Une déclaration faite par les sages et notables du plateau d'Abomey, ce lundi, à la maison des jeunes réfute les allégations de l'ancien président Nicéphore Soglo contre le chef de l'État Patrice Talon.
La salle de la maison des jeunes de Goho, à Abomey était pleine de monde, ce 7 janvier 2019. Sages, notables, cardinaux, têtes couronnées et hauts dignitaires, ont tous répondu à l'appel de Dah Kpannan Agonglo. Ceci pour demander au président Patrice Talon de poursuivre ses réformes pour le bonheur du peuple béninois en général et des populations du Zou en particulier. Ainsi, réunis pour réitérer leur attachement au chef de l'État et l'inciter à poursuivre ses actions, les sages et notables du plateau d'Abomey désapprouvent les allégations faites récemment par l'ancien président Nicéphore Soglo.
'' Nous apportons notre soutien indéfectible au chef de l'État Patrice Talon pour la réalisation de ses réformes contenues dans le PAG. L' échec de Talon, c'est notre échec ", a déclaré Dah Kpannan Agonglo.
Et Dah Langanfin de marteler que " Notre soutien au président de la République est total et nous condamnons avec la dernière rigueur les dernières déclarations du président Nicéphore Soglo contre le chef de l'État Patrice Talon". Il souligne que " Quand on est pas n'importe qui, on ne dit pas n'importe quoi. Qu'il cesse de dénigrer le président de la République pour l'accompagner dans la mise en œuvre de ses réformes. Ils sont des frères ".
Les sages d'Abomey n'entendent pas laisser passer ces allégations qui n'honorent pas leur communauté.
''Quand le président Nicéphore Soglo était au pouvoir, nous nous sommes levés comme un seul homme pour le soutenir ", a rappelé Dah Djofonou Glèlè.
" À défaut de soutenir son petit frère Talon, l'ancien président Nicéphore Soglo doit se taire", a-t-il ajouté. " C'est un avertissement que nous lançons à l'ancien président Nicéphore Soglo", a précisé Dah Djofonou Glèlè.
G.A.
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Au pouvoir depuis presque trois décennies, Omar al-Bachir accuse la “main de l’étranger” d’être derrière les manifestations qui ne sont en réalité que l’expression d’un ras-le-bol social des Soudanais, comme cela est le cas dans plusieurs pays du continent africain.
De nouvelles manifestations, placées sous le slogan “Convoi de janvier” ont eu lieu hier après-midi à Khartoum et dans plusieurs autres villes du Soudan, où la colère sociale s’est transformée en combat politique contre le régime d’Omar al-Bachir, depuis maintenant trois semaines. Des journaux indépendants et des militants, ainsi que des citoyens ont affirmé que les forces de sécurité ont usé des tirs à balles réelles, pour empêcher les manifestants d’atteindre le palais présidentiel à Khartoum. Sur les vidéos postées sur les réseaux sociaux, l’on pouvait remarquer le chaos qui régnait hier dans la capitale, en raison de l’usage des gaz lacrymogènes contre la foule des manifestants qui réclament depuis la mi-décembre dernier le départ d’Omar al-Bachir du pouvoir.
Organisée à l’appel du Syndicat des professionnels, qui réunit plusieurs corps de métiers au Soudan, la manifestation d’hier a enregistré de nombreux blessés, mais aucun bilan n’était disponible en fin de journée. Les services de sécurité ont procédé également à de nombreuses arrestations parmi les manifestants, mais aussi parmi des figures de l’opposition politique, des médias et des mouvements de la société civile. Des professeurs d’université, ayant affiché ouvertement leur soutien à ce qui est appelé le “Mouvement du 27 novembre”, ont également été arbitrairement interpellés par les forces de sécurité, a rapporté le journal al-Tiyar. “Au moins 14 professeurs d’université ont été arrêtés à Khartoum”, a précisé le quotidien local Rakoba News.
Tout en jouant l’apaisement, le président Omar al-Bachir a décidé de ne pas céder à la pression de rue et use de la force publique de manière disproportionnée, comme le montrent les nombreuses vidéos diffusées sur la Toile. Omar al-Bachir accuse Israël d’être derrière cette vague de colère citoyenne qui a commencé fin novembre dernier de manière spontanée après l’augmentation du prix du pain. Le président soudanais, au pouvoir depuis 29 ans, a tenté aussi de calmer la colère de son peuple en limogeant son ministre de la Santé, auquel il reprochait, selon les médias locaux, la flambée des prix des médicaments.
Visiblement aux abois, M. al-Bachir a mobilisé ses partisans qui ont appelé hier à une marche de soutien pour mercredi, ont ajouté les journaux locaux. Pour rappel, au moins 37 personnes ont été tuées depuis décembre dernier, lors des manifestations qui se sont propagées à travers tout le pays, selon les chiffres de l’opposition et des ONG internationales. Les autorités affirment, quant à elles, que le bilan des morts est de 19 victimes, dont deux policiers. Ceci sans compter les centaines d’arrestations opérées dans les milieux de l’opposition et des médias, ainsi que la fermeture de nombreux journaux qui ont soutenu ce mouvement populaire.
Lyès Menacer
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Jusque-là évalué selon la loi portant la nomenclature des accidents du travail de 1967, le handicap physique, mental ou psychique sera désormais calculé selon un guide barème d’évaluation de la déficience sur le plan santé. C’est un nouvel instrument juridique qui a pour vocation d’estimer, selon des données précises et objectives, tout type d’invalidité.
Il s’agit d’un opuscule de 67 pages qui vient combler un vide juridique et prendre en charge tous les autres cas d’infirmité omis par l’ancienne réglementation datant de plus 50 ans. Élaboré par des médecins experts de l’Institut national de santé publique (INSP), ce guide, qui est une première, a été présenté et soumis, hier, aux membres du Conseil national des personnes handicapées (CNPH), et ce, pour l’enrichir avant de l’adopter. Le CNPH s’est tenu en session ordinaire à l’Institut de formation du personnel spécialisé à Birkhadem. Dans son intervention, Mme Ghania Eddalia, ministre de la Solidarité nationale, a insisté sur l’importance de ce guide pour la modernisation du secteur.
“Ce guide consacre la protection et la promotion des personnes handicapées en Algérie. Il a été élaboré selon la dernière version de la Classification internationale du fonctionnement du handicap et de la santé (CIF) de l’Organisation mondiale de la santé. C’est dire que cet outil juridique prend en charge toutes les situations de handicap possible. Cet instrument définira tout type de handicap et déterminera la fourchette de calcul du pourcentage d’invalidité de tout type de handicap.”
Sur sa lancée, la représentante du gouvernement ne manquera pas de rappeler les mesures prises par le gouvernement de nature à lever les entraves qui freinent l’insertion sociale des personnes en situation de handicap. Mme la ministre rappellera, au passage, que pas moins de 500 000 personnes handicapées bénéficient d’une pension et plus d’un million d’Algériens en situation de handicap sont titulaires de carte d’ayant droit qui garantit l’accès aux mécanismes d’aide sociale. “Nous avons signé plusieurs conventions cadres avec de nombreux
départements ministériels dont la dernière signée avec le ministère de l’Habitat, et ce, pour construire et ménager des logements aux handicapés, en tenant compte des normes d’accessibilité”, soutiendra encore Ghania Eddalia.
Ce guide barème aura, après sa promulgation par un arrêté interministériel, le mérite de mettre le holà au “règne” des évaluations “subjectives” ou “incomplètes ou parfois gonflées” des cas d’infirmité, qui a duré plus de 50 ans. L’autre nouveauté prévue dans ce recueil d’évaluation de la déficience sur le plan santé est la reconnaissance de certains types d’invalidité qui sont légion ces dernières années, à l’image du handicap intellectuel (difficulté de communication).
En fait, des membres du CNPH étaient unanimes, hier, à souligner que l’ancienne réglementation, à savoir “la nomenclature des accidents du travail”, était incomplète, voire insuffisante, pour traiter certains cas. L’ancienne loi donnait, dit-on, la possibilité au médecin de procéder librement à l’évaluation de l’invalidité. “Le médecin de la commission de wilaya avait toute latitude pour évaluer le handicap et décider d’un taux de 30%, de 40% ou même plus. Des cas d’infirmités similaires étaient évaluées différemment par des médecins de la commission de wilaya.
Le taux d’évaluation du handicap varie d’une commission de wilaya à une autre”, déplorera un praticien membre du Conseil national des personnes handicapées. Pour les promoteurs de cet outil, l’ère des estimations approximatives ou des évaluations exagérées est révolue, le guide barème est là pour proposer des définitions du handicap et déterminer les cas éligibles à une aide sociale ou à une indemnité financière.
Hanafi H.
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La ville de Béjaïa a été isolée du reste du monde durant toute la journée d’hier. Et pour cause, deux opérations escargot ont été organisées par les bénéficiaires des dispositifs de soutien à l’emploi (Ansej, Angem et Cnac).
En effet dès le début de matinée, les deux principaux axes routiers, à savoir la RN9 et la RN12, menant au chef-lieu de wilaya ont été bloqués par plusieurs centaines de véhicules ayant pris part à ces deux opérations.
Outre une amnistie générale concernant les crédits dont ils ont bénéficié, les protestataires constitués en collectif d’appui à la microentreprise, réclament à travers l’action d’hier, l’arrêt immédiat de saisies de matériels et de véhicules ainsi que l’arrêt des poursuites judiciaires à l’encontre des bénéficiaires des crédits non remboursés. Ils demandent également un accès aux marchés publics. Selon eux, ces dispositifs qui n’ont pas réussi pour beaucoup d’entre eux, ont fait d’eux des chômeurs endettés. Une situation qui n’est pas unique puisque plusieurs cas similaires sont enregistrés dans d’autres wilayas, qui ont fait l’objet d’actions de protestation alors que les banques ont déjà entamé les procédures judiciaires et les saisies de matériels.
Les véhicules qui ont convergé vers le chef-lieu de la wilaya ont paralysé la RN9 depuis Bakaro jusqu’à Aboudaou et la RN12 à partir d’El-Kseur, créant ainsi d’immenses embouteillages qui n’ont pas manqué de susciter l’ire des usagers. En effet, des étudiants, des travailleurs et autres citoyens ayant pris la destination de Béjaïa, hier, se sont trouvés bloqués durant toute la journée.
Aussi, sur les réseaux sociaux, des internautes n’ont pas manqué de dénoncer ces récurrentes coupures de routes qui ne cessent de pénaliser le citoyen et l’économie de la wilaya. Les multiples appels des walis invitant les citoyens à mettre fin à ce phénomène propre à la wilaya de Béjaïa n’ont pas eu l’écho escompté en dépit des désagréments que cela provoque à chaque fois.
H. KABIR
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Donnant suite au discours de son président, Amar Ghoul, à l’ouverture de ses travaux avant-hier, le bureau politique de Tajamou Amel El-DjazaÏr (TAJ) a réitéré son appel au chef de l’État à se présenter pour un 5e mandat à la tête de l’État.
Dans ses résolutions, le BP de TAJ s’est également attardé sur son projet de conférence nationale de consensus, qui devrait se tenir, selon le parti, “sous l’égide du Président”, estimant qu’elle sera une opportunité “pour approfondir le processus de réformes” entamé par le chef de l’État et un instrument pour “prémunir le pays des multiples dangers qui le guettent”. “Nous réaffirmons notre attachement au débat serein et responsable”, ont écrit les membres du BP, soulignant que le parti “fera de toute autre formation un partenaire” lors “des échanges fructueux et constructifs”, loin, ajoutent-ils, “des insultes et de l’invective”.
Le BP de TAJ, dont la session reste ouverte, rappelle que, nonobstant son appel “au président Bouteflika de poursuivre son œuvre à la tête de l’État”, il “soutiendra toute décision prise par le Président concernant la prochaine présidentielle”. Le bureau politique a également souligné que la dernière lettre du chef de l’ANP qui “a mis les points sur les i” “vient en appui” à celle du chef de l’État envoyée à la rencontre gouvernement-walis, où des “aventuriers” et des “malintentionnés” ont été dénoncés avec force. Dans ses résolutions, le BP de TAJ a aussi mis l’accent sur “le professionnalisme” de l’ANP et “son respect de ses missions constitutionnelles”, notamment “la défense du territoire, de l’unité du peuple et la stabilité du pays”, face “aux menaces extérieures”.
Le BP de TAJ estime, par ailleurs, que le gouvernement doit “accélérer la cadence dans la mise sur pied d’une économie diversifiée”, appelant, à l’occasion “au traitement du phénomène de la harga”. Il a rappelé, par ailleurs, les positions du parti vis-à-vis du conflit palestinien, du Sahara occidental, réaffirmant son soutien aux positions officielles algériennes.
M. Mouloudj
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L’ancien président du conseil national du MSP a répliqué de façon cinglante à Makri, estimant que “l’échec de son initiative politique est la seule explication” aux attaques de ce dernier contre le Forum du juste milieu.
Une guerre de positions est déclarée au sein du Mouvement de la société pour la paix (MSP), où les tenants des deux clans dirigés par Abderrezak Makri et Abou Djerra Soltani croisent le fer, en s’échangeant sur la place publique des déclarations franchement hostiles. L’enjeu n’en est pas moins lié à la prochaine présidentielle qui ne finit pas de diviser la classe politique.
Ainsi, l’ancien président du conseil national et vice-président du MSP, Abderrahmane Saïdi, a répliqué de façon pour le moins cinglante au président du parti, quant aux déclarations de ce dernier qui accuse le “Forum du juste milieu”, notamment son président Abou Djerra Soltani et les militants de sa tendance, de vouloir fomenter un “coup d’État” contre lui. M. Saïdi, l’un des fondateurs de ce forum, y apporte un démenti, maintes fois réitéré, en affirmant que “ces accusations sont sans fondement”. “Il (Makri) voulait juste dépasser l’impasse dans laquelle il se trouvait et rejeter la responsabilité sur d’autres, en créant un problème virtuel”, assène-t-il.
Selon lui, “l’échec de son initiative politique est la seule explication” à cette sortie du chef de file du MSP. Pourtant, dit-il encore, “pour lancer de pareilles accusations, il faut avoir des preuves et des témoignages”. “Mais lui n’a fait part que de son sentiment qu’il y a quelque chose qui se préparerait contre lui”, relève M. Saïdi. Il estime que le langage dont a usé Makri n’a pas de lien avec la politique et “n’est pas confortable (prononcé en anglais, ndlr)”. Mais “c’est poétique, car un politicien parle avec des preuves à l’appui”.
D’où, a-t-il précisé, “nous n’avons pas voulu répondre à cette accusation, parce qu’elle ne repose sur aucun fait avéré et même les militants n’ont pas pris en considération la question”. “Pourquoi subitement, voir qu’il y a quelque chose de louche et qu’il y a un problème. Pourquoi maintenant ?”. “Nous sommes aussi membres du mouvement (MSP), donc, il n’a pas à faire de la surenchère là-dessus”, rétorque
M. Saïdi pour qui cette sortie de Makri est due au fait qu’il aurait compris que les militants du parti ont une certaine “phobie des scissions”, à l’instar de celles qu’ils ont eues par le passé.
“Ce qui est faux”, a-t-il assené. Et pour mieux enfoncer son protagoniste, il l’invite à “présenter les preuves devant le parti, et au conseil national” qui se prépare à tenir sa session qui était initialement prévue pour le 11 janvier mais a été reportée au 25 du même mois, “probablement dans l’attente de la convocation du corps électoral ou de la décision du Président. Tout le monde est dans l’expectative, parce qu’on n’est pas dans l’action politique, mais dans la réaction”, a-t-il précisé. Abderrahmane Saïdi a réaffirmé le caractère apolitique du “Forum du juste milieu”, en indiquant qu’il est enregistré au chapitre des associations. Selon lui, tout amalgame avec des déclarations politiques viendrait du fait que son président, en l’occurrence Abou Djerra Soltani, est un ancien politique et ancien président de parti.
“Il est donc, tout à fait normal que lorsque vous discutez avec des journalistes, ils ne voient pas en vous un initiateur du forum, mais un politicien. C’est le cas surtout lors de cette conjoncture politique de la présidentielle, mais au-delà, cela sera autre chose”, a-t-il, en outre, indiqué. Et d’enchaîner : “Actuellement nous sommes obsédés par cette question, mais, nous n’avons cessé de répéter que nous ne sommes pas venus pour soutenir le 5e mandat, parce que nous sommes au sein du forum où toutes les tendances sont représentées, le FLN, le RND, le MSP et Ennahda, ainsi que Talaie El-Houriat, mais il y a une fixation sur son président.” Il a enfin souligné que ce forum qui compte quelque 7 000 adhérents dans toutes les wilayas “se limitera à donner sa position au sujet des candidats, en tant qu’association, pour définir qui est le mieux pour l’Algérie, en temps opportun, sans nous impliquer pour tel ou autre candidat”.
Amar R.
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L'ancien archevêque de Cotonou, Mgr Antoine Ganyé, lors de la célébration de ses noces d'or sacerdotales, dimanche 06 janvier 2019, dans son village natal à Sèdjè-Dénou (commune de Zè), a saisi l'occasion de la célébration eucharistique, pour analyser la situation sociopolitique du pays.
Dans son homélie, Mgr Antoine Ganyé s'est beaucoup préoccupé de la précarité ambiante dans le pays. Se référant à la croissance économique exposée par les pouvoirs publics (bientôt 7%), alors que les populations végètent dans la misère, il s'est interrogé sur la portée de ladite croissance. Pour lui, il y a un paradoxe auquel il faudra trouver une solution et redresser la courbe du bien-être individuel.
Le prélat n'a pas manqué de plaider la cause des promoteurs d'entreprises affaiblis ces derniers mois. Ces petites entreprises selon le prélat, sont actuellement en difficulté à cause des problèmes de fiscalité. Mgr Ganyé invite le président de la République à lui faire un cadeau. Celui qui consiste à aider les promoteurs desdites entreprises à faire face à leurs nombreux défis.
Au sujet des détenus et des exilés, l'ancien archevêque de Cotonou s'en est aussi préoccupé. « Je lui demande une petite amnistie pour nos frères qui sont ses frères et nos sœurs qui sont ses sœurs et qui sont en prison ou qui sont en Europe […] », a-t-il exhorté tout en reconnaissant que ce serait une mission difficile à accomplir mais pas impossible.
« C'est lorsqu'un homme arrive à briser ce qui est dur, qu'il est vraiment fort », a ajouté le prélat qui appelle à la paix dans le pays.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Les 162 locataires des logements de la cité de Sidi El-Kébir à Raïs Hamidou (ex-Pointe Pescade), à Alger, interpellent le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales sur “l’augmentation injustifiée” des frais de location. Les occupants de cette cité — anciens fonctionnaires du CPVA, appartenant à la wilaya d’Alger et dont les constructions ont été réalisées grâce à l’argent des œuvres sociales de l’entreprise — ont vu leur location augmentée de 130% par le directeur de la Régie foncière dont les appartements dépendent.
Dans leur requête à Noureddine Bedoui, les locataires dénoncent “cette augmentation”, mais aussi “la fermeture des portes du dialogue” par le directeur de la Régie foncière. Ils expliquent que leur cité “est oubliée” des autorités, si bien qu’elle est dépourvue “de toute structure de service public”. Ils dénoncent, par ailleurs, “le désengagement” des autorités dans “la prise en charge de la propreté de la cité”. Dans leur missive, ils appellent le ministre de l’Intérieur “à annuler les augmentations décidées par le directeur de la Régie foncière, pour permettre aux locataires d’acheter les appartements et à supprimer la décision portant renouvellement des contrats de location”.
M. Mouloud
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Après l’annulation par le Conseil constitutionnel des élections sénatoriales de Tlemcen du fait que les résultats n’ont pas été consolidés dans le procès-verbal de centralisation des conclusions, un second tour a été fixé pour le jeudi 10 janvier.
À la veille de ce nouveau rendez-vous électoral, le bureau de wilaya du RND exige que le scrutin soit supervisé par le Conseil constitutionnel avec le renforcement des mesures de sécurité et l’interdiction d’accès à la salle à toute personne étrangère au vote. Parmi l’autre exigence avancée par le RND figure la désignation de juges qui n’exercent pas dans les juridictions de la wilaya de Tlemcen.
Pour sa part, le FLN a organisé samedi après-midi un point de presse pour présenter aux médias les militants blessés lors des affrontements au siège de l’APW lors du précédent tour. Ces derniers, une demi-douzaine, ont présenté les certificats médicaux établis par les médecins des centres de santé. Certains certificats indiquaient une incapacité de travail de 30 jours.
B.A
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Égrenant une série de principes que les élites sont tenues d’observer, l’ancien chef de gouvernement préconise de s’inspirer de la Révolution pour créer un front de sauvegarde de la patrie.
Il ne semble pas cultiver de rapport pathologique avec le pouvoir, puisqu’il n’a pas hésité à rendre son tablier lorsqu’il était chef de gouvernement pour incompatibilité de vision et de conception de la gouvernance avec le président de la République.
Il n’a pas, non plus, la prétention d’un diseur de bonne aventure. Mais Ahmed Benbitour, homme réputé pour sa réserve, rompu à la culture de la rigueur économique et des chiffres, observateur de la scène politique nationale, est formel : quelles que soient les tergiversations du pouvoir, le changement en Algérie est “inéluctable”. “Le changement viendra fatalement, la question est de savoir si l’on doit le préparer ou s’il surviendra dans la pagaille”, a dit, hier, l’invité du Forum de Liberté.
“Le changement interviendra car il y a une crise de fonctionnement du système (…) 2021 est une date fatale, il faut qu’on fasse des changements ou l’on se retrouvera dans une situation difficile, car il y aura même pénurie de moyens de consommation. On ne va pas y faire face avec la politique actuelle. J’espère me tromper, mais il faut s’y préparer sérieusement”, s’alarme-t-il lors de la conférence-débat sous le thème “La mission des élites dans la sauvegarde du pays”. Les propos ne sont pas ceux d’un homme désabusé ou qui cherche à “faire peur” à la population, comme l’a accusé le pouvoir en 2011 déjà, lorsqu’il a tiré la sonnette d’alarme sur les perspectives financières du pays, mais s’appuient sur des indicateurs et un diagnostic froid de la situation du pays, autant sur le plan économique que sociopolitique.
“La population souffre de cinq maladies : l’absence de la morale collective, la violence qui devient le moyen privilégié de règlement des conflits entre individus, groupes d’individus et groupes d’individus et l’État, la corruption généralisée, l’indifférence envers l’intérêt commun et le destin national, ainsi que le fatalisme”, détaille-t-il dans sa déclaration liminaire. Aussi, “notre pays est dirigé par un pouvoir autoritariste, patrimonialiste et paternaliste qui vit de la rente et la prédation dans l’utilisation de la rente, alors que la rente est en diminution sensible et pour toujours”. À la perspective d’amenuisement des réserves de changes s’ajoute la déliquescence de l’État qui se caractérise par la “généralisation de la corruption, l’institutionnalisation de l’ignorance et de l’inertie, le culte de la personnalité, la centralisation du pouvoir de décision entre un nombre réduit d’individus au lieu et place des institutions habilitées, l’émiettement du pouvoir entre les différents clans à l’intérieur du système”.
“Malheureusement, l’État algérien correspond de façon évidente à l’ensemble de ces critères de définition d’un État déliquescent”, déplore-t-il. Face à cette situation, Ahmed Benbitour estime que le “rôle des élites est primordial” pour réaliser le changement. S’il admet que “les conditions, actuellement, ne sont pas réunies pour mobiliser la population”, il souligne, cependant, “l’urgence de la nécessité d’une grande mobilisation pacifique pour sauvegarder la patrie”. Égrenant une série de principes que les élites sont tenues d’observer, une espèce de feuille de route pour ainsi dire, comme l’observation des règles démocratiques ou encore définir une stratégie d’éducation et la culture de la citoyenneté, en s’appuyant sur les forces de changement, Ahmed Benbitour préconise de s’inspirer de la Révolution pour créer un front de sauvegarde de la patrie.
“Il faut s’inspirer de l’expérience de 1954 et innover en matière d’organisation du travail politique, innover en matière d’instruments du changement et parier sur de nouvelles forces. L’innovation en matière d’organisation du travail politique peut venir de l’utilisation des possibilités offertes par les nouvelles technologies (…).” “Les élites ont perdu l’opportunité d’assumer le leadership du lancement de la Révolution de Novembre, elles continuent à le payer jusqu’à aujourd’hui. Si elles ratent une opportunité de prendre le leadership du changement, aujourd’hui, ce sera la marginalisation définitive”, conclut-il, non sans considérer que le changement est également dans l’intérêt du régime, faute de quoi, il partira dans des “conditions difficiles”.
Karim Kebir
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Un projet de réalisation de 16 logements sociaux, lancé à la fin des années 1990, a battu tous les records en matière de retard dans la commune de M’kira (daïra de Tizi Ghennif, Tizi Ouzou).
Pourtant implanté à proximité du siège de l’APC, ce projet dont le taux d’avancement a atteint 70% se trouve curieusement à l’arrêt depuis… vingt ans. “Deux entreprises sont passées par là et une troisième est attendue pour reprendre le chantier.
D’ailleurs, lors de sa visite dans la région, le wali de Tizi Ouzou a piqué une grosse colère en apprenant que ces logements sont à l’abandon, alors que de nombreux citoyens attendent un toit décent”, nous dira un riverain. Deux citoyens ont d’ailleurs squatté deux logements de cet immeuble en les aménageant avec leurs propres moyens.
Par Rub.Radar
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ALGER – L’Algérie a condamné la tentative de « coup de force » perpétré lundi matin au Gabon par des militaires, se félicitant du rétablissement rapide de l’ordre constitutionnel dans ce pays, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères (MAE).
« L’Algérie, qui a toujours rejeté toutes les tentatives de prise de pouvoir par la force, se félicite du rétablissement rapide de l’ordre constitutionnel dans ce pays ami et rappelle la position africaine commune prise du 35ème sommet de l’OUA qui s’est tenu à Alger en juillet 1999, consacrée par l’Acte constitutif de l’Union africaine qui condamne et rejette tout changement anticonstitutionnel dans les pays du continent », précise la même source.
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L’apparition de la peste des petits ruminants et la réapparition de la fièvre aphteuse dans le cheptel dans plusieurs wilayas du pays n’a apparemment pas eu un impact direct sur le prix de la viande rouge dans les boucheries. L’inquiétude de nombre de consommateurs s’est par contre répercutée sur le choix de la viande. Pour eux, le poulet est désormais la viande la plus «sûre».
Rym Nasri – Alger (Le Soir) – Il y a une semaine, le ministère de l’Agriculture avait annoncé la propagation de la peste des petits ruminants qui a causé la perte de 1 000 à 1 200 têtes de bétail à travers 12 wilayas du pays dont Biskra, Djelfa, Oum-el-Bouaghi, Tébessa, Médéa, Saïda, Tiaret, Laghouat, Naâma et Tlemcen. Depuis, d’autres cas continuent à être confirmés dans d’autres régions. Il y a deux jours, six cas de peste des petits ruminants ont été découverts dans la wilaya d’El Tarf.
La fièvre aphteuse, elle aussi, a refait son apparition parmi les bovins dans certaines régions.
Même si ces deux maladies virales et contagieuses menaçant le cheptel ne présentent aucun risque de contamination pour l’homme, elles n’ont pas été sans susciter l’appréhension des consommateurs. Pris de panique, certains ont décidé de carrément bouder la viande rouge, déjà pas assez convoitée en raison de ses prix exagérés.
Dans les boucheries, le prix de la viande rouge demeure toujours élevé. Les clients eux aussi restent peu fréquents au vu du coût de la viande ovine et bovine. Les bouchers eux, affirment que le prix de la viande rouge n’a pas changé depuis l’apparition de ces maladies qui ont affecté le cheptel. «Ni le prix de la viande ovine ni celui de la viande bovine n’ont changé. Nous gardons les mêmes prix d’avant l’apparition des maladies qui ont touché le bétail», a souligné hier un boucher à Belouizdad à Alger.
Pourtant, les prix affichés sont exagérés. La côte de veau est affichée à 1 400 dinars le kilogramme. Le rumsteck de veau est vendu à 1 850 dinars, l’entrecôte de veau à 1 950 dinars et le filet de veau à 2800 dinars. Le prix du foie de veau ne descend pas à moins de 2 800 dinars le kilo.
S’agissant de la viande ovine, les côtelettes d’agneau, sont proposées à 1 500 dinars au même prix que l’épaule d’agneau. Le foie d’agneau, lui, vole la vedette à toutes les autres parties de l’animal en affichant 3 200 dinars le kilogramme.
Hier, au marché T’nache de Belouizdad, les boucheries étaient fermées. Seuls les étals de volailles étaient ouverts. Ici, le prix du poulet éviscéré varie d’un vendeur à un autre. Alors que certains maintiennent son coût à 380 dinars le kilogramme, d’autres le proposent à 340 dinars voire 320 dinars le kilo. «Il y a deux jours, le poulet éviscéré était à 300 dinars le kilo. Actuellement, il a légèrement augmenté pour atteindre 320 dinars», note Toufik, marchand de volaille au vieux marché T’nache.
Selon lui, depuis l’apparition de la peste des petits ruminants et de la fièvre aphteuse chez les ovins et les bovins, les citoyens évitent la viande rouge. «Après les images diffusées à la télévision sur la maladie du bétail, les gens n’achètent plus la viande rouge et se rabattent ainsi sur la viande blanche surtout le poulet. C’est ce qui explique les différents prix du poulet d’un vendeur à un autre», dit-il.
Cet engouement a justement, poursuit-il, incité les marchands de poulet à augmenter leur prix. Une autre aubaine pour nombre de ces vendeurs pour tirer profit de cette situation.
Pour faire face à cette épidémie qui risque de décimer le cheptel national, le ministère de l’Agriculture compte acquérir un vaccin contre cette maladie. Il a justement débloqué une enveloppe de 400 millions de dinars.
Autre mesure prise : la fermeture de plusieurs marchés à bétail dans certaines régions du pays.
Ry. N.
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