Le nouveau président de la Jeunesse sportive de Kabylie (JSK), Yazid Yarichène, est dans le pétrin. Il fait face à des poursuites judiciaire ; après « une bagarre » avec un agent des forces de l’ordre.
Placé en garde à vue dans la matinée d’hier ; Yazid Yarichène a été libéré provisoirement, ce mercredi 20 octobre, après sa présentation devant de procureur de la république du tribunal de Bir Mourad Raïs (Alger).
Accusé d’ « agression sur un agent de police en fonction » ; Yazid Yarichène aurait agressé un policier au niveau d’un barrage policier. Les faits se sont déroulés dans la nuit de lundi à mardi, à Alger.
Que s’est-il passé ?Alors qu’il était en voiture en compagnie avec le manager Nassim Saâdaoui, Yarichène se fait interpeler, durant les horaires du couvre-feu, pour un contrôle routier.
Agacé d’être contrôlé, le patron de la JSK s’emporte face au policier. Les tensions montent d’un entre l’agent de l’ordre et Yarichène. Ça a commencé avec des insultes et ça s’est terminé avec une bagarre.
Quelques minutes plus tard, Yarichène est arrêté par des policiers qui se sont vite intervenus pour éviter le pire. Après plus de 24 heures de garde à vue, le président de la JSK est présenté aujourd’hui devant le procureur. Ce dernier décide de le libérer provisoirement en attendant sa présentation officielle le mardi prochain, 26 octobre 2021.
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Le nombre de cas de contamination à la Covid-19 continuent quotidiennement sa baisse. Ces derniers n’ont pas dépassé les 150 cas dernièrement. À cet effet, les autorités du pays ont levé complètement le confinement partiel, et ont même ouvert presque tous les espaces qui ont été fermés à cause du virus mortel.
En effet, et à la suite de la réouverture de plusieurs espaces, les responsables ont exigé quelques conditions afin d y accéder. Parmi ces conditions, figurent deux principales : être vacciné contre la Covid-19 et munis d’un pass sanitaire.
Avec l’approche du match qui va réunir l’équipe nationale avec son adversaire Burkinabé, le ministre de la Jeunesse et des Sports, ainsi que son homologue de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, ont annoncé la réouverture des stades, et ce, après 19 mois d’interdiction à l’accès.
Sur ce, les mêmes responsables ont exigé aux personnes désirant se rendre aux tribunes afin de supporter l’équipe nationale, de répondre aux conditions précitées (être vaccinées contre la Covid-19 et avoir le pass sanitaire).
Arrestation d’un médecin qui commercialise les cartes de vaccination à TipazaÀ cet effet, certaines personnes profitent de la situation ainsi que de leur fonction, afin de commercialiser les pass sanitaire aux citoyens, notamment ceux qui veulent rejoindre le stade Tchaker de Blida, ce 14 novembre, à tout prix.
Dans ce contexte, les éléments de la police judiciaire relevant de la deuxième sûreté urbaine, de la commune de Cherchell à Tipaza, ont pu arrêter un médecin généraliste qui fait le commerce des cartes de vaccination contre la Covid-19.
Selon une source bien informée, ledit médecin avait été interpellé à la suite d’informations obtenues par les services sécuritaires en question, indiquant son implication dans l’affaire précitée.
Par ailleurs, les éléments de la police ont saisi dans la même affaire, des dispositifs et équipements médicaux et des cartes de vaccination contre la Covid-19, portant le cachet d’un établissement hospitalier, qui étaient en possession du suspect.
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La crise sanitaire a paralysé bien des secteurs aux quatre coins du monde. En Tunisie, un coup dur a été asséné au tourisme, principal atout de l’économie. Les Algériens, habitués à passer leurs vacances sur les plages et complexes touristiques en Tunisie, ont été quant à eux fortement dissuadés par la fermeture des frontières terrestres.
Après la levée du confinement partiel en Algérie, suite à une décrue de la pandémie ces dernières semaines, les vols avec la Tunisie ont été considérablement renforcés. Entre les deux pays frères, s’opèrent désormais 3 vols hebdomadaires, contre un seul il y avait juste une semaine.
Cette augmentation du nombre des vols, fusionnée à l’annonce de la fin du confinement partiel en Algérie, a fait ressurgir la question des frontières terrestres avec la Tunisie, qui demeurent fermées depuis le mois de mars 2020.
Proche ouverture des frontières ?Il est à rappeler qu’en juin dernier, l’Algérie, après plusieurs mois de fermeture, a ouvert partiellement ses frontières aux vols commerciaux, cloués au sol depuis le début de la pandémie.
Cette ouverture a été annoncée par le président Tebboune, qui avait évoqué une probable ouverture des frontières terrestres. Cette dernière dépend, a-t-il précisé, des décisions qui seront prises par le comité scientifique chargé du suivi de l’épidémie.
Aujourd’hui, c’est le député à l’émigration, Abdelouahab Yagoubi, qui a révélé qu’il y aura une proche ouverture des frontières entre l’Algérie et la Tunisie.
Le député, sur sa page Facebook, a notamment écrit qu' »après la levée du confinement nocturne dans toutes les wilayas du pays, nous vous annonçons l’ouverture des frontières terrestres entre l’Algérie et la Tunisie dans les prochains jours ». Malgré les assurances du député, aucune date n’a été cependant donnée.
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L’effet déclenché par les dernières déclarations du président Français Emmanuel Macron ne faiblit pas. L’onde de choc s’internationalise, dépassant les relations entre la France et l’Algérie, et atteignant cette fois-ci le Parlement Arabe.
Pour rappel, le président Français Emmanuel Macron s’est attaqué aux dirigeants algériens, mais il avait également remis en cause l’existence de l’Algérie en tant que nation avant la colonisation Française. Un dérapage qui visait la Turquie, diront certains, mais qui demeure toutefois impardonnable, s’accordent la majorité des observateurs.
Créé à l’issue du sommet de sa Ligue de 2001, le parlement arabe a exprimé aujourd’hui dans communiqué « sa profonde indignation » suite aux propos commis par le président français Emmanuel Macron. Le communiqué du Parlement Arabe a notamment qualifié les déclarations de Macron « d’inacceptables et d’irresponsables ».
Les « Arabes » dénoncent « une agression sur l’ancestralité de l’Algérie »Dans le même communiqué, le Parlement Arabe indique que les propos du président Français constituent une véritable « atteinte à l’histoire ancestrale de l’Algérie qui est un pan honorable de l’histoire du monde arabe, en particulier avec son riche héritage culturel de résistance, de sacrifice et de lutte pour la liberté ».
Le Parlement Arabe a également dénoncé des « déclarations qui nient une histoire coloniale haineuse gravée dans la mémoire de l’humanité ». Suite à cela, le communiqué souligne un indéfectible soutien « aux dirigeants et au peuple algériens contre tous les abus qui visent son identité, son héritage historique et ses exploits écrits par le sang de millions de martyrs ».
Pour conclure, le communiqué du parlement arabe souligne « la nécessité d’adhérer aux principes internationaux » concernant « le respect de la souveraineté des États et la non-ingérence dans leurs affaires intérieures ». Il a également réitéré son « soutien au processus démocratique prometteur de l’Algérie sous la houlette du Président de la République Abdelmadjid Tebboune ».
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Le nombre des migrants clandestins n’a eu de cesse de s’accroître. Vu les chiffres récents des harraga algériens : 147 en seulement 24h. On ne pensait pas voir d’autres plus inquiétants mais c’est malheureusement le cas, le record est battu à nouveau.
Une autre vague de harraga est arrivée au sud de l’Espagne, selon l’activiste espagnol et défenseur des droits des migrants Francisco Jose Clemente Martin près de 100 embarcations ont été reçues et ce à Almería, Murcia, Alicante et l’îles Baléares. L’activiste indique dans une publication sur sa page Facebook que 1200 harraga sont arrivés en seulement 72h dont des femmes, des enfants et des personnes âgées. Parmi ces harraga beaucoup été testés positifs au Covid-19.
Certains sont en garde à vue, les conducteurs de bateau ont été détenus et d’autres feront objet de réacheminement. A noter que le nombre des harraga disparus s’élève également à 50 alors qu’un naufrage a été confirmé en Algérie.
Un triste sort quoi qu’il advienneCertains font objet d’un réacheminement et retournent dans leurs pays, d’autres trouvent la mort dans le large, quelques uns réussissent à passer mais sont tout le temps dans la fuite de crainte que la police les trouve et apprenne l’irrégularité de leur situation mais ils se battent, coûte que coûte.
C’est le cas de certains migrants clandestins cette semaine à Lyon dans une manifestation de 500 personnes à l’occasion de la semaine de l’hospitalité. Accompagnés par des habitants et des associations, ils ont tous marché pour revendiquer la régularisation des sans-papiers, la précarité, le logement, protection des mineurs étrangers, fermeture des centres de rétention et le droit à la citoyenneté.
Il convient de noter que beaucoup de harraga réussissent à passer et travailler « en noir », une situation déplorable parce que ces derniers sont souvent exploités.
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Alors que le gouvernement vient de signer la fin du confinement, et ce, pour les 21 prochains jours, les spécialistes de leur côté appellent à la retenue, mais surtout à la vaccination. Le souvenir de la troisième vague reste gravé dans les esprits des Algériens, et ce bien que les cas de contamination à la covid-19 en Algérie demeurent sous la barre symbolique des 100 cas quotidiens.
Aujourd’hui, le 20 octobre 2021, l’Algérie a enregistré 76 nouveaux cas, contre 89 cas recensés pendant la journée d’hier. Le bilan de ce mercredi déplore aussi le décès de 3 personnes ces dernières 24 heures des suites de complication liées au virus. Enfin, le communiqué du ministère de la Santé fait état de 61 nouvelles guérisons et de 17 nouvelles admissions en réanimation.
Ces derniers chiffres que le département de Benbouzid vient de révéler font monter le total des cas de contamination à la covid-19 en Algérie à 205.529 cas. Le nombre des décès recensés depuis le début de la pandémie en mars 2020 dépasse les 5878 cas selon les chiffres officiels.
Covid-19 : retour aux stades, une bonne idée ?Les chiffres quotidiens de contamination à la covid-19 en Algérie sont retombés sous les 100 cas selon le bilan officiel. Profitant de cette décrue, un retour des supporters aux tribunes du stade de Mustapha Tchaker de Blida, à l’occasion du match Algérie – Burkina Faso a été annoncé.
Pendant ce temps, les spécialistes appellent les citoyens à la vaccination. Cette dernière figure d’ailleurs parmi les conditions d’accès au stade désormais mythique. 17 500 supporters seraient autorisés à assister au prochain match des Verts en Algérie.
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Les Fennecs continuent à enchainer les victoires ainsi que les records, engendrant ainsi une énorme joie chez les Algériens, notamment le public sportif.
Cependant, l’inattendu s’est produit : la Confédération africaine de football (CAF) a exclu les joueurs algériens de la liste des 11 joueurs d’origine africaine qui ont été choisis pour être les légendes du football du XXIe siècle.
En effet, le quotidien espagnol sportif As, a révélé, ce mercredi 20 octobre, que la liste annoncée, qui ne contient aucun joueur algérien, était basée sur un vote d’un comité d’experts en plus des électeurs amateurs sur le site officiel de la CAF.
Les footballeurs égyptiens dominent la listeSelon la même source, ladite liste a été marquée par la domination des footballeurs égyptiens sur elle, en raison du succès retentissant de l’équipe des « Pharaons », obtenu au cours de la première décennie du siècle, et du club égyptien Al Ahly Sporting au cours des vingt dernières années.
À cette époque, la participation de l’équipe algérienne était très timide, voire absente, et ce, malgré les succès remportés par les Verts au niveau personnel, à l’image du meilleur buteur dans l’histoire de l’équipe nationale, Islam Slimani, ainsi que du record de Riyad Mahrez décroché ce mardi 19 octobre (meilleur buteur algérien de l’histoire en Ligue des Champions).
Par ailleurs, la CAF s’est davantage appuyée dans son choix sur le parcours des joueurs avec leurs clubs, comme cela s’est produit avec les deux stars de Liverpool, le Sénégalais Sadio Mané et l’Égyptien Mohamed Salah.
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Les vols se multiplient et les destinations s’ajoutent au programme d’Air Algérie. Suite à la décision de la réouverture partielle des frontières aériennes annoncée le 1er juin dernier, la diaspora algérienne se voit petit à petit concrétiser son retour en Algérie, notamment pour celle au Canada grâce à la reprise des dessertes commerciales vers le pays de la feuille d’érable.
Ce fut une joie de courte durée puisque comme c’était le cas pour les vols avec Dubaï et Londres, les personnes intéressées ont été découragées par la cherté des billets. A l’instar du prix d’un billet pour un aller simple de Dubaï qui coûte près de 1000 euros (997 euros) et un aller simple de Londres fixé à partir de 525 livres sterling.
Cette cherté a touché les billets des vols récemment repris avec le Canada. En effet, en allant sur le site d’Air Algérie pour effectuer une réservation, un billet aller simple pour la ligne Montréal – Alger en classe économique, c’est à partir de 1222 dollars.
« Nous subissions un racket de la part d’Air Algérie »Suite à la reprise de la ligne Montréal – Alger, un résidant algérien au Canada nous a confié son mécontentement concernant la cherté des billets proposés par Air Algérie.
« Je vous écris de Montréal, pour signaler le racket que nous subissons de la part d’Air Algérie, Ils viennent d’annoncer la réouverture de la ligne Montréal – Alger, et j’ai été sur leur site, j’ai tenté de faire une réservation, et a ma grande surprise, le prix du billet en classe économique, en janvier, saison morte est de : 2498 CAD c’est à dire plus de 1875 euros, ou encore au taux de change non officiel : 412.500 DA ». a déploré l’algérien qui a souhaité garder son anonymat.
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Après l’annonce de la reprise de l’activité du transport maritime, le Directeur commercial de l’Entreprise Nationale de Transport maritime de Voyageurs (ENTMV) Karim Bouznad revient avec des détails concernant les conditions de voyage et les tarifs des billets.
Intervenant ce mercredi sur les ondes de la Radio nationale, le responsable affirme que la présentation d’un test PCR négatif accompagné d’un pass vaccinal est désormais obligatoire pour voyager en bateau.
Selon lui, « un certificat d’analyse PCR négatif sera obligatoire pour tous les passagers, et celui qui ne présente pas ce document sera empêché d’embarquer ». « Les passagers seront également soumis un test rapide de détection du Covid-19 au niveau du port. Ce test sera à la charge du voyageur », a-t-il ajouté.
Concernant la vente des billets, l’intervenant indique que cette opération avait été entamée dimanche dernier et a connu une forte affluence que ça soit au niveau des agences ou sur le site web de l’entreprise.
Dans le même sillage, il précise que les billets « sont à la portée de tout le monde et proposés à des prix abordables ». À titre d’exemple, il ajoute que « le prix du billet aller-retour en voiture à partir de la France vers l’Algérie est de 774 euros, valable un an, et 664 euros pour un billet valable six mois ». En dinar, le prix du billet variera entre 60 milles et 80 milles DA.
Le programme des premières traverséesPour ce qui est des programmes, Bouznad a expliqué que « deux traversées par semaine ont été programmées vers l’Espagne, à partir de demain, jeudi 21 octobre et vers la France à partir du 1er novembre prochain ».
Dans les détails des premiers voyages, il précise que la première traversée sera alternativement d’Alger vers Alicante et retour vers Alger, d’Oran vers Alicante et retour à Oran. La première traversée partira justement d’Oran demain, jeudi.
Il ajoute que cette première traversée, qui partira demain jeudi à partir de 19 h 00 du port d’Oran via le bateau « Algérie 2 », aura une capacité de 1 200 à 1 500 passagers et 450 voitures. Quant à Marseille, il annonce que le programme prévu comprend une traversée par semaine.
Par ailleurs, l’invité de la Radio souligne qu’en fonction de l’évolution de la situation sanitaire liée au coronavirus, d’autres ports, tels qu’Annaba, Skikda, Mostaganem et Bejaia, seront éventuellement ouverts.
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La bonne nouvelle est enfin annoncée, les fidèles supporters et les footeux vont désormais pouvoir rejoindre les tribunes des stades afin de créer l’ambiance et supporter leurs équipes préférées.
La décision du ministre de la Jeunesse et des Sports, Abderezak Sebgag, portant sur l’autorisation imminente des spectaters à rejoindre les stades a suscité de la joie chez le public sportif. Le même responsable a exigé à ce propos, deux principales conditions, à savoir être vacciné contre la Covid-19 et munis d’un pass sanitaire.
À cet effet, des sources bien informées ont également révélé à la télévision publique que la confrontation de l’équipe nationale algérienne contre le Burkina Faso, prévue le 14 novembre prochain, se déroulera au stade Mustapha Tchaker de Blida, en présence du public.
17 500 supporters vont assister au matchLa même source a indiqué, que le match se jouera à Blida, et ce, malgré « les rumeurs » de la presse burkinabé, au sujet de la demande de la Fédération Burkinabé de Football de changer le lieu de la rencontre, sous prétexte que la pelouse de Tchaker n’est pas encore prête.
Après 19 mois d’interdiction à l’accès aux stades, les supporters algériens auront rendez-vous avec le retour dans les tribunes, le 14 novembre prochain, lors de cette rencontre.
Par ailleurs, des sources bien informées ont confirmé la présence de 17 500 supporters, à condition qu’ils soient vaccinés et munis d’un pass sanitaire, comme l’avait déjà exigé le ministre de la Jeunesse et des Sports.
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Le gouvernement a annoncé, vers le début du mois en cours, le relèvement du point indiciaire dans la fonction publique et la baisse de l’IRG. Des mesures qui devront permettre une augmentation des salaires. Qu’en est-il du secteur privé ?
Interrogé à ce propos, le président de la Confédération algérienne du patronat Nadir Bouabbas affirme que la décision du gouvernement de revoir les salaires à la hausse devra concerner également tous les employés du secteur privé. Il s’agit, selon lui, des augmentations issues de la baisse de l’IRG.
Or, il précise, dans une déclaration rapportée par le quotidien Echorouk, « qu’à l’heure actuelle, nous n’avons reçu aucun éclaircissement quant aux augmentations des salaires annoncées par le président de la République ». Cependant, il estime que les hausses à l’origine de la baisse de l’IRG devront également toucher cette catégorie des travailleurs.
Selon le même intervenant, cette décision incluse dans le projet de loi des finances 2022 devra également toucher les employés du secteur privé. Dans ce sens, il ajoute que le gouvernement est appelé à suivre cette opération en donnant les instructions nécessaires dans ce sens.
« L’augmentation des salaires doit toucher le secteur privé »À ce propos, le président de la CAP explique que l’impôt sur le revenu global (IRG) concerne tous les employés en Algérie, dont ceux du secteur privé. Par conséquent, la baisse de cet impôt permettra une amélioration du pouvoir d’achat de tous les travailleurs.
Par ailleurs, il convient de rappeler que le secteur privé représente, selon les dernières statistiques citées par le même interlocuteur, 63% de l’ensemble des travailleurs en Algérie. Cela représente l’équivalent de 11 millions d’employés.
Ainsi, l’amélioration du pouvoir d’achat des Algériens est étroitement liée à l’intégration des travailleurs du secteur privé dans les mesures annoncées concernant les augmentations des salaires, d’au moins celles issues de la baisse de l’IRG, ajoute encore l’intervenant.
Pour rappel, le Premier ministre avait indiqué le 4 octobre dernier qu’il « est prévu une révision structurelle de l’IRG et une augmentation du point indiciaire ce qui permettra une augmentation très significative des salaires ».
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Après les appels au calme et à l’apaisement de la part de plusieurs responsables français, voilà que les tensions entre Alger et Paris connaissent encore une escalade. Cette dernière à pour cause principale des propos prononcés par l’ambassadeur d’Algérie en France. Le diplomate s’adressait toutefois à la diaspora algérienne en France.
Mohamed Antar Daoud, ambassadeur d’Algérie à Paris, qui a été rappelé par Alger suite à des propos attribués au président Macron, avait déclaré que qu’il est « inadmissible que l’Algérie, qui possède la plus grande communauté étrangère en France avec 18 consulats, ne puisse pas constituer un levier de commande pour intervenir non seulement dans la politique algérienne, mais (aussi) au niveau de la politique française ».
Cette déclaration a fait polémique en France, notamment chez les partis de la droite, qui ont vite crié à l’ingérence. Mais le tollé soulevé par l’appel du diplomate ne va pas s’arrêter là, vu que c’est le gouvernement français qui a, lui aussi, officiellement réagi aujourd’hui.
La France exige le respect de sa souverainetéC’est lors d’un point de presse ordinaire, que le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères a exprimé sa position des dernières déclarations de l’ambassadeur de l’Algérie en France. La représentante du quai d’Orsay a notamment souligné le « profond attachement » de la France à sa souveraineté et à celle de l’Algérie.
« Le ministre de l’Europe et des affaires étrangères a rappelé la semaine dernière le profond attachement de la France au respect de la souveraineté algérienne », rappelle d’abord la porte-parole du quai d’Orsay. La diplomate Française poursuit en déclarant toutefois « qu’il va de soi que nous attendons aussi de tous nos partenaires le respect de notre souveraineté ».
Cette déclaration intervient après que les déclarations de l’ambassadeur d’Algérie en France aient été interprétées par certains milieux français comme étant une tentative d’ingérence d’Alger dans les affaires internes de la France.
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Beaucoup de problèmes sociaux touchent principalement la femme algérienne. Raison pour laquelle des féministes et des activistes dans leurs associations et collectifs ou simplement chaque femme dans sa sphère privée, luttent contre ces actes discriminatoires et militent pour l’émancipation de la femme.
Un combat noble et une grande cause souvent obstruée par des dépassements. Aujourd’hui, les internautes ne pouvaient que s’indigner au nom de cette cause ou au nom de la logique simple et la lucidité face à une vidéo d’annonce de recrutement pour le moins qu’on puisse dire : sexiste et rétrograde.
Il s’agit de Moov Services une société VTC dont les chauffeurs sont exclusivement des femmes. Jusque-là tout va bien, c’est même une idée à féliciter étant donné que beaucoup de femmes ne se sentent pas en sécurité ou à l’aise avec des chauffeurs hommes notamment la nuit.
Mais, car il faut bien un mais, dans une idée trop belle pour être vraie, c’est une des conditions de recrutement qui a choqué la toile.
Une condition de recrutement sexistement atypiqueDans une vidéo de moins d’une minute, mais qui va parler bien plus longtemps, Hayet explique les conditions pour être recruté dans leur société sise à Blida. Elle évoque l’âge, les horaires, le permis de conduire et une bonne connaissance des routes de Blida et c’est juste après que la condition laissant les internautes bouche bée est arrivée : toutes celles voulant être recrutées doivent présenter une autorisation du père, du frère ou du mari.
Difficile de croire que nous sommes en 2021 lorsqu’on entend des inepties du Moyen Âge. Et évidemment lorsqu’on énonce une telle sottise, on ne peut la soutenir qu’avec un argument similaire. La jeune femme explique donc que cette autorisation est exigée pour éviter que la femme recrutée démissionne, car « son papa ou son frère ne la laisse pas ».
Le Mea Culpa ne figure pas dans le dictionnaire de Moov ServiceEt juste au moment où l’on se dit qu’on ne peut pas dire pire, ce que l’on voit en dessous de cette publication est tout aussi grave. Abstraction faite de la myriade des commentaires de personnes choquées, un des internautes commente « c’est votre droit le plus absolu de choisir vos chauffeurs, mais pourquoi insulter les gens ? »
En réponse à ce commentaire, la personne chargée de répondre ne fait aucunement montre de professionnalisme et répond « car ils l’ont bien mérité ». D’autres personnes faisant partie d’une vague d’indignation sur les réseaux ont été insultées et bloquées.
À noter que pour être recruté, il faut avoir plus de 25 ans. Des associations ont également réagi à ce dépassement inadmissible à l’instar de l’association Réseau Wassila qui a publié « Cette entreprise Moov services agit en dehors de toutes législations du droit du travail ».
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Aprés la panne mondiale qui a plombé le fonctionnement de ses serveurs et de toutes ses applications, le groupe Facebook surprend une nouvelle fois le monde. En effet, le géant et pionnier des réseaux sociaux s’apprête à se doter d’un nouveau nom.
Le Groupe Facebook, qui possède notamment Facebook (le réseau social), Instagram, Watts App, et Oculus, serait sur le point d’annoncer son changement de nom d’entreprise. Ce changement sera prononcé, assure le site spécialisé The Verge, très prochainement. Le réseau social garderait toujours son nom, assure la même source.
Cette décision du géant d’internet intervient dans le cadre de son dernier projet en date. Celui de la création d’un « métaverse ». Il s’agit « d’une nouvelle phase d’expériences virtuelles interconnectées utilisant des technologies telles que la réalité virtuelle et la réalité augmentée ». L’empire de Mark Zuckerberg a d’ailleurs annoncé la création de pas moins de 10 000 emplois en Europe au cours des cinq prochaines années.
Quel sera le nouveau nom de Facebook ?Le changement de Nom du géant d’internet pourrait être annoncé ce 28 octobre. L’annonce pourrait même se faire avant, indique The Verge, qui assure que le CEO du Géant Bleu pourrait annoncer ce changement de nom lors de la conférence Facebook Connect.
Quant au nouveau nom qui sera donné à l’entreprise mère Facebook, la même source avance qu’il sera peut-être proche du mot « Horizon ».
Il est à noter que Facebook, dans cette démarche de changement de nom, va sur les pas de Google. L’entreprise mère derrière le moteur de recherche avait changé de nom en 2015. Elle s’appelle désormais « Alphabet », et elle chapeaute, en plus de Google, YouTube et plusieurs autres sites web.
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Le virus recule partout dans le monde notamment en Algérie qui est en dessous de la barre des 100 cas. Raison pour laquelle beaucoup d’activités gelées auparavant à cause de la pandémie ont été reprises notamment dans le secteur des transports. Les traversées maritimes ont repris pour le plus grand bonheur des voyageurs et de la diaspora algérienne.
Les autorités algériennes ont décidé de lancer trois traversées qui vont relier les cotes algériennes à deux destinations : celles de la France et de l’Espagne. Le virus étant toujours présent, les conditions et les mesures de préventions sont exigées notamment pour les voyageurs. Voici les conditions publiées hier par Algérie Ferries :
A noter que les passagers devront s’acquitter d’une somme qui vacille entre 3500 DA et 4500 DA pour le test antigénique.
Les internautes hier ont exprimé leur incompréhension à travers une multitude de commentaires. En effet, certaines conditions ne pouvaient que créer de la confusion à l’instar de l’obligation ou non d’être vacciné, le délai du test PCR de 48h alors qu’il est de 36h pour les voyageurs par avion et le prix qui s’élève jusqu’à 4500 DA pour le test antigénique obligatoire à l’arrivée et à la charge du passager, alors que ce dernier est disponible à 1600 DA à l’aéroport.
Le député de l’émigration, Tewfik Khedim, a apporté des clarifications concernant ces conditions floues. « Seul un test PCR négatif est obligatoire pour voyager en Algérie contrairement à ce qui a été annoncé hier. Donc le vaccin n’est pas obligatoire, le test antigénique sera à 1600 DA ou 10 euros à l’arrivée » a t-il publié sur sa page Facebook.
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Alors que le compte à rebours pour les prochaines élections locales s’accélère, les choses se compliquent pour les partis politiques qui ont décidé, contre vents et marrées, de prendre part à ce scrutin controversé. Après le MSP, qui a agité la menace du retrait, voilà que le FFS lui aussi s’y met, et dénonce « un grave dérapage » de la part de l’ANIE.
Pour rappel, le MSP de Makri, qui a dénoncé « une vraie boucherie électorale » et une « fraude anticipée » commises toutes les deux par l’ANIE, ne s’est toujours pas retiré. Sa démarche, qualifiée de « coup de bluff », visait principalement à dénoncer des dépassements « illégaux ».
Ces dépassements, le FFS les subit lui aussi, en témoigne son dernier communiqué qui évoque « un grand nombre de cas de refus » qui ont touché plusieurs noms dans ses listes électorales des APC et des APW. Le FFS a exprimé notamment sa « grande indignation » contre ce qu’il a qualifié de « dépassement et de gestion sécuritaire excessive du processus électoral ».
Le FFS rappelons le, a clairement fait savoir qu’il participe aux élections locales pour des raisons stratégiques. Toujours dans son dernier communiqué, il affirme que le prochain scrutin « reste un processus politique et ne peut être envisagée que dans cette perspective ».
« Zéro politique » : un avertissement ou un coup de bluff ?Pour le FFS « l’autorité au pouvoir ne s’est pas contentée de promulguer et d’adopter des lois réglementant les élections, …., aujourd’hui, elle viole ces mêmes lois dans une criante contradiction ».
Le Parti présidé par Youcef Aouchiche indique que « le recours arbitraire à la loi électorale équivaut à une guerre déclarée contre les partis et contre la politique en général ». Cela, selon le FFS, « avertit de l’entrée du pays dans une nouvelle ère dont le titre général est « zéro politique » ».
Dans son communiqué le FFS dénonce le rejet des candidatures de ses militants et assure que les raisons et les justifications données sont en « lien avec l’activité politique pacifique des candidats ou leurs opinions ». Il s’agit selon le FFS d’une « dérive dangereuse » qui a osé « remettre en cause leur nationalisme ».
Élections locales : le FFS participe malgré toutLe communiqué du FFS n’a pas manqué de se pencher sur l’affaire de la candidature de l’assassin présumé du militant du FFS Ali M’Sili.
Le mis en cause, d’après le FFS, et « au moment où les candidatures de militants engagés et fidèles sont rejetés », « a présenté son dossier auprès de l’APC de Ath Rzin à Béjaia ». Il s’agit selon le FFS d’une « insulte à la mémoire du défunt, une provocation à notre parti et à la famille du militant, et un mépris pour les sacrifices des hommes pour une Algérie libre et démocratique ».
Pour conclure, le FFS, malgré tous les dépassements et les dérives auquel il fait face, souligne « la stabilité et la fermeté de ses militants et candidats face à toutes les provocations et harcèlements » et assure « qu’il épuisera toutes les méthodes juridiques et politiques afin de redonner de la considération à ses candidats et d’honorer ses positions nationales ».
L’article Le FFS avertit : l’Algérie va vers l’ère du « zéro politique » est apparu en premier sur .
Les hommes de Belmadi, ou le « ministre du Bonheur » comme l’appelait la plupart de la population algérienne, continuent toujours à enchainer les victoires et atteindre des records.
Avec les résultats obtenus, notamment à la suite des quatre derniers matchs des éliminatoires de la Coupe du Monde 2022 au Qatar, les Fennecs se rapprochent doucement du record mondial de « 37 matchs sans défaite », obtenu par l’Italie.
Lors des deux derniers matchs desdits éliminatoires, Ramy Bensebaini, le défenseur de l’équipe nationale était absent.
L’international algérien n’a pas pu s y rendre en raison de son incapacité à se remettre de la blessure dont il souffrait, ce qui a rendu sa participation aux matchs impossible.
Ramy Bensebaini s’apprête aux entrainements avec les VertsCe mardi 19 octobre, Ramy a reprit les entrainements avec son club allemand Borussia Mönchengladbach, en vue d’affronter Hertha BSC samedi prochain, après que la page Facebook officielle dudit club a confirmé que le natif de Constantine s’était complètement remis de la blessure qu’il avait subie.
A cet effet, le défenseur a contacté le sélectionneur national Djamel Belmadi afin de lui rassurer sur son état de santé, ainsi qu’augmenter ses chances de revenir aux entrainements de l’équipe nationale, pour le match face à Djibouti.
Par ailleurs, il convient de rappeler que le match prochain face aux Djiboutiens est prévu le 10 novembre de l’année en cours dans la capitale égyptienne le Caire, et ce, avant d’accueillir à Mustapha Tchaker les Burkinabés au dernier tour.
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Le premier ministre, Aimene Benabderrahmane, a dénoncé aujourd’hui, à l’occasion de la cérémonie d’inauguration du Conseil National de la Statistique, « les classements internationaux » qui placent selon lui l’Algérie dans des positions qui ne reflètent pas « le niveau réel de développement auquel le pays est parvenu ».
La déclaration du premier ministre coïncide donc avec l’inauguration du Centre National des Statistiques, censé, toujours selon haut responsable, doter le pays de ses propres bases de données. En effet, Benabderrahmane a indiqué que « le succès de toute réforme dépend de la qualité du système des statistiques ».
Le premier ministre a notamment déclaré durant son discours d’inauguration du Centre National de Statistiques que « les classements internationaux placent souvent l’Algérie dans des positions qui ne reflètent pas le niveau du développement du pays ». Un problème que le nouveau CNS est chargé de régler.
Statistiques : le CNS pour y voir plus clairToujours selon Aimene Benabderrahmane, l‘inauguration du conseil a de nombreuses « connotations symboliques ». Il confirme « l’attention que l’État algérien porte au système national de statistique », ajoute-t-il. Le premier ministre n’a pas également manqué de d’assurer que « la vision du président de la république est une vision complète qui touche à tous les secteurs ».
« En l’absence d’un système d’information crédible et efficace, indique Bennabderrahmane, les politiques publiques et économiques ne peuvent être évaluées et leurs résultats ne peuvent être jugés ». C’est pour cette raison, poursuit-il, que ces politiques doivent s’adosser sur « une base de données qui reflète la réalité du terrain sous tous ses aspects ».
Pour conclure, le premier homme au gouvernement déclare qu’il est « inadmissible de constater des contradictions entre les chiffres des entreprises et ceux des administrations publiques ». Profitant de cette occasion, Le premier ministre souligne que « le processus de recensement ne peut pas être mené avec un texte qui date de 1994″. « Cela nécessite une révision des textes juridiques », estime le haut responsable.
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Les violences faites aux femmes est un phénomène qui ne cesse de s’accroître dans toutes les sociétés. Des violences qui commencent avec le harcèlement et qui malheureusement finissent de plus en plus souvent par un féminicide. Ce n’est heureusement pas le scénario des actes de Mourad Chaoui, qui demeurent abjects.
Mourad Chaoui, un homme algérien âgé de 36 ans résidant en France. Mourad n’est pas accusé de harceler ou violenter une femme seulement, mais deux : son épouse actuelle avec qui il attend un enfant et son ancienne partenaire avec qui il a un petit garçon de 5 ans. Il a été convoqué et présenté au tribunal correctionnel de Niort ce lundi 18 octobre.
Jugé en comparution immédiate, l’ensemble des accusations faites contre lui par les deux femmes ont été niées. En vain, puisque les dires notamment de son ex-partenaire a convaincu le tribunal. Cette dernière a été violentée agressivement durant son union avec l’accusé et traquée, pourchassée et harcelée après leur séparation malgré son déménagement pour tenter de se sentir en sécurité. Sa femme actuelle explique comment il l’a violente avec une matraque ou un pistolet à impulsions électriques.
Ce n’est pas sa première foisMultirécidiviste et déjà été condamné pour des faits similaires huit fois auparavant, il est condamné pour la neuvième fois à un an de prison ferme.
Partout dans le monde, la violence contre les femmes fait froid dans le dos. Ce phénomène se reproduit dans les pires des formes qui finissent souvent en féminicide et c’est souvent un proche de la victime qui met fin à sa vie. En Algérie, 44 féminicides sont enregistrés depuis janvier 2021, dont l’auteur est le père, le frère voire même le mari.
A noter que ces criminels sont souvent des multirécidivistes ou des personnes ayant déjà eu un comportement violent, est-ce l’impunité qui se cache derrière la hausse de ce phénomène?
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Le dossier du militant et ex-détenu d’opinion Karim Tabbou vient de connaitre un important revirement. Lundi dernier, la cour de Tipasa a annoncé l’abandon des charges retenues contre Karim Tabbou. En réaction, l’homme politique livre une lecture sans équivoque.
Dans son dernier verdict concernant l’affaire du coordonnateur de l’UDS (parti non encore agréé), la même juridiction a statué qu’il a été déjà condamné, pour les mêmes faits, par une autre cour de justice. Il s’agit de sa condamnation à un an de prison ferme en mars 2020 par la Cour d’Alger.
En réaction à ce verdict, l’homme politique a livré, hier mardi, sa vision dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux. Comme première impression quant à cette décision, Karim Tabbou affirme que « les autorités voulaient effacer les traces d’une affaire perturbante sur tous les fronts, notamment sur volet politique ».
D’ailleurs, il explique que les circonstances dont il avait été arrêté la première fois, puis une seconde fois après sa libération intriguent au plus haut point les spécialistes en droit et en politique tant au niveau national qu’auprès des organisations internationales de défenses des droits de l’homme.
« J’ai été étonné lorsque j’ai lu les rapports et les réponses des autorités quant à la plainte que nous avons déposée auprès d’un groupe de travail au niveau du Conseil des droits de l’homme de l’ONU », a-t-il déclaré.
« Le système veut donner l’impression qu’il rend justice »« En plus de la falsification des faits, les autorités algériennes ont découpé une partie essentielle dans mon dossier qui est la première arrestation arbitraire », s’est-il indigné. D’ailleurs, il ajoute que « cet arbitraire a eu lieu dans l’objectif d’étouffer le Hirak par l’instrumentalisation de la justice ».
Karim Tabbou n’a pas passé par quatre chemins pour dire que la dernière décision émise par la cour de Tipasa intervient dans le cadre de tentatives de diversion afin d’éviter les pressions des instances internationales spécialisées dans la défense des droits de l’homme.
À ce propos, il affirme avec certitude qu’il s’agit « d’une tentative du système d’isoler un épisode de la longue série de violences pour donner l’impression qu’il rend justice à qui de droit. Mais en vérité, il veut éviter que le dossier soit ouvert par des instances internationales compétentes ».
Les deux autres affaires de Karim TabbouIl convient de rappeler que l’affaire dont a été prononcée l’extinction de l’action publique à l’encontre de Karim Tabbou, n’est que sa première affaire. En effet, le parquet du tribunal de Koléa avait poursuivi Karim Tabbou, en septembre 2019, pour « atteinte au moral de l’Armée » et « atteinte à l’unité nationale ».
Le 7 décembre 2020, le même tribunal l’a condamné à un an de prison avec sursis assorti d’une amende de 100.000 DA. La même juridiction a décidé d’abandonner l’accusation « d’atteinte à l’unité nationale » retenue contre lui.
Rappelant que Karim Tabbou fait encore face à deux affaires ; il s’agit donc de la deuxième affaire au niveau de la Cour suprême et de la troisième affaire contre Bouzid Lazhari où il avait été mis sous contrôle judiciaire.
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