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Diplomacy & Defense Think Tank News

Eurostat, Hausse du taux d'inflation annuel de la zone euro à 0.6%

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 05/12/2016 - 01:00
Le taux d'inflation annuel de la zone euro est estimé à 0,6% en novembre 2016, contre 0,5% en octobre selon une estimation publiée par Eurostat le 30 novembre.

Etudes/Rapports, Plan d'investissement pour l'Europe : quelles améliorations apporter ?

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 05/12/2016 - 01:00
La Commission a publié une communication, le 29 novembre, rassemblant les conclusions de trois évaluations du fonds européen pour les investissements stratégiques. Les défauts soulignés (utilisation par les pays de la cohésion, amélioration de la couverture sectorielle et géographique) seront palliés par la proposition de révision du FEIS. Les États se prononceront le 6 décembre.

Etudes/Rapports, La montée globale de la Chine : l'UE et les États-Unis peuvent-ils poursuivre une stratégie coordonnée ?

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 05/12/2016 - 01:00
L'émergence de la Chine comme puissance économique mondiale et son intégration dans l'ordre international figurent parmi les principaux défis auxquels l'Europe et les États-Unis doivent faire face au début du XXIe siècle. C'est sur ces thèmes que se concentre le rapport de Philippe Le Corre et Jonathan D. Pollack publié par Brookings.

Culture, Fête des Lumières à Lyon

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 05/12/2016 - 01:00
Du 8 au 10 décembre a lieu la Fête des Lumières à Lyon. Durant trois jours, les monuments et les rues de la ville se pareront de couleurs.

Culture, Le festival de sculptures de glace Néerlandais

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 05/12/2016 - 01:00
Du 10 décembre 2016 au 5 février 2017 se tient, à Amsterdam, le festival de sculptures de glace néerlandais. Il s'agit d'un des événements hivernal néerlandais les plus spectaculaires. Plus de 550.000 kg de glace et de neige sont transformés en un paysage glacé.

Culture, Exposition "Le retour des ténèbres" à Genève

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 05/12/2016 - 01:00
Du 2 décembre 2016 au 19 mars 2017 se tient l'exposition "Le retour des ténèbres" consacrée à l'imaginaire gothique depuis Frankenstein au Musée Rath de Genève. Elle sera accompagnée d'une publication, d'un colloque ainsi que de projections autour du personnage de Frankenstein.

Culture, La Foire de l'Artisanat à Milan

Fondation Robert Schuman / Actualités - Mon, 05/12/2016 - 01:00
Jusqu'au 11 décembre se tient la Foire de l'Artisanat de Milan où il est possible d'acheter, de voir et de toucher des produits artisanaux venant du monde entier. A cette occasion, des événements musicaux, des performances de danse ainsi que des démonstrations de cuisine seront également organisés.

Dr Thanos Dokos writes in Kathimerini on the Cyprus Question, 30/11/2016

ELIAMEP - Sun, 04/12/2016 - 10:17

You can read here the article on the Cyprus Question, which was written by Director General of ELIAMEP Dr Thanos Dokos. This commentary was published in the Greek daily Kathimerini on 30 November 2016 [in Greek].

Retrait de François Hollande: « Une nouvelle règle vient peut-être de voir le jour »

Fondapol / Général - Fri, 02/12/2016 - 16:55

  Les chefs de l’Etat pourraient désormais devoir renoncer à se représenter pour éviter une défaite cuisante et des conséquences lourdes à leur parti, explique l’universitaire Dominique Reynié, pour qui ce départ conjugué avec celui de Nicolas Sarkozy et d’Alain Juppé marque un renouvellement de la classe politique.   Depuis 1981, les majorités sortantes sont […]

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Nomination de James Mattis au poste de secrétaire d’Etat à la Défense : Donald Trump sous influence ?

IRIS - Fri, 02/12/2016 - 16:53

La possible nomination du général James Mattis comme secrétaire d’Etat à la Défense [1], si elle ne permet pas encore de lever le voile sur la politique étrangère et de défense des Etats-Unis, permet en tous cas de donner quelques indications sur les rapports de force au sein de l’exécutif. Cette nomination contribue également à accentuer le doute sur la politique étrangère et de défense de Donald Trump si l’on s’en tient uniquement aux propos de campagne.

La première constatation qui s’impose est que si Donald Trump donne l’impression de choisir seul son secrétaire d’Etat à la Défense – comme le laisse penser sa rencontre avec James Mattis à son club de golf -, il est tout de même étonnant de constater que l’ancien général avait été sollicité au printemps par quelques pontes du parti républicain afin de faire obstacle à l’élection de Donald Trump. James Mattis n’est pas sorti de nulle part, loin de là.

La seconde constatation est que James Mattis est quasi unanimement respecté au sein de l’administration militaire. C’est un homme de poids qui a déjà reçu l’onction du sénateur John Mc Cain, ancien militaire, ancien candidat républicain à l’élection présidentielle en 2008 et surtout farouche opposant de Donald Trump.

Enfin, et surtout, James Mattis a des idées. Il n’est guère utile de s’attarder sur ses quelques propos crus de militaire, quiconque a côtoyé des militaires, ceux qui combattent, qui risquent leur vie et qui sont donc amener à tuer, savent que c’est parfois le lot de ces personnes. Plus intéressant est de constater que James Mattis occupa le poste de CENTCOM (Central Command) de 2010 à 2013 en tant que responsable des opérations pour le Moyen-Orient et l’Afghanistan, sous la présidence de Barack Obama. Mais il fut en 2013 démis de ses fonctions par ce dernier pour avoir trop insisté pour obtenir le déploiement d’un troisième porte-avions dans le détroit d’Ormuz pour accentuer la pression sur l’Iran. C’est une des premières caractéristiques du général Mattis : c’est un spécialiste du Moyen-Orient. De l’Irak en 2003 en passant par l’Afghanistan, puis en ayant la responsabilité entière du théâtre d’opération moyen-oriental à la fin de sa carrière, James Mattis est un fin connaisseur de la région. Et surtout il considère que les Américains doivent y conserver une place : il a toujours milité pour le maintien d’une présence militaire en Irak comme en Afghanistan, considérant que cette présence était un poste d’observation irremplaçable pour les Etats-Unis. Si la menace essentielle lui parait être l’Iran, ces derniers propos laissent à penser que l’accord sur le nucléaire avec l’Iran ne sera pas remis en cause. Il préconise toutefois que les 6 maintiennent la pression la plus grande afin que l’Iran respecte cet accord. James Mattis préconise par ailleurs de s’appuyer sur les pays arabes alliés traditionnels dans la région : Emirats arabes unis, Jordanie, Arabie Saoudite et Egypte. Israël est également considéré comme un allié des Etats-Unis mais James Mattis est partisan de la solution à deux Etats pour régler le conflit israélo-palestinien et considère que la politique de colonisation d’Israël fait obstacle à la paix au Proche-Orient. Enfin, il ne considère pas que la question de Daech soit la menace à traiter en priorité.

Tout ceci dépeint donc un tableau à la fois très contrasté, avec des positions qui s’éloignent déjà pour partie de celles tenues par Donald Trump durant la campagne électorale.

Mais surtout on voit mal James Mattis militer pour un retrait des Etats-Unis de l’OTAN alors même qu’il a été le dernier militaire américain à être à la tête du commandement allié à la transformation de l’OTAN de 2007 à 2009, avant qu’un Français ne prenne ce poste après le retour de la France dans le commandement militaire intégré de l’organisation. Il connaît donc bien cette institution et son intérêt. Lors d’une audition devant le comité des forces armées du Sénat américain en janvier 2015, il recommandait même une politique active des Etats-Unis dans l’OTAN afin que cette organisation fasse preuve de plus de vigilance face à la remontée en puissance de la Russie. Sa nomination devrait sans doute rassurer les pays d’Europe centrale et les pays baltes, mais également rendre plus aléatoire la perspective d’un accord américano-russe sur la Syrie.

Enfin, les propos de James Mattis laissent à penser que les armes nucléaires pourraient jouer un rôle moins central dans la politique de défense américaine. Il a ainsi posé la question de l’abandon de la triade et des missiles nucléaires basés à terre lors de cette même audition devant la commission des forces armées du Sénat. Il semble également remettre en cause, tout au moins partiellement, la politique du pivot tout en recommandant de développer les forces navales, notamment pour assurer la présence en Asie dans une phase de réduction des forces armées américaines. Homme de terrain, et d’occupation du terrain, il n’est pas certain qu’il milite pour une armée qui privilégie le tout technologique, ce qui pourrait le conduire à remettre en cause – ou tout au moins à infléchir – la Third Offset Strategy développée par l’ancien secrétaire d’Etat à la Défense depuis fin 2014.

Enfin, dans tous ses propos depuis 2013, James Mattis a focalisé ses critiques sur la présidence Obama sur l’absence de visibilité et de clarté de la politique stratégique américaine. Même si les Européens peuvent s’inquiéter de certaines des orientations préconisées par James Mattis, ils partageront tout au moins cette dernière avec lui à un moment où personne ne comprend véritablement quelle sera la politique étrangère et de défense du nouveau président américain.

[1] La règle actuelle ne lui permet pas d’occuper ce poste. Un militaire ne peut occuper une fonction au sein du pouvoir exécutif qu’après un délai de 7 ans après avoir quitté l’armée. Or, James Mattis occupait son dernier poste en 2013. Il faut donc que le Congrès lève cette interdiction pour autoriser cette nomination.

IPI Opens Bahrain Universities Model UN 2016

European Peace Institute / News - Fri, 02/12/2016 - 16:30

Nejib Friji, Director of the International Peace Institute, Middle East & North Africa (IPI-MENA) office, cautioned students roleplaying as delegates from the UN, to bear in mind that “no cause deserves a single drop of blood,” when debating policy issues.

Mr. Friji delivered opening remarks to the Bahrain Universities Model United Nations (BUMUN) 2016 Conference on November 27, 2016. He told participating university students that diplomatic and political means were the best tools to overcome disputes. This was key advice for the students, as in a Model UN conference, students represent UN member states, and therefore often debate on behalf of, and engage with, diverse perspectives that may not mirror their personal viewpoints.

Mr. Friji encouraged the students to maintain their motivation to learn about the UN after the conference. They might draw inspiration for their own proposals for the UN system and its reform from the the final report of the Independent Commission on Multilateralism (ICM), he said.

The report offers concrete recommendations on ways to address specific challenges of the global era, he said. He also shared ICM Chair and Former Australian Prime Minister Kevin Rudd’s opinion on why the UN matters. “If it fails, falters or fades, it would fundamentally erode the stability of an already fragile global order,” he said, quoting Mr. Rudd.

Mr. Friji shared the history of the ICM project with the delegates, explaining that the UN requested IPI to convene the ICM with the aim of securing an independent review of the multilateral system. The resulting report emphasized the need to make the UN more effective for all our common interests.

Weighing in on whether the UN remains “fit for purpose” after 70 years, Mr. Friji described the UN as a resilient institution that “provides the best option for the international community to coordinate their response to a number of issues, not just global security ones.”

He urged the delegates to reflect on the fresh ideas offered by the ICM, based on a deep knowledge of the possibilities and limitations of today’s multilateral system.

Mr. Friji participated in a question and answer session with the students.

He concluded by praising the remarkable dynamism of the delegates, noting that with the considerable presence of female delegates, the student deliberations would be likely to reinforce the ICM objective “to ensure that the UN continues to respond to the policy challenges of our time,” and acts as “an architect for a better world.”

A six mois des élections présidentielles, où en est l’Iran ?

IRIS - Fri, 02/12/2016 - 16:23

Donald Trump a promis de « déchirer » l’accord sur le nucléaire iranien durant sa campagne pour les présidentielles américaines. Comment les Iraniens ont-ils réagi à l’annonce sa victoire? Doivent-ils craindre une remise en cause de l’accord ?

Après les élections américaines, l’ayatollah Ali Khamenei, a prononcé un discours dans lequel il s’est dit « ni déçu, ni satisfait ». Pour lui, l’accord a d’abord été conclu entre l’Iran et les 5 +1. Les Américains ne sont donc pas les seuls garants de l’accord. Le guide suprême a toutefois critiqué l’attitude des Etats-Unis, qui selon lui, et contrairement à l’Iran, ne respectent pas les engagements pris à la signature de l’accord, notamment au niveau des sanctions financières. A propos du Congrès, il s’est montré menaçant en annonçant que l’Iran considérera tout vote de nouvelles sanctions économiques par les élus américains comme une attaque contre l’accord sur le nucléaire. Il laisse ainsi entrevoir une réaction ferme de l’Iran dans les cas où les Américains ne respecteraient pas leur part du contrat.
En ce qui concerne la société iranienne, les réformistes au pouvoir étaient plus favorables à Hilary Clinton, mais les différents courants politiques iraniens ne sont pas pour autant hostiles à Donald Trump. Ils ont tendance à le considérer comme un businessman pragmatique avec qui on peut s’entendre. De plus, le positionnement de Donald Trump sur la Syrie, qui souhaite collaborer avec la Russie, tranche avec la position de ses prédécesseurs et se rapproche de celle des Iraniens. Les réformistes ne voient également pas d’un mauvais œil le regard neuf de Donald Trump sur la région du Moyen-Orient, ainsi que sa volonté d’entreprendre un rapprochement avec la Russie et de moins s’intéresser aux affaires du monde pour se concentrer sur les affaires américaines.
Cependant, Donald Trump s’est montré, durant la campagne, très critique sur l’accord sur le nucléaire iranien. Il a adopté un discours ferme, conforme au discours en vigueur chez les Républicains sur ce sujet. Il s’est, en outre, entouré de personnalités parmi les plus hostiles à l’Iran. Dans son entourage, on compte notamment Rudolph Giuliani pressenti au poste de Secrétaire d’Etat, John Bolton, ainsi que plusieurs hauts responsables de la sécurité militaire.
Avec l’élection de Donald Trump, nous nous retrouvons dans l’incertitude quant à la nature de futures relations américano-iraniennes. Bien que pragmatique, Trump devra composer avec un Congrès, acquis aux Républicains, plutôt hostile à l’Iran et qui vient de voter le renouvellement des sanctions sur l’industrie énergétique iranienne.

Alors que les Etats-Unis viennent d’accorder leur feu vert pour les ventes d’Airbus à l’Iran, quid de l’ouverture effective de l’économie iranienne ? La France arrive-t-elle à tirer son épingle du jeu à l’image du méga contrat remporté par Total pour le développement d’un important gisement gazier ?

L’économie iranienne n’a jamais été fermée. Le pays commerçait beaucoup avec l’Europe avant 2006. Après l’entrée en vigueur des sanctions, elle s’est tournée vers l’Asie et les pays voisins comme la Turquie ou l’Afghanistan.
Depuis les accords sur le nucléaire, une ouverture économique se met en place progressivement. L’Iran a d’ores et déjà fait son retour en tant qu’exportateur d’hydrocarbures. Ses exportations ont repris leur niveau d’avant les sanctions. Une donne importante pour l’Iran, quand on sait que les hydrocarbures représentent 80% de ses exportations et la moitié de ses recettes budgétaires. L’OPEP, dans les récents accords, a d’ailleurs autorisé l’Iran à augmenter légèrement sa production.
Pour le reste, la mise en œuvre de l’ouverture de l’Iran est plus complexe et prend du temps. Des délégations étrangères, notamment des politiques et des entreprises européennes, se sont d’ores et déjà rendues en Iran. De son côté, Hassan Rohani a entrepris des visites en France et en Italie. Tout comme Total, Peugeot a récemment signé un contrat avec l’Iran. Cependant, la signature de ses contrats ne se vérifie pas encore dans les chiffres et la France ne fait pas partie des 10 premiers exportateurs sur le marché iranien. Un élément majeur bloque les avancées : les banques européennes refusent encore de coopérer avec l’Iran.
La réaction des banques européennes est compréhensible. Elle fait écho aux sanctions financières imposées à BNP Paribas par la justice américaine (BNP Paribas s’était vue affliger, en 2014, une amende record de 9 milliards d’euros pour non-respect des embargos américains ; elle avait notamment facilité des transactions en dollars avec Cuba, l’Iran et le Soudan). Aujourd’hui, certaines sanctions restent en vigueur, la banque qui y dérogerait se verrait infliger une amende ainsi qu’un retrait de sa licence pour accéder au marché financier américain. Malgré les opportunités d’affaires, aucune banque ne se hasarde à s’exposer aux sanctions américaines. C’est une question de gestion du risque, en l’absence de garanties, les grandes banques européennes refuseront de collaborer avec l’Iran.
Dans cette situation, les dirigeants européens doivent intervenir et offrir des garanties aux banques, d’autant plus que le gouvernement iranien met beaucoup de moyens en œuvre pour renouer des relations financières avec l’Europe. Ils ont notamment accepté d’appliquer une réglementation contre le blanchiment d’argent.
L’élection de Donald Trump est venue agrandir l’incertitude dans laquelle se trouvent les banques européennes, car le futur président des Etats-Unis laisse planer un éventuel durcissement des sanctions à l’encontre de l’Iran. Cette éventualité représente aussi une opportunité pour l’Europe. Nos politiques pourraient très bien refuser de se faire imposer leurs vues aux Américains et d’offrir des garanties aux banques pour investir en Iran. Malgré tout, je ne vois pas les entreprises françaises retrouver la part de marché qu’elles avaient auparavant (en 2005-2006, l’Iran était le premier marché de la France au Moyen-Orient), sans le retour des grandes banques européennes sur le territoire iranien.

L’Iran est à six mois de son élection présidentielle. Hassan Rohani peut-il parvenir à se maintenir au pouvoir ? Les « modérés ont-ils su apporter les changements attendus par la société iranienne ?

Hassan Rohani fait en effet partie des conservateurs modérés qui ont scellé une alliance avec le camp des réformistes pour s’opposer aux conservateurs plus radicaux.
Les élections présidentielles se tiendront dans 6 mois. Comme dans toute élection, il est difficile de prévoir qu’elle en sera son issue. On sait qu’il existe un mécontentement général des Iraniens par rapport aux résultats de la politique d’Hassan Rohani sur le plan économique.
Grâce une levée progressive de l’embargo, l’Iran a optimisé ses exportations d’hydrocarbures et le pays enregistre une croissance de 4% par an. Les habitants n’en perçoivent cependant pas les retombées. Les sanctions continuent de peser sur les banques européennes, ce qui freine le développement de l’économie iranienne. De plus, il faut, en général, plusieurs années consécutives de croissance avant que des impacts positifs sur la population ne soient générés. Le pays reste marqué par d’importants problèmes d’inégalités et surtout de chômage. Il y aurait 18 % de chômeurs et les jeunes diplômés souffrent de problèmes d’insertion dans le monde professionnel.
Sur le plan social, les tensions sont fortes en Iran et Hassan Rohani n’a pas été en mesure d’améliorer la situation quotidienne des Iraniens. Il est vrai que les radicaux se sont également opposés à toute évolution de la société iranienne. A travers la justice notamment, ils ont mené une politique de répression systématique sur les artistes, les journalistes et les défenseurs des droits de l’homme. Beaucoup de concerts ont, par exemple, été annulé par la justice. Celle-ci est indépendante de l’exécutif et plutôt acquise aux conservateurs radicaux. Par conséquent, Hassan Rohani n’a pas été en mesure d’exercer une influence sur cette instance. Avec les groupes les plus radicaux, mais aussi avec l’aide du Guide suprême, la justice a mené une politique de « sabotage » de la politique d’ouverture économique et de normalisation des relations de l’Iran avec l’étranger.
Malgré le bilan mitigé d’Hassan Rohani sur le plan économique et social, les radicaux ne semblent cependant pas en mesure de trouver un candidat susceptible de représenter une alternative crédible. Parmi les radicaux, Mahmoud Ahmadinejad conserve une certaine popularité, notamment parmi les classes les plus pauvres de la population iranienne mais le Guide lui a « conseillé » de ne pas se présenter aux élections. D’autre part, la population iranienne est mature, bien éduquée et semble peu enclin à un retour en arrière. Les radicaux sont, par exemple, très hostiles à l’accord sur le nucléaire alors que la majorité de la population le soutient.
Si Hassan Rohani, durant les deux premières années de son mandat, s’est focalisé sur la signature d’un accord sur le nucléaire, il doit désormais apporter des réponses sur le mécontentement économique et social de la population s’il souhaite se maintenir au pouvoir.

Economie : La Mutualité française lance un site de débats sur la santé

Fondapol / Général - Fri, 02/12/2016 - 15:52

  Le portail placedelasante.fr passe au crible les mesures des candidats et chiffre leur impact pour les Français.  MARIE-CECILE RENAULT Santé. Chacun y va de son calcul sur le programme santé de François Fillon – faire rembourser les gros risques par la Sécu et les petits par les mutuelles – qui a électrisé le débat public […]

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Ceder y ganar en la OPEP y fuera de ella

Real Instituto Elcano - Fri, 02/12/2016 - 13:49
Comentario Elcano 49/2016 - 2/12/2016
Gonzalo Escribano

Con independencia del fuerte impacto a corto plazo sobre el precio del petróleo, la 171ª Reunión de la Conferencia de la OPEP constituye sin duda un éxito histórico.

El esperpento de Trump

Real Instituto Elcano - Fri, 02/12/2016 - 13:09
Opinión - 2/12/2016
Miguel Otero Iglesias

La condición de ‘outsider’ del presidente electo le permitiría desarrollar un programa económico –todavía por esbozar– que combine diversas escuelas y desatasque la situación de esclerosis económica actual.

Los militares y la nueva Administración Trump, ¿vuelta al realismo?

Real Instituto Elcano - Fri, 02/12/2016 - 11:30
ARI 84/2016 - 2/12/2016
Enrique Fojón

El presidente-electo de EEUU, Donald Trump, ha nombrado a dos militares retirados, el teniente general Michael Flynn como próximo asesor de Seguridad Nacional y al general (US Marines) James Mattis como secretario de Defensa.

Young Leaders Learn about Federalism, Uniting to Build a Peaceful Nation and Youth Empowerment

Hanns-Seidel-Stiftung - Fri, 02/12/2016 - 10:41
Young Leaders Learn about Federalism, Uniting to Build a Peaceful Nation and Youth Empowerment

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