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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
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Agriculture : Le secteur agricole contribue à hauteur de 12,3 % au PIB national

Thu, 02/28/2019 - 10:24
Le directeur central au niveau du ministère de l’Agriculture, du  Développement rural et de la Pêche, Mohamed Tifouri, a indiqué que le secteur agricole a participé à l’économie  nationale, en termes de production, avec une proportion de 12,3% du Produit  intérieur brut (PIB) au courant de l’année écoulée. Lors d’une conférence ayant pour thème « la vision d’avenir pour l’alimentation et l’industrie agroalimentaire en Algérie », organisée en marge de la 17ème édition du Salon international de l’agroalimentaire « Djazagro » qui doit prendre fin aujourd’hui, M. Tifouri a précisé que le secteur a connu des moyennes de croissance intéressantes depuis l’an 2000, notamment grâce aux différentes dispositions prises par le département ministériel. En outre, il a tenu à noter, au passage que, ne serait-ce que pour le volet irrigation, la superficie totale des terres agricoles irriguées au niveau national a été multipliée par trois (3) de 2000 à 2018. Quant à l’ex-ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Sid Ahmed Ferroukhi, il a relevé les différentes évolutions qu’a connues l’industrie agroalimentaire notamment dans les pays développés et en voie de développement. Il a, en effet, rappelé les différents produits développés par les industriels en raccord avec les besoins des populations mais aussi dans le but de satisfaire une demande en nourriture exponentiellement croissante face à des ressources naturelles croissant bien moins. Pour lui, les aliments synthétiques peuvent représenter une bonne alternative à la consommation de produits naturels, comme les steaks hachés et les saumons synthétiques que certains laboratoires occidentaux sont en train de développer. Des chiffres de 2018 Et là, question chiffres, il est utile de rappeler qu’il y a une semaine, le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazghi, a indiqué, à partir de la wilaya de Mostaganem que la valeur de la production agricole a atteint 3.000 milliards DA en 2018. Intervenant lors d’un colloque national sur la filière maraîchère, organisée à l’université « Abdelhamid Ibn Badis » de Mostaganem, le ministre a souligné que la production nationale végétale et animale a atteint, en 2018, plus de 3.000 milliards DA dont 29 % pour le maraîchage. Le ministre poursuit en indiquant que la production nationale de maraîchage a augmenté 5 à 6 fois plus dans les vingt dernières années et pas seulement pour ce qui est de la pomme de terre et de la tomate mais d’autres variétés qui ne sont plus importées de l’étranger, a-t-il fait savoir, signalant que cette production a atteint, l’année dernière, 152 millions de quintaux contre 38 millions qx en 2000, relevant le ratio de consommation à 320 kg/an par personne. Par ailleurs, il précise également que du côté de la production nationale de pomme de terre, elle est passée de 12 millions qx en 2000 à 47 millions qx en 2018, celle de la tomate de consommation de 4 millions à 14 millions qx à la même période, a indiqué Abdelkader Bouazghi. Il a affirmé que le secteur agricole a franchi, dans les vingt dernières années de grandes étapes et a connu une mue quantitative et qualitative et une diversification du produit. « Aujourd’hui nous n’importons plus de fruits et de légumes et nous exportons même de petites quantités », a-t-il conclu. Et pour revenir aux déclarations de l’ex-ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de  la Pêche, Sid Ahmed Ferroukhi, lors d’une conférence  ayant pour thème « la vision d’avenir pour l’alimentation et l’industrie  agroalimentaire en Algérie », organisée en marge du  Salon international de l’agroalimentaire « Djazagro », il est utile de rapporter ses dires quant au mode de vie « Vegan » (mode basé sur une alimentation exclusive par  les végétaux et le refus de consommer tout produit issu des animaux ou de  leur exploitation). Pour lui, il constate que ces produits rallient un grand public occidental de nos jours, il permet de ralentir la consommation effrénée de viandes, de lait et produits dérivés ou même d’œufs. De même dans un souci de protection de l’environnement et de la santé humaine, l’ex-ministre a évoqué le grand succès qu’ont  l’alimentation « bio », les aliments « zéro pesticides » et les « alimédicaments » (diminutif  d’aliments-médicaments, soit des aliments comportant des propriétés  anti-oxydantes connus pour leur rôle dans la prévention des cancers). Pour M. Ferroukhi, là sont des créneaux industriels d’avenir qu’il serait bon de développer en Algérie, pour assurer d’abord la demande nationale mais aussi répondre à une forte demande étrangère. Pour rappel, le Salon « Djazagro » se tient depuis le 25 février au Palais des expositions (Pins maritimes/Alger) avec la participation de près de 160 exposants algériens et 720 exposants étrangers venus de 34 pays, prendra fin aujourd’hui. Saïd B.

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Algérie-Danemark : Appel à développer la coopération bilatérale dans le domaine des infrastructures logistiques

Thu, 02/28/2019 - 10:22
Le ministre du Commerce, Said Djellab a affirmé, mardi à Alger, que l’Algérie a réalisé de grands acquis dans le domaine des infrastructures logistiques, appelant les opérateurs danois à tirer profit des opportunités de coopération et de partenariat disponibles en Algérie, dans ce domaine qui connaît actuellement une dynamique croissance d’année en année. « L’Algérie connaît une grande évolution dans le domaine des infrastructures et une diversification industrielle remarquable, particulièrement dans le domaine des industries alimentaires, la plasturgie et de l’électronique », a précisé M. Djellab lors d’un forum d’affaires algéro-danois, organisé par la Chambre Algérienne du Commerce et d’Industrie (CACI). Il a, à ce titre, appelé les opérateurs danois à développer la coopération dans le domaine des infrastructures et des services logistiques. Le ministre a mis l’accent sur la nécessité de la coopération et du partenariat dans le secteur de la logistique, étant un outil essentiel et un maillon décisif, à même d’impulser les exportations. L’Algérie, poursuit M. Djellab, réitère sa forte volonté de soutenir la coopération avec le Danemark, en vue de la concrétisation d’un partenariat économique et commercial mutuellement bénéfique, et ce, dans plusieurs domaines, a-t-il dit avant de relever que l’Algérie œuvrait à ce qu’elle s’érige en portail d’accès aux marchés d’Afrique, ce qui exige du pays, l’élargissement de ses plateformes logistiques. Le climat de l’investissement en Algérie assure toutes les facilités, en vue d’asseoir une coopération bilatérale diversifiée et durable entre les deux pays, a-t-il enchaîné. L’ambassadrice du Danemark en Algérie, Mme Julie Elisabeth Pruzan-Jigensen, a indiqué, pour sa part, que le travail se poursuivait avec l’Algérie, en vue de donner une forte impulsion aux relations bilatérales dans de nombreux domaines commerciaux et économiques. L’organisation de tels forums économiques permet, sans doute, d’identifier les atouts et potentiels dont recèlent les deux pays, en vue d’examiner les opportunités de partenariat dans différents domaines, a précisé Pruzan-Jigensen. Par ailleurs, le président de la Chambre de commerce et d’industrie de la wilaya de Tipasa, Djellal Serdani Maâmar, a affirmé que l’Algérie ne ménagera aucun effort, notamment en ce qui a trait aux facilitations accordées aux investisseurs étrangers, faisant remarquer à cet égard, que la stabilité dont jouit l’Algérie demeure un puissant levier à même d’attirer les investisseurs de différents pays. Le même responsable a expliqué que le Danemark est considéré comme un partenaire privilégié pour l’Algérie, de par sa volonté exprimée à maintes reprises, en matière d’examen des opportunités de coopération et de partenariat avec l’Algérie, notamment dans les secteurs disposant de potentialités de complémentarité économique. Rehaussé par la présence de représentants d’entreprises danoises activant en Algérie, dans plusieurs domaines, tels que l’industrie pharmaceutique, l’industrie alimentaire et le transport maritime, ce forum algéro-danois a été une occasion pour ces acteurs économiques danois de discuter, avec leurs homologues algériens, des possibilités de renforcement du partenariat et de la coopération dans de nouveaux secteurs économiques. H.B.

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Emmanuel Macron suit de près la situation en Algérie

Thu, 02/28/2019 - 10:08

Emmanuel Macron suit de près la situation en Algérie, et a appelé et convoqué l’ambassadeur de France en Algérie, rapporte RFI.

Selon le média, le président français a appelé Xavier Driencourt, ambassadeur de France en Algérie, pour évoquer la situation sur place, et lui a demandé de faire l’aller-retour à Paris hier pour rencontrer le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian. Le but de cette visite express? partager ses analyses avec le ministre des Affaires étrangères.

Par ailleurs, le sujet a été évoqué mercredi en Conseil des ministres en France, précise RFI.

Que pensent alors les autorités françaises de ces mouvements de contestation en Algérie? l’Elysée dit avoir conscience de l’importance de ce mouvement social. « Sans pour autant perdre de vue la puissance du FLN et le soutien populaire qui demeure envers le président Bouteflika ».

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Djamel Ould Abbes et Salah Goudjil nommés vice-présidents du Sénat

Thu, 02/28/2019 - 09:48

Djamel Ould Abbes et Salah Goudjil ont été nommés vice-présidents du conseil de la nation mercredi, rapporte le site d’information TSA.

Les deux octogénaires ont été officiellement désignés à ce poste au sein du Sénat, qui est présidé par Abdelkader Bensalah, régulièrement absent pour des problèmes de santé, précise le média.

Ces nominations interviennent au lendemain des manifestations des jeunes étudiants en Algérie contre le cinquième mandat de Bouteflika.

Pour rappel, Ould Abbes a dû démissionner de son poste de secrétaire général du FLN suite à des graves problèmes de santé en novembre dernier, et Salah Goudjil, 88 ans, est le sénateur le plus âgé du conseil de la nation.

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En attendant le 3 mars ?

Thu, 02/28/2019 - 09:36

par Cherif Ali

Des dizaines de milliers de manifestants ont redonné la vie et l’espoir à leur pays, en occupant des espaces publics, sans toucher au mobilier urbain ou aux biens publics ou privés.

En faisant preuve d’un sens élevé de responsabilité, ils se sont réapproprié le droit constitutionnel de manifester pacifiquement. Pour les plus jeunes, c’était avant tout une sortie « d’oxygénation » qu’il fallait libérer pour sortir de leur monotonie et crier leur désespoir dans la rue. Spontanément !

Comment cela a-t-il était possible, dans un système, de gouvernement qui ne tolérait, jusque là, aucun débordement, a fortiori dans la rue et sans accord officiel ?

Est-il besoin de rappeler que les partis politiques dits d’ « opposition » sont totalement étrangers à ces manifestations, même si certains de leurs chefs disent les soutenir. Comme dans un aveu d’impuissance de leur incapacité de mobiliser les foules, ils semblent aussi dire : « nous ne sommes pas suivis par le peuple, alors suivons-le ! »

Mais, la hantise est que ces marches «spontanées» ne débordent sur des attitudes dangereuses pour la sécurité du pays et ne provoquent une espèce d’anarchie urbaine ou les événements seront par la suite tout à fait incontrôlables. Qu’on se souvienne des événements de 1988 et du drame survenu dans le quartier de Bab El Oued, face au bâtiment de la DGSN, suite à un tir survenu de nulle part ?

Aujourd’hui, tous les éditorialistes et les politologues sont d’accord : «Ce que les Algériens viennent de vaincre, c’est la peur bien présente depuis le basculement du pays dans les horreurs de la décennie noire ».

Quelqu’un affirmait pourtant que « dans ces jeux de fais moi peur, je te fais peur avant que je ne te tue, sont propres aux campagnes électorales des Républiques atrophiées, les victimes premières et collatérales sont toujours les chairs à canon, cette masse aliénée qui croit que son avenir dépend de ceux qui lui vendent les rêves d’un avenir paradisiaque alors qu’ils ont échoué à seulement construire un présent viable »

Car, d’un côté comme de l’autre, les « pousse au crime » sont derrière le rideau ! Ils mènent un combat «par procuration » qui a miné les valeurs démocratiques dans ce pays et, par ricochet, a profondément abimé la morale politique.

Après tout, pouvait-on lire dans la presse de ces jours-ci, « si la rue est-de nouveau accessible aux manifestants »,rien n’empêche le pouvoir d’organiser, lui, aussi, des marches de soutien à une 5éme mandature pour Abdelaziz Bouteflika ?

Opposer des Algériens à d’autres Algériens, est- ce raisonnable ?

Dans l’absolu, on est en face d’un jeu de pouvoirs, une lutte politique et d’appareils qui s’inscrit dans une logique particulière que seules les élections présidentielles, ici ou ailleurs, provoquent, font et défont !

Dans le fond, écrivait quelqu’un qui pensait avoir déchiffré le code des événements « l’opposition à un 5éme mandat, au-delà de la personne visée, obéit à cette bataille, féroce entre forces politiques, pour l’accès au pouvoir. Et dans tous les cas de figure, c’est toujours la fin qui justifie les moyens » conclut-il !

Et les moyens pour l’heure sont déployés via les réseaux sociaux, Facebook, principalement !

Il ne se passe pas un jour sans que les Algériens ne soient pas bombardés de fake news totalement affolantes. Ainsi des rumeurs ont circulé par exemple, pour annoncer l’arrestation du général Ali Ghediri. Cette information sans fondement à été aussitôt démentie à travers un communiqué émanant du QG de campagne du candidat.

Alors, d’où vient-il qu’en Algérie, les jeunes aient choisi de s’y rencontrer et pour un certain nombre « d’activer politiquement » tout en restant anonymes ?

Ces activistes ne disputent-ils pas le terrain aux partis politiques et aussi aux journalistes des lors que ces derniers découvrent au même temps que le peuple, les dates et les lieux des manifestations ainsi « programmées » ?

Pourtant, dans aucun pays au monde, Facebook n’a été considéré comme un baromètre de la bonne marche de la démocratie ?

En attendant le 3 Mars, date de forclusion de dépôt des candidatures, que va-t-il se passer dans notre pays ?

Le premier ministre a délivré sa feuille de route :

1. Ces appels à manifester sont anonymes et leurs provenances sont inconnues ; certes, ils sont aujourd’hui de nature pacifique, mais demain elles peuvent être d’un autre aspect.

2. Les manifestations sont en rapport ave le « changement », or, le président a annoncé la tenue, après les élections présidentielles, d’une « conférence de consensus national » qui sera ouverte a tous et sur les sujets à débattre, à l’exception des constantes nationales et le caractère républicain de l’Etat.

3. Et je dis à tous, que chacun peut s’exprimer en tout liberté dans deux mois (le 18 Avril en l’occurrence).

Le directeur de campagne d’Abdelaziz Bouteflika, également !

Avec force conviction, il l’a répété à Sidi Fredj en haranguant les représentants de la société civile venus l’écouter : «le 3Mars prochain, notre candidat déposera son dossier comme la constitution le lui permet. Nul ne peut lui contester ce droit là ! Chacun a le droit de défendre le candidat qu’il soutient, comme chacun a droit de s’opposer au candidat qu’il ne soutient pas. Sauf que c’est l’urne qui tranche en dernier lieu ! », a dit Abdelmalek Sellal qui cette fois-ci, à l’hôtel Ryadh, où il discourait, n’est pas sorti de son texte !

En face, dans la rue, ils semblent déterminés.

Ce qui les porte est contenu dans une vague de contestations au sein de certaines corporations où de nombreuses revendications socio-économiques se sont greffées, mais aussi dans les universités qui menacent, comme le redoutent nombre d’observateurs, de se transformer en mouvement de désobéissance civile, aux conséquences incalculables.

Face à l’importante mobilisation, le discours des autorités a considérablement changé ; le ton est plus conciliant-ce que la rue interprète comme un recul ou une crainte des autorités- qui pourrait justement constituer un appel d’air qui finira par convaincre les indécis à se je joindre à la contestation.

Et certains partis politiques, jusque là en retrait des événements, se sont enhardis à appeler leurs militants à rejoindre les protestataires!

Au même moment, le vice ministre de la défense nationale et chef de l’état major de l’ANP, a réitéré son engagement « à réunir toutes les conditions favorables au bon déroulement des prochaines élections présidentielles, dans un climat de quiétude, de sérénité et de stabilité » ; il a mis en garde contre des « velléités de déstabilisation et de risques de manipulation de ceux qui manifestent ! ».

Le pays s’est mis «en mode électoral» et les manifestants, tels les gilets jaunes français, vont certainement redoubler de ténacité après avoir jusque là joués « leur acte 3 ».

Et les jours à venir risquent de déboucher, par la faute des pyromanes de tout bord, sur un cycle de « protestation-répression » absolument contre productif, autant pour la fragile démocratie dans le pays, que la tenue, dans des conditions politiques et sécuritaires apaisées, de ce scrutin présidentiel.

Est- ce à dire qu’on est en face de tentatives d’instrumentalisation de la rue pour faire barrage, d’une autre manière, à une réélection « assurée » du président de la République, que les partis de la majorité veulent faire passer pour une option « inéluctable » ?

Que vont faire les autorités publiques ?

1. Vont-elles jouer le pourrissement, ou se laisser tenter par l’option de la répression ?

2. Ou, comme elles le font jusque là, continuer à encadrer les marches et à protéger les manifestants et de faire en sorte que celles-ci restent pacifiques et authentiques ?

3. S’en tiendront-elles au maintien de la date du 18 Avril 2019, ou vont-elles, «en cas de force majeure», sortir d’autres options de leur chapeau ?

En attendant, tous les regards sont braqués sur la date fatidique du 3 mars !

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Des présidentielles à très haut risque

Thu, 02/28/2019 - 09:34

par Wissem Chekkat

Le dépôt des candidatures à la candidature, délibérément saboté par les services compétents d’un ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales largement dépassé, n’a donné lieu à aucune réaction.

Après le simulacre de mauvais goût des premiers jours où quelques individus ayant émis le vœu de se présenter furent jetés en pâture à des chaînes TV privées versant dans le sensationnalisme, et sur lequel le Ministère de l’Intérieur communiquait en délivrant des chiffres, une chape de plomb emporta le tout avec le vent.

Des 600 candidatures à la candidature, seules 189 furent comptabilisées comme telles et un cadre de ce Ministère poussa le bouchon jusqu’à dire que ces candidats fantômes n’ont pas donné signe de vie depuis lors. Ils sont partis. Disparus. En termes plus prosaïques, on les a brièvement reçus au siège du Ministère de l’Amour avant de les envoyer balader.

Les seules candidatures à la candidature acceptées sont celles du véritable joker du système politique en vigueur et de quelques « lièvres » (ces derniers ne se bousculent plus comme avant dans une course perdue d’avance).

Dans un monde où chaque individu dispose au moins d’une caméra embarquée sur son téléphone, le régime politique, inchangé depuis l’été 1962, s’arqueboute sur des pratiques d’un autre âge.

Après les lacunes avérées en matière de communication officielle, revoilà la censure lourde confiant au déni du réel. Une censure « Orwelienne » où Ubu Roi croise le magicien d’Oz dans les dédales d’une fin de règne permanente et toujours transitoire.

On ne sait plus si le gouvernement dispose sinon d’experts en communication ou du moins de communicants et même si c’est le cas, ils doivent plier sous tant d’inertie et de terreurs bureaucratiques qu’ils ne peuvent pas émettre le moindre mot sans passer par un labyrinthe de signatures en amont tributaires de responsables niant le concept même de communication. Cette situation puise son origine dans l’aversion pathologique des Ottomans de la Régence d’Alger pour toute forme de débat d’idées ou de concept novateur.

On ne peut réduire la communication officielle à un théâtre d’ombres accentuant jusqu’à la caricature les passions les plus basses humaines pour s’adresser à des populations que l’on croit sous tutelle.

Ce discours paternaliste hérité de l’administrateur colonial pouvait frapper l’imagination ou l’effroi d’un indigène à qui on a refusé l’alphabétisation et confiné au rang d’Ilote sur ses terres confisquées par la force d’une loi inique. Pas sur les populations d’un Etat-Nation de l’âge post-moderne dont une grande partie est connectée en permanence via un smartphone.à l’aube de la 5G. Cet anachronisme dont fait preuve l’Exécutif est totalement incompréhensible et requiert une expertise psychiatrique.

La non-maîtrise des évènements est un signe d’incompétence. Perte de la guerre de la communication, incapacité à connaître l’origine les appels à manifester même si elles émanent d’une des multiples factions du pouvoir réel et absence totale de transparence auraient du pousser l’ensemble du gouvernement à la démission.

Ignorer un peuple est toujours un exercice éminemment périlleux et souvent funeste. C’est la plèbe misérable des faubourgs de Paris qui a emporté la monarchie française. Le mépris d’un peuple amena les Algériens dans les années 50 à se révolter contre un pouvoir colonial prédateur et plus près de nous, c’est les jeunes libyens auxquels le colonel Gaddafi avait gracieusement offert de puissants Hilux qui ont fini par monter des armes semi-lourdes sur les pick-ups nippons et marcher sur Tripoli et Syrte sous l’appui feu de l’Alliance Atlantique. Ce n’est pas de la science infuse. Gouverner c’est prévoir.

L’Algérie a connu dans un passé très récent une période de très forte instabilité structurelle. Les évènements dramatiques de 1992-2001 sont encore vivaces et n’ont point effacé les affres de la guerre de libération très meurtrière de 1954-1962. Cette dernière n’a pu entièrement recouvrir le souvenir des innombrables souffrances d’une population largement rurale et féodale à laquelle on a imposé un mode de production capitaliste de type colonial et vers la seconde moitié du 20ème siècle, industriel du second type.

Cela explique à la fois la résilience et la résignation de la population face à l’arbitraire et au mensonge permanent. Ce n’est pas parce que le « pouvoir » a corrompu le « peuple » et a transformé l’assistanat en oisiveté frauduleuse et dangereuse ou détruit le système de transmission de valeurs que ce dernier peut être considéré comme mort même si l’ère des zombies est dans l’air du temps.

Le système éducatif a été délibérément détruit pour des raisons idéologiques et politiques : un citoyen éveillé est un danger pour un système ayant hérité l’acception du pouvoir tel qu’il était pratiqué par un système colonial criminel et celui tyrannique d’une Régence allergique à tout ce qui pouvait émerger de la servitude. Le paradoxe de l’Algérie est qu’elle a toujours eu des formes avant-gardistes, voire futuriste de gouvernement tout en gardant des systèmes économiques anachroniques non fiables ou carrément intenables.

Les présidentielles du 19 avril 2019 sont un enjeu hautement risqué dans un pays où le système a engendré des oligarchies et des Baronnies capables de recourir aux armes pour sauvegarder ses intérêts dans un modèle économique à bout de souffle. C’est plus qu’un problème politique.

L’Algérie est le plus grand pays d’Afrique de par la superficie. C’est également l’un des pays disposant des forces armées les mieux équipées du continent. Souvenons nous d’Alger l’invincible, la ville aux mille canons et qui fut prise à revers. La survie d’un pays ne peut être tributaire des intérêts d’une oligarchie sans foi ni loi. Le Système s’est bloqué et n’a plus d’alternatives fiables à moins d’opter pour le joker laïc extrémiste controversé issu des rang de l’administration militaire et ses deux mentors, l’ex-patron des renseignements et l’oligarque en disgrâce.

Ce choix est loin de faire l’unanimité, notamment chez les vrais baroudeurs de l’Armée dont la combativité et le désir de lutter ne fait aucun doute. Mais c’est l’une des seules solutions pour que le système succède à lui-même. Un système divisé et miné par une faune de parasites. Un système qui s’est piégé dans ses propres contradictions dans un contexte géopolitique fort hasardeux et hostile. C’est la nasse. La madrague. Il n’y a probablement aucune échappatoire.

La populace avide de consumérisme devra lutter non seulement pour survivre mais pour apprendre à se contenter des petits riens qui font une vie et non pas la folie des grandeurs. La récré est terminée.

Il est dans la nature des choses que rien ne dure éternellement et que tout s’écoule. Les gouvernants n’ont plus le temps de méditer lorsqu’un activiste politique muni d’un simple smartphone et maîtrisant les réseaux sociaux provoque un véritable engouement populaire, notamment auprès des jeunes et moins jeunes en exploitant les immenses failles de la bêtise de la secte des bureaucrates extrémistes et sans aucune autre imagination que celle du rapine et de la fraude aux commandes.

L’Algérie est à l’une des périodes les plus dangereuses de son histoire. Et le « pouvoir » se doit d’être à la hauteur d’un tel moment historique. Les exemples d’ailleurs foisonnent : au lieu de verrouiller l’information et de réduire le débit de l’internet –son éventuel blocage attirerait l’attention des grandes puissances, ou de jouer à l’autruche, il va falloir innover et aller de l’avant. Que ce soit en matière de communication ou en politique. Tout peuple a le gouvernement qu’il mérite certes mais le déclin du pays n’est pas une fatalité.

Il ne s’agit point d’un homme ou d’un président. Les hommes sont toujours le facteur le plus vulnérable. Il s’agit de la survie d’un Etat-Nation. L’élimination de tous les candidats à la candidature puis le verrouillage du jeu sert-il à protéger une coterie, deux coteries ou à sauver une nation ? Qu’ont-ils fait de si terrible pour qu’ils s’acharnent à vouloir le cacher aux historiens?

Des historiens qui ont peur d’écrire l’histoire récente en s’évertuant à en créer une plus ancienne à partir de mythes. Assez d’idéologies et assez de machins se terminant en « isme », libérez ce pays de tous les carcans mentaux que même la fausse opposition propage. Les gilets jaunes en sont à leur acte XV en France et les manifestations continuent au Soudan, un pays d’Afrique qui a tout cédé mais qui n’en continue pas moins de payer. Ce sont des leçons suffisantes à étudier.

La censure en 2019 ! Hallucinant mais vrai. On en vient à regretter les radios et télévisions publique de la période 1989-1992 avant sa prise de contrôle par des charlatans zélés nommés par népotisme. Il y avait alors un vrai vent de liberté que l’on retrouve plus même avec des dizaines de chaînes privées tributaires des intérêts de quelques oligarques adoubés par l’argent public.

La fraude électorale a assez duré. En Algérie tout est à réinventer. Elle est loin la Mecque des révolutionnaires. Il n’y a plus que des Escobar et des Batista. Est-ce un cauchemar ? Non, c’est une mauvaise passe historique. C’est aux Algériens intègres de reprendre les choses en main. Un débat inclusif et non limité s’impose de toute urgence. Car il y a le feu en la demeure.

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Permission de rêver !

Thu, 02/28/2019 - 09:29

par Moncef Wafi

On ne se lasse jamais de la citation de Umberto Eco sur les réseaux sociaux qui «ont donné le droit de parole à des légions d’imbéciles qui, avant, ne parlaient qu’au bar, après un verre de vin et ne causaient aucun tort à la collectivité. On les faisait taire tout de suite alors qu’aujourd’hui ils ont le même droit de parole qu’un prix Nobel. C’est l’invasion des imbéciles».

La tendance médiocre de Facebook se perpétue et s’accentue avec le temps mais il a cette particularité d’être le premier parti de l’opposition dans les pays soumis à une dictature déguisée. L’Algérie n’échappe pas à cette règle et n’a aucune raison de le faire puisque tous les ingrédients d’une république bananière sont réunis pour faire du pays une simple caricature d’une véritable république démocratique. Et comme dans tous les Etats policiers, la liberté d’expression est souvent bafouée, rarement respectée et les avis contraires sont persécutés et jetés derrière les barreaux. De ce fait, le dernier espace de liberté reste ces réseaux sociaux, Facebook en l’occurrence pour la majorité des Algériens, qui ont investi ce carré pour se l’approprier malgré tous les dérapages, contrôlés ou pas, qu’on y rencontre. Pourtant, et comme dans un réflexe pavlovien, le régime au pouvoir a essayé de museler ce monde virtuel en érigeant des barrages numériques pour le quadriller sévèrement. A la veille des manifestations populaires du 22 février dernier, les Algériens croisaient de nouveau le ciseau électronique qui interrompait ou ralentissait le débit d’Internet pour empêcher la voix contestataire de se répandre. Les Algériens n’ont plus besoin d’être encartés dans un parti traditionnel pour répondre à un appel pour manifester pacifiquement et éviter ainsi, en aval, une récupération partisane comme cela a été le cas, à plusieurs reprises. La vigilance étant plus que jamais de mise, la tentation de noyauter le mouvement populaire est grande, comme le sont aussi les manœuvres de mise sous tutelle et de provocation pour discréditer un engagement pour le changement.

Ces derniers jours de la contestation, relayés sur les réseaux sociaux, ont démontré que le peuple, infantilisé à l’extrême par un discours politique tutélaire et paternaliste, est capable de se structurer, d’être à l’avant-garde d’une révolution pacifique qui pourra faire évoluer la situation du pays. Pour peu que soient respectées les règles du jeu démocratique et le droit des Algériens à manifester, dixit la Constitution, l’espoir est permis de voir, enfin, pointer l’aube après la nuit de tous les viols.

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Blocage du projet de trituration de graines oléagineuses à Béjaïa : Communiqué du Groupe Cevital

Wed, 02/27/2019 - 22:26

A Messieurs les décideurs,

Le blocage du projet de trituration de Cevital à Bejaia vient de dépasser la barre des 700 jours.

Nous vous avons alerté à maintes reprises sur cet acte de sabotage caractérisé d el’économie de notre pays, mais sans jamais recevoir de réponse de votre part.

En cette période électorale, vous multipliez les déclarations appelant, au nomd’une certaine continuité, à la nécessité de développer et de diversifier notre économie. Il se trouve que, jusqu’à présent, il a été plutôt question de blocages et d’entraves à cette diversification.

Qu’attendez-vous donc pour libérer ce projet, censé créer plus de 100 000emplois directs et indirects, en plus de faire passer l’Algérie du stade d’importateur au stade d’exportateur des huiles brutes et tourteaux de soja, qui coûtent actuellement à notre pays 1.5 milliard de dollars par an ?

Votre continuité, est-ce celle de la continuité dans le sabotage de notre pays au profit d’une poignée d’individus prêts à sacrifier l’avenir de nos enfants pour sauvegarder des intérêts particuliers mal acquis ?

Cevital est une entreprise citoyenne qui forme les jeunes et crée des emplois et des richesses partout en Algérie. Pourquoi l’en empêchez-vous ? Pourquoi vous dressez-vous contre les aspirations légitimes de notre jeunesse à un emploi et à un avenir décent ?

Hier, nos jeunes tombaient au champ d’honneur pour libérer notre pays; aujourd’hui, ils meurent en méditerranée pour le fuir ! Cela ne vous suffit-il pas pour écouter enfin l’appel du peuple ?

Groupe Cevital

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Hommage à Alloula : Deux nouvelles productions à l’affiche au théâtre d’Oran

Wed, 02/27/2019 - 21:39

Les activités commémoratives de la 25e année de la disparition du regretté dramaturge Abdelkader Alloula (1939-1994), prévues en mars prochain, seront marquées par la présentation de deux nouvelles productions au Théâtre régional d’Oran (TRO), a-t-on appris lundi du directeur de cette structure culturelle.

Les deux nouvelles pièces, intitulées Lejouad et Arlequin, valet de deux maîtres, ont été coproduites par le TRO dans le cadre de ses partenariats respectifs avec la fondation Abdelkader-Alloula et le Théâtre national d’Alger Mahieddine-Bachtarzi (TNA), a précisé à l’APS Mourad Senouci.

Lejouad (les généreux) sera jouée les 9 et 10 mars prochain par la troupe de la compagnie théâtrale oranaise Istijmam, permettant au public de revisiter cette œuvre qui compte parmi les productions majeures du défunt Alloula (1985). Arlequin, valet de deux maîtres, programmée quant à elle pour le 16 mars, verra la montée sur scène de plusieurs jeunes espoirs du théâtre national, sous la direction du metteur en scène Ziani Cherif Ayad qui propose une nouvelle version de la même pièce réalisée par Alloula en 1993.

Une exposition de photos et documents biographiques est également au menu des activités commémoratives, a indiqué le directeur du TRO, signalant que son établissement abritera aussi une rétrospective des œuvres de Alloula qui seront projetées en boucle sur les écrans du hall d’accueil.

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La conférence sera animée par Mhenna Mahfoufi : L’achewiq soufi à l’honneur au CCA de Paris

Wed, 02/27/2019 - 21:29

Mhenna Mahfoufi, spécialiste de la poésie, animera aujourd’hui au Centre culturel algérien de Paris une conférence sur la poésie soufie.

M. Mahfoufi traitera ce thème sur lequel il a beaucoup travaillé, en mettant en avant ce genre poétique, l’achewiq, très répandu en Kabylie le siècle dernier, notamment.

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Réhabilitation de deux hôtels à Tizi Ouzou et de l’auberge de Beni Yenni : Trois mises en demeure au groupement turc Truva

Wed, 02/27/2019 - 21:26

Le groupement turc Truva vient de faire l’objet de trois mises en demeure, envoyées par l’Entreprise touristique de Kabylie, relevant du groupement hôtellerie, tourisme et thermalisme.

Chargé des travaux de réhabilitation des hôtels Le Belloua et Lalla Khadidja de Tizi Ouzou, mais aussi de l’auberge Le Bracelet d’argent de Beni Yenni, ce groupement turc n’a pas honoré ses engagements, d’autant qu’il avait été déjà destinataire d’une première mise en demeure pour les mêmes motifs.

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Crimes coloniaux en Algérie : Omer Celik emboîte le pas à Erdogan

Wed, 02/27/2019 - 21:22

Le porte-parole du parti au pouvoir en Turquie, Omer Celik, a emboîté le pas au président turc, Recep Tayyip Erdogan, et a interpellé, une nouvelle fois, la France à assumer ses crimes coloniaux en Algérie.

“Faire face à l’histoire est essentiel pour la France”, a déclaré Omer Celik, hier, aux journalistes à l’issue d’une réunion du comité exécutif central du Parti justice et développement (PJD).

Pour ce responsable, les autorités françaises doivent faire face aux violations des droits de l’homme et aux assassinats auxquels elles ont participé, du Cameroun à l’Algérie.

Pour rappel, le président Erdogan avait ouvertement accusé, en mai 2018, la France d’avoir “massacré 5 millions de musulmans en Algérie”.

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L’historien commente les manifestations en Algérie : Benjamin Stora évoque le risque de déstabilisation

Wed, 02/27/2019 - 21:20

Réagissant aux manifestations qui se déroulent en Algérie pour dénoncer un 5e mandat du président sortant et à la crainte de l’Élysée si l’Algérie venait à être déstabilisée, l’historien Benjamin Stora a indiqué que le président Emmanuel Macron est confronté à une équation impossible entre, d’une part, être dans un mouvement démocratique de soutien à la jeunesse algérienne, qui serait peut-être sa tentation naturelle, et, d’autre part, la question du terrorisme et la question de la guerre au Mali, dans laquelle la France est engagée.

Benjamin Stora, qui intervenait sur “francetvinfo”, a soutenu qu’“une déstabilisation de l’Algérie ouvrirait la voie à une sorte d’inconnue politique. Ce qui, par conséquent, se traduit par des hésitations, des silences et des observations très précises du côté du pouvoir français (…) Je ne crois pas qu’il y ait de panique, comme on le dit très souvent”.

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Peste des petits ruminants : 10 000 doses de vaccin pour Alger

Wed, 02/27/2019 - 21:17

L’inspection vétérinaire de la Direction des services agricoles de la wilaya d’Alger a consacré un quota de 10 000 doses de vaccin dans le cadre de l’opération de vaccination du cheptel contre l’épizootie de la peste des petits ruminants. Sur ce quota, 9 300 doses ont été distribuées.

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Accidents de la route : 65 morts et 1 651 blessés en janvier

Wed, 02/27/2019 - 21:17

Soixante-cinq personnes ont trouvé la mort et 1 651 autres ont été blessées dans 1 406 accidents de la route enregistrés au niveau des zones urbaines en janvier dernier, a indiqué, hier, la Direction générale de la Sûreté nationale dans un bilan.
Le facteur humain demeure la principale cause  de ces accidents en raison de l’excès de vitesse, de l’imprudence, de la fatigue et du non-respect de la distance de sécurité.

Pour ce qui est des mesures prises par les services de la sécurité routière, il a été procédé, durant la même période, au recensement de 5 658 délits routiers, 2 064 contraventions, 1 845 véhicules mis en fourrière, outre les 100 203 amendes forfaitaires et 24 282 retraits immédiats de permis de conduire, a ajouté la même source.

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Amélioration du niveau des exportations : Organismes certificateurs, l’autre chaînon manquant

Wed, 02/27/2019 - 21:14

Par Salami Youcef

L’Algérie compte “sept organismes certificateurs (organismes d’évaluation de la conformité, d’inspection…). Pas assez pour pouvoir mieux répondre aux besoins des opérateurs économiques en matière de normes, de qualité, de services d’accréditation et d’exportation”. Tel est le constat que dresse Noureddine Boudissa, directeur général d’Algerac, l’organisme algérien d’accréditation. Mais qu’est-ce qu’un organisme certificateur ? C’est un établissement qui délivre les certifications dont il est responsable.

Pour notre interlocuteur, “dans les pays où l’économie est bien structurée, les organismes certificateurs couvrent un large spectre d’activités”. “Or, poursuit-il, les sept organismes que je viens d’énoncer ne couvrent pas assez ou pas encore les secteurs les plus porteurs en matière d’exportation, l’agroalimentaire en tête”.

Il s’agit là, a-t-il, dit, “d’une faille importante de la stratégie d’exportation que les pouvoirs publics sont en train d’ajuster et d’affiner dans le but d’accélérer la diversification économique tant nécessaire pour se défaire de la dépendance aux hydrocarbures et de créer une réelle industrie tournée vers l’exportation”.

Pour le directeur d’Algerac, “sur le papier, il est simple de dire que l’on doit augmenter la qualité des produits, en renforçant le dispositif d’appui dans le domaine de la gestion de la qualité et du contrôle de la conformité. Et, qui dit qualité, dit répondre aux attentes des consommateurs selon des normes plus rigoureuses, en concordance avec les exigences internationales”. “Mais sur le terrain, fait-il remarquer, les choses sont totalement différentes.”

Et Noureddine Boudissa de souligner : “Tant que le pays ne dispose pas d’un système de certification dans l’agroalimentaire et dans d’autres secteurs également, l’on n’ira pas plus loin dans l’effort d’exportation. Le marché au sens large a néanmoins commencé progressivement à se réformer et à adopter des pratiques en matière de normes et de qualité, mais le processus est encore lent.” “Dès lors, a-t-il estimé, chacun se débrouille comme il le peut. C’est-à-dire qu’un opérateur exerçant dans l’agroalimentaire et qui veut protéger son produit et l’exporter doit aujourd’hui se faire certifier selon une norme de système de qualité auprès d’un organisme étranger.” “Cela induit évidemment, a-t-il dit, des coûts en devises qui impactent la valeur ajoutée du  produit à exporter.” “Pourtant, a-t-il expliqué, on peut éviter tout ce cercle vicieux en mettant en place des établissements certificateurs, en nombre suffisant, à l’échelle nationale et on a les moyens de le faire, d’autant plus que l’organisme algérien d’accréditation (Algerac) est désormais reconnu par ses pairs européens à savoir European For Coopération Accréditation (EA) et International Laboratory Accreditation Cooperation (Ilac).” “Comme vous le savez, a-t-il rappelé,  deux accords sous-tendant cette reconnaissance ont été signés, il y a quelques mois, entre Algerac et ces deux instances internationales (EA et Ilac).” Et de relever : “Algerac étant reconnu au niveau européen, les normes appliquées en Algérie seront désormais reconnues en Europe, mais l’on doit passer par des organismes certificateurs accrédités par Algerac.”

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Déblocage de la zone industrielle de Souamaâ : Le RCD demandera le vote d’une délibération

Wed, 02/27/2019 - 21:11

Par Samir Leslous

Les élus du RCD estiment que l’attitude de l’administration nourrit bien les doutes les plus légitimes quant à sa volonté de faire aboutir ce projet.

Les élus du RCD à l’APW de Tizi Ouzou qui ont réussi à provoquer une session extraordinaire, ce jeudi 28 février, à l’effet de débattre de la situation de blocage dans laquelle patauge toujours la zone industrielle sept ans après sa création, comptent demander le vote d’une délibération portant indemnisation des propriétaires terriens expropriés pour mettre l’administration et l’assemblée de wilaya devant leurs responsabilités.

“Nous allons demander une délibération portant la reconnaissance et l’indemnisation des propriétaires terriens de la zone industrielle de Souamaâ. C’est sur la base de cette délibération, une fois votée, qu’on pourra demander des comptes à l’administration quant à son exécution. Il faut que l’administration assume ses responsabilités”, a déclaré, à ce titre, l’élu du RCD, Malik Hessas, au cours d’un point de presse animé conjointement avec Mohand Acherfouche.

Selon ces deux élus du RCD, il était temps que soit mis fin au blocage injustifié de cette zone, surtout qu’une enveloppe a été dégagée pour l’indemnisation des expropriés. “Une enveloppe de 2,45 milliards de dinars est prévue pour l’indemnisation des terrains expropriés”, ont révélé les élus du RCD, estimant que l’attitude de l’administration nourrit bien les doutes les plus légitimes quant à sa volonté de faire aboutir ce projet qui est de nature à mettre définitivement un terme au problème du foncier industriel dans la wilaya de Tizi Ouzou.

“Il y a lieu de rappeler que la zone industrielle de Souamaâ est de 327 hectares alors que tout le foncier industriel mis à disposition des investisseurs depuis l’indépendance est de 326 hectares”, a souligné Malik Hessas, tout en dénonçant le refus de l’administration de reconnaître une décision de justice en faveur des propriétaires, sous prétexte qu’elle a été rendue par un tribunal colonial et, en même temps, pour justifier de la nature domaniale du terrain, elle fait valoir le sénatus-consulte qui a été établi par cette même administration coloniale.

“Pis encore, la décision de justice rendue en faveur des propriétaires en 1895 est postérieure au sénatus-consulte qui date, quant à lui, d’avril 1863”, ont précisé les élus du RCD qui ont conclu ainsi à un plan machiavélique dont l’objectif n’est autre que de remettre en cause l’existence de ce projet. “L’objectif de la démarche de l’administration vise à poursuivre la politique d’entrave au développement de la région et à alimenter son discours selon lequel, c’est la population de Kabylie qui bloque les nombreux projets inscrits par un État bienveillant”, ont-ils accusé.

Samir LESLOUS

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Industries agroalimentaires : Les besoins de croissance recensés

Wed, 02/27/2019 - 21:07

Par Badreddine Khris

Outre l’exposition des technologies et des produits des participants, les organisateurs du 17e salon international Djazagro veulent aborder, en marge de l’événement et avec tous les acteurs, l’avenir du secteur des industries agroalimentaires en Algérie (IAA). “Quelle vision d’avenir pour l’alimentation et l’industrie agroalimentaire en Algérie ?”, tel est le thème générique de la conférence inaugurale de Djazagro-2019 qui a débuté le 25 février et se clôturera le 28 du même mois.

“L’industrie agroalimentaire algérienne a, plus que jamais, besoin de partenaires qui s’engagent dans des co-investissements, des dynamiques d’innovation en réseaux pour répondre aux besoins des consommateurs algériens, mais aussi pour conquérir d’autres marchés africains, arabes et du Moyen-Orient”, expliquent les organisateurs.

Avec la 1re édition de ce cycle de conférences, précisent-ils encore, “nous souhaitons apporter aux entreprises internationales des clés de compréhension pour les inciter à investir en Algérie et accompagner les efforts des entreprises agroalimentaires algériennes dans le soutien de la production nationale et l’intégration dans les chaînes de valeurs internationales”.

Un état des lieux du secteur des IAA a été ainsi établi à travers les communications présentées par des experts. Le secteur de l’agroalimentaire contribue au produit intérieur brut (PIB) à hauteur de 50% et emploie près de 23% de la population active. Le secteur dispose au moins de 17 000 entreprises qui ont créé plus de 140 000 postes d’emploi.

Certes, les IAA recèlent des potentialités énormes, mais les perspectives de croissance demeurent encore plus importantes pour le futur. Ces marges de progression possible sont confortées par une demande nationale de plus en plus forte et des possibilités d’exportation avérées.

La concrétisation d’un tel objectif nécessite, cependant, le lancement de projets d’investissement, la modernisation des équipements, l’acquisition du savoir-faire, les partenariats, l’innovation et la gestion de la sécurité sanitaire.

B. K

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Manifestations nocturnes à Khartoum et Omdurman : Les Soudanais défient Omar al-Bachir

Wed, 02/27/2019 - 21:04

Par Lyes Menacer

Lundi soir, le syndicat des professionnels a lancé un nouvel appel à sortir de nuit dans les rues du pays, en défi à l’état d’urgence imposé par le président al-Bachir.

Les rues de Khartoum et d’autres villes du Soudan ont connu d’importantes manifestations nocturnes lundi soir, et durant toute la journée d’hier, en réaction à la publication du décret relatif à l’état d’urgence instauré par Omar al-Bachir vendredi. Déstabilisé par deux mois de manifestations hostiles à son pouvoir, le président soudanais a publié lundi une série de mesures interdisant les marches ou rassemblements non autorisés, ordonnant à ses forces de sécurité à agir avec fermeté. “Il est interdit de se rassembler sans autorisation, le blocage des routes publiques ou d’entraver la circulation des citoyens et des moyens de transport”, lit-on dans le texte rendu public lundi soir.

Pour al-Bachir, toute personne suspectée d’atteinte à l’autorité de l’État sera arrêtée et emprisonnée, donnant carte blanche à la police d’interpeller les gens et de les fouiller. Le président va encore loin dans sa riposte pour éteindre le feu de la contestation, en autorisant les arrestations de ceux qui lancent des publications hostiles au pouvoir sur les réseaux sociaux. Le chef de l’État n’épargne évidemment pas les médias auquel il livre depuis des semaines une guerre permanente de censure et d’arrestations des journalistes.

Les contrevenants à ces mesures répressives risquent jusqu’à dix ans de prison et une importante amende. En réaction à la publication de ces mesures, les Soudanais sont sortis dans la rue en début de soirée lundi, à l’appel du syndicat des professionnels et d’autres organisations politiques et de la société civile, à l’avant-garde de la contestation sociale depuis le 19 décembre 2018.

“Nous appelons notre peuple dans la capitale, dans tous les États (provinces), toutes les villes et tous les villages à descendre dans la rue maintenant pour exprimer leur rejet des nouvelles mesures d’urgence annoncées par le chef du régime”, a lancé dans un communiqué cette association qui fait partie d’une Alliance pour la liberté et le changement (ALC), repris par les médias locaux. “Nous défions le régime et nous n’avons pas peur de l’état d’urgence”, a clamé Erij, une manifestante, a rapporté l’AFP. “Nous n’avons qu’un seul objectif, c’est de pousser le président à quitter ses fonctions”, a-t-elle poursuivi.

À Omdurman, ville jumelle de Khartoum, la police a tiré des gaz lacrymogènes dans l’enceinte de l’université pour femmes Ahfad, où des étudiants ont organisé un rassemblement lundi. Au pouvoir depuis trente ans, le président soudanais évite d’aller vers le tout-répressif, même si sa riposte a déjà fait une cinquantaine de morts et des dizaines d’autres blessés.

Toujours sous le coup d’un mandat d’arrêt international, Omar al-Bachir continue toutefois à bénéficier du soutien de l’Égypte voisine et de certains alliés dans la région et les pays du Golfe. Mais son règne est plus que jamais fragilisé, dans un contexte social et économique interne des plus délicats.

Lyès Menacer

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Smail Lalmas : cette dynamique sociale doit être exploitée pour mettre en place un nouveau modèle économique

Wed, 02/27/2019 - 20:53

«Il est clair que la situation et le phénomène de Harga est essentiellement le fruit d’une mauvaise gestion qui a duré plusieurs années», a déploré Smail Lalmas, membre de l’atelier contre harga, organisé par le ministère de l’intérieur, des collectivités locales.

S’exprimant, ce mercredi, dans l’émission L’invité de la rédaction de la radio Chaine 3, M. Lalmas, qui n’y va pas avec le dos de la cuillère, déclare que «les dispositifs mis en place depuis 1997, notamment l’ANSEJ, ANGEM et CNAC ont prouvé leur faillite».

«Les résultats sont là, argumente-t-il, on parle de millier de projets à l’arrêt et de millier d’emplois qui n’existent pratiquement plus et on continue à s’entêter et poursuivre cette démarche aujourd’hui».

L’invité de la Chaine 3 qui salue «les manifestations du peuple», estimant qu’elles «sont un signe de bonne santé de notre société» dont «on devrait profiter pour redémarrer l’appareil de production et mettre en place un nouveau modèle économique».

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