Le principal opposant en Ouganda, Kizza Besigye, a été arrêté lundi matin pour la tro
Les autorités municipales ont fait dans la maladresse en accolant au patronyme d’Henry Maillot le qualificatif “franssou” sur la plaque apposée à la place (El-Madania, à proximité du ministère de la Santé) baptisée, jeudi dernier, au nom du militant pour l’indépendance de l’Algérie.
Lors de sa sortie de travail et d’inspection dans plusieurs localités de la wilaya, le wali de Béjaïa a donné instruction de procéder à la pose de gazon dans tous les stades de proximité. Ces infrastructures sportives, construites à coups de millions de dinars puis abandonnées et mal entretenues, disposent de surfaces en béton.
Ce qui fait courir un gros risque de chute et de blessure aux sportifs. D’où l’urgence d’une intervention des services concernés pour les remettre en état.
À noter que la fréquentation de ces stades de proximité baisse de jour en jour en raison de la rigidité des matériaux utilisés pour le revêtement des terrains de jeu.
Lors d’un barrage sur la route à la commune de l’Arba (Blida), les agents de la section de sécurité et d’intervention du groupement territorial de la Gendarmerie nationale ont interpellé 13 personnes qui transportaient à bord autant de camions frigorifiques, 2 702 kg de viande de dinde et 5 122 kg de poulets impropres à la consommation et sans registre du commerce.
À la même période, leurs collègues à Djelfa ont récupéré 4 quintaux de poulets avariés. La marchandise a été détruite et les personnes arrêtées mises en examen.
Cet article est apparu en premier sur Togoactualite.
La commission chargée de la préparation du congrès extraordinaire du RND, programmé pour le mois de mai prochain, a envoyé des questionnaires aux militants dans les 48 wilayas pour les sonder sur leur appréciation du fonctionnement du parti et pour recueillir leurs propositions.
L’opération prendra fin le 26 février. Les réponses contenues dans ces questionnaires seront alors analysées et recoupées afin de servir de base à l’élaboration des projets de textes de règlement intérieur et de statuts. Ces deux projets seront soumis aux congressistes pour enrichissement puis validation.
Abdelkader Bensalah, président du Parlement réuni en ses deux Chambres le 7 février dernier au Palais des nations, a transmis, il y a quelques jours au président de la République, le document portant révision constitutionnelle adopté par les députés et les sénateurs.
Le chef de l’État dispose d’un délai d’un mois, selon la réglementation en vigueur en la matière, pour signer la loi. Selon des sources sûres, le premier magistrat du pays n’attendra pas, néanmoins, le terme de l’échéance pour la promulguer.
Il est dès lors attendu que la nouvelle loi fondamentale soit publiée au Journal officiel (JO) au début du mois de mars prochain. L’ensemble de ses dispositions seront aussitôt exécutoires.
À partir de là, le gouvernement œuvrera à élaborer les textes d’application de certains articles, qui devraient être davantage clarifiés et détaillés dans des lois ordinaires ou de simples décrets.
Il s’agit principalement du fameux article 51, qui interdit aux binationaux l’accès aux postes de responsabilité dans la haute hiérarchie de l’État.
C’est par le truchement d’une loi que les fonctions concernées par la disposition seront déterminées.
5 000 licenciés en tamazight sont sortis des universités et la wilaya de Batna en détient le record, a révélé le secrétaire général du HCA, Si El-Hachemi Assad.
“Nous devons tous, impérativement, travailler pour la promotion de tamazight, langue nationale et officielle, davantage aujourd’hui car la nouvelle Constitution en a consacré les différents contours et mis en évidence l’identité algérienne”, a notamment déclaré hier à Tlemcen, Si El-Hachemi Assad, le haut-commissaire à l’amazighité.
En tournée de travail à travers la wilaya qui l’a conduit dans les écoles de Béni Boussaïd et de Béni Snous où ont été ouvertes des écoles modèles pour l’enseignement de la langue berbère, le représentant du HCA a rencontré la presse au siège de la radio locale pour en tirer les conclusions. Il a indiqué que si en 1995 le nombre d’enseignants était de 133 pour 37 600 élèves, aujourd’hui, ce corps dépasse les 2 000 et les wilayas couvertes sont portées à 22, soit le double par rapport à 2014.
“Cet effort va se poursuivre pour atteindre 33 wilayas dans un proche délai”, a encore indiqué Assad qui a signalé que 5 000 licenciés sont sortis des universités et la wilaya de Batna en détient le record. “Il faut que ces enseignants puissent trouver un poste à l’échelle nationale, pas seulement dans le lieu où ils ont été formés, et c’est là une des conditions du HCE soumise au ministère de l’Éducation nationale”, a encore ajouté le haut-commissaire. Il a, par ailleurs, estimé nécessaire l’implication du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique dans ce vaste programme académique qui vise à hisser tamazight au même plan que l’arabe.
Pour rappel, dans le cadre de la promotion de la langue et la généralisation de son enseignement, un accord a été signé entre le ministère de l’Éducation et le Haut-Commissariat à l’amazighité qui ont d’ailleurs initié des actions et des manifestations dans cette perspective.
La veille, le Crasc d’Oran dont la ministre de l’Éducation, Nouria Benghabrit, était responsable, a abrité une rencontre autour de la classification et la valorisation de Yennayer, le nouvel an berbère, avec comme point d’orgue, l’inscription de cette fête millénaire au patrimoine universel de l’Unesco.
Mais si la ministre s’est engagée sur le plan de l’enseignement de tamazight et sa généralisation à toutes les wilayas et que Si El-Hachemi Assad a adopté une stratégie de vulgarisation impliquant d’autres départements ministériels, il n’en demeure pas moins qu’au niveau pratique, la question bute sur la volonté politique quand bien même la nouvelle Constitution aurait énoncé la création d’une académie pour la prise en charge des aspects techniques, notamment la graphie.
La question du caractère de son inscription demeure un point d’achoppement d’au moins deux tendances “politiques” qui divergent entre le caractère latin et le caractère arabe, sachant qu’il existe le caractère originel, le tifinagh.
L’artifice juridique de la hiérarchisation linguistique est un piège, il ne travaille pas l’émancipation des langues. C’est ce qu’a déclaré le Dr François Paré, professeur à l’université de Waterloo, en Ontario. Lors d’une conférence animée samedi à Montréal à l’occasion de la Journée internationale de la langue maternelle, l’expert linguiste invité par la fondation Tiregwa a estimé qu’un État qui décide de conférer un statut officiel à une langue a la responsabilité de mobiliser tous les moyens pour promouvoir la diversité linguistique.
“Vous voyez bien le cas du Canada. Le pays a deux langues officielles, l’anglais et le français ; il n’y a formellement aucune hiérarchisation entre les deux langues. L’égalité linguistique doit être garantie par les pouvoirs publics par des politiques gouvernementales incitatives”, a-t-il dit, en avouant, cependant, que sur le terrain de la pratique, il y a encore des progrès à faire, notamment pour la langue de Molière dans le Canada anglais. Interrogé sur le cas de l’Algérie qui a introduit, récemment, à la faveur de la révision constitutionnelle, l’officialisation de tamazight, le conférencier y voit une avancée indéniable, même s’il dit ne pas croire du tout à toute espèce de hiérarchisation linguistique.
“Tamazight, qui a maintenant une tradition d’écriture établie, a les moyens de se pérenniser aujourd’hui dans un contexte de globalisation économique, où les langues minorées et minoritaires risquent de disparaitre tout simplement”, soutient l’intervenant. Abordant la transmission de la langue maternelle dans un contexte d’immigration, M. Paré croit que la responsabilité des parents est engagée, plus que celle des institutions publiques. “Il y a là tout un défi à relever”, reconnaît-il.
Selon l’universitaire, quelque 2 000 langues risquent de disparaître dans le monde. En revanche, il se montera optimiste, s’agissant de la langue berbère, dans la mesure où, d’après lui, avec 40 millions de locuteurs et l’intervention des États dans sa prise en charge, dans l’enseignement par exemple, il n’y a pas de risques qui pèsent sur tamazight.
Tamazight est enseignée à Montréal par l’école Inas et à Ottawa par l’organisme Acaoh.
À Ottawa, c’est le ministère provincial de l’Éducation qui est impliqué dans cet enseignement, tandis que dans la métropole québécoise, la prise en charge est assurée par du bénévolat et du mécénat associatifs. Depuis 2000, le 21 février a été proclamé par l’Unesco Journée internationale de la langue maternelle. Cette journée est célébrée pour promouvoir la diversité linguistique et culturelle. “La date du 21 février a été choisie en hommage aux étudiants tués par la police à Dacca (aujourd’hui capitale du Bangladesh), alors qu’ils manifestaient pour que leur langue maternelle, le bengali, soit déclarée deuxième langue nationale du Pakistan de l’époque”, précise l’organisation internationale dans un document.
Y. A