Le directeur de campagne de Bouteflika, Abdelmalek Sellal, a annoncé lors d’une allocution à l’hôtel Riadh, que le président sortant va déposer sa candidature car “la Constitution garantit au président Bouteflika le droit de déposer sa candidature et que chacun doit respecter les lois”.
Le directeur de campagne du président-candidat oppose ainsi une fin de non-recevoir au marches de contestations populaire du projet d’un cinquième mandat.
Fort du droit constitutionnel, il estime que le président sortant a comme tout citoyen le droit de se représenter et que c’est aux urnes de trancher.
Le président déposera son dossier de candidature dimanche prochain au conseil constitutionnel.
#رئاسيات_2019#سلال: من حق المجاهد #بوتفليقة الترشح.. وكلمة الفصل للشعب والصندوق pic.twitter.com/HEBf9zAps5
— Ennahar Tv النهار (@ennaharonline) 26 février 2019
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Le véhicule de Rachid Nekkaz a été bloqué à une dizaine de km de l’entrée d’Oran, annonce le futur candidat à la présidentielle.
Pour rappel, il devait se rendre à Oran pour assister à une réunion de candidats libres à l’invitation de Tahar Missoum.
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Dans un communiqué, le RAJ salut la mobilisation des étudiant.es sortis aujourd’hui contre le cinquième mandat, et condamne avec vigueur les arrestations de son président, Fersaoui Abdelouhab, et Djalal Mokrani membre du bureau national du RAJ, de Saïd Salhi de LADDH à Alger centre ainsi que les dizaines d’arrestations arbitraires suite à la manifestation des étudiants à Alger et exige leur libération immédiate. Voici le contenu intégral:
Communiqué du RAJ suite manifestations des étudiants.
Le RAJ salut la mobilisation des étudiant.es sortis aujourd’hui par milliers pour des marches de protestations à travers les universités du pays, pour dire non au 5ème mandat de la honte, pour le changement du système gouvvernance et l’avènement de la République des droits, des libertés et de la justice sociale. Le RAJ salut aussi les citoyennes et les citoyens venus en masse pour soutenir la marche des étudiant.es.
Le RAJ:
– Condamne avec vigueur l’arrestation de Fersaoui Abdelouhab président du RAJ et Djalal Mokrani membre du bureau national du RAJ, de Saïd Salhi de LADDH à Alger centre ainsi que les dizaines d’arrestations arbitraires suite à la manifestation des étudiants à Alger et exige leur libération immédiate.
– Condamne avec vigueur et d’une manière ferme la répression des marches à Alger.
– Tient le pouvoir en place comme seul responsable de tout dérapage de la situation et ce par son entêtement à vouloir réprimer toute voix discordante et interdire toute expression libre.
– Appelle toutes les forces vives, dynamiques sociales, associations, syndicats, partis politiques, les citoyennes et les citoyens à la mobilisation, la vigilance et à davantage d’implication pour propulser les revendications citoyennes, venir à bout d’un régime agonisant et l’avènement de l’état de droit, des libertés et de la justice sociale.
P/RAJ
Le Bureau National.
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ALGER- L’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV) a indiqué mardi dans un communiqué qu’elle « n’a pas été dotée des moyens nécessaires à son fonctionnement », relevant qu’elle « ne peut fonctionner normalement que si les Pouvoirs publics concernés satisfont à leurs obligations en matière de mise en ordre du paysage audiovisuel ».
« Le législateur a voulu faire de l’ARAV une institution indépendante pour lui assurer un poids et une autonomie de décision. A ce jour, et malgré l’annonce faite en septembre 2017 par le Premier ministre devant l’Assemblée populaire nationale, l’ARAV n’a pas été dotée des moyens nécessaires à son fonctionnement, la question de son statut et son budget demeurant en suspens », précise la même source.
Le communiqué ajoute que « l’ARAV ne peut fonctionner normalement que si les Pouvoirs publics concernés satisfont à leurs obligations en matière de mise en ordre du paysage audiovisuel », relevant que « la loi stipule que ce sont ces Pouvoirs publics, et eux seuls, qui ont l’autorité pour lancer les appels à candidature, en précisant le nombre de chaînes dont le pays souhaite se doter ».
« Ce n’est qu’une fois la compétition lancée,que l’ARAV prend en charge l’opération de mise en conformité et de validation des documents présentés.
Or, à ce jour, aucun appel à candidature n’a été lancé », souligne l’Autorité, faisant observer que « ce sont principalement ces deux points qui ont empêché l’ARAV de prendre un départ sérieux dans une activité encadrée par la loi ».
Le communiqué de « l’ARAV est intervenu après que le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, eut évoqué dans la version écrite de la Déclaration de politique générale du gouvernement que cette Autorité est impuissante, n’arrivant pas à exercer réellement son mandat ».
« Ce diagnostic est pertinent et l’ARAV considère que trente-deux mois après son installation officielle, le constat est patent : son bilan est très en-deçà des attentes générales et de ses propres ambitions », souligne le communiqué de cette instance.
« L’ARAV ne peut, pour autant, que se réjouir de l’alerte contenue dans la Déclaration du Premier ministre qui sonne comme une autocritique partagée, et répond à une volonté de prendre en charge en toute légalité la mise à niveau du paysage audiovisuel national et son intégration dans le cadre du dispositif réglementaire et législatif en vigueur », conclut le communiqué de l’Autorité.
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Ooredoo, l’un des leaders mondiaux du secteur des télécommunications a présenté l’une des applications pratiques sur les capacités 5G et les transformations qu’elles apporteront dans le domaine des transports et des communications, à travers la présentation du Taxi volant autonome 5G au niveau de son pavillon du Congrès Mondial du Mobile 2019.
Le Congrès Mondial du Mobile qui se tient à Barcelone du 25 au 28 février sous le thème « Communications intelligentes » devrait rassembler plus de 107 000 experts et professionnels du secteur des télécommunications.
Le Taxi volant 5G offre aux visiteurs du pavillon Ooredoo la possibilité d’expérimenter les capacités de la 5G en survolant la capitale qatarie Doha via la technologie de la réalité virtuelle dans le cadre d’une expérience simulant l’avenir de solutions pratiques qui seront disponibles via le réseau 5G dans les domaines du transport et télécommunications.
Le taxi volant 5G ne sera pas la seule application pratique que présentera Ooredoo lors du Congrès Mondial du Mobile. En effet, les visiteurs du pavillon de Ooredoo pourront découvrir également une gamme de solutions intelligentes 5G qui révolutionneront leur vie quotidienne, notamment une solution intelligente permettant aux parents de surveiller directement les sites utilisés par leurs enfants, les solutions de sécurisation des stades en utilisant le Drone, les applications intelligentes connectées pour aider et servir les visiteurs lors des grandes joutes internationales, telle que le prochain Mondial 2022 au Qatar.
Tout au long de l’année précédente, Ooredoo a accompli d’importantes réalisations dans la technologie 5G. La compagnie avait lancé au Qatar le premier réseau commercial 5G au monde et a réussi à lancer le premier appel international 5G au monde dans le monde arabe. À ce jour, la compagnie est dotée de plus de 100 sites au Qatar avec les tours 5G, et a effectué des tests sur le réseau 5G en Indonésie, au Koweït et aux Maldives et a créé un centre de technologie 5G au Myanmar.
A cette occasion, Cheikh Saud Bin Nasser Al-Thani, Président Exécutif du Groupe Ooredoo, a déclaré : « Ooredoo a réussi à asseoir son leadership au niveau mondial en termes de 5G, en étant la première entreprise télécoms au monde à lancer commercialement son réseau 5G en 2018. Durant le Congrès Mondial du Mobile, nous aspirons à ce que les solutions que nous présenterons dans notre pavillon, connaissent un grand engouement des visiteurs, experts et des médias, notamment avec l’introduction du taxi autonome 5G, qui donnera aux utilisateurs l’opportunité de s’y installer et survoler le ciel de Doha via la technologie de réalité virtuelle. Nous sommes fiers du rôle de Ooredoo et de sa contribution pour mettre en avant le leadership du Qatar dans le monde à travers ses applications et solutions 5G ainsi que les villes intelligentes. Cela est totalement adapté à la thématique du Congrès Mondial du Mobile de cette année, à savoir la Communications intelligente. »
A noter que Ooredoo prépare actuellement environ 1 200 stations équipées de la technologie 5G, permettant aux utilisateurs de profiter de cette technologie de pointe dans toutes les régions du Qatar.
Les participants au Congrès Mondial du Mobile peuvent visiter le pavillon Ooredoo dans le hall 2H60 à Barcelone – Adresse : Fira Gran Via – Fira Montjuïc- La Farga L’Hospitalet.
Pour plus de détails, visitez le site de Ooredoo : www.ooredoo.com.
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BUSINESS FRANCE, l’agence publique au service de l’internationalisation de l’économie française, organise du 26 au 28 février 2019, le Pavillon France sur le Salon SECURA NORTH AFRICA à Alger.
Cette exposition est spécialisée dans la sûreté, la sécurité, ainsi que la prévention et la lutte anti-incendie.
Le Pavillon France sera représenté par sept entreprises :
– APRO INDUSTRIE (www.aproindustrie.com) ingénierie du stockage de liquide (stand n°H1)
– SYSTEL (www.systel-sa.com) systèmes de télécommunication pour les secours (stand n°H2)
– ALLIGATOR (www.alligator.fr) systèmes de gestion des issues de secours (stand n°H3)
– NEUTRONIC (www.neutronic.fr) équipements de sécurité incendie (stand n°H4)
– PREVACS France (www.prevacs.com) formation à la prévention des risques professionnels (stand n°H5)
– VDSYS (www.vdsys.fr) télécommunications et vidéosurveillance sans fil (stand n°H6)
– VIGIDEV (www.vigidev.fr) systèmes de sûreté et contrôle d’accès (stand n°H6)
Le Salon SECURA NORTH AFRICA se déroule au Pavillon Union à la SAFEX de 9h à 18h du 26 au 28 février 2019.
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La vague de manifestations pacifiques du vendredi 22 février à travers l’ensemble du territoire national marque un tournant décisif dans l’évolution de la situation politique dans notre pays. Les Algériennes et les Algériens de toutes les régions du pays ont montré une maturité que n’ont pas les dirigeants.
Les citoyennes et les citoyens ont exprimé sans ambigüité leur ferme volonté de reprendre leur destin en main.
Cette mobilisation historique a libéré les consciences, brisé les barrières de la peur et du silence et mis du mouvement dans le statu quo. Elle est porteuse d’espoir.
Aucune force ne peut venir à bout d’un consensus né d’une mobilisation commune autour d’une aspiration partagée.
La reprise de l’initiative politique par la société revêt un sens profond. L’ignorer condamnerait le pays à revivre les drames d’un passé récent.
Par ses extravagances et la persévérance dans la gabegie, le pouvoir a provoqué l’exaspération des citoyens. La candidature de Bouteflika pour un 5ème mandat fut la provocation de trop. Qui peut croire que les populations déjà éprouvées par des années d’humiliation puissent accepter sans réagir un affront d’une telle énormité ?
Le pouvoir ne peut plus persister dans le déni des droits et des libertés. Il est inconcevable qu’au 21ème siècle l’algérien soit encore privé du droit de choisir librement ses représentants ou de les sanctionner. Plus révoltant encore, les décideurs en Algérie sévissent dans l’anonymat. Ils ne sont ni identifiés ni soumis au devoir de donner des comptes.
Le refus de l’institutionnalisation est un héritage du mouvement national. Inaugurée par l’assassinat de Abane et la répudiation des principes consignés dans la plate-forme de la Soummam, cette tradition demeure à ce jour en vigueur.
Les vicissitudes de notre histoire ont imposé un schéma politique où le commandement militaire s’est d’emblée posé en détenteur exclusif de la souveraineté nationale. Cette configuration est désormais dépassée. Elle l’est d’autant plus que le long règne de Bouteflika a provoqué des mutations perverses dans le système comme dans la société et imprimé au mode de gouvernance une dérive oligarchique maffieuse jamais observée par le passé.
Cela a accéléré la déliquescence du système. L’impasse est totale. Elle est par ailleurs indépassable.
Vouloir maintenir coûte que coûte le statu quo fait courir des risques graves à la stabilité et l’unité nationales. L’option électorale, avec ou sans Bouteflika, ne peut constituer une solution. Certes, le départ de Bouteflika est une exigence populaire légitime et indiscutable. Mais il ne peut à lui seul créer les conditions d’une compétition libre et sincère, conforme aux standards internationaux.
Le système autoritaire est un objet monstrueux fortement enraciné et innervant l’ensemble des institutions et structures du pays. Sa déconstruction nécessite de la volonté, de l’effort, de la pédagogie et de la patience.
La seule issue salutaire pour le pays est une transition démocratique orientée vers la construction d’un Etat de droit. Elle doit être la plus courte possible, loin de tout esprit de règlement de compte et se conclure par l’organisation d’élections générales.
Avec un bilan des plus désastreux et une révolte populaire grandissante, le régime n’a plus de marge de manœuvre. Le pays se trouve à la croisée des chemins. Il a le choix entre la transition démocratique à l’exemple de nos voisins Tunisiens et l’aventure destructrice comme c’est le cas en Libye et en Syrie.
La fonction historique de ce système est épuisée depuis déjà fort longtemps. Les émeutes d’Octobre 1988 ont imposée une ouverture dans la douleur. Cependant, par son génie maléfique et ses échafaudages diaboliques, le système est parvenu à se maintenir. C’est hélas au prix d’un drame incommensurable. Va-t-il céder aujourd’hui à cette même tentation ? Rien ne peut l’en empêcher si ce n’est un sursaut patriotique fort et immédiat.
Dans ce contexte d’une extrême tension, l’institution militaire est fortement interpellée. Elle se trouve devant un choix historique. L’intérêt stratégique du pays lui commande de se mettre du côté de la population et au service de la solution. Elle doit jouer le rôle de facilitateur et de garant de la transition démocratique. L’ordre ancien est fini. Vouloir le maintenir ou le ressusciter autrement serait désastreux.
La restitution de la souveraineté au profit du corps des citoyens est une obligation dont les indus détenteurs actuels, civils ou militaires, ne peuvent s’affranchir. Ce transfert est au cœur du processus de changement. C’est également l’objet central de la transition.
Enfin, l’opposition est condamnée à se mettre au diapason du mouvement populaire. Il n’est dans l’intérêt de personne d’aller vers un face-à-face pouvoir/société. Il est vain de vouloir construire une démocratie dans le calme et la sérénité sans intermédiation.
Alger le 26 février 2019-02-25
Lahouari ADDI
Djamel ZENATI
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Des dizaines de milliers d’étudiants manifestent, ce mardi matin, dans plusieurs wilayas du pays, contre un cinquième mandat d’Abdelaziz Bouteflika.
Les étudiants de plusieurs facultés d’Alger, ainsi que des universités de Skikda, de Constantine, de Béjaïa, de Tizi Ouzou, de Bouira, de Moumerdes, pour ne citer que ceux-là, ont observé, dans un premier temps, un rassemblement à l’intérieur des campus avant d’investir carrément la rue.
Dans plusieurs régions du pays, des citoyens de passage ont rejoint spontanément les manifestations des étudiants.
Des lycéens sont également sortis manifester dans la rue à Oran, portant des banderoles et scandant des slogans hostiles à la reconduction d’Abdelaziz Bouteflika à la tête du pays.
Les services de l’ordre n’ont pas intervenu, pour l’instant, pour empêcher les marches.
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« France-Visas », sera « indisponible » jeudi 28 février, a annoncé le prestataire français TLS Contact Algérie. La suspension du site durera uniquement trois heures
, de 6h à 9h, indique la même source. Ce site, auquel chaque demandeur de visa algérien doit accéder, sera ainsi indisponible en raison d’une – opération de maintenance -, précise TLS Contact. Pour rappel, TLS Contact a été reconduit pour le service de collecte des demandes de visas pour les circonscriptions Ouest et Est, tandis que VFSGlobal s’occupe des demandes du centre du pays.
Par : R. N.The post Visas : Le site France-Visas « indisponible » jeudi appeared first on .
L’école renoue avec la grève à partir d’aujourd’hui et pendant deux jours. Le collectif des syndicats autonomes, initiateur de cette action, appelle à la mobilisation des enseignants autour de ce mouvement, qui sera accompagné, demain, par des rassemblements devant les Directions de l’éducation des wilayas de Blida, Laghouat, Batna et Relizane.
Salima Akkouche – Alger (Le Soir) – Les négociations lancées par le ministère de l’Éducation nationale la semaine dernière pour dissuader les syndicats de recourir à la protestation n’ont pas abouti.
Au bout de quatre jours de réunions bilatérales, les syndicats ont annoncé l’échec des pourparlers, en soulignant que la tutelle n’a pas apporté de réponses satisfaisantes à leur plateforme de revendications. Selon eux, les raisons ayant conduit à la grève du 21 janvier dernier ne sont toujours pas levées. L’Unpef, le Snapest, le Cnapeste, le Satef, le CLA et le SNTE ont donc décidé de maintenir leur appel à une grève nationale pour aujourd’hui et demain.
Les six syndicats appellent leurs adhérents et les enseignants à se mobiliser autour de ce mouvement pour défendre leurs droits socioprofessionnels. D’ailleurs, les syndicats ont entamé depuis hier une campagne d’information sur les réseaux sociaux pour appeler à la mobilisation. Ils estiment avoir donné suffisamment du temps pour la tutelle afin de répondre à leurs revendications.
Cependant, dénoncent-ils, le ministère de l’Éducation «veut pousser au pourrissement en optant pour un discours toujours aussi flou». D’ailleurs, les six syndicats n’épargnent pas une éventuelle radicalisation de leur mouvement et imputent la responsabilité au ministère de l’Éducation nationale. Car, contrairement aux déclarations de la ministre de l’Éducation, qui affirme avoir répondu à l’ensemble des revendications du partenaire social, mis à part celles qui ne relèvent pas de son département, les syndicats affirment de leur côté que «c’est faux».
«Le droit à l’exercice syndical et les libertés syndicales relèvent bien de son département, or, nous ne pouvons toujours pas exercer le droit syndical dans les établissements scolaires et nous avons également des revendications pédagogiques auxquelles elle n’a pas répondu», a affirmé Boualem Amoura, SG du Satef. «En tout, il y a eu 53 réunions entre le ministère de l’Éducation et les syndicats sur le statut particulier, au final, la tutelle a ignoré toutes les propositions du partenaire social», dénonce le Cnapeste.
La ministre de l’Éducation a instruit, par ailleurs, les directeurs des établissements de garder les élèves dans les classes les jours de grève et menace de sanctionner les contrevenants. Demain, des rassemblements sont prévus devant les Directions de l’éducation des wilayas de Laghouat, Blida, Batna et Relizane.
S. A.
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Moins de 48 heures après sa démission, la direction de la Chaîne III a sévi contre la journaliste Meriem Abdou en décidant de mettre fin à son émission hebdomadaire “l’Histoire en marche”.
Suite à la décision de la direction d’arrêter l’émission “l’Histoire en marche” animée par Meriem Abdou, en guise de sanction après sa démission fracassante de son poste de rédactrice en chef de la Chaîne III, pour exprimer son mécontentement quant à l’omerta imposée dans ce média public au sujet des manifestations anti-5e mandat de vendredi dernier, les journalistes de la Radio nationale, toutes chaînes confondues, annoncent la tenue, aujourd’hui à 13h30 au siège de la radio, d’un sit-in de solidarité avec leur consœur.
C’est ce que nous avons appris d’une source interne à la radio qui, par peur de représailles, a requis l’anonymat. Moins de 48 heures après sa démission, la direction de la chaîne a, en effet, sévi contre la journaliste Meriem Abdou. Et pour cause, elle a décidé de mettre fin à son émission hebdomadaire “l’Histoire en marche”. C’est en tout cas, ce qu’a dénoncé, hier via sa page Facebook, la concernée qui s’excuse auprès de ses auditeurs. “J’aurais voulu vous donner rendez-vous jeudi prochain à partir de 17h mais, hélas, l’arrêt de l’émission l’Histoire en marche m’a été signifié aujourd’hui”, a écrit Meriem Abdou tout en tenant à remercier toutes celles et tous ceux qui l’ont soutenue après sa démission, samedi dernier, de son poste de rédactrice. “Je ne trouve pas de mots suffisamment forts pour vous signifier ma gratitude. Votre large soutien a renforcé ma volonté de poursuivre ma mission pour le droit à l’information, une lutte que mes collègues et moi-même menons sans répit pour mériter votre confiance”, a écrit la journaliste qui refuse, en revanche, de faire de déclaration à la presse. C’était déjà par le biais de sa page Facebook que la journaliste avait annoncé, le soir-même des manifestations de vendredi dernier, sa démission de son poste de rédactrice en chef. “J’ai décidé, moi Meriem Abdou, de déposer dès demain ma démission de mon poste de rédactrice en chef membre de l’encadrement de la Chaîne 3 et de me consacrer uniquement à mon émission l’Histoire en marche. Je refuse catégoriquement de cautionner un comportement qui foule aux pieds les règles les plus élémentaires de notre noble métier”, avait-elle écrit avec détermination.
Ce qui a amené, faut-il le rappeler, un collectif de journalistes de la Radio nationale à saisir par courrier le premier responsable de l’entreprise. Dans lequel courrier ils dénoncent, notamment, le fait de “passer sous silence” les grandes manifestations populaires du vendredi 22 février, contre le 5e mandat pour le président Bouteflika.
Farid Abdeladim
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Rabah Mokhtari
Le président de la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE), Abdelwahab Derbal, a souligné, avant-hier dimanche à Aïn Temouchent, l’importance de l’implication de l’ensemble des services concernés pour la réussite de la prochaine élection présidentielle. «L’organisation de l’opération électorale est complémentaire et multilatérale et la responsabilité n’incombe pas à une seule partie», a-t-il déclaré.S’exprimant lors d’une conférence de presse au siège de la permanence de wilaya de la HIISE, M. Derbal a invité les membres de l’instance et de l’administration et toutes les parties d’accomplir chacun son devoir pour assurer des élections sereines et propres. «Les garanties prévues par la loi pour la HIISE seront appliquées », a assuré le président de la Haute instance indépendante de surveillance des élections. C’est, a-t-il observé, notre devoir et nous l’assumerons car nous y croyons. «L’assurance que j’apporte en tant que président de la Haute instance indépendante de surveillance des élections est que tout ce que prévoit la loi comme garanties sera appliqué », a affirmé Abdelwahab Derbal pour qui, l’opinion publique doit être sûre que l’instance traite avec celui dont la candidature est confirmée par le Conseil constitutionnel et au même égard avec tous les candidats.
Auparavant, le président de la HIISE s’est enquis à la direction de la réglementation et des affaires générales (DRAG) des résultats de la révision exceptionnelle des listes électorales et de la répartition des électeurs sur les centres et bureaux de vote, ainsi que des nouveautés. M. Derbal a, à l’occasion, rappelé la nécessité de réunir toutes les conditions permettant aux citoyens d’exercer leur droit électoral, et donner des orientations pour rapprocher les bureaux de vote des étudiants. Évoquant la distribution des cartes de vote, le président de la HIISE a souligné l’importance de la contribution de la société civile et des Scouts musulmans algériens (SMA) et plaide pour des actions de sensibilisation pour expliquer aux citoyens l’importance de ce rendez-vous électoral.
La semaine dernière, le président de la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE) Abdelwahab Derbal a entamé des visites sur le terrain dans les différentes wilayas pour s’enquérir des derniers préparatifs menés par les services concernés dans le cadre de l’élection présidentielle du 18 avril. Cette opération, indiquait un communique de cette instance de surveillance des élections, permettra au même responsable d’avoir des rencontres avec les membres locaux de la HIISE en vue de s’enquérir du déroulement et des activités des permanences des wilayas et donner les orientations nécessaires.
Ces visites, rappelle-t-on de même source, s’inscrivent dans le cadre des attributions de la HIISE prévues par l’article 194 de la Constitution et clarifiées par la loi organique 16-11 relative à cette instance de surveillance des élections. Début du mois en cours, Abdelwahab Derbal, avait fait cas de vides juridiques constatés, a-t-il observé, lors des précédentes échéances électorales, notamment les élections législatives et locales organisées en 2017, appelant l’ensemble des parties impliquées dans l’opération du vote, à œuvrer à les combler. «Les élections ont de tout temps créé des polémiques et des différends qui peuvent déboucher parfois sur des confrontations, au vu notamment de leur importance dans l’accession au pouvoir et la gestion des affaires publiques », avait-il dit.
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La petite Meriem, âgée d’à peine 15 mois, a été kidnappée et violée par un homme samedi, à Tamanrasset. C’est ce qu’ont rapporté plusieurs médias locaux.
Les habitants de cette ville sont toujours sous le choc de cette terrible nouvelle. Ces derniers sont sortis, avant-hier dimanche, dans la rue et ont manifesté devant le palais de justice et le siège de la wilaya de Tamanrasset pour réclamer justice pour la petite Meriem. Ils brandissait des pancartes sur lesquels on pouvait lire « Nous sommes tous Meriem ».
La victime a été arrachée à sa mère en pleine nuit par le prédateur qui s’est introduit à leur domicile dans le quartier Inkouf, et aurait violé cette fillette. Sitôt alertée, la police a engagé des recherches et a réussi à retrouver le bébé, vers 4h du matin, dans une maisonabandonnée à Tamanrasset. Meriem a bénéficié de soins intensifs pour stopper une hémorragie grave à l’hôpital Mustapha-Pacha. L’auteur du crime n’a pas encore été identifié.
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Agissant sur informations faisant état de personnes qui vendaient des bijoux en or au centre-ville de Relizane dont la qualité est suspecte, un plan étudié a été mis en place et s’est soldé par l’arrestation de trois ressortissants étrangers en possession de plus d’un kilogramme d’or sans estampillage, selon un communiqué de cette cellule. Après enquête et investigation et l’extension de la compétence à la wilaya d’Oran, un atelier clandestin disposant de matériels modernes de fabrication de ces bijoux a été découvert en plus d’un véhicule utilisé dans le transport. Une procédure judiciaire a été engagée contre trois personnes arrêtées et présentées devant la justice pour les chefs d’inculpation de création d’un atelier clandestin pour la fabrication et la réutilisation de l’or, d’exercice d’une activité commerciale sans autorisation et sans factures et de vente de bijoux sans estampillage et résidence illégale.
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Rachid Lounas
De nombreuses communes de Blida sont actuellement confrontées à la détérioration de leur environnement, notamment la pollution des oueds, où sont déversées les eaux usées, la wilaya de Blida ne possédant encore de stations d’épuration. Selon la direction de l’hydraulique, la wilaya compte une dizaine d’oueds, où 106 066 m3 d’eaux usées sont quotidiennement déversés.Un volume qui reflète, si besoin est le grand risque de pollution auquel sont confrontées les populations résidant aux abords de ces cours d’eaux, à l’exemple de celui de Beni Aza traversant les localités de Blida, Ouled Yaich et Beni Mered sur une distance de plus de 30 km, ou encore de l’Oued ftiss, Oued El Harrach et Oued Bouroumi. Aussi, tout l’environnement est mis à mal à travers la wilaya, où sont recensés 97 points anarchiques de rejets d’eaux usées, particulièrement au niveau des vieux quartiers et autres haouchs ne disposant de réseaux d’assainissement, souligne-t-on auprès de la même direction. Selon les chiffres fournis par la même direction, la wilaya de Blida, qui compte plus de 1.2 millions d’habitants, en sus grand nombre de zones industrielles, ne dispose d’aucune station d’épuration de ses eaux usées (Step) suite à l’arrêt d’activité de son unique station, celle de Beni Mered, depuis plus de sept ans, en raison de l’état de dégradation avancée atteint par cette structure, dont la réalisation date des années 80.
D’après le même responsable cette station est en voix de réhabilitation. Selon la direction de l’hydraulique de Blida, il s’agit de la réalisation programmée de sept nouvelles stations d’épuration des eaux usées (Step), à répartir sur les quatre coins de la wilaya, dont notamment les communes réputées pour leur forte densité démographique. Telles que Mouzaia, Larbaa, Meftah, Ben Khelil, Hammam Melouane et la nouvelle ville de Bouinane. Ces stations seront conçues de manière à prendre en charge les eaux usées de trois ou quatre communes, à l’exemple de la Step de Beni Chegrane destinée au traitement des eaux usées de la zone ouest de la wilaya, soit une moyenne de 25 000 m3 équivalents habitants d’eaux usées/jour, au moment où la station sera d’une capacité de 30 000 m3/jour.
De nombreuses stations d’épurations sont déjà en chantier et enregistrent des degrés divergents d’avancement, à l’instar de celle de Meftah, dans l’est de la wilaya, avec une capacité de traitement quotidienne de 25 740 m3 d’eau usées, la Step de Chebli 10 200 m3/jour. Megtaa Lazreg à Hammam Melouane 500 m3/jour et Ben Khelil 60 000 m3/jour. La Step de Bouinane est toujours en étude et a été inscrite au profit de la wilaya en perspective des besoins qui seront exprimés par la population de la nouvelle ville en cours de réalisation de cette région, a-t-on ajouté de la même source. Par ailleurs, il a été signalé des efforts en cours en vue de la réhabilitation et l’extension de la capacité de traitement de la Step de Beni Mered.
Une fois sa remise en exploitation effective, cette station qui a enregistré un grand retard dans ses travaux, atteindra une capacité de traitement de 450 000 m3 équivalents habitants d’eaux usées, contre 70 000 m3 dans le passé. Cette Step permettra le traitement des eaux usées de près de 400 000 habitants du grand Blida à savoir, Ouled Yaich, Beni Mered, Bouarfa et Blida. En outre, cette remise en service, également attendue par les industriels et agriculteurs de la wilaya, permettra d’atténuer la pollution de la nappe phréatique, considérée comme la première source d’approvisionnement en eau potable.
Parallèlement à l’exploitation des eaux traitées dans l’industrie et l’irrigation des surfaces agricoles mitoyennes. Le secteur agricole disposera ainsi d’un volume quotidien de 70 000 m3 d’eaux usagées. A noter que le wali de Blida, Youcef Chorfa avait annoncé précédemment l’affectation d’une enveloppe de 2,8 milliards de DA, pour la réalisation de 56 forages d’eau et le renouvellement et extension des réseaux d’assainissement, et ce au titre d’un programme d’urgence visant la relance du développement local et l’amélioration de vie des citoyens.
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Les travaux du 8ème congrès de l’Union nationale des femmes sahraouies (UNFS) ont débuté samedi dans le camp d’Assouerd des réfugiés sahraouis, en présence de nombreuses délégations étrangères.
Le président sahraoui, Brahim Ghali, a indiqué à l’occasion de ce congrès, qui porte le nom de la Chahida Sidoumé Mokhtar Ahmed, que la femme sahraouie a eu « une large contribution dans le processus d’édification des institutions de l’Etat sahraoui dans les secteurs vitaux, à l’instar de l’Education, la Santé, l’Administration et autres », en dépit des conditions difficiles induites par l’invasion militaire marocaine, les campagnes d’exaction et la situation d’exil.
Le Président Ghali a rappelé la date sombre dans l’Histoire du peuple sahraoui et de l’humanité que celle du 18 février 1976 qui avait vu un « déferlement de bombes de napalm et de phosphore blanc, interdits sur le plan international, dans des raids d’avions des forces aériennes royales marocaines sur les têtes de centaines de femmes, d’enfants et de vieillards sahraouis sans défense dans la région d’Oum Aderbka ».
Ce congrès est marqué par une forte présence de délégations étrangères (quelque 150 invités) d’une vingtaine de pays des quatre coins du monde, ainsi que des délégations féminines internationales, selon le comité d’organisation.
La déléguée de l’Afrique du Sud, Reniva Estaet, a fait part d’un sentiment qui ne fait que se renforcer chez elle que « la femme sahraouie constitue un exemple de la résistance et de la libération », ajoutant que ce 8ème congrès est une synthèse de l’action continue des femmes sahraouies.
Elle a évoqué l’agression subie à travers le monde par les forces de progrès, soulignant, à ce titre, que « la mobilisation permanente est la voie la mieux indiquée face aux parties soutenant le colonialisme (..), et que le message de libération impose aux peuples africains de renforcer leur coopération et de défendre les idéaux de liberté et d’indépendance ».
La déléguée de l’Afrique du Sud a, en outre, appelé à une mobilisation aux cotés de la femme sahraouie, car, a-t-elle dit, la libération de son pays fait partie de la libération du monde, et qu’il n’est possible de jouir de la liberté et des droits que si la femme sahraouie en jouit dans le cadre d’un Etat sahraoui indépendant.
Les travaux de ce huitième congrès de l’UNFS, placé sous le signe de « la femme sahraouie, une force mobilisée pour la libération et la préservation des acquis », se poursuivent avec la lecture par la secrétaire générale sortante de l’UNFS des rapports moral et financier, soumis à l’approbation des congressistes.
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A. M.
Cette présente analyse est une note de synthèse ayant trait au dernier rapport en date du 12 février 2018 du gouverneur de la Banque d’Algérie sur la situation économique et financière de l’Algérie à fin 2017.Selon le gouverneur de la Banque d’Algérie dans sa note de conjoncture en date du 12 février 2018, sur les indicateurs économiques et financiers, le taux de croissance a été seulement 2,2% en 2017 (contre 3,3% en 2016). Ce taux couvre à peine le taux de croissance démographique. La population algérienne a dépassé selon l’ONS 41 millions ‘habitants en janvier 2017, la population active étant estimée à environ 11 millions et la demande additionnelle d’emploi en plus du stock de chômage actuel surestimée incluant les emplois rente non prédictifs ou à productivité très faible varie entre 300 000/350 000 demandes /an.
Or le taux d’emploi est fonction du taux de croissance et des structures des taux de productivité, avec un changement notable dans le profil de la structure du taux de croissance avec l’avènement de la quatrième révoltons économique reposant sur l’économie de la connaissance. Ce qui, fait extrapoler selon le au FMI un taux de chômage de 13,2% en 2018. Car on ne crée pas de l’emploi par décret ou avec des sureffectifs dans l’administration : ce sont les entreprises publiques ou privées concurrentielles en termes de coût/qualité dans le cadre des valeurs internationales qui sont génératrices de création de valeur ajoutée.
Sur un total des exportations le rapport de la banque d’Algérie note un montant de 32,9 milliards USD en 2017 contre 29,3 milliards USD en 2016, les exportations hors hydrocarbures se sont établies seulement à 1,3 milliard USD (70% de dérivées d’hydrocarbures) contre 1,4 milliard en 2016. Les exportations des hydrocarbures ont reculé en volume après une hausse de 10,8% en 2016 alors que leur valeur a progressé à 31,6 milliards USD à la fin 2017 contre 27,9 milliards USD en 2016 et ce qui a donc stimulé les recettes en devises ce sont la hausse des prix au niveau international.. Quant aux importations non compris les transferts légaux de capitaux et les sorties de devises des services, malgré toutes les restrictions elles se sont établies à 48,7 milliards USD en 2017 contre 49,7 milliards en 2016, soit une baisse d’un milliard de dollars seulement par rapport à 2016.
Les pronostics d’une importation de biens de 30 milliards de dollars en 2018 (ce montant avait été avance pour 2017) est –il réaliste lorsqu’on sait que la superficie économique est représentée par 83% de petits commerce-services, que le secteur industriel représente 6,3% du PIB, 97% de ces entreprises sont des PMI-PME peu innovantes et concurrentielles et que la majeure partie des entreprises publiques et privées fonctionnent à plus de 70/75% à partir des matières premières importées ? Il faut être réaliste : en ce mois de février 2019, Sonatrach c’est l’Algérie et l’Algérie c’est Sonatrach. Il s’ ensuit que le déficit de la balance commerciale s’est établi à 15 milliards de dollars et le déficit global de la balance des paiements a clôturé à 23,3 milliards de dollars en 2017 contre 26,3 milliards USD en 2016.
Ce qui donne une sortie de devise hors importation de biens représentant les sorites de devises des services dont le montant a fluctué, 2010/2016, entre 9//11 milliards de dollars plus les sorties légaux de capitaux des firmes étrangères de 8,3 milliards de dollars. Sur le plan budgétaire selon le gouverneur à fin septembre 2017, les recettes budgétaires effectives ont été de 4.740 milliards de dinars contre 3606 mds de dinars en septembre 2016 et les dépenses budgétaires sont restées quasi-stables à 5535 milliards de dinars, soit un déficit de 795 milliards de dinars. Rappelons que pour le FMI dans son rapport de 2017, la dette publique est estimée à 12 % du PIB et la dette extérieure, ne dépasserait pas les 3% du PIB.
Les réserves de change fonction des recettes d’hydrocarbures, 97/98% directement et indirectement avec les dérivées des recettes en devises, ont été estimées à 56 milliards de dollars en 2005, 77,78 milliards en 2006, 110 milliards en 2007 à 138,35 milliards de dollars en 2008, à 147,2 milliards en 2009, à 157 milliards de dollars fin 2010, 188,8 milliards de dollars en 2011, 190, 66 en 2012, 194 milliards de dollars en 2013, 179,9 milliards de dollars en 2014, 144,1 milliards de dollars fin 2015, de 114,4 milliards USD fin 2016, à 97,3 milliards à la fin 2017.
L’Algérie a un répit de trois ans pour éviter un retour au FMI et donc de mettre en place une économie productive concurrentielle, supposant une véritable stratégie hors rente. Elles tiennent la cotation du dinar à plus de 70%. Si les réserves de change tendaient vers 20 milliards de dollars la Banque d’Algérie seraient contrainte de coter le dinar à environ 200 dinars un euro officiellement sans parler de l’écart avec la sphère informelle ou le dinar se cote le 13 février 2018 entre 206/208 dinars un euro. Quant au taux d’inflation officiel, entre 2016/2017 il a approché les 6% incluant les biens subventionnés dont le montant a augmenté selon la loi de finances 2018 d’environ 8% par rapport à 2017.
Ce taux est biaisé ne tenant pas compte qu’en ce XXe siècle le panier qui doit présider au calcul de l’indice doit être historiquement daté, de nouveaux besoins apparaissant ne devant pas se limiter uniquement à la nourriture. Par ailleurs il est prévu environ 17 milliards de dollars pour le financement non conventionnel uniquement pour 2018 : en cas où ce montant ou une fraction importante irait à des dépenses improductifs ou faiblement à faible valeur ajoutée, il faudra s’attendre à une poussée inflationniste, ce qui nécessitera forcément un relèvement des taux d’intérêt des banques primaires si elles veulent éviter la faillite, ce qui freinera l’investissement productif et accélèrera les actions spéculatives.
Justement pour éviter un processus inflationniste incontrôlé se pose la problématique des subventions. L’impact positif des subventions, face aux tensions budgétaires analyses précédemment, la réussite de l’opération subventions ciblées implique trois actions. Premièrement, cette opération est techniquement impossible sans un système information fiable en temps réel, mettant en relief la répartition du revenu national par couches sociales et par répartition régionale : combien perçoivent moins de 20.000 dinars par mois net, combien entre 20.000/50.000, combien entre 50.000/100.000, combien entre 100.000 et 200.000 et plus. Et donc comment distinguer les riches des pauvres, Deuxièmement, cette opération est également impossible sans quantifier la sphère informelle qui permet des consolidations de revenus., existant des données différentes soit que l’on se réfère au produit intérieur brut (entre 40/50% selon l’ONS), par rapport à l’emploi (plus de 33% de la population active selon le ministère du travail) ou à la masse monétaire en Le gouverneur de la banque d’Algérie en date du 12 février 2018 vient de donner le montant, je le cite «la masse monétaire fiduciaire circulant dans l’économie jusqu’au 31 décembre 2017 était de 4780 milliards de dinars et sur les 4780 milliards de dinars environ 2000 milliards de dinars sont, thésaurisés chez les privés et/ou opérateurs économiques» soit exactement 41,84%.
Aussi, pour éviter la confusion dans l‘analyse de la masse monétaire au niveau de la sphère informelle, l’on doit différencier la part normale que détiennent les ménages à usages personnels, du montant stocké à des fins. Troisièmement, de définir avec précision, l’institution chargée de la traçabilité et d’établir une balance qui doit être positive, sinon cette opération n’aurait aucun sens, tant en dinars qu’en devises. En 2012 dans un rapport opérationnel que j’ai transmis au gouvernement suite à un dossier réalisé sous ma direction, que j’ai présenté personnellement au député de la Commission économique de l’APN sur les carburants fin 2008, j’avais préconisé une chambre nationale de compensation chargée d’établir les transferts intra-socioprofessionnels et inter régionale (1).
En résumé, face à la situation actuelle caractérisée par des tensions sociales, les économistes et les politiques, avant d’élaborer une politique socio-économique réaliste, doivent reconnaitre leurs limites ayant besoin de connaitre les mouvements historiques, anthropologique et sociologique des forces politiques, économiques et sociales, souvent influencées par des acteurs externes, donc de connaïtre le fonctionnement de la société toujours en mouvement. D’où l’importance stratégique du dialogue où le lieu naturel est le conseil économique et social consacré par la nouvelle Constitution qui devrait regrouper les meilleures compétences et toutes les composantes de la société représentatives malheureusement gelé depuis des années où serait discuté et élaboré une politique réaliste des subventions ciblées.
L’objectif stratégique 2018/2025/2030 sera de dépasser le statut quo actuel pour éviter l’épuisement progressif des réserves de change, donnant un répit de trois ans. La situation peut être maîtrisable, sous réserve d’une planification stratégique (les plus grands planificateurs étant les transnationales) d’une plus grande rigueur budgétaire et d’une lutte contre les surcoûts, le gaspillage et la corruption renvoyant au mode de gouvernance.
Professeur des universités, expert international Dr Abderrahmane Mebtoul
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