Le doute persiste sur l’avenir de l’Intersyndicale de l’éducation nationale qui a appelé à une grève le 21 du mois en cours. Après la sortie du Cnapeste, qui n’a pas signé l’appel à la grève en invoquant des raisons organiques internes, c’est au tour de l’Unpef de se désengager de l’Intersyndicale en proposant une séance de travail avec la ministre de l’Education nationale, Mme Nouria Benghebrit, les 9 et 10 janvier.
L’information a été donnée, mardi à Alger, par la ministre qui annonce le lancement des concertations avec le partenaire social pour examiner les préoccupations socioprofessionnelles soulevées récemment par les syndicats du secteur. Accompagnée du wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, Mme Benghebrit, qui a inauguré nombre d’établissements scolaires à Alger, a indiqué que ces concertations permettront l’examen des dossiers soumis par le partenaire social au ministère, affirmant que les portes de son département «sont toujours ouvertes». Après avoir exprimé son «regret» quant au désengagement de quatre syndicats de la charte d’éthique éducative, signée en novembre 2015, la ministre a qualifié de «droit constitutionnel» la grève annoncée par ces syndicats, qu’elle a appelés à œuvrer au «rétablissement de la confiance qui devrait être basée sur la vérité».
Pour rappel, le Collectif des syndicats autonomes du secteur de l’éducation avait appelé, lundi, à une grève d’une journée le 21 janvier, laquelle sera suivie de sit-in devant les directions de l’éducation à travers tout le territoire national.
Mme Benghebrit avait salué samedi passé la proposition de l’Union nationale des personnels de l’éducation et de la formation d’organiser une rencontre les 9 et 10 janvier en cours pour examiner les dossiers déposés, réitérant à ce propos son engagement au dialogue et à la concertation avec tous les acteurs sociaux en vue de résoudre les problèmes soulevés à même de préserver la stabilité du secteur.
Les préoccupations de ce collectif sont essentiellement liées aux « restrictions à la liberté de l’exercice syndical, outre l’atermoiement des responsables du ministère de tutelle quant à la prise en charge des dossiers et réclamations soulevés, et la réalisation des engagements contenus dans les procès-verbaux signés». Ils concernent particulièrement les «statuts et les œuvres sociales» du secteur, selon le communiqué du syndicat. La rencontre prochaine avec l’Unpef renforce les doutes sur la cohésion qui règne au sein de l’Intersyndicale et la capacité réelle de cette dernière à mener un mouvement de protestation d’envergure au cours de l’année scolaire actuelle 2018/2019, qui sera marquée par l’organisation de l’élection présidentielle. Sur ce point, l’Intersyndicale avait annoncé, le 11 décembre dernier, le boycott de toutes les rencontres et activités organisées par la tutelle.
Pour rappel, à l’approche de l’élection présidentielle d’avril 2004, le CLA et le Cnapeste ont réussi, après plus de deux mois de grève, à arracher une augmentation de salaire historique. La crainte de perturber le bon déroulement de cette échéance électorale a amené le gouvernement d’Ahmed Ouyahia à faire des concessions aux syndicats qui sont parvenus à paralyser la quasi-totalité des lycées d’Algérie.
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Écrit par Samir Mouloud
Une stèle à l’effigie du roi de Numidie, Massinissa, sera inaugurée samedi prochain à Alger, à l’occasion de la célébration du Nouvel an amazigh 2969. Le secrétaire général du Haut-Commissariat à l’amazighité (HCA), Si El Hachemi Assad, et le président de l’APC d’Alger-Centre
, Abdelhakim Bettache, procéderont à l’inauguration de cette stèle, à la placette de Tafourah (Alger). Une commission avait été chargée de la sélection des artistes appelés à réaliser cette œuvre. Elle est composée de Mustapha Bouamama, directeur de l’Ecole des beaux-arts d’Alger, Zerka, de l’Ecole des beaux-arts d’Alger, et Boulekhrissat, de l’Ecole des beaux-arts de Sidi Bel-Abbès, et d’autres membres spécialistes de l’histoire et des beaux-arts, ainsi que l’historien Mohamed El Hadi Harache, spécialiste de l’histoire antique et enseignant à l’université d’Alger.
Ainsi la réalisation de l’œuvre a été attribuée à trois artistes sculpteurs, Abboud Djamel de Bouira, Djerdi Belkacem et Mazigh Tighilt de Tizi Ouzou, tous anciens élèves de l’Ecole des beaux-arts d’Alger. La statue est d’une hauteur totale de 5,80 m, socle compris. Le coût de sa réalisation, qui englobe également l’aménagement de la placette Massinissa, est estimé à 25 millions de dinars, dégagés par la wilaya et l’APC d’Alger-Centre.
Massinissa, ou Masnsen (en tamazight), né vers 238 av. J.-C. et mort en janvier 148 av. J.-C., était un roi berbère, fils du roi Gaïa, petit-fils de Zelalsan. Il fut le premier roi de la Numidie unifiée.
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Écrit par Maya H.
L’économiste et professeur des universités Abderrahmane Mebtoul a passé hier au peigne fin la situation économique nationale. Lors de son passage hier à l’émission radiophonique «L’invité de la Rédaction» de la Chaîne III
, l’expert souligne que «l’Algérie traverse une crise de gouvernance qui risque de se transformer en crise financière d’ici 2022, si des mesures adéquates ne sont pas prises», tout en précisant que le «défi est réalisable». A ses yeux, l’Algérie, dans un monde digital qui se développe de façon vertigineuse, doit impérativement suivre ce développement de la connaissance, rappelant l’importance de la ressource humaine dans le développement économique. Pour l’investissement, il énumère quatre obstacles auxquels s’imposent, dit-il, des solutions efficientes : bureaucratisation et centralisation, un système financier non performant et un système socio-éducatif non adapté à l’environnement global.
La bonne gouvernance que l’expert préconise «se vérifie dans la vision et les convictions des vrais acteurs et leurs capacités réelles à entreprendre les actions appropriées et engager la société dans la voie de l’efficacité et de la modernité fécondes et intelligentes». A une question liée aux projections de la Banque mondiale annonçant 2,3% de croissance en 2019 contre 2% prévu dans son précédent rapport sur les perspectives économiques mondiales, Pr Mebtoul dira que «la réussite des réformes institutionnelles et l’optimalisation de la dépense publique impliquent plus de décentralisation, à ne pas confondre avec la déconcentration qui renforce la bureaucratisation ainsi que de nouvelles formes de protection sociale».
A ce sujet, l’institution de Bretton Woods est formelle. «L’Algérie devrait décélérer à 2,3% du fait de la diminution progressive des dépenses publiques, qui avaient connu une augmentation considérable l’année dernière», précise-t-elle dans la note consacrée aux perspectives économiques de la région Mena, accompagnant ce rapport. Sur sa lancée, l’économiste a également relevé la nécessité de bien définir les priorités. «L’on devra différencier stratégie et tactique en ce monde turbulent et instable, supposant des stratégies d’adaptation tant internes que géostratégiques avec la quatrième révolution mondiale économique qui s’annonce entre 2020 et 2030».
Et d’ajouter : «L’Algérie n’a pas d’autres choix que d’accélérer les réformes structurelles, microéconomiques et institutionnelles, condition de la stabilité macroéconomique, si elle ne veut pas épuiser ses réserves de change et aller au FMI horizon 2022». Evoquant l’industrie automobile, le Pr Mebtoul souligne qu’en 2018, l’Algérie a enregistré 3,5 milliards de dollars de sorties de devises en importations de pièces CKD/SKD. Ce chiffre risque encore d’augmenter à 10 milliards de dollars, c’est l’équivalent de 40% des recettes de la Sonatrach, si on prend un cours de 60 dollars le baril. Enchaînant, il souligne qu’aucun pays au monde n’a dix constructeurs d’automobile. «Chaque pays a deux ou trois marques et surtout un cahier des charges précis, avec des objectifs de taux d’intégration et d’exportation, suivi de bonifications graduelles». Des solutions en vue ? «Réorienter cette politique qui est extrêmement dangereuse et qui porte atteinte à la sécurité nationale », ajoute, sentencieux, l’universitaire.
Par ailleurs, Abderrahmane Mebtoul a annoncé qu’il a été désigné chef de la délégation algérienne au Sommet de la société civile des deux rives de la Méditerranée, qu’abritera Marseille le 24 juin prochain, où l’Algérie abordera le dossier «le plus important» portant sur la transition énergétique, soulignant le rôle pivot que joue l’Algérie en Afrique et en Méditerranée. Un rôle, soutient-t-il, appelé à être consolidé à travers des réformes structurelles.
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Écrit par ABDELKRIM TAZAROUTE
Anis Djaad n’a visiblement pas été influencé par le cinéma algérien et, partant, par les cinéastes algériens. Pas un plan, pas une séquence et encore moins un sujet déjà traité dans la filmographie algérienne. C’est à peine si nous pensons à «L’Homme qui regardait les fenêtres», de Merzak Allouache, réalisé en 1986, dans la manière dont le récit est mené. Mais la ressemblance se limite à cela. Par contre, nous pensons particulièrement au cinéaste autrichien Michael Haneke…
Anis Djaad a commencé sa carrière en tant qu’assistant stagiaire dans le film «França ya França», de Djamel Belloud, en 2003. Depuis, il ne rêve et ne vit que pour le cinéma qu’il a découvert jeune dans les cinémas de Bab El Oued. Son aventure avec le cinéma s’est malheureusement arrêtée avec la dissolution de l’Entreprise publique de production audiovisuelle (Enpa) mais le désir y est gardé secrètement. Il bifurque vers le journalisme en tant que reporter et il écrit en images. Il découvre l’Algérie profonde et les histoires des hommes dans leur errance. Anis Djaad s’est avéré un talentueux journaliste et, après quelques années d’exercice, il a alimenté une chronique de politique internationale dont quelques-unes ont été reprises par le presse internationale.
Quelques années après, il écrit le scénario de «L’odeur du violon» et bénéficie d’une résidence d’écriture. La voie est tracée pour d’autres scénarii, mais Djaad adapte le scénario «L’Odeur du violon» en roman. Il ne s’arrête pas en si bon chemin, écrivant des scénarii et un autre roman.
En 2011, il est l’auteur du scénario «Le Hublot» et il obtient le Premier prix au concours qu’avaient organisé les Rencontres cinématographiques d’Alger. Anis Djaad cherche un producteur et soumet son projet filmique, un court-métrage fiction d’une vingtaine de minutes, au ministère de la Culture pour l’obtention de l’aide publique à la production.
Anis Djaad quitte la presse écrite pour le cinéma en 2012, année de la production de son premier film «Le hublot.
HISTOIRE DE JEUNES
Un plan large ouvre le film «Le Hublot». On y voit deux jeunes adossés à un mur. Ils sont hittistes et ont du temps à perdre vu qu’ils sont sans boulot. Les journées sont longues et il n’y a qu’un bon joint qui peut leur faire passer le temps.
En un plan, le réalisateur installe sa thématique. Les deux jeunes accèdent à la terrasse de l’immeuble où ils habitent et là, tranquillement, ils peuvent fumer en regardant la mer, leur seule évasion.
«Qu’aurions-nous fait sans cette vue sur la mer ?», dit un des protagonistes. «On se serait jeté dans le vide», lui répond désabusé l’autre, son ami d’infortune.
Anis Djaad travaille au moyen de plans larges. Dans un troisième plan, un des jeunes se retrouve avec son père dans la cuisine. Il demande sa part d’un plat de pâtes et le père lui dit méchamment que quand on se lève à midi on ne cherche pas à manger à midi trente. En quelques répliques, le réalisateur annonce le premier conflit de son film. Il y a peu de dialogues dans le cinéma de Anis Djaad, mais beaucoup de regards expressifs et de silences qui en disent long. Il n’y a pas de femme dans «Le hublot», sinon elle est présente par le biais d’Internet et dans le rêve d’un des deux jeunes. C’est, en somme, le regard du cinéaste sur la société algérienne où la femme est absente de l’espace public. La femme est sublimée et elle est respectée.
Les deux personnages principaux du film en parlent avec respect, surtout quand il s’agit d’une hypothétique fiancée ou de la maman. Les jours s’égrènent péniblement en rêves et réalité amère, sans perspective. Le pays se construit et les travaux d’un nouvel immeuble sont venus obstruer l’unique vue sur la mer des deux jeunes. Le cauchemar s’installe et l’un d’eux n’en peut plus, il se jette dans le vide. Son ami le pleure. La fin du film reste ouverte même si d’emblée, elle se veut dramatique.
«Le Hublot» est une chronique d’une mort annoncée. Le cinéaste Anis Djaad place la première pierre de son œuvre naissante. Il veut scruter l’insoutenable exil intérieur, l’incommunicabilité et les rêves brisés. Comment vivre sa jeunesse dans un pays où les espaces d’expression sont absents ? Comment peut-on évoluer normalement sans un travail et sans voyage, sans expérience de la vie ? Djaad n’y répond pas, mais ouvre une brèche pour un débat autour des jeunes d’une manière sobre et efficace. Son cinéma est sans artifices, direct presque illustratif. Le cinéaste passe à une étape supérieure dans son art de raconter la vie, une tranche de vie, celle d’un potentiel retraité dans «Passage à niveau», qu’il réalisera en 2014 et avec lequel il obtiendra beaucoup de prix dans des festivals internationaux.
LE TEMPS QUI PASSE
Avec la même rigueur artistique et presque la même thématique, celle de l’exil intérieur, Anis Djaad plante son décor dans l’univers des cheminots pour nous conter l’histoire d’un gardien de passage à niveau. Le cinéaste connaît parfaitement le monde des cheminots grâce à ses oncles maternels. Il les a côtoyés et a voyagé en train.
Le réalisateur Anis Djaad n’a visiblement pas été influencé par le cinéma algérien et, partant, par les cinéastes algériens. Pas un plan, pas une séquence et encore moins un sujet déjà traité dans la filmographie [MD1] algérienne. C’est à peine si nous pensons à «L’Homme qui regardait les fenêtres» de Merzak Allouache, réalisé en 1986, dans la manière dont le récit est mené. Mais la ressemblance se limite à cela.
Par contre, nous pensons au cinéaste autrichien Michael Haneke, notamment à son film «Amour», avec un excellent Jean-Louis Trintignant. Nous retrouvons dans «Passage à niveau» cet intérêt particulier pour le détail et le rythme imposé au récit tout comme nous subissons avec une émotion certaine la déchéance physique et psychologique du personnage principal, incarné par Rachid Benallal, troublant de crédibilité.
Dans «Le Passage à niveau», Anis Djaad se livre à une exploration de l’homme dans ses limites de résistance aux aléas de la vie. Son personnage limite ses mouvements et ses efforts. Il marche à peine et juste quand il le faut. Lorsqu’il doit fermer le passage à niveau, une lampe à la main la nuit, où en mettant sa tenue réglementaire, le jour, avec un chapeau même quand il vente.
Dans sa chambre, il peine à mettre ses chaussons et, dans un geste machinal, il prépare sa tasse de café et allume sa cigarette. Il n’a rien à faire qu’à attendre le signal qu’il reçoit à partir du téléphone pour qu’il ferme ou ouvre les barrières du passage à niveau. Anis Djaad filme en filigrane cette solitude, la détaille et lui donne un sens. Elle ronge l’homme, qui s’est habitué à vivre avec. Aussi, le jour où il reçoit sa notification de retraite, il est perdu. Il rejoint son compagnon, un homme qui ne vit pas loin des rails et qui passe son temps à boire et à fumer, un sans-abri et sans-boulot. Chacun vit dans son monde, dans son exil intérieur.
Avec un superbe travelling arrière, le réalisateur de «Passage à niveau» met fin à sa trame. La caméra dans son mouvement montre les deux personnages du film à l’intérieur d’un tunnel. Pas besoin de paroles, seule la musique accompagne cet effet magique du cinéma.
VOYAGE SANS FIN
Dans son dernier opus de sa trilogie sur l’exil intérieur, Anis Djaad convoque l’exil, le vrai, effectué par une famille algérienne voilà vingt ans et celui vécu intérieurement par les membres de la famille. Il y a Keltoum, seule à travailler dans un centre hospitalier, le mari, le fils et sa femme et la sœur de Keltoum, alitée et en convalescence dans un hôpital. Le décor est planté avec le même rythme narratif et des plans larges, presque des plans séquences pour raconter l’histoire de la dernière volonté de la sœur de Keltoum : aller se recueillir sur la tombe de sa mère en Algérie.
La mise en scène de Djaad est toujours aussi sobre. Ses plans sont minutieusement préparés et ils défilent selon le rythme choisi par le réalisateur. Un rythme lent qui agresse et qui reflète toute la peine vécue par les protagonistes de «Voyage de Keltoum». Seule Keltoum est dans l’action, les autres subissent les événements qui leur arrivent.
Ils sont présents-absents, comme déconnectés d’une réalité qu’ils n’ont pas souhaitée. Ils feront le reproche à Keltoum : «C’est à cause de toi que nous sommes-là, que nous vivons cette situation.» La caméra capte, dans un plan serré, le visage de Keltoum, toute sa peine y est reflétée. Elle réfléchit et se décide à faire le voyage en Algérie et à exaucer le vœu de sa sœur.
Anis Djaad avait écrit «Sans vous», un autre court-métrage sur la thématique de l’exil intérieur. «Sans vous» conte l’histoire d’un vieil émigré qui a construit sa maison au pays après tant d’années d’exil et de privation, dans l’espoir de voir un jour ses enfants venir y passer des vacances, en vain. Pour des raisons personnelles, Anis Djaad n’a pas pu réaliser son film. Actuellement, il est en phase de repérages de son premier long métrage intitulé «Hadjer».
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Écrit par Sara Kharfi
Sorti en Algérie il y a quelques jours aux éditions Ostowana, l’album «Trab Project» est aussi disponible, depuis le 13 novembre dernier, sur les plateformes numériques. Composé de 11 titres qui ont leurs racines dans les origines du Raï, dans le mode «trab», cet album s’ouvre sur les univers et les esthétiques musicales qu’affectionne l’artiste Mehdi Laifaoui. Dans cet entretien, il revient sur l’élaboration de ce disque, sur les morceaux qui le composent et sur son parcours jalonné de rencontres.
Reporters : «Trab Project» est un projet/album autour du mode «Trab». Pourriez-vous revenir sur l’atmosphère générale de cet album où l’on peut déceler deux singularités : le «Trab» comme fil conducteur et une écriture (un texte) ?
Mehdi Laifaoui : A la base, je voulais monter un projet autour de la musique raï, des morceaux des années 1970/80 (de Boutaïba Sghir, Drissi El Abassi, Khaled etc.), avec des musiciens. Quand j’ai commencé à réfléchir sur le choix des morceaux, je me suis dit pourquoi ne pas essayer de composer des choses dans le sens, dans cet esprit-là rétro, mais en même temps avoir toutes mes influences. C’est comme ça que j’ai commencé. Il y a d’ailleurs eu une journaliste française qui m’a dit «le Raï au goût du monde» et j’ai trouvé l’expression bien.
Donc, c’est vraiment avec toutes mes influences, toutes les choses que j’aime, ça veut dire la musique latine, afro-américaine, africaine, orientale aussi… Il y a tous ces mélanges-là mais le fil conducteur c’est trab, le mode, qui est un mode pentatonique qu’on utilise dans la musique bedouie. Pour ce qui concerne le texte, la musique bedouie c’est du texte, c’est comme le chaâbi. Après justement le raï est devenu une musique on peut dire légère avec textes légers, mais il y a certains morceaux où il y a plus de sens, il y a des morceaux comme «Sid el hakem» où il n’y a pas beaucoup de texte mais il y a une profondeur et une grande sensibilité juste avec deux, trois mots.
Mais lorsqu’on écoute un cheikh ou une cheikha, il y a tout un background, un monde qu’ils nous transmettent, des codes (parfois). Pour ce qui vous concerne, vous nous transmettez quelque chose de moderne, urbain, différent…
Oui, parce qu’il y a de l’électro, il y a beaucoup de musiques du monde. J’ai 24 musiciens dans le disque, de nationalités différentes (des Espagnols, Algériens, une chanteuse américaine, des Brésiliens, Tchèques, un Italien…) et l’idée était de faire ce dont j’ai envie. Ce n’était pas calculé en fait. Cependant, il y a un morceau que je voulais qu’il soit un peu plus dans les tendances d’aujourd’hui et c’est «Mchit». C’est un morceau super électro. Sinon, sur cet album, il y a aussi deux duos avec deux superbes chanteuses : «Sayidati» avec une chanteuse cubaine qui cartonne actuellement, Yilian Canizares, et «Passion» avec la jeune et brillante chanteuse Emmy Ham.
Il y a aussi des collaborations avec Zinou Kendour, qui m’a arrangé quelques morceaux comme «Mchit» et on a travaillé ensemble sur l’arrangement d’autres morceaux. J’ai fait les arrangements de pratiquement tous les morceaux («Nar», «Fatati», «Nas Lil», «Kuiti») ; j’ai composé, arrangé et fait les textes. Il y a par contre le morceau «Dzaïr», qui est écrit et composé par Hakim Aït Aïssa et arrangé par Fayçal Hamza.
Justement, c’est un morceau quelque peu différent par rapport au reste des titres de l’album, qui incarne, à bien des égards, ce qui se faisait musicalement au début des années 2000…
Parce que ça a été fait en 2003. C’est un morceau de Hakim Aït Aïssa que j’ai chanté, on l’a enregistré en 2003, on ne l’a jamais sorti jusqu’à aujourd’hui. Il a pris de l’âge, mais pour le fond, dans ce que dit le texte, malheureusement il n’y a pas grand-chose qui a changé.
«Sar Li Sar» est un autre morceau intéressant par sa proposition : une ballade sentimentale, incarnant une autre époque (fin 1990 début 2000) du raï sentimental, quelque chose de classique…
C’est une ballade et c’est moi-même qui ai fait les arrangements. Ils y a trois musiciens sur ce morceau : la pianiste Agathe Di Piero, Christian Fromentin et Willy Quiko, qui sont des musiciens qui viennent du monde du classique en France. Ça a pris une couleur un peu classique, très acoustique, un peu sombre, c’est un morceau un peu sombre. Le clip aussi est en noir et blanc dans un endroit sombre.
Le titre «Rayi» ouvre sur une autre de vos influences : le gnawa.
C’est vraiment un clin d’œil à toute ma jeunesse, de mon adolescence jusqu’à mes 27/28 ans, où j’étais vraiment à fond sur la musique gnawa. Après, je ne fais pas partie des gens qui se focalisent sur un seul style, j’ai toujours été un électron libre. J’ai toujours écouté le raï, j’écoutais Khaled, et j’écoutais surtout Mami et Sahraoui.
L’autre singularité sur ce disque est votre technique vocale qui est mise au service de l’univers que vous nous proposez. La voix est un instrument et ça s’entend. C’est beaucoup de travail ?
Je chantais depuis toujours, mais depuis 2011, je fais partie du groupe Radio Babel Marseille, qui est un combo de voix avec un beatboxer. On fait toute la musique avec notre bouche, notre voix est comme un instrument, donc automatiquement j’ai travaillé ma voix. Avec ce groupe, j’ai fait presque 500 concerts depuis 2012/2013, c’est énorme ! Les chanteurs qui font beaucoup de scènes ont des voix qui ont du vécu comme on dit, je ne dirais pas que j’en suis là mais je travaille beaucoup ma voix, j’essaie aussi de m’ouvrir et d’écouter autre chose.
Je suis curieux et la curiosité m’amène à écouter autre chose. Mes influences ne sont pas que techniques ou que dans le raï, j’écoute beaucoup Mohamed-Tahar Fergani, qui est pour moi, techniquement, le meilleur chanteur algérien de tous les temps. J’ai aussi d’autres influences comme Youssou N’dour, Salif Keita, Camarón (dans le flamenco), etc. Donc tout ça se mélange dans ma tête et il en ressort quelque chose qui me ressemble et m’appartient.
Vous chantez aussi en arabe classique dans les morceaux «Fatati» et «Sayidati». Quelle a été votre démarche ?
Ce sont des textes que j’ai utilisés du patrimoine de Nizar Qabbani. Personnellement, j’aime beaucoup la poésie de Nizar Qabbani, je suis fan depuis le lycée, et j’avais envie de faire ça mais en mode raï, c’est-à-dire que j’essaie d’utiliser la technique vocale raï mais en chantant en arabe classique. C’est un exercice qui m’a amusé et c’est sur «Fatati» où je procède vraiment à cet exercice. «Sayidati» est plutôt un morceau posé, avec juste un guembri, une guitare, et une batterie qui joue légèrement. D’ailleurs, je voulais remercier aussi Karim Ziad, à la batterie, et qui est sur toutes les batteries du disque.
Et pourquoi Nizzar Qabbani et sa poésie ? Parce que ça épouse les thèmes de l’album que sont les amours déçues et un peu de mélancolie ?
Oui, et aussi la nostalgie un peu, «El ghorba» (l’exil)… Tout se mélange. Quand j’écris, je ne m’arrête pas pour reprendre, je corrige peut-être deux ou trois mots mais je ne me censure pas ; soit je garde tout, soit je ne garde rien. Je voulais aller sur du texte, sur du fond. Il y a aussi un artiste qui me donne vraiment le ton de la musique, c’est Youcef Boukella et son disque «Salam», que j’ai écouté, réécouté, chanté… il y a beaucoup d’influence de Youcef Boukella.
Comment avez-vous composé cet album ?
Ça a longtemps cogité dans ma tête avant de tout mettre en place, et quand j’ai commencé à bosser dessus, ça a pris deux ans pour le finir. Avant de commencer à jouer, je ne voulais pas monter le projet, j’ai fait tout seul à la maison, j’ai maquetté tout, j’ai fini, et après les musiciens sont venus poser leur univers. Il y avait plus que 11 titres, j’ai choisi ceux que j’ai trouvés aptes à sortir maintenant, mais sinon j’ai presque fait un double album. Là justement je me penche sur le 2e album.
Comptez-vous élargir votre recherche dans le cadre de ce projet ?
Toujours dans le cadre de «Trab Project», j’ai un projet avec la chanteuse égyptienne Hend Raoui (chanteuse du groupe Orange Blossom). Ce sera un projet autour de tout ce qui est pentatonique. Elle va notamment interpréter la musique nubienne, et pour ma part je vais élargir mon travail et entreprendre une recherche sur les musiques du sud algérien. Par ailleurs, ce que je veux faire avec «Trab Project», mon rêve, c’est de monter le groupe live d’ici et de l’emmener partout dans le monde. Je veux aller vers quelque chose d’authentique.
Vous avez fait partie et vous faites encore partie de différents projets musicaux, mais pourquoi ce n’est que maintenant que vous vous lancez dans un projet personnel ?
Avant je n’avais pas envie de faire quelque chose tout seul. J’étais toujours en mode groupe, je me considérais comme un chanteur de groupe. Pour moi, la musique c’est le partage, c’est comme une équipe de foot, je peux être le chanteur, le buteur de l’équipe mais sans le reste, je ne peux rien faire. Là, j’arrive à un âge où je me dis que j’ai fait le tour musicalement, que je suis épanoui dans ce que je fais, donc j’avais envie de faire un truc seul. C’était le moment.
Justement, pourriez-vous revenir, même brièvement, sur votre parcours ?
J’ai fait partie du groupe Harmonica. Il y avait une équipe magnifique dont je peux citer le bassiste Belkacem qui est resté jusqu’au bout, Karim Torki avec lequel je suis toujours en contact et qui fait partie actuellement d’un super projet en France. Il y avait de super musiciens et ce sont les premiers qui m’ont permis de jouer sur des scènes, de vraies scènes. Ce qui m’a attiré dans ce groupe, c’était qu’il avait vraiment un truc à lui, ça s’appelait Raï-Tergui -je cite d’ailleurs le saxophoniste Sid-Ahmed qui chantait un peu raï.
C’était un mélange très beau, très original. La première cassette était vraiment très originale. Après, j’ai été recruté par maâlem Ben Aïssa dans Diwan Dzair, et là, j’ai vraiment connu ce que c’est que la musique en mode professionnel. En 2003, on a été invité en France par Youcef Boukella et je suis resté. De là, j’ai commencé à jouer en France. J’ai joué un peu avec Ifrikya, le groupe de Karim Ziad, avec aussi un groupe qui s’appelait Nechwa, avec Yazman (avec Malik Ziad).
Et après, j’ai rencontré Radio Babel Marseille, et ça marche pour nous, le projet a décollé, on a eu le prix Sacem en France, on a joué dans les plus gros festivals en Europe, et ça continue, on sort le troisième disque cette année. Il y a eu aussi Saba, avec Malik Ziad et Agathe Di Piero, un projet autour de compositions et une musique assez recherchée.
Comment vous projetez-vous dans votre musique ? Musiques du monde, musiques actuelles ?…
Il y en a plein que l’expression «Musiques du monde» dérange. D’ailleurs, je me souviens qu’une fois, Cheikh Tidiane Seck a dit pourquoi vous dites «Musiques du monde» ; pour lui, c’est comme si il y avait EUX et il y a le MONDE. Moi, je ne me préoccupe pas de ça, ce n’est pas à moi de mettre ma musique quelque part. Ce que j’ai dit en France et en Europe, c’est que c’est de la musique maghrébine, donc je situe un endroit géographique, je dis aussi «World-Music Nord-africaine».
«TRAB PROJECT» : Raï et origine(s)
«Trab Project» est le premier album solo de Mehdi Laifaoui. Composé de 11 titres («Sayidati», «Fatati», «Sar Li Sar», «Nas Lil», «Dzaïr», «Nar», «Passion», «Rayi», «Tu m’as rendu fou», «Mchit», «Kuiti»), le disque est disponible en Algérie (éditions Ostowana) depuis quelques jours, et également sur les plateformes numériques depuis le 13 novembre 2018. Selon Mehdi Laifaoui, «Trab» est un «jeu de mot», en tout cas un mot qui comporte au moins deux sens : à la fois relatif à la terre (trab en arabe) donc à «l’origine», mais aussi au mode pentatonique qu’est le trab, une forme/esthétique du raï, qui traverse tout cet album.
Outre le morceau «Nas Lil» qui incarne réellement le trab, le disque propose des titres qui sont la somme des influences de l’artiste et son travail d’écriture. En attendant des concerts en Algérie, Mehdi Laifaoui entamera une tournée en France (10 concerts) et en Suisse au mois d’avril, et animera un concert-événement le 10 mai 2019 à la Cité de la musique de Marseille.
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Écrit par Nadir Kadi
L’écrivain romancier et journaliste Abdelkader Hammouche a récemment publié, aux éditions Barkat, un nouveau roman intitulé «Les Intérêts supérieurs». L’auteur, qui s’est fait notamment connaître du grand public avec son précédent ouvrage intitulé «Amel», revient cette fois avec un récit de fiction, mêlant la «raison d’Etat», les services secrets, les soupçons d’espionnage, le chantage mais aussi la naïveté puis la détermination du personnage principal Nesrine.
En effet, roman relativement court, le récit «imaginaire», qui se place dans l’Algérie des années 1990, «bien avant que les services n’aient été restructurés», souligne Abdelkader Hammouche dans la note de l’auteur, fait découvrir au lecteur une semaine de la vie de Nesrine, une étudiante en langues étrangères âgée de 23 ans, dont le fiancé, de nationalité française, est soupçonné par les services secrets algériens de se livrer à des actes d’espionnage. Ainsi, et sans révéler les détails d’une histoire partagée en sept chapitres, décrivant les sept jours accordés à Nesrine pour «faire son choix», la jeune femme embarquée par des agents se faisant passer pour des policiers se voit offrir un marché : travailler durant six mois pour les services secrets, ou plus exactement pour les «intérêts supérieurs du pays», en échange de sa liberté.
L’ouvrage captivant est rythmé par l’apparition, tour à tour de plusieurs personnages venant en aide à Nesrine, Nawal son amie, Kamel Lassel, un journaliste au quotidien Alger Matin, ou encore un président d’association de défense des droits de l’homme et avocat, Maître Kouder. L’écrivain Abdelkader Hammouche, présent samedi dernier à la libraire des Beaux-Arts d’Alger centre pour une vente-dédicace du roman, a ainsi laissé entendre à propos du récit développé dans son cinquième roman, qu’il s’agit également, par certains aspects, d’une sorte de retour en arrière, d’une plongée dans un passé récent où ce type de démêlées avec les services secrets pouvait avoir lieu. Il affirme à ce sujet qu’«il y a une partie réelle et une partie imaginaire. Mais très sincèrement, moi-même, je ne fais plus la distinction, l’embryon de départ aurait pu être un fait réel. Ensuite, cela reste une œuvre romanesque».
Anciennement journaliste, notamment au quotidien Alger Républicain, Abdelkader Hammouche fut lui-même confronté à une «expérience» rappelant celle vécue par le personnage principal. «A cette époque, j’avais écrit un article sur la relation entre l’Algérie et l’Espagne sur la question du gaz. Mon article, très critique, n’avait apparemment pas été apprécié. J’ai été arrêté et c’est là que j’ai entendu pour la première fois l’expression «les intérêts supérieurs du pays» que «je n’aurais pas protégés», confie l’auteur.
Il précise aussi, à propos du lien pouvant exister avec l’ouvrage et son propre vécu, que «je reste allergique à toutes ces notions récurrentes qui deviennent des obstacles à la liberté (…) Je me suis toujours posé la question sur ce que signifiaient les intérêts supérieurs du pays (…) Cela est-il une ligne rouge que nous ne devons pas franchir ?» L’histoire développée dans le roman «Les Intérêts supérieurs» apparaît par ailleurs comme une défense des droits des femmes. En effet, l’un des reproches faits à Nesrine étant notamment d’être fiancée à un étranger.
Et à ce titre, l’auteur, dans une réponse s’appliquant également à ses précédents textes, nous précisera, samedi dernier en marge de la vente-dédicace, «je me considère comme un féministe, je l’ai toujours été depuis l’âge de 17 ans. J’ai même été le premier journaliste homme à travailler dans le journal de l’UNFA». Il souligne à ce sujet qu’«en fait, j’estime que la condition féminine est dans une situation désastreuse. Nous assistons à une érosion des droits des femmes et, en tant qu’écrivain, j’estime qu’il est de mon devoir de dénoncer cela».
* Ouvrage actuellement disponible
en libraire, au prix de 400 dinar
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A. El Abci
Des travailleurs remerciés par l’entreprise Construb-Est de Constantine, à la fin de leurs contrats, au nombre de 27, ont assiégé dans la matinée, hier, leur direction située au niveau de la zone industrielle « Palma », exigeant la réintégration à leurs postes d’emploi, en considération que les projets de logements sont toujours en activité.Selon le secrétaire général de la section syndicale de l’unité de Constantine, M. Ahmed, les 27 travailleurs auxquels a été signifiée la « fin de contrat », sont des couvreurs et des ferrailleurs, qui manquent affreusement au niveau des chantiers et sont très demandés. Et d’expliquer, dans ce sillage, que la direction générale de l’entreprise est basée à Annaba, avec des unités comme celle de Constantine qui, en plus de ses chantiers intra muros, en a aussi à Mila, Skikda et Jijel. En tout cas,ce matin, ajoute-t-il, les concernés ont été surpris de se voir éloignés de leur lieu de travail, pour cause de fin de contrat, sans avoir reçu aucun avis dans ce sens, alors que la réglementation stipule que cela doit se faire dix jours à une semaine avant.
Et d’ajouter qu’une plainte des travailleurs en question a été déposée à l’inspection du travail. « Et moi-même en tant que secrétaire générale de la section syndicale, j’ai pris contact avec le directeur de l’unité locale et aussi la direction générale d’Annaba, sans avoir pu leur arracher une réponse. Chacune d’elle renvoie la balle à l’autre, ce qui fait qu’aucun de mes interlocuteurs n’a daigné prendre ses responsabilités, relatives à cette situation. Bien évidemment, les travailleurs congédiés étaient très en colère.
Il a fallu les calmer et les faire revenir à de meilleurs sentiments, à l’effet d’éviter des dérapages toujours possibles », dit-il. « Et ainsi, nous sommes arrivés à les faire disperser dans le calme et ce, après la tenue d’un sit-in de protestation, devant la direction de l’unité de la zone industrielle, qui a duré plus de deux heures », ajoute notre interlocuteur. « C’est de la hogra », criaient-ils, « nous voulons être réintégrés même dans les autres chantiers ».L’entreprise Construb-Est emploie plus de 5.000 travailleurs en tout, dont 443 au niveau de l’unité de Constantine.
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Écrit par Amina Guerroudj
Le chanteur rai Houari Manar a été, inhumé, hier au cimetière d’Aïn El Beïda, à Oran. La dépouille mortelle a été accompagnée à sa dernière demeure par une foule nombreuse composée de ses proches et une forte présence de ses fans après avoir accompli la prière du mort à la mosquée d’Aïn El Beïda.
En marge de la cérémonie funéraire, de nombreux témoignages ont souligné la bonté et la générosité du chanteur disparu qui s’impliquait dans de nombreuses actions caritatives et apportait sans relâche son aide et son soutien aux plus démunis. Les présents ont également exprimé leur indignation face à la campagne de dénigrement et aux commentaires haineux qui ont pris une grande ampleur sur les réseaux sociaux. Houari Manar, très apprécié par la nouvelle génération de mélomanes de raï, est décédé, lundi dernier à 17H30, d’une crise cardiaque suite à des complications post-opératoires d’une opération de liposuccion à la clinique Sidi Yahia de Hydra.
Par ailleurs, la famille du défunt a déclaré qu’elle était choquée et outrée par le comportement scandaleux de la clinique Sidi Yahia. En effet, la clinique a laissé filtrer des photos et des vidéos de l’agonie de leur fils largement diffusées sur les réseaux sociaux. A ce sujet, le gendre de la famille, «Kader 111», a d’ores et déjà annoncé qu’un dépôt de plainte et des poursuites judiciaires sont entamées à l’encontre la clinique pour non-respect de l’éthique et de la vie privée.
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Les hélicoptères de l’UASN/DGSN sont désormais dotées de caméras latérales sophistiquées pour retrouver les conducteurs téméraires sur les routes.
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A. Z.
Au total 10 couples issus de familles démunies seront unis par les liens du mariage, le samedi 12 janvier, à Dar El Imam de Constantine, à la faveur d’un mariage collectif, initié par le bureau Souboul El Khaïrat’, une structure caritative relevant de la direction des Affaires religieuses.Une action de solidarité, devenue traditionnelle, qui sème la joie et le bonheur, en réalisant le rêve de ces couples aux moyens matériels très limités. Car, la sélection des couples s’est faite depuis quelques mois selon des critères précis, à savoir l’appartenance à la catégorie de faibles revenus et nécessiteux, ou orphelins.
On apprendra, également, auprès des organisateurs que la prise en charge est totale, de tous les points de vue et ce, après, bien évidemment, étude des cas sociaux de chacun des couples concernés. Soulignant que les aides ont consisté en une chambre à coucher, pour chacun des couples, en plus d’un trousseau complet de la mariée et du mari, et le tout financé par des bienfaiteurs (entrepreneurs, commerçants, hommes d’affaires et artisans, entre autres).
On relève, dans ce sillage, qu’après la cérémonie à Dar El Imam, les mariés, leurs proches familles et les invités, iront continuer la fête à l’hôtel Hocine’ à la nouvelle ville Ali Mendjeli.
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A. E. A.
L’APW de Constantine a tenu, hier, sa 4ème session ordinaire au niveau de la salle des délibérations de l’assemblée avec un ordre du jour comprenant deux grands dossiers, à savoir la campagne labours semailles 2018 – 2019 et l’état des entreprises publiques de wilaya. Selon le directeur des services agricoles, Y. Ghédiri, qui a présenté le rapport sur la situation de son secteur, ce qui est attendu est une amélioration générale des productions et des rendements et ce, aussi bien pour les céréales que pour les légumineuses ou celles dites fourragères. Ainsi, poursuit-il, la superficie qui a été consacrée cette année aux cultures légumineuses est de 4.000 hectares, alors que celle réservée aux fourragères est de 10.000 hectares. « Et jusqu’au jour d’aujourd’hui, ajoute-t-il, la réalisation pour ces deux genres de culture se situent à 80% des objectifs que nous nous sommes donnés ». Et d’ajouter que « l’opération est toujours en cours et nous espérons bien améliorer et augmenter la superficie des terres mises en culture. De même que nous visons surtout l’amélioration en termes de rendement, en améliorant ceux enregistrés en 2017 – 2018, qui ont été respectivement de 18 et de 58 quintaux à l’hectare. Il s’agit de les faire monter à 20 et 60 quintaux à l’hectare », dira-t-il.Et de rappeler que concernant le problème de la fièvre aphteuse, la wilaya est indemne de cette maladie et qu’aucun cas n’y a été détecté jusqu’à présent. Et d’évoquer, dans ce cadre, la fermeture des marchés à bestiaux, dont celui d’El Khroub, pour 30 jours depuis dimanche dernier et ce, par arrêté de la wilaya et par mesure de précaution.
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A. Z.
Les services de sécurité de la 2e sûreté urbaine de la nouvelle ville Ali Mendjeli ont, ces derniers jours, mis hors d’état de nuire un individu, repris de justice, impliqué dans plusieurs affaires de vol de téléphones portables sur la voie publique, vol à l’arraché en flagrant délit, possession et commercialisation de psychotropes. Selon les faits, indique un communiqué de la cellule des relations publiques de la sûreté de wilaya, des policiers qui étaient en ronde à pieds aux alentours d’un centre commercial ont été alertés par les appels au secours d’une jeune fille qui a été victime d’un vol à l’arraché de son téléphone portable, et ils prendront en chasse le voleur qui a tenté de s’évaporer dans la nature. Mais il sera poursuivi et arrêté plusieurs centaines de mètres plus loin, près du nouveau siège de la délégation communale, relève le communiqué. Le mis en cause sera trouvé en possession du portable volé à la jeune fille, ainsi que 18 comprimés psychotropes. L’enquête ouverte révèlera que le mis en cause est impliqué dans 13 autres affaires de vols similaires, commis près du centre commercial, dans les environs de l’université 2′ Abdelhamid Mehri et au niveau de la gare routière de la nouvelle ville Ali Mendjei, et dont les victimes sont toutes des jeunes filles. Trois dossiers ont été élaborés à l’encontre du mis en cause, âgé de 27 ans, le vol à l’arraché en flagrant délit, les vols multiples à l’arraché de téléphones portables, ainsi que la possession et commercialisation de psychotropes, indique la même source. Ajoutant que le mis en cause a été présenté devant le procureur de la République territorialement compétent à la fin des procédures pénales.The post Vol de téléphones et vente de psychotropes, une arrestation appeared first on .
Plus de 60 produits agricoles labellisables ont été recensés au niveau national en vue de les valoriser et de les rendre concurrentiels sur les marchés extérieurs, a affirmé mercredi à Alger le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi.
« Deux produits sont déjà labellisés et reconnus, à savoir la figue sèche de Béni Maouche (Béjaia) et la datte « Deglet Nour » de Tolga (Biskra) et le secteur œuvre à valoriser et à labelliser le maximum de produits agricoles en vue de les protéger et leur conférer la valeur ajoutée qu’ils méritent, a déclaré le ministre lors de l’inauguration du Grand marché de Yennayer 2969 des produits du terroir et de l’artisanat, en compagnie du wali d’Alger, Abdelkader Zoukh et du Secrétaire général de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Abdelmadjid Sidi Said.
A l’occasion de cette manifestation, organisée à la ferme pédagogique d’Alger à Zéralda et qui se poursuivra jusqu’au 12 janvier), M. Bouazghi a fait état de la prochaine labellisation d’un troisième produit local, en l’occurrence l’olive de Sig, « La Sigoise », afin de permettre son exportation.
Il a indiqué, à ce propos, qu’une commission a mise en place au niveau de son département et qui active au niveau national avec des associations agricoles locales pour valoriser et labelliser les produits locaux dans chaque région du pays.
Cette commission œuvre également en collaboration avec les associations agricoles locales à la revitalisation de l’espace rural foisonnant de produits, riches et variés, grâce aux efforts des enfants de chaque de région, a-t-il ajouté.
Concernant la 9ème édition du Grand marché des produits du terroir et de l’artisanat, le ministre s’est félicité de cette manifestation animée par plus de 90 exposants, venus de plus de 30 wilayas, affirmant que ce genre d’exposition devrait être organisée à travers les différentes wilayas du pays, car les produits du terroir propres à chaque région sont d’une grande qualité et méritent d’être valorisés et labellisés.
Pour M. Bouazghi, cette manifestation met en avant la variété et la qualité des produits agricoles de chaque région du pays grâce à la diversité régionale et climatique qui caractérise le pays.
Les nombreux visiteurs de ce salon se sont vu proposer plusieurs produits de terroir et d’artisanat, notamment différentes sortes de miel et de pattes (Rechta, Trida, Berkoukes …), des fromages locaux, des gâteaux traditionnels, des dattes, des confitures, des épices, ainsi que des vêtements et des bijoux.
En marge de cette exposition, un grand concours sera organisé pour la préparation du couscous avec la participation de 16 cuisiniers professionnels, a fait savoir le président de l’Association nationale des produits du terroir et organisateur de cette manifestation Sid Ali Lahlou, ajoutant qu’il sera procédé vendredi prochain à l’organisation d’un autre concours pour les cuisiniers amateurs au profit de 40 femmes.
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« 90 % du programme de logements de type location-vente de l’Agence nationale de l’amélioration et du développement du logement (AADL), inscrits à l’échelle nationale, ont été lancés en travaux », à affirmé mercredi, le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville.
S’exprimant en marge d’une cérémonie de pose de la première pierre d’un projet de 3 000 logements du programme AADL 2, à la cité chahid Ahmed Zebiri à l’unité de voisinage (UV) 13 de la nouvelle ville Ali Mendjeli, Abdelwahid Temmar, a indiqué que « plus de 390 000 logements AADL ont été lancés en travaux sur un total de 470 000 unités que compte ce programme à travers le territoire national ».
Evoquant le programme AADL à Constantine, M. Temmar a souligné dans ce contexte que 16 060 logements ont été lancés en travaux sur un total de 16 150 unités retenues du programme AADL 2, précisant que les 90 logements restants de ce programme « seront lancés au cours de l’année 2019 ».
Au nouveau pôle urbain Massinissa de la commune d’El Khroub, le ministre a procédé à la pose la première pierre du projet de réalisation de 2.000 logements de la formule location vente du programme AADL 2, pour un délai de réalisation de 30 mois.
A l’occasion, le ministre s’est entretenu avec des représentants des souscripteurs du programme AADL 2, qui lui ont fait part de leurs préoccupations, leur assurant que ‘’leurs doléances seront prises en charge et que les services concernés veilleront à suivre leurs dossiers au cas par cas’’.
In situ, le ministre a insisté quant à l’importance de prévoir les équipements publics nécessaires, établissements scolaires, infrastructures sportives, mosquées notamment.
Qualifiant Constantine « de grand chantier » en matière de réalisation des travaux de voiries et de réseaux divers (VRD), le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, a affirmé « la wilaya procédera à la distribution d’un nombre considérable de logements au cours de l’année 2019 ».
A l’issue de cette visite, le ministre a tenu une réunion à huis clos avec les responsables locaux au siège de la wilaya portant le financement des travaux des VRD.
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Au CES 2019, LG Electronics (LG) lancera une version mise à jour de son CLOi SuitBot portable, ainsi qu’une gamme de robots de service améliorés qui sont sur le point d’être commercialisés. Le LG CLOi SuitBot endossable aide le bas du corps à réduire le stress lors des mouvements de levage et de flexion, alors que les robots améliorés de service CLOi – PorterBot, ServeBot et CartBot – démontreront leurs capacités avancées rendues possibles par le savoir-faire en constante évolution de LG dans les domaines de la robotique et de l’IA.
Initialement dévoilé à Berlin l’automne dernier, le LG CLOi SuitBot actualisé soutient le corps et augmente la puissance musculaire de l’utilisateur afin de réduire les risques de blessures et de fatigue lors de tâches exigeantes sur le plan physique, telles que lever et baisser de lourdes charges. SuitBot augmente la flexibilité de l’utilisateur en permettant une extension et une flexion de la taille respectivement de 50 et de 90 degrés. Il s’active lorsque le porteur se penche à un angle de 65 degrés et se désengage lorsque celui-ci se met debout. Ce robot endossable fonctionne pendant quatre heures avec une seule charge et se recharge en juste une heure.
Présentés pour la première fois au public au CES 2018, PorterBot, ServeBot et CartBot sont conçus pour des environnements tels que les aéroports, les hôtels, les supermarchés et les centres commerciaux afin d’aider les clients, transporter les bagages, livrer les repas et porter les courses. Les nouveaux robots de service LG CLOi ont été mis à jour par l’incorporation d’un système de navigation autonome plus avancé ainsi qu’une connectivité améliorée pour permettre la communication avec des mécanismes tels que les ascenseurs et les portes automatiques. À l’aide de la technologie d’intelligence artificielle, les robots LG CLOi analysent les modèles d’utilisation des clients pour apprendre et améliorer constamment leurs performances. Équipé d’écrans tactiles et de reconnaissance vocale pour faciliter une interaction naturelle avec les clients, LG CLOi peut gérer des tâches plus complexes telles que répondre aux questions et traiter les paiements. Ces robots intelligents sont conçus pour fonctionner de manière autonome, se dirigeant d’eux-mêmes vers une
station de charge lorsque le niveau de leur batterie est bas, reprenant leur travail une fois complètement rechargés et effectuant un auto-diagnostic quotidien et des rapports automatiques.
« Les progrès réalisés par l’ensemble de notre gamme de robots témoignent de notre engagement à fournir une solution robotique au monde réel dans un avenir très proche« , a déclaré le vice-président senior Roh Jin-seo, responsable des activités de robotique de LG. «Grâce à leur capacité d’analyse et de compréhension de l’environnement, les robots de service LG CLOi représentent l’aboutissement d’un investissement important dans la recherche et le développement en automatisation et en intelligence artificielle.»
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Publié par Mohamed Belarbi
La commune de Souhane, nichée sur les hauteurs de Larbaâ, à 40 kilomètres à l’est de Blida, vient d’entrer de plain-pied dans le monde de l’alphabétisation en ouvrant, à l’occasion de la journée arabe d’alphabétisation qui coïncide avec le 8 janvier de chaque année, une classe d’apprentissage de la langue arabe pour les analphabètes.
C’est, ainsi, que cette région qui a tant souffert des affres du terrorisme dans les années noires, d’où un taux élevé de personnes notamment les femmes qui n’ont pu suivre régulièrement des cours scolaires, pourra, désormais, s’inscrire dans le processus de lutte contre l’illettrisme et l’ignorance.
Avec l’ouverture de cette classe, la wilaya de Blida aura atteint, à la fin de l’année écoulée, 492 classes réparties à travers toute la wilaya, et dans lesquelles 6 209 apprenantes et 295 apprenants prennent régulièrement des cours prodigués par 130 encadreurs.
Il est à noter que selon l’office de lutte contre l’analphabétisme et l’enseignement pour adultes, Blida a connu un net recul en taux d’analphabètes qui est passé de 28,11% en 1998 à 6,9% en 2018. En termes de chiffres, le nombre d’analphabètes est descendu de 153 834 en 1998 à 66 372 en 2018.
Enfin, 3 500 apprenants ont obtenu des diplômes d’apprentissage de la langue arabe à fin 2018.
M. B.
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La police américaine a ouvert une enquête pour viol après qu’une femme, en état végétatif depuis 14 ans, eut accouché dans un centre de soins de Phoenix, ont rapporté les médias américains. Pour la première fois, la famille s’exprime.
Le week-end dernier, le monde était horrifié par cette histoire sordide qui s’est passée dans une clinique américaine. Une jeune femme, dans un état végétatif depuis 14 ans a donné naissance à un enfant le 29 décembre dernier. La patiente qui est dans l’incapacité de communiquer avec l’extérieur a été victime d’une agression sexuelle. Alors que l’enquête se poursuit dans l’état de l’Arizona, pour déterminer qui est le géniteur de l’enfant, la police espère pouvoir réaliser des prélèvements ADN sur l’ensemble du personnel de l’établissement et effectue des vérifications auprès des autres patients, selon des sources citées par ABC15. Le centre Hacienda Healthcare, qui apporte des soins à environ 2.500 personnes par an dans tout l’Etat de l’Arizona, a promis dans un communiqué de coopérer avec la justice.
Via l’aide de leur avocat, John Micheaels, les membres de la famille de la jeune femme se sont exprimés pour la première fois: « La famille est évidemment outrée, traumatisée et sous le choc par les mauvais traitements infligés à leur fille au sein du centre de soins Hacienda ». Et l’avocat d’ajouter:« La famille aimerait dire que le petit garçon est né dans une famille aimante et qu’il sera bien pris en charge. »
Âgée d’une vingtaine d’années, cette femme est dans le coma depuis une noyade. Le 29 décembre, elle a accouché d’un petit garçon en bonne santé. Le personnel du centre Hacienda Healthcare, où elle était hospitalisée, n’avait pas remarqué qu’elle était enceinte, selon une source citée par la chaîne locale du réseau CBS. Ils ont été alerté quand ils l’ont « entendue gémir », selon cette source.
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Publié par Abdelmadjid M’haïmoud
Situé sur les hauteurs et à proximité de la confluence – oued Rhumel/oued Dib/digue du barrage/viaduc sur oued Dib, permettant du coup, une vue imprenable et un panorama féerique sur ce qu’est ce majestueux ouvrage hydraulique en l’occurrence Béni Haroun, l’hôtel El Hannachi Boukezoula, en cours de réalisation et dont l’accès est situé à la sortie du viaduc dans le sens Constantine-Jijel, va certainement apporter un plus touristique à une wilaya, Mila, qui en a grandement besoin, surtout depuis l’avènement de Béni Haroun et les immenses potentialités qu’il offre !
Surplombant donc, le lac du barrage, la digue, le viaduc et la nouvelle base nautique, cette infrastructure hôtelière de 5 étages (35 chambres et suites), restaurant gastronomique, salle des fêtes et de conférences, piscines avec terrasses, parkings et… oxygénation garantie, permettra à ses résidents et autres visiteurs qui seront à mi-chemin entre Constantine-Mila et Jijel, de découvrir une région aux paysages pittoresques et verdoyants et aux reliefs extravagants, offrant de multiples parcours pédestres (randonnées) et nautiques.
Pleins d’autres nouvelles idées caressent le rêve du promoteur, Boukezoula, qui aspire à faire de ce projet, le noyau autour duquel va se réaliser le programme d’investissement vert autour de Béni Haroun, dont n’ont cessé de s’exalter tous les responsables qui sont passés par là !
A. M’haimoud
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Publié par Fayçal Moulay
La direction générale de la Cnas à Oran s’apprête à lancer des opérations de sensibilisation et des portes ouvertes pour régler le problème des recouvrements et des créances. Le directeur de la Cnas d’Oran a, dans une conférence de presse, expliqué que l’organisme de sécurité sociale se trouvait confronté à un gros problème posé par les administrations publiques.
Cela concerne le recouvrement non pas des entreprises en difficultés mais de celui des administrations publiques comme les APC, la wilaya, les directions les hôpitaux, etc. qui n’envoient pas annuellement à la DAS la liste des employés concernés par les cotisations. Le directeur Lotfi Mesli s’est plaint des administrations qui n’envoient pas cette liste alors qu’ils ont été approchés pour régulariser la situation et pour tenter de les sensibiliser.
Ainsi, l’APC d’Oran, qui n’envoie pas cette liste, présente pour la Cnas des créances de 23 milliards de centimes et l’ensemble des administrations présentent des créances de 5 milliards de DA. Dans le détail, le directeur donne le chiffre de 107 administrations publiques seulement qui ont envoyé leur DAS sur un total de 218 administrations.
Par comparaison, le secteur industriel privé avec 16 584 employeurs, 13 000 ont déposé à temps la DAS. En 2018, ce sont en tout 13 000 DAS déposées à la Cnas sur un total de 20 000, qui devraient être faits, a-t-on indiqué.
Cette situation est d’autant plus difficile que la Cnas se trouve donc bloquée pour assurer aux salariés leurs droits d’assurés sociaux. Le directeur ne comprend pas cette situation qui les pénalise en tant qu’organisme et pénalise le salarié, alors qu’il explique que tout a été fait pour sensibiliser les administrations : «Nous avons même un agent qui fait du rapprochement avec les administrations et sans la liste de la DAS, nous ne pouvons rien faire.» La wilaya d’Oran va être touchée pour qu’enfin il soit fait obligation aux administrations de régulariser leur situation avec la Cnas.
M. Fayçal
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