contribution de la Chambre agricole à la diversification de l’économie nationale.
The post El-Oued: exportation de 20 tonnes de pommes de terre vers la France appeared first on .
Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, a été reçu vendredi à Helsinki, par le président de la République de Finlande, Sauli Niinisto, auquel il a remis un message écrit du président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Dans le cadre de sa visite en Finlande, M. Messahel a réitéré « l’engagement de l’Algérie à travailler davantage avec la Finlande pour le raffermissement des relations bilatérales et le renforcement de la coopération et de la concertation politique ».
Il s’est également félicité de « la qualité des liens politiques qui unissent les deux pays depuis de longues dates qui remontent au soutien de la Finlande à la libération du continent africain ».
L’audience a également porté sur les questions régionales et internationales d’intérêt commun, notamment la situation dans la sous-région, au Mali, au Sahel et en Libye.
A cet égard, M. Messahel a souligné « l’apport de l’Algérie pour la résolution pacifique des conflits et les principes d’équidistance, de non-ingérence et d’appropriation par les acteurs concernés des processus de règlement des crises, qui fondent sa politique extérieure ».
D’autres questions telles que l’immigration clandestine, le changement climatique et la lutte contre le terrorisme ont également été abordées.
Le Président Niinisto s’est félicité, pour sa part, des relations algéro-finlandaises et de la visite de M. Messahel qui marque « un intérêt certain, de part et d’autre, pour le développement de la coopération bilatérale au bénéfice des deux pays ».
Il a également marqué son intérêt pour « le développement de la coopération entre les deux zones d’appartenance de l’Algérie et de la Finlande, à savoir l’Afrique et l’Europe qui doivent coopérer pour juguler les défis communs ».
Le Président finlandais a chargé le ministre des Affaires étrangères de transmettre au Président Bouteflika « ses sentiments d’estime et de considération et un voeux de progrès et de prospérité au peuple algérien ami ».
The post Messahel remet un message du Président Bouteflika à son homologue finlandais appeared first on .
L’alimentation en eau potable sera suspendue, à partir de lundi matin, dans plusieurs quartiers des communes de Kouba, Hussein Dey, Belouizdad, Bachdjerrah et Sidi M’Hamed, a indiqué, vendredi, un communiqué de la Société des eaux et de l’assainissement d’Alger (SEAAL).
Dans le cadre du projet de réhabilitation du chateau d’eau de Kouba centre, la Seaal entamera des travaux de raccordement de nouvelles canalisations pour l’approvisionnement du principal chateau d’eau à partir de lundi 14 janvier 2019 à 08:00 jusqu’au mardi 15 janvier 2019 à 08:00, ce qui causera la suspension de l’alimentation en eau potable dans plusieurs quartiers relevant des communes de Kouba, Hussein Dey, Belouizdad, Bachdjerrah et Sidi M’Hamed, lit-on dans le communiqué.
Ces travaux qui seront effectués à la rue du Caire dans la commune de Kouba visent à assurer l’approvisionnement en eau potable des communes de Kouba, Hussein Dey, Belouizdad et Sidi M’Hamed, ce qui causera la suspension en eau potable à la cité 1010 logements, Haï El Badr, la cité des 488 logements à Bachdjerrah ainsi que Kouba centre, place Ben Omar, Djilali Liabes, Cadat, El Bahia, cité Bag et Apreuval, a indiqué la meme source.
Dans la commune d’Hussein Dey, la suspension concernera la rue Boudjaatit, Mer et Soleil, la Résidence, la cité Amirouche, Le Patrimoine, Panorama, le palais de justice et l’Hopital Drid Hocine.
Au niveau de la commune Mohamed Belouizdad, l’alimentation en eau potable sera suspendue à la cité Oued Kniss, Ruisseau, Rue Belouizdad du N 202 au N 224 et la Rue Rabah Takdjourt, la rue des fusillées et l’Avenue Hassiba Ben Bouali du N 218 au N 258 ainsi que le groupe Sonelgaz (El Hamma), indique-t-on de meme source.
Dans la commune de Sidi M’Hamed la cité des Groupes (1er mai), le port d’Alger, la cité Menani, la cité Meissonier, la Rue Didouche Mourad du N 01 au N 71 sont concernés par la suspension, précise le communiqué.
Des camions citernes sont prévus pour assurer l’approvisionnement des entreprises publiques et hopitaux en eau potable. Le rétablissement de l’approvisionnement en eau dans les quartiers concernés se fera graduellement mardi 15 janvier 2019.
Pour toutes informations, la SEAAL met à la disposition des clients le numéro de son centre d’appel téléphonique le 1594 opérationnel 24h/24 et 7 jours/7.
The post Suspension de l’alimentation en eau potable dans plusieurs quartiers de la capitale ce lundi appeared first on .
Après que différents médias aient dévoilé l’intérêt d’Everton pour l’international algérien, c’est désormais l’Eintracht Francfort qui est cité comme intéressé par les services de Brahimi.
Des superviseurs du clubs allemand auraient d’ailleurs assisté au dernier match de Porto, une rencontre durant laquelle l’attaquant de 28 ans a inscrit un doublé.
The post Brahimi suscite également l’intérêt d’un club allemand ! appeared first on .
Pour une première année professionnelle, l’attaquant algérien Oussama Darfalou n’est pas très satisfait de ses statistiques même si les chiffres plaident un petit peu pour lui surtout qu’il avait quelques difficultés à s’imposer comme titulaire avec Vitesse Arnhem. Dans des déclarations reprises par le site hollandais gelderlander.nl, Darfelou revient sur ses difficultés rencontrées en ses débuts avec Vitesse : « En six mois, j’ai fait d’énormes progrès aux Pays-Bas. Je venais d’une culture différente, d’une compétition de football différente et je ne parlais pas bien la langue. A Vitesse, tout le monde parle un peu anglais, donc il fallait que je m’adapte. Au début, je ne comprenais pas vraiment la tactique du coach, et tout ce qui se passait au tour de moi, je ne suivais que des yeux pour tenter de comprendre ce qui se faisait au tour de moi. Je suis extrêmement reconnaissant à Khalid pour son aide (son interprète). Il m’a énormément aidé au cours des premiers mois. Sans lui, cela aurait été autre chose. Je suis seul ici, la famille est en Algérie. Khalid m’aide beaucoup. »
«Le niveau physique est très élevé, j’avais besoin de temps pour m’adapter»
Invité à faire une comparaison concernant le championnat algérien où il avait terminé meilleur buteur la saison passée et le championnat hollandais où il commence à faire parler de lui, l’ex-avant-centre de l’USM Alger déclare : « J’étais meilleur buteur en Algérie. Là (en Hollande), la compétition est physique. La première division est aussi tactique. Le niveau est plus élevé. J’ai vraiment besoin de travailler beaucoup pour m’installer définitivement dans mon équipe. »
«J’ai certes marqué des buts, mais je ne suis pas tout à fait satisfait»
En évoquant son parcours jusqu’ici avec Vitesse Arnhem, Oussama Darfalou estime que sans ses difficultés d’adaptation rencontrées au début, ses performances auraient pu être meilleures. Oussama rajoute qu’il envisage de réaliser une meilleure deuxième partie de saison, surtout qu’il se sent en train de progresser de match en match : « J’ai marqué quatre fois jusqu’ici en championnat. Bien sûr, je n’ai pas joué tous les matchs, mais cela ne me satisfait pas. J’ai raté des occasions. J’ai aussi sorti des prestations moins importantes. Mais je suis conscient de ma progression et mon développement ici avec Vitesse. »
«En six mois, j’ai fait d’énormes progrès»
Voulant savoir sur quel aspect il se sent en train de progresser, Oussama Darfalou répond qu’en plus de la langue, il se sent mieux physiquement et semble avoir appris beaucoup de choses sur le plan tactique : « Ce qui a changé en moi ? Je suis devenu plus sage en toute chose. Et mon anglais s’améliore (rires). En réalité, la communication représente 50% dans notre métier de footballeur. Les conditions pour améliorer mes performances avec Vitesse sont devenues bien meilleures. »
Sloutski (Ent. Vitesse) : «Darfalou progresse à pas de géant»
L’entraineur de Vitesse Arnhem Leonid Viktorovitch Sloutski s’est aussi exprimé sur le site néerlandais, gelderlander.nl, sur l’intégration de son attaquant international algérien Oussama Darfalou. Le coach russe de la formation néerlandaise évoque notamment l’énorme envie de l’ancien Usmiste à vite apprendre et s’installer dans son échiquier : « Oussama a connu la progression la plus importante de toute la formation de Vitesse. Il venait d’une culture différente et d’un championnat plus petit et celui-ci lui a demandé un petit peu de temps d’adaptation. Il devait ensuite s’habituer à un rythme de jeu plus accéléré. Depuis qu’il est avec nous, il a progressé à pas de géant. »
The post Darfalou «Ce qui a changé en moi ? Je suis devenu plus sage aux Pays-Bas» appeared first on .
13h25 Saudi Pro League Al Hilal – Al Raed Buraidah (Doukha, Belkaroui)
MBC Pro Sports
13h25 Saudi Pro League Al Shabab – Al Feiha (Benlamri)
MBC Pro Sports
13h30 Saudi Pro League Al Batin – Ettifaq (M’Bolhi)
MBC Pro Sports
16h45 QSL Cup Al Ahli – Al Sadd (Bounedjah)
Al Kass One (Qatar)
20h Domino’s Ligue 2 Ajaccio – Beziers (Mostefa)
beIN Sports Max 5 (France)
20h Domino’s Ligue 2 Orléans – Metz (Ziani – Oukidja, Boulaya)
beIN Sports 7 (Arabe), beIN Sports Max 4 (France)
22h15 Liga NOS Vitoria Guimaraes – Moreirense (Halliche)
Sport TV2 (Portugal)
The post Les chaines qui diffuseront les rencontres de nos Pros, ce vendredi appeared first on .