K.Assia
Six candidats à l’émigration clandestine ont été arrêtés, hier matin, lors d’un contrôle effectué à hauteur de Aïn Khedidja dans la commune de Mers El Kébir par les éléments de la section 2 de sécurité et d’intervention de la gendarmerie de Misserghine.Il était 2 heures du matin lorsque les gendarmes ont intercepté un véhicule de marque Renault Clio avec à son bord six personnes. La fouille des occupants du véhicule a permis de mettre la main sur des sommes d’argent en devises et trois sacs à dos contenant de la nourriture et des effets vestimentaires.
Les candidats à l’émigration clandestine ont été conduits au siège de la brigade de la gendarmerie de Aïn El Turck où après interrogatoire, ils ont reconnu qu’ils avaient l’intention d’embarquer clandestinement vers les côtes espagnoles. Des gilets de sauvetage ont été aussi récupérés par les gendarmes. L’enquête a révélé que le véhicule était sans papiers. Les investigations sont en cours pour identifier d’éventuels complices dans cette tentative d’émigration clandestine.
Notons par ailleurs qu’un important dispositif est déployé par les services de la gendarmerie afin de lutter contre ce phénomène. Des dizaines de tentatives d’émigration clandestine ont été mises en échec ces derniers mois à Oran et plusieurs réseaux de passeurs ont été démantelés.
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Ghania Oukazi
«Oui, nous avons besoin de main-d’œuvre et nous sommes en phase d’expertiser le phénomène de la migration clandestine, nous avons donc un chantier ouvert à cet effet.»C’est la réponse donnée hier par le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire lors de son inauguration à In Salah d’un centre d’accueil des migrants illégaux. A la question sur l’éventualité d’accorder la légalité aux migrants pour répondre aux besoins de main-d’œuvre qu’éprouvent l’ensemble des secteurs d’activités, Nouredine Bedoui n’a pas hésité à affirmer que «on est en phase d’expertiser, d’étudier ce phénomène, nous avons un chantier ouvert, des secteurs, nous avons des expériences autour de nous, nous sommes en train de réfléchir par quels moyens pourrions-nous mettre en place des mécanismes à même de permettre aux migrants de constituer une main-d’œuvre légale».
Il rebondira sur le sujet des centres d’accueil ou de transit pour préciser que «nous avons ouvert les premiers il y a trois ou quatre ans dans le but de consacrer des conditions correctes de rapatriement des migrants clandestins vers leur pays d’origine». Entre l’appellation centre d’accueil, de transit ou d’hébergement, le ministre n’en fait pas un cas parce que, a-t-il dit, «notre rôle est de mettre en place ces conditions qui impliquent le respect de l’être humain et de ses droits». L’essentiel à ses yeux est qu’en procédant à leur ouverture, «l’Etat veut en faire des symboles de respect des droits de l’homme». L’examen et le règlement de la problématique de régularisation de migrants clandestins pourrait peut-être transiter par ces centres pour en faire sortir, selon un expert, une main-d’œuvre dont a besoin le pays. «Beaucoup d’enfants sont nés chez nous, il faut au moins qu’on leur garantisse l’école, qu’on le veuille ou non, ils sont Algériens( ).»
Bedoui réitère son appel «au respect des lois de la République par les étrangers qui désirent pénétrer le territoire nationale». Il affirme que «les portes de l’Algérie sont grandes ouvertes aux personnes qui viennent par la voie légale, nous n’avons pas de complexe ni de problème, bienvenue à tout le monde, l’Algérie a ses institutions et ses hommes, elle a vécu le terrorisme toute seule, nous avons souffert plus que tout le monde, nous nous sommes sacrifiés plus que tout le monde, personne ne nous donne de leçons sur quoi que ce soit, nous respectons les conventions internationales comme il se doit et dans la transparence totale».
Dans la matinée, lors de sa visite d’une exploitation agricole à In Salah, il a appris que les services de la BADR et des CCLS ne sont pas dans cette wilaya déléguée. Au titre de la décentralisation, il pense qu’ «il faut que les cadres descendent sur le terrain pour découvrir les potentialités et les richesses du pays, ces services doivent être ouverts dans cette wilaya déléguée, il faudrait que les banquiers viennent ici, c’est ça la vraie bataille du développement». En fin d’après-midi, Bedoui a rencontré la société civile de la wilaya déléguée. Aujourd’hui, il achèvera son périple au Sud par des activités similaires à Tamanrasset.
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G. O.
Le ministre de l’Intérieur, ceux du Commerce et des Travaux publics et des Transports ont donné ensemble samedi dernier le coup d’envoi à une opération d’exportation vers le Niger. Première du genre, elle a fait dire au ministre du Commerce qu’«on a battu le record de l’exportation à Tamanrasset».Ce sont plus de 230 camions chargés de produits détergents, de matériaux de construction et de ciment qui ont pris en début de la soirée du samedi dernier la route vers le Niger. «Ces camions amènent 52.000 tonnes de détergents et matériaux de construction divers et 42.000 tonnes de ciment blanc et gris pour les exporter vers le Niger», a fait savoir Saïd Djelab. Le ministre du Commerce précisera que «cette première opération d’exportation se fait pour un montant de 4,5 millions d’euros». Elle a été faite, selon lui, par Tamga, une société privée d’export appartenant au groupe Souakri. Les camions ont démarré en klaxonnant fortement. Ils se dirigeaient vers Assamaka au Niger, une région distante d’à peine 5 km de leur point de départ appelé «poste» à In Guezzam.
Notons que les trois ministres ont eu aussi le même jour à lancer une opération de solidarité au profit des populations nomades.
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Écrit par Bouzid Chalabi
Le docteur Ahmed Benbitour a animé, hier à Alger, une conférence-débat sur le thème « La mission des élites dans la sauvegarde du pays», organisée dans le cadre du Forum du quotidien Liberté. A cette occasion, il a livré sans ambages tout ce qu’il pense sur l’économie du pays et les risques qu’elle encourt « si des changements de mode de gouvernance ne s’opèrent pas à court terme et accélérent une plus grande diversification de l’économie », a-t-il averti.
Et sur ce dernier point, il a déploré que l’on reste scotché à la 170e place dans le tableau des climats des affaires mondiales alors que chaque année ce sont 300 000 jeunes diplômés universitaires qui espèrent trouver un emploi. « D’où l’urgence de faciliter l’investissement notamment dans les secteurs créateurs de postes d’emplois », tranche-t-il. Le docteur s’est aussi prononcé sur la crise financière que traverse le pays et son implication. Et là encore, le docteur ne s’est pas empêché de préciser à la nombreuse assistance venue prendre part à cette conférence que «la crise financière que traverse le pays» a débuté réellement en 2006, année où il a été enregistré des baisses dans les volumes d’exportation d’hydrocarbure.
Et si jusqu’à juin 2014, période où les cours du baril de pétrole ont chuté drastiquement, le pays n’a ressenti aucun impact négatif, c’est parce que les cours à l’époque frôlaient les 100 dollars. En clair, la baisse des volumes exportés était compensée par les prix élevés. Et ainsi, pour un pays comme le nôtre, qui reste tributaire à plus de 90 % de ses recettes extérieures d’exportation d’hydrocarbure, le risque de voir nos réserves de devises fondre comme neige au soleil, avec toutes les conséquences que cela pouvait induire, devenait de plus en plus grand ». Et d’avancer dans ce sens : « En 2021, et à moins d’un miracle, le pays ne sera plus en mesure, du moins en grande partie, de financer ses importations en besoins de consommation ».
Il a toutefois indiqué que le pays peut s’en sortir « à partir du moment où il n’est pas endetté comme c’était le cas en 1986. L’espoir est permis car, contrairement à ce qu’avancent certains, le FMI ne va pas pointer du nez dès lors où il sera possible de payer nos importations par d’autres canaux, entre autres, les crédits à court terme comme par le biais de crédits fournisseurs ». L’ex-Premier ministre a, par ailleurs, souligné que le pays dispose de moyens qui peuvent lui faire passer la crise sans top de sacrifice. « Pour peu qu’une gouvernance active se mette en place », a-t-il néanmoins soutenu.
Toujours à propos de gouvernance, le docteur n’a pas caché son point de vue en disant : « La prospérité du pays passe inéluctablement par un changement de mode de gouvernance. » Concernant l’élite du pays, il dira qu’« à force d’être marginalisés nombreux sont ceux qui ont quitté le pays pour d’autres cieux, d’autres se sont résignés au fait accompli ». M. Benbitour considère en outre que l’élite a perdu l’opportunité d’émerger en quelque sorte. Pis encore, « elle est privée de devenir le levier de croissance du pays. A propos de la diaspora, le conférencier a estimé qu’elle a un rôle à jouer, autrement dit, de contribuer à l’essor du pays sans pourtant être en Algérie grâce aux technologies de l’information et des communications (TIC).
Soulignons que les débats se sont focalisés autour de la nécessité de changement de mode de gouvernance et dont Benbitour insistera sur le fait qu’elle ne peut se faire en continuant de marginaliser l’élite qui, « au contraire, peut être d’un apport considérable en vue d’épargner au pays des situations douloureuses », a-t-il conclu.
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Écrit par Houria Moula
Tous les éléments plaident pour un retour de la protesta dans les établissements scolaires au cours des prochains jours.
Hier, c’était la reprise des cours pour les élèves après les vacances du premier trimestre. L’Intersyndicale de l’éducation se réunira, aujourd’hui, au siège de l’Unpef. La ministre de l’Education nationale, Mme Nouria Benghebrit, n’aura pas goûté le plaisir de la reprise que ceux qu’elle continue de décrire comme des « partenaires sociaux» lui mettent déjà la pression.
Et pour cause, tous les éléments plaident pour un retour de la protesta dans les établissements scolaires au cours des prochains jours. Les six syndicats, qui ont tenu leurs conseils nationaux respectifs le week-end passé et durant les vacances, ont tous conclu à la nécessité de revenir à des mouvements de protestation pour faire entendre la parole des travailleurs du secteur, face à ce qu’ils qualifient de «rupture de dialogue de concertation et de non-respect des engagements pris par la ministre de tutelle». Raison d’ailleurs pour laquelle ils ont rompu, le 10 décembre dernier, leur engagement pris dans la Charte d’éthique et de stabilité, signée en 2015 avec le ministère.
C’est dire que ce lundi sera un jour de vérité pour Mme Benghebrit qui, samedi dernier, soutenait que sa relation avec les partenaires sociaux était apaisée. «En ce qui nous concerne, nous avons une relation apaisée avec nos partenaires sociaux et nous continuerons à la préserver», avait-elle déclaré lors d’une conférence de presse animée en marge d’une réunion avec les directeurs de l’éducation de wilaya. Et de préciser, au sujet de la menace de grève, que les syndicats « n’ont déposé aucun préavis au niveau du ministère ». Les syndicats autonomes qui se réuniront ce matin représentent la majorité des travailleurs du secteur. Le Cnapeste, l’Unpef, le Snapest, le Satef, le CLA et le Snte dominent les établissements scolaires en nombre d’adhérents. Toute action commune constitue un vrai danger d’instabilité chronique que devra, coûte que coûte, éviter la ministre. Son discours d’apaisement d’avant-hier ne semble pas avoir convaincu les concernés.
Pour Meziane Meriane, coordinateur national du Snapest, « la relation avec la tutelle n’est pas apaisée ». Preuve en est, le retrait de son syndicat de la Charte d’éthique. Le même sentiment est partagé par l’ensemble des syndicats, dont les bases ont voté le recours à l’action pour faire valoir leurs droits. « Durant la rencontre de demain (aujourd’hui, Ndlr), on va décider de la forme que doit prendre la protestation de l’intersyndicale », dira pour sa part Boualem Amoura, secrétaire général du Satef.
Rappelons aussi que le CLA et le Cnapeste ont opté, lors de leurs conseils nationaux respectifs, de revenir à charge. Et le fait qu’il n’y ait pour le moment aucun préavis de grève ne signifie pas une quelconque assurance. M. Amoura explique « il n’était pas possible de déposer un préavis sans réunion de l’Intersyndicale ». Comprendre, la ministre va recevoir le préavis qu’elle attendait !
En tout état de cause, le clash est consommé entre les deux parties, du moins pour ce début du deuxième trimestre. Une grève, ne serait-ce que d’une seule journée, aura bel et bien lieu dans les prochains jours dans l’éducation nationale. La ministre de tutelle ne pourra pas en échapper.
Le moins qu’elle puisse faire c’est de travailler sur le moyen et le long terme pour apaiser la tension et ramener les syndicats autonomes à la raison et, ainsi, éviter à son secteur de sombrer dans la spirale des grèves illimitées. Pour cela, il faudra d’abord commencer par reprendre le chemin des réunions bilatérales et réorganiser le dialogue qui « a été rompu » selon les membres de l’Intersyndicale. Mais, surtout arrêter de recourir à la justice pour solutionner certains problèmes posés à travers les wilayas. Une méthode que l’Intersyndicale a dénoncée lorsqu’elle a décidé de quitter la Charte d’éthique. Ainsi, sauf surprise de dernière minute, au sortir de la réunion qui se tiendra au siège de l’Unpef, les six syndicats annonceront aujourd’hui une grève à travers tous les établissements scolaires. Reste à savoir de quelle durée elle sera. Rien que pour ça, Benghebrit retient son souffle.
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Écrit par Hakim Ould Mohamed
La facture d’importation des collections CKD destinées à l’industrie de montage des véhicules de tourisme s’est établie à 2,482 milliards de dollars sur les onze premiers mois de 2018 contre 1,441 milliard de dollars sur la même période de 2017.
Ainsi, les importations des véhicules de tourisme (classés dans le Groupe des biens de consommation non alimentaires) ont augmenté de plus de 1,04 milliard de dollars entre ces deux périodes de comparaison, soit une hausse de 72,3%, lit-on dans une note statistique diffusée, hier, par les services des Douanes. L’envolée de la facture d’importation des kits CKD destinés aux industries de montage automobile fait broyer du noir au gouvernement qui tablait sur un retour sur investissement en privilégiant la politique de soutien à l’assemblage automobile. Au commencement, cette industrie devait freiner l’envolée de la facture des importations de véhicules et fait gagner à l’Etat de précieuses économies à l’heure où le pays traverse une grave crise financière.
Alarmant, lorsqu’on sait que quelques années plus tard, alors que les premières mesures de restrictions des importations sont apparues à la mi-2015, la facture d’importation des kits CKD se rapprochait dangereusement des niveaux d’importation, en valeur, des véhicules en produits finis du temps où la crise ne faisait que toquer au portail. Cette envolée que connaît la facture d’importation des collections CKD devrait briser les ambitions du gouvernement qui tablait à la fois sur la baisse en valeur des achats de véhicules auprès des fournisseurs étrangers ainsi que sur l’émergence d’une industrie locale automobile. Force est de constater que le retour sur investissement escompté est loin d’être possible. Le gouvernement en a fait l’aveu, il y a quelques jours, par la voix de son ministre de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi.
Lors d’une plénière à l’Assemblée, le ministre a indiqué sans détours que le pays a besoin de 20 à 30 ans pour asseoir une industrie automobile intégrée, à même d’offrir des produits concurrentiels à la portée du consommateur algérien, de pallier les importations et d’atteindre l’exportation. Même s’il y a une part de vérité dans ce que disait le ministre de l’Industrie aux députés, les précédents gouvernements ont mal calculé les engagements en trésorerie ainsi que les profits possibles sur les premières années d’usinage. Force est de constater qu’après coup, l’actuel gouvernement semble se rendre compte que cette politique de montage de véhicules est loin d’être une machine à profits. A son arrivée à la tête du gouvernement, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, avait opposé son veto aux demandes des concessionnaires désireux avoir le quitus du CNI pour investir dans l’industrie de montage automobile.
En décembre 2017, alors qu’il inaugurait la foire de la production nationale à la Safex, Ahmed Ouyahia avait annoncé que son gouvernement n’allait autoriser que cinq projets pour le montage des véhicules de tourisme et cinq projets pour l’assemblage des véhicules utilitaires. Il avait estimé alors que les projets n’avaient que peu de viabilité économique et que son gouvernement risquait de refaire « l’affaire des minoteries ». Son gouvernement a fini, néanmoins, par autoriser plusieurs projets faisant fi des considérations de viabilité économique et de rentabilité. C’est pourquoi, la facture s’est envolée à des niveaux problématiques, alors que plusieurs autres projets venaient à peine de démarrer, voire dans les starting-blocks.
L’entrée en production des projets récemment autorisés feront assurément grimper davantage la facture des importations des collections CKD, remettant ainsi en cause la rigueur budgétaire que le gouvernement ne cesse de prôner.
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Écrit par Adlène Badis
Le représentant spécial de l’ONU, Ghassan Salamé, sera aujourd’hui à Alger pour une visite de deux jours où il sera question du processus politique en Libye.
Cette voie de règlement du conflit dans ce pays, déstabilisé depuis 2011 après l’intervention étrangère, s’articule autour de la mise en place d’un cadre constitutionnel et l’organisation d’un double scrutin législatif et présidentiel avant la fin du premier semestre 2019. La feuille de route, tracée par Salamé en tant que chef de la mission d’appui des Nations unies en Libye, tend à rapprocher les différents acteurs libyens pour mettre fin à la crise. Salamé, qui devrait être reçu par le ministre des Affaires étrangères Abdelkader Messahel, se concertera avec la partie algérienne sur les évolutions intervenues sur le terrain libyen sur le plan politique et sécuritaire. Messahel avait salué les mesures prises récemment par les Libyens pour la coordination sécuritaire, l’estimant comme un pas positif pour l’unification des institutions de l’Etat libyen.
Le ministre de l’Intérieur du gouvernement d’union nationale libyen (GNA), Fathi Bashagha, avait annoncé que son département et les services de sécurité sont autorisés à coopérer avec leurs homologues de l’est du pays. A travers cette mesure, le ministère tend à améliorer la situation sécuritaire dans un pays particulièrement déstabilisé depuis l’intervention de l’Otan en 2011. «Nous les encourageons à persévérer sur cette voie de dialogue, seule à même de permettre le retour de la stabilité en Libye », a souligné le chef de la diplomatie algérienne. Des officiers de police et des forces de sécurité, venus de différentes régions du pays, se sont rencontrés samedi dernier à Benghazi dans le but d’unifier leurs efforts en matière de sécurité. Une évolution considérée comme un pas significatif vers la réunification de l’Etat libyen.
Absence d’interlocuteur
Les efforts internationaux durant l’année 2018 pour le règlement de la crise libyenne ont permis d’entrevoir une issue pacifique à travers un processus politique inclusif.
Mais des défis sécuritaires et économiques restent encore à relever tant la situation demeure fragile. Les autorités libyennes ont lancé 37 mandats d’arrêt contre des Libyens ainsi que des rebelles tchadiens et soudanais suspectés d’implication dans des attaques contre des installations pétrolières et une base militaire.
Les mandats d’arrêt ont été émis à l’encontre de 22 rebelles tchadiens, 9 Soudanais et 6 Libyens, accusés d’avoir intenté des attaques contre des terminaux pétroliers dans l’est libyen en 2018 et contre la base aérienne de Tamenhant, à environ 500 km au sud de la capitale Tripoli (plus de 140 morts en mai 2017).
Parmi les 6 Libyens en question figurent l’ancien chef militaire du Groupe islamique combattant libyen (GICL) Abdelhakim Belhaj, et le chef de milice Ibrahim Jadhran, dont les hommes ont attaqué des terminaux pétroliers comme ceux de Ras Lanouf. Les efforts des acteurs internationaux pour stabiliser la Libye devront permettre d’aboutir à l’organisation des élections au printemps 2019, à l’édification des structures de l’Etat, à l’unification des rangs de l’Armée nationale et à la dissolution des milices et autres groupes armés.
Mais aussi à la mise en marche de l’appareil économique. Toutefois, six ans d’efforts internationaux n’ont pas encore permis à la Libye de retrouver un semblant de stabilité, notamment à instaurer une autorité centrale comme garant de stabilité et l’unique interlocuteur international. Deux autorités se disputent actuellement le pouvoir en Libye. Le Gouvernement d’union nationale (GNA) dirigé par Fayez Sarraj siégeant à Tripoli, et le Parlement de Tobrouk, dans l’est du pays, dirigé par Aguila Salah Issa et soutenu par l’Armée dirigée par Khalifa Haftar. Les pays voisins et leurs partenaires européens ont organisé deux conférences internationales.
La première, à Paris le 29 mai dernier, alors que la deuxième, à l’initiative de l’Italie, avait eu lieu à Palerme les 12 et 13 novembre dernier. Deux rendez-vous qui avaient permis la rencontre des principaux acteurs de la crise en Libye, avec des résultats mitigés.
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Écrit par Hakim Ould Mohamed
Le marché pétrolier clôture sa première semaine de l’année sur une note positive. Mais ce ne serait qu’une brève éclaircie permise par la reprise des négociations commerciales sino-américaines.
Le ministère chinois du Commerce a confirmé vendredi que des négociateurs des Etats-Unis se rendraient en Chine lundi et mardi pour le premier tête-à-tête entre les deux puissances depuis que leurs chefs d’Etat se sont rencontrés début décembre pour tenter d’apaiser leur différend commercial. Cette annonce a poussé les investisseurs à miser sur les actifs plus risqués et plus dépendants de la croissance mondiale, dont le pétrole fait partie.
C’est pourquoi, les cours ont repris des couleurs vendredi ; le Brent finissant sur un gain de 1,46 dollar, à 57,41 dollars le baril, alors que le WTI a bondi au-dessus de 48 dollars le baril, grappillant des gains de 1,22 dollar.
Ce mouvement haussier est, cependant, loin d’être une tendance de fond, car les fondamentaux du marché reste – pour le moment – inchangés avec, au compteur, une production qui évolue à vive allure et une demande mondiale de pétrole pour le moins capricieuse. La baisse de la production annoncée par quelques membres de l’Opep, dont son chef de file l’Arabie saoudite, est insuffisante pour pouvoir insuffler aux cours une quelconque dynamique, étant donné que l’offre provenant du continent américain fait craindre le pire aux analystes et aux investisseurs qui se sont mis à parier sur la moindre éclaircie conjoncturelle plutôt que sur les intentions de l’Opep et de ses alliés.
Même si les mesures prises par l’Opep et de ses alliés début décembre sont entrées en vigueur depuis le 1er janvier dernier, s’engageant à réduire de 1,2 million de baril leur production journalière, les perspectives de production aux Etats-Unis sapent les efforts de l’Opep.
Les Etats-Unis, déjà le premier consommateur d’or noir, sont devenus en 2018 le premier producteur avec, au tableau des records, une production de plus de 1,7 million de barils par jour. Outre le risque américain qui vient compenser les efforts de l’Opep et de ses alliés, l’état de santé de l’économie mondiale n’augure rien de bon pour la demande en pétrole, même si une issue favorable des négociations entre Washington et Pékin pourrait donner du punch aux échanges et à la croissance. En témoigne la réaction du marché vendredi à l’annonce de la reprise des négociations commerciales entre les deux plus gros consommateurs mondiaux d’or noir, voire la réaction des investisseurs qui y voyaient une bonne nouvelle pour les échanges.
L’appétit pour le risque a alors grimpé d’un cran, reléguant les inquiétudes autour de l’offre au second palier des facteurs à risque. A vrai dire, l’Opep aura beaucoup à faire face à ce que fait subir la production américaine au marché qu’à ce que pourrait être l’état de santé de l’économie mondiale en 2019. Le marché restera en tout cas très volatile compte tenu des incertitudes qui minent les perspectives à court et moyen termes.
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L’ancien chef du gouvernement Ahmed Benbitour ne se présentera pas à la prochaine élection présidentielle. Il plaide en revanche pour la création d’un « front unique » destiné à faire « sortir le pays de la crise qu’il subit depuis 2014 ».
« Je ne veux pas être candidat à la prochaine élection présidentielle car les résultats sont connus d’avance », a affirmé M. Benbitour, aux yeux de qui la sortie de crise passe par un « front unique regroupant les différentes élites du pays » au-delà des « considérations partisanes ». Après le leader du MSP, Abderrazak Makri et celui de TAJ, Amar Ghoul, Ahmed Benbitour est la troisième personnalité nationale à appeler à « un consensus », un terme qu’il n’utilise pas comme le font les chefs des partis cités, comme alternative à ce qu’il appelle « l’impasse » dans laquelle se trouve l’Algérie selon lui.
Pour l’ancien chef du gouvernement, la société algérienne souffre de cinq maux. Il s’agit de la perte de la morale collective, de la corruption généralisée, de l’escalade de la violence entre différents individus et groupes, du fatalisme et enfin de l’individualisme. S’ajoute à cela « l’influence négative des réseaux sociaux », a-t-il estimé. Face à ces risques, l’intervenant estime que la haute autorité du pays, il a parlé de « système », n’est pas bien informée des problèmes, estimant que «le régime actuel est dépendant de la rente pétrolière», et « qu’il considère la population comme non apte à la politique ». Pour Ahmed Benbitour, l’élite algérienne de la diaspora doit s’impliquer davantage dans les affaires du pays afin d’améliorer sa situation. Un processus duquel il exclut «le régime en place, qui ne peut en aucun cas être associé à toute idée de changement».
Interrogé sur la possibilité du passage vers le fédéralisme, Ahmed Benbitour considère que « cette option est impossible, du moins à l’heure actuelle, en raison de l’absence de la distribution équitable des ressources et des richesses. Cette démarche consiste et réside dans la péréquation, un concept encore inexistant en Algérie ».
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Écrit par Aghilas Sadi
Le politologue Abderrazak Saghour nous explique, dans cet entretien, que contrairement à ce qui se dit dans la presse, le système politique algérien ne vit pas de crise interne. Pour lui, il n’existe pas de grandes divergences parmi les décideurs sur la prochaine élection présidentielle qui va se dérouler dans
les délais constitutionnels.
Reporters : A quelques jours seulement des délais constitutionnels pour la convocation du corps électoral, les Algériens ne savent toujours pas si l’élection présidentielle se déroulera dans les délais où si on ira à un report de cette échéance électorale. Quelle analyse faites-vous de cette situation ?
Abderrazak Saghour : Il n’y a aucune raison politique ou légale pour reporter l’élection présidentielle. On est loin des cas de report prévus par la Constitution. Le système politique n’est pas en crise pour penser sérieusement au report d’une élection aussi importante pour le pays. Les quelques tractations que connaît la scène politique nationale ces dernières semaines sont loin d’être des signes d’une crise interne au sein du régime. Sur le plan interne, toutes les institutions de l’Etat fonctionnent et jouent leur rôle. Sur le plan externe, il faut le dire, l’Algérie ne subit plus de pressions de la part des puissances du monde pour qu’elle aille dans le sens des réformes profondes de son système politique. Tous ces acteurs font du report de l’élection présidentielle une illusion.
Pourtant des partis du pouvoir, comme le TAJ, ont appelé à une conférence nationale de consensus et au report de l’élection présidentielle ?
Le régime politique en Algérie est à l’aise. Il n’est inquiété par personne pour contourner les réformes constitutionnelles. Pour votre question, il faut toujours se rappeler que les partis politiques comme TAJ ne sont pas associés à la prise de décision au sein du régime. Je ne pense pas que Amar Ghoul ait agi à la demande du cercle des décideurs. Il a fait cette proposition pour qu’on parle de lui et peut-être récolter quelques avantages. Les grandes décisions qui concernent le pays se prennent loin des partis politiques, qu’ils soient de l’opposition ou du pouvoir. Les décideurs ne sentent pas la nécessité d’associer les partis politiques à la prise de décision. Ils ont suffisamment de mécanismes pour asseoir leur contrôle et éviter les imprévus.
Le ministère de la Défense nationale a publié un communiqué virulent qui met en garde les anciens militaires qui parlent en son nom et ceux qui l’appellent à intervenir pour empêcher l’éventuelle candidature du chef de l’Etat, qu’en pensez-vous ?
Comme je vous l’ai déjà dit, le système politique algérien n’est pas en crise. Il n’y a pas de lutte au sein du régime. Ceux qui parlent de confrontations directes entre les institutions du régime comprennent mal les choses ou sont tout simplement mal informés. Le dernier message du ministère de la Défense nationale confirme l’inexistence de cette lutte de clan au sein du régime sur la manière avec laquelle sera organisée la prochaine élection présidentielle. Ce qui importe pour l’institution militaire, c’est la tenue des élections dans les délais constitutionnels et que celles-ci se déroulent dans de bonnes conditions.
Certains observateurs de la scène politique algérienne pensent que les rapports de force au sein du régime ont changé. Autrement dit, de nouveaux acteurs seront associés à la prise de décision sur le choix du candidat du système…
Il est connu au sein du système politique algérien que les institutions priment sur les personnes. On ne peut pas dire que telle ou telle personne décide sur tout au sein du système. Ce sont les institutions qui ont le pouvoir. Vous n’avez qu’à voir le sort du général Toufik, de l’ex-DG de la Dgsn Abdelghani Hamel, ou encore, les chefs de région militaire pour constater que le dernier mot revient aux institutions pas aux personnes. Pour revenir à votre question, je peux dire que rien ne changera dans les traditions du régime. Les institutions ou cercles qui ont l’habitude de décider sur la présidentielle vont le faire encore cette fois-ci. Aucun changement dans le fonctionnement du système politique algérien n’est à prévoir à l’occasion de la prochaine élection présidentielle.
Voulez-vous dire que le changement démocratique n’est pas pour demain ?
Il n’y a aucune raison pour que le régime fasse des concessions politiques à l’opposition. Il a suffisamment d’outils pour assurer la continuité de sa logique. L’opposition que vous venez de citer n’est même pas en mesure de proposer un programme politique alternatif à celui du régime. Ses projets de consensus politique ne peuvent être qualifiés de programme politique. Ce sont de simples initiatives qui ne dérangent pas les hommes au pouvoir. Toutefois, il se pourrait que le régime opère quelques changements méthodologiques sans toucher dans le fond le fonctionnement de l’Etat.
La situation économique difficile n’est-elle pas une contrainte ?
Au stade actuel, la situation est maîtrisée grâce au financement non conventionnel et aux prix du baril qui ont connu une amélioration tout au long de l’année 2018. Le pouvoir est toujours en mesure d’assurer la stabilité et de couvrir les besoins élémentaires des citoyens.
Que signifie la victoire écrasante du Front de libération nationale aux dernières sénatoriales ?
La victoire attendue du FLN ne signifie absolument rien sur le plan politique. C’est un résultat attendu de tous, d’autant plus que le Conseil de la nation ne constitue pas un enjeu majeur pour le régime. C’est une institution composée de personnes qui n’ont pas un niveau politique pertinent.
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Des militaires gabonais ont lu un message à la radio d’Etat lundi vers 6h30 appelant le peuple gabonais à se « lever » et annonçant la prochaine mise en place d’un « Conseil national de restauration » en l’absence du président Ali Bongo Ondimba en convalescence au Maroc.
Des coups de feu ont été entendus au même moment par l’AFP autour de la Radio Télévision Gabonaise (RTG), sur le boulevard Triomphal, dans le centre de Libreville. Des blindés des forces de sécurité gabonaises bloquaient à 7h00 l’accès à ce boulevard, a constaté un correspondant.
Le message a été lu par un militaire se présentant comme commandant-adjoint de la Garde Républicaine (GR), et se disant président d’un Mouvement patriotique des jeunes des forces de défense et de sécurité du Gabon (MPJFDS).
Le mouvement « demande à tous les jeunes des forces de défense et de sécurité et à toute la jeunesse gabonaise de se joindre à nous« , a déclaré le militaire en annonçant la mise en place de ce « Conseil national de restauration« . « Nous ne pouvons abandonner la patrie« , a-t-il déclaré en jugeant les institutions « illégitimes et illégales« . Il a souligné que « le jour tant attendu est arrivé où l’armée a décidé de se mettre aux côtés de son peuple afin de sauver le Gabon du chaos« .
Le président victime d’un AVCLe 24 octobre, alors qu’il se trouvait en Arabie saoudite, le président Bongo, victime d’un AVC, a été hospitalisé à Ryad où il a été soigné pendant plus d’un mois avant d’être transféré à Rabat, où il se trouve toujours en convalescence. Depuis deux mois, la communication officielle a été rare et partielle quant à la santé du chef de l’Etat, alimentant les rumeurs les plus folles sur les réseaux sociaux.
Le 31 décembre, le président Bongo a pris la parole pour la première fois depuis son hospitalisation. Cette prise de parole, peu fluide, était pour le MPJFDS une « honte » pour un « pays (qui) a perdu sa dignité« .
La vacance du pouvoir n’a pas été déclarée au Gabon en l’absence du chef de l’Etat. La Cour constitutionnelle a transféré en partie des pouvoirs du président au Premier ministre et au vice-président.
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Écrit par Salim Bennour
L’ex-président Jacob Zuma sera-t-il candidat aux prochaines législatives de mai en Afrique du Sud ? Pour le parti au pouvoir en Afrique du Sud, le Congrès national africain (ANC), la question n’est pas encore tranchée. Hier dimanche, il a sous-entendu avoir nominé comme candidat l’ex-chef de l’Etat, emporté en 2018 par des scandales, alors que la formation s’est engagée à ne pas présenter de personnes impliquées dans des affaires de corruption.
L’ANC a convenu que ses candidats aux législatives « ne doivent pas avoir fait preuve d’indiscipline ou avoir été impliqués dans la corruption», a déclaré Dakota Legoete, porte-parole du parti, lors d’une conférence de presse à Durban (nord-est). Mais interrogé pour savoir si Jacob Zuma figurait sur la liste, l’ANC a sous-entendu qu’il l’était. «Nous en sommes encore à l’étape où chaque candidat doit accepter ou décliner» sa nomination, a expliqué Dakota Legoete. «Nous ne voulons pas miner ce processus (…). Nous attendons que lui, le camarade Zuma (et les autres candidats) nous fassent savoir s’ils acceptent ou pas » leur nomination, a-t-il ajouté. Jacob Zuma, président de 2009 à 2018, a été contraint, sous la pression de son parti, l’ANC, de démissionner en février dernier en raison des scandales de corruption dans lesquels il est empêtré.
L’ancien président reste cependant très influent au sein de l’ANC, où les camps pro et anti-Zuma continuent de s’affronter. La liste des candidats de l’ANC aux législatives, qui n’a pas encore été rendue publique, «doit renforcer l’intégrité» du parti de feu Nelson Mandela, a encore assuré Dakota Legoete. La liste, qui compte pour moitié des femmes, doit encore être approuvée par la direction de l’ANC, ce qui devrait intervenir d’ici la fin janvier, a précisé le porte-parole. L’ANC aborde les élections législatives prévues en mai 2019 en position difficile. Son image a été extrêmement ternie ces dernières années par les mauvais résultats économiques et les soupçons de corruption qui ont caractérisé les dernières années de la présidence Zuma. Le parti a enregistré un revers historique lors des élections locales de 2016, où il a perdu des villes emblématiques comme Pretoria et Johannesburg. L’actuel chef de l’Etat et nouveau patron de l’ANC, Cyril Ramaphosa, a fait de la lutte contre la corruption et de la relance de l’économie ses priorités, mais la première puissance industrielle du continent a plongé l’an dernier dans la récession.
Le principal parti d’opposition, l’Alliance démocratique (DA), et la formation de la gauche radicale des Combattants pour la liberté économique (EFF) espèrent tirer profit du taux de chômage record de près de 28% et de la persistance des inégalités raciales.
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(Agence Ecofin) – La compagnie aérienne privée Syphax Airlines, qui avait cessé ses activités en 2015 suite à des difficultés financières, a annoncé, le 3 janvier, avoir obtenu un nouveau certificat d’opérateur aérien (Air Operateor’s Certficate/ AOC) auprès du ministère tunisien du Transport.
Cité par le magazine Forbes, le fondateur de Syphax Airlines, Mohamed Frikha, a précisé que la compagnie compte désormais lancer un programme de wet-lease, c’est-à-dire un programme de location d’appareils avec l’équipage complet, l’entretien et l’assurance.
Les deux biréacteurs Bombardier CRJ900 de Syphax Airlines seront ainsi loués à une autre compagnie africaine pour générer des revenus en attendant que la compagnie tunisienne finalise l’obtention de son droit de trafic, un processus devrait prendre environ cinq mois.
Syphax Airlines reprendra ensuite les airs, avec des vols vers la France, l’Italie, l’Algérie et l’Espagne.
L’arrêt des vols de Syphax Airlines le 30 juillet 2015 était motivé décision de l’Association internationale du transport aérien (IATA) de la suspendre du BSP (Billing and Settlement Plan), qui permet les transactions financières entre tous les acteurs du transport aérien. Selon l’IATA, la compagnie tunisienne n’avait pas «respecté ses engagements financiers».
L’autorisation obtenue par Syphax Airlines pour reprendre ses activités intervient après l’approbation par la justice d’un plan de redressement prévoyant la restructuration des dettes de la compagnie et l’indemnisation de ses clients.
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