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Algerie360 - Actualité et Information sur l'Algérie
Updated: 1 day 7 hours ago

Des présidentielles à très haut risque

Thu, 02/28/2019 - 09:34

par Wissem Chekkat

Le dépôt des candidatures à la candidature, délibérément saboté par les services compétents d’un ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales largement dépassé, n’a donné lieu à aucune réaction.

Après le simulacre de mauvais goût des premiers jours où quelques individus ayant émis le vœu de se présenter furent jetés en pâture à des chaînes TV privées versant dans le sensationnalisme, et sur lequel le Ministère de l’Intérieur communiquait en délivrant des chiffres, une chape de plomb emporta le tout avec le vent.

Des 600 candidatures à la candidature, seules 189 furent comptabilisées comme telles et un cadre de ce Ministère poussa le bouchon jusqu’à dire que ces candidats fantômes n’ont pas donné signe de vie depuis lors. Ils sont partis. Disparus. En termes plus prosaïques, on les a brièvement reçus au siège du Ministère de l’Amour avant de les envoyer balader.

Les seules candidatures à la candidature acceptées sont celles du véritable joker du système politique en vigueur et de quelques « lièvres » (ces derniers ne se bousculent plus comme avant dans une course perdue d’avance).

Dans un monde où chaque individu dispose au moins d’une caméra embarquée sur son téléphone, le régime politique, inchangé depuis l’été 1962, s’arqueboute sur des pratiques d’un autre âge.

Après les lacunes avérées en matière de communication officielle, revoilà la censure lourde confiant au déni du réel. Une censure « Orwelienne » où Ubu Roi croise le magicien d’Oz dans les dédales d’une fin de règne permanente et toujours transitoire.

On ne sait plus si le gouvernement dispose sinon d’experts en communication ou du moins de communicants et même si c’est le cas, ils doivent plier sous tant d’inertie et de terreurs bureaucratiques qu’ils ne peuvent pas émettre le moindre mot sans passer par un labyrinthe de signatures en amont tributaires de responsables niant le concept même de communication. Cette situation puise son origine dans l’aversion pathologique des Ottomans de la Régence d’Alger pour toute forme de débat d’idées ou de concept novateur.

On ne peut réduire la communication officielle à un théâtre d’ombres accentuant jusqu’à la caricature les passions les plus basses humaines pour s’adresser à des populations que l’on croit sous tutelle.

Ce discours paternaliste hérité de l’administrateur colonial pouvait frapper l’imagination ou l’effroi d’un indigène à qui on a refusé l’alphabétisation et confiné au rang d’Ilote sur ses terres confisquées par la force d’une loi inique. Pas sur les populations d’un Etat-Nation de l’âge post-moderne dont une grande partie est connectée en permanence via un smartphone.à l’aube de la 5G. Cet anachronisme dont fait preuve l’Exécutif est totalement incompréhensible et requiert une expertise psychiatrique.

La non-maîtrise des évènements est un signe d’incompétence. Perte de la guerre de la communication, incapacité à connaître l’origine les appels à manifester même si elles émanent d’une des multiples factions du pouvoir réel et absence totale de transparence auraient du pousser l’ensemble du gouvernement à la démission.

Ignorer un peuple est toujours un exercice éminemment périlleux et souvent funeste. C’est la plèbe misérable des faubourgs de Paris qui a emporté la monarchie française. Le mépris d’un peuple amena les Algériens dans les années 50 à se révolter contre un pouvoir colonial prédateur et plus près de nous, c’est les jeunes libyens auxquels le colonel Gaddafi avait gracieusement offert de puissants Hilux qui ont fini par monter des armes semi-lourdes sur les pick-ups nippons et marcher sur Tripoli et Syrte sous l’appui feu de l’Alliance Atlantique. Ce n’est pas de la science infuse. Gouverner c’est prévoir.

L’Algérie a connu dans un passé très récent une période de très forte instabilité structurelle. Les évènements dramatiques de 1992-2001 sont encore vivaces et n’ont point effacé les affres de la guerre de libération très meurtrière de 1954-1962. Cette dernière n’a pu entièrement recouvrir le souvenir des innombrables souffrances d’une population largement rurale et féodale à laquelle on a imposé un mode de production capitaliste de type colonial et vers la seconde moitié du 20ème siècle, industriel du second type.

Cela explique à la fois la résilience et la résignation de la population face à l’arbitraire et au mensonge permanent. Ce n’est pas parce que le « pouvoir » a corrompu le « peuple » et a transformé l’assistanat en oisiveté frauduleuse et dangereuse ou détruit le système de transmission de valeurs que ce dernier peut être considéré comme mort même si l’ère des zombies est dans l’air du temps.

Le système éducatif a été délibérément détruit pour des raisons idéologiques et politiques : un citoyen éveillé est un danger pour un système ayant hérité l’acception du pouvoir tel qu’il était pratiqué par un système colonial criminel et celui tyrannique d’une Régence allergique à tout ce qui pouvait émerger de la servitude. Le paradoxe de l’Algérie est qu’elle a toujours eu des formes avant-gardistes, voire futuriste de gouvernement tout en gardant des systèmes économiques anachroniques non fiables ou carrément intenables.

Les présidentielles du 19 avril 2019 sont un enjeu hautement risqué dans un pays où le système a engendré des oligarchies et des Baronnies capables de recourir aux armes pour sauvegarder ses intérêts dans un modèle économique à bout de souffle. C’est plus qu’un problème politique.

L’Algérie est le plus grand pays d’Afrique de par la superficie. C’est également l’un des pays disposant des forces armées les mieux équipées du continent. Souvenons nous d’Alger l’invincible, la ville aux mille canons et qui fut prise à revers. La survie d’un pays ne peut être tributaire des intérêts d’une oligarchie sans foi ni loi. Le Système s’est bloqué et n’a plus d’alternatives fiables à moins d’opter pour le joker laïc extrémiste controversé issu des rang de l’administration militaire et ses deux mentors, l’ex-patron des renseignements et l’oligarque en disgrâce.

Ce choix est loin de faire l’unanimité, notamment chez les vrais baroudeurs de l’Armée dont la combativité et le désir de lutter ne fait aucun doute. Mais c’est l’une des seules solutions pour que le système succède à lui-même. Un système divisé et miné par une faune de parasites. Un système qui s’est piégé dans ses propres contradictions dans un contexte géopolitique fort hasardeux et hostile. C’est la nasse. La madrague. Il n’y a probablement aucune échappatoire.

La populace avide de consumérisme devra lutter non seulement pour survivre mais pour apprendre à se contenter des petits riens qui font une vie et non pas la folie des grandeurs. La récré est terminée.

Il est dans la nature des choses que rien ne dure éternellement et que tout s’écoule. Les gouvernants n’ont plus le temps de méditer lorsqu’un activiste politique muni d’un simple smartphone et maîtrisant les réseaux sociaux provoque un véritable engouement populaire, notamment auprès des jeunes et moins jeunes en exploitant les immenses failles de la bêtise de la secte des bureaucrates extrémistes et sans aucune autre imagination que celle du rapine et de la fraude aux commandes.

L’Algérie est à l’une des périodes les plus dangereuses de son histoire. Et le « pouvoir » se doit d’être à la hauteur d’un tel moment historique. Les exemples d’ailleurs foisonnent : au lieu de verrouiller l’information et de réduire le débit de l’internet –son éventuel blocage attirerait l’attention des grandes puissances, ou de jouer à l’autruche, il va falloir innover et aller de l’avant. Que ce soit en matière de communication ou en politique. Tout peuple a le gouvernement qu’il mérite certes mais le déclin du pays n’est pas une fatalité.

Il ne s’agit point d’un homme ou d’un président. Les hommes sont toujours le facteur le plus vulnérable. Il s’agit de la survie d’un Etat-Nation. L’élimination de tous les candidats à la candidature puis le verrouillage du jeu sert-il à protéger une coterie, deux coteries ou à sauver une nation ? Qu’ont-ils fait de si terrible pour qu’ils s’acharnent à vouloir le cacher aux historiens?

Des historiens qui ont peur d’écrire l’histoire récente en s’évertuant à en créer une plus ancienne à partir de mythes. Assez d’idéologies et assez de machins se terminant en « isme », libérez ce pays de tous les carcans mentaux que même la fausse opposition propage. Les gilets jaunes en sont à leur acte XV en France et les manifestations continuent au Soudan, un pays d’Afrique qui a tout cédé mais qui n’en continue pas moins de payer. Ce sont des leçons suffisantes à étudier.

La censure en 2019 ! Hallucinant mais vrai. On en vient à regretter les radios et télévisions publique de la période 1989-1992 avant sa prise de contrôle par des charlatans zélés nommés par népotisme. Il y avait alors un vrai vent de liberté que l’on retrouve plus même avec des dizaines de chaînes privées tributaires des intérêts de quelques oligarques adoubés par l’argent public.

La fraude électorale a assez duré. En Algérie tout est à réinventer. Elle est loin la Mecque des révolutionnaires. Il n’y a plus que des Escobar et des Batista. Est-ce un cauchemar ? Non, c’est une mauvaise passe historique. C’est aux Algériens intègres de reprendre les choses en main. Un débat inclusif et non limité s’impose de toute urgence. Car il y a le feu en la demeure.

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Permission de rêver !

Thu, 02/28/2019 - 09:29

par Moncef Wafi

On ne se lasse jamais de la citation de Umberto Eco sur les réseaux sociaux qui «ont donné le droit de parole à des légions d’imbéciles qui, avant, ne parlaient qu’au bar, après un verre de vin et ne causaient aucun tort à la collectivité. On les faisait taire tout de suite alors qu’aujourd’hui ils ont le même droit de parole qu’un prix Nobel. C’est l’invasion des imbéciles».

La tendance médiocre de Facebook se perpétue et s’accentue avec le temps mais il a cette particularité d’être le premier parti de l’opposition dans les pays soumis à une dictature déguisée. L’Algérie n’échappe pas à cette règle et n’a aucune raison de le faire puisque tous les ingrédients d’une république bananière sont réunis pour faire du pays une simple caricature d’une véritable république démocratique. Et comme dans tous les Etats policiers, la liberté d’expression est souvent bafouée, rarement respectée et les avis contraires sont persécutés et jetés derrière les barreaux. De ce fait, le dernier espace de liberté reste ces réseaux sociaux, Facebook en l’occurrence pour la majorité des Algériens, qui ont investi ce carré pour se l’approprier malgré tous les dérapages, contrôlés ou pas, qu’on y rencontre. Pourtant, et comme dans un réflexe pavlovien, le régime au pouvoir a essayé de museler ce monde virtuel en érigeant des barrages numériques pour le quadriller sévèrement. A la veille des manifestations populaires du 22 février dernier, les Algériens croisaient de nouveau le ciseau électronique qui interrompait ou ralentissait le débit d’Internet pour empêcher la voix contestataire de se répandre. Les Algériens n’ont plus besoin d’être encartés dans un parti traditionnel pour répondre à un appel pour manifester pacifiquement et éviter ainsi, en aval, une récupération partisane comme cela a été le cas, à plusieurs reprises. La vigilance étant plus que jamais de mise, la tentation de noyauter le mouvement populaire est grande, comme le sont aussi les manœuvres de mise sous tutelle et de provocation pour discréditer un engagement pour le changement.

Ces derniers jours de la contestation, relayés sur les réseaux sociaux, ont démontré que le peuple, infantilisé à l’extrême par un discours politique tutélaire et paternaliste, est capable de se structurer, d’être à l’avant-garde d’une révolution pacifique qui pourra faire évoluer la situation du pays. Pour peu que soient respectées les règles du jeu démocratique et le droit des Algériens à manifester, dixit la Constitution, l’espoir est permis de voir, enfin, pointer l’aube après la nuit de tous les viols.

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Blocage du projet de trituration de graines oléagineuses à Béjaïa : Communiqué du Groupe Cevital

Wed, 02/27/2019 - 22:26

A Messieurs les décideurs,

Le blocage du projet de trituration de Cevital à Bejaia vient de dépasser la barre des 700 jours.

Nous vous avons alerté à maintes reprises sur cet acte de sabotage caractérisé d el’économie de notre pays, mais sans jamais recevoir de réponse de votre part.

En cette période électorale, vous multipliez les déclarations appelant, au nomd’une certaine continuité, à la nécessité de développer et de diversifier notre économie. Il se trouve que, jusqu’à présent, il a été plutôt question de blocages et d’entraves à cette diversification.

Qu’attendez-vous donc pour libérer ce projet, censé créer plus de 100 000emplois directs et indirects, en plus de faire passer l’Algérie du stade d’importateur au stade d’exportateur des huiles brutes et tourteaux de soja, qui coûtent actuellement à notre pays 1.5 milliard de dollars par an ?

Votre continuité, est-ce celle de la continuité dans le sabotage de notre pays au profit d’une poignée d’individus prêts à sacrifier l’avenir de nos enfants pour sauvegarder des intérêts particuliers mal acquis ?

Cevital est une entreprise citoyenne qui forme les jeunes et crée des emplois et des richesses partout en Algérie. Pourquoi l’en empêchez-vous ? Pourquoi vous dressez-vous contre les aspirations légitimes de notre jeunesse à un emploi et à un avenir décent ?

Hier, nos jeunes tombaient au champ d’honneur pour libérer notre pays; aujourd’hui, ils meurent en méditerranée pour le fuir ! Cela ne vous suffit-il pas pour écouter enfin l’appel du peuple ?

Groupe Cevital

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Hommage à Alloula : Deux nouvelles productions à l’affiche au théâtre d’Oran

Wed, 02/27/2019 - 21:39

Les activités commémoratives de la 25e année de la disparition du regretté dramaturge Abdelkader Alloula (1939-1994), prévues en mars prochain, seront marquées par la présentation de deux nouvelles productions au Théâtre régional d’Oran (TRO), a-t-on appris lundi du directeur de cette structure culturelle.

Les deux nouvelles pièces, intitulées Lejouad et Arlequin, valet de deux maîtres, ont été coproduites par le TRO dans le cadre de ses partenariats respectifs avec la fondation Abdelkader-Alloula et le Théâtre national d’Alger Mahieddine-Bachtarzi (TNA), a précisé à l’APS Mourad Senouci.

Lejouad (les généreux) sera jouée les 9 et 10 mars prochain par la troupe de la compagnie théâtrale oranaise Istijmam, permettant au public de revisiter cette œuvre qui compte parmi les productions majeures du défunt Alloula (1985). Arlequin, valet de deux maîtres, programmée quant à elle pour le 16 mars, verra la montée sur scène de plusieurs jeunes espoirs du théâtre national, sous la direction du metteur en scène Ziani Cherif Ayad qui propose une nouvelle version de la même pièce réalisée par Alloula en 1993.

Une exposition de photos et documents biographiques est également au menu des activités commémoratives, a indiqué le directeur du TRO, signalant que son établissement abritera aussi une rétrospective des œuvres de Alloula qui seront projetées en boucle sur les écrans du hall d’accueil.

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La conférence sera animée par Mhenna Mahfoufi : L’achewiq soufi à l’honneur au CCA de Paris

Wed, 02/27/2019 - 21:29

Mhenna Mahfoufi, spécialiste de la poésie, animera aujourd’hui au Centre culturel algérien de Paris une conférence sur la poésie soufie.

M. Mahfoufi traitera ce thème sur lequel il a beaucoup travaillé, en mettant en avant ce genre poétique, l’achewiq, très répandu en Kabylie le siècle dernier, notamment.

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Réhabilitation de deux hôtels à Tizi Ouzou et de l’auberge de Beni Yenni : Trois mises en demeure au groupement turc Truva

Wed, 02/27/2019 - 21:26

Le groupement turc Truva vient de faire l’objet de trois mises en demeure, envoyées par l’Entreprise touristique de Kabylie, relevant du groupement hôtellerie, tourisme et thermalisme.

Chargé des travaux de réhabilitation des hôtels Le Belloua et Lalla Khadidja de Tizi Ouzou, mais aussi de l’auberge Le Bracelet d’argent de Beni Yenni, ce groupement turc n’a pas honoré ses engagements, d’autant qu’il avait été déjà destinataire d’une première mise en demeure pour les mêmes motifs.

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Crimes coloniaux en Algérie : Omer Celik emboîte le pas à Erdogan

Wed, 02/27/2019 - 21:22

Le porte-parole du parti au pouvoir en Turquie, Omer Celik, a emboîté le pas au président turc, Recep Tayyip Erdogan, et a interpellé, une nouvelle fois, la France à assumer ses crimes coloniaux en Algérie.

“Faire face à l’histoire est essentiel pour la France”, a déclaré Omer Celik, hier, aux journalistes à l’issue d’une réunion du comité exécutif central du Parti justice et développement (PJD).

Pour ce responsable, les autorités françaises doivent faire face aux violations des droits de l’homme et aux assassinats auxquels elles ont participé, du Cameroun à l’Algérie.

Pour rappel, le président Erdogan avait ouvertement accusé, en mai 2018, la France d’avoir “massacré 5 millions de musulmans en Algérie”.

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L’historien commente les manifestations en Algérie : Benjamin Stora évoque le risque de déstabilisation

Wed, 02/27/2019 - 21:20

Réagissant aux manifestations qui se déroulent en Algérie pour dénoncer un 5e mandat du président sortant et à la crainte de l’Élysée si l’Algérie venait à être déstabilisée, l’historien Benjamin Stora a indiqué que le président Emmanuel Macron est confronté à une équation impossible entre, d’une part, être dans un mouvement démocratique de soutien à la jeunesse algérienne, qui serait peut-être sa tentation naturelle, et, d’autre part, la question du terrorisme et la question de la guerre au Mali, dans laquelle la France est engagée.

Benjamin Stora, qui intervenait sur “francetvinfo”, a soutenu qu’“une déstabilisation de l’Algérie ouvrirait la voie à une sorte d’inconnue politique. Ce qui, par conséquent, se traduit par des hésitations, des silences et des observations très précises du côté du pouvoir français (…) Je ne crois pas qu’il y ait de panique, comme on le dit très souvent”.

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Peste des petits ruminants : 10 000 doses de vaccin pour Alger

Wed, 02/27/2019 - 21:17

L’inspection vétérinaire de la Direction des services agricoles de la wilaya d’Alger a consacré un quota de 10 000 doses de vaccin dans le cadre de l’opération de vaccination du cheptel contre l’épizootie de la peste des petits ruminants. Sur ce quota, 9 300 doses ont été distribuées.

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Accidents de la route : 65 morts et 1 651 blessés en janvier

Wed, 02/27/2019 - 21:17

Soixante-cinq personnes ont trouvé la mort et 1 651 autres ont été blessées dans 1 406 accidents de la route enregistrés au niveau des zones urbaines en janvier dernier, a indiqué, hier, la Direction générale de la Sûreté nationale dans un bilan.
Le facteur humain demeure la principale cause  de ces accidents en raison de l’excès de vitesse, de l’imprudence, de la fatigue et du non-respect de la distance de sécurité.

Pour ce qui est des mesures prises par les services de la sécurité routière, il a été procédé, durant la même période, au recensement de 5 658 délits routiers, 2 064 contraventions, 1 845 véhicules mis en fourrière, outre les 100 203 amendes forfaitaires et 24 282 retraits immédiats de permis de conduire, a ajouté la même source.

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Amélioration du niveau des exportations : Organismes certificateurs, l’autre chaînon manquant

Wed, 02/27/2019 - 21:14

Par Salami Youcef

L’Algérie compte “sept organismes certificateurs (organismes d’évaluation de la conformité, d’inspection…). Pas assez pour pouvoir mieux répondre aux besoins des opérateurs économiques en matière de normes, de qualité, de services d’accréditation et d’exportation”. Tel est le constat que dresse Noureddine Boudissa, directeur général d’Algerac, l’organisme algérien d’accréditation. Mais qu’est-ce qu’un organisme certificateur ? C’est un établissement qui délivre les certifications dont il est responsable.

Pour notre interlocuteur, “dans les pays où l’économie est bien structurée, les organismes certificateurs couvrent un large spectre d’activités”. “Or, poursuit-il, les sept organismes que je viens d’énoncer ne couvrent pas assez ou pas encore les secteurs les plus porteurs en matière d’exportation, l’agroalimentaire en tête”.

Il s’agit là, a-t-il, dit, “d’une faille importante de la stratégie d’exportation que les pouvoirs publics sont en train d’ajuster et d’affiner dans le but d’accélérer la diversification économique tant nécessaire pour se défaire de la dépendance aux hydrocarbures et de créer une réelle industrie tournée vers l’exportation”.

Pour le directeur d’Algerac, “sur le papier, il est simple de dire que l’on doit augmenter la qualité des produits, en renforçant le dispositif d’appui dans le domaine de la gestion de la qualité et du contrôle de la conformité. Et, qui dit qualité, dit répondre aux attentes des consommateurs selon des normes plus rigoureuses, en concordance avec les exigences internationales”. “Mais sur le terrain, fait-il remarquer, les choses sont totalement différentes.”

Et Noureddine Boudissa de souligner : “Tant que le pays ne dispose pas d’un système de certification dans l’agroalimentaire et dans d’autres secteurs également, l’on n’ira pas plus loin dans l’effort d’exportation. Le marché au sens large a néanmoins commencé progressivement à se réformer et à adopter des pratiques en matière de normes et de qualité, mais le processus est encore lent.” “Dès lors, a-t-il estimé, chacun se débrouille comme il le peut. C’est-à-dire qu’un opérateur exerçant dans l’agroalimentaire et qui veut protéger son produit et l’exporter doit aujourd’hui se faire certifier selon une norme de système de qualité auprès d’un organisme étranger.” “Cela induit évidemment, a-t-il dit, des coûts en devises qui impactent la valeur ajoutée du  produit à exporter.” “Pourtant, a-t-il expliqué, on peut éviter tout ce cercle vicieux en mettant en place des établissements certificateurs, en nombre suffisant, à l’échelle nationale et on a les moyens de le faire, d’autant plus que l’organisme algérien d’accréditation (Algerac) est désormais reconnu par ses pairs européens à savoir European For Coopération Accréditation (EA) et International Laboratory Accreditation Cooperation (Ilac).” “Comme vous le savez, a-t-il rappelé,  deux accords sous-tendant cette reconnaissance ont été signés, il y a quelques mois, entre Algerac et ces deux instances internationales (EA et Ilac).” Et de relever : “Algerac étant reconnu au niveau européen, les normes appliquées en Algérie seront désormais reconnues en Europe, mais l’on doit passer par des organismes certificateurs accrédités par Algerac.”

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Déblocage de la zone industrielle de Souamaâ : Le RCD demandera le vote d’une délibération

Wed, 02/27/2019 - 21:11

Par Samir Leslous

Les élus du RCD estiment que l’attitude de l’administration nourrit bien les doutes les plus légitimes quant à sa volonté de faire aboutir ce projet.

Les élus du RCD à l’APW de Tizi Ouzou qui ont réussi à provoquer une session extraordinaire, ce jeudi 28 février, à l’effet de débattre de la situation de blocage dans laquelle patauge toujours la zone industrielle sept ans après sa création, comptent demander le vote d’une délibération portant indemnisation des propriétaires terriens expropriés pour mettre l’administration et l’assemblée de wilaya devant leurs responsabilités.

“Nous allons demander une délibération portant la reconnaissance et l’indemnisation des propriétaires terriens de la zone industrielle de Souamaâ. C’est sur la base de cette délibération, une fois votée, qu’on pourra demander des comptes à l’administration quant à son exécution. Il faut que l’administration assume ses responsabilités”, a déclaré, à ce titre, l’élu du RCD, Malik Hessas, au cours d’un point de presse animé conjointement avec Mohand Acherfouche.

Selon ces deux élus du RCD, il était temps que soit mis fin au blocage injustifié de cette zone, surtout qu’une enveloppe a été dégagée pour l’indemnisation des expropriés. “Une enveloppe de 2,45 milliards de dinars est prévue pour l’indemnisation des terrains expropriés”, ont révélé les élus du RCD, estimant que l’attitude de l’administration nourrit bien les doutes les plus légitimes quant à sa volonté de faire aboutir ce projet qui est de nature à mettre définitivement un terme au problème du foncier industriel dans la wilaya de Tizi Ouzou.

“Il y a lieu de rappeler que la zone industrielle de Souamaâ est de 327 hectares alors que tout le foncier industriel mis à disposition des investisseurs depuis l’indépendance est de 326 hectares”, a souligné Malik Hessas, tout en dénonçant le refus de l’administration de reconnaître une décision de justice en faveur des propriétaires, sous prétexte qu’elle a été rendue par un tribunal colonial et, en même temps, pour justifier de la nature domaniale du terrain, elle fait valoir le sénatus-consulte qui a été établi par cette même administration coloniale.

“Pis encore, la décision de justice rendue en faveur des propriétaires en 1895 est postérieure au sénatus-consulte qui date, quant à lui, d’avril 1863”, ont précisé les élus du RCD qui ont conclu ainsi à un plan machiavélique dont l’objectif n’est autre que de remettre en cause l’existence de ce projet. “L’objectif de la démarche de l’administration vise à poursuivre la politique d’entrave au développement de la région et à alimenter son discours selon lequel, c’est la population de Kabylie qui bloque les nombreux projets inscrits par un État bienveillant”, ont-ils accusé.

Samir LESLOUS

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Industries agroalimentaires : Les besoins de croissance recensés

Wed, 02/27/2019 - 21:07

Par Badreddine Khris

Outre l’exposition des technologies et des produits des participants, les organisateurs du 17e salon international Djazagro veulent aborder, en marge de l’événement et avec tous les acteurs, l’avenir du secteur des industries agroalimentaires en Algérie (IAA). “Quelle vision d’avenir pour l’alimentation et l’industrie agroalimentaire en Algérie ?”, tel est le thème générique de la conférence inaugurale de Djazagro-2019 qui a débuté le 25 février et se clôturera le 28 du même mois.

“L’industrie agroalimentaire algérienne a, plus que jamais, besoin de partenaires qui s’engagent dans des co-investissements, des dynamiques d’innovation en réseaux pour répondre aux besoins des consommateurs algériens, mais aussi pour conquérir d’autres marchés africains, arabes et du Moyen-Orient”, expliquent les organisateurs.

Avec la 1re édition de ce cycle de conférences, précisent-ils encore, “nous souhaitons apporter aux entreprises internationales des clés de compréhension pour les inciter à investir en Algérie et accompagner les efforts des entreprises agroalimentaires algériennes dans le soutien de la production nationale et l’intégration dans les chaînes de valeurs internationales”.

Un état des lieux du secteur des IAA a été ainsi établi à travers les communications présentées par des experts. Le secteur de l’agroalimentaire contribue au produit intérieur brut (PIB) à hauteur de 50% et emploie près de 23% de la population active. Le secteur dispose au moins de 17 000 entreprises qui ont créé plus de 140 000 postes d’emploi.

Certes, les IAA recèlent des potentialités énormes, mais les perspectives de croissance demeurent encore plus importantes pour le futur. Ces marges de progression possible sont confortées par une demande nationale de plus en plus forte et des possibilités d’exportation avérées.

La concrétisation d’un tel objectif nécessite, cependant, le lancement de projets d’investissement, la modernisation des équipements, l’acquisition du savoir-faire, les partenariats, l’innovation et la gestion de la sécurité sanitaire.

B. K

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Manifestations nocturnes à Khartoum et Omdurman : Les Soudanais défient Omar al-Bachir

Wed, 02/27/2019 - 21:04

Par Lyes Menacer

Lundi soir, le syndicat des professionnels a lancé un nouvel appel à sortir de nuit dans les rues du pays, en défi à l’état d’urgence imposé par le président al-Bachir.

Les rues de Khartoum et d’autres villes du Soudan ont connu d’importantes manifestations nocturnes lundi soir, et durant toute la journée d’hier, en réaction à la publication du décret relatif à l’état d’urgence instauré par Omar al-Bachir vendredi. Déstabilisé par deux mois de manifestations hostiles à son pouvoir, le président soudanais a publié lundi une série de mesures interdisant les marches ou rassemblements non autorisés, ordonnant à ses forces de sécurité à agir avec fermeté. “Il est interdit de se rassembler sans autorisation, le blocage des routes publiques ou d’entraver la circulation des citoyens et des moyens de transport”, lit-on dans le texte rendu public lundi soir.

Pour al-Bachir, toute personne suspectée d’atteinte à l’autorité de l’État sera arrêtée et emprisonnée, donnant carte blanche à la police d’interpeller les gens et de les fouiller. Le président va encore loin dans sa riposte pour éteindre le feu de la contestation, en autorisant les arrestations de ceux qui lancent des publications hostiles au pouvoir sur les réseaux sociaux. Le chef de l’État n’épargne évidemment pas les médias auquel il livre depuis des semaines une guerre permanente de censure et d’arrestations des journalistes.

Les contrevenants à ces mesures répressives risquent jusqu’à dix ans de prison et une importante amende. En réaction à la publication de ces mesures, les Soudanais sont sortis dans la rue en début de soirée lundi, à l’appel du syndicat des professionnels et d’autres organisations politiques et de la société civile, à l’avant-garde de la contestation sociale depuis le 19 décembre 2018.

“Nous appelons notre peuple dans la capitale, dans tous les États (provinces), toutes les villes et tous les villages à descendre dans la rue maintenant pour exprimer leur rejet des nouvelles mesures d’urgence annoncées par le chef du régime”, a lancé dans un communiqué cette association qui fait partie d’une Alliance pour la liberté et le changement (ALC), repris par les médias locaux. “Nous défions le régime et nous n’avons pas peur de l’état d’urgence”, a clamé Erij, une manifestante, a rapporté l’AFP. “Nous n’avons qu’un seul objectif, c’est de pousser le président à quitter ses fonctions”, a-t-elle poursuivi.

À Omdurman, ville jumelle de Khartoum, la police a tiré des gaz lacrymogènes dans l’enceinte de l’université pour femmes Ahfad, où des étudiants ont organisé un rassemblement lundi. Au pouvoir depuis trente ans, le président soudanais évite d’aller vers le tout-répressif, même si sa riposte a déjà fait une cinquantaine de morts et des dizaines d’autres blessés.

Toujours sous le coup d’un mandat d’arrêt international, Omar al-Bachir continue toutefois à bénéficier du soutien de l’Égypte voisine et de certains alliés dans la région et les pays du Golfe. Mais son règne est plus que jamais fragilisé, dans un contexte social et économique interne des plus délicats.

Lyès Menacer

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Smail Lalmas : cette dynamique sociale doit être exploitée pour mettre en place un nouveau modèle économique

Wed, 02/27/2019 - 20:53

«Il est clair que la situation et le phénomène de Harga est essentiellement le fruit d’une mauvaise gestion qui a duré plusieurs années», a déploré Smail Lalmas, membre de l’atelier contre harga, organisé par le ministère de l’intérieur, des collectivités locales.

S’exprimant, ce mercredi, dans l’émission L’invité de la rédaction de la radio Chaine 3, M. Lalmas, qui n’y va pas avec le dos de la cuillère, déclare que «les dispositifs mis en place depuis 1997, notamment l’ANSEJ, ANGEM et CNAC ont prouvé leur faillite».

«Les résultats sont là, argumente-t-il, on parle de millier de projets à l’arrêt et de millier d’emplois qui n’existent pratiquement plus et on continue à s’entêter et poursuivre cette démarche aujourd’hui».

L’invité de la Chaine 3 qui salue «les manifestations du peuple», estimant qu’elles «sont un signe de bonne santé de notre société» dont «on devrait profiter pour redémarrer l’appareil de production et mettre en place un nouveau modèle économique».

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Vidéo: un député à Ouyahia  » si c’est le moment pour vous de quitter le pouvoir, partez »

Wed, 02/27/2019 - 20:48

Lors des débats houleux à l’APN autour de la politique générale du gouvernement, un député a demandé à Ouyahia et au décideurs de quitter le pouvoir.

« Dites à Mr Ouyahia que c’est le même sang (des martyrs, NDLR) qui a coulé hier qui s’exprime, ne laissez pas faire les décideurs. Asseyons-nous à une table pour discuter, si c’est pour vous le moment  de quitter le pouvoir, partez! Comme je ne suis pas d’accord avec ceux qui surveillent Benghebrit en permanence et veulent accéder au pouvoir sur la pointe des pieds, vous avez compris de qui je parle. Le peuple algérien va sortir, il sort, il va sortir, mais toute l’Algérie doit rentrer chez elle, à savoir une Algérie libre et heureuse » a-t-il asséné lors de la séance.

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La justice déclare « illégale » la grève du Collectif des syndicats autonomes

Wed, 02/27/2019 - 20:22

Le tribunal administratif de Bir Mourad Rais (Alger) a déclaré « illégale » la grève à laquelle a appelé le Collectif des syndicats autonomes du secteur de l’éducation dans les trois cycles de l’enseignement.

La décision du tribunal confirme « l’illégalité de la grève annoncée en vertu du préavis de grève daté du 18 février 2019 sous les n 01 et 02/2019, portant appel à une grève nationale les 26 et 27 février ».

Les syndicats autonomes à savoir l’Union nationale du personnel de l’éducation et de la formation (UNPEF), le Syndicat autonome des travailleurs de l’Education et de la Formation (SATEF), le Conseil des lycées d’Algérie (CLA), le Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (SNAPEST), le Syndicat national des travailleurs de l’éducation (SNTE) et le Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l’Education (Cnapeste), ont appelé, mardi, à une grève qui sera suivie mercredi de sit-in devant les directions de l’éducation de Relizane, Blida, Batna et Laghouat.

La grève a été « faiblement » suivie dans les établissements éducatifs des trois cycles de l’enseignement (primaire, moyen et secondaire) à Alger, alors que le taux de suivi dans les autres wilayas était « mitigé », a constaté l’APS.

La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit, avait affirmé, la semaine dernière, que certaines revendications des syndicats ne relèvent pas des prérogatives de son département ministériel, rappelant la loi sur la retraite, l’augmentation des salaires et l’amélioration du niveau de vie.

Concernant la revendication relative aux salaires entre 2011 et 2012, la ministre a déclaré que cette question avait été satisfaite, soulignant l’absence de gestion antérieure des carrières professionnelles.

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Une cache d’armes et de munitions découverte à Tamanrasset

Wed, 02/27/2019 - 20:20

Une cache contenant des armes de guerre et des munitions a été découverte mardi à Tamanrasset par un détachement de l’Armée nationale populaire (ANP), indique mercredi un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN).

« Dans le cadre de la lutte antiterroriste et grâce à l’exploitation de renseignements, un détachement de l’ANP a découvert, le 26 février 2019, suite à une patrouille menée près de la bande frontalière à Tamanrasset/6ème Région militaire (RM), une cache d’armes et de munitions contenant un (01) mitrailleur lourd de calibre 14.5 mm, un (01) fusil mitrailleur (FMPK), un (01) fusil à lunette, deux (02) fusils à répétition, vingt (20) obus pour mortier de calibre 82 mm, ainsi que deux (02) chaines de munitions, 1 373 balles de différents calibres et deux (02) sacs de produits chimiques utilisés pour la préparation d’explosifs », précise la même source.

Dans le cadre de la lutte contre la criminalité organisée, des détachements de l’ANP « ont arrêté, lors d’opérations distinctes menées à In-Amena/4ème RM, Tamanrasset et In-Guezzam/6ème RM, quatre (04) orpailleurs et saisi six (06) détecteurs de métaux, sept (07) groupes électrogènes, deux (02) marteaux piqueurs, 4,8 kilogrammes de TNT, 23 cordons détonants, 18 capsules, 185 sacs de charbon et 1,4 kilogramme de kif traité », ajoute le communiqué du MDN.

Dans le même contexte, des détachements combinés de l’ANP « ont appréhendé, à Tlemcen et Oran/2ème RM, 11 narcotrafiquants et saisi 18 kilogrammes de kif traité et 05 véhicules touristiques, tandis que 2 090 comprimés psychotropes et 6 626 unités de différentes boissons ont été saisies à Bechar/3ème RM, Sétif et Bejaïa/5ème RM », selon la même source.

Par ailleurs, des éléments de la Gendarmerie nationale « ont intercepté, à Tébessa/5ème RM, un individu à bord d’un véhicule utilitaire chargé de 269 cartouches de différents calibres, de 800 grammes de poudre noire, ainsi que de produits et d’outils servant dans le remplissage des cartouches ».

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Gaïd Salah supervise un exercice tactique avec munitions réelles « Raad Assahraa »

Wed, 02/27/2019 - 20:19

Le général de corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, Chef d’état-major de l’Armée nationale populaire a supervisé mercredi, lors de sa deuxième journée de visite en 6e Région militaire à Tamanrasset, l’exécution d’un exercice tactique avec munitions réelles « Raad Assahraa » et l’inspection de quelques unités déployées au niveau du Secteur opérationnel d’In Guezzam.

A l’entame, après la cérémonie officielle d’accueil et en compagnie du général-major Mohamed Adjroud, commandant de la 6e RM, le général de corps d’Armée a suivi un exposé sur l’exercice, présenté par le commandant du Secteur, portant sur l’idée générale et les étapes de son exécution, a précisé un communiqué du ministère de la Défense nationale.

Au niveau du champ de tirs et de manœuvres du Secteur, M. Gaïd Salah a suivi de près le déroulement des actions menées par les unités ayant pris part à l’exercice appuyées par des hélicoptères de combat et d’héliportage, qui a été exécuté avec « un haut sens de professionnalisme, attestant des capacités avérées en matière de maîtrise des programmes de préparation au combat, et reflète une rigueur perceptible dans l’exécution de l’exercice sur le terrain selon les plans tracés et conformément aux objectifs escomptés ».

« Des indices qui dénotent du degré de l’état-prêt des unités du Secteur opérationnel d’In Guezzam en particulier, et celles de la 6e RM en général », a indiqué le communiqué.

L’exécution de cet exercice a été également marquée, ajoute la même source, par « un niveau élevé reflétant les grandes capacités au combat des équipages et du commandement à tous les échelons, comme il confirme la compétence et la capacité des personnels à maîtriser l’emploi des différents systèmes d’armes et des équipements mis à leur disposition ».

« Ce qui a permis de réaliser des résultats très satisfaisants, au regard de la précision des tirs effectués par différentes armes et de la parfaite coordination entre les unités engagées durant toutes les étapes de l’exercice », a indiqué le MDN.

A l’issue de l’exercice et lors d’une rencontre de débriefing et d’évaluation avec les éléments des unités ayant pris part à l’exercice, le général de corps d’Armée a affirmé que les résultats obtenus à travers cet exercice tactique avec munitions réelles, sont « des résultats encourageants pour l’ensemble des participants à cet exercice qui démontre clairement les capacités dont disposent les unités de ce Secteur opérationnel en termes de cohérence entre ses différentes composantes et d’aptitude à l’exécution, avec succès, des missions de combat assignées ».

« Parmi les principaux piliers sur lesquels repose l’effort de développement réussi, figurent l’emploi judicieux, voire l’aptitude à tirer profit judicieusement des expériences accumulées et  de celles acquises lors de ces dernières années de préparation », a souligné le vice-ministre de la Défense nationale.

« C’est dans cette optique que le Haut commandement de l’ANP s’attèle, avec le soutien et les orientations de Son Excellence Monsieur le président de la République, Chef suprême des Forces armées, ministre de la Défense nationale, à émettre des instructions, des orientations et des recommandations dans ce sens », a précisé le général de corps d’Armée.

« Je veille personnellement, à travers ces visites périodiques et régulières, à accompagner tous les efforts consentis par l’ensemble de nos unités et à réunir toutes les conditions indispensables pour leur réussite et pour l’aboutissement de leurs objectifs, que nous voulons toujours qu’ils soient en cohérence avec l’essence des missions assignées à l’ANP et adaptés à la nature des défis à relever ainsi qu’avec les exigences liées aux spécificités géographiques et climatiques de la région », a-t-il ajouté, précisant que « la parfaite exploitation des facteurs environnants constitue un élément d’importance majeure parmi les éléments à prendre en ligne de compte pour la réussite des exercices exécutés quelque en soit le niveau et le thème ».

Le général de corps d’Armée a présidé, ensuite, la cérémonie de baptisation du siège du Secteur opérationnel d’In Guezzam au nom du Chahid « Dahmani Hammadi », et ce, en présence des membres de sa famille, honorés à cette occasion, a conclu le communiqué du MDN.

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Une délégation du Conseil de la Nation participe jeudi à la 25e session du Comité de l’UIPA

Wed, 02/27/2019 - 20:17

Une délégation du Conseil de la Nation prendra part, jeudi à Amman (Jordanie), aux travaux de la 25e session du Comité exécutif de l’Union interparlementaire arabe (UIPA), organisée en collaboration avec le Parlement Jordaniens,  indique mercredi un communiqué du Conseil.

L’ordre du jour de cette session porte sur « l’examen et le débat du rapport du Secrétaire général de l’UIPA sur la mise en œuvre des décisions des conférences de l’Union, les activités du Secrétariat général et les rapports des Commissions ad-hoc sur le Prix de l’excellence parlementaire arabe et les amendements proposés à la Charte et au Règlement intérieur de l’Union ».

L’Algérie sera représentée à cette session par le membre du Conseil de la Nation, président du groupe parlementaire du Rassemblement national démocratique (RND) et membre du Comité exécutif de l’UIPA, M. Ali Djerba.

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