Par Lyes Menacer
Des informations de plus en plus insistantes affirment que le chef terroriste tunisien et fondateur de l’organisation Ansar al-charia (branche tunisienne d’Al-Qaïda), Abou Ayadh al-Tounsi, alias Seif allah Ben Omar Ben Hussein, a été tué lors du dernier raid aérien de l’armée française au Mali, aux côtés de l’autre chef terroriste d’origine algérienne, Djamal Akacha.
La nouvelle de son élimination a été confirmée par des sites proches de la nébuleuse islamiste Al-Qaïda, ont rapporté les médias libyens, où s’est installé le Abou Ayadh depuis 2013.
“Abou Ayadh a été tué par des hélicoptères français, appartenant à l’armée française, alors qu’ils traversait la région de Tombouctou, au nord du Mali, dans la nuit du jeudi 21 février 2019”, affirme Al-Qaïda, lit-on dans la presse libyenne.
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L’opposant Atiku Abubakar a dénoncé hier une “parodie d’élection” au Nigeria et annoncé qu’il allait saisir la justice pour contester les résultats de la présidentielle tombés au milieu de la nuit et donnant le sortant Muhammadu Buhari largement vainqueur. “Si j’avais perdu des élections libres et justes, j’aurais appelé le vainqueur dans la seconde”, a déclaré le candidat du Parti populaire démocratique (PDP) dans un communiqué. “Non seulement je lui aurais adressé mes félicitations, mais j’aurais aussi proposé mes services pour contribuer à unir le Nigeria.”
Citant de nombreuses irrégularités dans l’organisation du vote, M. Abubakar, ancien vice-président entre 1999 et 2007, a annoncé qu’il rejetait les résultats de “la parodie d’élection du 23 février 2019”. “Je contesterai ces résultats en justice”, a-t-il ajouté.
Dans la nuit de mardi à hier, la Commission électorale indépendante (INEC) a mis fin à trois jours de compilation des résultats, annonçant la victoire du chef de l’État sortant avec une avance de près de 4 millions de voix sur son principal rival, soit 56% des suffrages contre 41%. “Nous sommes encore en train de rédiger notre plainte et de réunir les preuves nécessaires pour monter notre dossier”, a expliqué Boladele Adekoya, porte-paro
le du PDP, à l’AFP, ajoutant que le recours serait déposé devant la Cour suprême, comme le veut la Constitution nigériane. Or, quelques semaines avant le vote, le président Buhari avait suspendu Walter Onnoghen, le président de la Cour suprême, organe judiciaire chargé de trancher les éventuels litiges électoraux, sous des accusations de corruption, pour le remplacer par Ibrahim Muhammad Tanko, un homme du Nord du Nigeria, tout comme lui.
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Par Merzak Tigrine
Le conflit autour du Cachemire remonte à 1947. La dernière guerre ayant opposé l’Inde au Pakistan en 1971 avait duré quelques semaines.
Les forces armées pakistanaises ont annoncé avoir abattu deux avions indiens dans l’espace aérien pakistanais et arrêté deux pilotes indiens, dont l’un d’eux a été conduit à l’hôpital. De son côté, New Delhi indique peu après avoir abattu un avion pakistanais au Cachemire et reconnaît que son armée a elle-même “perdu un Mig-21”. “Le pilote est disparu au combat. Le Pakistan clame qu’il le détient”, a déclaré Raveesh Kumar, porte-parole du ministère des Affaires étrangères indien, lors d’un point presse à New Delhi.
Les avions de combat indiens et pakistanais se sont donc affrontés, déclenchant la pire escalade depuis la guerre entre les deux pays en 1971. Les choses se sont précipitées mardi, lorsque l’armée indienne a annoncé avoir mené une “frappe préventive” contre un camp d’entraînement au Pakistan du groupe islamiste Jaish-e-Mohammed (JeM). Ce groupe rebelle avait revendiqué un attentat suicide au Cachemire indien ayant tué au moins 40 paramilitaires indiens le 14 février.
Islamabad avait aussitôt dénoncé une “agression intempestive” et promis d’y répondre “à l’heure et à l’endroit de son choix”. La conséquence aura été la fermeture des espaces aériens des deux pays, y compris aux vols commerciaux.
Ainsi, plus de 200 vols qui traversaient le Pakistan, particulièrement ceux reliant l’Europe à l’Asie du Sud-Est, ont dû changer de route. Idem pour l’Inde, qui a également fermé pendant plusieurs heures neuf aéroports du nord du pays en raison de la situation au Cachemire avant de les rouvrir un peu plus tard. Il y a lieu de rappeler que l’Inde et le Pakistan se sont livrés trois guerres dans le passé, dont deux au sujet du Cachemire, une région himalayenne en majorité peuplée de musulmans. Ceci étant, les appels à l’apaisement se multiplient de part et d’autre.
Inde et Pakistan assurent cependant vouloir éviter “l’escalade”. La ministre indienne des Affaires étrangères, Sushma Swaraj, a plaidé hier pour l’apaisement entre les deux pays et que “l’Inde ne souhaite pas d’escalade” et “continuera à agir avec responsabilité et retenue”. De son côté, le Pakistan assurait, par la voix du porte-parole de son armée lors d’un point presse, qu’il “ne veut pas aller vers la guerre” avec l’Inde. Ce fut ensuite au tour du Premier ministre pakistanais Imran Khan de renouveler son offre de “négociations” avec l’Inde. “J’invite une nouvelle fois l’Inde à venir à la table des négociations. Nous sommes prêts pour tout dialogue sur le terrorisme ou toute question”, a-t-il déclaré lors d’un bref discours télévisé. “Pouvons-nous nous permettre le moindre mauvais calcul avec le genre d’armes que nous avons et que vous avez ?”, s’est-il interrogé en référence à l’arsenal nucléaire des deux pays. “Si l’escalade commence ici, jusqu’où cela ira-t-il ?”, a-t-il lancé.
Parmi les réactions internationales, Washington a appelé l’Inde et le Pakistan à éviter toute “escalade”. De son côté, la Chine demandait à nouveau de la “retenue” ainsi que le “dialogue” entre les deux pays. La France a appelé hier l’Inde et le Pakistan à la “désescalade” au Cachemire, dans une déclaration d’un porte-parole adjoint du ministère français des Affaires étrangères.
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De cette résidence d’artistes qui a duré deux semaines en 2018 est né un album de 18 chansons, intitulé “Electrosteen”, contraction entre “électro” et “Falesteen”, Palestine en arabe.
Effleurant des doigts la table de mixage, Sarouna fait surgir de temps à autre un chant lancinant au milieu des basses. Avec d’autres grands noms de la scène électro palestinienne, elle crée des morceaux en piochant dans le folklore local. Le projet est né dans la tête de Rashid Abdelhamid, un producteur de cinéma. Epaulé par Sama Abdulhadi, considérée comme la première femme DJ palestinienne, ils ont réuni dix artistes venus des Territoires palestiniens occupés, de Haïfa (Israël), Londres, Paris ou Amman dans une villa à Ramallah, en Cisjordanie. De cette résidence d’artistes qui a duré deux semaines en 2018 est né un album de 18 chansons, intitulé “Electrosteen”, contraction entre “électro” et “Falesteen”, Palestine en arabe.
Chacun avec son univers musical, les artistes ont oeuvré à partir de centaines de musiques traditionnelles palestiniennes enregistrées il y a une quinzaine d’années par le Centre des arts populaires, une organisation palestinienne basée à Ramallah. Au début, face à ces morceaux issus du riche folklore local, “on ne savait que faire, on ne voulait pas les abîmer”, confie en riant Sarouna, cheveux coupés à la garçonne et sweat à capuche barré d’une inscription en arabe : “Fabriqué en Palestine”. “J’écoutais, j’écoutais, puis je prenais un petit bout de la musique, je l’intégrais au logiciel et je posais un rythme dessus, semblable à celui de la musique mais aux accents plus électro”, explique cette Palestinienne de 23 ans. “Parfois j’ajoutais du qanoun”, un instrument à cordes pincées qui ressemble à une harpe couchée que le musicien pose sur ses genoux. Entre les murs de son studio qui surplombe la mer à Haïfa, dans le nord d’Israël, Bruno Cruz, l’un des artistes ayant participé à l’album, mixe sous des dizaines de posters, reliques de ses multiples concerts dans la région ou en Europe depuis la fin des années 1990.
Souvenirs d’enfant
“Je cherchais déjà à faire ce genre de mélange”, raconte l’artiste arabe israélien. Mais “là, toute la question des copyrights sur les chansons était réglée” car le Centre des arts populaires les a mises à la disposition d’Electrosteen.
En écoutant les chansons, il a reconnu des rythmes familiers, des chants ressemblant à ce que sa grand-mère et sa tante scandaient quand il était enfant, tout en découvrant un héritage plus riche encore, variant d’une région à l’autre.
“Chaque endroit a une histoire qui lui est propre, même si, à la fin, tout ceci constitue le folklore palestinien”, fait remarquer le musicien de 35 ans. Lui a choisi d’incorporer dans l’un de ses morceaux la voix d’un homme qui interpelle le public, comme c’est la coutume lors des célébrations et mariages palestiniens. La chanson dont il s’est inspiré date des années 1950. Elle a été enregistrée à Salfit, près de Naplouse, dans le nord de la Cisjordanie occupée. “Il y a une connexion étrange entre la musique traditionnelle palestinienne et le break-dance ou le hip-hop, avec un MC (‘Master of Ceremony’, chanteur principal dans un concert de rap) qui chante et nomme les gens présents dans la salle”, explique Bruno Cruz.
Il replie sa main pour former un micro imaginaire, mimant un animateur lançant la fête lors de noces palestiniennes. Difficile, parfois, de reconnaître la musique originale, tant les artistes d’Electrosteen y ont ajouté leur marque. “Ce n’est pas un remix de chansons célèbres”, prévient Rashid Abdelhamid, à l’origine du projet.
Dans sa chambre transformée en studio donnant sur les collines aux alentours de Ramallah, Sarouna, la benjamine du groupe, mixe différemment depuis qu’elle a participé à Electrosteen.
La danse aussi ?
“Pourquoi j’irais prendre des créations européennes, auxquelles je ne me sens pas vraiment attachée ? », s’interroge-t-elle, alors qu’“on a la chance d’avoir ce folklore”.
“On va faire vivre ce patrimoine, pour qu’on ne l’oublie pas”, assure-t-elle. Et tant mieux si la redécouverte de ce patrimoine bouscule les idées reçues sur les Palestiniens. “L’idée c’est de dire : ‘OK, nous les Palestiniens, on est pris dans un conflit, colonisés, entravés. Mais on fait de la musique et on aime s’amuser’”, sourit Rashid Abdelahmid.
La Cisjordanie où a été enregistré l’album est un territoire palestinien occupé militairement par Israël depuis plus de 50 ans. Pour Rashid, comme pour les artistes qui ont participé à l’album, “tout est politique” quand on est Palestinien, qu’on le veuille ou non. “C’est une musique nouvelle avec des accents de techno, avec du hip-hop, du dub, du reggae, qui peut être jouée dans des discothèques et des grands festivals dans le monde entier”, s’enthousiasme Bruno Cruz, longue barbe noire et cheveux relevés en chignon.
“Elle va porter la cause palestinienne dans des endroits où l’Autorité palestinienne, le gouvernement palestinien n’arrivent pas à être entendus”, souhaite-t-il. Lui sera vendredi sur la scène de l’Institut du monde arabe à Paris, avec d’autres artistes lors du premier concert pour lancer “Electrosteen”.
Une vidéo, montrant les coulisses de l’enregistrement, et les chansons de l’album ont été mises en ligne en février.
Rashid Abdelhamid a déjà les yeux tournés vers la suite.
Il aimerait ajouter de la danse à son futur projet et mélanger dabkeh, danse traditionnelle, et mouvements de hip-hop.
Par Clothilde MRAFFKO (AFP)
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Le postulant à la candidature à l’élection présidentielle, Abdelhakim Hamadi, a déposé jeudi après midi au Conseil constitutionnel son dossier de candidature.
M. Hamadi est ainsi le deuxième candidat à formaliser sa candidature pour l’élection présidentielle du 18 avril prochain avant la clôture de la période de dépôt de dossier fixée au 3 mars à minuit.
Dans une déclaration à la presse, au terme du dépôt de son dossier de candidature, M. Hamadi a indiqué qu’il avait présenté un dossier complet comme le dispose la loi, rappelant qu’il avait déjà déposé un dossier de candidature à l’élection présidentielle en 2014.
Il a ajouté qu’il était porteur d’un projet présidentiel dénommé « Essalama elwatania » se déclinant sous un volet politique, économique et social.
La déclaration de candidature à la présidence de la République doit satisfaire certaines conditions prévues par la Constitution et la loi organique relative au régime électoral.
Outre un dossier administratif contenant les renseignements du postulant, ce dernier doit notamment présenter soit une liste comportant aux moins 600 signatures individuelles de membres élus d’assemblées populaires communales, de wilayas ou parlementaires et réparties, au moins, à travers 25 wilayas, ou bien une liste comportant 60.000 signatures individuelles, au moins, d’électeurs inscrits sur une liste électorale.
La demande est aussi accompagnée d’un dossier comportant plusieurs pièces notamment une déclaration sur l’honneur attestant que l’intéressé possède uniquement la nationalité algérienne d’origine et qu’il n’a jamais possédé une autre nationalité, une déclaration sur l’honneur attestant de sa confession musulmane, un certificat de nationalité algérienne d’origine du conjoint de l’intéressé et une déclaration sur l’honneur attestant que le conjoint jouit uniquement de la nationalité algérienne.
Elle doit comporter également un certificat de nationalité algérienne d’origine du père et de la mère de l’intéressé, une déclaration sur l’honneur attestant la résidence exclusive, en Algérie, pendant 10 ans, au moins, sans interruption, précédant immédiatement le dépôt de candidature de l’intéressé, une attestation de participation à la révolution du 1er novembre 1954 pour les candidats nés avant le 1er juillet 1942 et une attestation de non implication des parents du candidat, né après le 1er juillet 1942, dans des actes hostiles à la révolution.
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Lancé en 2014, le payement par internet sera développé en 2019, promet Madjid Messaoudene, directeur Général du groupement intérêt économique monétique qui annonce une série de mesures pour inciter les commerçants et porteurs de cartes à utiliser ce moyen de paiement.
Invité de la rédaction de la radio Chaine 3, M. Messaoudene a fait savoir que «près de 200 000 opérations avec les cartes bancaires et plus de 200 000 au niveau d’Algérie poste» ont été enregistrées en 2018. Ce qui dénote, d’après lui, une progression constante de l’utilisation des cartes de payement par les clients et promet un essor de ce système de payement avec plus de 21 millions d’Algériens sur le réseau internet et 111% de couvertures par Smartphones.
Pour l’année en cours, le Groupement intérêt économique monétique envisage de doter les commerçants d’un apport important de TPE (Terminal de payement électronique), d’autoriser plus de sociétés à accéder à la plateforme de vente en ligne.
Dans ce sillage, M. Messaoudene a annoncé l’installation du payement mobile et l’autorisation d’utilisation de la carte interbancaire et la carte Edhahabia sur tous les DAB.
Interrogé au sujet des frais, l’Invité de la Chaine 3 affirme que l’Algérie est le pays qui retient moins de frais sur les transactions effectuées par les cartes. « On prélève à peine 10 DA sur 5000 DA d’achat sur le compte du commerçant, tandis que le client ne paye rien», précise M. Messaoudene.
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Ghani Mahdi, ancien présentateur TV, et potentiel candidat à la présidentielle, a été interpellé ce matin au niveau du métro d’Alger, rapporte le site d’information ALG24.
Pour le moment, aucune information n’a été diffusée quant à l’endroit où se trouve actuellement le candidat, ou le motif de l’interpellation par les services de sécurité.
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L’ancien chef de gouvernement, Ali Benflis, maintient le suspense jusqu’au bout, concernant sa candidature à la présidentielle du 18 avril prochain. Ce sera, ainsi, le dimanche 3 mars prochain, soit au dernier jour des délais fixés pour le dépôt des dossiers de candidature au niveau du Conseil constitutionnel, que la décision finale sera tranchée au cours d’une réunion extraordinaire du bureau politique du parti présidée par Benflis, Talaie El Hourriyet.
Kamel Amarni – Alger (Le Soir) – C’est ce qu’a annoncé le parti, dans un communiqué rendu public, hier mercredi, à l’issue d’une réunion de son bureau politique. «Le comité central du parti ayant été empêché de se réunir suite au refus d’autorisation de la Wilaya d’Alger, le président du parti a engagé des consultations avec des membres de cette instance. Le bureau politique se réunira en session extraordinaire, le 3 mars prochain, pour prendre une décision sur la position du parti vis-à-vis de l’élection présidentielle, sur la base des résultats de ces consultations», y lit-on en substance.
Pour rappel, Talaie El Hourriyet devait réunir son comité central, aujourd’hui même, jeudi, à la mutualité de l’UGTA à Zeralda pour trancher cette même question de la présidentielle. Or, et contre toute attente, cette réunion a été interdite — c’est le mot — par le ministère de l’Intérieur. Ce que le parti dénonce. «Talaie El Hourriyet a été empêché de tenir la réunion du comité central alors que des membres résidents à l’étranger et dans le Grand Sud étaient déjà à Alger», affirme le parti qui accuse clairement Nourredine Bédoui d’en être l’instigateur.
«Le parti rend responsable le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales du préjudice causé à un parti politique agréé. Il considère que le ministre s’est départi de sa qualité de ministre de la République qui lui impose la neutralité pour se mettre au service d’un candidat et des seuls partis politiques de l’Alliance présidentielle.»
Ceci étant, le parti de Benflis n’a pas manqué de revenir, longuement dans son communiqué d’hier, sur l’événement qui a marqué l’actualité ces derniers jours, «à savoir, précise le parti, les marches de protestation populaires contre le régime politique en place et, plus particulièrement, contre le 5e mandat, qui se déroulent aux quatre coins du pays, et dans plusieurs capitales à travers le monde, pratiquement deux semaines, particulièrement celles qui ont eu lieu le vendredi 22 février et le dimanche 24 février».
Le parti de Benflis affirme qu’il a «salué ces marches, éminemment politiques (…) ainsi que le degré élevé de discipline, de civisme, de maturité et de conscience politique des citoyens qui ne marchent pas pour dénoncer des pénuries d’eau ou d’électricité, ou pour protester contre le coût de la vie, mais bien pour dire leur ras-le-bol d’un pouvoir autoritaire illégitime qui les a longtemps méprisés».
Le parti dit également soutenir, «sans réserve, le droit constitutionnel des citoyens à manifester publiquement et pacifiquement leur opposition à une décision qu’ils ont ressentie comme une humiliation et une provocation, et dénonce ceux qui sont derrière cette décision irresponsable, plaçant leurs intérêts et privilèges au-dessus de l’intérêt supérieur de la Nation, qui n’ont eu de respect ni pour la personne du Président malade lui-même, ni pour la Constitution et les lois de la République».
Dans le même sillage, le parti rend hommage à la communauté nationale à l’étranger. De même qu’il dit saluer «le rassemblement des avocats et celui des étudiants sortis en masse pour dénoncer le 5e mandat, et l’attitude courageuse des journalistes de la Radio nationale (…) Les revendications des journalistes de la Radio nationale et de l’ENTV sont porteuses d’un espoir de changement dans les médias publics».
Enfin, Talaie El Hourriyet met en garde «contre la tentation de réprimer les manifestations prévues pour les prochains jours à travers tout le pays». A rappeler, par ailleurs, que, s’agissant d’une éventuelle candidature de Ali Benflis, le parti a, bien évidemment, pris les devants en procédant à la collecte des signatures, une simple formalité pour l’ancien chef de gouvernement qui, en 2004 et en 2014, était véritablement un sérieux rival pour le candidat du pouvoir.
K. A
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Le mouvement Mouwatana appelle à renforcer les rangs des manifestants, demain. Son premier responsable dit s’attendre à une participation encore plus importante de citoyens refusant la candidature du Président en exercice. Pour Djilali Soufiane, l’heure est à une large concertation entre partis politiques et société civile pour maintenir intacte la pression de la rue.
Nawal Imès – Alger (Le Soir) – La mobilisation citoyenne contre le cinquième mandat du Président en exercice sera encore plus importante demain. C’est le coordinateur national du mouvement Mouwatana qui l’affirme.
Pour Soufiane Djilali, il s’agira de «la marche de l’unité» à laquelle son mouvement appelle à prendre part massivement au-delà des clivages pour, dit-il, dire «non à l’humiliation». Comment explique-t-il cet élan à travers de nombreuses villes du pays ?
Pour Djilali Soufiane, il existe une seule explication : le ras-le-bol. Il estime, en effet, qu’«après de longues années d’humiliation où les Algériens ont espéré un changement lors de cette présidentielle, l’annonce de ce cinquième mandat a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, cela a permis de libérer une énergie qui a été accumulée durant de longues années», dit-il, ajoutant que «l’image d’un Président impotent, devenu la risée du monde, a profondément blessé les Algériens et tout le monde s’attendait à un retrait quelque peu honorable à l’occasion de cette présidentielle, malheureusement, ce pouvoir a démontré l’ampleur de sa cupidité, de son amour du pouvoir et cela n’a pas été supportable pour les Algériens», et d’ajouter qu’«il est clair que l’ensemble de la population refuse profondément cette humiliation. Il fallait s’attendre à cette réaction en dépit des menaces du Premier ministre et du chef de l’état-major qui sont devenus des figures représentant le bouclier de Bouteflika et les Algériens veulent leur départ à tous».
Comment rentabiliser cette dynamique ? Djilali Soufiane répond : «Nous allons pas à pas. Nous allons demander aux partis qui ont des députés de se retirer. Il n’est pas admissible d’avoir un double langage, de se dire opposé au pouvoir et de continuer à être de son côté pour des raisons stratégiques. C’est le moment de démissionner et de se ranger auprès du peuple. C’est un premier pas, il faut que ce gouvernement s’en aille, ensuite, il faudrait que la classe politique et la société civile puissent se concerter pour la suite parce qu’il faut qu’il y ait une suite.»
Interrogé sur la réaction de l’exécutif au grondement de la rue, le coordinateur de Mouwatana répond qu’«ils ont mal au ventre, ils n’entendent rien, Bouteflika encore moins. Ils sont tétanisés par la peur, ils doivent quitter le pouvoir et pour le moment, ils ne le comprennent pas».
N. I.
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Les manifestations que connaît notre pays ces derniers jours sont «un signe de bonne santé de la société», selon l’économiste Smaïl Lalmas qui a ajouté qu’il «faut profiter de cette dynamique pour mettre en place un nouveau modèle économique». Pour lui, les marches des Algériens constituent «une belle image de civisme et de maturité» et que «cette belle dynamique, il ne faut pas la casser».
M. Lalmas, membre de l’atelier contre la harga organisé par le ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, s’est exprimé hier sur la Chaîne 3 de la Radio nationale, estimant que les revendications des jeunes notamment étaient «très claires» mais le pouvoir «reste sourd». «Il faut entamer un dialogue avec les manifestants et répondre oui aux Algériens», a-t-il précisé avant de s’adonner au décryptage de la situation de la jeunesse en Algérie et au phénomène de la harga.
L’intervenant a insisté sur l’échec de la politique menée actuellement par les pouvoirs publics en matière de mécanismes d’emploi où, selon lui, des milliards ont été injectés pour rien d’où le choix privilégié vers l’exil.
Lalmas situe les responsabilités des uns et des autres car, selon ses propos, ces dispositifs d’insertion tels que l’Ansej, l’Angem, etc. sont bénéfiques mais souffrent en aparté de dysfonctionnements pour la simple raison qu’ils ne sont pas adaptés pour chaque profil de chaque demandeur d’emploi.
L’urgence serait de proposer un autre dispositif pour éviter le refoulement de l’aide de l’Etat pour d’autres jeunes porteurs de projets qui ne sont pas reconnus.
Toutefois, il faut tenir compte de ces jeunes, les cibler en priorité et ensuite tenir compte de leurs besoins pour leur insertion dans les circuits de production des richesses pour résorber le chômage et bannir la discrimination grâce à la libération de notre économie. Il souhaite mettre un observatoire pour inciter les jeunes à une large adhésion. Pour lui, il s’agit d’un mécanisme d’anticipation pour signaler les faiblesses dans les dispositifs dédiés aux jeunes. A cet effet, il faut assurer une meilleure communication et cerner ces jeunes pour les accompagner grâce à des programmes spécifiés et efficaces.
Il est aussi important de lancer des discussions autour des activités de proximité et de médiation à mettre en œuvre pour soutenir les citoyens et en particulier les jeunes. «Il faut accrocher les jeunes et rétablir la confiance à travers des gens crédibles», a-t-il insisté.
Ilhem Tir
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Par Belkacem Lalaoui
«Les yeux et les oreilles sont pour les hommes de piètres témoins s’ils ont des âmes qui n’en comprennent le langage.»
(Héraclite)
Dans cette contribution, il s’agit de tracer quelques pistes de réflexion sur la violence éducative en Algérie, qui n’est qu’un aspect de la violence sociale. La violence éducative (une violence de l’éducation que l’on oublie souvent) doit être prise en compte lorsque l’on traite ou l’on veut traiter de la violence humaine, car il est possible qu’elle soit une des principales causes de celle-ci. Insidieuse, elle s’infiltre dans les pratiques professionnelles pensées, au départ, autour de l’enfant. Elle est d’autant plus insidieuse qu’elle n’est pas considérée comme une maltraitance. Et, pourtant, elle fait des ravages. Elle accentue la rupture des jeunes avec l’école et la société, empêche le processus d’adoucissement des mœurs de se réaliser et peut même l’inverser. Thème récurrent de psychologie et de sociologie par excellence, la violence éducative est un vocable qui garde toujours quelque chose d’imprécis et d’ambigu pour la communauté éducative.
Fondée sur la domination psychique ou physique de l’enseignant pour faire obéir les élèves, elle est susceptible d’entraîner la terreur ou la souffrance morale. Sous l’alibi généreux d’accélérer l’assimilation des connaissances chez l’élève, elle se déroule dans un «espace clos», dans ce grand moule social de l’Etat qu’est l’école où l’on est censé forger une nouvelle pâte humaine. Multiforme, elle désigne à la fois les violences entre les personnes, mais aussi la violence de l’institution éducative elle-même. Muette et quotidienne, elle marque à vie ceux qui la subissent.
Lorsqu’elle est maintenue à un haut niveau dans un pays, elle permet de démasquer les tensions institutionnelles propres à l’école, ainsi que les imperfections du système éducatif qui l’engendre. De nombreux travaux ont montré, en effet, comment les méthodes d’éducation pratiquées, les relations au sein des équipes éducatives, la formation des enseignants et les conditions de travail des établissements scolaires peuvent favoriser ou non le déclenchement de la violence éducative. Ces travaux ont mis en relief, précisément, l’impact de la violence éducative sur le psychisme de l’enfant, avec des comportements d’anxiété, d’instabilité, d’agressivité et de violence, aux effets négatifs certains. Traversée par de nombreux enjeux sociaux, culturels et politiques, l’école algérienne est questionnée aujourd’hui dans sa visée d’institution éducative.
Pour faire un état des lieux, différentes méthodes ont été utilisées par de nombreux chercheurs dans le monde : observation sur le terrain, entretiens avec les équipes pédagogiques, études des rapports d’incidents, recensement des faits rapportés par les enseignants. De ces résultats, et pour ne prendre qu’un exemple, on a observé que les écoliers n’ont pas souvent conscience d’être violents lorsqu’ils utilisent un langage insultant, les injures ou la bagarre.
Les actes de violence verbale ou physique sont, pour eux, des modes normaux de communication pour régler les conflits. Il en est de même pour les règlements de compte individuels ou en groupe qui ont lieu, surtout, en dehors de l’espace scolaire et opposent les garçons entre eux. Toutes ces violences sont la résultante des tensions institutionnelles propres à la société qui viennent se déverser au sein de l’école. Elles sont considérées comme un symptôme du «mal-être» social et culturel.
Violence éducative et système éducatif oppressif
La violence éducative trouve ses sources dans le dysfonctionnement d’un système éducatif oppressif qui ne permet pas aux élèves d’être pris en charge de manière satisfaisante. Des études américaines montrent que la violence éducative est à l’origine de graves problèmes sociaux. Elle accroît les troubles de la socialisation, la délinquance juvénile, les déviances sexuelles, le risque de suicide à l’âge adulte et la tendance à recourir à la coercition verbale et physique pour régler les conflits.
De multiples sujets d’étude mettent aussi en exergue l’emprise de l’anxiété et de la peur dans le psychisme des personnes qui furent victimes de violence éducative au cours de leur enfance. Les personnes ayant été victimes de violence éducative développent, à l’âge adulte, une mémoire traumatique. On a observé aussi qu’une faible estime de soi et des tendances dépressives sont beaucoup plus fortes pour les adultes ayant été victimes de violence éducative.
Le rapport entre la violence éducative subie dans l’enfance et les violences commises plus tard est particulièrement flagrant en ce qui concerne les grands délinquants. C’est ainsi que les études menées par l’Américaine Alice Miller ont fait ressortir que les violences collectives, apparemment spontanées, montrent l’influence de la violence éducative dans leur déclenchement. En revanche, et bien que les enfants semblent porter en eux un potentiel de violence, on a aussi découvert, chez eux, de multiples «capacités relationnelles» comme l’attachement, l’imitation, la capacité d’empathie, l’altruisme spontané, etc. qui les préparent à avoir avec leurs semblables des relations harmonieuses.
Ces différentes «capacités relationnelles» montrent, clairement, que les enfants sont solidement prédisposés à des relations sociales pacifiques et positives avec leurs semblables. Malheureusement, c’est souvent la défaillance dans les programmes scolaires et la formation des enseignants qui empêche leur émergence, leur développement et leur épanouissement. Pour s’en tenir à un exemple élémentaire, la capacité relationnelle «imitation» constitue le fondement de tous les apprentissages scolaires. Ses bases neurologiques, pour le chercheur italien Rizzolati, reposent sur une catégorie de neurones qu’il appelle les neurones miroirs, qui enregistrent tous les comportements que l’œil perçoit et préparent le cerveau à les reproduire. Autrement dit, quand un enfant voit une personne insulter ou frapper, la première chose que ses neurones lui apprennent, c’est d’insulter ou de frapper.
Concernant la capacité relationnelle «altruisme spontané», des chercheurs allemands ont mis en lumière l’étonnante prédisposition naturelle des enfants à faire preuve très tôt d’altruisme spontané, c’est-à-dire d’un acte d’engagement unilatéral pour porter secours à l’autre. Pour la qualité relationnelle «empathie», on a observé que la manière dont on répond à un enfant ou à un jeune crée tout de suite de l’ouverture ou de la fermeture chez lui.
L’écoute empathique des enseignants et des éducateurs joue un rôle important dans la relation pédagogique. En effet, l’empathie avec ses deux composantes émotionnelle et cognitive est une force qui pousse au lien social. Dans de nombreux pays, elle est enseignée et mise en pratique dans ses diverses dimensions, dès la maternelle, pour lutter contre la violence.
L’empathie est le frein le plus efficace à la violence éducative. Le problème qui se pose au système éducatif algérien, c’est comment développer toutes ces «capacités relationnelles» pour mieux prendre en compte les besoins de l’enfant, prévenir la violence éducative et favoriser la disponibilité à l’apprentissage des connaissances et des règles sociales.
C’est là le défi majeur auquel l’école algérienne est aujourd’hui confrontée. Car, jusqu’à ce jour, elle reste enfermée dans une sorte de «nid d’aigle» du haut duquel elle considère que personne sur Terre n’a le droit de la critiquer. Les vérités pédagogiques sur lesquelles elle repose vont de soi. Elles sont indiscutables et immuables. C’est une école qui n’est pas ouverte au dialogue et à la concertation et ce, depuis des décennies. Or, pour un grand nombre d’élèves, l’école est devenue une «fatigante corvée». Ils apprennent, dans un langage qui n’est pas le leur, la méfiance envers les mérites des ancêtres, les livres et les activités culturelles en général.
L’école algérienne est aujourd’hui sous les feux des projecteurs. Si elle veut combattre la violence éducative, elle n’a pas d’autre choix que d’encourager la pratique de certaines activités culturelles qui développent la tolérance et la solidarité : les deux sources éternelles du penchant au bien et du vivre-ensemble. L’enseignement systématique de ces deux valeurs éducatives dotera l’enfant d’une structure psychologique et morale, qui constituera par la suite le noyau de tous ses comportements ultérieurs. Elles développeront, chez lui, la capacité d’aimer la vie.
L’absence d’une éducation à la tolérance
Il règne au sein de la société algérienne une «intolérance généralisée», qui rend tout dialogue particulièrement difficile, voire impossible. Ce n’est plus une société patriotique, autrement dit un lieu de l’engagement en faveur de la réalisation d’objectifs communs. Par les idées, les mœurs, les coutumes, les valeurs, les institutions et la culture qu’elle projette ; c’est une société qui a fermé l’espace public de la discussion et du débat autour du bien et du mal, du vrai et du faux, du juste et de l’injuste au profit de la rupture ou du seul rapport de force. Or, comme beaucoup d’auteurs éclairés l’ont montré, la tolérance est conçue comme découlant de la capacité naturelle de tout homme de discerner le bien du mal, le vrai du faux, le juste de l’injuste, de sorte que nul ne peut se penser détenteur d’une vérité absolue qui pourrait être imposée aux autres. En restreignant le débat dans l’espace public au plus grand nombre et en limitant l’usage public de la raison dans la pratique sociale quotidienne, certaines instances institutionnelles publiques et privées ont élevé l’intolérance en loi politique.
Cette attitude, avant tout absolutiste, a conduit à la démolition de l’espace public, au manque de participation sociale et politique de l’individu et au mauvais fonctionnement de la «société civile». Ce qui a généré un autisme social de grande ampleur, où la valeur de tolérance a fortement périclité. Si bien qu’aujourd’hui, chaque Algérien s’est refugié en son propre «Blick» à lui : une vision morcelée du réel social, une sorte de prisme déformant au travers duquel il interprète tout.
Le potentiel émancipateur de la tolérance pose clairement le rôle de la discussion, tant dans l’espace public que privé, dans le processus d’intégration démocratique. Fondée sur la notion de la justice naturelle, du dialogue et du respect mutuel, la tolérance c’est «la liberté d’avoir une opinion divergente de celle de mon voisin et de pouvoir l’exprimer».
Reconnaître l’autre considéré comme mon semblable, admettre qu’il peut être différent de nous en le respectant, c’est là le fondement même de la tolérance. Dans une discussion libre et égale, «chaque citoyen doit respecter l’autre comme son égal du point de vue juridique et politique malgré les divergences d’ordre éthique et/ou religieuse qui les séparent».
Les sentiments de tolérance, en se développant à la base, font disparaître le fanatisme, la superstition, l’idolâtrie, la mystification et les tromperies de certains maîtres à penser politiques ou religieux dans les relations entre les hommes.
La véritable tolérance s’apparente à un long travail complexe et incessant que les hommes doivent accomplir sur eux-mêmes afin de maintenir et développer, autant qu’il est possible, les conditions de leur propre humanité. Pour les théoriciens de l’Ecole de Frankfurt (Habermas, Honneth, Wellmer, Forst, etc.), la tolérance constitue une sorte de morale élémentaire selon laquelle nous reconnaissons automatiquement autrui comme être humain, c’est-à-dire comme personne autonome face à laquelle nous agissons de manière normative. Cette forme de tolérance n’est aucunement issue de la réflexion, mais est quasi automatique. Même sous sa forme la plus élémentaire et spontanée, elle constitue une première étape nécessaire vers le respect mutuel, qui est censé permettre une vie commune et harmonieuse. Elle suppose une reconnaissance véritable d’autrui comme un autre moi-même, autrement dit comme un être rationnel capable de penser par lui-même. En effet, pour les penseurs contemporains de l’école francfortoise, la tolérance n’est pas une instance abstraite que l’on impose à la société des gens «d’en bas», autrement dit une tolérance octroyée et hautaine : bien au contraire, elle est le centre de la discussion entre citoyens, et suppose une relation de reconnaissance d’autrui comme un être autonome ayant ses propres caractéristiques et ses propres raisons. Relevant d’un équilibre fragile qui lui vaut son double sens, à la fois négatif et positif, elle est considérée comme répressive et discriminatoire ; quand elle dissimule des relations injustes de pouvoir et de domination en neutralisant les oppositions et les conflits.
Dans ces conditions, la tolérance est considérée par le théoricien politique allemand Rainer Forst comme l’instrument même du pouvoir : «… je considère que les formes de la tolérance sont ‘’répressives’’ lorsqu’elles pérennisent des relations de pouvoir injustifiables en contraignant les dominés à accepter leur position inférieure.» Cette forme de tolérance développe, chez les dominés, la haine réactive, la rage, le ressentiment, le mépris et la révolte possible. C’est une forme de tolérance passive que l’on peut assimiler à une indifférence vis-à-vis d’autrui, qui produit tout autant l’inclusion que l’exclusion, et peut être retirée à tout moment. En ce sens, elle relève de l’arbitraire : celui qui tolère pourrait tout aussi bien ne pas le faire.
Cette forme de tolérance est soupçonnée de dissimuler des intérêts particuliers ; elle permet surtout à une classe, politique ou économique, d’asseoir sa domination. La question fondamentale qui se pose est de savoir qui, ou plus exactement quelle instance est habilitée à définir la tolérance et en fonction de quels critères de justification.
Pour le philosophe et sociologue allemand Habermas, la véritable tolérance n’est pas une tolérance octroyée par une instance abstraite, elle est le centre de la discussion entre les citoyens, autrement dit la participation égale au débat démocratique. Cette forme de tolérance émancipatrice et intégrative, qui doit s’étendre dans toutes les parties de la société, ne doit pas être instaurée d’en haut par le législateur qui ne fait que réaffirmer son omnipotence, mais réclamée d’en bas. C’est dans l’espace public, par le débat même sous sa forme la plus anarchique, qu’apparaissent dans les interactions quotidiennes entre les individus de nouvelles problématiques sociales et de nouveaux besoins. L’esprit de tolérance (ces attitudes de respect, de bienveillance, voire d’empathie), et d’ouverture aux autres constitue le degré le plus élevé de tout perfectionnement moral individuel et collectif. Le degré d’émancipation d’une société se mesure à sa tolérance envers autrui, et à la cohabitation des différences.
Dans un discours prononcé à l’Académie des sciences de Berlin, et intitulé «Quand devons-nous être tolérants ?», Jürgen Habermas considère que la tolérance ne peut être qu’une exigence se faisant jour dans une situation d’opposition frontale entre visions du monde, qui ne peuvent trouver un terrain d’entente. C’est dans cette optique que certains éducateurs estiment aujourd’hui que la pratique de la tolérance suppose un apprentissage de la tolérance, qui doit débuter à l’école.
En effet, l’école est le creuset où l’on crée les liens de tolérance entre les jeunes gens dans leur quête de perfection et où on élabore un «langage commun» dans lequel il est possible de s’entendre, afin de faire sens sur des valeurs communes. C’est cette forme de tolérance enseignée et pratiquée à l’école, qui va fonder l’émancipation de l’individu en tant que sujet social, et développer en lui une dimension morale. Sans relier, à la base, psychologiquement les citoyens par la valeur tolérance dans sa dimension de respect, et sans apprendre à regarder le monde avec les yeux d’autrui, il est impossible de fonder une vraie morale et un ordre politique et social juste.
L’absence d’une éducation à la solidarité
Toute communauté humaine est fondée sur une relation spécifique, dite «intuition réciproque» ou «relation intersubjective». Le terme «intuition réciproque» désigne une forme de «relation intersubjective» supérieure à la relation cognitive. En effet, grâce à l’intuition, la reconnaissance de mon prochain s’étend jusqu’au domaine affectif. C’est cette forme de relation sociale que l’on appelle la solidarité. Le concept de solidarité renvoie à la notion de solidité, «car rien n’est plus solide que le lien interhumain qui fait partie de l’équipement génétique de l’être de l’homme».
Les ressorts de la solidarité sont à rechercher dans la nature profonde de l’homme. Comme valeur morale, la solidarité exprime le devoir d’entraide ou d’assistance réciproque. Fondement de l’action sociale, elle est nécessaire à l’équilibre social et à la cohésion nationale. Comme forme de relation sociale, de coordination et de coopération entre les sujets, la solidarité ne saurait être pratiquée «sur ordre» sans perdre aussitôt tout son sens. La solidarité est une activité de découverte et de rencontre de l’autre. Sa mise en forme est une condition de la vie en société. Elle est à la base de notre identité morale, autrement dit, c’est la manière dont nous nous appréhendons nous-mêmes et les autres de manière permanente et mutuelle. Par ses diverses formes, et les nombreux lieux où elle peut s’exercer, elle est l’expression même de l’être-ensemble communautaire.
Formulée dans sa forme institutionnelle, elle est au cœur de toute organisation sociale, «car il ne peut exister de société humaine sans solidarité entre ses membres». La solidarité repose sur l’élaboration et la pérennisation de valeurs communes, en vue de conserver et protéger une identité collective. Etre solidaire, c’est se montrer sensible au sort d’autrui. Dans la véritable solidarité sociale, «nous sommes non seulement unis, mais enchaînés les uns aux autres». L’expérience de la solidarité donne accès à la construction de soi et élargit un type de sensibilité morale au sein d’une société. Le sociologue Durkheim, qui avait une vision bien particulière de la relation de l’individu à la société, s’appuie sur la notion de solidarité sociale (dont il décrit deux types : la solidarité mécanique et la solidarité organique) pour analyser l’évolution d’une société vers le progrès moral. Pour cet auteur, c’est la solidarité sociale qui est la source de la moralité et non quelques principes transcendants. En effet, la tâche de la solidarité est de réaliser l’interdépendance entre les différents individus, c’est-à-dire l’union des hommes les plus différents dans des sentiments communs. Conçue comme un produit des interactions sociales, elle repose sur des rapports quotidiens de confiance, sans lesquels il n’est pas de communauté durable. Intimement imbriquée à celle de lien social, elle désigne «une relation d’interaction dans laquelle les sujets s’intéressent à l’itinéraire personnel de leur vis-à-vis, parce qu’ils ont établi entre eux des liens d’estime symétrique».
La solidarité est un «véritable sentiment de sympathie pour la particularité individuelle de l’autre personne», autrement dit une découverte de soi-même en autrui. Exprimer ma solidarité, c’est veiller à ce que les qualités et les capacités concrètes de l’autre parviennent à se développer et à se refléter dans ses rapports humains et ses prestations sociales. Une communauté humaine fondée sur la solidarité est susceptible de motiver l’adhésion de l’être social en tant que citoyen. Dans cette perspective, on ne peut que constater que les solidarités associatives, celles liées au partage de pratiques particulières, qui initient à l’entraide et au simple coup de main, celles des rassemblements affinitaires par lesquels on peut se définir socialement et qui permettent de conserver l’unité collective et la cohésion sociale ont disparu du paysage social algérien. En effet, toutes les formes de solidarité qui façonnent la vie morale à l’intérieur de la société algérienne sont en crise. Or, c’est dans les espaces de solidarité (associations culturelles, sportives, etc.) que naît un nombre infini de nouvelles formes de relations et des moments d’amitié qu’il faut exploiter pour permettre l’ouverture de l’espace public au plus grand nombre. Malheureusement, et pour diverses raisons, les formes de «solidarité verticale» entre les générations et les formes de «solidarité horizontale» entre les membres de la société ont presque disparu de l’aire culturelle algérienne contemporaine. Envahie par tant d’égoïsme et de fermeture sur soi, la société algérienne éprouve aujourd’hui des difficultés à se solidariser et à se fraterniser. L’interaction qui existe entre l’individu et la société s’est comme rompue.
En guise de conclusion
Finalement, la violence éducative, en Algérie, ne fait que dévoiler les mécanismes d’une école oppressive dans une société en crise, et dont le caractère régressif a très peu changé depuis l’indépendance, et ce, malgré toutes les réformes et les ressources consommées. C’est une école qui reflète la profonde déstabilisation politique, sociale et culturelle, de la société algérienne dans son ensemble. Paralysée par le poids de l’esprit conservateur et fortement marquée par un mouvement d’hésitation dans son orientation philosophique, l’école algérienne continue de dispenser une éducation inadaptée, voire punitive, qui éloigne l’enfant d’un comportement pacifique. C’est une école où les élèves et les enseignants s’engagent, de plus en plus, dans des comportements agressifs et violents afin d’atteindre certains objectifs. N’ayant pas su lutter contre toutes les formes de discrimination et d’exclusion, elle a fini par créer deux catégories d’enfants : les «ordinaires» et les «extraordinaires». Les premiers, les mal-nés, fréquentent une école publique délabrée et en grève. Les seconds, les bien-nés, fréquentent une école privée dans le but de partir ailleurs et de «changer de vie». Deux écoles qui se tournent carrément le dos, en raison de la différence des substrats culturels et sociaux, dont elles tirent leur essence. L’école algérienne n’a pas su dispenser à tous ses enfants une éducation égalitaire, juste et généreuse.
En omettant d’enseigner les valeurs éducatives de la tolérance et de la solidarité, elle a rendu toute une jeunesse irritable, tourmentée et anxieuse. Une jeunesse angoissée, bourrelée d’humiliations, qui veut aujourd’hui s’évader et fuir. En panne de valeurs morales communes d’identification qui lui font défaut et traversée par divers réseaux d’appartenance idéologique, l’école algérienne n’a pas su former le citoyen tolérant et solidaire, public et actif, ayant des droits et des devoirs. Si elle veut mettre fin à la violence éducative qui la ronge, elle n’a pas d’autre choix que de réformer en profondeur son système éducatif, qui continue de placer l’homme dans l’ignorance quasi complète de sa situation concrète au sein de la société, c’est-à-dire sous un épais «voile d’ignorance».
B. L.
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Le procureur de la République près le tribunal de Relizane a ordonné la mise en détention provisoire de cinq présumés malfaiteurs pour détention et commercialisation de résine de cannabis, selon le chargé de la cellule de communication près de la Direction de la Sûreté de wilaya de Relizane.
Les faits de cette affaire remontent à hier quand des informations parvenues aux services de sécurité faisant état de la présence de malfaiteurs qui écoulaient de la drogue au milieu de la jeunesse à Relizane. Aussitôt, les éléments de la brigade anti-stups ont effectué une descente en ville et ont pu appréhender cinq mis en cause dans cette affaire avec en leur possession un kilogramme de résine de cannabis, ajoute ledit communiqué.
A. Rahmane
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Le directeur d’Algérie Télécom de la wilaya de Mostaganem, lors d’une conférence de presse effectuée au niveau de ses bureaux, a annoncé que plus de 40 642 abonnés sont enregistrés à l’internet haut débit filaire (ADSL) au 31 décembre 2018.
La 4 G LTE, Algérie Télécom enregistre 24 928 clients comptés en 2018 avec un taux de couverture de 79% et ce, grâce à l’implantation de 52 stations qui permet la couverture en zone rurale.
Concernant la fibre optique (FTPH), la wilaya de Mostaganem est considérée comme wilaya-pilote pour les ouvrages d’amébées soit 1 879 équipements raccordant 188 clients. Le bilan a révélé que la fibre optique a connu une nette évolution dans la wilaya avec un réseau atteignant les quelque 1 270 km. Il y a lieu de signaler que de nouveaux équipements avec de nouvelles technologies sont installés et ciblent la fibre optique à domicile.
Un système qui vise à garantir la modernisation de la desserte Télécom. Algérie Télécom vient d’entreprendre la réhabilitation et l’assainissement de 41 réseaux défaillants. Le directeur de wilaya n’a pas omis de citer un chiffre éloquent traduisant l’effort de cette entreprise pour améliorer les prestations de service de toute la clientèle. Algérie Télécom oriente sa stratégie notamment vers les services publics. L’éducation nationale est dotée de 593 établissements scolaires raccordés au téléphone fixe et 215 autres branchés à l’internet, soit une couverture globale de 77%. Le directeur a tenu à marquer la volonté de l’Etat à vulgariser au maximum les TIC en milieu éducatif surtout dans les zones rurales.
Un programme de formation continue au profit des agents du service technique est dispensé par des organismes du secteur relevant de la compétence de cette entreprise. Par ailleurs les nouveaux logements construits bénéficieront de connexion moderne avec le système FTTH qui permet d’obtenir de meilleures performances en termes de stabilité.
A. Bensadok
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Le MC Alger prépare sa mue. A cadence rythmée par les derniers évènements qui ont secoué l’institution du Mouloudia, mal géré et logiquement mal récompensé sur le terrain. C’est le prototype des géants aux pieds d’argile.
Doyen des clubs algériens, malgré la polémique et les polémistes, le club de La Casbah transféré à Bab El-Oued connaît des moments difficiles à quelque 30 mois de son centenaire. Par la faute, et on ne le dit jamais assez, de ses enfants et tous ceux qui ont à accaparer son pouvoir. Celui exercé sur une population dont l’amour n’a pas de limite pour le vert et le rouge mais également sur les décideurs qui veulent s’impliquer, souvent maladroitement, dans la gestion d’un tel patrimoine. C’est une institution qui a survécu au temps et à l’homme. Mais ces derniers temps, la persistance des problèmes a condamné le Doyen à subir les tourments, les uns après les autres. Depuis le titre national de 2010 fêté dans l’anonymat le plus total, les Mouloudéens ont multiplié les déboires. Et leur déception, malgré quelque temps forts en Coupe d’Algérie (sacre en 2014 face à la JSK puis le NAHD en 2016), n’avait pas d’égale que les gifles à répétition reçues sous les ordres de dirigeants en manque d’imagination, probablement de compétences, pour mener la baraque à bon port. Omar Ghrib, Abdelkrim Raïssi ou bien Kamel Kaci Saïd incarnaient toute l’impuissance d’un parrain, la Sonatrach, supposé être la mamelle nourricière de tout un pays. Depuis 2010, le club a souvent flirté avec les cimes du challenge national face à des concurrents qui n’ont pas les mêmes moyens mais qui ont d’autres armes pour embellir leur vitrine. L’ESS et l’USMA en particulier ont empêché le MCA de s’imposer en championnat en de nombreuses occasions. En 2017, l’équipe a même terminé 2e alors qu’elle semblait toute désignée pour coiffer son monde à l’arrivée. Le peuple du Mouloudia a plié mais n’a pas craqué. La même fierté se dégageait de ses chants en chœur, ses encouragements et sa colère. L’équipe ne gagnait pas mais laissait transparaître quelques bons signes d’amélioration. Malade, le Doyen ne pouvait disparaître à jamais à l’aune de son centenaire par la faute de ses dirigeants aux projets alambiqués et ses footballeurs «cocaïnés». Les scandales sont tels, et les promesses jamais tenues, qu’il fallait provoquer l’onde de choc. Et celle-ci l’a été grâce à l’inanité des coéquipiers de Dieng qui, en six mois cette saison, ont raté tous leurs objectifs (Ligue des champions, championnat d’Algérie, Coupe arabe et Coupe d’Algérie). Le tout malgré un plan de recrutement onéreux et un budget de fonctionnement hors normes. Kaci Saïd Kamel, le DGS, était tout désigné pour encaisser l’échec. Un échec programmé sachant que malgré les recrues et les changements au niveau de la barre technique, la mécanique grinçait, localement et à l’international. C’est pourquoi le changement devenait inévitable. KSK qui perdait ses «appuis» au fil des contrecoups subis par le team mouloudéen fera de la résistance jusqu’au moment où il comprit que rien ne servait de chercher une porte d’honneur qui n’existe pas. Démissionnaire depuis quelques jours malgré la confiance que lui a renouvelée le patron de la firme pétrolière nationale, Kaci Saïd est proche de la porte de sortie. Et les décideurs de la Sonatrach s’emploient à lui trouver un successeur coûte que coûte. Dans l’urgence, le P-dg de la Sonatrach pensait confier les clés de la section de football à l’ex-patron président de la FAF, Mohamed Raouraoua qu’il a rencontré quelque part dans un pays du Golfe. Mais l’actuel vice-président de l’UAFA, soucieux de préserver sa réputation, a proposé un de ses anciens lieutenants à la FAF, Walid Sadi dont le profil est bien meilleur que tous ceux qui se sont succédé à la direction du club algérois. Une piste difficile à emprunter tant les réticences sont nombreuses. Les supporters veulent impliquer les enfants du club afin de préserver l’authenticité de l’institution du Mouloudia. C’est pourquoi la Sonatrach a décidé de convier toutes les sensibilités mouloudéennes à venir disserter sur l’avenir du club. C’est dans cet ordre d’idées que d’anciens footballeurs (Zenir, Betrouni, Bachi, Badji etc.) ont été aperçus dans les bureaux de la DG de la firme pétrolière. Si aucune indication n’est venue éclairer l’opinion mouloudéenne sur les tenants de ses rencontres, il est des certitudes que les propriétaires du MCA mettront en place, d’abord, une direction collégiale pour la gestion de la transition avant de se lancer dans une structuration souvent confiée à du personnel en voie de garage pour qui le Mouloudia d’Alger ne veut pas dire grand-chose.
M. B.
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Le FC Porto a fait un grand pas vers la finale de la Coupe du Portugal de football, en battant mardi soir à domicile le Sporting Braga (3-0) en demi-finale (aller), durant laquelle le milieu offensif international algérien Yacine Brahimi a signé son 10e but de la saison, toutes compétitions confondues.
L’actuel leader du championnat a ouvert le score à la 37e minute sur penalty grâce à Telles avant que Soares ne corse l’addition en seconde période (63e). Entré en cours de jeu à la 82e minute, le joueur algérien n’a pas tardé à se mettre à l’évidence en donnant plus d’ampleur à la victoire des siens avec le troisième but inscrit dans le temps additionnel (90e+4) d’un tir enroulé. Brahimi compte 7 buts en «Primeira Liga» et 3 dans les deux Coupes nationales. Dans l’autre demi-finale (aller), Benfica s’est imposé face à son voisin du Sporting (2-1). La seconde manche des deux rencontres est fixée au mercredi 3 avril prochain. Le FC Porto tentera d’aller jusqu’au bout de cette Coupe du Portugal, un mois après sa défaite en finale de la Coupe de la Ligue le 26 janvier dernier face au Sporting Lisbonne (1-1, aux t.a.b 1-3). Les «Dragons» restent engagés en Ligue des champions, où ils ont été battus en déplacement par les Italiens de l’AS Rome (2-1) en 8es de finale (aller). Brahimi (29 ans) est en train probablement de vivre ses derniers mois avec Porto qu’il avait rejoint en 2014, puisqu’il sera en fin de contrat en juin. Les tentatives de la direction pour le prolonger ont échoué.
Berrahma ambitionne
de revernir en sélection
L’attaquant international algérien de Brentford (Div.2 anglaise), Saïd Berrahma, a exprimé son désir de revernir en équipe nationale de football, en vue de la Coupe d’Afrique des nations CAN-2019 en Egypte (21 juin – 19 juillet). «C’est super important pour moi qui suis né en Algérie. C’est mon pays de cœur. J’ai envie d’être appelé en sélection, j’ai ça dans un coin de ma tête. Après, c’est le sélectionneur qui doit faire son choix. J’ai envie de représenter mon pays, mais je pense que j’ai encore du temps pour cela. Dès qu’on fera appel à moi, je répondrais présent et je me donnerais à 100%», a affirmé Berrahma dans un entretien accordé au site du club. Le joueur âgé de 23 ans est en train de crever l’écran cette saison avec un bilan de 7 buts et 11 passes décisives, ce qui fait de lui l’un des joueurs les plus influents de la Championship. Il compte une seule sélection avec l’équipe nationale sous Christian Gourcuff, en amical face au Sénégal (1-0) le 13 octobre 2015 au stade du 5-Juillet (Alger). «Durant la première partie de la saison, c’était un peu mitigé, j’avais une suspension et une blessure. Mais je pense que cela m’a aidé à m’adapter et à me remettre en question. Maintenant, c’est la deuxième partie de saison et c’est le plus important, car pour aller chercher quelque chose, il faut être performant, tout le monde se donne à 100% et ça marche», a-t-il ajouté.
Le natif d’Aïn Témouchent, formé à l’OGC Nice (Ligue 1 française), s’est engagé avec Brentford l’été dernier pour un contrat de quatre ans. Lors de la saison 2017-2018, il avait porté les couleurs de Châteauroux (Ligue 2/ France) où il avait inscrit 12 buts en 34 apparitions.
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Un protocole d’accord entre Sonelgaz et le groupe mauritanien HB a été signé mercredi à Alger pour la réalisation conjointe de projets énergétiques et la commercialisation d’équipements électriques algériens en Mauritanie et d’autres pays africains.
Ce document a été paraphé par le P-dg du groupe Sonelgaz, Mohamed Arkab, et celui de HB, Hamadi Bouchraya.
A travers ce protocole d’accord, les deux groupes algérien et mauritanien confirment leur intention de réaliser un partenariat durable permettant à leurs filiales de prendre en charge, conjointement, sous forme de groupements ou de sous-traitance, des ouvrages de transport et de distribution d’électricité et du gaz en Mauritanie et dans d’autres pays d’Afrique. Il permettra aussi aux filiales du groupe Sonelgaz, qui activent dans la production industrielle, d’exporter leurs produits (équipements et matériels) vers la Mauritanie et d’autres pays du continent, selon les explications données lors de la cérémonie de signature. Le groupe Sonelgaz comprend, entre autres, trois filiales de fabrication d’équipements et cinq autres dédiées aux travaux.
Le partenariat envisagé consiste en l’implantation du groupe Sonelgaz en Mauritanie à travers la création de plusieurs groupements d’entreprises avec les sociétés relevant du groupe mauritanien HB.
Ces groupements de droit mauritanien assureront aussi le transfert de savoir-faire de Sonelgaz (formation, encadrement…).
L’accord prévoit également d’assurer un stock minimum de sécurité des produits fabriqués par les filiales de Sonelgaz pour satisfaire la demande d’approvisionnement immédiat des clients futurs dans le cadre des exportations. Selon M. Arkab, le groupe Sonelgaz va offrir à la Mauritanie, dont le réseau électrique et gazier est actuellement en pleine expansion, «une qualité supérieure et des prix compétitifs pour ses produits (câbles, accessoires, moteurs, pylônes…) et les projets réalisés en commun».
«Notre objectif est d’ouvrir des perspectives de partenariat à long terme, qui peuvent aller au-delà des frontières mauritaniennes en commençant par le Mali et le Sénégal», a indiqué le même responsable.
Ce partenariat s’étendra également à l’étude, l’engineering, la gestion et l’exploitation des projets, a-t-il précisé.
Pour sa part, le P-dg de HB a considéré qu’il s’agit d’un accord avec un partenaire (Sonelgaz) «solide» et un «allié» capable d’accompagner ce groupe mauritanien dans des projets de développement en Mauritanie et dans d’autres pays en Afrique.
«Nous avons opté pour Sonelgaz parce que nous ne voulons pas d’opérateurs étrangers qui viennent vendre ou construire puis partir, mais plutôt des partenaires véritables qui nous transmettent leur expertise et savoir-faire», a soutenu M. Bouchraya.
Il a appelé, par ailleurs, à réunir toutes les conditions nécessaires pour la réussite de ce partenariat notamment en matière de procédures administratives et bancaires.
Présent à cette cérémonie, le président de la Chambre mauritanienne de commerce et d’industrie, Ahmed Baba El Aya, a souligné que la signature de ce document s’inscrit dans le cadre de la relance des relations économiques algéro-mauritaniennes, qui connaissent depuis 2018 un dynamisme inédit.
«Nous voulons construire un partenariat fort avec un opérateur de renommée comme Sonelgaz qui fabrique une grande partie des intrants qu’il utilise dans ses projets», a-t-il avancé. Le groupe HB est un opérateur leader sur le marché mauritanien dans divers domaines notamment l’électricité industrielle, les travaux publics, la logistique et le transit.
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La Commission en charge de l’élaboration de la liste des métiers pénibles en Algérie tranchera définitivement ce dossier «à la prochaine rentrée sociale», a indiqué, mercredi, à l’APS le Secrétaire national chargé des relations extérieures à l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), Salah Adjabi.
La Commission en charge de l’élaboration de la liste des métiers pénibles, composée de plusieurs parties (gouvernement, patronat, UGTA), «est en phase d’examen de ce dossier et tranchera à la prochaine rentrée sociale», a fait savoir M. Adjabi en marge du 13e congrès de l’Union de wilaya de l’UGTA à Blida.
Soulignant que l’UGTA a désigné, pour sa part, un groupe de travail composé de médecins et de spécialistes, il a précisé que «le dossier est fin prêt et il ne reste plus qu’à tenir une rencontre avec les autres parties pour présenter et définir la liste finale des métiers pénibles», permettant aux concernés de faire prévaloir leur droit à la retraite proportionnelle.
Lors du congrès de wilaya, il a été procédé à l’élection de Kheroufi Kaddour, Secrétaire général de wilaya, en sus de l’élection des membres du Comité exécutif de wilaya qui compte 43 membres, en plus des 5 membres du Secrétariat de wilaya, et ce, après la présentation des rapports financier et moral et du bilan d’activités du précédent mandat.
Par ailleurs, le Secrétaire national chargé de l’organisation à la Centrale syndicale, Saqr Slimane, a réitéré la position de soutien de l’UGTA à un 5e mandat du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, qui est, a-t-il soutenu, «l’homme qui a apporté la sécurité, la réconciliation, le développement économique et dont les réalisations sont innombrables».
APS
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Encore une journée mouvementée au sein de l’APN! en effet, lors du discours d’Ouyahia ce matin, des députés ont scandé des slogans hostiles au gouvernement quand ce dernier a évoqué la Syrie. Les députés du RCD ont finit par quitter l’hémicycle.
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Plusieurs journalistes ont été interpellés par la police ce matin lors du sit-in tenu au niveau de la place de la liberté à Alger-centre, rapporte le site d’information Interlignes Algérie.
Plusieurs journalistes, photographes et caméramans qui étaient venus manifester pour réclamer la liberté de l’information et exprimer leur rejet du système mis en place, ont été violemment interpellés par les forces de sécurité qui étaient en nombre.
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