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Afrique

Foot : la Coupe d’Afrique des nations 2019 se jouera en Egypte

CRIDEM (Mauritanie) - Tue, 01/08/2019 - 13:51
RFI - La phase finale de la Coupe d’Afrique des nations 2019 se déroulera donc en Egypte, du 15 juin au 13 juillet, a décidé le Comité...
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Pascal Setondji marque le FIP 2019 par ses œuvres

24 Heures au Bénin - Tue, 01/08/2019 - 13:50

Dans le cadre du Festival International de Porto-Novo (FIP 2019), l'artiste sculpteur de fer, Pascal Setondji a organisé une exposition-vente d'œuvres d'art qui va durer du 04 au 24 janvier 2019 dans l'enceinte du Musée Ethnographique. A travers ses œuvres confectionnées avec de la ferraille ou du bois, l'artiste doué de talent a tenu à laisser son empreinte à l'édition 2019 du FIP.

L'artiste international Pascal Setondji n'a pas voulu rester en marge de la célébration du Festival International de Porto-Novo (FIP), édition 2019.
En dépit du peu de moyens dont il dispose, l'artiste parvient à exposer ses œuvres d'art, et participe à des vernissages au Bénin et à l'international.
La réalisation des objets d'art est une passion pour Pascal Setondji.
L'artiste a confié que les démarches menées pour participer au FIP 2019 n'auraient pas abouti. « Ce n'est que partie remise », a-t-il affirmé.
Le sculpteur a exposé plusieurs œuvres d'art telles que : le « Gardien de nuit », « Le Petit pêcheur », « La femme diplomate », « Le petit Assangni », « Le grand Assagni ».
Aussi, il y a-t-il des objets d'art dénommés : « Le tour du monde », « Le trône royal » et « Homme de prière ».
L'artiste invite les touristes et les festivaliers à visiter le Musée Ethnographique où a lieu l'exposition, à Porto-Novo.

Akpédjé AYOSSO

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L'ex première dame Chantal Yayi citée parmi les épargnants

24 Heures au Bénin - Tue, 01/08/2019 - 13:45

Le procès du scandale des placements illégaux d'argent ICC-Services a repris, lundi 07 janvier 2018, à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), à Porto-Novo.

Le 12e jour d'audience du procès ICC-Services a débuté avec à la barre, le directeur général de la structure, Ludovic Pamphile Dohou. L'accusé est appelé à expliquer comment il a connu le patron de la ICC-Services. « Monsieur Guy Akplogan et moi étions de la même congrégation spirituelle. Nous étions sur la même paroisse, et il était désigné comme président de la jeunesse, j'étais son secrétaire général à l'époque et on se côtoyait, pratiquement. Nous avons sympathisés, donc je le suivais partout », a confié Pamphile Dohou.
Etant enseignant et directeur d'école, le sieur Dohou renseigne que Akplogan l'a choisi pour travailler à ses côtés vu son profil et son talent au sein de l'église.
En ce qui concerne ses attributions, il affirme : « J'étais le collaborateur immédiat de Monsieur Akplogan. Je l'assistais dans toutes les activités de ICC-Services, dans les prises de décisions. Je dirigeais les réunions, pratiquement j'étais au cœur de toutes les décisions, tout ce qui se passait ».
L'accusé Dohou est amené à parler du mode de fonctionnement de ICC-Services.
Avant la poursuite des débats, le président de la Cour, Edouard Dossa a procédé à l'isolement des autres accusés.
Selon Pamphile Dohou, ICC-Services au départ avait organisé de séances de formation, sous la direction du promoteur Akplogan et certains collaborateurs à l'endroit de tous les agents. « L'activité principale, c'était la tontine et l'épargne donc les gens venaient épargnés, les gens venaient déposer des tontines. C'est ainsi que de fil en aiguille ça a commencé à prendre et nous respectons les échéances par rapport à la tontine », a-t-il expliqué.
La base de clientèle était surtout les fidèles de l'église du christianisme céleste et l'objectif était de les sortir de la précarité.
ICC-Services est devenue une réalité grâce à l'expertise de Monsieur Tégbénou qui avait fait la CLCAM et un autre qui a fait le PADME. « En 2008, monsieur Akplogan Guy a introduit le dépôt à terme, c'est-à-dire le placement et ça a commencé à prendre très timidement », confie le DG. C'est ainsi que ICC-Services a commencé par prendre de proportion.
S'agissant des activités qui rapportaient, le sieur Dohou apprend qu'il y avait beaucoup d'activités : la vente de matériels informatiques, le transport, l'imagerie, l'ébénisterie, l'agriculture, l'élevage et pleines d'autres activités. Il assure que ce sont ces activités qui leur permettaient de respecter les taux d'intérêt promis aux épargnants surtout la vente des matériels et la formation en informatique.
En ce qui concerne les placements en ligne, dit-il, c'était le Pdg Guy Akplogan qui s'en occupait.
La Cour n'est pas convaincue du fait que ces activités puissent rapporter les revenues nécessaires pour face aux taux élevés de ICC-Services.
Ludovic Pamphile Dohou a attesté que les informations contenues dans le procès-verbal du 19 juillet 2010, selon laquelle ICC-services est pluridimensionnel sont vraies.
Ne pouvant convaincre avec les chiffres, Ludovic Dohou rassure que toutes ces activités existaient vraiment. Il souligne que la commission d'enquête a ramassé tous les documents. « La preuve est qu'on n'était pas en état de cessation de paiement avant qu'on ne nous jette en prison », se justifie-t-il. « Monsieur le président, croyez-moi, c'est une grâce divine », ajoute Dohou.

La mauvaise blague du 1er avril

A la barre, le sieur Dohou déclare qu'il n'y avait pas de problème jusqu'à ce 1er avril 2010 où il y a eu cette mauvaise blague de la radio Wêkê qui passait une information du président Boni Yayi demandant aux épargnants d'aller retirer leurs sous, sinon ils vont tout perdre. Il a confié avoir appelé le journaliste en vain. C'est à 12 heures, explique le DG que le journaliste a pu répondre à son message soit disant que ‘'c'est un poison d'avril''. Le sieur Dohou a informé qu'il a reçu le coup de fil de Tégbénou qui lui faisait comprendre qu'il a déjà payé plus de 450 millions FCFA, aussi bien à Dantokpa c'était l'effervescence.
Pour lui, cette information est partie comme une bombe du moment où le journaliste disait que l'information vient du chef de l'Etat. « À Calavi, on a pu calmer les gens mais, dans les autres agences, ce n'était pas possible », a-t-il indiqué.
Aux dires du directeur général, ICC-Services n'est pas comparable à l'affaire Bernard Madoff.

Des dons faits au nom de l'ex président Yayi

L'accusé Pamphile Dohou déclare que des actions se faisaient au nom du président de la République. Et ce, à travers les instructions d'une cellule de communication du chef de l'Etat. Ils allaient ainsi dans les écoles, les centres de santé, orphelinats, pour faire des dons après échanges avec une personne anonyme.
La facture de la communication de ces activités était à la charge de la présidence et les promoteurs de ICC-Services étaient remerciés par le chef de l'Etat.
Dohou précise que Boni Yayi traitait le sieur Tégbénou d'une manière particulière à chaque fois qu'ils allaient à la présidence de la République. L'ex président aurait même obtenu l'agrément pour la société SNAB de Tégbénou.

Le sieur Dohou contredit la déposition de sa fille

Lors de la déposition du 19 juillet 2010, Dohou Bernice, devant la commission autonome d'enquête judiciaire a qualifié deux maisons de luxueuses et très luxueuses.
« Je suis surpris qu'elle ait parlé ainsi », souligne-t-il. ‹‹Ce que j'ai construit à Hédomé, renseigne le DG, ce n'est que deux chambres à coucher et un salon et une entrée-coucher pour mes enfants››. ‹‹A Calavi poursuit-il, la maison que j'ai achetée en 2009 est à 9 millions et je n'ai même pas fini de payer››. Toutefois, Dohou soutient qu'il n'avait pas de salaire, et que c'est Monsieur Akplogan qui par moment lui donnait quelque chose. Selon lui, les sources de revenues provenaient des économies de ICC-Services. « Nous étions bien nés et le seigneur nous accompagnait. Mon papa fut transporteur et ça a beaucoup prospéré pour lui, c'est peut être cette chance là que j'ai apportée à ICC-Services », a-t-il martelé.

L'ex-première dame, cliente de ICC-Services

Dans ses dépositions à la barre, le sieur Dohou a confié qu'il allait au cabinet de l'ex-première dame, Chantal Yayi. Cette dernière aurait déposé 2 millions et sa sœur 1 millions de FCFA.
Selon le procureur spécial, un déposant se serait rendu à la structure avec la force publique pour prendre 4 milliards de FCFA. Une information que Dohou a infirmé. « Aucun déposant », a-t-il répondu.
Le sieur Dohou n'a pas été aussi d'accord avec l'inventaire de ses biens fait lors de sa déposition à la commission autonome d'enquête. « Je ne me reconnais pas dans ces déclarations », a-t-il clarifié. Pour lui, ces montants ont été fabriqués. « Lorsqu'on nous lisait ces PV-là, nous avons contesté, il y a eu trop de contre-vérités dans ce qui a été fait », informe le directeur général.
Le président de la Cour cherche toujours à savoir quelles activités permettaient à ICC-Services de faire face aux taux d'intérêts jusqu'à avoir des bénéfices. « On ne permettait pas les taux élevés de placement, on ne dépassait pas 1 millions, 2 millions », a notifié Dohou. Il ajoute que le taux de bénéfice n'était pas aussi élevé que ce que les déposants venaient prendre.

Pamphile Dohou sur l'agrément de ICC-Services

Selon le sieur Dohou, toutes les démarches ont été entreprises, lorsque la cellule de surveillance leur a dit qu'il fallait un agrément. Un cabinet sur proposition de Grégoire Ahizimé a été sollicité pour l'obtention de l'agrément. Il a indiqué que tout se faisait par l'intermédiaire d'un expert.
Le directeur général a affirmé que 220 millions ont été effectivement donné au sieur Ahizimé. A cela s'ajoute une somme de 8 millions de FCFA. Les 220 millions déboursés pour l'agrément provenaient des revenus de la société SNAB de Emile Tégbénou. Il clarifie que c'était prévu que ces fonds soient remboursés au promoteur une fois le point fait.
Le DG Dohou assure que Tégbénou n'a pas menti sur ce fait.
Aux dires du directeur général, non seulement les promoteurs, épargnants, populations auraient bénéficié de l'existence de ICC-Services mais aussi tous les hommes politiques qui entouraient le chef de l'Etat.

Douhou, Mohamed Sakè,-Lissagbè

Alors que Pamphile Dohou, ne se reconnaît pas dans les dépositions par rapport à l'inventaire de ses biens, Mohamed Sakè et Dieudonné Lissagbé affirment que rien n'a été ajouté, ni retranché aux déclarations faites par le directeur général.
Pour Mohamed Sakè, membre de la commission autonome d'enquête judiciaire sait exactement ce qu'il a dit qui a été mentionné. Etant donné que c'était une enquête sensible, Mohamed Sakè informe qu'on ne peut obliger une personne à répondre sur ce qui lui appartient. Il souligne que les personnes entendues n'ont été soumises à aucune pression.
Dieudonné Lissagbé soutient aussi que les déclarations contenues dans le PV interrogatoire de juillet 2010 sont belles et bien celles de Pamphile Dohou.
Cependant, le directeur général dit avoir contesté ce jour-là tout ce qui a été lu concernant l'inventaire de ses biens.

Les chiffres d'affaires de ICC-Services restent inconnues

Le sieur Dohou déclare qu'il n'a plus idée du montant total des fonds collectés au sein de ICC-Services puisque la plupart des matériels et documents ont été saisis lors des enquêtes. Il a évalué les fonds collectés en termes de milliards.
Pour le directeur général, le plan de ICC-Services était rationnel, il ne s'agissait pas d'embarquer les épargnants dans une aventure. Dohou rassure que tous les épargnants ayant déposé avant février 2010 ont été payés. Tout allait bien jusqu'à la ‘'mauvaise blague'' du 1er avril.
Me Anassidé cherche à savoir davantage sur comment les activités étaient entreprises. Selon Dohou, les promoteurs étaient soutenus par des amis qui leur proposaient des activités. Il précise avoir des activités avant d'être directeur général de ICC-Services.
Le sieur Dohou élevait des cabris à Zè, et avait des activités qui prospéraient.
Me Kassa, s'adressant au témoin Mohamed Sakè, a voulu comprendre pourquoi les perquisitions n'ont pas eu lieu au domicile du sieur Dohou.
L'OPJ Mohamed Sakè indique que les perquisitions ont été faites au domicile de Tégbénou suite à l'information reçue selon laquelle, le promoteur aurait caché de l'argent dans son plafond.
La Cour demande à savoir si les bureaux de ICC-Services, sis à Calavi ont été perquisitionnés par la commission autonome d'enquête judiciaire. « A priori non », a-t-il répondu.
Au niveau de la commission explique l'OPJ, il y a une phase d'enquête préliminaire qui consistait à rechercher les autres structures en dehors d'ICC-Services. C'est donc après, il y a eu les commissions rogatoires, où il était question de recenser les biens que les accusés ont pu acquérir avec l'activité de ICC-Services. Il précise que le compte de Dohou indiqué dans le PV a été sous scellé et qu'un inventaire a été fait.
A la barre, le DG révèle que lors des réunions, le sieur Emile Tégbénou faisait le point de 100 millions de FCFA. Me Anassidé cherche à savoir comment le promoteur a pu avoir chez lui 7 milliards de ICC-Services. Dohou notifie que ‘'l'argent sortait et entrait''.

Grégoire Ahizimé au sujet de l'agrément

Pour le compte du 12e jour du procès, Grégoire Ahizimé est encore appelé à répondre de ses actes. Alors que la structure ICC-Services était en crise, l'ex coordonnateur de la cellule de surveillance a introduit la demande d'agrément auprès de la BCEAO. Il explique que l'agrément n'avait que rapport avec l'activité d'épargne et non de placement. Ahizimé avait instruit aux promoteurs de passer à 2% puisque lors des rencontres et discussions tenues, il était question d'épargne et non de placements. Le sieur Ahizimé confie avoir averti le PDG de la structure d'une crise si les taux élevés ne sont pas baissés. Il n'était pas convaincu que les activités menées par les promoteurs puissent leur permettre de respecter les engagements vis-vis à des déposants.

Mohamed Sakè affirme qu'il ignorait que ICC-services avait fait une demande d'agrément pour se régulariser. Les autres structures illégales recensées qui pouvaient rembourser les épargnants sont envoyées au comité de suivi et celles qui visiblement étaient dans l'incapacité vers le procureur. Quant au plan de remboursement de ICC-Services apprend-t-il, ce n'était pas à la commission d'apprécier mais au comité de suivi.
En ce qui concerne les biens saisis, les véhicules, l'OPJ mentionne que la commission aurait eu recours aux unités territoriales. « Pour ce qui est du travail effectué par la commission, on n'a pas opéré de saisie au niveau de son domicile », a-t-il précisé.
« Je crois sincèrement que Emile Tégbénou n'était pas présent au moment où ses véhicules étaient saisis », a ajouté Mohamed Sakè.
A son tour Dieudonné Lissagbé déclare que la BEF ne s'est pas occupée des biens du sieur Tégbénou.
A la suite, le directeur général de la structure est questionné par Me Alain Orounla. Ce dernier demande à savoir si le sieur Dohou gardait de l'argent à son domicile comme le promoteur Emile Tégbénou. « Non », a-t-il répondu. Le directeur général renseigne qu'il avait des comptes bancaires où il déposait les fonds des déposants quotidiennement. Les déposants sont payés explique l'accusé, selon la planification faite et les remboursements d'une semaine.
Le directeur général dit éprouvé un sentiment de fierté pour les activités menées à ICC-Services. « J'ai quand même un sentiment de fierté, parce que, ce que nous avons promis, l'engagement que nous avons pris avec les Béninois, même si on ne l'a pas réussi à 100%, nous avons sortis les gens de la précarité », a-t-il déclaré. Mais, tant qu'il reste à faire, martèle Dohou, rien n'est fait.

Emile Tégbénou à la barre

Appelé à la barre, Emile Tégbénou doit encore répondre aux questions relatives aux 27 milliards FCFA qui selon lui étaient dans ses coffres-forts lors de son arrestation. Dans ces fonds, 7 milliards appartenaient à la structure ICC-Services. Le promoteur annonce que c'est avec cette somme qui se trouvait dans un coffre-fort, qu'il payait les clients.
Les 20 milliards restants étaient dans 4 autres coffres-forts. Tégbénou réfute les avis selon lesquels, il a été retrouvé 9 milliards et qu'il a multiplié cette somme par 03.
Tégbénou, son garde-corps et les employés qui l'aidaient à compter l'argent, seraient les seuls à savoir l'existence de ‘'beaucoup d'argent''.
Aux interrogations du procureur spécial, il clarifie qu'aucun placement en bloc d'une seule personne d'une somme de 100 millions n'a été fait.
Le sieur Tégbénou a affirmé avoir payé tous les déposants qui venaient au moment de la crise sauf ceux dont les contrats n'étaient pas à échéance.
Selon le procureur spécial, quelques maisons de Emile Tégbénou saisies auraient été vendues. Le promoteur de ICC-Services confie n'avoir signé aucune convention de vente de maison.
L'avocat Anassidé revient sur les 7 milliards de ICC-Services se trouvant dans les coffres-forts de Emile Tégbénou. Elle cherche à savoir avec quel nombre de déposants, le sieur Tégbénou a pu réunir cette somme.
L'audience reprend ce mardi 08 janvier 2019.

Akpédjé AYOSSO

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Le DG de Tadamoun inaugure le barrage d’Edebaye Tikaten au Hodh Charghi [PhotoReportage]

CRIDEM (Mauritanie) - Tue, 01/08/2019 - 13:12
Tadamoun - Le Directeur Général de l'Agence Nationale Tadamoun pour la Lutte contre les Séquelles de l'Esclavage, l'Insertion et la Lutte contre...
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Ligne rouge : Monsieur le président excusez-moi du désagrément et évitez le mensonge du peuple

CRIDEM (Mauritanie) - Tue, 01/08/2019 - 12:33
Cisse Housseynou - Cher père, je me veux d’être la voix de ce fils honnête et bien aimé. Peut-être même la voix de notre regretté Ahmedou...
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Mauritanie : l’Etat accorde 12 mois supplémentaires à Algold pour terminer la DFS du projet Tijirit

CRIDEM (Mauritanie) - Tue, 01/08/2019 - 11:54
Agence Ecofin - La compagnie minière Algold Resources a annoncé que le ministère mauritanien du Pétrole, de l’Energie et des Mines lui a...
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L'invité du site avomm, com: Le lieutenant de Vaisseau Diop Moustapha, deuxième et dernière partie.

CRIDEM (Mauritanie) - Tue, 01/08/2019 - 11:11
Avomm - 1. Et maintenant sur un tout autre sujet, qu'est devenu votre mouvement, « les Cavaliers du Changement » ? Vous dites mon mouvement ?...
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CAN-2025: La Guinée accepte d’accueillir la phase finale

Algérie 360 - Tue, 01/08/2019 - 10:48

La Guinée a «accepté» d’organiser la Coupe d’Afrique des nations (CAN) en 2025 au lieu de celle de 2023, entérinant un glissement du calendrier après le retrait de l’édition 2019 au Cameroun, a annoncé hier à Conakry le président de la Confédération africaine de football (CAF), Ahmad Ahmad.

En visite dimanche à Conakry avec le président de la FIFA Gianni Infantino, Ahmad Ahmad a rencontré le président guinéen Alpha Condé. Et à l’issue de cette entrevue avec le chef d’Etat, le Malgache a affirmé que la Guinée a donné son feu vert. «Les présidents du Cameroun et de la Guinée ont accepté le glissement du calendrier de l’organisation des prochaines CAN, il reste à rencontrer le président de la Côte d’Ivoire», a affirmé le patron du foot africain. «Nous avons toujours clamé haut et fort que le football africain ne peut se développer sans une collaboration étroite avec nos Chefs d’Etat. Et aujourd’hui, je suis très ravi d’entendre que le président Alpha Condé ait accepté d’abriter la CAN-2025.
Le reste on va discuter avec le président de la Côte d’Ivoire», a-t-il ajouté. En 2014, la CAF avait attribué les trois prochaines CAN d’un coup: 2019 au Cameroun, 2021 à la Côte d’Ivoire et 2023 à la Guinée. Or, après le retrait de l’organisation au Cameroun en 2019, la CAF a décidé de procéder à un décalage, attribuant l’édition 2021 à ce pays et l’édition 2023 à la Côte d’Ivoire, ce qui laissait en suspens le sort de la Guinée.

L’Egypte et l’Afrique du Sud se sont portés candidats pour organiser l’édition 2019, dans moins de six mois et, pour la première fois de l’histoire, en présence de 24 pays au lieu de 16. La CAF doit prendre sa décision mercredi lors d’une réunion de son comité exécutif à Dakar, au lendemain de la désignation du Ballon d’Or africain de l’année. «Je le dis en tant que dirigeant et administrateur du football africain, après y avoir réfléchi. Et j’y pense encore. Il n’y a pas que les six stades, il faut construire des hôtels. Il y a aussi les hôpitaux, les télécommunications, les routes, les compagnies aériennes.

C’est à cause de tout ça. Il y a beaucoup de choses. L’accueil conjoint, comme nous l’avons vu entre le Gabon et la Guinée Equatoriale, serait-il une solution de repli envisageable?», s’est demandé le dirigeant. La CAF tient donc le feu vert de 2 des 3 pays concernés par le glissement des prochaines CAN. Convaincre le dernier pays concerné, la Côte d’Ivoire, qui a saisi le Tribunal arbitral du sport (TAS), risque en revanche de s’avérer plus compliqué pour l’instance dirigeante du football africain.

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Manchester city : Riyad Mahrez retrouve le chemin des filets

Algérie 360 - Tue, 01/08/2019 - 10:46

En 32es de finale de la Coupe d’Angleterre, Manchester City a infligé un sévère 7-0 à Rogherham, modeste formation de D2 anglaise avec notamment un but de Riyad Mahrez. Trois jours après avoir infligé à Liverpool sa première défaite de la saison en Premier League, Manchester City a dominé la formation de Championship, Rotherham (7-0), à l’occasion du troisième tour de la FA Cup, ce dimanche à l’Etihad Stadium.

L’international algérien Riyad Mahrez qui a retrouvé une place de titulaire a signé son septième but cette saison toutes compétitions confondues. L’ancien joueur de Leicester a inscrit le cinquième but de City à la 73e minute de jeu après un superbe une-deux avec Gündogan. L’Algérien retrouve le chemin des filets pour la première fois depuis le 4 décembre dernier. Les autres réalisations des hommes de Pep Guardiola ont été l’œuvre de Sterling (12’), Foden (43’), Ajayi (45’ c.s.c.), Jesus (52’), Otamendi (78’) et Sané (85’).

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Yennayer à Ghardaïa : Célébration selon un rituel jalousement préservé

Algérie 360 - Tue, 01/08/2019 - 10:44

Puisant ses sources dans nos traditions multiséculaires, Yennayer, le nouvel an Amazigh, continue de jalonner le temps dans la région du M’zab (Ghardaïa) par des rituels jalousement préservés qui résistent encore aux mutations des temps modernes.

Célébré la nuit du 6 au 7 janvier dans la région du M’zab, Yennayer obéit à un référentiel d’essence agraire basée sur les différents cycles de végétation et annonce le début de la saison hivernale et l’année agraire dans cette contrée au climat aride et sec, selon les notables locaux amazighphones. La célébration, qui coïncide également avec la fin de la cueillette de la production phœnicicole, constitue une étape cruciale pour passer en revue la situation environnementale des palmeraies et annoncer le début de l’opération de soins et de toilettage des palmiers dattiers productifs, a indiqué à l’APS Hadj Abdallah, propriétaire d’une petite palmeraie à Bounoura.

Cette opération consiste à couper à la scie tranchante ou à la hache les palmes sèches, les rémanents et autres arbustes morts, la pousse des rejets, le lif et les restes des hampes florales pour permettre au sol de conserver l’humidité et les éléments nutritifs afin de réduire les dangers d’incendie, a-t-il expliqué. L’opération de toilettage touche également les séguias et autres réseaux de partage des eaux d’irrigation des palmeraies, a précisé ce connaisseur des travaux saisonniers agricoles.

Pour Ammi Omar de Ben-Ghanem, Yennayer est étroitement lié au calendrier agraire, marqué par le rythme des saisons et évoque une harmonie entre la vie humaine et la vie végétale, soumises aux mêmes lois et aux mêmes vicissitudes de la nature. Pour fêter et accueillir le nouvel an Amazigh, les familles Amazighophones de la wilaya de Ghardaïa ont recours à une recette typique composée d’ingrédients aux couleurs blanches pour préparer un plat ancestral du terroir appelé «Arfis», incontournable lors de la célébration de Yennayer.

Chaque année, Yennayer est célébré à la manière des ancêtres avec la même ferveur, le même recueillement et tout le cérémonial habituel autour des plats spéciaux minutieusement préparés pour la soirée du nouvel an Amazigh et qui doivent présager une nouvelle année de paix et de bonheur. Réalisé à base de semoule, sucre, lait et œufs, que la ménagère fait cuire sous forme de galette qui, effritée, est passée à la vapeur avant d’être imbibée de Smen (graisse naturelle) et décoré avec du raisin sec et des œufs durs, le plat de «Arfis» réunit toute la famille la nuit du 6 au 7 janvier de chaque année marquant Yennayer, le début de l’année. Les réunions de familles, pendant cette nuit autour de ce délicieux met accompagné d’un thé, permettent de consolider les liens de parenté, de renforcer les liens familiaux, a fait savoir Ammi Abdallah.

Des plats spéciaux sont aussi préparés à cette occasion tels que chercham, chekhchoukha ou couscous, consommés collectivement dans un même plat et cela même dans des localités arabophones de Ghardaïa la nuit du 11 au 12 janvier, signale-t-on. Loin d’être un vestige évanescent de l’histoire, Yennayer tend à être plus largement célébré, notamment avec l’officialisation de cette Journée nationale par le président de la république Abdelaziz Bouteflika et qui s’inscrit également dans le cadre de la réhabilitation de la culture, du patrimoine, des valeurs et des traditions amazighs, qui font partie intégrante de la culture nationale dans toute sa diversité.

Plusieurs cérémonies festives ont été programmées dans les différentes structures scolaires de la wilaya de Ghardaïa, à l’initiative du ministère de l’Education nationale pour inculquer aux écoliers, collégiens et lycéens l’histoire et la culture ancestrale de l’Algérie dans toute sa diversité, ont indiqué les responsables locaux du secteur de l’éducation. Ils ont relevé également que l’Assemblée générale des Nations unies a proclamé 2019 Année internationale des langues autochtones, afin de préserver, mettre en valeur et revitaliser les langues parlées.

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Salon national des produits dérivés du palmier à Biskra : Un espace pour relancer les métiers traditionnels

Algérie 360 - Tue, 01/08/2019 - 10:41

Des artisans ayant participé au salon national des produits dérivés du palmier et d’articles de souvenirs, organisé à Biskra, se sont accordés, samedi, à dire que cet événement représente un espace pour relancer les métiers traditionnels en voie d’extinction.

Selon Djemoui Saâdouni, artisan d’El-Meghaier (wilaya d’El-Oued), spécialisé dans la transformation de la feuille de palmier, consacrer des stands à l’exposition et à la vente de produits issus de la transformation manuelle de la matière première, à l’instar des paniers en osier, tapis traditionnels et cuivre, est susceptible de donner un «nouveau souffle» à un certain nombre de métiers artisanaux en perte de vitesse en raison de la faible proportion d’artisans qui s’y consacrent et de la dure concurrence des produits industriels.

Ce même artisan a ajouté que la majorité des personnes exerçant dans une activité artisanale en ont généralement hérité, tout en s’y consacrant soit individuellement soit en petits groupes, soulignant que ces personnes n’ont pas beaucoup d’occasions d’accroitre la vente de leurs produits, en dehors de ce genre d’événements qui attirent un grand nombre de clients et permet de mettre les produits à la portée des citoyens désirant en acquérir.

De son côté, Dridi El Hamel, un artisan de Biskra, spécialisé dans les produits en laine, a affirmé que le produit artisanal local, comme les tapis, les ustensiles en poterie et les produits dérivés du palmier, nécessitant beaucoup de travail et une main-d’œuvre qualifiée, est proposé à des prix jugés élevés pour les clients, comparativement à des produits similaires fabriqués avec des machines modernes. Ce même artisan a également fait savoir que des produits traditionnels pouvaient être utilisés quotidiennement ou encore comme décoration, déplorant que le style de vie moderne ne laisse plus de place à certains ustensiles à l’instar du moulin traditionnel.

Pour sa part, Rabia Kridi, une artisane de Biskra, spécialisée dans le textile et le cuir, a indiqué avoir interrompu son travail pendant une longue période en raison de l’absence de lieux pour commercialiser ses produits, confiant que sa présence à ce salon vise à relancer son activité, en tissant un nouveau réseau de clientèle. Elle a ajouté, par ailleurs, que le coût des matières premières et l’effort physique que requiert son métier le rend plus susceptible à disparaitre. Le directeur de la chambre de l’artisanat et des métiers (CAM) de Biskra, Youcef Si El Abedi, a soutenu que ce salon vise à dynamiser le tourisme local et à créer un espace d’interaction au profit des artisans afin de préserver le patrimoine artisanal national en le transformant en une activité économique générant un rendement financier à même de permettre de poursuivre la production artisanale et la prémunir de l’extinction.

Le Salon national des dérivés du palmier et des articles de souvenirs, abrité par la maison de l’industrie traditionnelle de Biskra durant 15 jours, qui a vu la participation de 70 exposants, s’est clôturé samedi. La manifestation a été organisée par la CAM de la wilaya de Biskra en coordination avec la direction locale du tourisme et de l’artisanat.

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Africa Eco Race 2019 – étape 6 : faux départ en Mauritanie

CRIDEM (Mauritanie) - Tue, 01/08/2019 - 10:35
Le Blog Auto - L’Africa Eco Race devait quitter le Maroc en étape de liaison, passer en Mauritanie pour une première spéciale. Et bien, elle a...
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États-Unis / Trump, le mur et le budget : négociations dans l’impasse

Algérie 360 - Tue, 01/08/2019 - 10:23

Pas de fin de «shutdown» en vue à Washington : Donald Trump a réaffirmé dimanche sa volonté de construire un mur à la frontière avec le Mexique, précisant, fort du soutien «énorme» des républicains, qu’il n’avait pas l’intention de lâcher du lest dans les négociations budgétaires en cours.

«Nous devons construire le mur. Il s’agit de la sécurité de notre pays (…) Nous n’avons pas le choix», a martelé le président américain depuis les jardins de la Maison Blanche avant de s’envoler pour Camp David où il devait passer la journée avec ses conseillers. En l’absence d’accord sur une loi budgétaire entre républicains et démocrates, la paralysie partielle de l’administration fédérale est entrée dans sa troisième semaine. Quelque 800.000 fonctionnaires sont touchés. Des musées ont été contraints de fermer leurs portes et des ordures s’entassent dans les parcs nationaux. Reconnaissant qu’il ne s’attendait pas à une avancée de taille lors des discussions menées dimanche sous l’égide du vice-président Mike Pence, M. Trump a annoncé des discussions de fond à venir «lundi, mardi, mercredi».

Et de nouveau évoqué, sans s’y attarder, la possibilité d’avoir recours à une procédure d’urgence lui permettant de contourner le Congrès. Le magnat de l’immobilier semble faire le pari qu’il est en train de gagner la bataille de communication du «shutdown», dans laquelle chaque parti tente de faire porter la responsabilité du blocage à l’autre. Mettant en avant un sondage mentionné sur Fox News selon lequel 75% des Américains pensent que l’immigration est un sujet important, il répète que nombre de fonctionnaires contraints de rester chez eux depuis plusieurs semaines sont «à 100%» derrière lui et que le parti républicain fait bloc.

«Ce «shutdown» pourrait s’achever demain ou pourrait durer longtemps, cela dépend vraiment des démocrates», a-t-il lancé. «Chuck Schumer, Nancy Pelosi (les deux ténors démocrates du Congrès, NDLR) et moi pouvons régler ce problème en 20 minutes s’ils le souhaitent», a-t-il insisté. «L’objectif n’est pas d’ouvrir les administrations, l’objectif est de réparer une système d’immigration qui ne fonctionne plus», a lancé en écho le sénateur républicain Lindsey Graham sur CBS.

Acier plutôt que béton ?
Le président américain réclame plus de 5 milliards de dollars pour édifier son mur afin de lutter contre l’immigration clandestine. Les républicains ont toujours le contrôle du Sénat mais toute loi budgétaire devant être adoptée par 60 voix sur 100 à la chambre haute, ils ne peuvent se passer des démocrates. Les démocrates, qui ont repris le contrôle de la Chambre des représentants à l’issue des élections de mi-mandat, répètent qu’ils sont opposés au financement de ce mur qu’ils jugent «immoral», coûteux et inefficace. L’élue démocrate de Californie Nancy Pelosi, qui vient de prendre la présidence de la Chambre des représentants, a déploré le comportement de l’impétueux président dans les difficiles tractations en cours.

«L’impression que vous avez de ce président est qu’il aimerait non seulement fermer les administrations fédérales, construire un mur mais aussi abolir le Congrès pour que la seule voix qui compte soit la sienne», a-t-elle affirmé sur CBS. M. Trump a par ailleurs répété qu’il était prêt à ce que le mur qu’il a promis durant sa campagne électorale soit fait d’acier et non de béton, si cela permettait de débloquer les négociations avec ses adversaires politiques. Il ainsi assuré qu’il allait prendre contact avec les principaux acteurs de cette industrie «pour qu’ils proposent le design d’un magnifique produit en acier qui sera fait ici et que nous utiliserons comme barrière».

M. Trump, qui envoie depuis son arrivée au pouvoir des signaux contradictoires sur son projet emblématique comme sur son financement, a déjà évoqué par le passé la mise en place de «barres d’acier conçues de manière artistique» afin qu’il soit possible de voir à travers.

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Yennayer à Tlemcen : Béni-Snous s’apprête à célébrer le nouvel an amazigh 2969

Algérie 360 - Tue, 01/08/2019 - 10:21

La population de la région montagneuse des Béni-Snous, située au sud-ouest de la ville de Tlemcen, s’attelle à préparer activement la célébration de la nouvelle année amazigh 2969, avec un programme d’activités riche et varié, a-t-on appris de plusieurs associations culturelles locales. Réputée par son célèbre carnaval «Ayrad», organisé chaque année à l’occasion du nouvel an amazigh, la commune de Béni-Snous, en collaboration avec plusieurs associations culturelles, compte organiser, les 11 et 12 janvier courant, un «événement grandiose» devant marquer le passage à l’année amazigh 2969.

Le carnaval d’Ayrad (Lion) est considéré comme une expression théâtrale traditionnelle de par toutes les composantes artistiques qu’il rassemble. Une dizaine de jeunes, couverts de peaux de bœuf ou de chèvre et le visage caché par des masques représentant divers animaux, sillonnent, la nuit de Yennayer, les ruelles du village sous les percussions des bendirs. Dansant et chantant, ces jeunes «comédiens» passent d’une maison à une autre, pour collecter des dons et des offrandes qui seront distribués à l’aube à tous les démunis du village. Faisant la particularité des festivités du nouvel an amazigh dans la wilaya de Tlemcen, ce carnaval ancestral exprime une forme de solidarité très profonde entre les habitants de ces villages.

Une association culturelle de Béni-Snous qui porte le nom d’Ayrad, s’active tout au long de l’année à préserver ce legs patrimonial en organisant divers évènements à même de contribuer à sa sauvegarde et à sa valorisation en tant que patrimoine culturel national. Les festivités de cette année comportent, a-t-on indiqué, des expositions de photos, de produits d’artisanat, d’art culinaire et des plats préparés pour marquer l’avènement de Yennayer. Des conférences sur le carnaval d’Ayrad et Yennayer sont également prévues lors de ces festivités, qui seront abritées par le complexe des sports de proximité de Béni-Snous.

A Tlemcen-ville, comme partout dans les régions de la wilaya, les étals des commerces sont richement achalandés d’une grande variété de friandises et de fruits secs, largement consommés lors de cette fête.

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Box-office US : Aquaman en tête pour la 3e semaine

Algérie 360 - Tue, 01/08/2019 - 10:17

Comme un poisson dans l’eau, le super-héros Aquaman s’affiche toujours à la première place du box-office nord-américain pour sa troisième semaine d’exploitation, selon les chiffres provisoires publiés dimanche par la société spécialisée Exhibitor Relations. Le héros incarné par Jason Momoa (le seigneur dothraki Khal Drogo dans « Game of Thrones »), qui partage l’affiche avec Amber Heard et Willem Dafoe, a généré 30,7 millions de dollars entre vendredi et dimanche aux Etats-Unis et au Canada, et 259,7 depuis sa sortie.

Avec ce long métrage, les studios Warner ont offert à Aquaman son premier long-métrage en solo après une apparition notamment dans « Justice League » (2017). Une nouvelle sortie tient la deuxième place du podium, « Escape game », avec 18 millions de dollars récoltés sur le week-end. Les acteurs Logan Miller et Taylor Russell y incarnent deux des six personnages pris au piège dans un univers terrifiant dont ils doivent s’échapper à l’aide d’indices. En troisième position, « Le retour de Mary Poppins » avec Emily Blunt dans le rôle de la célèbre nounou, a engrangé 15,7 millions de dollars, et 138,7 millions depuis son apparition dans les salles il y a trois semaines. Comme la semaine précédente, « Spider-Man: New Generation » reste en quatrième position.

Ce film d’animation dans lequel un nouvel homme araignée noir et latino, Miles Morales, prend le devant de la scène face à un Peter Parker cantonné à un rôle de mentor, a récolté 13 millions de dollars. Depuis sa sortie, il a engrangé 133,8 millions de dollars. Tombé de la troisième à la cinquième place, « Bumblebee », dont la vedette est une voiture robot issue de la saga des « Transformers », a cumulé 12,7 millions en trois jours, et 97,1 millions au total.

Voici le reste du Top 10 :
– «La Mule» (9 millions)
– «Vice» (5,8 millions)
– «Seconde chance» (4,9 millions)
– «Ralph 2.0» (4,7 millions)
– «Holmes & Watson» (3,4 millions)

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Lyès Mérabet, sur la dégradation du système de santé en Algérie: «Des choix politiques et des décisions hâtives ont rendu notre secteur malade»

Algérie 360 - Tue, 01/08/2019 - 10:15

Les raisons à l’origine de la dégradation du secteur de la Santé, dans nos hôpitaux et les structures de santé publiques, au regard de l’état des lieux, où les professionnels du secteur peinent à assurer des services de qualité pour le patient algérien, qui est confronté à un parcours du combattant pour se soigner.

Notre invité du forum, Lyès Mérabet, soutient que ce sont «des choix politiques et des décisions hâtives qui ont rendu le secteur de santé publique malade».
La déclaration du président du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) a été émise par le conférencier du forum du Courrier d’Algérie, hier, après avoir fait le tour de la question de l’état des lieux du secteur public et du système de santé dans notre pays, sans manquer de souligner, que le budget, non consistant, alloué à la santé n’explique pas, à lui seul, les problèmes auxquels notre système de Santé publique est confronté. Après avoir donné un aperçu sur ce qui a été réalisé et accompli en matière de santé publique, grâce à une démarche et une vision réfléchie, notamment, depuis la fin des années 60 et jusqu’à fin 80, en citant la politique promue pour la vaccination, qui a été donnée comme un exemple à suivre, dans le monde.

Notre invité déplore qu’aujourd’hui, des maladies et des virus reviennent en force, pour ne citer que la rougeole à titre d’exemple parmi d’autres. Pour notre invité, depuis ces vingt dernières années, notamment, qui ont vu le secteur privé émerger d’une manière fulgurante, au rythme de la dégradation du secteur de la santé publique, il met en avant l’impact de certaines décisions prises par les responsables du secteur, dont notamment celle autorisant le travail complémentaire, pour les professionnel de la santé, dont celui du chef de service, plus récemment, une des donnes qui a freiné considérablement, nous-a-t-il souligné, le rythme et la qualité du travail dans nos hôpitaux et nos structures de santé publiques.

Une décision qui s’est maintenue dans la nouvelle loi de Santé, qui n’aura, a-t-il affirmé, que «des conséquences encore catastrophiques sur le rendement de notre secteur en matière de soins et de prestations de santé. N’ayant aucune opposition de voir le secteur public et privé, dans le système de santé, dans notre pays, notre invité avance toutefois que depuis plus de vingt ans, nous assistons, dira-t-il, «à un développement considérable du secteur privé» en parallèle, poursuit-il, «à la dégradation dans le secteur public». Ce qui l’amène à conclure que l’un n’a pu et n’aurait pas «pu émerger sans qu’il y ait un recul dans nos hôpitaux et nos structures de santé publiques.» Mettant en avant l’expérience des pays scandinaves, où le système de Santé est exclusivement public, les prestations et les soins sont de qualité outre les conditions dans lesquelles travaille l’ensemble du personnel composant la famille de la santé.

À cette occasion, le président du SNPSP n’a pas manqué de dire que lorsqu’il a commencé à exercer, dans les début des années 90, il leur était «impossible et difficile d’orienter le patient, ne serait-ce pour des analyses» déplorant qu’au jour d’aujourd’hui «le patient est orienté, dès qu’il accède à l’hôpital, vers une clinique privée» alors que pour la majorité des algériens, leurs bourses ne leurs permettent pas d’assurer les tarifs appliqués. Et quand certains s’adressent à ces cliniques et les structures privées de santé, ils se retrouvent face à face avec le médecin ou le professeur qui l’ont consulté, dans un hôpital ou une structure de santé publique.

Alors que nous assistons au départ massif de nos médecins et même des étudiants en médecine, à l’étranger, «rien n’est fait pour stopper cette hémorragie» qui s’ajoute à celle que le pays a connue aussi durant la période du terrorisme, dans les années 90. Se rappelant de cette période, il dira tout simplement et modestement que le personnel restant, en cette période difficile, à laquelle le pays a été confronté «a fait face et a accompli ses missions convenablement pour les citoyens et notre pays» a-t-il tenu à rappeler.

Pour notre interlocuteur, «il est temps de se pencher sérieusement et d’une manière responsable» sur les maux qui rongent notre secteur public en matière de santé, notamment par «une réflexion collective profonde» en se penchant sur le bilan dans ce secteur et les réformes qui ont été menées, à ce jour, car, selon le président du SNPSP, «la situation actuelle du secteur de la santé publique montre qu’il y a eu échec» et qu’il est temps, a-t-il poursuivi, de remédier, car il y va de la santé du citoyen et d’un secteur de sécurité publique.

Karima Bennour

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Golden Globes : Le sacre-surprise de « Bohemian Rhapsody »

Algérie 360 - Tue, 01/08/2019 - 10:14

Le film consacré à la vie de Freddie Mercury, chanteur de Queen, décroche les titres de « meilleur film dramatique » et de « meilleur acteur » pour Rami Malek.

Bohemian Rhapsody sur la vie du chanteur de Queen a créé une grosse surprise dimanche aux Golden Globes en décrochant les titres de « meilleur film dramatique » et de « meilleur acteur » pour Rami Malek dans son rôle de Freddie Mercury. Les autres longs-métrages sacrés dans cette soirée très éclectique, rassemblant le gratin d’Hollywood, ont été Roma, du Mexicain Alfonso Cuarón, et Green Book, de Peter Donné grand favori, A Star Is Born, de et avec Bradley Cooper, a été le grand perdant de la soirée, avec seulement une récompense, celle de la meilleure chanson pour Lady Gaga. La pop star, dont la performance avait pourtant séduit le public et la critique, a laissé le trophée de la meilleure actrice à Glenn Close, pour The Wife, autre coup de théâtre de cette 76e édition.

La soirée a également donné l’occasion à l’industrie du film de promouvoir ses progrès vers une meilleure intégration des minorités, avec plusieurs Golden Globes attribués à des œuvres traitant de la discrimination en tous genres, notamment raciale. Au palmarès des récompenses, c’est Green Book qui est arrivé en tête, avec trois récompenses : meilleure comédie, meilleur scénario et meilleur second rôle pour Mahershala Ali. L’acteur y incarne le pianiste noir Donald Shirley, qui osa une tournée dans le sud des États-Unis encore régi par la ségrégation raciale en 1962, sous la protection d’un garde du corps d’origine italienne joué par Viggo Mortensen.

Si les deux protagonistes de cette histoire vraie ont pu « trouver un terrain d’entente, nous pouvons tous le faire », a relevé Peter Farrelly en recevant sa récompense. « Il nous suffit de nous parler, de ne pas juger à l’aune de leurs différences, mais de chercher ce que nous avons en commun. […] Nous voulons aimer et être heureux et traités de manière équitable », a ajouté le réalisateur, très applaudi. L’actrice noire américaine Regina King a de son côté reçu le Golden Globe de la « meilleure actrice dans un second rôle » pour Si Beale Street pouvait parler. Tirée d’un roman de James Baldwin, la nouvelle œuvre de Barry Jenkins raconte l’histoire d’un jeune couple noir dans le Harlem des années 1970, et des obstacles que son amour doit traverser, sur fond de racisme et d’erreur judiciaire.

Alfonso Cuarón, meilleur réalisateur
« Le cinéma, dans ce qu’il a de meilleur, bâtit des ponts entre les différentes cultures », avait lancé un peu plus tôt le Mexicain Alfonso Cuarón, sacré « meilleur réalisateur » pour Roma. Tourné en espagnol et ne pouvant à ce titre concourir dans la catégorie phare du « film dramatique », Roma a aussi obtenu le Golden Globe du meilleur film en langue étrangère. Chouchou de la critique, Alfonso Cuarón, 57 ans, signe avec Roma un film très personnel, inspiré par son enfance à Mexico et une domestique employée par sa famille. Ses deux Golden Globes pourraient servir de marchepied à son film – produit par Netflix – vers les Oscars fin février, même si les pronostics sont toujours délicats, car, contrairement aux Oscars, ce ne sont pas les professionnels du cinéma qui votent aux Golden Globes, mais la petite centaine de membres de l’Association de la presse étrangère de Hollywood (HFPA).

Connu pour ses choix parfois imprévisibles, le jury n’a pas failli à sa réputation cette année en faisant primer le très populaire Bohemian Rhapsody plutôt que Black Panther, BlacKkKlansman ou A Star Is Born. Rami Malek, incarnant Freddie Mercury, a été sacré meilleur acteur de cette catégorie, devant Bradley Cooper, davantage attendu. Pas de surprise en revanche dans la catégorie « comédie » : Christian Bale, méconnaissable dans le rôle du vice-président Dick Cheney pour Vice, et Olivia Colman en reine Anne, pour La Favorite, ont été récompensés. Une petite déception pour Vice, pourtant en tête des nominations le mois dernier. Mais le film d’Adam McKay a certainement fait les frais d’avoir divisé la critique. Quant à la dernière production Marvel, Spider-Man : New Generation, qui met en scène un nouvel homme-araignée à la fois noir et latino, elle a remporté le prix du « meilleur film d’animation ».

Un prix pour Michael Douglas
Les Golden Globes récompensent aussi les œuvres de télévision, de plus en plus prisées des spectateurs. Le vétéran Michael Douglas a ainsi été désigné « meilleur acteur » pour son rôle dans La Méthode Kominsky, également primée « meilleure série comique ». La série The Americans a empoché le prix de la meilleure série télévisée dramatique, tandis que Richard Madden (Robb Stark dans Games of Thrones) a reçu le Golden Globe du meilleur acteur dans cette catégorie. La soirée était présentée par le duo de comédiens Andy Samberg et Sandra Oh, récompensée par un Golden Globe pour son rôle d’agente pas si secrète dans la série Killing Eve.

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Mérabet révèle que 80% des consultations d’urgence se font par des médecins généralistes: Appel à la création d’une spécialité en médecine de famille

Algérie 360 - Tue, 01/08/2019 - 10:10

Le président du SNPSP, Dr. Lyès Mérabet, a évoqué, hier, la nécessité de créer une nouvelle spécialité en médecine générale ou en médecine de famille qui répond aux besoins en matière de Santé publique en soins primaires.
À ce propos, il recommande la nécessité d’un encadrement spécifique adapté à cette spécialisation et le rôle majeur du médecin généraliste dans sa pratique: « Il apparaît donc nécessaire de créer cette spécialité car, aujourd’hui, le rôle du médecin généraliste est devenu indispensable dans nos structures sanitaires», a-t-il ajouté.  Tout en soulignant, également que 80% des consultations se font par les médecins généralistes au niveau de nos structures de santé. Celui-ci dénonce, clairement une pénurie immense de médecins généralistes dans les structures médicales.
Le même responsable a plaidé pour la concrétisation de cet objectif sur le terrain : « Nous demandons donc que toutes les procédures et démarches pour la création de cette spécialité soient concrétisées malgré qu’on a constaté qu’il y avait une lenteur dans la concrétisation de la démarche ! », déplore-t-il, et accuse de ses propos certains « lobbies »  de blocage derrière ce projet.
Outre cela, l’invité du Forum du Courrier d’Algérie estimera que cet objectif  pourra se concrétiser à l’avenir,  «notamment avec l’annonce faite, dernièrement  par  le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Tahar Hadjar, à propos de l’ouverture d’une nouvelle spécialité de médecine de famille à l’université et  à la prochaine rentrée universitaire».
 Mehdi Isikioune

DR. MÉRABET ASSURE de LA DISPONIBILITÉ DU VACCIN ET DES MESURES EN COURS POUR ENDIGUER LA PROPAGATION DE L’ÉPIDÉMIE
La rougeole en Algérie ou «la grande interrogation !»
Intervenant, hier, le président du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), le Dr. Lyès Mérabet a qualifié l’épidémie de la rougeole qui a sévi en Algérie ces derniers temps comme étant un «grand point d’interrogation» le fait que celle-ci  continue sa progression et faite des victimes malgré que toutes les mesures, pour pallier l’apparition de cas de rougeole, ont été prises, notamment la vaccination protégeant, les individus contre cette maladie. L’intervenant a rappelé, dans ce sens,  que la rougeole est une maladie à prévention vaccinale.

En ce sens, il a estimé que le vaccin, utilisé actuellement  est un vaccin trivalent (rougeole- oreillons-rubéole) réaffirmant, d’autre part,  que cette vaccination n’élimine pas la maladie : «Elle atténue les symptômes de la maladie et elle protège le malade contre les complications respiratoires et neurologiques, notamment la méningite qui est une maladie grave et mortelle», a-t-il précisé encore. Et de rappeler ainsi que la rougeole est une maladie virale grave extrêmement contagieuse.
Mérabet est revenu, aussi à cette occasion, sur les cas d’épidémie de la rougeole après l’apparition du virus dans certaines wilayas du pays, tout en mettant, dans ce contexte  la nécessité d’alerter les cas suspects visant à endiguer l’ampleur et  la propagation de cette épidémie.
Mehdi I. 

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Voyage à bord d’une rame à Alger: L’incivisme hante le tramway plus qu’il ne sert les usagers

Algérie 360 - Tue, 01/08/2019 - 09:57

Tant de gens, algérois et même d’autres régions du pays, de passage dans la capitale, commençaient à affluer, en ce dernier jour de vacance d’hiver, en début de matinée du samedi dernier, dans un climat glacial, pour se rendre, via le tramway, à leurs occupations. Tout le monde convergeaient vers la Station principale de ce tram : les Fusillés, (ex-ruisseau). Le rythme grouillant, les pas pressants, le boulevard avait du mal à contenir tout le monde et les bambins, en vacances, étaient eux aussi au rendez-vous, pour prendre le tramway et, pour certains d’entre eux, s’amusaient à monter pour descendre à la prochaine station.

Sous les grands arbres, qui bordent la place, des jeunes et moins jeunes, des femmes et des hommes, des enfants, en groupes et en famille, pour certains et solitaires, pour d’autres, se rendaient sur place, pour rejoindre chacun la destination final de son parcours, par le tramway, ce moyen de transport que les algérois et autres ont vite fait d’adopter. Pour cette dernière journée de vacances d’hiver, il était prévisible que le nombre de personnes qui devaient emprunter le tram était important. Un afflux qui s’est manifesté, au niveau des guichets de vente du fameux ticket, pour pouvoir accéder à ce transport.

Les agents de contrôle étaient à leurs postes, un casse tête au quotidien, pour eux. Trois agents assurant la vérification de la validité des tickets, sur le quai, ne perdaient pas de vue, cet afflux de passagers, car parmi eux, et ils le savent, « il y a toujours des malins qui ne veulent pas payer leur place» nous lance l’un d’eux. Contrôler les titres de transport et repousser « les harraga», ceux qui ne se lassent pas de tenter de passer par les maillons du filet des contrôleurs, est la tâche quotidienne de ces agents. Il faut le dire, réussir à mettre les pieds sur le quai, c’est un parcours du combattant, avec tant de personnes, toutes pressées de se voir contrôler, pour accéder au quai, alors que le tramway n’avait pas encore siffler pour annoncer qu’il rentrait en quai.

Manque de civisme, chez certains qui, souvent engendre des désagréments, voire des situations pénibles, notamment pour les vieux et vieilles et les femmes enceintes. Non loin, trois personnes, d’une vingtaine d’années, ont était rappelées à l’ordre, juste devant la petite file d’attente qui s’est formée, en un laps de temps record. Affichant une mine désagréable, en tentant de passer le mur des contrôleurs, ces derniers les ont invitées à rebrousser chemin pour aller acheter le ticket, comme est l’usage. Sans insister, quelques pas en arrière, ils se sont dispersées entre la foule derrière, peut-être pour tenter, un peu plus tard, de monter dans le tramway sans débourser les 40 Da . Et la matinée du voyage n’a fait que commencer! Sur place, une fois sur le quai, l’on pouvait ressentir le vent glacial souffler, la mer n’étant pas loin, l’odeur de la mer, bleue agitée, nous parvenait jusque là, à cette espace découvert, les quais, où tout le monde attendait l’arrivée du tramway, pour échapper au froid.

Entre la foule, les visages de certains enfants dégageaient une joie, celle d’être contents et émerveillés de découvrir, pour la première fois, ce transport «moderne» qu’ils n’ont vu, jusqu’à ce jour, que dans les dessins animés, les livres ou les jeux et, en ce samedi, ils ont été bien gâtés par leurs parents et proches. Non loin, un homme d’une quarantaine d’année, attire notre intention, il ne cessait de regarder sans cesse, sa montre, sans manquer de chuchoter « je vais être en retard », oubliant que l’aiguille du tramway, elle n’est pas encore arrivée, pour annoncer son entrée en quai. Soudainement tous les regards se tournent, la Ram du tramway s’annonce et dans les temps, comme c’était affiché sur le panneau électronique, que l’homme qui regardait sa montre, ignorait son existence. Au bord de cette Ram, dont sa longueur est de 43,91m, desserte l’agglomération de la région est d’Alger reliant la station des Fusillés à celle de Dergana, en traversant les communes, d’Hussein Dey, El Magharia, El Harrach, Bab Ezouar, Bordj El Kiffan avant d’atteindre la dernière : Dergana.

Les portes du TRAM s’ouvrent sur nous
Avant même que les portes du tram ne s’ouvrent, le mouvement des citoyens sur le quai s’agite, et complique davantage, d’abord la descente des passagers, arrivés à destination finale,-terminus- pour que les autres puissent y accéder. Et c’est là le point noir, le manque de civisme est frappant, pour bon nombre de ces citoyens, quand d’autres s’efforcent de libérer le chemin. Tout le monde se bouscule pour pouvoir monter, alors que d’autres s’éloignent, en ayant un pincement au cœur, de voir que le manque de civisme, persiste à faire défaut, et non loin, d’autres s’emploient à user de leurs coudes, pour se frayer un chemin, n’épargnant personne sur «son exploit » même pour s’arracher une place, avant un vieux ou une vieille.

Les places pour personnes aux besoins spécifiques sont prises en premier, souvent !
Avant que le Tram ne reprenne son parcours, vers Dergana, une nouvelle situation se présente, celle qui ne peut nous laisser en froid. Alors que parmi les passagers assis, des jeunes, notamment, en aucun moment de ce voyage n’ont daigné céder, cordialement et poliment leur siège, à un vieux qui s’efforçait, sur sa canne, à pouvoir se tenir debout, les poids des années de labeurs et de jours pénibles ont eu raison de lui. Mais, heureusement une jeune fille a vite fait de se lever, pour inviter, âmmi Echeikh à s’asseoir, et même là, les jeunes garçons sont restés en marbre, ni le respect pour le vieux, ni la galanterie pour cette jeune fille sont des valeurs à leurs yeux, dans les espaces publics.

Lors de la courte halte du tram, à son arrêt, à une de ses stations, une personne à mobilité réduite, un homme, monte à bord, sans réussir à passer à travers les nombreux passagers à bord, pour parvenir, là où les places lui sont réservées, que d’autres personnes, en forme, occupent, souvent sans scrupules. Après des efforts pour parvenir, à sa place, une mère de famille s’adresse à celui qui faisait semblant de ne pas voir, «cette place est réservée aux handicapés ! », avec une mine de grincheux, il se lève, sans dire un mot, même pas pour inviter celui qui devait s’asseoir, à prendre sa place.

Le tram…reprend son trajet et les choses ne s’arrêtent pas là!
Au bout de quelques minutes seulement, une jeune fille en colère lança en direction de deux jeunes passagers «une femme ne peut pas être respecté dans cette société, un peu de civisme, on n’en a marre ». La solidarité se manifeste, net un groupe de jeunes filles, des étudiantes, sans nul doute, se rapprochent d’elle, en signe dissuasif aux jeunes «déséquilibrés» Pour la femme, en général, et les jeunes filles, en particulier, monter dans le tram «c’est une bataille au quotidien des valeurs contre le manque de civisme et des comportements de violences contre la femme», disait, à basse voix, l’une d’elle à une autre. À cet instant, du fond du wagon, une voix sonore, émanant des hauts parleurs du tram retentit, informant les passagers, ce tram part à «destination Café Chergui» et le Prochain arrêt Tripoli, Thaâlibia».

Un temps limite pour remplir un bocal de Monnaie !
À l’arrêt de la station la Glacière El Harrach, d’autres passagers montent et ceux qui faisaient partie du voyage, à notre départ, descendaient, et au départ, de cette station, au milieu de la foule, surgit une petite fille subsaharienne, munie d’un bocal en plastique, sourire sur les lèvres, demandaient l’aumône, avec un regard qui ne laissait personne indifférent. Et c’est entre deux arrêts, qu’elle décide de descendre, contente d’avoir pu gagner quelques dinars, peut-être pour acheter quelque chose de chaud, en ce samedi glacial.

Les contrôleurs à la chasse des sans-tickets… la galère
Toute infraction à une règle, a ses conséquences, et c’est ce qui semble échapper à ceux et celles qui même après avoir réussi à se faufiler, pour échapper aux contrôleurs, sur les quais, s’obstinent à refuser l’amende de 200 Da, au passage-surprise des agents de contrôle, à l’intérieur du Tramway. Il n’y a pas un jour qui passe sans que cette situation ne se présente, et en ce samedi, nous y étions, et ce n’était pas facile, pour ceux en charge de faire respecter la réglementation. Faisant semblant d’être en règle, en affichant, un ère insoucieux, à l’écoute «de contrôle» que lance les agents, un jeune, ne dépassant pas les 25 ans, son regard levé, au plafond de tramway, les écouteurs dans les oreilles, n’y échappe pas, sans ticket, à la demande des contrôleurs, il ne l’avait pas.

Tentant d’avancer un argumentaire, qui ne tenait pas la route, car, selon la réponse du contrôleur «il te faut un ticket, avant de monter, et là, je suis obligé de te demander de payer l’amende». Ce que le jeune refusa, avec instance, avant qu’il ne se rende compte de la situation «ridicule» dans laquelle il s’est mis et que tout le monde attendait de voir la fin de cette histoire. Alors qu’il aurait, dans la norme, déboursé 40 DA pour son déplacement, ce jeune a fini par payer les 200 DA de l’amende.

Le rendez-vous prisé des pickpockets !
Tel nous l’avons pu constater durant d’autres voyages à bord du tramway, les pickpockets continuent à sévir, en faisant semblant de monter, dans le tramway, ils profitent de ces quelques secondes, pour en faire des victimes, au moment des bousculades dont nous avons fait part plus haut. S’emparer d’un sac, d’un téléphone portable, d’un bijoux ou d’un portefeuille, c’est la chasse à laquelle se livrent des voleurs qui, souvent ne sont pas inquiétés, de voir leur sale besogne mise en échec par les citoyens ou certains policiers même, qui souvent, sont sur la route adjacente, au tramway, pour assurer la circulation des véhicules.

Un laisser-aller, encourageant ces pickpockets à développer des astuces plus subtiles, dans leurs agressions silencieuses. Leurs complices déclenchent un mouvement de panique et de foule, en stimulant des disputes ou en lançant des alertes «balak, balak, serrak(attention au voleur :NDLR)» pour qu’ils arrivent à en faire plus de victimes. La fin n’était pas heureuse pour un jeune homme, dont les poches étaient totalement vidées, ce dernier ne sait pas rendu compte de ce qui se pass’est, et le voleur lui a tout pris, en quelques secondes avant de quitter le tramway.

Mohamed Amrouni

Un autre sans ticket insulte, menace et agresse même un agent de contrôle du tram, sous les yeux, non loin, d’un policier!
De retour de Dergana, vers la Station des Fusillés, arrivé à l’arrêt de celle-ci, la , plus importante, à cette heure de la matinée, il était plus de 11h, nous assistons à une scène hallucinante. À notre descente, nous sommes directement confronté à une dispute entre un homme ne dépassant pas la cinquantaine, tentant de rejoindre le quai pour prendre le tramway un contrôleur qui l’interpelle, pour lui montrer le ticket d’accès. Refusant de s’y soumettre, en exhibant son ticket, il lance à l’agent de contrôle «je ne te montre rien» et avec l’insistance du contrôleur, à la surprise de tout le monde, le fraudeur bouscule, insulte, puis lance son poing à l’agent de contrôle, qui, lui, ne faisait que son travail.

La scène s’est déroulée, non loin, d’un policier en poste, debout sur la chaussée de la route de circulation de voitures que des citoyens ainsi que le contrôleur ont interpellé, pour qu’il face respecter l’ordre. Il n’en fut rien. Il s’est contenté de leur lancer « je ne suis pas apte à intervenir». Le contrôleur a pris son mal en patience, au moment où l’autre continuait à lui lancer des menaces «je reviendrais te faire ton compte», après avoir été interdit, en fin de compte, à accéder au quai pour prendre le Tramway. Il semble que les comportements d’incivismes ont encore, de beaux jours devant eux, et les citoyens et citoyennes révoltés contre cet état de fait, continueront à faire de la résistance, tantôt pour corriger et tantôt pour ne pas se laisser drainer, par le recul de nos valeurs dans la société.

M. A.

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FONADH - Déclaration sur la "marche contre l’extrémisme violent et le discours haineux"

CRIDEM (Mauritanie) - Tue, 01/08/2019 - 09:54
FONADH - Les autorités mauritaniennes vont organiser «une marche contre l’extrémisme violent et le discours haineux» le mercredi 09 janvier...
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