S’exprimant, jeudi dernier, en marge d’une cérémonie de pose de la première pierre d’un projet de 3000 logements du programme AADL 2, à la cité Chahid Ahmed Zebiri à l’unité de voisinage (UV) 13 de la nouvelle ville Ali Mendjeli à Constantine, le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar, a affirmé que 90% du programme de logements de type location-vente de l’Agence nationale de l’amélioration et du développement du logement (AADL), inscrits à l’échelle nationale, ont été lancés en travaux, tout en indiquant, par ailleurs, que plus de 390 000 logements AADL ont été lancés en travaux sur un total de 470 000 unités que compte ce programme à travers le territoire national. Il a, d’autre part, confirmé que 16 060 logements ont été lancés en travaux sur un total de 16 150 unités retenues du programme AADL 2, précisant ainsi que les 90 logements restant de ce programme seront lancés au cours de l’année 2019.
Aussi et afin de développer ce secteur, le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar, avait affirmé, lors de ses visites d’inspections à l’intérieur du pays, que la réalisation du programme de type location-vente (AADL) et autres formules de logements se poursuivent, annonçant ainsi que 200 000 nouveaux logements de différents programmes à travers le pays sont réservés au titre du programme de 2019.
Il avait indiqué, en outre, que le programme comporte ainsi 50 000 logements promotionnels publics (LPP) au niveau national. Poursuivant sa visite au nouveau pôle urbain Massinissa de la commune d’El Khroub à Constantine, le ministre a procédé à la pose de la première pierre du projet de réalisation de 2 000 logements de la formule location vente du programme AADL 2, pour un délai de réalisation de 30 mois.
L’occasion était aussi pour lui une opportunité de s’entretenir avec des représentants des souscripteurs du programme AADL 2, qui lui ont fait part de leurs préoccupations, leur assurant que leurs doléances seront prises en charge et que les services concernés veilleront à suivre leurs dossiers au cas par cas.
Mehdi Isikioune
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Le porte-parole du secrétaire général des Nations unies(ONU), Stéphane Dujarric a balayé d’un revers, vendredi dernier, les accusations mensongères marocaines contre le Front Polisario, que Rabat a mentionné dans une lettre à l’adresse de l’ONU. Stéphane Dujarric a affirmé, en effet, avant hier, devant les médias accrédités auprès de l’institution onusienne, que «la mission de l’Onu, la Minurso n’a rien observé qui pourrait être considéré comme une violation selon les termes des accords» a-t-il affirmé, dans un point de presse.
Alors que l’envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guttéres poursuit sa mission, dans les efforts qu’il consent, pour la tenue d’une seconde rencontre, après celle qu’il a tenu , début décembre dernier, avec les deux parties en conflit sur le Sahara occidental, le Front Polisario et le Maroc, voilà qu’encore une fois, Rabat s’illustre, pour empoisonner ce processus, en adressant, une lettre, à l’ONU, dans laquelle le Royaume chérifien, a été le seul à avoir constaté, «des violations» par le Front Polisario au Sahara occidental.
Alors que le personnel de la mission onusienne, la Minurso et des professionnels des Médias avaient assisté, depuis dimanche dernier, aux activités du 24ème concours militaire annuel «Chahid Mustapha El-Ouali» de l’Armée de libération populaire sahraouie (ALPS), à Mhiriz, région des territoires libérés, du Sahara occidental, sous la supervision de Brahim Ghali, Secrétaire général du Front Polisario, président de la République sahraouie et Commandant suprême des forces armées sahraouies, il n’y avait que les yeux du Makhzen et des autorités de l’occupant marocain, à avoir vu « des violations » des accords en question. Faisant fi de ses violations, des textes de la charte de l’ONU et des résolutions du Conseil de sécurité, et voire même de ses prérogatives, notamment lors de l’expulsion par Rabat, de membres du personnel de la Minurso, le Maroc a tenté, encore une fois, de faire endosser ses pratiques en question, au Front Polisario.
L’occasion pour le Maroc, cette fois-çi, de tenter, de remettre en cause, l’existence politique, juridique et historique, des territoires libérés du Sahara occidental, et notamment les institutions de la RASD. Des objectifs que Rabat n’a cessé de viser, en vue de miner, à défaut de réussir à maitenir, avec l’aide de la France, le statu quo, le processus en cours, engagé par Köhler, pour le règlement pacifique de la dernière question de décolonisation inscrite à l’ONU et à l’Union africaine(UA). Il est à noter que les accords, dont fait part le porte-parole du SG de l’ONU, ont trait aux documents relatifs au cessez-le-feu, conclu en 1991, entre le Front Polisario et le Maroc, sous l’égide de l’ONU, en prévision de la tenue du référendum d’autodétermination au Sahara occidental, qui ne s’est pas tenu à ce jour, à cause des tergiversations de l’occupant marocain et du soutien inconditionnel du membre permanent au Conseil de sécurité, la France et de l’Espagne, pays qui n’ a pas assumé ses responsabilités historique et politique, relatives au parachèvement du processus de décolonisation au Sahara occidental.
Et c’est par un niet catégorique que le porte-parole du SG de l’ONU a stoppé court la manœuvre marocaine dans les couloirs et au niveau des organes de l’Institution onusienne, en affirmant à Rabat qu’il n’y a eu aucune violation et provocation de la part du Front Polisario dans les territoires libérés, lors de la tenue dimanche dernier du 24ème concours militaire annuel «Chahid Mustapha El-Ouali» de l’Armée de libération populaire sahraouie (ALPS), à Mhiriz. Sur la manœuvre de Rabat, via le contenu de la lettre en question, adressée à l’ONU, le porte-parole du SG de l’ONU a fait savoir que « la mission de l’Onu, la Minurso, était présente aux deux incidents présumés et n’a rien observé qui pourrait être considéré comme une violation selon les termes des accords applicables» a-t-il déclaré, vendredi dernier, avant de souligner «c’est tout ce que j’ai à dire à ce propos».
Un démenti formel et sans ambigüité de l’Onu qui est basé sur l’absence de toute information émanent de la Mission de l’ONU pour l’organisation du referendum d’autodétermination au Sahara ccidental, Minurso, dont le personnel a assisté, depuis dimanche dernier, dans le cadre de ses missions, aux activités du Front Polisario et de l’Armée de libération populaire sahraouie (ALPS), à Mhiriz, région dans les territoires libérés du Sahara occidental. Des activités qui se sont déroulées, la semaine passée, sous la supervision du Secrétaire général du Front Polisario, président de la République sahraouie et commandant suprême des forces armées sahraouies, Brahim Ghali, en présence de Médias, d’invités et du personnel des Minurso.
Alors que Rabat espérait, via cette manœuvre, déclencher une campagne d’emblée vouée à l’échec, comme ses précédentes, contre le Front Polisario, pour se soulager un peu de l’impact des défaites politico-diplomatiques et juridiques, que lui a fait subir le Front Polisario, à travers le monde, dont à l’Union européenne, espace qu’il pensait acquis, grâce à ses soutiens à son occupation des territoires sahraouis, principalement Paris et Madrid. Si la réponse du responsable onusien aux allégations marocaines en question a fermé la porte à toute suite à donner à la lettre précitée du représentant marocain auprès de l’ONU, encore une fois, l’expression souveraine de la voix du peuple sahraoui, via son représentant unique et légitime, le Front Polisario et de l’ALPS, s’est manifestée, lors des activités du 24ème concours militaire annuel «Chahid Mustapha El-Ouali», festivités militaires qui ont précédé la célébration, le mois prochain, par le peuple sahraoui et ses institutions, avec le soutien de nombreux pays à travers le monde, dont ceux d’Afrique et d’Amérique latine et des membres des réseaux de la société civile mondiale de solidarité avec la cause sahraouie, du 43ème anniversaire de la proclamation de la République arabe sahraouie démocratique, le 26 février 1976.
Karima Bennour
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L’Algérie s’intéresse de près au savoir-faire américain dans le domaine agricole et expressément dans les créneaux de l’élevage et de l’agroalimentaire. Preuve en est, à la mi-janvier prochaine, des mémorandums d’entente sur la création de fermes agricoles vont être conclus entre les deux pays, connaissant l’expérience réussie des États-Unis dans le domaine de l’élevage.
D’ailleurs, une mission d’opérateurs économiques algériens est attendue, du 14 au 17 janvier prochains, au États-Unis, apprend le Conseil d’affaires algéro-américain (USABC) via un communiqué publié sur le site web. Cette mission économique a pour objet de «s’enquérir du savoir-faire américain notamment dans les filières de l’élevage et de l’agroalimentaire», pouvait-on lire sur le document écrit en langue anglaise.
Organisée avec le soutien de l’ambassade d’Algérie à Washington, cette visite d’affaire sera conduite par le ministre de l’Agriculture, Bouazghi, en compagnie du président du FCE Ali Haddad, a-t-on précisé de même source. «Il s’agit d’une mission d’étude, initiée dans le cadre de la promotion de l’investissement et des échanges commerciaux entre l’Algérie et les États-Unis», explique le président de l’USABC SmaÏl Chikhoune.
Au premier jour de cette visite, la mission économique algérienne aura à assister à la présentation d’un livre de référence sur l’Algérie, mis sous le titre «Algeria and Transatlantic Relations», prévue au siège du Congress américain. C’est dire, par là, toute l’importance accordée par le pays de l’Oncle Sam au marché des investissements algérien. Au-delà maintenant des relations économiques algéro-américaines qui prennent de l’avant depuis ces dernières années, la mission algérienne va mener exclusivement un travail de prospection pour connaître l’expertise américaine dans la filière de l’élevage et celle de l’agroalimentaire.
D’ailleurs des rencontres scientifiques et économiques dédiées à l’agriculture, entre opérateurs des deux pays, y sont prévues en la circonstance.
Pour finir, cette visite économique sera ponctuée par la signature de quarts mémorandums d’entente bilatéraux, précise le communiqué de l’USABC, qui cadre avec la création dans un proche avenir de trois fermes dédiées à l’élevage de vaches laitières. Ces fermes seront dotées de 30 000 vaches alors que chaque unité devra renfermer une unité de transformation de la pomme de terre.
Farid Guellil
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En conférence de presse hier à l’hôtel El-Aurassi, le coordinateur de l’instance dirigeante du parti du FLN, Mouad Bouchareb, a focalisé sur la Continuité et le soutien du programme du président Bouteflika en vue d’une « éventuelle décision» de l’actuel chef de l’État, mais il a mis de côté la polémique sur les dernières sénatoriales.
Après un mois de préparatifs pour les sénatoriales, où le FLN est sorti vainqueur avec 32 sièges, non sans provoquer une polémique avec son rival, le RND, Bouchareb a marqué son retour sur le terrain. « Une telle réalisation dans de tels scrutins de la part du FLN dénote clairement que c’est une victoire méritée car elle émane de toutes nos forces», s’est réjoui d’emblée Bouchareb. «C’est un honneur pour le parti de voir une telle énorme réalisation qui est aussi un fait unique dans les anales du Conseil de la nation depuis sa création. Oui je le dis et je le répète, c’est une victoire bien méritée », a-t-il ajouté. Sur les précédentes déclarations de poursuivre « les militants traitres » qui auraient voté contre les consignes du parti en provoquant ainsi la perte du siège d’Alger au profit de son rival, le RND, Bouchareb n’a pas souhaité s’attarder sur la question : « la victoire du FLN nous suffit amplement. Il existe toujours des militants moins enthousiastes à défendre les chances du FLN, cela se produit à chaque scrutin électoral, mais au FLN c’est minime.
Le FLN comptera dans l’avenir sur les militants endoctrinés. C’est fini l’ère de rébellion. Nous avions dit que le siège du FLN est aussi important que le siège de Tamanrasset ou d’Annaba ». Plus loin, le premier responsable du FLN a repris la même méthode diplomatique en répondant sur les initiatives lancées récemment par certains partis politiques. « Le parti du FLN est le seul et véritable garant du choix démocratique de notre pays. Il est aussi le seul garant pour la continuité et l’application du programme du président de la République», a-t-il clamé, dans des réponses à peine voilées à son rival, le RND et autres partis de l’allégeance.
Devant une salle remplie par les nouveaux sénateurs mais aussi les anciens ainsi que les députés de l’APN, Bouchareb a lancé : «la confiance faite en notre parti n’est pas venue à blanc, mais elle est l’émanation de la confiance faite au FLN par le peuple qui considère qu’il est la soupape de sécurité de l’Algérie». Il a insisté surtout à tourner au plus vite la page des sénatoriales.
« Dès à présent, il faut se préparer aux prochaines décisions qui seront prises par le président de la République. Il faut se tenir derrière toutes décisions du Président et s’unir pour achever son programme», a-t-il indiqué. Et à lui aussi de lancer des mises au point : «beaucoup de gens parlent de ce qu’ils n’en sont pas au courant. Ils ont des cœurs comme des pierres. Non, ils ne connaissent pas la valeur des hommes. Mais ils sont une minorité».
« Celui qui veut travailler dans le cadre du caractère républicain du pays et un État démocratique et avec les principes et les valeurs ancestrales, il est le bienvenu. Celui qui veut prendre un autre chemin, nous serons contre lui», a-t-il prévenu. Durant son intervention, Bouchareb a beaucoup plaidé que la victoire du FLN lors des récentes sénatoriales est « propre et méritée ».
Le FLN réclamera-t-il alors la tête du Sénat, aujourd’hui de la main de Bensalah, issu du RND « Le FLN respectera les décisions du président de la République quel qu’il en soit. Ordinairement, le Président est souverain de choisir qui il veut (…) Celui que le Président choisira, il rencontrera tout le soutien et l’appui des sénateurs du FLN », s’est-il contenté de dire. Il a ajouté : «laissez-nous travailler tranquillement pour le prochain congrès ». Sa date ? « Dans les jours à venir. Maximum une semaine ou 10 jours, nous allons fixer la date du congrès et nous vous annoncerons s’il interviendra avant ou après la présidentielle. Les deux sont des étapes très importantes pour nous. Mais la présidentielle nous importe plus que d’autres activités », a-t-il répondu.
H. M.
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Algérie Télécom a le plaisir de vous informer que l’offre promotionnelle destinée aux nouveaux clients résidentiels « Idoom fibre », est prolongée jusqu’au 06 Février 2019. Les nouveaux clients bénéficieront d’un Modem optique offert pour toute souscription d’une durée d’abonnement de 3 mois ou plus.
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Par Mohamed BOUFATAH
«Au plus tard dans 10 jours, le parti sera fixé si le congrès sera organisé avant ou après la présidentielle.»
En marge de la rencontre avec les membres élus du parti au Conseil de la nation, tenue à l’hôtel El Aurassi, Alger, Mouad Bouchareb a déclaré qu’ en tant que coordinateur de l’instance dirigeante du FLN, je dis «on a encore besoin du président Bouteflika et le FLN avec tous ses enfants soutient la continuité du programme du président Bouteflika». Dans le même ordre d’idées, il notera: «L’époque de la rébellion et des clans est révolue car le parti a besoin de sérénité pour entamer les préparatifs du congrès extraordinaire». «Au plus tard dans 10 jours le parti sera fixé, si ce rendez-vous organique se tiendra avant ou après la présidentielle», a-t-il fait savoir.
«Les deux rendez-vous sont importants, mais l élection présidentielle nous intéresse plus que toute autre action ou échéance: le FLN se dirige en force vers la préparation de cette échéance», a-t-il estimé. Lors de son allocution devant les nouveaux sénateurs, il a indiqué: «Nous devons être dans le même rang, derrière les décisions du président de la République. Nous devons soutenir ce programme entamé depuis de longues années et qui n’a apporté que bien et bonheur aux Algériens.» «Celui qui veut activer dans le cadre de l’ordre républicain, dans le cadre de l’édification de l’État républicain, dans le cadre de l’État démocratique, dans le cadre des principes et valeurs morales convenues, nous l’accompagnons et nous travaillons avec lui. Mais celui qui veut que l’Algérie prenne une autre direction, il nous trouvera sur son chemin, parce que l’Algérie dans toutes ces étapes, a besoin de tous ses enfants bienveillants et je suis persuadé que vous en faites partie», a-t-il poursuivi.
Interrogé si le FLN réclamera la présidence du Conseil de la nation, Mouad Bouchareb répondra: «Le FLN respecte les décisions du président de la République qui a la prérogative de désigner le président du Conseil de la nation». «Le futur président de la chambre haute aura le soutien de tous les membres du Conseil, issus du FLN», a-t-il ajouté. «Etant donné la victoire écrasante réalisée lors de l’élection pour le renouvellement partiel des membres du Conseil de la nation, le parti ferme les yeux sur les dépassements constatés au niveau de certaines wilayas, mais dorénavant, le parti ne comptera plus que sur les militants authentiques, disciplinés et respectueux des décisions de la direction nationale et qui croient aux principes et valeurs du parti», a-t-il soutenu en marge de la rencontre avec les nouveaux sénateurs. Qu’en est-il de la structure exécutive du parti? «Cette structure est au stade de conception. Sa composante sera définie par la direction politique, mais l’importance de cette structure n’est pas dans le nombre, qui se situera entre 30 et 50, mais il réside dans la compétence, la capacité d’encadrement et de mobilisation de chacun d’entre eux qui devront sillonner les wilayas pour convaincre les militants», a-t-il estimé.
«La question nécessite des hommes forts, engagés et qui défendent l’orientation démocratique de l’État et qui sont pour la préservation de la stabilité et la défense des préoccupations des citoyens, pour une vie meilleure des Algériens. Nous sommes tous obligés, et nous sommes tous d’accord, pour marcher dans cette voie tracée par Son Excellence le président de la République, président du FLN», a-t-il conclu. Enfin, la liste des sénateurs du tiers présidentiel sera dévoilée avant mardi prochain, le jour de l’installation des nouveaux sénateurs.
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Par Saïd MEKKI
«C’est une victoire très importante qui permettra à l’équipe de continuer sereinement son parcours dans cette compétition africaine», a déclaré Denis Lavagne à la fin de la partie.
Une première historique du club algérien, le CS Constantine, en phase des poules de la prestigieuse Ligue des champions d’Afrique. Les Sanafir ont débuté en force et admiration en s’imposant, vendredi soir, chez les Tunisiens du Club africain (1-0). Ce match disputé au stade olympique de Sousse, comptant pour la première journée du groupe «C», a vu les Constantinois croire jusqu’au bout, en parvenant à inscrire le but de la victoire dans le temps additionnel, par l’intermédiaire de Belkheir. Devant une équipe tunisienne bien rodée dans les compétitions africaines, personne ne donnait cher de la peau de la formation de Cirta, mis à part les joueurs et le staff technique, qui ont visionné des matchs de leur adversaire, lequel traverse d’ailleurs une «crise» de résultats.
Un adversaire démoralisé et sous pression
D’ailleurs, les joueurs du Club africain étaient bien démoralisés après leur défaite amère dimanche dernier dans leur derby de la capitale face à l’ES Tunis. Et comme juste avant le début de ce premier match de la LDC, le bus de l’équipe a été caillassé par des supporters du club, les joueurs étaient donc bien sous forte pression. Mais ce n’est point une manière de «minimiser» la grande victoire des Sanafirs, c’est juste des informations pour comprendre l’environnement dans lequel le match s’est déroulé. Car, sur le terrain, les joueurs du coach Elili se sont bien battus dès le début pour ouvrir la marque et ainsi se libérer psychologiquement. Seulement en face, il y a eu des joueurs du CSC bien concentrés, bien soudés et surtout bien complémentaires, formant une véritable équipe.
Ce collectif s’est bien défendu durant ce premier half où il ne fallait surtout pas encaisser le moin-dre but. Et ce qui a été surprenant dans ce genre de match qui se joue généralement sur des détails, les joueurs du coach français du CSC, Lavagne, n’ont pas opté pour un jeu ultradéfensif, mais plutôt pour un jeu très ouvert basé sur l’offensive, ce qui est bien rare dans des matchs de cette envergure. Surtout s’agissant d’un premier match des poules qui oriente tout un chacun dans l’équipe sur sa future évolution.
Les Sanafir en force
D’ailleurs, il est utile de noter au passage la forte présence des supporters du CSC qui ont tenu à effectuer ce déplacement en terre tunisienne pour soutenir leur équipe. Nul ne s’attendait à ce qu’ils se présentent avec de très grand nombre. Chamakhi et ses coéquipiers ont multiplié les rushs et ont failli ouvrir la marque à plusieurs reprises (8′, 31′ et 37′) notamment. Entre-temps, Djaâbout a été privé d’un penalty suite à une main d’un défenseur du Club africain mais l’arbitre ne bronche pas (18′). La mi-temps est sifflée sur ce score de parité (0-0). De retour des vestiaires, les joueurs locaux reprennent le jeu à leur compte et Douadi a même été privé d’un but inscrit la 58e minute du jeu. L’arbitre l’annule pour position de hors-jeu. Ce qui réconforte les Constantinois, qui ne rechignent pas sur les efforts pour trouver la faille dans la défense du Club africain. Mais, à la 85′, Chamakhi réussit à provoquer un penalty que l’arbitre gabonais n’a pas omis de signaler. Le même attaquant Chemakhi le botte, mais sa balle sort hors du cadre du gardien de but Rahmani.
La délivrance
Quelques changements sont alors opérés par le coach Lavagne et c’est justement Belkheir qui venait juste de remplacer son coéquipier Belkacemi, qui délivre son équipe en ouvrant la marque. Belkheir efface un défenseur tunisien, avant d’adresser un tir tendu qui trompe la vigilance du gardien de but Cherfi et signer le but de la victoire. «Le club s’est déplacé à Sousse pour arracher les trois points de la victoire. Nous avons orienté notre jeu vers l’attaque, ce qui a permis à l’équipe de se procurer beaucoup d’occasions. Le groupe a fait preuve de courage et de solidité.
C’est une victoire très importante qui permettra à l’équipe de continuer sereinement son parcours dans cette compétition africaine», a déclaré Denis Lavagne à la fin de la partie. Il ne reste donc plus aux gars du CS Constantine de confirmer ce retentissant succès samedi prochain à domicile, face au TP Mazembe, sur la pelouse du stade Chahid-Hamlaoui (20h). Et justement, le deuxième match de cette poule «C» entre le TP Mazembe (RD Congo) et Al-Ismaïly (Egypte) se déroulait, hier, au moment où on mettait sous presse, à Lubumbashi.
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Par Ikram GHIOUA
En plus de l’intervention des services de la Protection civile, on note la haute mobilisation des forces de l’armée qui a usé de moyens draconiens pour désenclaver les axes routiers et, notamment secourir les personnes restées bloquées.
D’importantes quantités de neige se sont abattues sur la ville de Constantine durant la nuit de vendredi à samedi. Les citoyens se sont réveillés sur un très beau paysage où tout était blanc. Ce fut la joie des enfants.
Néanmoins, cet invité hivernal s’impose avec des inconvénients. En effet, plusieurs routes ont été paralysées et des personnes ont été bloquées. En plus de l’intervention des services de la Protection civile, on note la haute mobilisation des forces de l’Armée nationale populaire qui a usé de moyens draconiens pour désenclaver les axes routiers et notamment secourir les personnes restées bloquées.
Avec l’aide précieuse de l’ANP, les éléments de la Protection civile soulignent qu’une intervention a eu lieu au niveau de la Route nationale 3 pour dégager la neige abondante et permettre de ré-ouvrir la route grâce aux moyens mobilisés par l’ANP.
Ces derniers sont intervenus aussi au niveau d’El-Djbahiya et Souk El-Khmis et de Jijel, mais également au niveau de Khnag El-Djemaâ, Bir-Ghezala et El Kebaba, pour l’ouverture des routes et des chemins et ils ont prêté assistance aux citoyens, ce qui a permis une circulation normale aux usagers de la route.
Les unités de l’Armée nationale populaire demeurent prêtes à l’intervention immédiate à chaque fois que de besoin. Pour leur part, les services de la Protection civile se sont dépêchés pour secourir des personnes bloquées au niveau du centre-ville, Serkin et Sisaoui Sliman.
Certains se rendaient vers le Centre hospitalo-universitaire. Idem pour les services de la Protection civile qui ont mobilisé 15 engins, 15 ambulances et 110 de ses éléments ont pu désenclaver les axes du CHU menant vers les service de cardiologie et pneumologie permettant ainsi aux malades et employés de circuler plus facilement.
Toujours en ce qui concerne la Protection civile, il a été souligné dans un communiqué transmis à notre rédaction, hier, que la direction des agents mobiles ont été dépêchés sur plusieurs lieux, commune de Zighoud Youcef, l’autoroute Est-Ouest au niveau du tunnel de Djebel El Ouahch menant vers Skikda, la Route nationale 79 menant vers la commune de Aïn Smara, la Route nationale 20 à l’entrée de la commune de Aïn Abid pour cette opération, neuf engins, deux ambulances et 37 agents de la Protection civile ont été mobilisés. Ainsi, pour revenir aux nombreuses interventions de l’ANP, on a noté qu’elle était intervenue dès les premières chutes de neige à travers toutes les wilayas concernées par le bulletin météo qui annonçait les perturbations, à savoir 22 wilayas du nord du pays. Souk-Ahras, Guelma, Constantine, Mila, Sétif, Bordj Bou Arréridj, Batna, Khenchela, Tébessa, Oum El-Bouaghi, Bouira, Béjaïa, Jijel, Tizi Ouzou, Blida, Médéa, Aïn Defla, Tissemsilt, Tiaret, Laghouat et Djelfa, précise l’ONM.
Par ailleurs, tous les vols vers les aéroports de Sétif et de Constantine prévus, hier, ont été annulés en raison des chutes de neige.Ces perturbations météorologiques accompagnées par de fortes chutes de neige que connaissent les régions du nord du pays devront durer jusqu’à aujourd’hui.
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Par Mohamed TOUATI
Ces trois événements qualifiés de majeurs par le docteur Ellen Wald, experte des questions énergétiques, sont en mesure de bouleverser les cours de l’or noir, cette année.
Le feuilleton des prix du pétrole n’est pas près de connaître son épilogue. Et lorsque l’Arabie saoudite tient le premier rôle et la tête d’affiche, cela devient inévitablement un événement de portée internationale. Il donne du grain à moudre aux spécialistes et ouvre la voie aux scénarios les plus improbables, les plus inattendus. Quelle est cette nouvelle donne qui pourrait faire tanguer le marché de l’or noir? Selon Ellen Wald, experte en questions énergétiques, trois événements majeurs de ce début d’année risquent de bouleverser les prix du pétrole pour le reste de l’année.
Quels sont-ils? Le premier est la publication le 9 janvier, d’une étude indépendante sur les réserves saoudiennes, la première de ce genre dans le royaume. L’étude a été réalisée par les consultants pétroliers DeGolyer et MacNoughton. Elle montre que les réserves pétrolières saoudiennes s’élèvent à 263,1 milliards de barils. Une information qui serait importante pour au moins deux raisons. Lesquelles? Premièrement, cela prouve, que le scepticisme à l’égard des réserves autodéclarées de l’Arabie saoudite n’est pas fondé.
Deuxièmement, l’Arabie saoudite a choisi de publier cette information avant une vente d’obligations prévue au cours du deuxième trimestre de l’année par Aramco, la société publique du pétrole indique le docteur Ellen Wald. «De toute évidence, l’Arabie saoudite n’induit pas le public en erreur quant à la taille et au caractère récupérable de son pétrole», a-t-elle souligné. Il semble clair que l’annonce des chiffres officiels des réserves à ce moment-ci, vise à renforcer l’offre obligataire d’Aramco. Par conséquent, le marché sait plus ou moins à quoi s’attendre concernant la capacité de l’Arabie saoudite à oeuvrer pour la stabilisation des cours. Au rythme actuel de production de l’Arabie saoudite, 10,6 millions de barils par jour, cela équivaut à 70 ans d’exploitation. Alors que le ministre saoudien de l’Energie, Khaled al-Faleh, a précisé que le coût d’extraction du pétrole saoudien restait le moins cher au monde, à seulement 4 dollars le baril.
Des statistiques qui indiquent que le chef de file de l’Opep reste un acteur incontournable, en ce qui concerne l’équilibre du marché. Son annonce de propulser les cours au-delà des 80 dollars, n’est pas une vue de l’esprit. On comprend mieux aussi, pourquoi le royaume wahhabite a déclaré qu’il allait réduire ses exportations de 800.000 barils par jour à 7,2 millions en janvier contre 8 millions/bpj en novembre. Le coup est jouable si ses capacités sont attestées. Pour ce qui est du deuxième événement, il concerne l’offre iranienne sur le marché. L’Iran, qui a bénéficié de l’assouplissement des sanctions américaines, a exporté en décembre, à peine 942.000 barils par jour. Ce qui est inférieur à la quantité autorisée conformément aux sanctions américaines.
Une situation qui inquiète déjà le marché et qui pourrait s’exacerber à mesure que la tension entre les États-Unis et l’Iran s’élèverait. Le troisième évènement, est lié à la production de l’Arabie saoudite qui doit être réduite de façon conséquente. L’Arabie saoudite a annoncé qu’elle allait réduire en janvier ses exportations de pétrole de 10%, par rapport à novembre afin de stabiliser les prix, a indiqué le 9 janvier son ministre de l’Énergie. «Le royaume, premier exportateur mondial de pétrole, réduira ses exportations de 800.000 barils par jour à 7,2 millions en janvier contre 8 millions/bpj en novembre», a précisé Khalid al-Falih.
Une réduction supplémentaire de 100.000 barils par jour est prévue pour le mois de février. Dans la foulée, le ministre russe de l’Energie, Alexandre Novak, a indiqué vendredi que la réduction de la Russie pourrait atteindre 50.000 barils par jour, d’ici la fin janvier. Autant de raisons qui indiquent que les prix du pétrole n’ont pas fini d’être chahutés. L’or noir va-t-il flamber? La question est posée. Ce qui est certain c’est que l’Arabie saoudite veut le voir à au moins 80 dollars. Un challenge qui est dans ses cordes…
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Par Hocine NEFFAH
Le FFS sombre dans des pratiques, le moins que l’on puisse dire, uniques et iniques en matière de gestion des conflits et des oppositions en son sein.
Le Front des forces socialistes (FFS) vit au rythme des convulsions qui ne cessent d’apporter leur lot de crise et d’exacerbation de la situation interne sur fond de purges et d’exclusion des cadres du parti.
Cette situation inédite dans l’histoire du FFS, montre on ne peut mieux que la demeure est en péril et que personne n’a jugé utile pour mettre un terme au feu qui s’empare du vieux parti d’opposition. La série de purges qui vient de s’abattre sur un nombre important de cadres du FFS, a commencé juste après l’installation de la nouvelle instance présidentielle lors du congrès extraordinaire de l’année précédente après une sérieuse crise statutaire qui a envahi le parti de Da l’Ho après les démissions qui ont frappé l’instance présidentielle et le blocage organique qui a touché les structures du FFS. La réélection de Ali Laskri lors du dernier congrès extraordinaire était l’occasion pour sceller le sort de beaucoup de cadres et militants qui ne se reconnaissaient pas dans la démarche de l’ancien-nouveau coordinateur de l’instance présidentielle du FFS.
Pas plus tard qu’avant-hier, ladite instance a exclu des membres qui ne sont pas des moindres, a savoir Hakim Kridi et le docteur Louz, les deux occupaient le poste de vice-président au niveau de l’APW d’Alger. Selon des sources concordantes, la décision d’exclure les deux membres est: «Le motif réel est leur refus du diktat de la direction qui voulait les remplacer dans leurs fonctions à l’APW par des amis du membre de l’instance présidentielle, Ali Laskri», ont affirmé nos sources.
Cette décision qui a été corroborée et acquiescée par la commission de médiation et le règlement des conflits vient de provoquer un tollé général au sein de la base militante du parti du défunt Hocine Ait Ahmed. L’argument est surtout loin d’être en relation avec des mesures en rapport avec la discipline du parti ou lié à une faille organique de la part des vice-présidents de l’APW d’Alger et respectivement membres du conseil national du FFS. Selon nos sources, des militants, qui en ont marre de la situation délétère qui prévaut au sein du FFS, préparent un mouvement organisé pour se déplacer au siège central du parti dans le but d’exprimer leur désarroi et leur refus de ce genre de mesures prises d’une manière dictatoriale par la direction en place.
Certains cadres qui ne se reconnaissent pas dans la gestion actuelle de l’instance présidentielle, chapeautée et coiffée par Ali Laskri et son «clan», considèrent que la série de purges et ce qui est «appelé sournoisement de l’assainissement du parti, n’est qu’une entreprise de vider le parti de ses cadres compétents et connus pour leur dévouement total à la cause du FFS et sa mission historique, un parti autonome et réellement d’opposition», a rapporté notre source proche du parti. Le Front des forces socialistes se trouve dans une situation gravissime à cause de la nouvelle «approche» de la nouvelle direction issue des élections lors du dernier congrès extraordinaire. Le FFS sombre dans des pratiques, le moins que l’on puisse dire, uniques et iniques en matière de gestion des conflits et des oppositions en son sein.
Les courants ne sont plus tolérés, les avis contraires à ceux de la direction n’ont pas de place d’expression dans l’espace interne du parti. Beaucoup de cadres victimes de cette série de purges et d’exclusions et même une large frange de militants est inquiète du sort réservé au FFS avec le maintien, voire la mainmise de cette direction qui vient de provoquer une saignée à l’intérieur du parti après la série d’exclusions. L’enjeu crucial qui attend le FFS et la direction actuelle, c’est bien le congrès ordinaire qui devrait se faire d’ici quatre mois d’après nos sources. Le congrès sera cette fois-ci un lieu et une occasion pour tous les militants et les militantes du FFS, les cadres inclus, de déterrer la hache de guerre pour mettre un terme à cette situation de non-gestion et de non-parti.
Ça sera l’ultime occasion pour le vieux parti d’opposition. Soit le FFS réussira sa transition qui a trop duré depuis la disparition de son fondateur, soit l’éclatement en morceaux qui sera le signe d’une fin dramatique et désastreuse d’un vieux parti et d’un rêve politique.
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Walid AÏT SAÏD
Afin d’éviter les retombées négatives de ce retour au premier plan de notre Sahara, la solution réside dans un tourisme durable, social et solidaire. C’est ce qu’est en train de faire l’association «Sauver l’imzad».
Le Grand Sud est en effet un endroit unique qui suscite des sensations fortes. Avec le retour de la sécurité dans le pays, touristes locaux et étrangers en ont fait l’endroit où aller au moins une fois dans sa vie! C’est même la grande mode du moment chez nos jeunes. Le réveillon de fin d’année où il a volé la vedette aux destinations habituelles en est la meilleure preuve. La Tunisie a été obligée de casser les prix. En vain! La beauté de notre «Sahara» ne peut être concurrencée.
Le Sahara, un désert qui est en train de retrouver…la vie!Néanmoins, ce succès risque de provoquer un tourisme de masse, avec ses conséquences désastreuses sur la nature, mais également sur la population locale. Ce qui s’est passé à Taghit (Béchar) en fin d’année dernière en est la meilleure preuve. Sites archéologiques saccagés, dunes qui ont pris la couleur des sacs plastiques et population locale qui se révolte contre ces vacanciers qu’ils voient comme des «envahisseurs». Comment faire pour éviter cette situation dramatique? Une seule solution: un tourisme durable, social et solidaire.
Une belle et jolie phrase que l’on peut sortir pour impressionner ses amis. Mais concrètement, comment réussir ce pari? C’est ce qu’est en train de faire l’association «Sauvez l’imzad» qui a organisé durant toute la semaine dernière un colloque international sur les pratiques sportives traditionnelles et le tourisme culturel durable. Des experts du monde entier ont été conviés pour promouvoir ce patrimoine immatériel qui est un bon produit touristique, qui offre de l’emploi et de la richesse à la population locale. Au-delà de la sauvegarde de ces richesses ancestrales que l’association aspire à inscrire au patrimoine mondial de l’Unesco comme elle l’a fait avec l’imzad, c’est le développement du sud du pays qui est en jeu.
Cette région sensible, livrée à de grands problèmes sociaux, à l’image du chômage. Allons-nous construire des usines pour pallier cela? Ce serait n’avoir aucune vision et opter pour la facilité. La solution réside donc dans ce tourisme durable qui profite à tous. On a pu avoir un aperçu grandeur nature de la chose lors de la tenue de ce colloque. Passons le fait que les produits consommés lors de cet événement sont presque à 100% de la région, il y a de grandes retombées sociales sur la population. Que ce soit des groupes folkloriques, les artistes de la région, les jeunes qui pratiquent ces sports ancestraux ou bien tout simplement ceux qui travaillent dans les services, ils étaient tous gagnants.
A l’image des sportifs qui ont remporté de gros chèques dans les tournois organisés lors de ce colloque international qui leur ouvre également une porte pour faire découvrir leurs talents. Vous allez dire oui, mais c’est juste un grain de sable dans le Sahara, car c’est avec les petites choses que commencent les grandes. Et ces petites choses ne sont pas périodiques à Dar el imzad puisque cette maison internationale des artistes offre un refuge aux artistes, un toit et un travail pour pouvoir exprimer au mieux leurs talents. Ce sont eux qui profitent pleinement des retombées de l’association.
Comme le rappelle avec beaucoup d’émotion Kaki, un Targui de la région. Et il ne se fait pas prier pour envoyer ses vifs remerciements à la femme qui a permis de faire sortir du néant ses arts et d’en faire profiter la population, à savoir Farida Sellal; présidente de l’association «L’imzad». Cette amoureuse du «Ténéré» est adulée de Tamanrasset-ville jusqu’au fin fond de l’Ahaggar. Les grands l’appellent respectueusement «Madame», les enfants «Tata». Ils se précipitent tous pour la saluer et surtout la remercier, car, comme ils le disent très fièrement: «Elle est en train de sauver le…Sahara!».
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Le Premier ministre de M. Tshisekedi devra être choisi parmi les forces fidèles à son prédécesseur. Le chef du gouvernement est issu de la majorité parlementaire dans ce régime semi-présidentiel.
Sur le papier, les élections congolaises continuent de livrer des résultats hors-normes: la République démocratique du Congo s’achemine vers une cohabitation sans précédent entre un président issu de l’opposition et le pouvoir sortant qui garde la majorité au Parlement. Deux jours après avoir proclamé la victoire historique d’un opposant, Félix Tshisekedi, à l’élection présidentielle à un tour, la Commission électorale a donné les résultats des législatives qui donnent la majorité à l’Assemblée nationale aux alliés de l’actuel président Joseph Kabila. Cela veut dire que le Premier ministre de M.Tshisekedi devra être choisi parmi les forces fidèles à son prédécesseur. Le chef du gouvernement est issu de la majorité parlementaire dans ce régime semi-présidentiel. Après une alternance rarissime en Afrique centrale, une «cohabitation» tout aussi inouïe au sommet de l’Etat?
Donné perdant, l’autre opposant Martin Fayulu dénonce de manière bien plus classique des fraudes dans les résultats. Il a saisi la Cour constitutionnelle hier matin. Officiellement arrivé deuxième à la présidentielle, M.Fayulu revendique la victoire avec 61% des suffrages. Il accuse M. Kabila d’avoir orchestré un «putsch électoral» avec M.Tshisekedi, «totalement complice».
Trois fois retardées, les élections présidentielle, législatives et provinciales ont eu lieu le 30 décembre pour désigner le successeur du président Kabila, au pouvoir depuis 18 ans. A la présidentielle à un tour, M.Tshisekedi est arrivé en tête avec 38,57% des voix, devant Martin Fayulu (34,8%), très loin devant le «dauphin» de M.Kabila, Emmanuel Ramazani Shadary (23%), selon les résultats provisoires de la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
A l’Assemblée, les forces favorables au président sortant Kabila dépassent déjà le seuil des 250 sièges sur 500 au total.
La Céni n’a donné le nom que de 485 députés, car les élections de 15 d’entre eux ont été reportées dans trois régions (Beni, Butembo et Yumbi). Sur ces 485 députés, 261 et 288 sont affiliées à la coalition pro-Kabila Front commun pour le Congo (FCC). Le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD) du président sortant Kabila obtient ainsi 48 sièges. Son parti-satellite PPPD du ministre de l’Intérieur Henri Mova compte 20 députés. La coalition Cap pour le changement (Cach) de Félix Tshisekedi n’obtient que 46 sièges: 32 pour l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) de M.Tshisekedi, et 14 pour l’Union pour la nation congolaise (UNC) de son allié Vital Kamerhe. La coalition Lamuka de M.Fayulu obtient plus de sièges (94) que celle de M.Tshisekedi.
Ces résultats peuvent encore s’affiner.
Mais M.Kabila gardera le contrôle de l’Assemblée où ses amis étaient déjà majoritaires. Il doit lui-même devenir sénateur à vie, d’après la Constitution. «Si M.Tshisekedi devient le président, c’est sur un strapontin qu’il va s’asseoir. Il sera le faire-valoir de Kabila qui continuera à tirer les ficelles», accuse Martin Fayulu. «M.Tshisekedi et le président discutent depuis 2015!», a ajouté l’opposant.
Les partisans de MM.Kabila et Tshisekedi n’avaient pas démenti leur «rapprochement» ces derniers jours. Un accord existerait entre les deux camps, qui garantirait à M.Kabila une majorité au Parlement et un droit de regard sur des postes stratégiques (Défense, Finances, gouverneur de la Banque centrale), d’après des sources congolaises. Par ailleurs, «la révocation ou la permutation des commandants des grandes unités de l’armée et de la police ne peuvent s’opérer sans l’avis de Kabila». L’investiture du nouveau président est annoncée pour le mardi 22 janvier, après la proclamation définitive des résultats de la Cour constitutionnelle.
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Négociateurs américains et chinois ont poursuivi à Pékin des discussions laborieuses pour tenter de mettre fin à la guerre commerciale entre les deux premières économies du monde. Jusqu’ici, la délégation américaine emmenée par le représentant adjoint pour le Commerce, Jeffrey Gerrish, n’a fait aucun commentaire à l’adresse des nombreux journalistes couvrant cette première session de négociations en face-à-face depuis la rencontre des présidents américain et chinois, début décembre à Buenos Aires.
Donald Trump et Xi Jinping avaient alors convenu de se donner un délai de trois mois, jusqu’à début mars, pour essayer de mettre fin, par la négociation, à leur affrontement à coups de droits de douane. Les deux parties restaient très discrètes sur le déroulement des discussions, dont le lieu n’a pas même été révélé. Pékin a simplement précisé qu’elles auraient lieu durant deux jours au moins. «Je pense que nous pouvons conclure un accord avec la Chine», avait tenu à déclarer pour sa part le président américain. «On verra ce qui se passera, on ne sait jamais avec une négociation», a-t-il toutefois tempéré. «Nous avons une négociation commerciale massive en ce moment avec la Chine, le président Xi est très impliqué tout comme moi-même. Nous négocions au plus haut niveau et cela se passe très bien», a souligné le milliardaire.
Il n’a donné aucun détail sur le contenu des discussions ni sur d’éventuels progrès. Outre M. Gerrish, la délégation américaine compte des représentants des ministères de l’Agriculture et de l’Énergie, de la Maison-Blanche, du Trésor et du département d’État. Plusieurs gestes de conciliation ont été effectués depuis le sommet de Buenos Aires, la Chine annonçant par exemple la suspension au 1er janvier, pour trois mois, des surtaxes douanières imposées aux voitures et pièces automobiles importées des États-Unis. Elle a passé, en outre, plusieurs grosses commandes de soja américain et a donné son feu vert à l’importation de riz américain.
La guerre commerciale des derniers mois a ébranlé la confiance en Chine et secoué les places boursières, alors que l’économie du géant asiatique montre des signes de ralentissement. Elle semble avoir aussi touché le secteur manufacturier des deux pays. L’activité des manufactures chinoises s’est ainsi dégradée fin 2018, malgré une légère amélioration de la production, notamment du fait d’une baisse des nouvelles commandes, selon l’indice indépendant Caixin, calculé par IHS Markit.
Pour Donald Trump, la situation devrait pousser Pékin à conclure un accord avec Washington. Mais un éditorial du Global Times, quotidien proche du pouvoir chinois, soulignait qu’une «guerre commerciale conduit à des pertes des deux côtés, voire pour de multiples parties», affirmant que les États-Unis avaient tout autant envie de voir un accord, aboutir que la Chine. «Ce serait une bonne chose de parvenir à un accord mais (…) il ne peut être imposé. (…) Si Pékin avait voulu lever le drapeau blanc, il l’aurait déjà fait», a mis en garde Global Times.
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Le ministre de la Communication, Djamel Kaouane, a appelé samedi depuis Bouira les médias et la presse écrite ainsi que la presse électronique à œuvrer pour « la création d’un paysage médiatique algérien fort et de référence » en mettant à profit les progrès technologiques que connaît le monde.
Lors d’un point de presse, animé en marge de sa visite à Bouira, le ministre a mis l’accent sur la nécessité, pour les différents médias, la presse écrite et la presse électronique, « d’être au diapason de l’évolution technologique et numérique afin d’œuvrer pour un paysage médiatique algérien fort ».
« C’est ça le véritable défi que nous devons relever », a insisté M. Kaouane lors de sa visite à Bouira, où il a inauguré plusieurs expositions d’arts traditionnels à l’occasion de la célébration du nouvel an amazigh (Yennayer 2969).
Durant sa rencontre avec presse, le ministre de la Communication a souligné en outre l’impératif d’approfondir la réflexion et le dialogue sur le champ et l’organisation médiatique en Algérie, afin de faire face au phénomène universel qui sont les réseaux sociaux.
Malgré le soutien de l’Etat aux médias et à la presse et en dépit des progrès technologiques, »nos aînés ont échoué à créer un paysage médiatique professionnel et de référence avec un contenu algérien diversifié », a regretté le ministre, soulignant que les réseaux sociaux « constituent un véritable concurrent » aux médias et à la presse écrite.
« Le journaliste aujourd’hui est en train d’être déclassé par le phénomène des réseaux sociaux, nous devons donc tous travailler pour relever le défi », a insisté M. Kaouane, précisant, dans ce contexte, que pour créer un paysage médiatique de référence, « nous devons avoir une presse privée forte et une presse publique puissante ».
En réponse à une question relative aux difficultés financières et aux problèmes juridiques dont est confrontée la presse électronique en Algérie, le ministre a expliqué que le problème ne se pose pas au niveau de la législation, car, a-t-il précisé, « la loi organique sur l’information porte sur plusieurs points régissant la presse électronique ». Et d’ajouter, « le problème réside dans le fait que certains journaux électroniques sont créés sans que leurs concepteurs ne prennent en charge les modèles économiques de leurs sites en quête de publicité ».
A ce propos, Djamel Kaouane a réaffirmé la volonté et l’engagement des pouvoirs publics à accompagner et encadrer si nécessaire cette presse, mais, a-t-il tenu à souligner, « cela ne veut pas dire qu’il faut lui assurer une rente publicitaire. Il n’en est plus question », avant d’appeler les propriétaires d’un journal électronique à penser d’abord au modèle économique de leur site pour faire face à toute difficulté financière.
« La presse électronique est récente, c’est facile de créer un journal électronique, mais on doit penser d’abord au model et au cadre économique afin de pouvoir attirer les opérateurs économiques et obtenir de la publicité », a souligné M. Kaouane, tout en assurant que son département était en train de réfléchir à trouver une formule permettant d’accompagner cette presse et lui trouver un cadre économique adéquat.
Par ailleurs, le ministre de la Communication a évoqué la question du Fonds d’aide à la presse écrite, précisant que le dossier était en cours d’étude et qu’il allait être créé bientôt.
Au sujet du journaliste Adlane Mellah, condamné par la justice à un an de prison ferme, le ministre a expliqué que cette affaire « ne relève pas du délit de presse ».
A une autre question lié à la carte du journaliste professionnel, M. Kaouane a répondu que son ministère avait assaini le fichier national, tout expliquant que c’est l’Autorité de régulation de la presse écrite (ARPE) qui prendra en charge l’attribution de ces cartes aux journalistes.
A propos de l’ARPE, le ministre a affirmé que « tout est fin prêt » pour son département, qui, a-t-il assuré, a achevé la préparation de son travail institutionnel. « Nous attendons nos collègues de la presse écrite pour parachever ce dossier et nous sommes en train d’intensifier nos efforts, nous allons y arriver », a expliqué l’hôte de Bouira.
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La jeune fille, âgée de 18 ans, avait suscité une mobilisation internationale après avoir fui sa famille et son pays. Le gouvernement canadien lui a accordé l’asile.
« Très heureuse » d’être réfugiée au Canada, une jeune Saoudienne qui a suscité une mobilisation internationale après avoir fui sa famille et son pays, a commencé une nouvelle vie à Toronto où elle est arrivée samedi 12 janvier.
Accueillie à l’aéroport par la ministre des affaires étrangères Chrystia Freeland en personne, Rahaf Mohammed al-Qunun, âgée de 18 ans, a brièvement posé, tout sourire malgré la fatigue, pour les nombreux journalistes venus l’attendre.
« Elle a fait un très long voyage, elle est épuisée et préfère ne pas répondre aux questions pour le moment », a commenté la cheffe de la diplomatie canadienne Chrystia Freeland. « Elle est très heureuse d’être dans sa nouvelle maison, même si elle m’a parlé du climat. Je lui ai dit qu’il peut faire plus chaud. » « Elle voulait que les Canadiens voient qu’elle était arrivée au Canada », a-t-elle ajouté, prenant par l’épaule la jeune femme qui arborait une jupe, une veste de survêtement affichant « Canada » et une casquette bleue siglée « UNHCR » (Haut commissariat aux réfugiés de l’ONU).
Sur Twitter, la jeune fille a chaleureusement remercié son pays d’accueil non sans égratigner les autres : « Le seul pays qui m’ait vraiment aidée finalement est le Canada. Les autres ont eu peur et sont des lâches », a-t-elle commenté sur le réseau social à son arrivée à Toronto.
Acheter des vêtements chaudsLa Saoudienne affirme vouloir fuir les abus psychologiques et physiques de sa famille, qui a démenti ces allégations. Elle se dit par ailleurs en danger dans son pays pour avoir l’intention de renoncer à l’islam. Après avoir semblé sur le point de trouver refuge en Australie, l’adolescente s’est finalement tournée vers le Canada, où le gouvernement du premier ministre canadien Justin Trudeau lui a rapidement accordé l’asile.
Elle a été prise en charge par l’association à but non lucratif Costi, basée à Toronto et spécialisée dans l’accueil des réfugiés, a confirmé une porte-parole de Costi jointe par l’Agence France-Presse. La jeune femme est allée dès samedi après-midi faire un peu de shopping pour s’acheter des vêtements chauds au centre de la mégapole de l’Ontario, selon cette source. Elle y connaît plusieurs personnes qu’elle a contactées.
Des responsables de l’association vont dans les prochains jours l’aider à ouvrir un compte en banque ou remplir diverses formalités administratives, avant de chercher un logement permanent. En attendant, elle va séjourner dans une structure protégée par des gardiens jour et nuit. L’association a conseillé à la jeune femme de ne pas révéler sa localisation précise.
L’arrivée de la jeune femme au Canada marque l’épilogue d’une odyssée internationale qui a attiré l’attention via les réseaux sociaux depuis une semaine. La jeune femme avait acquis une notoriété planétaire en créant un compte Twitter alors qu’elle était retranchée dans une chambre d’hôtel à l’aéroport de Bangkok, multipliant messages et vidéos désespérés.
Barricadée derrière sa porte d’hôtelUne photo d’elle, barricadée derrière sa porte d’hôtel barrée d’un matelas, avait fait le tour du monde. Avec son téléphone, elle avait assuré qu’elle risquait la mort si elle était rapatriée de force. Elle avait notamment affirmé à Human Rights Watch (HRW) qu’elle souhaitait renoncer à l’islam, ce qui la mettait « sérieusement en danger » si elle rentrait dans son pays, souligne l’ONG. L’adolescente avait été arrêtée à son arrivée à Bangkok depuis le Koweït, où elle avait fait faux bond à sa famille et cherché à gagner l’Australie.
A la suite d’une mobilisation en sa faveur sur les réseaux sociaux, les autorités thaïlandaises avaient renoncé à la renvoyer contre son gré et l’avaient laissée quitter l’aéroport avec des représentants du HCR. Cette agence de l’ONU, dans un tweet, a salué « l’arrivée de Rahaf au Canada et la décision du gouvernement canadien de lui apporter une protection et une solution de long terme en tant que réfugiée réinstallée ». « Comme l’a dit le premier ministre [Justin Trudeau], le Canada croit très fort à la défense des droits humains dans le monde, et nous pensons fermement que les droits des femmes sont des droits humains », a insisté Chrystia Freeland.
La décision du Canada risque toutefois de raviver la crise diplomatique sans précédent qui mine les relations entre Ryad et Ottawa depuis l’été dernier. L’Arabie saoudite avait annoncé en août l’expulsion de l’ambassadeur du Canada, rappelé le sien et gelé tout nouveau commerce ou investissement avec le Canada. Cette décision faisait suite à un tweet d’Ottawa, quelques jours plus tôt, appelant à la libération immédiate de militants saoudiens des droits humains arrêtés peu avant, dont Samar Badaoui, sœur du blogueur emprisonné Raef Badaoui, dont la femme et les trois enfants vivent réfugiés au Québec.
L’Arabie saoudite est l’un des pays du monde les plus restrictifs pour les droits des femmes. Elles sont notamment soumises à la tutelle d’un homme (père, mari ou autre) qui exerce sur elles une autorité arbitraire et prend à leur place les décisions importantes.
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L’entraineur français Alain Porte serait le prochain sélectionneur l’équipe nationale algérienne, seniors messieurs, a annoncé samedi, le président de la Fédération algérienne de handball.
«Nous sommes proches d’un accord avec Alain Porte. Nous sommes en négociations sur les modalités de son contrat », a déclaré Habib Labane à la Chaine 3 de la radio algérienne.
L’ancien sélectionneur de la Tunisie (2009-2013) et de l’équipe de France féminine (2013-2016) occupait la saison dernière le poste d’entraineur du club de Grand Besançon Doubs (France).
La mission d’Alain Porte à la tête de la sélection algérienne de handball, séniors messieurs, s’annonce délicate, d’autant plus que le « Sept » algérien sort de sa pire participation à la CAN au Gabon en 2018, avec une peu reluisante 6e place dans le tournoi, ratant pour la 2e fois consécutive une participation au Mondial.
Le technicien français devrait succéder à Sofiane Haïouani, installé officiellement début octobre 2018 dans ses nouvelles fonctions de Directeur des équipes nationales (DEN).
Avec Haïouani, l’équipe nationale algérienne avait également pris la 7e place du tournoi de handball des Jeux méditerranéens de Tarragone (Espagne), en juin dernier.
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Cette fois-ci, elle aura frappé fort. Une épidémie de gastro-entérite s’est immiscée à bord d’un navire de croisière, l’Oasis of the seas, lors d’une traversée sur les côtes d’Amérique du Sud.
Parti en fin de semaine dernière, le paquebot devait effectuer une virée d’une semaine, comme le relate le site du Parisien, avant de revenir à bon port. Mais les circonstances en ont décidé autrement puisqu’une épidémie de gastro-entérite a touché 277 passagers, clients comme membres du personnel, obligeant l’équipe à réduire d’un jour la croisière dans l’intérêt de tous.
Tous seront donc de retour ce samedi ; des expertises devraient être effectuées pour découvrir la nature du virus alors que, de son côté, le paquebot devra être intégralement désinfecté avant d’être remis à flots.
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Saïd Mouas
Comment rentabiliser le patrimoine des communes? Quels sont les mécanismes à mettre en place pour drainer les ressources financières susceptibles de consolider le budget des APC? Pourquoi la fiscalité locale constitue-t-elle un levier important pour le développement économique des collectivités ?Les journées d’études qui se sont tenues les 09 et 10 janvier au siège de l’APW ont tenté de répondre à toutes ces interrogations grâce à la présence à ce débat de M. Bouïchiba Ahmed ancien cadre supérieur au ministère de l’intérieur et des collectivités locales. La thématique, comme on s’en doute, a suscité un vif intérêt parmi les présidents d’APC des 28 communes de la wilaya, les chefs de daïra et l’ensemble des cadres exécutifs en charge de l’administration locale. D’aucuns estiment en effet que les recettes des communes sont en deçà de leur potentiel patrimonial et ne reflètent donc guère leurs véritables capacités financières.
L’exemple le plus frappant, souvent évoqué, concerne le niveau dérisoire des loyers et autres taxes provenant des biens qui dépendent de la commune. Sans compter les niches non encore exploitées ou délaissées depuis de nombreuses années et sur lesquelles il faudrait également agir afin de renflouer les caisses des collectivités en ces temps d’austérité budgétaire. Un effort conséquent est attendu des élus pour valoriser les potentialités existantes et s’imprégner des règles du management. A ce titre la délégation de service, un sujet qui a déjà fait l’objet d’un séminaire organisé par la wilaya, peut s’avérer un atout bénéfique pour peu que les initiatives liées à cette sous-traitance s’inscrivent dans une démarche gagnant gagnant, profitable pour tous les partenaires. Il est clair que les perspectives en matière de financement des projets locaux requièrent de la part des élus une maîtrise des mécanismes de gestion et un sens des responsabilités élevé qui place l’intérêt de la collectivité au-dessus des visées étroites car certains édiles répugnent à toucher au statu quo pour ne pas compromettre leur avenir politique. Comme réviser un loyer inchangé depuis des lustres ou faire payer des places de stationnement, voire sévir pour engranger de l’argent utile à la commune. Conscient de l’importance de la formation dans la gestion des collectivités locales, sachant que le niveau des élus est majoritairement déficient, le ministère de l’Intérieur a fait de cet axe stratégique une de ses grandes priorités. Et c’est dans ce sens que les conférences de sensibilisation organisées sous le patronage du wali, Mme Ouinez Labila, revêtent un caractère éminemment instructif.The post Aïn Temouchent: Un casse-tête pour la commune appeared first on .
Saïd Mouas
La CNAS met les bouchées doubles. Après deux années d’application, l’expérience de la télé déclaration annuelle des salaires et des salariés entre dans sa phase de généralisation. C’est ce qui ressort de la conférence de presse animée par les cadres de l’antenne de la wilaya d’Aïn Témouchent, en l’occurrence MM. Hamel Kadda, Fékih Mokhtar et Messouaf Mourad. Ouverte par le Dr Benayad Jawad, directeur par intérim de la CNAS, la journée d’information réservée à la corporation des journalistes et correspondants de presse de la wilaya a mis en évidence la place incontournable du numérique dans le processus de modernisation des services de la caisse de sécurité sociale. Une option qui s’opère patiemment au vu des actions menées auparavant afin d’une part d’humaniser les structures d’accueil de l’institution qui ont subi pour la plupart d’appréciables aménagements, et d’autre part améliorer les prestations des assurés grâce à la carte Chifa. Cette troisième étape du programme va toucher essentiellement la procédure de déclaration annuelle des salaires et salariés (D.A.S.). Certainement appréhendée comme la plus laborieuse, du fait des réticences rencontrées du côté des employeurs qui n’ont pas encore suffisamment compris la portée de l’outil informatique, la campagne d’adhésion à ce type de service est menée tambour battant par une équipe de la direction qui se déplace chez les partenaires de la CNAS afin de les sensibiliser et les initier au nouveau système déclaratif. Ce dernier offre de multiples avantages en termes de gain de temps et de couverture juridique en cas de conflit. Un service gratuit, ouvert H/24 et 7j /7 et qui répond aux normes de sécurité.Les employeurs privés et publics ont jusqu’au 31 Janvier prochain pour déposer leur déclaration annuelle via le portail de la CNAS (https://teledeclaration.cnas.dz) et le site internet de la caisse (www.cnas.dz). Des améliorations sont prévues afin d’introduire également le paiement électronique selon les trois modes en cours. Il faut souligner, comme l’ont expliqué les cadres communicants, que ’tout employeur est tenu d’adresser à l’organisme de sécurité sociale territorialement compétent une déclaration d’activité dans les dix (10) jours qui suivent le début d’activité » (Loi n° 83/11).
Des sanctions sont prévues en cas de défaut d’affiliation dans les délais fixés, entre autres une pénalité d’un montant égal à 1.000 DA par travailleur non affilié (article 13 de la loi 04/17). Le défaut de production de la déclaration est également puni d’une amende égale à 15% du montant des cotisations dues majorée de 5% par mois de retard. Par ailleurs les employeurs disposant de 09 salariés et moins sont astreints de faire une déclaration mensuelle et ceux employant 10 salariés et plus une déclaration annuelle. Les cotisations de sécurité sociale s’effectuent en un versement unique sur la base d’un taux de cotisation de 34,5 % réparti comme suit : 25% de lassiette de cotisation à la charge de l’employeur, 9% de l’assiette à la charge du travailleur et 0,5% au titre de la quote-part du fonds des œuvres sociales. En outre, il est fait obligation à l’employeur de déclarer tout accident de travail ou maladie professionnelle (articles 26 et 27 de la loi 83/14). Des poursuites pénales conformément aux textes encadrant l’activité des employeurs seront appliquées aux récalcitrants.The post La CNAS fait campagne pour la télé déclaration appeared first on .
Khaled Boumediene
En plus des activités culturelles et artistiques organisées à la maison de la Culture «Abdelkader Alloula», au palais de la Culture «Abdelkrim Dali» de Tlemcen et dans la localité de Béni-Snous (40 kilomètres au sud-ouest du chef-lieu de la wilaya de Tlemcen), à l’occasion de la journée du nouvel an amazigh Yennayer 2969, le wali de Tlemcen, Benyaiche Ali, a inauguré hier le nouveau jardin public du grand quartier «Riadh el Kébir» qui surplombe les villes de Tlemcen et Mansourah sur une altitude de près de 600 mètres, en présence du secrétaire général de la wilaya, Aroua Aissa, des directeurs de l’exécutif, des présidents d’APC et chefs de daïra de Mansourah et Tlemcen. Créé en 2016 par l’ex-wali de Tlemcen, Saci Ahmed Abdelhafid, ce nouvel espace vert de 10 hectares fraîchement et entièrement aménagé, aux abords des murailles et vestiges historiques de Mansourah, par les entreprises privées Mebrak Zouaoui et Saâda Bouriahi, avec le concours de la direction de l’urbanisme, a été baptisé du nom de Jugurtha. Ce site d’envergure a nécessité une enveloppe financière de 21,8 milliards de centimes (dont 4,8 milliards de centimes pour la réalisation du mur de clôture) pour les espaces verts, les travaux de voirie, d’eau pluviale et d’éclairage, les locaux de service et les jeux et le mobilier. En aménageant cet espace utilisé comme dépotoir et longtemps abandonné, la wilaya a souhaité s’inscrire dans une démarche de développement durable en créant des poumons verts un peu partout dans la ville.Un grand jet d’eau, une cascade et des bancs et plusieurs aires de jeux sécurisées ont été installés. Les entrées ont été sécurisées, un grand parking en enrobé et de nouveaux cheminements ont été créés. Les familles et leurs enfants trouveront beaucoup de plaisir en découvrant le joli décor des allées bordées d’espaces verts et les jardinières installées.Par ailleurs, le premier responsable de la wilaya s’est rendu dans la commune de Terny (daïra de Mansourah) où il a donné le coup d’envoi de la mise en service du gaz naturel à 110 foyers de l’agglomération d’Ouled Youssef. En hiver, les habitants de ce village rural de haute montagne (plus de 1.200 mètres d’altitude), peinent énormément pour faire face, avec leurs maigres moyens, à la rudesse climatique et aux fortes chutes de neige qui affectent toute la région où il fait jusqu’à moins de 10°C. Les villageois sont mis à rude épreuve dans leur lutte pour la survie. L’arrivée de ce combustible disponible en permanence et moins onéreux a mis donc du baume dans le cœur de toutes les familles. Selon le directeur de la SDO-Sonelgaz, M. Dammouche Mohamed Amine, 18.515 foyers ont été raccordés au gaz naturel en 2018 (soit un réseau de 334,5 kilomètres) dont 9.999 foyers raccordés dans le cadre du plan quinquennal 2010 – 2014, 1.887 foyers raccordés dans le cadre du programme complémentaire et 6.629 foyers raccordés dans le cadre d’une convention avec la wilaya.
En 2019, il est prévu le raccordement de 20.000 autres foyers pour atteindre un taux de couverture de 96% (94% actuellement). Le wali a ensuite mis le cap sur la commune d’Oued Lakhdar (ex-Chouly) dans la daïra d’Ouled Mimoun où il a lancé la mise en service du gaz naturel au profit de 153 foyers qui passeront désormais cette saison hivernale dans la chaleur. Devant la demande pressante de certains habitants de cette localité en manque de cette énergie vitale, le wali a déclaré qu’un nouveau programme prendra en charge près de 250 foyers.Le chef de l’exécutif a ensuite rejoint la place du 1er Novembre au centre-ville pour assister dans une ambiance de joie et de partage à une démonstration d’une caravane composée de plusieurs groupes folkloriques de jeunes, qui s’est dirigée de la place du 1er Mai (près de la grande poste) vers la maison de la Culture, qui a abrité à cette occasion plusieurs stands d’expositions de produits artisanaux, des plats typiques de Yennayer, des costumes ancestraux et masques d’« Ayrad » (le lion) représentant des animaux portés, un spectacle de danse présenté par une association de Béni-Snous, une conférence sur le patrimoine immatériel amazigh animée par le Professeur Saridj, et un film sur le patrimoine et les coutumes amazighes. A noter que les meilleurs participants aux concours des activités sportives, artistiques et culturelles ont été honorés par le wali de Tlemcen.
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