Avant même de savoir marcher, certains bébés manipulent déjà un téléphone portable comme des professionnels. Les enfants sont exposés aux écrans de plus en plus jeunes.
Immergés dans leur bulle, ils sont déconnectés de la vie réelle. Par manque d’autorité ou pour avoir la paix, de nombreux parents laissent faire. Aucune limitation des horaires d’utilisation des réseaux sociaux et autres jeux en ligne n’est imposée. Résultat : les outils numériques prennent trop de place dans la vie familiale. Exit la lecture, les échanges et les jeux parents-enfants. Un nouveau phénomène qui prend de l’ampleur dans notre société.
Yasmine, 32 ans
«J’ai deux enfants âgés respectivement de 7 et 5 ans. Je dois admettre qu’ils ont souvent leurs tablettes entre les mains. Ils jouent à des jeux en ligne et regardent leurs dessins animés préférés. De retour du boulot le soir, je suis tellement lessivée que cette occupation m’arrange. Leur papa est dans le même état que moi. Au début, nous avons essayé d’imposer un timing pour cette connexion, mais nous avons fini par baisser les bras tellement nos enfants nous réclamaient leurs tablettes à grands cris. Pour être tranquille et préparer mon dîner dans le calme, je cède facilement. Le week-end, mes enfants peuvent rester plus de 6 heures en face des écrans. Je pense que je leur ai donné de mauvaises habitudes. Hélas, j’ai du mal à redresser la barre.»
Kahina, 34 ans
«J’ai eu une mauvaise expérience avec les écrans. Mon fils a commencé à m’arracher le téléphone portable des mains alors qu’il n’avait pas encore un an. Puis ce fut autour des tablettes. A l’âge de 3 ans, il avait un retard de langage. Sa pédiatre m’a alertée sur le fait d’avoir substitué les échanges mère-enfant par des outils numériques.
Dès lors, j’ai confisqué la tablette de mon fils. Cela n’a pas été facile car il avait développé une sorte d’addiction aux écrans. J’ai dû changer mon organisation en créant des moments de partage avec mon fils : faire un gâteau ensemble, lire une histoire, aller en promenade… Du coup, son vocabulaire s’est rapidement enrichi et son retard de langage a été vite réglé à mon grand soulagement. Je pense que rien ne peut remplacer l’échange avec les enfants. Aujourd’hui, les petits sont retranchés dans une sorte de bulle.
Les parents cèdent à la facilité en pensant avoir trouvé une sorte de liberté. Ils peuvent regarder le journal télévisé tranquillement et faire des mots croisés, pendant que leurs enfants sont livrés à eux-mêmes. Il ne faut pas que les nouvelles technologies détournent les parents de leur devoir. Les conséquences sur les petits peuvent être désastreuses.»
Djamel, 45 ans
«J’ai trois enfants de 13, 10 et 8 ans. Les règles d’utilisation des écrans sont strictes : une demi-heure pendant la semaine et une heure par jour le week-end. Certes, il faut vivre son époque, les enfants doivent savoir utiliser internet. Mais les dangers qui les guettent sur les réseaux sociaux ne sont pas à occulter.
L’abus d’utilisation des écrans bousille la vue, provoque des troubles du sommeil et aurait, selon des études très sérieuses, des conséquences sur le développement du cerveau. La responsabilité des parents est entièrement engagée. C’est à eux de fixer les règles d’utilisation.»
Khawther, 41 ans
«Oui, je suis consciente que ces joujoux sont dangereux. Pour des raisons pratiques, j’ai acheté des téléphones portables à mes deux filles. L’une est au collège et l’autre au primaire. Comme je travaille toute la journée, j’ai besoin de rester en contact avec elles afin de m’assurer qu’elles sont bien rentrées à la maison. Elles ont leur téléphone scotché à la main même lorsqu’on passe à table. Mes filles échangent beaucoup avec leurs copines sur les réseaux sociaux. Cela peut concerner les devoirs à faire ou de simples commentaires sur les faits marquants de leur journée. Les bips intempestifs des notifications qu’elles reçoivent durant les repas nous énervent leur père et moi-même. Pendant la période des compositions, nous confisquons leurs appareils, mais dès que les examens sont passés, les connexions reprennent de plus belle.» L’ère des écrans va-t-elle sonner la fin des relations familiales et sociales? Les enfants imitent les adultes. Leur regard et leur cerveau sont happés par ces écrans lumineux qui les éloignent de leur entourage. Ce qui n’est pas sans conséquence sur leur santé.
Obésité, retard de langage, troubles du sommeil, baisse de l’acuité visuelle et retard dans le développement du cerveau ont été signalés par les médecins. Trop exposés aux écrans, les enfants passent devant une enfance plus équilibrée. La sonnette d’alarme est tirée. La responsabilité des parents est plus que jamais pointée du doigt.
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C’est un sentiment d’abattements, de mécontentement et de trahison qui semble s’emparer des transformateurs et des producteurs de la tomate industrielle des 4 wilayas de l’Est algérien à savoir El Tarf, Annaba, Skikda et Guelma, après la publication dans le journal officiel (Joradp du 27 janvier 2019) de la liste des marchandises soumises au droit additionnel provisoire de sauvegarde (DAPS).
Et pour cause, le taux appliqué à l’importation de la tomate à l’état frais ou réfrigéré, destinée à la transformation dont le triple concentré de tomate (TCT), est de 120% au lieu du taux de 200% annoncé en grande pompe par les responsables locaux et ceux du secteur de l’agriculture.
De fait, après le temps de l’euphorie, transformateurs et producteurs viennent de subir, à leurs dépens, une douche froide.
Interrogés, des transformateurs de la région d’El Tarf, estiment que «les grands importateurs du TCT ont exercé un véritable lobbying pour pousser le ministère du commerce à revoir sa copie. Le taux reste en faveur des deux grands importateurs ayant pignon sur rue.
Le transfert des devises continuera de plus belle et l’importation de fûts de TCE va reprendre avec une cadence, encore, plus soutenue. C’est un coup de poignard dans le dos de cette filière qui emploie des milliers de personnes et qui sera enterrée cette année».
Pour leur part, des producteurs qui ont voulu garder l’anonymat ont soutenu, imperturbables, que «dans le cas où le ministre n’augmenterait pas le taux de la DAPS, nous serons contraints de changer de culture. Aucun hectare ne sera réservé à la tomate industrielle. La production nationale est suffisante pour le marché local et même pour l’exportation. La décision de 120% est insuffisante, antiéconomique et un non-sens. Le plus judicieux est d’interdire, carrément, l’importation de DCT et TCT». Les 7 000 hectares de tomates industrielles prévus dans la wilaya d’El Tarf, pour l’actuelle campagne, ne seront qu’une vue de l’esprit, une chimère.
Le pouvoir de l’argent a eu son dernier mot sur celui de la raison économique et l’intérêt national.
Daoud Allam
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Le dossier des intempéries qui ont touché la wilaya de Annaba était au menu de la réunion regroupant les principaux responsables d’entreprises et institutions qui ont eu à intervenir sur le terrain.
Il y avait de quoi au regard des fortes intempéries ayant duré trois jours (du 24 au 26 janvier 2019). Elles sont à l’origine de sinistres. Tels les décès de trois personnes dont un étudiant palestinien électrocuté, un père de famille et une personne âgée de 70 ans, victime du froid.
Au plan matériel, l’on a noté notamment 312 habitations emportées par les eaux dont les familles sinistrées ont été hébergées dans deux mosquées à Sidi Salem, l’immersion de cités d’habitation, de 22 établissements scolaires, de centaines d’hectares, de dizaines de têtes de bétail à travers plusieurs communes dont le chef-lieu de wilaya. C’est ce qu’a révélé le directeur des ressources en eau (DRE) d’Annaba, Abdenour Aït Mansour. Il était intervenu lors d’une rencontre-bilan organisée ce dernier jeudi en son siège.
Y ont participé, outre les cadres de son secteur, plusieurs de ses homologues de différents secteurs d’intervention. Y a aussi participé au titre de principal intervenant à l’origine de nombreuses opérations de secours à destination des familles sinistrées, le directeur de la Protection civile, le lieutenant-colonel Benzidane Karim, le directeur de l’éducation, Ahmed Ayachi, le directeur régional de l’ONA, Gasmi, le directeur de l’environnement, Omar Khabbeche et le DUAC, Mohsen. A ce niveau, bien que des divergences soient apparues, l’unanimité s’est dégagée quant à la situation exceptionnelle du sinistre.
Pour le DRE, les fortes pluies ayant atteint 140 mm en 3 jours, l’équivalent de près de deux mois, ajoutées aux vents violents d’une vitesse de 90km/h ont mis les institutions dans l’obligation de faire appel à toutes les bonnes volontés en mesure de répondre avec efficacité à la situation durant les premières heures qui ont suivi le deluge. Il a été mis en relief les activités de la cellule de suivi sous tutelle du wali, Toufik Mezhoud. Celle-ci s’est investie dans une lutte acharnée contre cette catastrophe naturelle.
La main dans la main, entreprises publiques et privées n’ont pas hésité à s’impliquer avec leurs moyens humain et matériel dans un geste de solidarité dont seul l’Algérien a le secret. Ce qu’explique le lieutenant colonel Benzidane lorsqu’il affirme que : «Ces pluies diluviennes sont un fait naturel que l’on ne peut prévoir. La surprise passée, les interventions ont été à la mesure des attentes. Malheureusement, il y a eu mort d’hommes. Nous avons également effectué plusieurs opérations d’évacuation de familles sinistrées. Certaines résidaient en des lieux où l’eau a atteint plus de 2 mètres de hauteur. Il y a aussi l’implication de l’homme ne respectant pas son environnement. Et pour cause, nous enregistrons des dépôts de gravats, restes de chantiers jetés dans la nature, et de déchets un peu partout.» pour le Duac, la question du respect des cahiers de charge, des règlements et lois précis relatifs aux constructions et l’émergence de bidonvilles proches des sources d’écoulement des eaux pluviales ou bien les retenues d’eau sont pour beaucoup dans le débordement des eaux de leur lit.
Abordant la question des 22 établissements scolaires des trois paliers submergés par les eaux sous près de 2 mètres de hauteur, le directeur du secteur a révélé que «l’intervention rapide des bénévoles dont les parents d’élèves, les membres du corps éducatif, les directions concernées et des entreprises a permis de limiter les dégâts qui se sont heureusement produits en fin de semaine − Les élèves étant chez eux −. Ainsi grâce aux efforts conjugués de tous, on a limité les dégâts pour permettre aux élèves de 18 établissements de reprendre leurs cours rapidement. Les quatre autres dont le lycée de la cité Atoui à El Hadjar gravement atteint par les eaux boueuses, pourraient reprendre dès dimanche prochain».
Outre la mise en place d’une cellule de veille chargée de suivre au jour le jour les travaux de remise en état des routes, des conduites d’évacuation des eaux, de la prise en charge des familles sinistrées et autres missions liées à la protection de l’environnement, il est prévu d’autres actions. Celle de l’étude de curage des oueds comme celui de Bedjima, et des autres cours d’eau. Si ces inondations, ont créé des situations déplorables pour les habitants et l’environnement, elles sont toutefois porteuses d’espoir principalement pour les travailleurs de l’entreprise des Grands travaux hydrauliques (GTH) n’ayant pas perçu leurs salaires depuis 4 mois. A ces derniers, le DRE a annoncé outre la disponibilité d’une enveloppe financière de plus de 40 milliards de centimes, un plan de charges conséquent étalé sur plusieurs années leur est destiné.
Le projet de construction d’un barrage écréteur d’une capacité initiale de 500 000 m3, porté à 700 000 m3, est prévu pour être lancé incessamment à Bougantas, site au piémont de l’Edough, à vocation de protection de la partie sud-ouest de la ville; celle qui a le plus souffert lors de des dernières aléas climatiques. Ce barrage servira, par ailleurs, comme lieu de détente et loisirs aux familles, selon la responsable chargée du suivi de sa réalisation.
A. Bouacha
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Plusieurs fois annoncée mais retardée, en raison du cumul de plusieurs années de retard dans la réalisation du projet, l’ouverture du Centre anti cancer de Draâ Ben Khedda, une dizaine de kilomètres, à l’ouest de Tizi Ouzou, a connu une ouverture partielle jeudi dernier, avec la mise en service du service de radiothérapie, en présence du Pr A. Ziri, directeur de la santé et de la population de la wilaya de Tizi Ouzou et de plusieurs représentants du ministère de la Santé.
Une ouverture quasi expérimentale puisque seulement deux patients, une femme souffrant du cancer du sein et un homme atteint du cancer de la prostate ont été admis pour une première séance de traitement par radiothérapie.
Pour la circonstance, le Pr Abbès Ziri a organisé une conférence de presse sur le site et une visite guidée aux représentants des médias à travers les divers pavillons de cet établissement hospitalier doté d’équipements modernes et de dernière génération dont le fournisseur s’est engagé à former les différents personnels spécialisés au maniement des appareils.
En accord avec le CPMC d’Alger, le transfert des malades vers le service radiothérapie qui est équipé de trois accélérateurs et d’un scanner de simulation, se fera de manière graduelle, avant de connaître une vitesse de croisière dans quelque mois, annoncera le DSP. Néanmoins, ce dernier rassure les malades et leurs parents qu’un secrétariat est mis en place au niveau de l’hôpital pour la réception des demandes de prise en charge en radiothérapie.
Un staff médical se chargera de convoquer les malades nécessitant un rendez-vous. Le Pr Ziri s’est voulu rassurant quant au traitement des demandes et la fixation «dans des délais records» des rendez-vous de prise en charge. «Si l’indication thérapeutique par radiothérapie n’est pas posée par l’équipe médicale, le malade et ses parents seront informés», assurera, en outre, le même responsable.
En attendant, bien entendu, d’être concrétisées sur le terrain, ces annonces du premier responsable de l’autorité sanitaire au niveau de la wilaya de TIizi Ouzou, ne sont pas faites pour déplaire aux citoyens, notamment les malades du cancer et leurs parents qui s’astreignent à un véritable parcours du combattant pour décrocher un rendez-vous pour la prise en charge en radiothérapie, dans les différents établissements hospitaliers spécialisés du pays.
L’autre annonce qui ne manquera pas de faire plaisir aux citoyens, l’ouverture dans sa globalité du Centre de lutte contre le cancer (CLCC) de Draâ Ben Khedda qui interviendra, selon les délais contractuels, la fin du trimestre en cours, c’est-à-dire le 30 mai 2019.
Rappelons que les travaux de réalisation de cet hôpital ont accusé un énorme retard. Inscrit en réalisation en 2009, les travaux débuteront en 2011 et connaîtront des arrêts répétés en raison de diverses contraintes.
D’une capacité de 140 lits, cet établissement hospitalier s’étend sur une superficie de trois hectares. Il a coûté 9,7 milliards de dinars en réalisation et équipement. Une cagnotte supplémentaire de plus d’un milliard de dinars a été dégagée, pour l’acquisition d’un autre lot de matériel pour l’équipement des autres services.
Dédié à la prise en charge de toutes les pathologies cancéreuses, le CLCC de Draâ Ben Khedda comprend plusieurs services, tels que la chirurgie carcinologique, l’hématologie, la radiothérapie, la curiethérapie, les consultations spécialisées, l’hôpital du jour et la pharmacie.
S. A. M.
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Ooredoo est fière du parcours honorable du Mouloudia Club d’Alger (MCA) durant cette Coupe Arabe des Clubs Champions notamment lors du match aller des quarts de finale face au Merreikh soudanais, disputé le jeudi 31 janvier 2019 au stade olympique du 05 juillet à Alger, et réitère, en tant que Sponsor officiel du club, ses encouragements et son soutien aux joueurs et au staff technique et administratif du Doyen en leur souhaitant bonne chance pour le match retour de cette compétition arabe.
Dans son message d’encouragements au club, le Directeur général de Ooredoo, M. Abdullatif Hamad Dafallah, a déclaré : « Ooredoo est fière du parcours honorable du Mouloudia d’Alger durant cette compétition notamment lors du match face au club soudanais d’Al Merreikh où a régné un esprit de fraternité et de fair-play, qui confirme les liens profonds et fraternels qui unissent depuis toujours les deux peuples frères algérien et soudanais. Ooredoo est honorée de réitérer son soutien aux joueurs, au staff technique et administratif et aux supporters du Mouloudia d’Alger et leur souhaite du succès Inchallah durant la suite de cette compétition. »
Ooredoo confirme son soutien inconditionnel au Mouloudia Club d’Alger pour la suite de son parcours dans le cadre de la Coupe Arabe des Clubs Champions.
Pour rappel, Ooredoo a signé en octobre 2018 un contrat de sponsoring avec le MCA devenant ainsi le Sponsor Officiel du Doyen.
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Les effets indésirables de la réforme Macron s’étendent jusqu’en Algérie.
Les changements en matière d’éducation ont affecté le programme de tous les jeunes algériens désirant passer le bac français. Les écoles enseignant le programme français sont dans le flou et cherchent actuellement des solutions en concertation avec l’ambassade de France à Alger. Plusieurs réunions ont déjà eu lieu sur le sujet.
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Le samedi 2 février, Zoubida Assoul annonce son soutien à Ali Ghediri lors de la conférence de presse animée au centre commercial ZemZem, à Sidi Yahia, Alger.
La présidente de l’UCP précise qu’elle a déjà rencontré le candidat et elle a longuement échangé avec lui, et ce soutien s’est fait avec des conditions.
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e président de l’Association nationale des commerçants et artisans algériens applaudit la levée d’interdiction à l’importation des produits soumis à la suspension provisoire à l’importation durant 2018. Il considère par contre que le droit additionnel provisoire de sauvegarde appliqué est «exagéré». Pour lui, la soumission de ces produits importés à la taxe additionnelle va systématiquement induire une flambée de leurs prix mais aussi provoquer le monopole d’importation et, donc, la spéculation.
La levée d’interdiction à l’importation des produits soumis à la suspension provisoire à l’importation durant 2018 est pour Hadj Tahar Boulenouar, une «bonne chose». En applaudissant cette décision, il précise qu’elle est d’abord conforme à l’économie de marché adoptée par l’Algérie mais aussi elle permet d’éviter le décalage entre l’offre et la demande connu en 2018 ainsi que la flambée des prix. Toutefois, il estime que la taxe additionnelle appliquée est «exagérée». «Nous sommes contre l’imposition de taxes excessivement élevées qui peuvent se répercuter négativement sur le marché algérien», dit-il jeudi dernier, sur les ondes de la Radio Chaîne trois 3.
Et d’expliquer que si l’importateur sera mené à payer une taxe supplémentaire sur le produit, il va automatiquement augmenter le prix de sa marchandise. «Les produits provenant de l’importation connaîtront ainsi une augmentation de prix surtout que la production nationale n’est pas suffisante et ne peut répondre à la demande nationale exprimée», ajoute-t-il.
Selon lui, augmenter les taxes à l’importation va également ouvrir les portes au monopole dans cette activité puisque «ce ne sont pas tous les importateurs qui auront les moyens pour continuer l’importation. Ainsi, l’objectif qui était de réduire l’importation provoquera plutôt la baisse du nombre des importateurs, ce qui va créer un monopole et donc la spéculation», explique-t-il encore.
Le président de l’Association nationale des commerçants et artisans algériens rappelle à cet effet, l’interdiction à l’importation prise en début 2018, dont les objectifs étaient de réduire la facture globale d’importation et de favoriser la production nationale en encourageant les producteurs locaux à augmenter leur production. «Malheureusement, ces deux objectifs n’ont pas été atteints à la fin de 2018», dit-il.
Il fait remarquer que la facture globale de l’importation n’a pas baissé et continue à vaciller entre 45 et 50 milliards de dollars. Idem pour la production nationale qui n’a pas connu un essor. «La décision du gouvernement à travers le ministère du Commerce d’annuler l’interdiction à l’importation est la preuve que la décision prise en 2018 n’a pas atteint ses objectifs», appuie-t-il ses arguments.
Qualifiant l’imposition de taxes additionnelles de «contradictoires» avec l’économie de marché, l’invité de l’émission considère que cette décision a été prise dans la précipitation sans concertation avec les opérateurs économiques. «A la fin 2019, nous risquons d’avoir les mêmes résultats que ceux de l’année précédente. Fort heureusement, cette décision est temporaire», dit-il.
Il espère ainsi voir la liste des produits importés soumis à la taxe additionnelle, dévoilée en fin décembre dernier, révisée. «Nous souhaitons une révision de cette liste notamment pour certains produits qui n’ont pas été touchés par la taxe additionnelle. Nous souhaitons aussi que les taux de cette taxe soient revus à la baisse parce qu’ils vont non seulement mettre des obstacles à l’investissement mais aussi creuser la différence entre l’offre et la demande, ce qui va provoquer la flambée des prix qui affectera le pouvoir d’achat du citoyen».
Il affirme à l’occasion que le marché algérien est «déficitaire» dans presque tous les secteurs hormis les viandes et les légumes. S’agissant des fruits, il précise que la production nationale couvre 80% des besoins, à l’exception de la banane.
Il cite l’exemple des chaussures où 90% de la consommation des Algériens provient de l’importation. Idem pour les produits cosmétiques et hygiène corporelle dont 40 à 50% de la consommation nationale est importée.
La banane, l’étonnante exception au droit additionnel provisoire de sauvegarde
Boulenouar ne manque pas de souligner que la banane a été exonérée de la taxe additionnelle. «Ce produit doit normalement, être taxé. Je ne comprends pas pourquoi, il est considéré comme un produit régulateur», dit-il.
Pour lui, le produit régulateur doit être un produit local. «Comment désigner un produit comme régulateur du marché alors qu’il est importé ?», s’interroge-t-il outré. «C’est la preuve que la liste des produits importés soumis au droit additionnel provisoire de sauvegarde s’impose incessamment», conclue-t-il.
Précisant que l’importation de la banane s’élève annuellement entre 150 et 200 millions de dollars, il rappelle que ce créneau est monopolisé par huit importateurs qui approvisionnent l’Algérie annuellement, avec plus de 200 millions de tonnes de ce fruit exotique.
Ry. N.
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Dans la matinée d’hier, Moussa Touati président du parti FNA (Front national algérien) a animé un meeting à Sidi-Bel-Abbès pour prêcher pour la prolongation du mandat de l’actuel Président M. Abdelaziz Bouteflika.
Il a justifié cet appel au prolongement du mandat par les nombreuses réalisations qu’a connues l’Algérie sous la présidence de M. Abdelaziz Bouteflika pour éviter les gaspillages lors des campagnes électorales qui seront menées par les candidats dont certains feront tout pour tromper les votants et pour acheter les voix de ces derniers pour un intérêt autre que celui de l’Algérie. M. Moussa a évoqué la Constitution nationale en demandant au Président de la République M. Abdelaziz Bouteflika de procéder à sa révision votée par le peuple et non élaborée par l’élite du pouvoir car, dira-t-il, elle doit se référer aux principes fondamentaux du 1er-Novembre 54 .
Le président du FNA fera part de sa désolation déclarant : je suis désolé que le pouvoir soit pour la pluralité politique, car ce dernier ne compte que sur des ressources du pétrole au détriment des terres agricoles qui sont les vraies richesses du pays car ajoutera-t-il «L’agriculture est un secteur porteur de richesses pour le peuple».
Il finira son allocution en évoquant certains candidats à la future Présidence qui n’ont aucun programme économique pour sortir le pays de sa crise, leur seul but est leur intérêt personnel, d’où notre appel de servir la prolongation du mandat du Président Abdelaziz Bouteflika.
A. M.
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Au-dessus de la mêlée dans laquelle se donnent à cœur-joie un tas de pauvres bouffons, auxquels il est difficile d’en vouloir en réalité, il est heureusement des candidatures qui permettent d’entretenir un brin d’espoir sur le «sérieux» d’une élection présidentielle qui, jusque-là, est loin de susciter la préoccupation de l’Algérien moyen.
L’implication dans la vie politique de l’ex-général-major Ali Ghediri n’a pas, dès le départ, laissé sans réaction, surtout pas de la part de son ex-employeur, l’ANP, qui a dû s’autoriser une intrusion remarquée dans un terrain qui n’est normalement pas le sien, ce qui a suscité de l’intérêt pour le personnage qui, peut-être, n’en demandait pas tant pour apparaître au grand jour. Il a suffi, donc, que l’ANP en parle, sans le nommer de façon implicite, pour que l’opinion s’intéresse à lui avant de découvrir les grands traits de la personne qui, pour le moment, fait figure de l’unique homme de carrure à faire face aux exigences d’une élection présidentielle, comme l’illustre la rapidité avec laquelle il a réussi à récolter les 60 000 parrainages requis pour prétendre au droit de prendre part à la course à la magistrature suprême du pays.
Cette exigence expédiée, le candidat Ali Ghediri s’est attelé, jeudi à travers le canal des réseaux sociaux, à dévoiler les thèmes qui feront son programme électoral. Un programme qui se décline en huit grandes lignes avec comme idée centrale la rupture pour l’instauration de la Deuxième République. Ainsi, si l’on doit se fier à ce qui été publié sur sa page officielle, sur Facebook, Ali Ghediri s’engage pour ce qu’il appelle «Rompre avec l’autoritarisme et le système rentier et clientéliste, celui des groupes d’intérêt et des oligarques ; édifier une IIe République réellement démocratique et moderne ; bâtir un Etat de droit reposant sur les libertés individuelles et les valeurs communes nationales, où le citoyen sera le déterminant central dans l’équation sociale, politique et économique». Vient ensuite cet engagement à travers lequel il compte «restaurer l’autorité de l’Etat en renforçant son assise démocratique à travers l’érection d’institutions nationales démocratiques, élues au suffrage universel où la séparation des pouvoirs entre exécutif, législatif et judiciaire serait une réalité tangible».
L’identité nationale figure en bonne place dans le programme électoral que compte présenter le candidat Ali Ghediri puisqu’au troisième rang de ses grandes lignes, il promet de «rompre avec l’instrumentalisation des déterminants fondamentaux de notre identité nationale : l’islam, l’histoire, la langue arabe et la langue amazighe».
«Rompre avec les inégalités sociales et orienter l’aide de l’Etat dans quelque domaine que ce soit vers les franges de la population qui en ont réellement besoin», vient ensuite en guise de quatrième leitmotiv d’Ali Ghediri qui entend «rompre avec le discours démagogique, les pratiques populistes et la distribution politiquement intéressée de la rente» avant de lever le voile sur ce à quoi s’articulera son idée sur le plan économique. Là également, il est question de «rupture» puisqu’il proposera de «rompre avec l’économie de rente et avec la dépendance des hydrocarbures par la promotion d’une économie de production réhabilitant l’effort où une place de choix sera réservée à l’économie de la connaissance dans quelque domaine que ce soit». Puis de proposer de rompre avec «le centralisme stérile» mais sans donner plus de détails, même si l’on peut concevoir que l’on ne puisse dire plus puisque ce ne sont que les grandes lignes du programme qui se terminent par la promesse de «Consolider l’unité et la cohésion nationales dans le respect de la diversité et des libertés individuelles».
Azedine Maktour
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Le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia a indiqué samedi à Alger que la candidature du Président Abdelaziz Bouteflika à l’élection présidentielle du 18 avril 2019 est « le meilleur choix » pour le pôle politique de son parti.
« Notre pôle a opté en faveur du Président Bouteflika et nous réitérons à cette occasion notre appel pour qu’il présente sa candidature pour un nouveau mandat à la magistrature suprême », a indiqué M. Ouyahia lors d’une conférence de presse animée au terme de la 6ème session ordinaire du Conseil national du RND, précisant que « l’opposition est libre de s’exprimer à ce sujet ».
Répondant à une question relative à une « éventuelle candidature du Président Bouteflika par rapport à son état de santé », le SG du RND a précisé que « le problème de l’opposition avec le chef de l’Etat ne date pas d’aujourd’hui », faisant observer que « le peuple a toujours soutenu le Président » lors des précédents mandats.
Il a ajouté qu' »au cas où le Président se porte candidat, ce n’est pas lui qui va animer sa campagne électorale en raison de son état de santé », précisant que « le peuple connait parfaitement le Président et a déjà voté pour lui en 2014 ».
M. Ouyahia s’attend à ce que M. Bouteflika annonce sa candidature à l’élection présidentielle du 18 avril à travers un message au peuple.
S’agissant de la candidature à la présidentielle d’un officier supérieur à la retraite de l’Armée nationale populaire, M. Ouyahia a indiqué son parti qui soutient le Président Bouteflika, n’y voit « aucun souci », rappelant que c’est le Conseil constitutionnel qui tranchera en dernier ressort.
Par ailleurs, M. Ouyhaia a indiqué que la transparence des prochaines élections présidentielle sera assurée par un mécanisme de contrôle et de surveillance interne, appuyé par des observateurs internationaux, rappelant que les précédents scrutins étaient « acceptables sur le plan de la transparence ».
Dans un autre registre, le secrétaire général du RND a estimé que l’évocation du consensus national « ne signifie pas qu’il y a une crise politique, mais cela exige davantage de mobilisation pour relever les différents défis économiques ».
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Le Gouvernement présentera sa déclaration de politique générale devant l’Assemblée populaire nationale (APN) avant l’élection présidentielle, prévue le 18 avril prochain, a annoncé samedi à Alger le secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia.
« La déclaration de politique générale sera présentée devant l’APN avant l’élection présidentielle et ce conformément aux dispositions de la Constitution », a déclaré M. Ouyahia dans une conférence de presse à l’issue des travaux du Conseil national du RND, ajoutant que la date précise sera connue après concertation avec la chambre basse du Parlement.
Au plan économique, le SG du RND qui est également Premier ministre, a indiqué que les réserves de change s’établissent actuellement à moins de 80 milliards de dollars, affirmant que cette situation nécessite de tout candidat à la prochaine échéance électorale de présenter au peuple des « solutions concrètes » pour améliorer la situation économique du pays.
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Les travaux de réalisation d’un méga complexe touristique seront lancés courant février au nord de Bechar, au titre d’un investissement privé de 800 millions DA, a-t-on appris auprès du promoteur du projet.
« Ce projet, qui s’étend sur une superficie globale de 24 hectares et qui a reçu l’aval des autorités locales et des instances chargées de la promotion et du développement des investissements, sera réalisé en deux phases, dont la première concernera son parc aquatique à réceptionner en juin prochain », a précisé à l’APS Mourad Touati.
« Ce parc aquatique, premier du genre dans le Sud-ouest du pays et réalisé par une entreprise étrangère, s’étend sur une superficie globale de 57.786 m2 et sera lancé avec l’ensemble de ses équipements de traitement et d’épuration de ses eaux, dans un souci de protection de l’environnement », a-t-il affirmé.
Il sera équipé de jeux aquatiques, à savoir six (6) pour les enfants et cinq (5) pour les adultes, et ce pour répondre aux attentes des familles de la région, du bien être des parents et d’initier les enfants au milieu aquatique, dans un lieu riche de plusieurs milliers d’arbres et autres espèces végétales dont la plantation vise la création d’un microclimat propice au repos et loisirs durant la saison estivale, a ajouté M. Touati.
Cette installation sera aussi dotée d’un bloc administratif à deux étages sur une surface de 550 m2, ainsi que d’un bloc d’accueil également à deux étages ayant une surface bâtie aussi de 550 m2, et ce pour faciliter l’accueil des visiteurs dans des normes répondants aux standards internationaux, ainsi que de deux restaurants de plus de 400 couverts chacun dont un dit « restaurant à thème » et d’un parking de plus de 620 automobiles, a-t-il expliqué.
Un parc d’attraction en perspective
Un parc d’attraction, dont le manque est à souligner, sera aussi réalisé au titre de cet ambitieux projet où il est prévu la création de 450 postes d’emplois pour la gestion quotidienne de ses différentes structures.
Cette installation, qui s’étalera sur une surface globale de 90.100 m2, sera dotée d’un grand nombre de commodités modernes, d’espaces et lieux de loisirs proposant diverses activités destinées à détendre et divertir, selon M. Touati.
Cet important projet touristique et de loisirs, dont les travaux de l’ensemble des structures et infrastructures seront finalisées dans les 24 prochains mois, comprendra aussi un hôtel de 120 chambres totalisant 240 lits.
L’hôtel, qui sera réalisé sur une superficie de 17.970 m2 dont 2.060 m2 bâtis sur quatre niveaux, selon les standards mondiaux en la matière, renforcera les infrastructures hôtelières de la région et créera des emplois aux jeunes techniciens des métiers de l’hôtellerie en formation actuellement à l’Institut national supérieur de formation professionnelle (INSFP) de Béni-Abbes (240 km Sud de Bechar) qui a ouvert ses portes aux stagiaires l’année dernière, signale le promoteur.
M. Touati a fait état aussi de la réalisation au sein même de son projet de 17 villas, de deux salles des fêtes de1.630 m2 et 1.300 m2, ainsi que d’un supermarché sur une surface de 3.200 m2 avec un parking de 425 véhicules.
Ce projet, unique en son genre dans la région, sera bénéfique dans la mesure où il incitera d’autres entités économiques, publiques ou privées à investir dans ce genre de créneaux, étant donné les potentialités touristiques et naturelles de la wilaya de Bechar, qui, avec le secteur agricole, constituent des segments économiques très importants pour le développement de la wilaya, estiment des opérateurs économiques locaux.
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Quatre (4) personnes ont perdu la vie et 29 autres ont été blessées dans cinq accidents de la circulation survenus au cours des 48 heures dans plusieurs régions du pays, selon un décompte établi samedi par les services de la Protection civile.
La wilaya d’Ouargla déplore le bilan le plus lourd avec le décès de 2 personnes, alors que 11 autres ont été blessées, suite au renversement d’un bus de transport de voyageurs desservant la ligne Bechar/Hassi Messaoud, sur la RN 49, dans la commune d’Ouargla.
Durant la même période, les unités de la Protection civile sont intervenues pour prodiguer des soins de première urgence à 39 personnes incommodées par l’inhalation de monoxyde de carbone, émanant d’appareils de chauffage et chauffe-bains, dans plusieurs wilayas du pays.
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Au total, 8.139 oiseaux migrateurs ont été dénombrés par les ornithologues dans la zone humide classée du lac de « Sebkhat El-Maleh », à la sortie sud du chef-lieu de la wilaya déléguée d’El-Menea (275 km au sud de Ghardaïa), a appris l’APS samedi auprès de la conservation des forêts (CF) de la wilaya.
Ce recensement hivernal des sujets avifaunes, utilisant cette zone humide comme « une halte et une zone de nidification » sur l’axe migratoire entre l’Europe et l’Afrique, a été établi à la faveur du traditionnel recensement international des oiseaux migrateurs effectué entre le 15 et 31 janvier de chaque année , par le réseau national des observateurs ornithologues Algérien (RNOOA) de la région Sud /Est II, conformément au protocole de Wetlands (protocole de terrain pour le comptage des oiseaux d’eau ) , a expliqué le chef du bureau de la protection de la faune et la flore à la conservation Abdelwahab Chedad .
Ce comptage a permis de répertorier 43 espèces avifaunes dont une trentaine d’espèces d’oiseaux d’eau pour la plupart (Canard souchet, Flamant rose, Sarcelle d’hiver, Marmaronette marbrée, Foulque macroule, Gallinule poule- d’eau) , a-t-il détaillé .
Ces sujets avifaunes ont été observés sur l’ensemble du site de « Sebkhat El Maleh », classé zone humide naturelle d’importance internationale en 2004 par la convention de Ramsar , qui s’étend sur 18.947 hectares dont 1.600 hectare de plan d’eau et une périphérie végétalisée.
« Cette zone humide revêt une grande importance pour la biodiversité locale comme l’indiquent les résultats de ce recensement effectué sur ce site aquatique devenue un sanctuaire pour ces volatiles », a souligné M.Chedad.
Ce site est une escale incontournable pour des milliers d’espèces d’oiseaux migrateurs qui s’y réfugient pour échapper à l’hiver rigoureux qui règne dans l’hémisphère Nord, profitent du climat doux à El Menea pour renouveler leur plumage avant la saison de reproduction.
La zone humide « Sebkhat El Maleh », abrite une faune et flore exceptionnelles composées d’oiseaux migrateurs, de toutes sortes d’insectes et d’une végétation luxuriante, qui constituent un parfait pied-à-terre pour ces sujets avifaunes migrateurs diversifiée et variée dont une partie inscrite sur la liste des oiseaux menacés élaborée par l’Union Internationale pour le conservation de la nature (UICN) , a fait savoir le chef du bureau de la faune et la flore.
Les observateurs du RNOOA de la région Sud /Est II, ont également décelé 3.276 individus avifaunes migrateurs de plus d’une vingtaine d’espèce dans la zones humide « artificielle » Kef El Doukhan (exutoire de l’oued M’Zab) à El Ateuf , crées à la faveur d’un programme de traitement des eaux usées, de préservation de l’environnement et des ressources hydriques de la vallée du M’Zab , selon la même source .
Au total un effectif de 12.609 oiseaux migrateurs a été recensé dans les différentes zones aquatiques existantes au nombre de huit dans la wilaya de Ghardaïa.
Ces sites aquatiques constituent des atouts favorables pour le développement d’un tourisme écologique et culturel durable et offrir la possibilité aux régions de Ghardaïa et d’El Menea de devenir des pôles plus attractifs et d’accueil touristique par excellence.
La zone humide de »Sebhkat El- Maleh » constitue un pôle d’attrait touristique et vouée à devenir une destination du tourisme durable dans la région , selon des opérateurs touristiques.
Son offre touristique unique, construite autour de cet espace d’eau en plein désert, des dunes de sable à proximité, l’ancien Ksar , la palmeraie et l’oasis ainsi que l’artisanat de la région , lui confère un avenir prometteur, ont-ils estimé.
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Dans sa lutte contre l'insécurité, la Police Républicaine lors de ces dernières prouesses a interpellé de faux magiciens spécialisés dans la publication d'annonces de vente de portefeuilles magiques sur les réseaux sociaux.
Ayant déjà fait une dizaine de victimes, ce réseau de cybercriminels béninois a été démantelé par l'Office central de répression de cybercriminalité (Ocrc). 03 membres du réseau dont un charlatan ont été arrêtés.
Selon le porte-parole de la Police Républicaine, Pascal G. Odéloui, les faux magiciens font croire aux victimes que les portefeuilles produisent de l'argent. Pour entrer en possession du portefeuille, les internautes procèdent aux transferts d'argent. Selon Pascal G. Odéloui, le préjudice causé par victime est évalué à environ 3.000.000 FCFA.
Akpédjé AYOSSO
Dans un communiqué de presse N° : 2019/050/AFR, le Conseil des administrateurs de la Banque mondiale signale avoir approuvé un don de 90 millions de dollars de l'Association internationale de développement (IDA). Ce financement vise à assister le gouvernement à améliorer le développement humain pour, à plus long terme, tirer profit d'un dividende démographique.
L'information rendue publique indique qu'avec une augmentation de son taux de fécondité déjà élevé, une mortalité en recul et une pyramide des âges où la part des jeunes est importante, le Bénin n'a pas encore amorcé sa transition démographique. Il souligne qu'à l'instar des pays du Sahel, la croissance rapide (2,6 %) affiché par le Bénin suite à une baisse de la mortalité et une fécondité toujours élevée pourrait entraîner un doublement de la population en 30 ans. Cette croissance aurait comme conséquences, une pression accrue sur les dépenses économiques et sociales et le risque de repousser encore la transition démographique et la réalisation des Objectifs de développement durable.
Selon le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Bénin, Pierre Laporte, « Le Bénin doit impérativement investir dans l'autonomisation économique et sociale des adolescentes. En retardant l'âge du mariage et des grossesses et en améliorant l'accès des filles à l'enseignement secondaire et à l'acquisition de compétences fondamentales. Ce faisant, le pays parviendra à baisser les taux de dépendance et à améliorer la situation des jeunes femmes et de leurs futurs enfants sur le plan du développement humain, ainsi que leurs perspectives économiques sur le marché du travail. Cela contribuera à renforcer le capital humain du Bénin et à préparer la région à réaliser un dividende économique ».
Ce financement additionnel en faveur du Projet régional sur l'autonomisation des femmes et le dividende démographique dans le Sahel, ou SWEDD selon son acronyme en anglais, représente un investissement important qui bénéficiera davantage aux communautés pauvres des zones rurales du Bénin. Il vise à soutenir la demande de services relatifs à la santé de la reproduction, de la mère, du nourrisson, de l'enfant et de l'adolescente et la nutrition. Il s'attachera pour cela à investir dans la scolarisation continue des filles âgées de 10 à 19 ans, tout en augmentant leurs connaissances fondamentales et leurs opportunités économiques. Ce financement servira également à renforcer les capacités et à augmenter le nombre de personnels de soins qualifiés et la mise à disposition de produits essentiels, comme les contraceptifs, dans les zones les plus isolées. Son objectif est aussi d'améliorer les capacités d'analyse démographique et socioéconomique, afin d'étayer la prise de décisions, et d'optimiser la production et le partage d'informations à l'échelle régionale en misant sur une coordination et des moyens renforcés.
Le nouveau projet est aligné sur le Programme d'actions du gouvernement (PAG), conçu pour stimuler le développement du pays grâce au renforcement de son capital humain. Il s'inscrit également dans le cadre de partenariat du Groupe de la Banque mondiale avec le Bénin pour la période 2018-23, qui vise à donner davantage de leviers économiques aux femmes, en intégrant des activités en leur faveur dans toutes ses opérations.
La représentante résidente de la Banque mondiale au Bénin confie que « Cet investissement important répond à la volonté du gouvernement béninois d'augmenter le nombre de bénéficiaires et d'enclencher un changement radical dans le pays››. ‹‹Nous nous réjouissons de l'engagement des plus hautes autorités nationales en faveur de ce nouveau projet, qui s'inscrit pleinement dans les priorités du pays », a ajouté Katrina M. Sharkey.
Le Bénin est le septième pays participant au projet régional SWEDD aux côtés du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, de la Mauritanie, du Mali, du Niger et du Tchad.
G.A.