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Afrique

L’épisode préélectoral refait surface: Guerre larvée entre le FLN et le RND

Algérie 360 - Wed, 01/09/2019 - 10:30

Des échanges tendus entre différents candidats, violences pré-électorales qui ont émaillé récemment des meetings électoraux et insultes entre protagonistes sur les réseaux sociaux en passant aux plaintes à la justice. Les tensions ne cessent de croître à la veille de chaque scrutin électoral dans notre pays, déjà mal en point économiquement, faisant craindre des débordements à tout moment.

Passé l’épisode des élections sénatoriales du 29 décembre dernier, qui ont donné une victoire écrasante au Front de libération nationale (FLN), la classe politique se prépare aux présidentielles d’avril prochain, dans un contexte illisible politiquement et très tendu économiquement. La semaine dernière, des élus et militants du FLN et de son «frère-ennemi» et principal adversaire à l’occasion de chaque scrutin électoral, le RND, ont échangé des accusations de fraude et de «recours massif à l’utilisation de l’argent pour l’achat des voix» pour leurs candidats respectifs. Sur les chaînes des télés, dans les colonnes de la presse ou les réseaux sociaux, des vidéos et accusations ont circulé, portant sur des faits flagrants de corruption et d’utilisation de l’argent sale pour influer sur les élus durant le processus de vote.

La perte du siège de la Capitale, remporté par le RND en faveur de l’homme d’affaires et membre de la FAF Bachir Ould-Zemirli, a fait grincer des dents au FLN, de l’aveu même de son premier responsable, Mouad Bouchareb, qui a reconnu que la perte est lourde, en promettant que «les militants FLN qui ont voté contre les consignes du parti vont être débusqués et sanctionnés ». Plusieurs cas de violence entre militants des deux formations, alliées au gouvernement, ont été rapportés lors du déroulement de ces sénatoriales. L’agression sur le secrétaire de la wilaya de Tlemcen, Amine Senoussi, également député à l’Assemblée populaire nationale (APN), a suscité une émotion intense au sein des militants de la formation du premier ministre dans cette wilaya. Après la décision du Conseil constitutionnel d’invalider cette élection, dont les résultats initiaux donnaient le candidat RND comme vainqueur, les élus de cette formation ont fini par sortir dans la rue.

Tout au long de la journée, des batailles rangées avaient marqué ce scrutin. Plusieurs élus du RND se sont réunis samedi dernier pour donner leurs consignes de vote pour le second tour des sénatoriales de ce jeudi, décidées exceptionnellement par le Conseil constitutionnel dans cette wilaya. Dans un communiqué, le RND, arrivé deuxième avec 9 sièges (auparavant accrédité par 11 sièges), a affirmé qu’il «ne s’engagera pas dans les élections de ce jeudi avant la garantie d’un certain nombre de conditions», dont notamment «la supervision directe du CC», «des magistrats chargés de surveiller le scrutin désignés en dehors de la Cour de Tlemcen», et «le changement de lieu de vote de l’APW de Tlemcen vers un autre lieu». Mouad Bouchareb, coordinateur général du FLN, parti qui a remporté 31 sièges, a répliqué lui aussi à travers un communiqué que sa victoire est bien «méritée» voire plus : «halal», niant les accusations de «l’argent sale» qui sont, selon le FLN, «sans fondement» et émanant d’«un mauvais perdant», allusions aux allégations du RND.

Même constat du côté du parti du Front El-Moustakbal, lorsque des faits similaires se sont produits à Illizi, après que les élus du parti de Belaïd Abdelaziz sont sortis dans la rue pour crier au complot suite à l’annonce du Conseil constitutionnel d’invalider le sénateur de leur parti en proclamant la victoire de celui du FLN. Lors des élections des APC/APW de novembre 2017, des incidents de violence ont émaillé aussi ce processus de vote. À Béjaïa, dans la commune de Boudjellil, des escarmouches ont éclaté à l’intérieur d’un bureau de vote entre surveillants de différentes formations politiques après des suspicions de fraude avant que ça dégénèrent en détruisant les urnes de votes.

L’incident, survenu d’abord dans un bureau de vote du village de Bouâziz, s’est étendu au centre de vote de Boudjellil mitoyen, provoquant l’arrêt momentané et inévitable de l’opération de vote, et la cause invoquée est «l’insuffisance de bulletins de vote réservés à leur formation » et « la présence concomitante sur les mêmes lieux de bulletins en position double, réservés à un parti concurrent, soupçonné de bénéficier des faveurs de l’administration locale ». Ces violences dénoncées par tous les partis politiques du pays risquent aujourd’hui encore d’enflammer l’échéance électorale cruciale très attendue cette année, un moyen facile entre les mains des protagonistes perdants en l’absence d’une réelle culture de démocratie et de multipartisme.

Hamid Mecheri

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Schalke 04 : Bentaleb touché à la cuisse

Algérie 360 - Wed, 01/09/2019 - 10:27

Le milieu défensif international algérien de Schalke 04 Nabil Bentaleb a quitté ce lundi le stage qu’effectue actuellement son équipe à Benidorm (Espagne) en raison d’une blessure à la cuisse, a annoncé le pensionnaire de la Bundesliga allemande football sur son compte Twitter. «Il n’y a pas de blessure musculaire. Afin de déterminer la cause exacte de la douleur persistante et d’initier ainsi le traitement approprié, l’international algérien consultera d’autres professionnels de la santé en Allemagne», a indiqué le club de la Ruhr dans un communiqué.

Selon Schalke 04, la participation de Bentaleb au match à domicile face à Wolfsburg le 20 janvier pour la reprise du championnat, «n’est pas menacée du point de vue actuel». Bentaleb (24 ans) compte 21 apparitions cette saison, toutes compétitions confondues (6 buts). Prêté par les Anglais de Tottenham pour une saison, Bentaleb a fini par s’engager définitivement en jusqu’en 2021 avec Schalke 04 qui a levé l’option d’achat au terme de la première partie de la saison 2016-2017.

Il n’a pas été convoqué pour le dernier match de l’équipe nationale, le 18 novembre dernier face au Togo à Lomé (victoire 4-1), comptant pour la 5e journée (Gr.D) des qualifications de la Coupe d’Afrique des nations CAN-2019, dont le pays hôte sera connu ce jour.

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FC Porto : Yacine Brahimi signe un doublé face à Nacional

Algérie 360 - Wed, 01/09/2019 - 10:25

Grâce notamment à un doublé de Yacine Brahimi, le FC Porto a dominé Nacional Madeira (3-1), ce lundi soir, au stade Do Dragao en clôture de la 16e journée de la Liga Nos. Les hommes de Sérgio Conceição qui restent sur une série impressionnante de 17 victoires de rang toutes compétitions confondues ont débloqué la situation peu après la demi-heure grâce à Yacine Brahimi.

Oublié sur le flanc gauche par la défense de Nacional, l’international algérien inscrira son 5e but de la saison en championnat sur un service de l’Uruguayen Pereira. Six minutes plus tard Tiquinho doublera la mise de la tête profitant d’un superbe travail de Jesus Corona sur le côté droit. Dans la foulée, le Hondurien Bryan Giovanni profite d’un moment de flottement dans la défense de Porto pour réduire le score.

Intenable sur le côté gauche de l’attaque du FC Porto, Brahimi enfoncera le clou à la 57e minute de jeu d’une frappe puissante sur une ouverture de Corona. Ce 14e succès de la saison, permet au champion en titre de reprendre ses six points d’avance au classement sur son dauphin le Sporting Braga vainqueur dimanche du Boavisa (1-0).

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Coupures de courant électrique à El-Hachimia (Bouira) : Sonelgaz mise à l’index

Algérie 360 - Wed, 01/09/2019 - 10:25

Les habitants de la commune d’El-Hachimia sise à une trentaine de kilomètres au sud-ouest du chef-lieu de la wilaya de Bouira ne cessent de se plaindre des fréquentes coupures de courant électrique et autres baisses de tension.

Selon quelques citoyens de cette region, depuis vendredi, il ne se passe plus une heure, sans qu’une coupure d’électricité ou bien une chute tension ne soient enregistrées, ce qui a tendance à provoquer l’ire de la population et son incompréhension. Notre interlocuteur dira : «Depuis vendredi, les pannes de courant font presque partie du décor, on n’y prête même plus attention, tant qu’elles sont chroniques ».

Un commerçant de la méme région précisera à son tour durant qu’une brusque et intempestive coupure d’à peine 3 secondes a failli griller le congélateur, qui contenait des sachets de lait et autres produits surgelés. « Voilà ma plus grande crainte ! Ces mini-coupures peuvent ruiner un matériel de plusieurs millions de centimes en une fraction de seconde. Un autre commerçant déclare quant à lui que récemment, était contraint de changer son frigo à boissons, car une panne similaire à celle-ci m’a totalement grillé le réfrigérateur.

Outre les dommages causés aux particuliers, ces dysfonctionnements électriques ont fortement handicapé les milieux professionnels. Parmi les professions qui ont été durement touchées par ces coupures, sont les boulangers. L’un d’entre eux, n’a pas hésité à crier sa colère à l’égard de la SDC de Bouira. « Cette situation nous pénalise au plus haut point ! Si ces pannes devaient perdurer, je serais obligé de mettre la clef sous la porte », avant d’expliquer que : »Ces coupures nous ont obligé à jeter plusieurs fournées ! Tenez-vous bien, à cause de ce problème, près de 500 baguettes ont été mises à la poubelle ! », affirme un artisan boulanger de la cité des 120-logements. Un autre, s’est vertement pris aux services de la Sonelgaz.

« Quand on ne paie pas nos factures dans les temps, ils appliquent au quart de tour pour nous couper l’électricité et quand le problème se situe à leur niveau, ils prennent tout le temps pour régaler la panne. C’est inadmissible », a-t-il fulminé. Et de poursuivre : « Nous consentons à accorder un délai supplémentaire aux services techniques de la Sonelgaz afin d’y remédier à ces dysfonctionnements ! Néanmoins, notre patience a des limites, et des actions de protestation ne sont pas à exclure si ce genre de désagréments tendrait à s’éterniser », dira d’un ton menaçant un boulanger de la cité de 5-juillet.

Contactés hier, les services de la SDC de Bouira, étaient injoignables. Pour rappel, au mois de septembre dernier, les services de Sonelgaz, avaient organisé une journée de sensibilisation et d’information sur les modalités de dédommagement en cas de pannes liés à un dysfonctionnement électrique.
En substance, il a été indiqué qu’une fois saisie par un abonné, la Sonelgaz envoie un de ses techniciens pour constater les préjudices subis.

Ensuite, il sera établi un rapport qui sera adressé à la compagnie d’assurance CAAT, pour remplir un constat : « Une fois notre passage et le matériel avarié recensé on demande au client de réparer le matériel et doit nous présenter une facture de réparation et non pas un bon. Facture établie par un réparateur dûment agréé », avait affirmé le directeur par intérim de la SDC de Bouira.
Omar Soualah

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Pour prévenir la peste des petits ruminants : Fermeture par mesure préventive des marchés de bétail à Skikda

Algérie 360 - Wed, 01/09/2019 - 10:21

Les services de la wilaya de Skikda ont procédé à la fermeture de tous les marchés à bestiaux, comme mesure préventive contre la peste des petits ruminants (PPR), a déclaré l’inspecteur vétérinaire de wilaya, Mohamed -Redha El Ouahem Mesbah. La décision du wali intervient suite à l’apparition de foyers de PPR dans plusieurs wilayas, a précisé à l’APS le même responsable, soulignant que cette décision de fermeture préventive concerne tous les grands marchés de Skikada implantés dans les communes de Tamalous, El-Harouche, Ramdane-Djamal et Azzaba ainsi que les petits marchés à bestiaux.

La décision porte également sur l’interdiction du déplacement du cheptel dans la wilaya, à l’exception des animaux destinés à l’abattage ayant un certificat vétérinaire, autorisant l’abattage et indiquant les informations nécessaires ( type, carnet de santé de la bête et le moyen de transport utilisé) en plus de l’interdiction du déplacement de cheptel hors wilaya, a-t-on noté. Les éleveurs, en particulier des filières ovine, bovine et caprine sont invités, conformément à cette décision, de se rapprocher des vétérinaires ou à l’inspection vétérinaire et de signaler toute suspicion, est-il indiqué. «Aucun cas de peste des petits ruminants n’a été signalé jusqu’à présent dans la wilaya de Skikda» a attesté la même source, faisant savoir que la PPR est une maladie virale affectant les bovins et les caprins particulièrement.

Dans le cadre de mesures préventives prises dans la wilaya pour protéger le bétail contre cette maladie, les services agricoles ont informé tous les vétérinaires locaux, au nombre de 223 praticiens dont 65 vétérinaires relevant de la direction des services agricoles et 126 autres vétérinaires privés, quant à la nécessité d’établir «une carte technique précise sur la peste des petits ruminants», en plus de l’organisation des campagnes de sensibilisation et d’information au profit des éleveurs sur la gravité de cette maladie et des moyens de protection du bétail, ajoute la même source.

L’opération de vaccination initiée par l’inspection vétérinaire de wilaya a ciblé au moins 67 000 bovins depuis le mois de novembre 2018, dont 45.000 têtes vaccinées contre la fièvre aphteuse tandis que 22.000 autres ont été vaccinées contre la rage, a-t-on signalé de même source.

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Diplomatie : Kim Jong Un en Chine, avant un sommet envisagé avec Trump

Algérie 360 - Wed, 01/09/2019 - 10:19

Kim Jong Un est arrivé hier à Pékin pour une visite surprise chez l’allié chinois du dirigeant nord-coréen, qui intervient quelques jours après sa menace de changer d’attitude envers les Etats-Unis s’ils maintiennent leurs sanctions.

à l’heure où un deuxième sommet avec Donald Trump se profile, M. Kim doit rencontrer durant son séjour le président chinois Xi Jinping, ont indiqué hier les agences de presse officielles nord-coréenne et chinoise. La Chine est un important acteur diplomatique dans le dossier sensible des programmes nucléaire et balistique de la Corée du Nord, car le géant asiatique est son principal soutien diplomatique et commercial. Le jeune leader nord-coréen pourrait chercher à coordonner sa stratégie avec M. Xi en vue d’une prochaine rencontre envisagée avec le président américain, après celle de juin 2018 organisée à Singapour.

Kim Jong Un, accompagné de son épouse Ri Sol Ju et de plusieurs hauts dignitaires, est parti lundi de Pyongyang à bord d’un train spécial, a rapporté l’agence de presse officielle nord-coréenne KCNA. Il est arrivé hier en fin de matinée en gare de Pékin, a indiqué de son côté l’agence sud-coréenne Yonhap. Le président Xi est à l’origine de cette visite en Chine, qui doit s’achever jeudi, selon la même source. La venue de Kim Jong Un intervient une semaine après un avertissement aux Etats-Unis. Dans son discours du Nouvel An, il a indiqué qu’il pourrait changer d’attitude si Washington maintenait, malgré le rapprochement diplomatique opéré depuis l’an dernier, ses sanctions économiques contre Pyongyang.

L’aide de Pékin
«MM Xi et Kim voient un intérêt à coordonner leurs positions avant les sommets Kim-Trump. Cela semble désormais une habitude», juge Bonnie Glaser, du Centre pour les études stratégiques et internationales, un centre de réflexion américain. «Kim cherche également l’aide de Pékin pour obtenir l’allègement des sanctions internationales», estime-t-elle. La Chine et la Russie jugent que l’ONU devrait considérer une levée de ces sanctions. Mais Donald Trump a affirmé dimanche qu’elles resteraient en place tant qu’il n’y aurait pas de résultats «très positifs» sur la dénucléarisation.

La visite de Kim Jong Un intervient par ailleurs au second jour de discussions à Pékin entre négociateurs chinois et américains, qui visent à résoudre la guerre commerciale entre les deux puissances. «Le timing ne pouvait pas être meilleur», estime Harry Kazianis, du cabinet conservateur américain Center for the National Interest. «Cela montre que Pékin, manifestement, peut jouer la carte de la Corée du Nord s’il le juge utile.» Kim Jong Un, qui fêterait mardi son 36e anniversaire, s’est rendu trois fois en Chine l’an dernier pour des entretiens avec Xi Jinping. Jusqu’à son premier voyage en mars dernier, M. Kim ne l’avait jamais rencontré depuis son accession au pouvoir fin 2011, les relations entre la Corée du Nord et la Chine s’étant dégradées ces dernières années en raison du soutien chinois aux sanctions de l’ONU contre Pyongyang.

Six essais nucléaires
Mais 2018 a accouché d’un exceptionnel rapprochement intercoréen, marqué par trois rencontres entre le leader nord-coréen et le président sud-coréen Moon Jae-in, et le sommet historique avec Donald Trump à Singapour. Ce dernier s’était conclu sur une déclaration en faveur de la «dénucléarisation de la péninsule». Mais peu de progrès ont été enregistrés depuis, et les deux capitales ne sont pas d’accord sur la signification précise de cette formulation. Donald Trump a affirmé dimanche que des négociations étaient en cours pour déterminer le lieu de son prochain sommet avec Kim Jong Un, tout en restant évasif sur le calendrier. Washington exige toujours de Pyongyang le démantèlement de son arsenal nucléaire.

La Corée du Nord refuse toute concession si les Etats-Unis n’en font aucune, et veut notamment des garanties sur la sécurité de son régime. Au fil des ans, Pyongyang a effectué six essais nucléaires et développé et testé des missiles balistiques qui, selon des experts, seraient désormais capables d’atteindre le territoire continental des Etats-Unis.

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Foire apicole à Tizi Ouzou : La transhumance pour pallier à la baisse de la production locale de miel

Algérie 360 - Wed, 01/09/2019 - 10:18

Le recours à la transhumance est la solution trouvée par les apiculteurs de la wilaya de Tizi-Ouzou, pour pallier la baisse de la production de miel dans la wilaya, a-t-on appris, des participants à une foire apicole organisée au centre-ville.

Des apiculteurs, rencontrés à la placette du musée où se tient la 5ème édition de la foire du miel exposition-vente de produits de la ruche, ont indiqué à l’APS que la production locale de miel connait une régression ces dernières années due à plusieurs facteurs, notamment des conditions climatiques défavorables, que la transhumance leur permet d’obtenir une récolte satisfaisante. Le président de l’association des apiculteurs de Tizi-Ouzou Mhouel Slimane, a observé à ce propos que plus de 80% des miels produits par les apiculteurs de Tizi-Ouzou, en 2018, ont été récoltés dans d’autres wilayas dans le cadre de la transhumance.

«Durant la saison apicole écoulée, je n’ai pu produire que 4 à 5 kilos de miel par ruche, alors qu’en bonne saison on peut atteindre jusqu’a 40 kilos de miel par ruche», a souligné ce même apiculteurs. La transhumance vers des wilayas des Hauts-Plateaux notamment et du Sud, permet aussi de diversifier les miels proposés au consommateur local et de lui faire découvrir notamment les miels mono floraux tels que ceux d’euphorbe, de jujubier, de tamaris et d’asphodèle.

Localement, les apiculteurs produisent essentiellement des miels de forêts, de montagne, d’eucalyptus, et d’agrumes en raison d’existence de verger agrumicole dans certaines localités telle que la région de Draa Ben-Khedda, a-t-on appris de même source. Selon les chiffres communiqués par la direction locale des services agricoles, à l’occasion de cette foire animée par 23 apiculteurs de la wilaya et qui se poursuivra jusqu’au 12 de ce mois, seulement 2 640 qx de miel ont été produits en 2018 contre 3 130 qx en 2017, une baisse due essentiellement aux conditions climatiques défavorables. Aussi les apiculteurs qui n’ont pas fait de transhumance ont préféré produire des essaims, ce qui a permis de réaliser le chiffre record, jamais atteint, de 57 361 colonies, a déclaré le chargé de la filière apicole à la DSA, l’ingénieur agronome Tarik Benabdelaziz.

Le wali Abdelhakim Chater, qui a inauguré cette foire, a souligné l’importance de la transhumance dans la diversification des miels. «C’est toutes les régions d’Algérie qui sont présentes aujourd’hui à Tizi-Ouzou, à travers les miels produits dans différentes wilayas, permettant ainsi au consommateur local de découvrir la richesse du terroir mellifère nationale». Il a aussi insisté auprès des apiculteurs sur l’importance de s’organiser en coopératives pour assurer la commercialisation de leur production.

M. Chater a aussi relevé les efforts de l’Etat pour le développement du secteur agricole. Il a rappelé à ce titre que le ministère de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche a accordé à la wilaya de Tizi-Ouzou, en 2018, un programme de 6 664 ruches pleines financé par le Fonds national de développement rural pour un montant de 39,984 millions de DA.

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Saluant la position « constante et positive » d’Alger sur la situation Libyenne : Ghassan Salamé compte sur Alger pour mener à bien le plan de l’ONU

Algérie 360 - Wed, 01/09/2019 - 10:16

Encore une fois, c’est à partir d’Alger, où il était en visite de travail de deux jours, que l’émissaire des Nations unies (ONU) pour la Libye a salué la position de l’Algérie, en la qualifiant de «constante et positive» sur la situation libyenne, en ne manquant pas de rappeler, dimanche soir, au terme de sa rencontre avec le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, que «l’Algérie a réaffirmé son soutien indéfectible au processus d’entente inter-libyenne » et que le rôle de l’ONU est qualifié par Alger d’«impartial et légitime.»

Si la rencontre entre les deux hommes, notamment au premier jour de l’arrivée de Ghassan Salamé, à Alger, tard dimanche dernier, a été l’occasion de réaffirmer la convergence de la position de l’ONU et de l’Algérie, en faveur du règlement de la crise libyenne, via un dialogue inter-libyen et la promotion de la réconciliation dans ce pays, il a été question de consentir davantage d’efforts, en vue de réunir les conditions pour traduire la feuille de route onusienne.

Portant essentiellement, comme l’a souvent indiqué Ghassan Salamé, sur la tenue, dans les semaines qui viennent, de la conférence nationale inter-libyenne en vue de dépasser les divergences, permettant ainsi à la Libye et aux peuple libyen de renouer avec la vie politico-institutionnelle, par l’organisation des élections, de la présidentielle et des législatives, avant la mi-2019. Salamé semble être venu, à Alger, au regard de sa position «constante et positive» sur la situation libyenne, pour solliciter davantage la contribution d’Alger, pour mener à bien le plan de l’ONU.

Après avoir salué le rôle en question, d’Alger, en faveur de la sortie des Libyens du chaos dans lequel le pays a été plongé, depuis plus de 8 ans, le responsable onusien du dossier libyen a mis en avant, notamment «l’expérience du ministre Algérien, Messahel, concernant la «question libyenne» en rappelant, dans ses déclarations, à cette occasion, les visites effectuées, par Messahel, en Libye, lors desquelles il a rencontré les différents acteurs libyens, en appelant à «en tirer profit en vue de poursuivre les efforts à même d’impulser l’action politique en Libye» a-t-il précisé.

De son côté, le chef de la diplomatie algérien, après avoir affirmé que le dialogue, entre Alger et la mission onusienne en Libye, «se poursuivra», Messahel a fait savoir que sa rencontre avec Salamé a porté sur «l’examen de la situation en Libye» et des étapes prochaines, a-t-il poursuivi «du Plan d’action de l’ONU pour aboutir à des résultats», notamment, cite-t-il, la concrétisation de la proposition du Secrétaire général de l’ONU, faite par la voix de Salamé, pour la mise en œuvre du Plan d’action de l’ONU.»

Septembre dernier, le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission d’appui, de l’ONU, en Libye (MANUL), Ghassan Salamé, a donné, pour rappel, au Conseil de sécurité, les résultats d’un sondage, dans lequel il est indiqué que «80% des Libyens insistent sur la tenue des élections» et qu’ils sont fatigués, a poursuivi Salamé, «de l’aventurisme et des petites manœuvres politiques», a fait savoir Ghassan Salamé, au Conseil de sécurité. Et c’est à cette même occasion, que le chargé du dossier libyen, a souligné, par ailleurs, que les Libyens veulent avancer avec «la Conférence nationale» avait-il indiqué, qui est prévue dans les prochaines semaines, et ce, avait-t-il affirmé, «pour avoir un processus électoral au printemps 2019».

Cette Conférence, qui sera un processus mené «par et pour les Libyens», a-t-il insisté, fera fond, selon Ghassan Salamé, «sur les contributions des Libyens ayant participé à 77 réunions préparatoires à travers tout le pays», et servira de «plateforme pour donner la voix au peuple Libyen» a-t-il ajouté, afin que le pays et son peuple avance sur la voie du processus politique tant attendu pour renouer avec la vie politico-institutionnelle. Et c’est lors de sa rencontre, avec le responsable onusien, que Messahel a déclaré avoir affirmé à Salamé «la pleine disponibilité de l’Algérie à accompagner le Chef de la MANUL et les Libyens pour le règlement de la crise dans leur pays » en indiquant, pertinemment que notre pays «gagnerait à ce que la Libye recouvre sa stabilité, sa sécurité et son unité» avait-il-souligné.

Par ailleurs, Messahel s’est félicité de l’ «aboutissement» de toutes les rencontres sur la Libye, qui ont permis, a-t-il indiqué, «un échange d’informations et d’analyses» et d’ajouter que «l’Algérie s’engagera à mettre en œuvre le Plan de règlement onusien concernant la crise libyenne», notamment, en mettant l’accent sur «la nécessité d’aboutir à des résultats concrets» dans le cadre des efforts visant, «à faire sortir le pays définitivement de la crise» qui secoue ce pays, depuis 2011.
Karima Bennour

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Après les Golden Globes : La course aux Oscars est ouverte

Algérie 360 - Wed, 01/09/2019 - 10:16

A peine le tapis rouge de la cérémonie des Golden Globes, qui lancent la saison des récompenses à Hollywood, était-il rangé que l’Académie des Oscars ouvrait lundi les votes pour ses nominations, attendues le 22 janvier.

On prend les mêmes et on recommence ? Rien n’est moins sûr, avertissent les experts. «Bohemian Rhapsody», «Green Book», «Roma», «A Star Is Born», «Vice», «Black Panther», «BlacKkKlansman»… La plupart des lauréats, et même des nominés, aux Golden Globes décernés dimanche seront vraisemblablement en lice pour les Oscars remis le 24 février. «On peut raisonnablement penser que bon nombre d’électeurs des Oscars ont encore une pile de DVD qui les attend sur leur table basse. Et même s’ils ont probablement déjà regardé leurs favoris, une victoire aux Golden Globes (…) peut les inciter à jeter un oeil sur un outsider avant de remplir leur bulletin de vote», estime Alissa Wilkinson, critique pour le site d’informations «Vox».

Ce serait par exemple le cas de «Bohemian Rhapsody», biopic sur la vie du chanteur de Queen, un succès populaire qui a obtenu le Golden Globe du «meilleur film dramatique», catégorie phare de la compétition, ou de «Green Book», primé côté «comédie». «Il n’y a pas meilleure accroche marketing pour des films (comme ceux-là) qui sont déjà à l’affiche depuis de nombreuses semaines», confirme Paul Dergarabedian, analyste pour la société spécialisée Comscore. Mais critiques et statistiques sont unanimes: les Golden Globes ne constitueront jamais un outil de prédiction fiable pour les récompenses cinématographiques les plus convoitées au monde.

«Les Globes peuvent souvent servir d’indicateurs pour les favoris aux Oscars mais ce serait idiot de parier gros sur une correspondance parfaite pour les vainqueurs», met en garde M. Dergarabedian. «Ils ne sont tout simplement pas faits pour ça», renchérit Walter Hickey, expert en datajournalisme culturel pour le site Insider. Selon ses chiffres, le «meilleur film» retenu par l’Académie des Oscars n’a été primé par les Golden Globes qu’une fois sur deux en moyenne au cours des dernières décennies. Les statistiques sont meilleures pour acteurs et actrices, sans pour autant être particulièrement significatives. D’autant que, contrairement aux Oscars, les Golden Globes récompensent deux catégories, «drame» et «comédie».

Plusieurs tours
Le reste «se résume à des +peut-être+» et il faudra attendre la cérémonie de remise des précieuses statuettes pour connaître «l’issue de cette course hautement imprévisible», insiste Sasha Stone, fondatrice du site AwardsDaily qui scrute les récompenses hollywoodiennes depuis près de vingt ans. Le grand gagnant des Golden Globes en 2018 était «Three Billboards» (drame), devant «La Forme de l’Eau» qui avait remporté l’Oscar du meilleur film.

En 2016, le jury des Golden Globes avait préféré «The Revenant» à «Spotlight», finalement primé aux Oscars, relève Sasha Stone. Pour les spécialistes, c’est principalement parce que le jury des Globes n’est pas composé de professionnels du cinéma: il s’agit d’une petite centaine de membres de l’Association de la presse étrangère de Hollywood (HFPA), qui ont de facto une vision différente de la profession. Et qui seraient aussi plus sensibles aux faveurs des studios, accusent leurs détracteurs.

Aux Oscars, ils seront cette année 7.902 à pouvoir voter dans vingt-quatre catégories. Tous issus de l’industrie du cinéma. La plupart votent dans leur propre corps de métier (les réalisateurs pour le meilleur réalisateur, les costumiers pour les meilleurs costumes, etc) au suffrage majoritaire. Sauf pour le «meilleur film», qui est régi depuis 2009 par un étrange et complexe mode de scrutin «préférentiel» à plusieurs tours auxquels tous les collèges participent. Chaque juré doit classer par ordre de préférence les films en lice (de cinq à dix) mais ce n’est pas l’oeuvre qui recueille le plus grand nombre de première position qui gagne (à moins d’obtenir d’emblée la majorité absolue). A chaque tour, on élimine le dernier et on réattribue les voix qui lui étaient allouées aux films restants, conformément à la «préférence» suivante dans la liste.

Le problème –ou la vertu ?– de ce système, c’est que bien souvent le film gagnant est celui arrivant en deuxième ou troisième position sur le plus grand nombre de bulletins, et non pas en tête. «L’idée de ce scrutin +alternatif+ était de refléter les voeux du plus grand nombre de votants. Autrement, on risquait de finir avec un film que 25 % des gens adoraient mais que les autres ne pouvaient pas supporter», a expliqué Ric Robertson, responsable de l’Académie des Oscars lors de la réforme de 2009, au Los Angeles Times.

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Plus de pouvoirs aux Walis délégués et missions redistribuées pour l’intérieur: La décentralisation territoriale fait son chemin

Algérie 360 - Wed, 01/09/2019 - 10:09

Le chantier de la réorganisation administrative du territoire avance à grands pas.

En effet, à peine quelques jours après que le président de la République ait signé le décret portant création de 14 circonscriptions administratives, le ministère de l’Intérieur œuvre à concrétiser le projet dans les plus brefs délais. Ce n’est pas tout, puisque le gouvernement s’attèle à renforcer les prérogatives des walis délégués, ce qui permettra d’assurer l’autonomie de gestion au niveau de ces circonscriptions.

C’est du moins ce qui a été affirmé par le directeur général des libertés publiques et des affaires juridiques auprès du ministère de l’Intérieur, Abderrahmane Seguini. S’exprimant sur les ondes de la radio algérienne, le responsable a affirmé que « ce nouveau découpage administratif répond à des impératifs économiques et démographiques ». à cet effet, Abderrahmane Seguini, a expliqué que la création de ces entités administratives vise à plus de synergie en matière de gestion du territoire et de maîtrise du volume démographique des grands ensembles urbains.

À cet effet, il a rappelé que 11 circonscriptions du même type avaient déjà été créées, en 2015, au niveau des wilayas du sud du pays, dans un souci « de maitrise des régions frontalières et de leur développement». Selon lui, dans la perspective d’un nouveau découpage territorial, il s’agira de savoir lesquelles parmi elles pourraient, éventuellement, s’ériger en wilaya «à plein titre». De ces circonscriptions, dont il annonce qu’elles bénéficieront d’une autonomie de gestion, il précise que leurs responsables, en l’occurrence les walis délégués, verront leurs prérogatives renforcées, ajoutant qu’en plus d’assurer la gestion de services administratifs en direction, celles-ci disposeront de moyens de financement aux fins de promouvoir les potentialités économiques locales et de développer des services de proximité au bénéfices de leurs habitants.

Questionné, par ailleurs, de savoir si la création de ces nouvelles entités administratives signifie que les projets de création de villes nouvelles ont été mis de côté, Seguini répond par la négative. Il rappelle à cet effet que la création de nouveaux centres urbains est prévue dans le nouveau Code territorial, « en phase de maturation ». Du nouveau découpage administratif de la zone des Hauts Plateaux, le représentant du ministère de l’Intérieur annonce que le plan concernant cette prochaine étape est actuellement en préparation, notamment pour ce qui concerne la délimitation géographique de chaque entité, ses potentiels économiques, sociaux et infrastructurels.

Il est à rappeler que la mesure de la création de nouvelles circonscriptions administratives censées devenir des wilayas à part entière dans l’avenir, s’inscrit dans la complémentarité de la stratégie homogène décidée par le président de la République en Conseil des ministres restreint en 2015. Le Conseil des ministres avait décidé, à cette époque-là, la création de 10 wilayas déléguées dans le Sud. Au mois de décembre dernier, Le président de la République a signé un décret présidentiel portant création de 14 nouvelles circonscriptions administratives dans les wilayas suivantes: Alger, Blida, Constantine, Annaba et Oran.
Lamia B.

Des ajustements dans la mission du ministère de l’Intérieur
À la faveur d’un décret exécutif signé par le Premier ministre, Ouyahia, et publié dans le dernier numéro du Journal officiel, le ministère de l’Intérieur hérite désormais d’un certain nombre de missions, certaines nouvelles et d’autres ont été redistribuées à l’effet de mieux orienter le rôle du département dirigé par Noureddine Bedoui. Ainsi au titre de la gestion administrative et territoriale du pays, le ministre de l’intérieur est chargé «de définir, de proposer et de suivre l’application des règles relatives aux compétences, à l’organisation administrative et au fonctionnement des structures administratives locales, de définir, de proposer et de suivre l’application des règles relatives à l’organisation territoriale du pays, d’étudier et de proposer toute modification des limites territoriales des collectivités territoriales», pouvait-on lire sur le decret portant le numéro 57.

Également, le département de Bedoui est tenu, à travers l’exécution de ces missions, de rendre compte, au Premier ministre, aux réunions du Gouvernement et du Conseil des ministres, «de participer, en collaboration avec les secteurs concernés, au développement et à l’édification d’une administration électronique et à la modernisation des services publics locaux, de participer, en collaboration avec les secteurs concernés, à l’élaboration des normes de bonne gestion des services publics locaux et au développement de l’innovation et de la performance en matière de prestations de service public», entre autres missions attribuées au ministère de l’Intérieur.
Farid Guellil

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L'Editorial du Calame : De l’air, par Dieu, de l’air !

CRIDEM (Mauritanie) - Wed, 01/09/2019 - 09:54
Le Calame - « Euf ! » : interjection typique maure, pour exprimer le dégoût envers une pestilence. Elle connut ses lettres de noblesse avec...
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Yennayer décrété «Haram» et succession d’insultes contre Tamazight: Inacceptable!

Algérie 360 - Wed, 01/09/2019 - 09:47

Par Hocine NEFFAH

Il est clair que les voix discordantes de Hadjar, Salhi et l’association des Ouléma pêchent dans des eaux troubles, après qu’ils eurent perdu leur «sale guerre». Ils agissent telle une bête blessée.

L’Algérie s’apprête à fêter le Nouvel An amazigh, une fête estampillée du sceau de Yennayer. Cette fête ancestrale qui a été durant des siècles célébrée et ancrée dans le subconscient collectif de l’Afrique du Nord en général et de l’Algérie en particulier, semble déranger les tenants de la pensée réactionnaire et mortifère des islamistes de tous bords.
Yennayer, puisque c’est de ce référentiel identitaire et historique qu’il s’agit, n’échappe pas aux tirs groupés des ankylosés vêtus de l’habit de la religion musulmane en la pourfendant davantage à travers des vétillés colportées à l’importe-pièce dans le but d’imposer leurs schèmes et leurs prismes, somme toute anachroniques et en déphasage avec le processus historique dans sa diversité et ses contradictions.

L’association des Ouléma musulmans algériens rejoint la cohorte des salafistes en décrétant la fête de Yennayer «haram». C’est la sentence annoncée par le président de la commission des fatwas, Al-Abidine Ben Hanafia en l’occurrence. A suivre cet «oracle» dépourvu de la force divine, ce qui en résulte ressemble à une vindicte contre tous ceux et toutes celles qui fêtent et célèbrent cette tradition ancestrale de nos aïeuls. La fatwa prononcée par ce quidam précise encore que «les Algériens doivent utiliser le calendrier lunaire au lieu de suivre les infidèles dans leur utilisation du calendrier solaire», a affirmé le responsable de la commission de la fatwa au sein de l’association des Ouléma musulmans algériens présidée par Abderrazak Guessoum.

Cette posture est non seulement erronée, mais elle est surtout contraire aux valeurs universelles de la différence, la pluralité civilisationnelle et historique. Pour ainsi dire, l’association des Ouléma fait dans le déni historique et identitaire d’un peuple, mais le plus grave, c’est que toute cette «démonstration» qui ressemble à des élucubrations est régentée par la seule lecture religieuse.
On aurait compris cette attitude raciste voire fasciste si elle avait été portée par les salafistes et les variantes multiples de la mouvance islamiste qui font dans le négationnisme et le déni identitaire et civilisationnel ancestral de l’Algérie via sa composante amazighe, mais quand ce sont des structures agréées et légalisées par l’Etat qui s’adonnent à ce genre d’attaques frontales contre la Constitution du pays, cela pose un sérieux problème de nuance et de démarcation quant à ces comportements racistes, monolithiques et fascistes même.

Il y a comme une espèce de campagne sciemment orchestrée par les «rentiers» et parasites de la scène politique et sociétale qui sont dépouillés d’outils politiques pour se faire recycler en recourant à l’opprobre et l’insulte primaire contre la composante amazighe dont la Loi fondamentale a bel et bien scellée son sort en tant que langue nationale et Yennayer comme fête nationale chômée et payée.
C’est une consécration instituée et constitutionnalisée. Alors qu’on entend des vocifératrices émanant de ceux qui sont censés respecter les lois de la République comme c’est le cas pour Abdelkader Hadjar, ambassadeur d’Algérie en Tunisie de surcroît, qui s’attaque d’une manière abjecte et saugrenue à la composante amazighe en faisant fi de la Loi fondamentale en la réduisant à une espèce de texte de pacotille.

Il semblerait que Hadjar a du mal à se redéployer sur le plan politique, lui qui faisait de l’arabisation effrénée et sans démarche rationnelle et efficace, n’a pas omis de s’attaquer à la variante identitaire amazighe et les «manipulations exercées par la France pour bloquer le processus de l’arabisation engagé en Algérie», une manière de répliquer contre la reconnaissance de tamazight comme composante et langue nationale et officielle. L’attitude de l’ambassadeur devrait appeler à une réaction du ministère des Affaires étrangères quant à ses devoirs de représentant diplomatique de l’Algérie et qu’à ce titre il est astreint à respecter scrupuleusement la Loi fondamentale de la République.

Hadjar se joint à la néophyte et hurluberlue Naïma Salhi, une députée par inadvertance, qui s’est donné une «mission» de dénigrer et proférer des insultes exécrables à l’encontre de la variante amazigh. Ces propos haineux contre Massinissa et à travers lui à l’histoire plusieurs fois millénaire de l’Algérie, impose une ferme attitude de l’APN, jusqu’à lui retirer son immunité parlementaire. Cette dame foule aux pieds une dimension essentielle de l’identité de la nation et suscite, par ses propos, des haines dont le pays doit s’en passer. Naïma Salhi est une criminelle politique et doit payer pour ses écarts de langage dangereux et injustifiés.

Il est clair que ces voix discordantes et défaitistes pêchent dans des eaux troubles après leur avoir enlevé leur cheval de bataille dans leur promotion politique. Il est impératif que l’Etat use de ses instruments légaux pour mettre un terme à ces agissements qui portent atteinte à la Constitution et au socle constitutionnel de la République. Du salafisme au racisme, la déferlante rétrograde de la pensée conservatrice, Yennayer et l’amazighité de ce peuple foncièrement attaché à ses valeurs ancestrales, ne cessent d’être la cible des attaques des tenants de l’archaïsme et de la régression ambiante.

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Le passeport algérien 88ème mondialement selon un nouveau classement

Algérie 360 - Wed, 01/09/2019 - 09:41

Encore un mauvais classement pour le passeport algérien! Après le Passport Index en décembre dernier, voici le Henley & Partners Passport Index!

Selon le Henley & Partners Passport Index, le passeport algérien, qui permet d’aller dans 50 pays sans visa, est classé 88ème, il gagne tout de même une place par rapport à 2018.

Sur le plan continental, l’Algérie est classée 25ème, derrière Madagascar, les îles Comores et la Guinée Equatoriale, et juste avant l’Angola, la République Centrafrique et l’Egypte.

Le passeport le plus puissant au monde selon Henley & Partners est le passeport japonais qui permet d’accéder à 190 passeports sans visa, suivi par celui de Singapour et celui de la Corée du Sud ex-aequo avec 189 pays sans visa.

En bas du classement, on retrouve les passeport syrien (103ème-32 pays) , le passeport afghan et celui d’Iraq (104ème ex-aequo, 30 pays sans visa)

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Nouvelle mise en garde du chef d’état- major aux généraux à la retraite: Gaïd Salah intransigeant

Algérie 360 - Wed, 01/09/2019 - 09:21

Par Hasna YACOUB

Le regard sombre, plus glaçant que jamais et un air intraitable, Ahmed Gaïd Salah met en garde tout le monde. Personne n’a le droit de porter atteinte à l’Algérie, ni à son armée. Et ceux qui s’aventurent à le faire, devront assumer la responsabilité de leur geste devant la justice.

L’histoire se souviendra des positions des uns et des autres. Celle de Ahmed Gaïd Salah sera également imprégnée dans sa mémoire. Le chef d’état-major a choisi des termes fermes, sévères et très durs mêmes pour rappeler la position de l’Armée nationale populaire (ANP) vis-à-vis de la chose politique. C’est là le troisième rappel à l’ordre de l’institution militaire, en un laps de temps très court. Après un sévère réquisitoire rendu public par le ministère de la Défense nationale sur son site, un éditorial publié par la revue El Djeïch, la voix de l’ANP, c’est le vice-ministre de la Défense qui décide de parler. Fait rarissime qui dénote de la gravité de la situation.

De «la grave dérive» comme il l’a soulignée, hier, au troisième jour de sa visite à la 2ème Région militaire (Oran). Le regard sombre, plus glaçant que jamais et un air intraitable, Ahmed Gaïd Salah met en garde tout le monde. Personne n’a le droit de porter atteinte à l’Algérie, ni à son armée. Et ceux qui s’aventurent à le faire devront assumer la responsabilité de leur geste devant la justice. C’est là en résumé le message qu’a tenu à faire passer, de nouveau, le général de corps d’armée à certains généraux à la retraite devenus «trop bavards». Il s’agit plus précisément du général à la retraite, Ali Ghediri.

Tenu par l’obligation de réserve, une règle que se partagent les armées du monde entier, ce gradé de l’institution militaire a préféré transgresser la loi en publiant trois articles de presse dont un appel au chef d’état-major lui demandant de prendre «ses responsabilités historiques» face à ce qu’il a qualifié de «grave situation» du pays. A cet appel, une réplique tranchante du vice-ministre Gaïd Salah «certains individus et parties, mus par des ambitions démesurées et animés par des intentions sournoises ont pris l’habitude, à l’approche de l’échéance électorale présidentielle, de tenter de préjuger, sans véracité, des prises de positions de l’institution militaire vis-à-vis de l’élection présidentielle, et s’arrogent, même, le droit de parler en son nom par tous les moyens, notamment les médias».

Accusant l’«ancien soldat» au sein de l’ANP d’avoir des «intérêts personnels» et des «ambitions démesurées», le chef d’état-major poursuit sa réponse pour avertir: «l’Armée algérienne n’a pas de leçons à recevoir d’individus qui n’existent que par les cercles qui les commanditent». Le chef de corps d’armée confirme donc que Ali Ghediri n’est que la voix d’un groupe d’individus qui appellent à l’intervention de l’armée dans le champ politique. Mais ces derniers ne font pas le poids pour pouvoir déstabiliser l’institution militaire.

Une institution «professionnelle qui oeuvre sans répit, à rendre la conduite de ses personnels militaires avec leurs différents grades et diverses responsabilités, une source d’inspiration et un exemple à suivre sur le chemin de la droiture sur lequel s’appuie l’ANP dans sa démarche qui constitue le fondement de son caractère légaliste et républicain, respectueux de l’ordre constitutionnel». Dans sa mise en garde à l’égard des généraux à la retraite, Gaïd Salah ne mâche pas ses mots: «Ces individus se sont permis de s’autoproclamer porte-parole de l’institution militaire et d’être asservis à des parties qui n’accordent aucune considération aux intérêts suprêmes de l’ANP sachant que porter atteinte à l’Armée de n’importe quelle façon possible, constitue, assurément, un tort contre l’Algérie et son peuple.» Il finira son intervention par une avertissement à l’adresse de tout le monde en disant que c’est l’intérêt national que l’ANP a toujours défendu, continue de défendre et défendra toujours.

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Sports traditionnels: Ce tourisme oublié…

Algérie 360 - Wed, 01/09/2019 - 09:18

Walid AÏT SAÏD

C’est un tourisme d’un autre genre et que l’on ne trouve que chez nous. Que de dollars qui nous échappent sous le nez!. Que de traditions qui se perdent au fil du temps! L’association «sauver l’imzad» a décidé de sévir…

Connaissez-vous le Baroud, Takouba, Anef, Tabilente, Maâbza, El Matreg, Tachkoumet…? Sûrement pas! Pourtant, ce sont les noms des sports millénaires bien de chez nous. La culture algérienne est riche, même en matière de sport. Une richesse qui est un produit touristique prêt à être consommé pour faire rentrer une manne de devises des plus considérables.

Mais ce tourisme d’un autre genre et que l’on ne trouve que chez nous est…oublié. Que de dollars qui nous échappent sous le nez, que de traditions qui se perdent au fil du temps! L’association «sauver l’Imzad» a décidé de lancer une opération «commando» pour sauver ces arts berbères. Elle a dans ce sens organisé un séminaire au nom très évocateur; pratiques des sports traditionnels et tourisme culturel. «Laisser se perdre ces richesses incommensurables, accumulées pendant des millénaires, serait insensé.

Si elles ont relevé ce défi et ont pu être véhiculées depuis la nuit des temps jusqu’à nous, c’est tout simplement parce qu’elles contenaient des valeurs et des vérités qui ont pu être transmises de génération en génération», souligne la présidente de l’association «Sauvez l’imzad». «Les pratiques sportives traditionnelles font partie de cette masse énorme d’histoire commune. Ensemble nous allons participer à préserver cette aventure commune», s’est engagée cette Dame de la culture. Un engagement qui ne saurait être une promesse sans lendemain de la part de cette «Dame de fer» qui a réussi à sauver l’art musical qu’est l’imzad. Pourtant, la mission n’était pas aisée.

Quand elle avait décidé de relever le défi, il ne restait que deux artistes qui jouaient de ce violon traditionnel 100% féminin. Mais grâce à l’école qu’elle a créée, Dar el imzad, et surtout la détermination des femmes de la région de l’Ahagar, cet art touareg est connu mondialement. Plusieurs jeunes artistes ont adopté cet instrument de leurs coutumes ancestrales. On y vient du monde entier juste pour être bercé par cette douce sonorité dans les belles nuits étoilées du Sahara algérien. Pour dire l’importance de cette culture, que l’on ne trouve nulle part ailleurs.

«Le tourisme culturel durable est un levier qui saura allier la tradition et la modernité au bénéfice des valeurs de l’humanité des hommes», met en avant celle qui est considérée comme la protectrice des traditions. Quand on voit l’engouement populaire, ainsi que la participation des experts nationaux et étrangers on ne peut être que confiant quant à l’avenir de ce tourisme qui jaillira au milieu du désert. La révolution du tourisme culturel est en marche…

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Sonelgaz investit «plus encore»: 2400 milliards de DA dans l’énergie propre

Algérie 360 - Wed, 01/09/2019 - 09:15

Par Abdelkrim AMARNI

«Ce plan d’investissements sur 10 ans est prévu pour réaliser tous nos projets d’investissements, dont 380 mds DA au titre de l’exercice 2019.»

«Le Groupe Sonelgaz prévoit d’investir un montant de plus de 2 400 milliards de dinars (mds DA) à l’horizon 2028», a indiqué hier à Alger son P-DG, Mohamed Arkab.
«Ce plan d’investissements sur 10 ans est prévu pour réaliser tous nos projets d’investissements, dont 380 mds DA au titre de l’exercice 2019», a précisé Arkab en marge de la cérémonie de signature d’une convention-cadre entre Sonelgaz et le groupe public mécanique AGM.

Selon lui, la Banque nationale d’Algérie (BNA) avait accordé au Groupe plusieurs crédits à long terme, accompagnés d’avantages, à l’effet de permettre à Sonelgaz de poursuivre ses investissements à l’horizon 2020. Les investissements de ce Groupe avaient atteint 311,5 mds DA en 2017 contre 26,96 mds DA en 2000.
Cette annonce vient s’ajouter au prochain lancement de la production de 50 mégawatts d’énergie électrique en hybride dans le sud du pays, selon une technologie qui associe énergies renouvelables (solaire, éolienne) et combustible fossile, sera lancée prochainement dans le sud du pays, a révélé lundi le P-DG de Sktm (Sharikat Kahraba wa Takat Moutajadida), une filiale de Sonelgaz chargée des énergies renouvelables.

Chahar Boulakhras a affirmé que ces nouveaux projets de valorisation énergétique solaire et éolienne pour la production de l’électricité dans le sud du pays visent à réduire la dépendance des centrales électriques du Sud de l’énergie fossile et le coût du transport de cette énergie, ainsi que la mise à la disposition du citoyen des zones les plus reculées du pays de l’énergie électrique. La réduction de la consommation de gasoil des turbines et des générateurs de production d’électricité conventionnelle, contribue à diminuer l’émission de gaz à effet de serre et la pollution, a expliqué le P-DG de Sktm.

Afin de réduire le nombre des centrales électriques à gasoil, «un appel d’offres a été lancé pour la réalisation et l’équipement en panneaux solaires de ces centrales de production d’énergie à base de combustible fossile», a fait savoir le même responsable. La production énergétique en Algérie provient à 70% des centrales alimentées par les gaz et gasoil et 30% d’énergies propres et renouvelables. Il signalera que l’Algérie s’est fixée pour objectif de réduire et inverser graduellement cette tendance par des actions concrètes basées sur le développement à grande échelle des énergies renouvelables.

Il a également indiqué que l’Etat favorise la production nationale et l’intégration du produit local dans la fabrication des panneaux et autres installations photovoltaïques et, partant, de souligner: «Notre défi actuel est d’assurer la maintenance et la réparation du matériel et sensibiliser aux bonnes pratiques de pérennisation des projets par leur appropriation par les populations locales.»
Sktm, dont le siège social est à Ghardaïa, a été créée en 2012 afin de prendre en charge la production d’électricité conventionnelle pour les réseaux isolés du Sud et des énergies renouvelables dans tout le pays.

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Accès au logement LPP: De nouvelles modalités introduites

Algérie 360 - Wed, 01/09/2019 - 09:13

Par Madjid BERKANE

La revue à la hausse du salaire maximal va permettre à de nombreuses catégories de postuler au logement LPP.

Les conditions d’accès au logement public promotionnel (LPP)viennent d’être allégées. L’accès a cette formule a été étendu à d’autre catégories sociales. Le salaire maximal requis pour postuler à cette formule n’est plus limité à 12 fois supérieur ou égal au Salaire national minimum garanti (Snmg), mais à trente fois supérieur ou égal à ce dernier. C’est ce qui ressort en tout cas du décret exécutif publié hier au Journal officiel. Cette modalité- tant attendue- va permettre à de nombreuses personnes de postuler à cette formule destinée jusqu’ici essentiellement aux couches moyennes.

Pour rappel, les salariés touchant un salaire supérieur à 12 fois le Snmg sont exclus jusque-là de toutes les formules de logements prévus par l’Etat. Cette nouvelle modalité que le gouvernement n’a pas expliquée dans le présent décret est du point de vue économique, soulignent les observateurs, tout à fait logique. Le pouvoir d’achat des Algériens a subi un sacré coup ces dernières années. Par ailleurs, le décret publié au Journal officiel fait part de deux nouvelles modalités. Il s’agit d’abord de l’exclusion «des postulants nationaux résidant à l’étranger, inscrits régulièrement auprès des représentations diplomatiques et consulaires et dont les revenus dépassent l’équivalent de trente fois le Snmg».

Sans donner d’explications, le décret en question laisse deviner que ces personnes-là peuvent se permettre l’acquisition des logements en Algérie. Il faut dire à ce propos que les personnes pouvant faire partie de cette catégorie doivent être minoritaires. Les salaires en France, à titre d’exemple, ne sont pas aussi importants. L’autre modalité prévue par ce décret est la possibilité de permettre désormais aux Algériens résidant à l’étranger ayant un revenu supérieur à six fois le Snmg de postuler à cette formule. Cette modalité est louable à plus d’un titre. Elle va permettre en effet à une large catégorie de la communauté algérienne établie à l’étranger de bénéficier d’un logement selon la formule LPP.

Au sujet de cette modalité, il y a lieu de noter que le Trésor public va s’offrir une manne importante en devise. La demande sur le LPP est très forte de la part des Algériens établis à l’étranger. Selon le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar, le nombre de postulants a dépassé les 20.000. «Les postulants sont issus de 93 pays.», a fait savoir récemment Temmar dans une déclaration à l’APS. A noter que l’accès au logement LPP a été décidé suite à une décision du président de la République. Cette décision a été prise au début de l’année 2018. Pour expliquer les conditions d’accès à cette formule, le gouvernement a dépêché Abdelwahid Temmar dans de nombreuses capitales dans le monde.

Les conditions d’accès à cette formule sont,entre autres, la non-disposition pour le postulant et sa conjointe sur le territoire national d’ un bien à usage d’habitation, à l’exception d’un logement de type F1 ou un lot de terrain à bâtir. Le postulant et sa conjointe ne doivent pas aussi avoir bénéficié d’une aide financière de la part de l’Etat pour construire un logement. Le dossier de demande d’acquisition d’un logement promotionnel public devra être transmis par le postulant à l’Entreprise nationale de promotion immobilière (Enpi).

Le postulant devra constituer un dossier comprenant une demande d’achat du logement, une copie de la pièce d’identité nationale, un certificat de résidence à l’étranger et une déclaration sur l’honneur signée par le demandeur et légalisée au niveau du consulat du pays de résidence, attestant qu’il n’a pas bénéficié, ni lui ni son conjoint, d’un logement public, d’un lot de terrain ou d’une aide financière de l’État pour l’acquisition d’un logement ou dans le cadre de l’autoconstruction d’un logement.

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Initiative pour l'unification des rangs des Harratines

CRIDEM (Mauritanie) - Wed, 01/09/2019 - 09:12
Samory ould Beye - L'initiative du Président du mouvement "EL HOR", monsieur Samory ould Beye vise l'unification des rangs de la...
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Grève des syndicats autonomes de l’éducation: Nouria Benghebrit invite au dialogue

Algérie 360 - Wed, 01/09/2019 - 09:10

Par Massiva ZEHRAOUI

La ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a indiqué que les négociations seront ouvertes à partir de demain, «dans le but de réfléchir à des solutions quant à éviter ce débrayage».

En réaction à l’appel des syndicats à une grève le 21 janvier prochain, la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, affiche sa prédisposition au dialogue. «Les portes du dialogue sont toujours ouvertes», a-t-elle indiqué hier à Alger lors d’un point de presse en présence du wali d’Alger, Abdelkader Zoukh.
Dans ce sens, des négociations seront ouvertes à partir de demain, «dans le but de réfléchir à des solutions quant à éviter ce débrayage».
Evoquant par ailleurs le retrait de certains syndicats autonomes de la charte d’éthique éducative, Nouria Benghebrit a été explicite «cette démarche ne pose nullement problème, dans la mesure où c’est un droit consacré par la Constitution».
Rappelons que l’intersyndicale de l’Education nationale composée de six syndicats a annoncé après concertation qu’une grève allait être observée à la date du 21 du mois en cours.
Les représentants du Satef, CLA, Snapest et autre…ont ainsi averti que ce débrayage ne marquerait que le début d’une série d’actions de protestation. Ils se sont dits eux aussi, dans l’attente d’un dialogue ouvert, suivi de garanties concrètes. Et que seulement dans le cas où l’ensemble des protestataire est satisfait, «la grève pourrait ne pas avoir lieu».
Le discours de Nouria Benghebrit s’est axé ces derniers jours sur la nécessité de partager les points de vue des syndicats et ceux de la tutelle pour arriver à éviter de potentielles perturbations au niveau des établissements scolaires du pays.
Cette grève se veut une réaction à la politique de la tutelle qui continue d’ignorer les nombreuses défaillances qui émaillent le secteur, avaient soutenu les syndicats. Dans ce registre-là, les représentants syndicaux ont mis l’accent sur leur résolution quant à obtenir satisfaction aux revendications principales. Elles ont trait au dossier de la retraite, à la préservation du pouvoir d’achat, mais encore, la loi de travail et la liberté d’exercer le droit syndical.
Les syndicats sont montés au créneau depuis des semaines. Evoquant un bilan assez négatif de la situation du secteur de l’éducation nationale, ces entités syndicales ont affiché une certaine appréhension pour le devenir des écoles algériennes. Le niveau des élèves qui ne cesse de se dégrader, les problèmes liés à la formation des enseignants, ainsi que la gestion de certains dossiers sont autant de «défaillances» soulevées depuis un moment maintenant.
Après plusieurs avertissements, l’action n’a donc pas tardé à suivre. Les responsables du département de l’éducation décident de s’ouvrir au dialogue, mais cela évitera-t-il une crise qui semble se rapprocher de plus en plus?

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Erdogan s’en prend à Bolton venu discuter du retrait américain

Algérie 360 - Wed, 01/09/2019 - 09:07

Le conseiller américain à la sécurité nationale John Bolton, venu à Ankara discuter du retrait américain prévu de Syrie, a essuyé hier l’ire du président turc Recep Tayyip Erdogan pour avoir défendu une milice kurde syrienne que la Turquie entend mettre en déroute. Les désaccords entre les deux pays portent sur les Unités de protection du peuple (YPG), partenaires de Washington dans la lutte contre le groupe terroriste Etat islamique (EI) mais considérées comme «terroristes» par Ankara qui menace depuis plusieurs semaines de lancer une nouvelle offensive pour les déloger du nord de la Syrie.

Lors d’un déplacement en Israël dimanche, M. Bolton avait déclaré que le retrait des Etats-Unis de Syrie, annoncé le mois dernier par le président Donald Trump, serait notamment conditionné à des garanties concernant la sécurité de leurs alliés kurdes. Ces propos «sont pour nous inacceptables et impossibles à digérer», a déclaré M. Erdogan lors d’un discours, peu après la fin d’un entretien à Ankara entre M. Bolton et un haut responsable de la présidence turque, Ibrahim Kalin. «Alors que ces gens sont des terroristes, certains disent ‘Ne touchez pas à ceux-là, ils sont kurdes ». (…) Ils pourraient aussi bien être turcs, turkmènes ou arabes. D’où qu’ils viennent, si ce sont des terroristes, alors nous ferons le nécessaire», a lancé le président turc. «Nous allons très bientôt passer à l’action pour neutraliser les groupes terroristes en Syrie», a-t-il insisté.
Le quotidien américain New York Times a publié lundi une tribune de M. Erdogan présentant la stratégie turque pour «stabiliser» la situation en Syrie et y éliminer les «racines» de la radicalisation après le retrait américain. M. Trump a annoncé en décembre le retrait des quelque 2.000 soldats américains, prenant de court les alliés de Washington.
La Turquie, qui menace de lancer une nouvelle offensive dans le nord de la Syrie pour en éliminer les YPG, a envoyé ces dernières semaines des renforts militaires à la frontière syrienne. M. Kalin a affirmé la semaine dernière que les autorités turques attendaient d’obtenir de M. Bolton, venu avec le chef d’état-major Joseph Dunford et l’envoyé spécial pour la coalition internationale James Jeffrey, des détails sur le plan de retrait des Etats-Unis.
Depuis l’annonce de Donald Trump, le gouvernement américain multiplie en effet les messages destinés à gommer l’impression initiale de départ précipité.»Nous quitterons (la Syrie) à un rythme adapté «, a ainsi tweeté M. Trump lundi.

Le flou qui entoure ses modalités et son calendrier ont poussé la Turquie à surseoir à l’offensive qu’elle semblait sur le point de déclencher mi-décembre. Il n’est pas encore clair si les Etats-Unis vont aussi se retirer de l’espace aérien syrien et, le cas échéant, si la Russie, alliée du régime syrien, va permettre à Ankara de mener des raids aériens en territoire syrien. L’EI «est actuellement à 350 km de la frontière turque. Comment est-ce que l’armée de l’air turque est censée les atteindre? Sans le feu vert de Moscou, cela est impossible», explique un expert turc.

A l’issue de pourparlers en Russie fin décembre, Ankara et Moscou avaient annoncé vouloir «coordonner leurs actions» en Syrie après le retrait américain. La Turquie sera en mesure d’éradiquer l’EI si elle peut opérer sans entrave dans l’espace aérien syrien, mais d’autres experts sont sceptiques.»Pour que la Turquie réussisse cet exploit, elle aura besoin d’un soutien important de l’armée américaine, à tel point que cela reviendrait à un maintien de l’armée américaine en Syrie», affirment-ils.

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Categories: Afrique

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