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Afrique

Fuites du Bac: les fautifs accusés de divulgation de secrets d’Etat

Algérie 360 - Mon, 06/06/2016 - 23:12

Les principaux accusés dans l’affaire de la fuite des sujets à l’examen du baccalauréat font face à de lourdes charges.

En effet, ils sont accusés de divulgation de secrets d’Etat et d’agissement contre la sécurité nationale, ce qui peut entraîner une condamnation d’au moins 15 ans d’emprisonnement.

Selon nos sources, le ministre de la Justice et garde des Sceaux a été instruit par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, d’ordonner aux procureurs de la République, territorialement compétents, d’appliquer la loi avec sévérité contre les personnes impliquées dans la fuite des sujets du Bac de 2016.

Et partant, la qualification des charges sont assez lourdes contre ces principaux accusés, car la divulgation de secrets d’Etat et nuire à ses intérêts ne concernent que les militaires qui ont failli à leur devoir en intelligence avec une puissance étrangère ou les hauts cadres de la nation au sommet de la pyramide de l’Etat.

Dans ce contexte, l’avocat Boujemaâ Ghachir, nous précisa que cette lourde charge ne concerne que deux personnes, des cadres de l’Office national des examens et concours (Onec), qui sont accusés dans ce scandale des fuites des sujets du Bac.

Toujours selon nos sources, la section de recherche de la Gendarmerie nationale, chargée de l’enquête de ces fuites,  a pu identifier plusieurs autres responsables de l’Onec impliqués dans les wilayas d’Alger, Boumerdès, Tipasa, Sétif et dans certaines directions de l’éducation, notamment à Alger, ce qui porte le chiffre de 120 personnes qui ont été identifiées grâce à leur IP.

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Le calendrier du baccalauréat partiel dévoilé

Algérie 360 - Mon, 06/06/2016 - 22:51

Le ministère de l’Education nationale a dévoilé, lundi, le calendrier des épreuves du baccalauréat partiel session juin 2016 sur son site électronique.

Dans le même document sont précisées les filières et les matières concernées par ce bac partiel auquel prendront part quelque 38 % des 818.518 candidats.

Le calendrier se présente comme suit:

Dimanche 19 juin 2016:

*9h00 – 12h30 Histoire-géographie (sciences expérimentales-mathématiques-maths-technique-langues étrangères).

*13h30 – 16h00: Anglais (sciences expérimentales-mathématiques-maths-technique- gestion-économie)

Lundi 20 juin 2016:
*9h00 -12h30 Mathématiques (sciences expérimentales)

* 9h00 -12h 30 Histoire-géographie (gestion-économie)

Mardi 21 juin 2016:
* 9h00- 12h 30 Philosophie (sciences expérimentales-mathématiques-maths-techniques-
gestion-économie)

*13h30 -16h00 Français (sciences expérimentales-mathématiques-maths-technique-
gestion-économie)

Mercredi 22 juin 2016:
*9h00- 13h 30 Sciences naturelles (sciences expérimentales)

Jeudi 23 juin 2016:
* 9h00- 12h 30 Physique (sciences expérimentales).

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Libye: Mogherini veut que l’Europe contrôle l’embargo sur les armes

Algérie 360 - Mon, 06/06/2016 - 22:46

La chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, a demandé lundi à l’ONU d’autoriser l’opération navale européenne au large de la Libye à contrôler l’embargo sur les armes imposé à ce pays, ont rapporté des médias.

S’exprimant devant le Conseil de sécurité, elle a exhorté le Conseil à adopter une résolution – actuellement en discussion – « autorisant l’opération Sophia à appliquer l’embargo de l’ONU sur les armes en haute mer au large de la Libye ».

« J’espère que ce Conseil fera une nouvelle fois le bon choix » en adoptant ce texte qui va étendre le mandat de l’opération navale européenne Sophia, a-t-elle ajouté.

Selon des diplomates, un projet de résolution en ce sens, mis au point notamment par la France et le Royaume-Uni, a été distribué aux 15 pays membres du Conseil qui vont commencer à en débattre dans les prochains jours.

Quand ce texte sera adopté, les bâtiments de guerre européens pourront alors intercepter en haute mer les navires qu’ils soupçonnent de transporter des armes vers la Libye, sans avoir à demander l’autorisation des pays dont ces navires battent pavillon.

La plupart des armes entrant en Libye ne vont pas au gouvernement légitime mais à son rival ou à des groupes armés.

Pour l’instant, l’opération européenne se limite à la haute mer. L’étendre aux eaux territoriales libyennes nécessiterait l’accord des autorités libyennes.

L’ambassadeur russe Vitali Tchourkine a indiqué à des journalistes que son pays « n’était pas opposé » au projet de résolution mais qu’il « avait des préoccupations ».

Moscou souhaite en particulier s’assurer que l’ONU ne puisse pas être accusée de « prendre parti pour un camp ou l’autre » en Libye.

« La priorité numéro un est de mettre en place des autorités adéquates en Libye », a-t-il estimé. Il a souligné à ce propos que le nouveau gouvernement d’union nationale, qui étend peu à peu son autorité sur le pays, n’avait toujours pas reçu l’aval formel du Parlement.

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Côte d’Ivoire/procès: Simone Gbagbo réfute l’existence d’un « cabinet militaire privé »

Maliactu - Mon, 06/06/2016 - 22:15

L’ex-Première dame de Côte d’Ivoire Simone Gbagbo, interrogée lundi par l’accusation sur ses activités « supposées ou réelles », a réfuté avoir disposé d’un cabinet militaire privé, au quatrième jour de son procès pour « crimes contre l’humanité » à Abidjan.

« Est-ce que vous aviez un cabinet? », a demandé le procureur général, Aly Yeo, qui mène désormais les débats à la cour d’assises.

« Oui, je dispos(ais) d’un cabinet installé au sein de la résidence présidentielle où travaill(ait) une trentaine de personnes » a répondu Mme Gbagbo, assurant avoir été entourée d’un aide de camp et d’une équipe composée de gendarmes et de militaires pour sa sécurité, mais qui en aucun cas « ne constituait un cabinet militaire privé ».

Le procureur a à nouveau accusé Mme Gbgabo d’avoir une responsabilité dans les tirs d’obus sur le marché d’Abobo, un quartier pro-Ouattara (l’actuel président ivoirien) qui avaient fait au moins 7 morts et avait soulevé des condamnations internationales unanimes.

« Ce crime n’a pas existé. C’était une pièce de théâtre » a réagi Mme Gbagbo, en se situant sur une ligne de défense qu’elle adopte depuis l’ouverture du procès.

« Mes adversaires avaient besoin d’un incident de ce genre pour actionner l’ONU et voter des résolutions contre le régime de M. Gbagbo » a-t-elle ajouté.

Le Conseil de sécurité de l’ONU, avait voté le 30 mars 2011 la résolution apportant son « entier soutien » à la Mission de l’ONU en Côte d’Ivoire (Onuci) pour utiliser « toutes les mesures nécessaires » pour protéger les civils et empêcher l’utilisation d’armes lourdes contre eux ».

L’Onuci, crée en février 2004, a joué un rôle important dans cette crise en « certifiant » en décembre 2010 la victoire d’Alassane Ouattara, ce que lui ont reproché les partisans de Laurent Gbagbo, l’accusant d’être partisane.

La crise postélectorale de 2010-2011, qui a fait plus de 3.000 morts en cinq mois, avait été provoquée par le refus de M. Gbagbo de reconnaître la victoire de son rival Alassane Ouattara à l’élection présidentielle de novembre 2010.

La cour d’assises d’Abidjan juge depuis mardi dernier l’épouse de l’ex-président Gbagbo, âgée de 66 ans, pour « crimes contre l’humanité, crimes contre les prisonniers de guerre et crimes contre les populations civiles » commis lors de la crise postélectorale de 2010-2011.

Mme Gbagbo comparaît alors qu’elle purge déjà une première peine de 20 ans de prison pour « atteinte à la sûreté de l’Etat », prononcée l’an dernier.

Le procès se poursuivra mardi.

Son ex-mari Laurent Ggagbo est actuellement en procès devant la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye, également accusé de « crimes contre l’humanité »

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Kenya: nouvelles manifestations de l'opposition sous haute tension

RFI /Afrique - Mon, 06/06/2016 - 22:03
L'opposition a appelé ce lundi 6 juin à descendre dans la rue dans tout le pays, pour réclamer la dissolution de la commission électorale, après l'échec des discussions avec le gouvernement. Des manifestations organisées par l'alliance de l'opposition, la Coalition pour les réformes et la démocratie (CORD) de l'ex-Premier ministre Raila Odinga et qui ont été violemment dispersées par les forces de l'ordre à Kisumu, ville de l'ouest du pays et fief de l'opposition, faisant deux morts et six blessés par balle.
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Putsch manqué : la justice burkinabè somme la Côte d'Ivoire de poursuivre Guillaume Soro

France24 / Afrique - Mon, 06/06/2016 - 21:50
Le Burkina Faso renonce au mandat d'arrêt contre Guillaume Soro pour son implication présumée dans le coup d'État manqué de septembre 2015. Et s'en remet maintenant à la Côte d'Ivoire pour le poursuivre.
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Putsch manqué : le Burkina demande à Abidjan de poursuivre Guillaume Soro

RFI /Afrique - Mon, 06/06/2016 - 20:48
Le Burkina Faso demande à la Côte d’Ivoire de poursuivre Guillaume Soro dans le dossier du putsch manqué de septembre 2015, au Burkina Faso. Ce lundi la justice militaire du Burkina Faso a décidé de renoncer à lancer un nouveau mandat d'arrêt contre le président de l'Assemblée nationale ivoirienne et remet le dossier aux autorités de Côte d'Ivoire.
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Bosso n'est plus contrôlée par les autorités du Niger

RFI /Afrique - Mon, 06/06/2016 - 20:45
L'attaque de la ville de Bosso, dans le sud-est du Niger, par Boko Haram vendredi soir, entraîne des mouvements massifs de population dans la zone. Trente-deux militaires ont été tués vendredi et Bosso est aujourd'hui une ville fantôme.  
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Putsch manqué: le Burkina s’en remet à Abidjan pour poursuivre Guillaume Soro

Maliactu - Mon, 06/06/2016 - 20:36

La justice du Burkina Faso a renoncé à son mandat d’arrêt contre le président de l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro pour son implication présumée dans le coup d’Etat manqué de septembre 2015, mais a demandé à la Côte d’Ivoire de le poursuivre dans le cadre d’une autre procédure dite de « dénonciation ».

« En ce qui concerne M. Guillaume Soro (…), le parquet (du tribunal militaire) a opté pour la procédure de dénonciation (et) comme nous avons dénoncé les faits (…) nous n’avons plus compétence d’émettre un mandat d’arrêt contre M. Guillaume Soro », a déclaré le commissaire du gouvernement, le commandant Alioune Zanré, lors d’une conférence de presse.

Selon M. Zanré, le Burkina Faso rencontre des difficultés pour faire appliquer le mandat d’arrêt contre l’ex-chef de la rébellion ivoirienne à cause du « principe selon lequel aucun Etat n’extrade son national ».

En outre, selon les « conventions multilatérales et bilatérales qui lient le Burkina aux autres organisations et pays (…) l’extradition n’est pas possible en matière d’infraction politique » et « en matière d’infractions militaires », a indiqué M. Zanré.

Par ailleurs, selon M. Zanré, Interpol a fait savoir « qu’il n’exécute pas les mandats concernant les infractions politiques ou de juridictions d’exception comme celui du tribunal militaire », a-t-il rapporté.

« Face à ces obstacles, que pouvons-nous faire, si ce n’est changer de fusil d’épaule? », a-t-il lâché.

Ce dossier empoisonne les relations entre les diplomaties ivoirienne et burkinabè depuis des mois.

La justice burkinabè veut pousser plus loin son enquête sur l’enregistrement d’une conversation téléphonique supposée entre Djibrill Bassolé, ex-ministre des Affaires étrangères du Burkina, et Guillaume Soro, et dans laquelle les deux interlocuteurs parlent du putsch en cours.

Djibrill Bassolé, homme clé du régime de Blaise Compaoré, et Guillaume Soro, ancien chef de la rébellion ivoirienne (2002-2010), ont tous les deux nié avoir eu cette conversation, dénonçant une « manipulation ».

La justice militaire burkinabè avait émis le 8 janvier un mandat d’arrêt contre Guillaume Soro pour son implication présumée dans le coup d’Etat manqué contre le gouvernement de transition burkinabè en septembre 2015.

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Putsch manqué: le Burkina demande à Abidjan de poursuivre Guillaume Soro

Maliactu - Mon, 06/06/2016 - 19:51

La justice du Burkina Faso a renoncé lundi à son mandat d’arrêt contre le président de l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro pour son implication présumée dans le coup d’Etat manqué de septembre 2015 mais a demandé à la Côte d’Ivoire de le poursuivre dans le cadre d’une autre procédure dite de « dénonciation ».

« En ce qui concerne M. Guillaume Soro (…), le parquet (du tribunal militaire) a opté pour la procédure de dénonciation (et) comme nous avons dénoncé les faits (…) nous n’avons plus compétence d’émettre un mandat d’arrêt contre M. Guillaume Soro », a déclaré le commissaire du gouvernement, le commandant Alioune Zanré, lors d’une conférence de presse.

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Ramadan 2016 au Mali

Malijet - Mon, 06/06/2016 - 19:34
Le Mali, à l’instar de certains pays musulmans, a débuté le mois du ramadan ce 6 juin 2016. Ce mois béni de la religion musulmane qui doit être un mois de solidarité, d’entraide et de communion, est également un mois difficile. La flambée des prix des denrées de première nécessité en est la cause. En faisant un tour dans certains marchés de Bamako, la population, par endroits, n’a pas caché sa colère face à la vie chère. Le point avec Kassim Traoré sur place à Bamako.
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Le Burkina Faso envisage de retirer certains soldats au Mali pour renforcer la sécurité au nord du pays

Malijet - Mon, 06/06/2016 - 19:28
Le Burkina Faso a engagé des discussions avec la Mission onusienne au Mali, en vue de retirer une partie de son contingent déployé au Mali, pour sécuriser davantage le nord du pays, confronté depuis longtemps à des attaques d'individus non identifiés, a déclaré dimanche le président Roch Marc Christian Kaboré.
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Mali: le Burkina veut que ses Casques bleus protègent sa frontière

Maliactu - Mon, 06/06/2016 - 19:12

Le Burkina Faso, plus gros contributeur au sein de la force onusienne au Mali (Minusma), souhaite qu’une partie de ses hommes soient redéployés à la frontière entre les deux pays afin de limiter les incursions d’éléments armés sur son territoire, a annoncé le président Roch Marc Christian Kaboré.

 

Roch Marc Christian Kaboré

« Nous avons demandé au niveau de la Minusma (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali) au Mali de pouvoir redéployer un de nos bataillons vers la frontière entre le Mali et le Burkina Faso », a déclaré dans la nuit de dimanche à lundi le président Kaboré à son retour d’un sommet de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (Cedeao).

 « Nous avons engagé cette discussion aussi bien avec le représentant spécial (du secrétaire général) de l’ONU à Dakar (Mohamed Ibn Chambas) mais également avec le président (malien) IBK (Ibrahim Boubacar Keïta) », a indiqué M. Kaboré, soulignant que l’objectif était de « sécuriser beaucoup plus notre frontière du Nord ».

Selon le chef de la diplomatie burkinabè Alpha Barry, le président Kaboré devrait « rediscuter » de la question avec le patron des Nations Unies Ban Ki-moon en marge du sommet sur le VIH/Sida du 8 au 10 juin à New York.

Le Burkina Faso est le plus gros contributeur de troupes au sein de la Minusma avec deux bataillons de 850 hommes. Le premier est basé à Tombouctou et le deuxième près de Gao, deux des principales villes du nord du Mali, jadis occupées par les groupes armés.

 Pays sahélien pauvre d’Afrique de l’ouest, le Burkina Faso est devenue une des cibles des groupes sahéliens. Depuis avril 2015, les attaques meurtrières à sa frontière nord avec le Mali sont fréquentes.

Six personnes -trois policiers, deux gendarmes et un civil- ont été tuées dans des localités situées au nord du Burkina Faso, frontalières du Mali et du Niger depuis avril 2015, selon un décompte établi par l’AFP.

Ces attaques ont culminé le 15 janvier lorsqu’un commando jihadiste a pris d’assaut plusieurs hôtels et restaurants en plein centre de Ouagadougou, tuant 30 personnes -majoritairement des étrangers- et en blessant 71.

 Le Burkina Faso, qui partage plus de 1.000 km de frontière avec le Mali, a déployé en 2012 un bataillon de 700 hommes pour sécuriser sa frontière avec le Mali et le Niger mais cela n’a pas empêché jusque-là les groupes armés « non identifiés » et les jihadistes de faire des incursions meurtrières.

Le Burkina avait déjà annoncé mi-mai vouloir retirer son contingent de 850 hommes au sein des Casques bleus au Darfour pour faire face aux menaces sur son propre sol.

Onzième plus gros contributeur de troupes de maintien de la paix au sein des Nations unies, le Burkina Faso a perdu 27 soldats dans les missions onusiennes depuis 1948. La plupart sont tombés au Mali.

 

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Kenya: l’opposotion recommence à manifester, deux morts par balles

Maliactu - Mon, 06/06/2016 - 18:45

Deux personnes ont été tuées et six autres blessées lundi à Kisumu, dans l’ouest du Kenya, lorsque la police a dispersé l’une des manifestations organisées par l’opposition pour réclamer à nouveau la dissolution de la commission électorale, après l’échec de discussions avec le gouvernement.

Les deux morts, des hommes, portaient des traces de blessures par balle, selon des témoins contactés par l’AFP depuis Nairobi. Plusieurs manifestants ont affirmé qu’ils avaient été victimes des tirs de la police, qui n’a pas réagi dans l’immédiat à ces accusations.

Le premier corps a été placé par des jeunes devant la morgue d’un hôpital de Kisumu, en signe de protestation. Le deuxième corps a, lui, été déposé au milieu d’une route alors que de violents affrontements opposaient les manifestants à la police.

Kisumu, au bord du lac Victoria, est acquise à l’opposition qui, avec des organisations de la société civile, a déjà organisé plusieurs manifestations à travers le pays contre la commission électorale (IEBC) depuis le 25 avril.

Selon ces organisations, la commission est favorable au camp présidentiel et ne peut garantir l’équité de l’élection présidentielle d’août 2017, qui devrait opposer une nouvelle fois l’actuel président Uhuru Kenyatta, 54 ans, au chef de l’opposition, Raila Odinga, 71 ans.

Dès que les manifestants de Kisumu ont pris connaissance des deux décès, des heurts violents ont éclaté avec la police anti-émeute, dans le bidonville de Kondele et au centre-ville de Kisumu, où la tension restait palpable en début de soirée.

Des magasins ont été pillés et deux supermarchés détruits. Les policiers ont utilisé des canons à eau, des gaz lacrymogènes et des tirs de semonce pour essayer de disperser des jeunes qui leur jetaient des pierres tout en leur demandant de leur tirer dessus.

Six personnes ont également été hospitalisées à Kisumu pour des blessures par balles, selon la Croix-Rouge. Des témoins assurent qu’un enfant de cinq ans figure parmi eux.

« Ce n’est pas juste. La police ne peut pas tirer sur les gens à chaque fois qu’ils exercent leurs droits. Cet homme a été tué par balles alors qu’il manifestait », a réagi auprès de l’AFP l’un des manifestants, Michael Omondi, après le premier décès.

– Calme à Nairobi –

« La dernière fois, ils ont tué quelqu’un et prétendu qu’il s’était blessé en tombant. Que vont-ils dire aujourd’hui après la mort de cet homme? Parce que clairement, on lui a tiré dessus », a insisté un autre habitant de Kisumu, Charles Otieno.

Selon la police, trois manifestants avaient été tués le 23 mai dans l’ouest du Kenya: deux avaient été abattus par les forces anti-émeute à Siaya, et le troisième était décédé après avoir chuté en fuyant les gaz lacrymogènes à Kisumu.

L’opposition avait décidé le 25 mai de suspendre les manifestations pour ouvrir le dialogue avec le gouvernement. Mais les discussions n’ont pas abouti et la coalition d’opposition (Cord) a décidé de descendre à nouveau dans la rue.

La Haute cour kényane, saisie par des députés de la majorité qui souhaitaient que les manifestations soient interdites, n’a pas accédé à leur requête. Elle a demandé lundi à la police de respecter le droit des opposants à manifester, tout en garantissant l’ordre public.

Sitôt l’annonce de la Haute cour, des manifestants se sont rassemblés en fin de matinée à Uhuru Park, au centre de la capitale Nairobi. Ils ont ensuite été rejoints par les dirigeants de l’opposition et ont marché dans le calme vers les locaux de la Commission électorale.

La police de Nairobi, qui avait prévenu qu’elle utiliserait la « force létale » contre les manifestants et les avait enjoints à ne pas se déplacer s’ils « tenaient à leur vie », a été contrainte de laisser se tenir la manifestation, qui s’est achevée sans heurts.

En tête du cortège figurait Raila Odinga, qui a lancé, en s’adressant à ses partisans et au sujet du président Kenyatta et du vice-président William Ruto: « nous espérons qu’ils écouteront et accepteront le dialogue. Sinon, nos manifestations seront deux fois plus importantes la semaine prochaine ».

Contrairement à 2007, l’élection de 2013 s’était déroulée dans le calme, mais le résultat avait été contesté par M. Odinga, ancien Premier ministre dans le gouvernement d’unité nationale formé après les violences post-électorales de 2007-2008 qui avaient fait plus de 1.100 morts.

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Paris et l’ONU veulent renforcer leur présence dans le nord du Mali

Malijet - Mon, 06/06/2016 - 18:37
La question de renforcer la mission sécuritaire internationale de l’ONU au Mali (Minusma), présente dans le pays depuis trois ans, devient urgente, après la dernière
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Burkina: le président somme le Premier ministre de revenir

Maliactu - Mon, 06/06/2016 - 18:30

Le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré a sommé dans la nuit de dimanche à lundi le général Isaac Zida, ancien Premier ministre du gouvernement de transition de revenir au pays pour rendre compte de sa gestion.

M. Kaboré a même menacé M. Zida, mis en place après la chute du président Blaise Compaoré fin octobre 2014, de considérer son absence comme une « désertion », sans toutefois lui fixer d’ultimatum pour rentrer.

Depuis son départ du gouvernement, M. Zida, qui est accusé de corruption dans un rapport officiel, est parti vivre au Canada auprès de sa famille qui s’y était rendue alors qu’il était en fonction.

« Nous avons donné une autorisation d’absence au Premier ministre (Isaac) Zida qui est expirée depuis le 19 février », a indiqué M. Kaboré, interrogé par la presse à son retour d’un sommet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao).

« J’ai toujours rappelé (…) qu’il était forcément indispensable et obligatoire qu’il (M. Zida) rentre parce que quand on assume des responsabilités à un certain niveau, on a un devoir de rendre compte, un devoir d’explication », a ajouté le chef de l’Etat à propos de M. Zida.

Depuis la fin de la transition, un rapport officiel de l’Autorité supérieure de contrôle de l’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) accuse M. Zida de détournements de deniers publics et d’enrichissement illicite.

Plusieurs éléments du rapport de l’ASCE-LC publiés par la presse locale indiquent qu’il a puisé dans les caisses publiques pour célébrer son cinquantième anniversaire et que des millions de francs CFA sortaient de la Primature par « simple décharge ».

Il lui est également reproché de s’être octroyé avec certains de ses ministres, en violation de la Constitution, plusieurs milliers de mètre carré de terrain dans le quartier chic de Ouaga-2000, dans le sud de la capitale, à des prix réduits.

Isaac Zida, ancien numéro 2 du Régiment de sécurité présidentielle, l’ancienne garde prétorienne du président Blaise Compaoré, s’était emparé du pouvoir le 1er novembre 2014 au lendemain de la chute de M. Compaoré, chassé par la rue après 27 ans de règne.

A la suite de pressions des partis politiques et de la communauté internationale, M. Zida avait cédé le pouvoir au bout de trois semaines à Michel Kafando, nommé président de transition. Ce diplomate à la retraite l’avait aussitôt nommé Premier ministre. Le régime de transition a pris fin après l’élection de M. Kaboré le 29 novembre 2015.

A la question de savoir si le Burkina Faso avait écrit au Canada pour lui demander de faire rentrer M. Zida, le président a dit: « On en n’est pas encore là ».

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Mali : Le gouvernement du Mali menace l’opposition démocratique.

Maliactu - Mon, 06/06/2016 - 18:24
Choguel Kokalla Maïga ministre de la communication

1- le 26 mai, lors d’une interview sur RFI, ( lien ci1dessous), Tiébilé Dramé regrette qu’il n’y ait ni paix ni réconciliation, un an après la signature de l’Accord d’Alger. Il parle de la détérioration de la situation sécuritaire, de l’instabilité qui se « métastase » dans la sous- région.

http://www.rfi.fr/emission/20160526-mali-tiebile-drame-caracterise-dirigeants-autisme

2- une semaine après, le vendredi 3 juin, le Gouvernement répond à Tiébilé Dramé: Choguel Maïga parle « d’insécurité résiduelle »,  reproche à Dramé de  » démobiliser le Mali et les Maliens et le menace:  » il y a des limites à ne pas franchir » ( voir lien ci-dessous)

http://www.rfi.fr/emission/20160603-choguel-maiga-tiebile-drame-nord-mali-boubacar-keita-paix-reconciliation-terrorism

3- le 5 juin: la CEDEAO livre son analyse: l’organisation sous -régionale exprime sa vive préoccupation, face à la détérioration de la situation sécuritaire au Mali, marquée par la recrudescence des attaques terroristes….. ». Elle ajoute que  » cette situation constitue une menace pour l’ensemble de la sous-région » ( crainte de la métastase…).  Sur Kidal:  la CEDEAO « exprime son indignation face à la situation à Kidal où, un an après la signature de l’Accord, le Gouvernement et les Forces de Défense et de Sécurité du Mali n’ont toujours pas accès pour une sécurisation complète du territoire national et exige que cette situation prenne fin ». Sur Kidal. Dramé soulignait qu’un an après Alger, cette région échappe toujours au contrôle de l’État et qu’à 10 kms de Tombouctou, il n’y a plus d’État ». En conclusion, on peut dire que la CEDEAO rejoint les analyses de l’opposition; et si la déclaration finale du sommet de Dakar (4-5 juin 2016) est, comme le dit M. Nimaga, inspirée par IBK, pourquoi donc le Gouvernement  et Choguel menacent-ils l’opposition ( » il y a des limites à ne pas franchir »)? ——————————–
Mahamadou Cissé Paris

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Lutte contre le terrorisme: le Burkina veut bétonner sa frontière avec le Mali

Malijet - Mon, 06/06/2016 - 18:19
Le président du Faso, Roch marc Christian Kaboré, a participé du 3 au 5 juin 2016 à Dakar, au Sénégal, aux travaux de la 49ème session ordinaire de la Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédéao) et à une rencontre de haut niveau de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa). Lors de son retour à Ouagadougou ce dimanche 5 juin dans la soirée, le président Kaboré a fait le bilan de son séjour à la presse à l’aéroport.
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Les épreuves du Diplôme d’Étude Fondamentale ont débuté ce matin

Malijet - Mon, 06/06/2016 - 18:16
L'examen du diplôme d’études fondamentales a débuté aujourd'hui sur toute l’étendue du territoire national, excepté Kidal. Près de 237.000 candidats participeront au concours dans plus
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La Journée mondiale de l’environnement célébrée à Gao

Malijet - Mon, 06/06/2016 - 18:07
« Même si les choix individuels peuvent sembler insignifiants face à des menaces et des tendances mondiales, lorsque des milliards de personnes unissent leurs forces
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