Le Collectif Wadagni Président a rendu public son manifeste intitulé « 120 idées pour faire encore gagner le Bénin ». Ce document dense et structuré expose la vision et les propositions portées en faveur de la candidature de Romuald Wadagni à l'élection présidentielle de 2026.
Fruit d'un travail de réflexion mené par de jeunes Béninois issus de divers horizons, leur action « se distingue par des propositions d'idées de réformes et d'actions structurantes de développement pour accompagner Romuald Wadagni dans la conquête du suffrage universel et l'exercice du pouvoir une fois élu et investi président de la République du Bénin en 2026. Le document dresse d'abord une analyse de la situation nationale, saluant les transformations engagées depuis 2016 sous le leadership du président Patrice Talon. « En moins d'une décennie, le Bénin a enregistré des performances économiques remarquables, malgré un contexte mondial marqué par des crises successives », affirme le collectif Wadagni Président. Il relève une croissance moyenne annuelle de 5,5 %, une amélioration de l'environnement des affaires et une modernisation notable des infrastructures publiques.
Pour les auteurs du manifeste, il s'agit désormais de consolider ces acquis et de poursuivre la marche vers un Bénin « encore plus fort, plus prospère, plus inclusif et plus souverain ». Le choix de Romuald Wadagni, actuel ministre d'État chargé de l'Économie et des Finances, est présenté comme « une opportunité unique de poursuivre l'œuvre de transformation économique et de modernisation du pays »
Une vision axée sur la croissance et le capital humain
Dans sa section « Notre vision », le collectif fixe un cap ambitieux : « Une croissance économique d'au moins 7 à 8 % par an, riche en emplois, un renforcement de la compétitivité des entreprises locales et une transformation radicale de l'éducation, de la formation et du développement des ressources humaines. »
L'éducation, la santé et la protection sociale y tiennent une place centrale. Le document appelle à « un système de santé moderne et accessible, faisant du Bénin un modèle régional de couverture sanitaire universelle » et à « un système de protection sociale juste, inclusif et efficace, garantissant à tous les citoyens la sécurité face aux risques de la vie ».
Trois piliers structurants
Le manifeste s'articule autour de trois grands axes : le renforcement de la démocratie de l'Etat de droit et la bonne gouvernance, la transformation structurelle de l'économie et l'amélioration du bien-être social des populations.
Démocratie et gouvernance
Le collectif plaide pour une justice accessible, rapide et numérique tout en mettant en œuvre l'e-justice à travers la dématérialisation des procédures et la digitalisation du suivi des dossiers. Il propose également de renforcer la décentralisation par une meilleure coordination entre l'État et les collectivités locales, et de généraliser la transparence dans la gestion publique, avec la déclaration obligatoire de patrimoine pour les hauts fonctionnaires.
Transformation économique
Le manifeste met l'accent sur l'industrialisation, les infrastructures et le numérique comme moteurs du développement. C'est à travers la modernisation du Port autonome de Cotonou, l'achèvement de l'aéroport de Glo-Djigbé, le développement de zones économiques spéciales, et la montée en puissance des énergies renouvelables etc.
Le secteur agricole n'est pas en reste : il s'agit de « développer des chaînes de valeur compétitives et créatrices d'emplois, notamment pour les jeunes et les femmes », tout en promouvant une agriculture durable et résiliente face au changement climatique.
Bien-être social et inclusion
Sur le plan social, le collectif propose de renforcer la protection des familles et de l'enfance, de consolider le programme ARCH, et de garantir une couverture sociale universelle.Les jeunes béninois souhaitent aussi la construction de nouveaux centres hospitaliers universitaires à Cotonou, Parakou et Abomey-Calavi, ainsi que la digitalisation du système de santé à travers la plateforme nationale e-Santé.
En matière d'éducation, il plaide pour la modernisation de l'enseignement technique et professionnel, la refonte des curricula et la promotion des sciences, technologies et mathématiques (STIM).
Romuald Wadagni, un projet de continuité et d'innovation
Le manifeste met en avant une approche pragmatique de la gouvernance publique, conjuguant rigueur financière et innovation. « Notre engagement vise à transformer les défis de notre temps en opportunités de progrès, d'inclusion sociale et de rayonnement national », affirme le Collectif. Ce document, présenté comme un « guide d'action pour le quinquennat 2026–2031 », trace la voie d'un Bénin tourné vers la performance, la justice sociale et la souveraineté économique. À travers ses 120 propositions, le Collectif WADAGNI PRÉSIDENT entend « construire en commun » un projet pour faire « encore gagner le Bénin ».
A.A.A
L'artiste comédienne Justine Antoinette Bada, alias « Mémé Dédié » ou « Mémé Propriétaire » ou encore « mémé Djabi », est décédée dans la nuit du lundi 13 au mardi 14 octobre 2025 à Tori-Bossito.
L'annonce de son décès a été faite par l'humoriste Biscotino 90 cerveaux, un proche de la défunte. Il précise que c'est à 4 h du matin que la comédienne béninoise est passée de vie à trépas.
Justine Antoinette Bada souffrait de plusieurs maux dont l'hypertension artérielle, selon ses proches. Il y a quelques mois, une cotisation avait été lancée sur les réseaux sociaux, notamment sur TikTok, pour lui venir en aide.
Ancienne actrice bien connue du public béninois, elle s'est faite remarquer sur les podiums avant de participer à plusieurs projets cinématographiques. Elle a surtout marqué les esprits avec le film du comédien Caïman, dans lequel elle incarnait une propriétaire exigeant à ses locataires de payer avant d'aller aux toilettes.
Marina HOUENOU (Stag)
Le président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Sidi Ould Tah, a participé, lundi 13 octobre 2025, aux travaux du Conseil consultatif de haut niveau sur l'emploi du Groupe de la Banque mondiale à Washington, D.C.
En marge des Assemblées annuelles 2025 du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) à Washington, le Conseil consultatif de haut niveau sur l'emploi a tenu une réunion. La séance a réuni des dirigeants d'institutions financières internationales, des ministres et des chefs d'entreprises ainsi que le président du Groupe de la Banque africaine de développement, Sidi Ould Tah. L'objectif est de créer des emplois par le biais d'investissements à fort impact.
« La jeunesse africaine n'est pas un fardeau à gérer ; elle est le moteur de l'avenir de notre continent », a déclaré Ould Tah. Selon lui, il faut investir dans les compétences adéquates, formaliser l'économie informelle et apporter un soutien massif aux MPME. Le Conseil consultatif de haut niveau sur l'emploi a mené des échanges sur le tourisme et la formation professionnelle, deux secteurs importants en Afrique.
Sidi Ould Tah n'a pas manqué de présenter les initiatives de la Banque qui visent à accélérer la création d'emplois. Il s'agit notamment de la Stratégie pour l'emploi des jeunes en Afrique avec une mobilisation de plus de 105 milliards de dollars de financement qui devrait générer 19 millions d'emplois d'ici fin 2025. Un nouvel outil de suivi de la qualité des emplois et de l'inclusion dans les projets financés par la Banque a été aussi mis en place.
A.A.A
Le gouvernement des Comores et Nekton s'associent à WILDTRUST, dans le cadre du programme R-POC (Renforcement de la Protection des Océans aux Comores), pour lancer la première exploration systématique de l'océan aux Comores, de la surface jusqu'à 900 mètres de profondeur. Les eaux entourant les Comores, au cœur du canal du Mozambique, comptent parmi les régions les plus riches en biodiversité et pourtant les moins étudiées de l'océan mondial.
« L'océan est le berceau de notre nation et la pierre angulaire de notre civilisation sur les rivages de cet archipel bien-aimé. Cette mission reflète la prise de conscience croissante du rôle décisif et essentiel de l'océan dans la lutte contre les crises de la biodiversité et du climat », a déclaré S.E. Abubakar Ben Mahmoud, Ministre de l'Environnement, chargé du Tourisme. Face à ces défis, poursuit-il, nous devons continuer à nous mobiliser et à placer la mer au cœur de nos préoccupations, en prenant des mesures décisives pour la protéger. « Grâce à ce partenariat entre le gouvernement des Comores, Nekton et WILDOCEANS, nous approfondissons notre compréhension de nos écosystèmes marins afin de préserver 30 % de nos terres et de nos mers d'ici 2030, pour le bien-être de nos communautés aujourd'hui et des générations à venir », a ajouté Abubakar Ben Mahmoud.
Au cœur de la mission se trouvent les scientifiques comoriens et les voix de la communauté. Le Dr Nadjim Ahmed Mohamed, co-responsable scientifique de la mission, de l'Université des Comores, soutenu par 17 chercheurs comoriens, ainsi que Nekton et ses partenaires, dirigera les efforts visant à documenter les habitats inexplorés tels que les récifs mésophotiques et les écosystèmes d'eaux profondes, tout en développant un programme de recherche comorien sur le légendaire cœlacanthe, un « fossile vivant » vieux de 410 millions d'années connu localement sous le nom de Gombessa.
« Cette expédition offre une occasion unique d'explorer et de mettre en valeur la richesse des écosystèmes marins et côtiers des Comores. Elle permettra d'approfondir notre compréhension de la biodiversité et des pêcheries, de produire de nouveaux inventaires et cartes des habitats, et de renforcer les compétences des chercheurs et étudiants comoriens », déclare Dr Soulé Hamidou, Doyen de la Faculté des Sciences et Technologies de l'Université des Comores. A l'en croire, ces efforts favoriseront la collaboration régionale et internationale et fourniront des recommandations claires pour une gestion durable de nos ressources marines pour les générations futures. »
Comme l'a déclaré le Président Azali Assoumani devant l'Assemblée générale des Nations Unies : « Dans l'océan Indien, les Comores sont confrontées à un front différent. » L'expédition « Première Descente : Comores » soutient son Plan Comores Émergentes, qui promeut le leadership national dans les sciences océaniques, le développement durable et l'économie bleue.
S'achevant à la veille de la COP30 au Brésil, la mission « Première Descente : Comores » soutiendra directement l'engagement audacieux du pays à protéger 30 % de ses eaux d'ici 2030, à préserver les moyens de subsistance et à approfondir la connaissance de sa biodiversité unique. Pour les Comores, petite nation insulaire en première ligne face à la crise climatique, la protection des océans est à la fois urgente et vitale.
Inscrite dans le cadre du programme R-POC (Renforcement de la Protection des Océans aux Comores), la mission rassemble des scientifiques, des écologistes et des spécialistes de la communication comoriens et internationaux. R-POC est une initiative nationale menée par le gouvernement comorien avec des partenaires tels que la Direction générale de l'environnement et des forêts, l'Université des Comores, le CNDRS (Centre national de documentation et de recherche scientifique), l'Agence des parcs des Comores, CORDIO Afrique de l'Est et WILDTRUST (programme WILDOCEANS). Les résultats de l'expédition contribueront à la création et à l'extension d'aires marines protégées et à l'élaboration de stratégies nationales pour la protection des océans et une économie bleue durable.
L'expédition se déroulera du 6 octobre au 6 novembre 2025 à bord du N/R Angra Pequena, un navire de recherche de 22 mètres exploité par WILDTRUST, partenaire comorien de la mission. Le projet déploiera des technologies telles qu'un véhicule télécommandé (ROV), des atterrisseurs stéréo-vidéo sous-marins télécommandés (stereo-BRUV) et un échosondeur multifaisceaux haute résolution, tous fournis par le partenaire de la mission, l'Institut sud-africain pour la biodiversité aquatique (NRF-SAIAB). L'ensemble des données et des échantillons restera la propriété du gouvernement des Comores.
« C'est la première fois que ces profondeurs seront étudiées. Chaque découverte que nous ferons contribuera directement à l'engagement 30x30 des Comores et contribuera à la compréhension mondiale de l'une des régions océaniques les plus riches en biodiversité de la planète », a déclaré le Dr Lucy Woodall, co-responsable scientifique de la mission et chercheuse principale de Nekton, Université d'Exeter.
Le soutien international à First Descent : Comores est assuré par Kensington, partenaire fondateur de Nekton, en collaboration avec la Nippon Foundation-Nekton Ocean Census, l'Institut sud-africain pour la biodiversité aquatique (NRF-SAIAB) et l'Université d'Exeter. Ces partenaires apportent une expertise scientifique, technique et en communication pour garantir que les découvertes soutiennent directement l'engagement 30x30 des Comores et les objectifs régionaux plus larges de protection des océans.
Icône nationale
Le cœlacanthe, ou Gombessa, est l'une des espèces les plus rares de la planète ; un « fossile vivant » vieux de 410 millions d'années. Le cœlacanthe a été découvert au large des côtes sud-africaines en 1938, et en 1952, un deuxième cœlacanthe a été découvert aux Comores. Aujourd'hui, les Comores demeurent l'un des quatre seuls habitats connus du cœlacanthe dans le monde. L'emblématique Gombessa est à la fois un symbole de biodiversité et de fierté nationale ; même l'équipe de football des Comores porte son nom.
Un message à la COP30
Pour les Comores, la mer est une ressource vitale et un patrimoine, mais les influences anthropiques ont mis ses écosystèmes à rude épreuve. Avec le R-POC et ses partenaires, le gouvernement est déterminé à changer de cap. First Descent : Comores fournira les données scientifiques, les récits et la reconnaissance internationale nécessaires pour atteindre l'objectif 30x30 et mettre en lumière le rôle des petites nations insulaires dans la protection mondiale des océans.
La mission est conçue et codirigée avec des scientifiques et des institutions comoriennes dans le cadre du R-POC. Les chercheurs comoriens joueront un rôle central dans les analyses et les publications, garantissant ainsi que les découvertes bénéficient directement aux Comores et laissent un héritage scientifique durable.
depuis le navire de recherche R/V Angra Pequena.
Événement de pré-lancement - 25/10/09
Une conférence de presse a été organisée à Moroni au Musée national des Comores, qui fait partie du Centre national de documentation et de recherche scientifique (CNDRS), avec la participation de hauts fonctionnaires du gouvernement et de partenaires de la mission.
Partenaires de mission
Nekton
Nekton est un institut de recherche indépendant à but non lucratif et un organisme de bienfaisance enregistré au Royaume-Uni. Nekton œuvre pour accélérer l'exploration scientifique et la conservation des océans par le biais d'expéditions, de recherche appliquée, de récits et d'échanges de connaissances. La mission aux Comores s'inscrit dans le cadre du programme First Descent de Nekton, les missions précédentes aux Seychelles et aux Maldives constituant une série d'expéditions dans l'océan Indien, lancées en partenariat avec les gouvernements et les scientifiques de la région.
CORDIO East Africa
Recherche et développement sur les océans côtiers dans l'océan Indien (CORDIO), Afrique de l'Est, est une organisation non gouvernementale qui œuvre à l'intersection de la recherche scientifique marine et des politiques et pratiques de conservation dans l'océan Indien occidental (OIO). Les activités de CORDIO s'étendent de la promotion d'une utilisation durable des ressources au sein des communautés de pêcheurs à l'élaboration de politiques nationales et régionales visant à améliorer la gouvernance des écosystèmes marins.
WILDTRUST (Programme WILDOCEANS)
WILDTRUST est une organisation sud-africaine à but non lucratif, non gouvernementale et d'utilité publique, fondée en 2004. Elle poursuit la réalisation de sa vision d'un monde prospère et résilient grâce à deux programmes principaux : WILDLANDS et WILDOCEANS.
En tant que programme de WILDTRUST, WILDOCEANS promeut des solutions inclusives et locales qui préservent et restaurent les espèces et les écosystèmes océaniques, renforcent la gouvernance et créent des avantages durables et tangibles pour les communautés côtières qui dépendent de l'océan pour leurs moyens de subsistance. Parallèlement, nous catalysons et contribuons à des actions nationales, régionales et mondiales à grande échelle.
Grâce à des données scientifiques solides, des partenariats stratégiques et un développement communautaire inclusif, WILDOCEANS a un impact local et mondial significatif, contribuant à l'objectif 30x30 de conservation des océans et à des efforts plus larges en matière d'action climatique, tout en construisant des systèmes résilients pour et avec les générations futures.
NRF-South African Institute for Aquatic Biodiversity
L'Institut sud-africain pour la biodiversité aquatique (NRF-SAIAB) est une institution nationale de la Fondation nationale pour la recherche (NRF). Le NRF-SAIAB contribue à deux laboratoires nationaux, Operation Phakisa Labs, qui visent à libérer le potentiel de l'Afrique du Sud dans les domaines de l'économie de la biodiversité et de l'économie bleue.
Grâce à un financement de base du ministère sud-africain des Sciences, de la Technologie et de l'Innovation et de la NRF, l'Institut a développé des plateformes de recherche avancées capables d'opérer dans divers environnements aquatiques. Ces plateformes ont fait du NRF-SAIAB un leader innovant de la recherche sur la biodiversité aquatique. Par ses recherches, l'encadrement de ses étudiants et la mise à disposition de plateformes, le NRF-SAIAB soutient le secteur de l'enseignement supérieur en formant et en perfectionnant les chercheurs et gestionnaires aquatiques de demain.
Kensington
Kensington est le leader du voyage de luxe privé avec guide, proposant des séjours sur mesure dans plus de 120 pays. Son portefeuille comprend Kensington Tours, Croisières, Villas, Air et sa société sœur Kensington Yachts, courtier en yachts spécialisé dans l'alliance d'expériences terrestres et maritimes. Sa dernière-née, Kensington Expeditions, propulse le luxe et l'aventure vers de nouveaux sommets avec des itinéraires immersifs sur terre, en mer, dans les airs et même dans l'espace.
Des fusils d'assaut et des centaines de cartouches ont été confisqués dans un camion ce lundi 13 octobre 2025 dans le nord du Bénin.
Les forces de l'ordre en patrouille réquisitionnent 16 fusils d'assaut et 775 cartouches à N'dali sur l'autoroute du Nord.
Le camion immatriculé au Bénin a quitté Parakou pour Kalalé et chargé de sacs d'oranges. En collaboration avec des éléments du chef service de lutte contre la fraude Borgou Alibori, le colonel Rodrigue Alofa, a donné les consignes fermes pour une fouille minutieuse du camion. Cette opération a permis la découverte et la saisie de 16 fusils d'assaut et 775 cartouches.
Selon le colonel Alofa, le chauffeur du camion est mis aux arrêts. Les procédures sont en cours en vue de sa présentation aux autorités judiciaires.
Marina HOUENOU (Stag)