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Afrique

Près de 1,5 milliard de perte à Bénin-Tracteurs

24 Heures au Bénin - Wed, 01/30/2019 - 20:22

Une mission de vérification de la gestion administrative, commerciale, financière et comptable de la société Bénin-Tracteurs a révélé qu'une perte de 1.419.999.419 FCFA a été cumulée en deux ans d'exercice, soit 141,90% du capital social.
Selon le relevé du Conseil des ministres de ce mercredi, des dysfonctionnements graves et des insuffisances préoccupantes ont été notés quant à la constitution même de la société et à sa gestion. Les constats effectués révèlent entre autres, une production mensuelle d'environ 21 tracteurs seulement contrairement à l'engagement de la société d'en produire au moins 100 par mois pendant la première année d'exploitation de la chaîne d'assemblage.
Prenant acte du rapport de la mission, le Conseil a instruit les ministres chargés du dossier à l'effet de prendre les mesures qui s'imposent pour corriger toutes les anomalies relevées.
F. A. A.

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EMIRATS ARABES UNIS: Comment Dubaï allie finance islamique et technologies de pointe

Algérie 360 - Wed, 01/30/2019 - 20:10

Par Jeremy Wilks  et  James O’Hagan.

La finance islamique est vraisemblablement aussi ancienne que l’Islam et malgré un recul récent, elle est de plus en plus populaire à l’échelle mondiale auprès des musulmans comme des non-musulmans. D’après les prévisions, elle pourrait représenter 2700 milliards d’euros en 2021. Et quand on ajoute à cela, la technologie financière comme la blockchain, les possibilités deviennent infinies.

Mais voyons d’abord ce qu’est la finance islamique. Selon les principes de la Charia, elle s’appuie sur la participation aux bénéfices plutôt que sur la perception d’intérêts sur les crédits. Les obligations islamiques ou « sukuks », ce n’est qu’1% du marché mondial, mais leur part devrait augmenter. Le Fonds monétaire international est en train d’émettre des règles pour ce secteur actif dans plus de 60 pays.

« Quand on regarde les obligations du marché émergent américain de l’année dernière, on constate une perte de 3,8% alors que les « sukuk » ont engendré une perte de seulement 2,09% : ils font donc mieux, » fait remarquer Anita Yadav, chef de la recherche économique chez la banque des Emirats NBD.

Pour les musulmans et non-musulmans

L’économie islamique est l’un des piliers de la vision économique de Dubaï d’un avenir post-pétrole. En 2016, elle a représenté environ 8,3% du PIB de l’émirat de Dubaï. Ce chiffre devrait progresser dans les années qui viennent d’après Abdulla al-Awar, PDG du Centre de développement de l’économie islamique de Dubaï.

« À l’échelle de la planète, en 2016, les consommateurs ont dépensé plus de 2000 milliards de dollars américains dans des produits conformes à la charia et ses dépenses ont été faites par des musulmans et des non-musulmans, » indique-t-il.

Interrogé par notre journaliste Rebecca McLaughlin-Duane sur l’importance des jeunes musulmans dans cette stratégie, Abdulla al-Awar répond : « On permet en fait à la jeune génération du millénaire – à ces entrepreneurs, à ces PME – de contribuer à l’économie grâce à leurs idées et leurs technologies : c’est pourquoi certaines de nos initiatives s’adressent directement à eux, dans le secteur de la technologie financière par exemple. Nous faisons tout pour attirer ces jeunes entrepreneurs et leur fournir une plateforme idéale où ils puissent proposer leurs technologies innovantes, nous faisons le lien entre eux et le monde économique, » explique-t-il.

La blockchain, révolution pour le secteur bancaire

La blockchain est train de bousculer le secteur bancaire. Ce système accessible et décentralisé qui permet de réaliser n’importe quelle transaction supprime les intermédiaires et apporte aux paiements, transparence et sécurité. Mais que se passe-t-il quand cette technologie révolutionnaire fusionne avec les principes anciens de la finance islamique ? Nous avons interrogé Ibrahim Mohammed, fondateur d’OneGram, une start-up de Dubaï qui a obtenu le titre de « meilleure crypto-monnaie islamique » des Islamic RetailBankingAwards.

« Nous sommes un actif numérique, une sorte de réserve de valeur : il s’agit d’un outil ou d’un actif numérique qui peut être utilisé pour réaliser des paiements, des transactions, mais je crois qu’il faut éviter le terme classique de « monnaie » parce que dans le cas d’une carte de crédit, vous n’utiliseriez pas le terme de « monnaie », non ? » précise le jeune entrepreneur.

Il poursuit : « OneGram a été la première devise à offrir une forme de garantie dans le sens où nous nous appuyons sur l’or par exemple. Ce qui donne un certain degré de protection puisque vous ne pouvez pas arriver à zéro, la valeur de la devise peut baisser pour atteindre le prix d’un gramme d’or, mais elle ne pourra pas passer en-dessous parce qu’elle est indexée sur l’or.

« Nous avons créé notre devise il y a deux ans et aujourd’hui, » précise-t-il, « les choses ont évolué avec la création d’un marché dédié aux « Stablecoins » – aux devises numériques stables – ; nous avons été les premiers sur ce marché, nous l’avons créé en réalité. »

Le fondateur d’OneGram revient ensuite sur l’origine de son activité : « Nous avons réuni des principes qui remontent à 1400 ans et la toute dernière technologie qui est la Blockchain et ensuite, nous avons créé une devise indexée sur une valeur physique : l’or qui est la première forme prise par la monnaie. Donc les répercussions ont été énormes. »

Puis il évoque l’air du temps : « Nous vivons dans une société de l’instant : la Blockchain, c’est de l’instantané, vous voulez faire une transaction, transférer de l’argent de Dubaï_ vers la Chine, vers Londres ou vers l’Australie ? C’est fait en quelques secondes, »_ fait-il remarquer.

Soutien aux femmes entrepreneurs

Dans la région du Moyen Orient et de l’Afrique du Nord, des programmes de soutien aux start-up contribuent à mettre en place un écosystème favorable à l’entrepreneuriat. L’un d’entre eux fait passer les femmes au premier plan. Womena aide les entreprises dirigées par des femmes à trouver les conseils et le capital de départ pour se lancer.

Parmi les créateurs d’entreprise, très peu sont des femmes dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Elissa Freiha, fondatrice du programme Womena dont le siège est à Dubaï, compte bien faire en sorte que cela change.

« Honnêtement, je crois que cette région, c’est actuellement la plus enthousiasmante pour les start-up dans le monde, tout simplement parce que le potentiel est encore inexploité : les ressources sont là et elles sont en train d’être mises en place, » se réjouit-elle. « Nous commençons à attirer l’attention au niveau international et nous avons le potentiel, tous ces chefs d’entreprise incroyables, ce talent technologique, mais tout cela n’est pas encore parfaitement coordonné, » reconnaît-elle. « Les affaires les plus passionnantes dans lesquelles j’investis, ce sont celles pour lesquelles j’ai une relation personnelle avec leurs créateurs et là où il y a cette connexion avec les gens, » affirme-t-elle.

La Tunisienne Amal Bahloul a bénéficié du tutorat de Womena. Elle a créé « Lights, Camera, Learn! » il y a trois ans pour donner une éducation aux enfants arabes dont de nombreux réfugiés syriens via la réalisation de films.

« Notre objectif, à Dubaï, c’est de prendre une nouvelle dimension et pour cela, nous avons besoin de beaucoup d’aide en particulier pour augmenter le nombre d’enfants qui participent, » dit Amal Bahloul. « En l’espace de trois mois, nous avons mené nos actions éducatives auprès de 179 enfants, créé 24 court-métrages et organisé sept événements autour de projections dans quatre pays différents et nous espérons que notre message caritatif incitera les bonnes personnes à venir travailler avec nous, » précise-t-elle.

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Le mandat des élus consulaires prorogé

24 Heures au Bénin - Wed, 01/30/2019 - 19:50

Les membres du gouvernement réunis en session ordinaire du Conseil des ministres ont décidé de la prorogation du mandat des élus consulaires des Chambres interdépartementales de métiers et de l'Union des Chambres interdépartementales de métiers du Bénin.
Selon le relevé du Conseil des ministres, le mandat de ces membres est arrivé à terme le 29 janvier 2019 à 00h. Le gouvernement ayant engagé une réforme majeure visant à instituer la Chambre des métiers de l'artisanat du Bénin, a lancé le recensement national des artisans, la constitution de la liste électorale et la mise en place du régime biométrique des métiers.
En raison de l'implication active des Chambres interdépartementales de métiers et de leur faîtière dans la conduite du processus, le Conseil a décidé de proroger le mandat de leurs membres actuels jusqu'à l'installation de la nouvelle Chambre des métiers de l'artisanat.
F. A. A.

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Selon le docteur en agronomie Fouad Chehat: L’Algérie ne couvre ses besoins alimentaires qu’à 55%

Algérie 360 - Wed, 01/30/2019 - 19:48

Par Akli REZOUALI.

Notre sécurité alimentaire n’est réellement couverte qu’à hauteur de 55% par la production nationale, soit un niveau bien inférieur aux 70% annoncés ça et là.» C’est en ces termes que le docteur en agronomie et ancien directeur général de l’Institut national de recherche agronomique (INRA), Fouad Chehat, a tenté d’avertir hier, lors de son passage à l’émission «Invité de la rédaction» de la Radio nationale, contre les risques d’aggravation à terme des dangers de la dépendance alimentaire de l’Algérie vis-vis des marchés extérieurs.

Selon lui, le seul moyen de vérifier le degré d’autosuffisance alimentaire du pays est d’évaluer les quantités de kilocaloriques consommées par habitant et cela révèle en effet que le niveau de sécurité alimentaire de l’Algérie ne dépasse guère les 55%. Alors que 80% du blé tendre consommé en Algérie provient de l’étranger, d’autres produits essentiels, a-t-il averti, dépendent en réalité de l’importation, tels que les huiles, le sucre et le poulet.

Aussi, note l’ancien directeur de l’INRA, même si les rendements agricoles actuels ont atteint des niveaux que l’on ne pouvait envisager il y a 30 ans, il n’en demeure pas moins que le véritable enjeu réside dans «les semences et les plants», dont la quasi-totalité, a-t-il dit, «provient de l’importation», en particulier pour les légumes.

Décriant l’absence d’une stratégie agricole nationale de long terme, mais aussi la faiblesse de la recherche agronomique pour mettre au point de nouvelles variétés adaptées aux conditions locales, Fouad Chehat souligne en définitive que la situation actuelle ne peut être tenable, au vu de la fragilité des finances publiques et de la croissance démographique à venir.

L’agriculture ne peut se moderniser sans une continuité dans l’effort et les actions des pouvoirs publics et des autres acteurs du secteur, a fait valoir l’ancien directeur de l’INRA, ajoutant qu’une véritable stratégie de sécurité alimentaire doit s’inscrire sur le long terme, en impliquant non seulement le secteur agricole, mais aussi ceux de l’industrie et des ressources en eau. 

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SMAÏL LALMAS, ÉCONOMISTE ET PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION ALGÉRIE CONSEIL EXPORT “La surtaxe appliquée aux importations ne peut être une alternative durable”

Algérie 360 - Wed, 01/30/2019 - 19:37

 Le gouvernement revient aux restrictions des importations au moyen, cette fois-ci, d’une surtaxe dont le taux oscille entre 30 et 200%, instituée par la loi de finances complémentaire 2018. Pensez-vous que la parade fiscale à la hausse effrénée de la facture d’importation serait plus efficace que les dispositifs d’interdiction ?

Effectivement ! Nous pensons que la régulation par un dispositif fiscal est plus efficace que les deux précédents dispositifs qui privilégiaient le contingentement par les licences d’importation et l’interdiction pure et simple à l’importation de centaines de biens et consommables. Cette taxe, appelée le droit additionnel provisoire de sauvegarde, nous l’avons nous mêmes réclamée car nous pensions que le dispositif des licences et celui de l’interdiction à l’importation des produits ne pouvaient atteindre les objectifs fixés. Cette taxe est de nature aussi à encourager la production nationale, même si, telle qu’elle a été présentée, elle ne peut permettre d’atteindre les objectifs, étant donné qu’elle ne peut être une alternative durable. Elle est plutôt conjoncturelle. Pour qu’elle puisse jouer pleinement son rôle, cette taxe doit être accompagnée par des mesures qualitatives à travers l’instauration de barrières et la mise en place d’une politique portée sur l’aspect qualitatif au-delà des mesures quantitatives. Il s’agit aussi de mettre en place des laboratoires de contrôle qualité accrédités au niveau des différents postes frontaliers. Ces barrières qualitatives sont en mesure de dissuader certains importateurs et, par la même protéger, la production nationale. Il s’agit par-dessus tout d’une approche tout à fait tolérée par les accords internationaux en matière d’échanges commerciaux.

Quel retour sur investissement peut-on espérer par l’institution du droit additionnel provisoire de sauvegarde ? Des économies sont-elles enfin possibles sur la balance commerciale ?

Logiquement, le droit additionnel provisoire de sauvegarde va réduire les importations en termes de quantité, renflouer davantage les caisses du Trésor public et donner, par la même, une marge de manœuvre à la production nationale pour qu’elle puisse évoluer aussi bien qualitativement que quantitativement. Il s’agit donc d’un apport appréciable pour l’économie du pays. Les deux premiers dispositifs ont, en revanche, bloqué notre économie et affecté nombre d’entreprises qui se sont retrouvées à court de matières premières et dont plusieurs d’entre elles n’ont pas hésité à déposer le bilan sous le coup d’une situation asphyxiante. Le droit additionnel provisoire de sauvegarde entraînerait probablement un renchérissement des prix à l’importation, mais les entreprises pourraient s’organiser en groupements d’achats, une formule qui permettrait de mieux négocier avec les fournisseurs et de mieux appréhender la hausse des prix à l’importation des intrants.

Pensez-vous que la régulation du commerce extérieur concourrait au retour à l’équilibre tant espéré des finances publiques ?

Je ne le pense pas ! Car ces dispositifs, s’ils ne sont pas accompagnés par une ouverture de l’économie nationale, par un soutien à la production locale et par un accompagnement et des facilitations à l’investissement aussi bien local qu’étranger, leur impact sur la trésorerie publique ne sera que marginal. Il faut comprendre au final que construire une économie nationale dynamique et compétitive est la seule clé de voûte. Et à défaut de cet impératif, ces dispositifs de régulation du commerce extérieur, qui ne sont d’ailleurs que conjoncturels, ne peuvent être d’aucun impact significatif sur les positions financières internes et externes.

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Éducation : L’examen de 5ème année sera désormais régional

Algérie 360 - Wed, 01/30/2019 - 19:32

La ministre de l’éducation nationale, Nouria Benghabrit, a déclaré que le ministère de tutelle est sur le point d’établir des sujets variés pour les épreuves finales de la cinquième année primaire, prenant en considération les spécificités variables de chaque région du pays. La ministre de l’éducation, suite à son apparition dans une émission de télévision algérienne a annoncé que les sujets d’examens finals de la cinquième année primaire seront diversifiés et supervisés par l’office nationale algérien des examens et concours (ONEC) à compter de 2021. La déclaration indique que les services spécialisés dans le ministère d’éducation nationale ont déjà entamé la phase d’étude concernant certaines régularisations qui seront introduites sur les modalités relatives aux sujets d’examens de cinquième année.

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Salon de l’emploi: la formation et l’emploi ensemble

Algérie 360 - Wed, 01/30/2019 - 19:26

Par Nedjma MERABET.

Deux salons qui étaient jusque-là organisés séparément ont été regroupés cette année. Ainsi l’emploi et la formation seront à présent deux secteurs rapprochés pour plus d’efficacité globale de la politique menée dans le domaine de l’emploi, notamment des jeunes.

Le Salon national Carrefour emploi et formation, sous la thématique «Citoyenneté et économie digitale» ouvre donc ses portes jusqu’au 31 janvier, au palais des expositions des Pins-Maritimes.
L’espace ainsi créé permet un contact direct, simultané et réciproque entre les demandeurs d’emploi, les entreprises, et les écoles de formation. On peut citer Soneltech formation, une école spécialisée en électromécanique et automatisme.

Outre les entreprises de grande envergure, d’importantes structures institutionnelles participent à l’évènement, dont la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (Caci), l’Agence nationale de développement des investissements (Andi), la Caisse nationale d’assurance chômage (Cnac) ou encore l’Agence nationale de gestion du microcrédit (Angem). Pour ce qui concerne les entreprises, elles sont privées ou publiques, et exercent dans divers secteurs d’activité allant de la pharmacie à l’industrie lourde en passant par l’agro-alimentaire.

En arrivant au salon, on peut voir le stand imposant de Amor Ben Amor, qui profite de l’occasion pour passer des entretiens d’embauche, ou encore de recrutement d’apprentis ou de stagiaires. On compte également l’Entreprise nationale de charpente et de chaudronnerie (ENCC), le groupe public des services portuaires Serport, le bâtiment et les travaux publics avec le chinois CRCEG, le secteur bancaire avec le Crédit populaire d’Algérie, ou encore l’entreprise Kit Construction. L’entreprise Tango, quant à elle, propose de nombreux emplois aux jeunes. Dans le domaine pharmaceutique, on peut citer Sanofi, et dans l’industrie lourde on peut citer Atlas Copco.

On peut même compter la présence de start-up ou de plateformes internet qui font dans la liaison entre employeurs et employés potentiels, ou même certains médias électroniques qui sponsorisent l’évènement, qui n’a pas laissé en reste le secteur des services digitaux.

Le programme du salon inclut également des conférences et ateliers, à l’instar du premier tenu par Abed Chérif, P-dg du groupe Kit Construction. L’intervenant déclare que son entreprise propose 550 emplois, ou postes de stagiaires ou d’apprentis. A la question concernant les travailleurs du BTP qui ne sont pas déclarés, il évoque d’abord le rôle des syndicats, mais également le rôle néfaste d’intermédiaires parasites, à l’instar de nombreux «chefs de chantiers» qui n’en sont pas véritablement, et qui pratiquent l’embauche «au noir». Il explique que ce phénomène perturbe grandement les chefs de chantiers qualifiés, qui se plaignent de cet état de fait, pour certains, tandis que d’autres s’y adonnent pour éviter de passer par de grosses boîtes, préférant sous-traiter.

Aujourd’hui, des conférences sont prévues dans les thématiques de la psychologie et l’emploi, ou encore la citoyenneté et la santé.

N.M

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Kherraza (Annaba) : Braquage d’un bus de la ligne Alger-Annaba

Algérie 360 - Wed, 01/30/2019 - 19:00

Dans la nuit du mardi au mercredi, une bande de jeunes délinquants a pris d’assaut un bus de transport des voyageurs à destination d’Alger, quelques centaines de mètres après que celui-ci ait quitté la gare routière Mohamed Mounib Sendid (Annaba).

Arrivé au niveau de Kherraza, une demi-douzaine de jeunes avait décidé de barrer la route. Dès que le chauffeur a ouvert la portière de son véhicule, les malfaiteurs s’y sont introduits pour délester les passagers de leurs téléphones portables, argent et autres objets de valeur.

Ces jeunes ont agi à visage découvert, menaçant les passagers à l’aide d’armes blanches, couteaux, sabres et machettes. Un véritable retour au moyen-âge.

L’affaire est actuellement entre les mains des éléments de la brigade de gendarmerie nationale de Berrahal, qui tente d’identifier les malfaiteurs en suivant le peu de pistes dont ils disposent.

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M. Messahel en visite officielle en Inde à partir de jeudi

Algérie 360 - Wed, 01/30/2019 - 18:54

Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, effectuera, du 31 janvier au 1 février 2019, une visite officielle en Inde, à l’invitation de son homologue indienne, Sushma Swaraj, a indiqué, mercredi, un communiqué du ministère.

Cette visite « intervient dans un contexte marqué par la volonté des deux pays de renforcer et d’approfondir les relations bilatérales dans divers domaines, au mieux des intérêts communs des deux pays », a ajouté le
communiqué.

La visite constituera « une occasion pour passer en revue et évaluer les différents volets de la coopération entre l’Algérie et l’Inde, et examiner les moyens de leur diversification dans divers domaines pour leur imprimer
une dynamique qui soit au niveau des potentialités, dont disposent les deux pays », a précisé la même source.

M. Messahel aura, au cours de cette visite, « des rencontres avec les hautes autorités indiennes pour examiner les relations bilatérales et échanger les vues sur les questions régionales et internationales d’intérêt
commun ».

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Prix des produits pétroliers de Février 2019

24 Heures au Bénin - Wed, 01/30/2019 - 18:51

En conseil des ministres ce mercredi 30 janvier 2019, le gouvernement a fixé les prix des produits pétroliers pour le mois de Février 2019. Les différents prix applicables dans les stations-services se présentent comme suit :

Essence : 455 FCFA/l ;
Pétrole : 515 FCFA/l ;
Gasoil : 515 FCFA/l ;
Mélange : 535 FCFA/l ;
Gaz domestique : 485 FCFA/Kg

Akpédjé AYOSSO

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Affaire Huawei : Pékin attaque Washington

Algérie 360 - Wed, 01/30/2019 - 18:41

Sur fond de soupçons d’espionnage, Washington a décidé de bannir le géant chinois des télécoms. Une décision suivie par l’Australie, le Japon et la Nouvelle-Zélande. Autant d’interdictions qui suscitent la colère de Pékin.

« Les États-Unis utilisent leur pouvoir pour discréditer et attaquer certaines entreprises chinoises, dans une tentative d’étrangler leurs opérations, qui sont légitimes et légales, estime Geng Shuang, le ministre des affaires étrangères chinois. Washington a des visées politiques, c’est de la manipulation »

Skycom, un nom omniprésent dans l’affaire

Parmi les accusations formulées par les Etats-Unis : Huawei aurait violé l’embargo de Washington sur l’Iran à travers une entité hongkongaise qui serait une filiale cachée du groupe. D’après le procureur Matthew Whitaker, les Etats-Unis auraient des preuves.

« Depuis 2007, les employés de Huawei auraient commencé à mentir à propos de la relation de la société avec sa filiale appelée Skycom. Les employés de Huawei auraient dit à des partenaires bancaires américains que Huawei avait vendu sa participation dans Skycom. Mais ces affirmations étaient fausses. En réalité, la société s’était vendu Skycom à elle-même. »

En décembre, la directrice financière de Huawei a été arrêté à Vancouver, avant d’être mise en liberté conditionnelle. Les Etats-Unis auraient réclamé officiellement son extradition.

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De nouvelles nominations dans les écoles et facultés des universités

24 Heures au Bénin - Wed, 01/30/2019 - 18:31

Plusieurs nominations ont été prononcées ce jour au cours du conseil des ministres de ce mercredi 30 janvier 2019. Au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ce sont les directeurs d'écoles et de facultés qui ont été nommés. (Lire la liste)

Sur proposition de la Ministre :
A l'Université d'Abomey-Calavi
Ecole nationale d'Economie appliquée et de Management (ENEAM)
Directrice : Madame Dado Rosalie WOROU
Directeur adjoint : Monsieur Théophile DAGBA

Faculté des Sciences de la Santé (FSS)
Doyen : Monsieur Delphin MEHINTO
Vice-doyen de l'Unité de Formation et de Recherche en Médecine :
Monsieur Eugène ZOUMENOU
Vice-doyen de l'Unité de Formation et de Recherche en Pharmacie :
Monsieur Locono Y. Achille YEMOA
Vice-doyen des écoles : Madame Josiane Irma Arlette EZIN épouse HOUNGBE

Faculté des Sciences et Techniques (FAST)
Doyen : Monsieur Hounnankpon YEDOMOAN
Vice-doyen : Monsieur François DJENGUE

Faculté des Lettres, Langues, Arts et Communication (FLLAC)
Doyen : Monsieur Pascal Okri TOSSOU
Vice-doyen : Monsieur Vincent ATABAVIKPO

Faculté des Sciences humaines et sociales (FASHS)
Doyen : Madame Odile DOSSOU GUEDEGBE
Vice-doyen : Madame Sylvie de CHACUS

Faculté de Droit et de Sciences politiques (FADESP)
Doyen : Monsieur Comlan Rock DAVID GNAHOUI
Vice-doyen : Monsieur Sèdagban Hygin Faustin KAKAI

Faculté des Sciences économiques et de Gestion (FASEG)
Doyen : Monsieur Dénis ACCLASSATO
Vice-doyen : Monsieur Théophile Magloire Adrien WOTO

Haute Ecole régionale de Commerce international (HERCI)
Directrice : Madame Sylla DOUCOURE

Institut national Médico-sanitaire (INMeS)
Directrice : Madame Lisette ODOUNLAMI épouse YEHOUESSI

Institut régional de Santé publique (IRSP)
Directeur : Monsieur Edgard Marius Dona OUENDO

Ecole nationale d'Administration et de Magistrature (ENAM)
Directeur : Monsieur Epiphane SOHOUENOU
Directeur adjoint : Monsieur Comlanvi Prudent T. SOGLONON

Ecole polytechnique d'Abomey-Calavi (EPAC)
Directeur : Monsieur Guy Alain ALITONOU
Directeur adjoint : Monsieur François-Xavier FIFATIN

Institut de Géographie, de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement (IGATE) et Centre inter-facultaire de Formation et de Recherche en Environnement pour le Développement durable (CIFRED)
Directeur : Monsieur Brice TENTE
Directeur adjoint : Monsieur Rock Christian JOHNSON

Ecole nationale des Sciences et Techniques de l'Information et de la Communication (ENSTIC)
Directeur : Monsieur Alexis GNANGUENON
Directeur adjoint : Monsieur Wenceslas MAHOUSSI

Ecole normale supérieure (ENS)de Porto-Novo
Directeur : Monsieur Germain GONZALO
Directeur adjoint : Monsieur Ibrahim YEKINI

Faculté des Sciences agronomiques
Doyen : Monsieur Philippe LALEYE
Vice-doyen : Monsieur Bonaventure AHOHUENDO

Institut national de la Jeunesse, de l'Education physique et du Sport (INJEPS)
Directeur : Monsieur Jean-Marie FALOLA
Directeur adjoint : Monsieur Antoine HOUNGA

Institut de Mathématiques et de Sciences physiques (ISMP Dangbo)
Directeur : Monsieur Léonard TODJIHOUNDE
Directeur adjoint : Monsieur Koladé Ephrem OGOUYANDJOU

A l'Université de Parakou
Faculté de Médecine (FM)
Doyen : Monsieur Spéro Raoul H. HOUNKPATIN
Vice-doyen : Monsieur Didier Julien ADEDEMI

Faculté d'Agronomie (FA)
Doyen : Monsieur Michel BATAMOUSSI
Vice-doyen : Monsieur Yvon HOUNTONDJI

Faculté des Sciences économiques et de Gestion (FASEG)
Doyen : Monsieur Tanguy GBAGUIDI
Vice-doyen : Monsieur Félix Blanchard DOSSOU

Faculté de Droit et de Sciences politiques (FDSP)
Doyen : Monsieur Mocktar ADAMOU
Vice-doyen : Monsieur Eric HOUNTONDJI

Faculté des Lettres, Arts et Sciences humaines (FLASH)
Doyen : Monsieur Paulin DOSSOU
Vice-doyen : Monsieur Jean-Bosco VODOUNOU

A l'Université nationale des Sciences, Technologies, Ingénierie et de Mathématiques (UNSTIM)
Ecole normale supérieure (ENS) de Natitingou
Directeur : Monsieur Soumaïla MOUMOUNI
Directeur adjoint : Monsieur Innocent DJEGBE

Institut national supérieur des Techniques industrielles (INSTI Lokossa)
Directeur : Monsieur Alain Alexis ADOMOU
Directrice adjointe : Madame Tognon Clotilde GUIDI.

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Accord pour la consécration de la culture environnementale dans les écoles

Algérie 360 - Wed, 01/30/2019 - 18:29

http://www.aps.dz/algerie/84676-environnement-consecration-de-la-culture-environnementale-dans-les-ecoles

ALGER – Un nouveau protocole d’accord a été signé, mardi à Alger, entre le ministère de l’Environnement et des Energies renouvelables et le ministère de l’Education nationale, dans le but de relancer et de généraliser les domaines de l’éducation environnementale et du développement durable en milieu scolaire.

La ministre de l’Environnement et des Energies renouvelables, Fatima-Zohra Zerouati et la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit, ont signé ce protocole au collège Taleb Abderahmane, sis à la commune de Hammamet , en présence du wali d’Alger, Abdelkader Zoukh, des élèves et enseignants du collège et des différents acteurs intervenant dans le ce domaine.

Ce protocole permettra de consolider les acquis d’une part, et de répondre aux nouveaux défis qui se posent dans le domaine de l’Environnement et du Développement durable, à travers la réalisation d’activités pédagogiques, d’autre part, ainsi que d’ériger le club de l’environnement au niveau de l’école, en un espace interactif auquel recourent les élèves, pour devenir également et pour la première fois, un prolongement des activités pédagogiques appliquées.

Dans une allocution prononcée à cette occasion, Mme Zerouati a mis en relief la grande importance qu’accorde le gouvernement à la préservation de l’environnement et des ressources naturelles et au droit des générations montantes à vivre dans un environnement sain, conformément à la Constitution de 2016, notamment ses deux articles 19 et 68.

Dans le cadre de l’application de l’un des axes du programme du gouvernement, visant la consolidation des mécanismes de coopération et de coordination entre les deux secteurs de l’Environnement et de l’Education nationale, en matière de sensibilisation pour la sauvegarde de l’environnement, une importance particulière a été accordée au thème de l’éducation environnementale en milieu scolaire, tout en prenant en considération, le caractère stratégique de l’établissement d’éducation, en tant que noyau essentiel pour le développement, a soutenu Mme Zerouati.

L’éducation environnementale, poursuit Mme Zerouati, est un effort éducatif orienté vers le renforcement des connaissances pour la compréhension des relations complexes entre l’homme et son environnement, avec ses dimensions sociales, culturelles, biologiques et physiques.

L’Etat veille à assurer les moyens nécessaires pour préserver l’environnement, notamment avec introduction de l’éducation environnementale dans les écoles pour sensibiliser les élèves et renforcer leurs compétences et connaissances au sujet de l’environnement, a ajouté la ministre.

La ministre a rappelé que les ministères de l’Environnement et de l’Education nationale ont convenu, dans le cadre du protocole d’accord signé en 2002 entre les deux secteurs, de la mise en place d’un programme spécial pour introduire l’éducation environnementale dans le système éducatif national.

Concernant les clubs verts, Mme Zerouati a relevé la création jusqu’à maintenant de 10.962 clubs au niveau des établissements éducatifs à travers les 48 wilayas du pays, permettant ainsi de transmettre ces concepts environnementaux aux élèves, ajoutant que 2.500 clubs au niveau national ont bénéficié d’équipements informatiques et de matériel audio-visuel.

Actuellement, le secteur oeuvre à acquérir d’autres équipements pour soutenir ces clubs dans le cadre d’une large opération dans le programme sectoriel de l’Etat, avec une enveloppe financière de 1,6 milliards de DA, a fait savoir la ministre. Ce protocole prévoit également l’importance de la formation d’enseignants et d’encadreurs de ces clubs environnementaux.

Pour sa part, la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghabrit, a salué cette initiative, affirmant que le protocole inculquera l’éducation environnementale dans l’esprit des élèves et que son secteur ne ménagera aucun effort pour la réussite de cette démarche.

En vertu de ce protocole, la ministre a annoncé l’institution de la médaille « mon école durable », qui sera accordée annuellement aux établissements éducatifs des trois cycles les plus engagés aux projets liés à l’éducation environnementale.

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Huawei exclu d’un appel d’offres en République tchèque

Algérie 360 - Wed, 01/30/2019 - 18:15

La direction des impôts tchèque a exclu le géant chinois des télécommunications Huawei d’un appel d’offres de plus de 20 millions d’euros pour la construction d’un portail fiscal, ont annoncé mercredi les médias locaux. D’autres institutions gouvernementales ont emboîté le pas au fisc après que l’agence nationale de cyber-sécurité eut averti en décembre que les logiciels et le matériel de Huawei constituaient une menace pour la sécurité de l’État, rapporte le quotidien DNES. Huawei fait face à de telles suspicions dans le monde entier. Les Etats-Unis ont dévoilé lundi une longue série de chefs d’inculpation contre la directrice financière –et fille du fondateur– de Huawei, accusée d’avoir violé les sanctions économiques qui doivent isoler l’Iran, ainsi que contre deux filiales de l’entreprise accusées d’espionnage industriel.

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Categories: Afrique

Le Directeur des Impôts explique le bien-fondédu quitus fiscal

24 Heures au Bénin - Wed, 01/30/2019 - 17:38

La première édition de la journée nationale du contribuable organisée par la direction générale des Impôts sera lancée, ce jeudi 31 janvier 2019. Prévue pour se dérouler dans la salle Vivo de Bénin Marina Hôtel, cette journée vise à inculquer au citoyen le bien fondé du quitus fiscal. Le directeur général des impôts à aborder le sujet au cours de son passage sur la chaîne nationale.

" Nous organisons la toute première édition de la journée nationale du contribuable, tout simplement parce que nous avons noté que le civisme fiscal n'est pas de rigueur dans notre pays et nous voulons profiter de cette journée pour sensibiliser tout le monde sur l'importance et la finalité de l'impôt ", souligne le Directeur général des impôts. Nicolas Yenoussi indique que ce sera l'occasion pour récompenser les meilleurs contributeurs''.
Le Directeur des impôts assure que les préparatifs vont bon train. ''Vous verrez dans la ville de Cotonou des pancartes affichées, il y a des spots publicitaires sur l'événement ", ajoute-t-il. M. Yenoussi a expliqué au cours de son passage dans l'édition du journal parlé de 20h que " Nous avons mis tout en œuvre pour que cette soirée soit une belle réussite, étant donnée que c'est une première ".
" Les pays francophones n'ont pas cette habitude contrairement aux anglo-saxons qui ont pour coutume d'organiser ces journées de célébration et de remerciements des contribuables. Le Ghana en est un exemple ", indique-t-il.
A la question de savoir comment distinguer les meilleurs contribuables, Nicolas Yenoussi répond : "Le meilleur contribuable n'est pas forcément la personne qui paie suffisamment d'impôts. Nous avons mis en place un certain nombre de critères qui permettent donc de distinguer, de choisir le meilleur contribuable. Au nombre de ces critères, je pourrai vous dire que nous avons retenu les entreprises qui dégagent un ratio élevé d'impôts sur le bénéfice sur le chiffre d'affaires ".
" Nous avons également des entreprises qui n'ont raté aucune échéance de paiement depuis trois ans. Nous avons les entreprises qui sont les meilleures utilisatrices des machines électroniques de facturation de TVA. Nous avons également celles qui ont accueilli avec ferveur notre réforme sur la dématérialisation, et après nous avons également les propriétaires fonciers qui dès les premières semaines du mois de janvier de chaque année viennent spontanément payer leurs impôts fonciers et qui sont identifiés comme tels dans nos services'', a-t-il précisé.
Quant à la situation des candidats aux élections où il est imposé désormais le quitus fiscal, Nicolas Yenoussi précise que " Les potentiels candidats aux prochaines législatives s'inscrivent pour obtenir leur quitus fiscal. Vous n'êtes pas sans savoir que la nouveauté est que le processus est dématérialisé et la demande se fait essentiellement en ligne ".
Il explique aussi qu'il y a beaucoup d'avantages à le faire de cette façon. ''Premièrement, cela éviterait à coup sûr les contacts avec les usagers ou ceux qui demandent à obtenir ce document. Les contacts pourraient conduire à des comportements déviants ", souligne le Directeur. " Deuxièmement, il y a le gain du temps. Imaginez celui qui doit quitter Kandi pour venir juste à Cotonou demander le quitus fiscal ", fait-il remarquer. Contrairement à l'inquiétude de certains suite au défaut de fluidité dans la connexion, le directeur rassure que la direction générale des impôts a une connexion haut débit. " Ce que je voulais conseiller aux uns et autres, c'est simplement de faire l'effort de se connecter parce que j'ai constaté que beaucoup de personnes ne souhaitent pas faire cet effort. C'est vrai que c'est nouveau mais on a la possibilité de se faire assister par son enfant, son collaborateur ou par quelqu'un qui sait le faire. Mais avant tout, il faut s'assurer d'abord d'avoir soi-même une bonne connexion. Nous avons tous les équipements nécessaires et le système marche", assure Nicolas Yenoussi.
Le directeur explique que le processus permettant l'accès facile aux demandeurs. La plateforme est identifiée sous le nom de quitus.impots.bj . Mais lorsque vous faites précéder le nom de trois w, vous ne pourriez pas accéder à la plateforme. Le site n'est pas précédé de trois w. C'est juste une plateforme. Ensuite lorsque vous voulez écrire impots et vous omettez le s à la fin, vous n'aurez pas la connexion. Lorsque par erreur, vous mettez un accent circonflexe sur le o, vous n'aurez pas accès à la plateforme. Ensuite, nous avons mis à la disposition des internautes, trois numéros de téléphone qui marchent 24h/24. Nous avons également un tchache bot sur la plateforme où vous pouvez faire transiter les difficultés rencontrées. Ça marche très bien " a-t-il expliqué. " Nous avons pris toutes les dispositions pour que tout se passe bien. Je voudrais profiter pour dire qu'il n'y a pas de délai et les potentiels candidats peuvent faire leur demande d'IFU ou de quitus fiscal jusqu'à la clôture des dossiers au niveau de la CENA ". Aussi indique-t-il que pour " les autres qui ne sont pas candidats et qui souhaitent se faire immatriculer, la plateforme est également à leur disposition pour obtenir leur IFU ".
Le Directeur exhorte les citoyens à aider la direction générale des Impôts dans ce processus et l'accompagner pour la réussite de la journée du contribuable. " Je voudrais inviter les uns et les autres à accompagner la direction générale des impôts dans le cadre de cette première édition de la journée nationale du contribuable. Il s'agit pour nous de célébrer le contribuable, de lui dire merci et d'expliquer que sans les impôts, le Bénin ne peut pas se construire ", a-t-il conclu.

Giscard .A.

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Le mandat 2019 officiellement lancé à travers « BE PLEIADE »

24 Heures au Bénin - Wed, 01/30/2019 - 17:38

La Jeune chambre internationale Abomey-Calavi Pléiade a officiellement lancé ce samedi 26 janvier 2019, sur la pelouse de ACTIVE AFRICA, les activités entrant dans le cadre du mandat 2019, dans l'enceinte du Parc d'attraction de Fifadji. Ce fut une cérémonie pleine de solennité qui a annoncé le mandat 2019 placé sous le thème « S'UNIR POUR RAYONNER DAVANTAGE ».

Au cours de cette cérémonie de lancement du mandat 2019 de l'organisation locale « JCI Abomey-Calavi Pléiade » ayant pour hôte principal le Président Parfait DATONDJI, les grandes lignes des activités prévues on été exposées aux membres, partenaires et invités à travers une présentation conjointe du Vice-président exécutif Odilon C.W. DESSSOUASSI et de la Secrétaire générale Libérale Mahinléo ADOUNGOTCHODO qui a levé un coin de voile sur les projets phares du Comité Directeur Local 2019.
Lors de cette cérémonie, la JCI Abomey-Calavi Pléiade a reçu de son partenaire Foyer d'Actions Sociales pour la Protection des Enfants et de promotion de la Femme (ONG FASPEF), des kits de lavage mains dont une partie a été remis symboliquement au Représentant du centre de santé de SOTCHANHOUÉ.
Par ces dons de kits, la JCI Abomey-Calavi Pléiade voudrait limiter la contamination des mains par les microbes et leur transport de main à main. Car, selon le président Parfait DATONDJI " une bonne hygiène des mains contribuerait à réduire ou à limiter le risque de transmission de germes responsables de maladies infectieuses ; telles que la fièvre hémorragique à virus LASSA, la grippe, les gastro-entérites aiguës, les germes responsables d'intoxication alimentaire ".
Le parrain du mandat, Zoul-Kifouly LAWANI, Directeur administratif et Financier par intérim du Ministère de Justice et de la Législation parrain du mandat n'a pas manqué de féliciter et d'encourager le Comité directeur local pour ses efforts non négligeables pour le bien-être de la population de la commune d'Abomey-Calavi. Il a par ailleurs pris l'engagement d'être aux côtés de l'organisation pour la réalisation de ses objectifs.
Pour sa part, le parrain de cette activité et Président d'honneur de l'ONG FASPEF, Nemer TALJ a exprimé toute sa joie de contribuer à la réalisation des projets phares du mandat 2019 de la JCI Abomey-Calavi Pléiade.
Il faut rappeler que les lettres de mission ont été remises par le président aux membres du CDL 2019 afin qu'ils puissent connaître la mission qui est la leur au cours de ce mandat.
À travers cette activité, la JCI Abomey-Calavi PLEIADE voudrais attirer d'autres partenaires afin de réalisé l'ensemble des projets prévus qui impacterons la Communauté.
P. L.

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Liste des nouveaux doyens et directeurs de nos facultés et écoles

24 Heures au Bénin - Wed, 01/30/2019 - 17:37

Les membres du gouvernement étaient en Conseil des Ministres ce mercredi 30 janvier 2019. Votre journal publie la liste dés nominations

Nominations

Au ministère du Plan et du Développement :

Sur proposition du Ministre d'Etat,

Directrice départementale du Plan et du Développement des départements du Borgou et de l'Alibori :
Madame Zénabou OROU SE

Au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique :

Sur proposition de la Ministre,

l'Université d'Abomey Calavi
Ecole nationale d'Economie appliquée et de Management (ENEAM)

Directrice : Madame Dado Rosalie WOROU
Directeur adjoint : Monsieur Théophile DAGBA

Faculté des Sciences de la Santé (FSS)

Doyen : Monsieur Delphin MEHINTO
Vice-doyen de l'Unité de Formation et de Recherche en Médecine :
Monsieur Eugène ZOUMENOU

Vice-doyen de l'Unité de Formation et de Recherche en Pharmacie :
Monsieur Locono Y. Achille YEMOA
Vice-doyen des écoles :Madame Josiane Irma Arlette EZIN épouse HOUNGBE

Faculté des Sciences et Techniques (FAST)

Doyen : Monsieur Hounnankpon YEDOMOAN
Vice-doyen : Monsieur François DJENGUE
Faculté des Lettres, Langues, Arts et Communication (FLLAC)
Doyen : Monsieur Pascal Okri TOSSOU
Vice-doyen : Monsieur Vincent ATABAVIKPO

Faculté des Sciences humaines et sociales (FASHS)

Doyen : Madame Odile DOSSOU GUEDEGBE
Vice-doyen : Madame Sylvie de CHACUS

Faculté de Droit et de Sciences politiques (FADESP)

Doyen : Monsieur Comlan Rock DAVID GNAHOUI
Vice-doyen : Monsieur Sèdagban Hygin Faustin KAKAI

Faculté des Sciences économiques et de Gestion (FASEG)

Doyen : Monsieur Dénis ACCLASSATO
Vice-doyen : Monsieur Théophile Magloire Adrien WOTO

Haute Ecole régionale de Commerce international (HERCI)

Directrice : Madame Sylla DOUCOURE

Institut national Médico-sanitaire (INMeS)

Directrice : Madame Lisette ODOUNLAMI épouse YEHOUESSI

Institut régional de Santé publique (IRSP)

Directeur : Monsieur Edgard Marius Dona OUENDO

Ecole nationale d'Administration et de Magistrature (ENAM)

Directeur : Monsieur Epiphane SOHOUENOU
Directeur adjoint : Monsieur Comlanvi Prudent T. SOGLONON

Ecole polytechnique d'Abomey-Calavi (EPAC)

Directeur : Monsieur Guy Alain ALITONOU
Directeur adjoint : Monsieur François-Xavier FIFATIN

Institut de Géographie, de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement (IGATE) et Centre inter-facultaire de Formation et de Recherche en Environnement pour le Développement durable (CIFRED)

Directeur : Monsieur Brice TENTE
Directeur adjoint : Monsieur Rock Christian JOHNSON

Ecole nationale des Sciences et Techniques de l'Information et de la Communication (ENSTIC)

Directeur : Monsieur Alexis GNANGUENON
Directeur adjoint : Monsieur Wenceslas MAHOUSSI

Ecole normale supérieure (ENS)de Porto-Novo

Directeur : Monsieur Germain GONZALO
Directeur adjoint : Monsieur Ibrahim YEKINI

Faculté des Sciences agronomiques

Doyen : Monsieur Philippe LALEYE
Vice-doyen : Monsieur Bonaventure AHOHUENDO

Institut national de la Jeunesse, de l'Education physique et du Sport (INJEPS)

Directeur : Monsieur Jean-Marie FALOLA
Directeur adjoint : Monsieur Antoine HOUNGA

Institut de Mathématiques et de Sciences physiques (ISMP Dangbo)

Directeur : Monsieur Léonard TODJIHOUNDE
Directeur adjoint : Monsieur Koladé Ephrem OGOUYANDJOU

A

Faculté des Lettres, Arts et Sciences humaines (FLASH)

Doyen : Monsieur Paulin DOSSOU
Vice-doyen : Monsieur Jean-Bosco VODOUNOU

A l'Université nationale des Sciences, Technologies, Ingénierie et de Mathématiques (UNSTIM)

Ecole normale supérieure (ENS) de Natitingou

Directeur : Monsieur Soumaïla MOUMOUNI
Directeur adjoint : Monsieur Innocent DJEGBE

Institut national supérieur des Techniques industrielles (INSTI Lokossa)

Directeur : Monsieur Alain Alexis ADOMOU
Directrice adjointe : Madame Tognon Clotilde GUIDI.

Directrice : *Madame Dado Rosalie WOROU*
Directeur adjoint : Monsieur *Théophile DAGBA*

Faculté des Sciences de la Santé (FSS)

Doyen : Monsieur Delphin MEHINTO
Vice-doyen de l'Unité de Formation et de Recherche en Médecine :
Monsieur Eugène ZOUMENOU

Vice-doyen de l'Unité de Formation et de Recherche en Pharmacie :
Monsieur Locono Y. Achille YEMOA
Vice-doyen des écoles :Madame Josiane Irma Arlette EZIN épouse HOUNGBE

Faculté des Sciences et Techniques (FAST)

Doyen : Monsieur *Hounnankpon YEDOMOAN*
Vice-doyen : Monsieur *François DJENGUE*

Faculté des Lettres, Langues, Arts et Communications n (FLLAC)

Doyen : Monsieur *Pascal Okri TOSSOU*
Vice-doyen : Monsieur *Vincent ATABAVIKPO*

Faculté des Sciences humaines et sociales (FASHS)

Doyen : Madame *Odile DOSSOU GUEDEGBE*
Vice-doyen : Madame *Sylvie de CHACUS*

Faculté de Droit et de Sciences politiques (FADESP)

Doyen : Monsieur Comlan *Rock DAVID GNAHOUI*
Vice-doyen : Monsieur *Sèdagban Hygin Faustin KAKAI*

Faculté des Sciences économiques et de Gestion (FASEG)

Doyen : Monsieur *Dénis ACCLASSATO*
Vice-doyen : Monsieur *Théophile Magloire Adrien WOTO*

Haute Ecole régionale de Commerce international (HERCI)

Directrice : Madame *Sylla DOUCOURE*

Institut national Médico-sanitaire (INMeS)

Directrice : Madame *Lisette ODOUNLAMI épouse YEHOUESSI*

Institut régional de Santé publique (IRSP)

Directeur : Monsieur Edgard Marius Dona OUENDO

Ecole nationale d'Administration et de Magistrature (ENAM)

Directeur : Monsieur Epiphane SOHOUENOU
Directeur adjoint : Monsieur Comlanvi Prudent T. SOGLONON

Ecole polytechnique d'Abomey-Calavi (EPAC)

Directeur : Monsieur Guy Alain ALITONOU
Directeur adjoint : Monsieur François-Xavier FIFATIN

Institut de Géographie, de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement (IGATE) et Centre inter-facultaire de Formation et de Recherche en Environnement pour le Développement durable (CIFRED)

Directeur : Monsieur Brice TENTE
Directeur adjoint : Monsieur Rock Christian JOHNSON

Ecole nationale des Sciences et Techniques de l'Information et de la Communication (ENSTIC)

Directeur : Monsieur Alexis GNANGUENON
Directeur adjoint : Monsieur Wenceslas MAHOUSSI

Ecole normale supérieure (ENS)de Porto-Novo

Directeur : Monsieur Germain GONZALO
Directeur adjoint : Monsieur Ibrahim YEKINI

Faculté des Sciences agronomiques

Doyen : Monsieur Philippe LALEYE
Vice-doyen : Monsieur Bonaventure AHOHUENDO

Institut national de la Jeunesse, de l'Education physique et du Sport (INJEPS)

Directeur : Monsieur Jean-Marie FALOLA
Directeur adjoint : Monsieur Antoine HOUNGA

Institut de Mathématiques et de Sciences physiques (ISMP Dangbo)

Directeur : Monsieur Léonard TODJIHOUNDE
Directeur adjoint : Monsieur Koladé Ephrem OGOUYANDJOU

A l'Université de Parakou

Faculté de Médecine (FM)

Doyen : Monsieur Spéro Raoul H. HOUNKPATIN
Vice-doyen : Monsieur Didier Julien ADEDEMI

Faculté d'Agronomie (FA)

Doyen : Monsieur Michel BATAMOUSSI
Vice-doyen : Monsieur Yvon HOUNTONDJI

Faculté des Sciences économiques et de Gestion (FASEG)

Doyen : Monsieur Tanguy GBAGUIDI
Vice-doyen : Monsieur Félix Blanchard DOSSOU

Faculté de Droit et de Sciences politiques (FDSP)

Doyen : Monsieur Mocktar ADAMOU
Vice-doyen : Monsieur Eric HOUNTONDJI

Faculté des Lettres, Arts et Sciences humaines (FLASH)

Doyen : Monsieur Paulin DOSSOU
Vice-doyen : Monsieur Jean-Bosco VODOUNOU

A l'Université nationale des Sciences, Technologies, Ingénierie et de Mathématiques (UNSTIM)

Ecole normale supérieure (ENS) de Natitingou

Directeur : Monsieur Soumaïla MOUMOUNI
Directeur adjoint : Monsieur Innocent DJEGBE

Institut national supérieur des Techniques industrielles (INSTI Lokossa)

Directeur : Monsieur Alain Alexis ADOMOU
Directrice adjointe : Madame Tognon Clotilde GUIDI.

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Le réseau France Alumni Algérie a fêté son 3 ème anniversaire le 26 janvier Tables rondes « retours d’expériences »

Algérie 360 - Wed, 01/30/2019 - 15:50

Le réseau France Alumni Algérie a fêté son 3ème anniversaire. C’est le deuxième réseau le plus important du monde ! Il est dédié aux diplômés algériens de l’enseignement supérieur français.
C’était le 26 janvier. A cette occasion, l’Institut français d’Algérie a organisé trois tables rondes sur le thème du retour des compétences algériennes formées en France et des opportunités professionnelles en Algérie. Cet événement s’est déroulé en présence de l’Ambassadeur de France en Algérie, Haut représentant de la République française, M. Xavier Driencourt, et de Grégor Trumel, Conseiller de Coopération et d’Action Culturelle et Directeur de l’Institut français d’Algérie.

Cette rencontre est un nouvel exemple de l’engagement de l’Ambassade de France en matière d’employabilité et d’insertion professionnelle des jeunes, dans le cadre de sa coopération avec l’Algérie.

De jeunes professionnels algériens ont pris la parole dans le cadre de ces tables rondes. Ils ont présenté leur expérience concrète d’insertion professionnelle et de création d’entreprise en Algérie après des études en France. Leurs parcours de réussite, dans des domaines aussi divers que la formation professionnelle à distance, la création artistique, l’agroalimentaire ou le secteur automobile, ont fortement inspiré le public. De même, plusieurs Alumni ont témoigné de leur
engagement associatif comme une composante importante d’un parcours d’insertion sociale et professionnelle.

Un véritable échange s’est engagé avec le public, venu nombreux et divers, qu’il s’agisse d’Alumni, d’étudiants, de chefs d’entreprises, de responsables de l’enseignement supérieur et du secteur associatif. Ce débat a démontré combien le rayonnement de l’Algérie était au cœur des préoccupations des jeunes Algériens et de l’ensemble des professionnels présents.

Cette grande première a rencontré un franc succès ! De nouvelles rencontres seront organisées prochainement afin de donner à nouveau la parole aux Alumni. Leurs expériences concrètes et singulières éclairent et enrichissent les étudiants dans la construction d’un parcours éducatif qui fait étape en France. La dynamique enclenchée le 26 janvier sera poursuivie et les prochaines rencontres renforceront encore les synergies entre jeunes professionnels et responsables éducatifs et
économiques algériens.

Le réseau France Alumni Algérie a été lancé en 2015 pour fédérer les diplômés algériens de l’enseignement supérieur français. C’est un dispositif social et professionnel qui a pour objectif d’encourager le développement de carrières, valoriser les parcours de réussite et inspirer les
nouvelles générations dans leurs projets d’avenir.

Pour plus d’information :

– France Alumni Algérie : www.algerie.francealumni.fr
– Campus France Algérie : www.algerie.campusfrance.org
– Institut français d’Algérie : www.if-algerie.com

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Mohamed Baba Said, Coordinateur de For Mauritania: ‘’La méthodologie choisie par l'Opposition est très pertinente: élaborer un programme de gouvernement avant de chercher celui ou celle qui le portera’’

CRIDEM (Mauritanie) - Wed, 01/30/2019 - 15:10
Le Calame - Avant de commencer, est-ce que vous pouvez nous présenter brièvement For Mauritania. Elle a été créée quand et pour quels...
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Nigeria: 30 000 personnes fuient une ville occupée par Boko Haram

Algérie 360 - Wed, 01/30/2019 - 15:08

Quelque 30 000 personnes ont fui Rann, dans le nord-est du Nigeria, pour échapper aux terroristes du groupe Boko Haram qui ont pris le contrôle de la ville sans rencontrer de résistance, face à une armée en déroute.
«Toute la population semble paniquée et a pris la fuite pour tenter d’échapper à la mort» en l’espace de 48 heures, a déclaré le porte-parole du HCR, Babar Baloch, au cours d’un point de presse à Genève.

La ville de Rann est située à la frontière avec le Cameroun, qui lutte également contre le groupe islamiste dans l’extrême nord de son territoire. La panique a été déclenchée par le retrait dimanche des troupes camerounaises qui y avaient été déployées après l’attaque du 14 janvier, qui avait fait 14 morts dans cette ville accueillant plus de 35 000 déplacés.
Lundi, les insurgés sont entrés dans Rann sans rencontrer de résistance, les soldats nigérians ayant décidé de se retirer à leur tour, anticipant une attaque de Boko Haram, selon plusieurs sources civiles.  «Les terroristes sont de retour à Rann. Ils sont arrivés hier», après le départ des soldats camerounais, a déclaré à l’AFP un milicien engagé aux côtés de l’armée contre Boko Haram. «Nos troupes au sol sont également parties parce que leur nombre était très réduit (…). Ils ont rejoint la base militaire de Ngala, à 40 km», a-t-il ajouté sous couvert d’anonymat. «Les terroristes ont incendié la plupart des maisons en ville et ont pris des positions stratégiques.»

Selon Walid Abdallahi, un civil ayant fui vers le Cameroun voisin, «il n’y a plus un seul habitant à Rann. La ville est actuellement sous le contrôle de Boko Haram qui est arrivé hier et a incendié les abris de fortune» des déplacés.
«Nous avons tous quitté la ville dès que les soldats camerounais sont partis car nous savions que nous étions vulnérables face à une attaque de Boko Haram», a-t-il dit, confirmant l’information selon laquelle les soldats nigérians avaient emboîté le pas aux Camerounais et laissé la ville sans défense.

Plusieurs sources humanitaires ont également confirmé à l’AFP l’occupation de la ville par les insurgés.
«Les combattants tiendraient deux postes, l’un dans la ville et l’autre à la frontière (camerounaise), ils abattent tout homme qui essaie de traverser la frontière. Ils molestent les femmes et les libèrent ensuite», a raconté l’une de ces sources sous couvert d’anonymat.
Boko Haram attaque régulièrement les bases militaires dans l’Etat du Borno (nord-est) depuis six mois, faisant des dizaines, voire des centaines de morts dans les rangs d’une armée qui semble épuisée et sous-équipée face aux assaillants. L’insurrection terroriste, qui a débuté dans le nord-est du Nigeria en 2009, a fait plus de 27 000 morts et provoqué une grave crise humanitaire.

A trois semaines du scrutin présidentiel au Nigeria, le bilan sécuritaire du Président Muhammadu Buhari est très critiqué malgré les affirmations répétées selon lesquelles le groupe terroriste est presque vaincu.
L’escalade des violences soulève en outre des questions sur la manière dont des élections peuvent être organisées dans ces zones touchées par les combats où plus d’1,8 million de personnes ne peuvent toujours pas regagner leurs foyers. L’occupation de Rann par Boko Haram intervient alors que l’ONU a lancé, hier, à Abuja, un appel à financement de 848 millions de dollars (741 millions d’euros) pour des projets humanitaires dans le Borno et deux autres Etats du nord-est sur trois ans.

Un montant supplémentaire de 135 millions de dollars est nécessaire pour aider les 228 500 Nigérians réfugiés au Cameroun, au Tchad et au Niger voisins, selon l’ONU.
Quelque 260 travailleurs humanitaires ont été obligés de quitter trois collectivités locales dans le Borno à cause des combats entre les insurgés et l’armée. Des milliers de déplacés ont dû fuir à plusieurs reprises les lieux où ils s’étaient réfugiés à la suite d’attaques et ne peuvent toujours pas rentrer chez eux. En moyenne, 4 500 personnes ont été déplacées chaque semaine au cours de l’année 2018, estiment les Nations-Unies.
«Les déplacements nouveaux et prolongés provoqués par le conflit continuent de perturber l’accès aux services de base et les moyens de subsistance de millions de personnes», a relevé hier le coordinateur humanitaire des Nations-Unies au Nigeria, Edward Kallon.

Niger
Quatre personnes tuées par Boko Haram dans le sud-est 

Au moins quatre personnes ont été tuées lundi soir par des membres du groupe terroriste nigérian Boko Haram à Bosso, une commune du sud-est du Niger, proche du Nigeria, a indiqué hier un élu local. «Le bilan provisoire de cette attaque de Boko Haram est de quatre civils tués par balle et trois autres blessés», a déclaré cet élu, cité par l’AFP. Plusieurs habitations et trois véhiculés chargés de poivrons (base de l’économie locale) ont été incendiés lors de l’attaque, a-t-il ajouté. La commune visée est située près du bassin du lac Tchad, un des repères de Boko Haram, a-t-il noté.
Cette attaque intervient quelques semaines après l’offensive militaire terrestre et aérienne contre le groupe armé dans cette zone, dans laquelle plus de 200 «terroristes» ont été tués, selon l’armée nigérienne.
Niamey reste «préoccupé» par la «situation au Nigeria» voisin où Boko Haram poursuit des attaques contre des bases militaires, s’était alarmé en décembre dernier Kalla Moutari, le ministre de la Défense du Niger, devant les députés.
Les éléments de «Boko Haram ont pu se ravitailler en matériel, ils ont pu se revigorer», avait souligné M. Moutari, disant «craindre» des attaques des terroristes contre les forces nigériennes «à partir de janvier 2019, (période) qui correspond au début du retrait des eaux de la Komadougou» qui sert de frontière naturelle entre le Niger et le Nigeria.
La rivière empêche généralement les incursions des terroristes sur le sol nigérien. Le 29 novembre, les Présidents des quatre Etats riverains du lac Tchad, Nigeria, Niger, Tchad et Cameroun, ont demandé lors d’une réunion à N’Djamena «le soutien» de la communauté internationale dans la lutte contre Boko Haram.

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