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Afrique

Mali : Le ministre qui a endetté son département

Maliactu - Tue, 14/06/2016 - 20:48

Il n’est un secret pour personne que les logements sociaux drainent beaucoup d’intérêts et d’argent. De tous les temps, leur gestion laisse quelques effluves de gros sous distribués grâce à des marchés enlevés souvent par des gens bien placés ou aux bras longs.

Dramane Dembélé en sait peut-être quelque chose. À tort ou à raison, on l’accuse de s’en mettre plein dans les poches. Mais certains ministres aussi y voient une aubaine pour «mener leurs petites combines et leurs petites affaires».

Tel ce ministre qui a fait «endetter» pour 11 milliards son département. En effet, connu pour être bien introduit et ne se trompant presque jamais sur le sens de ses intérêts bien compris, il a signé une convention pour la construction de 1000 logements sociaux.

Après les discours grandiloquents et les applaudissements de circonstance, il s’avère que les gens s’arrachent leurs cheveux dans son département. Le motif serait que le ministre a fermé les yeux sur l’immense réserve foncière dont dispose le département pour aller s’endetter.

Source : Le Reporter

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Mali : Frais de bouche du ministre : un directeur sacrifié

Maliactu - Tue, 14/06/2016 - 20:46

Dans la Cité administrative, on ne parle que de ça. Il s’agit de ce ministre qui s’est débarrassé d’un de ses directeurs pour des raisons peu avouables. Même dans le bâtiment qui héberge son département, on ne parle que de ça chez ; des voisins qui se gaussent de ce comportement jugé quelque peu osé. Officiellement, le directeur qui n’avait pas encore bouclé une année à la tête de sa structure, a été relevé pour des questions de gestion.

Peut-être. Mais officieusement, les raisons seraient toutes autres. En effet, le ministre en question est connu pour avoir de gros besoins d’argent. Sous Alpha, ses compétences supposées, mais surtout le jeu des équilibres l’avait propulsé dans le gouvernement. Après, il lui a été confié une structure qui charrie beaucoup de projets et d’argent.

Pendant plus de 15 ans, il y a fait la pluie et le beau temps ; et également des balafres persiflent quelques personnes. Quand il a été rappelé dans le gouvernement, son premier souci a été financier. Son directeur financier et du matériel a été commis pour sensibiliser les autres directeurs dépendant de son ministère sur la précarité financière du ministre.

L’incompréhension n’avait pas été complètement dissoute quand il a été nommé à un autre ministère qui assure la tutelle de son ancienne structure. Son remplaçant qui vient de la même région que lui-même, s’ils ne sont pas logés au même niveau dans la stratification sociale, a fait ce qu’il a pu. Mais, selon nos informations, il a «commis» deux erreurs : traîner les pieds pour la satisfaction des besoins exprimés ; s’intéresser de plus en plus à la gestion de son prédécesseur et moins au ministre.

Aux dernières nouvelles, un appel à candidature a été lancé pour recruter un nouveau directeur général. «On peut parier que le ministre a déjà son homme de main», disent ceux qui ne sont pas loin du dossier.

Source : Le Reporter

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Mali : Nos prières en chiffres

Maliactu - Tue, 14/06/2016 - 20:41
En ce mois de Ramadan, c’est la période du vrai bonus et de la vraie promotion. Au tableau des récompenses pour les fidèles musulmans, Dieu ouvre toutes les portes du bonheur, de la miséricorde. C’est pourquoi les fidèles musulmans multiplient les prières surérogatoires ou Nafila, qui sont recommandées au cours du mois de Ramadan. Ces prières ne sont pas obligatoires : elles sont seulement recommandées.

Elles n’ont pas un caractère d’obligation divine comme le jeûne du mois de Ramadan. Si ces saintes pratiques, telles qu’elles sont décrites dans les hadiths, sont recommandables, c’est parce qu’elles sont très utiles aux croyants. Nous faisons dans la journée 5 prières ; dans le mois 15O prières ; dans une année 1800 prières ;  dans dix ans 18000 prières ; dans 50 ans environ 90 mille prières.

Mais une seule prière à la Mecque vaut 100.000 prières. «La prière dans la Mosquée sacrée (de La Mecque) a une valeur égale à 100.000 prières, une prière dans la mosquée (à Médine) a une valeur de 1000 prières et une prière à Jérusalem (Al-Aqsa) a une valeur de 500 prières».

(Rapporté par Al- Bukhari).Qu’Allah nous accorde le privilège d’être ses invités à la Mecque. En tout cas, le mois de Ramadan, c’est aussi 4 semaines de miséricorde, 30 jours d’adoration, 720 heures de spiritualité, 43200 minutes de pardon et 559200 secondes de bonheur.

Source : Le Reporter

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Yahya Jammeh à propos du mandat unique de Talon : [Rires] Il est nouveau…

La Nouvelle Tribune (Bénin) - Tue, 14/06/2016 - 20:38

Le président Yahya Jammeh a répondu aux questions du magazine Jeune Afrique. Plusieurs sujets d'actualité, notamment la situation dans son pays, et la position des organisations internationales ont été abordées.


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Mali : 100 millions encaissés

Maliactu - Tue, 14/06/2016 - 20:35
La publication des factures impayées (eau et électricité) du président du Parena semble avoir fait tache d’huile. Car, depuis cet accroc à amplitude mineure, tous les cadres, directeurs, ministres, responsables, à quel niveau que ce soit, semblent mettre du cœur à se mettre à jour dans le paiement de leurs factures.

Tiébilé Dramé, qui sait très bien communiquer, pense que cette affaire relève de sa vie privée. Ce faisant,  elle ne devait point être mise sur la place politique. Mais le président du Parena n’a jamais dit qu’il était bon payeur. D’ailleurs, il n’a pas encore tout payé.

Effet collatéral bénéfique, tous les politiques et cadres de l’État ont couru aux guichets pour solder leurs créances. Selon nos informateurs, les deux sociétés ont encaissé pour l’occasion plus de 100 millions. C’est dire que face à la honte et l’humiliation, les Maliens se mettent à jour.

C’est connu : plusieurs ministres et fonctionnaires abusent de l’Etat. Il en est de même pour les opérateurs économiques, surtout ceux qui évoluent dans l’industrie.

Source : Le Reporter

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Etats-Unis : prise d'otages en cours dans un supermarché au Texas

Afrik.com - Tue, 14/06/2016 - 20:20
Aux Etats-Unis, la police d'Amarillo, au Texas, a indiqué que des tirs auraient retenti dans un supermarché de la ville. Une prise d'otages serait actuellement en cours. il s'agirait d'un individu qui serait actuellement retranché dans un supermarché d'Amarillo, au Texas. L'homme détient des otages, a ajouté le département de police, qui demande à la population d'éviter le lieu. Des tirs ont été rapportés par des témoins, mais la police n'a pas confirmé ce fait. Un communiqué de la ville précise que « la direction des urgences de la ville, la police d'Amarillo et le département incendie d'Amarillo sont sur place où un homme armé est barricadé dans le Walmart à la sortie Georgia de l'autoroute I-27 ».
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Bénin : communiqué du conseil des ministres du 8 juin 2016

La Nouvelle Tribune (Bénin) - Tue, 14/06/2016 - 20:02

Le Conseil des Ministres s'est réuni mercredi, le 08 juin 2016 sous la présidence de Monsieur Patrice TALON, Président de la République, Chef de l'Etat, Chef du Gouvernement.


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Affaire Nocibe : Un gré à gré qui met en mal les finances publiques

24 Heures au Bénin - Tue, 14/06/2016 - 20:00


Le 20 mars 2009, fut la date choisie par le régime Yayi Boni pour porter l'estocade à l'économie béninoise et par delà au développement. En effet à cette date, l'Etat béninois, à travers des ministres de la République, a signé, au terme d'un gré à gré insolent, une convention très dangereuse au profit de la Nouvelle cimenterie du Bénin


A la lecture de la convention minière pour l'exploitation et la transformation industrielle de calcaire, d'argile et de latérite dans les Communes d'Adja-Ouèrè, de Pobe et de Kétou, on ne se tromperait pas à parler d'un crime économique orchestré par un Gouvernement dangereux pour l'économie nationale. Alors que dans le passé au moment où l'Etat béninois avait décidé, sous recommandation des institutions de Bretton Woods, de privatiser les cimenteries existant, il a été procédé par appel d'offres international pour retenir un adjudicataire ; dans le cas de la Nocibé, c'est par un gré à gré totalement illégalement que le régime de Yayi Boni a choisi pour signer une convention d'exploitation avec la Nocibé.
En effet, c'est dans le préambule ladite convention que se situe dès à l'entrée la forfaiture développée autour du dossier scandaleux de Nocibé. Aussi extraordinaire que cela puisse paraître, il y est écrit que : « …dans le but de diversifier la gamme des productions nationales, le Bénin a décidé la mise en exploitation des ses ressources naturelles à travers notamment la valorisation de ses ressources minières que sont le calcaire, l'argile et la latérite et a estimé que la société Nocibé justifie de toutes les capacités techniques et financières nécessaires pour exploiter ces ressources naturelles en vue de la fabrication de clinker, de ciment et des produits dérivés, productions relevant du pôle prioritaire grappe Bâtiment et travaux publics (Btp) et matériaux de construction , bois y compris… » Bizarre !!! Comment et par quelle alchimie le Bénin a-t-il estimé que la Nocibé dispose des capacités nécessaires pour exploiter un gisement ? Comment peut-on se prévaloir d'une qualité que l'on n'a pas pour décider aussi gravement dans un secteur purement qui requiert la technicité intelligente avant toute prise de décision. A-t-on voulu profiter de sa position de gouvernement pour s'arroger des pouvoirs qui sont pourtant réglementés par les lois de la République en matière de concession d'exploitation de gisement minier ? Alors qu'on aurait pu procéder comme cela a été fait dans les années antérieures en mettant à compétition tous les cimentiers intéressés par l'exploitation de gisement cimentier au Bénin. Ce fut le cas lorsqu'au terme des compétitions légales et rigoureuses le groupe Scancem a pu être adjudicataire de Cimbénin, le groupe Fcb Lafarge de Scb et Dangoté de Sco à Onigbolo

Les meilleurs cimentiers ignorés


Au demeurant le groupe SCB Lafarge est le 1er cimentier mondial pendant que M. Latfallah Layousse n'a aucune compétence mondiale dans ce secteur d'activité. Alors, on se demande au regard de quelles conditions meilleures la Nocibé a-t-elle offerte et seraient allées au-delà des compétences du leader mondial pour pouvoir être d'office choisi par le gouvernement Yayi Boni pour exploiter un gisement minier au Bénin.
Certainement que l'amitié entre Yayi Boni et copain Latfallah Layousse a prévalu au détriment de l'intérêt général national pour qu'on lui concède de gré à gré un contrat de plusieurs milliards de F.Cfa.
En réalité la signature de ladite convention avec la Nocibé relève d'une cannibalisation de l'économie nationale que programmerait le régime Yayi Boni se sachant sortant et totalement fini dans les prochaines années. C'est un contrat qui instaure dans son essence, une prédation de l'économie nationale. Ainsi, pendant que les hommes d'affaires nationaux ont le souci d'investir dans leur pays, le Bénin, leur gouvernement en l'occurrence le chef de l'Etat s'exerce à les persécuter et même les traiter d'opérateurs économiques non vertueux. Pendant ce temps, lui et son gouvernement organisent de façon criminelle leur vertu à eux qui consiste à donner des contrats de plusieurs milliards de F.Cfa de gré à gré à des copains et des coquins. Qui ce renforce ces derniers à leur faire signer des documents aux contenus suicidaires pour le développement du Bénin. Et cette convention dont le contenu donne le vertige a été signée par des ministres insoupçonnés que sont Pascal Iréné Koupaki, Barthélémy Dahoga Kassa, Soulé Mana Lawani, Grégoire Akofodji et Christine Ouinsavi. Ceux-ci avec le chef en tête portent désormais la lourde responsabilité de répondre de leurs actes dans le dossier Nocibé qui ne vient que de commencer. Prenez le rendez-vous à demain pour le prochain épisode. A suivre donc…


Charles Toko et Emérico Adjovi

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CES PREMIERS CONSEILS DES MINISTRES DE LA RUPTURE : LES INTERROGATIONS ET RELEXIONS QU'ILS M'INSPIRENT !

24 Heures au Bénin - Tue, 14/06/2016 - 19:43

Le Président Patrice TALON a formé son 1er Gouvernement dès le 6 Avril 2016, et le 1er Conseil des Ministres s'est tenu le 13 Avril 2016. Depuis, nous avons assisté effectivement au démarrage d'une politique de rupture et de nouveau départ, comme promis. Ainsi, le nouveau Gouvernement s'est réuni hebdomadairement, chaque mercredi, en Conseil des Ministres, où déjà, de très grandes décisions ont commencé à être prises, sans aucun temps d'observation.
Mais, concernant ces premiers Conseils des Ministres, le peuple béninois manifeste déjà quelques grincements de dents, car resté sur sa faim, vu la forme dans laquelle il reçoit maintenant le compte rendu des travaux du Conseil des Ministres, et donc des importantes décisions qui y sont prises, sous la griffe de la rupture et du nouveau départ. Bon nombre de béninois, en effet, se sont posé des questions (loin d'être dénuées d'intérêt) sur cet aspect de la nouvelle gouvernance. La presse béninoise en a fait large écho.
Pour ma part, en tant qu'observateur assidu et attentif de la vie politique et socio-économique de mon pays depuis plusieurs années, j'ai quelques six interrogations qui me sont venues à l'esprit (me mettant bien mal à l'aise) que, dans une démarche contributive, je m'en vais exposer ci-après, pour toutes fins utiles :

1. Pourquoi, à l'issue de ces Conseils des Ministres, le peuple est-il privé d'être aussitôt informé de l'exhaustivité des décisions prises, à travers un compte rendu en bonne et due forme à faire par le Secrétaire Général du Gouvernement (SGG ) et que c'est le point de presse du Ministre d'Etat, Secrétaire Général à la Présidence (SGP) qui l'informe d'abord de façon succincte, avant que vienne un compte rendu du SGG, non sans imprécisions aussi ?
Cette interrogation, me semble-t-il, pose le double problème du droit des citoyens à l'information officielle et, pour les journalistes, du droit d'accès aux sources autorisées de l'information ! Somme toute, c'est la manière dont le nouveau gouvernement communique qui pose problème. Là-dessus, les récentes explications, plutôt justifications besogneuses du (néanmoins) journaliste Edouard LOKO, officiant ès qualité de ses nouvelles fonctions, ne m'ont nullement convaincu !
Bien sûr qu'il est judicieux d'expurger les anciennes formes et contenus de compte rendu des SGG de tous détails non nécessaires ! Cependant, il demeure que l'essentiel des travaux du Conseil doit être livré complet avec toutes les précisions qui s'imposent, pour nous éviter d'aller à des interprétations (souvent malveillantes). Ces comptes rendus du SGG devront intervenir dès la soirée du jour du Conseil, non pas 2 à 3 jours plus tard comme on l'observe. Le Ministre d'Etat/SGP fera ensuite son point de presse (un vrai !) pour des réponses et explications aux préoccupations des journalistes.

2. Serait-il exagéré de parler d'économie d'information lorsqu'il est dit, par exemple, qu'il y a eu tel nombre de nominations dans tel ou tel ministère et qu'ont été relevés de leur fonction tel nombre de cadres, tout juste ça, sans aucune précision ?
Cette façon d'informer, à coup sûr, ne renseigne en rien personne, car aussitôt, toutes sortes de rumeurs et de spéculations se développent et circulent sur les réseaux sociaux et dans l'opinion publique ; de sorte qu'il faille ensuite à l'Autorité de venir donner précisions ou infirmations ! Le gouvernement du Nouveau Départ ne doit donc pas balayer d'un revers de main une telle chose, en avançant qu'il est seul juge de ce qu'il est utile de livrer officiellement comme information.

3. A quelles logique et préoccupation répond l'information que certaines personnes ont été « relevées de leurs fonctions » (3 ou 4 souvent, sans les nommer), tandis qu'ont été faites plusieurs nominations à des postes en nombre sans corrélation avec celui des gens relevés de leurs fonctions dont l'information a été donnée ?
La question se pose d'autant que toute nomination induit nécessairement un limogeage de l'occupant antérieur du poste, sauf s'il s'agit d'un poste nouvellement créé ! Alors qu'il suffit d'informer sur les nominations en précisant les noms, pour que tout le monde en déduise qu'il y a eu des limogeages ou, tout simplement, des gens « remerciés ». Je me demande donc si le Nouveau Départ veut faire un distinguo entre « limogé de son poste » et « relevé de son poste » pour ne pas dire « révoqué de son poste ». Mais alors, si c'est ce sens, on doit préciser les raisons de la révocation, au contraire du limogeage (ou remerciement), qui signifie remplacement à un poste à la discrétion de l'Autorité. Alors, que devons-nous comprendre exactement sur cette question ?

4. Qu'est-ce qui justifie ou explique qu'en plus des nominations de hauts cadres en Conseil des Ministres (donc, par décrets), il y ait d'autres par arrêtés ministériels, assorties de suspensions, donc hors Conseil et dont aucune information n'est alors donnée ?
Ces cas, tout le monde l'a constaté, n'ont pas manqué d'entraîner le sérieux problème juridique de parallélisme des formes, sur lequel les suspendus se sont appuyés pour se rebeller contre l'Autorité et refuser de passer service ! Un tel état malheureux des choses pourrait bien, à mon avis, être évité ; il suffit que toutes les nominations soient traitées de la même manière, comme il est indiqué de le faire et cela, dans le temps qu'il faut en commençant par les cas les plus urgents, pourvu que pour des situations spécifiques, des mesures conservatoires soient prises, dans l'intervalle. Et là encore, l'information officielle du Gouvernement a eu des lacunes !

5. Que sont devenues les belles intentions du Nouveau Départ de procéder par appels à candidatures pour les nominations aux postes de hauts cadres ?
Jusqu'ici, je ne vois rien de fait dans ce sens et je me pose la question de savoir si ces nombreuses nominations faites seront ultérieurement remises en cause par d'éventuels appels à candidatures. La question se pose d'autant que bon nombre des nominations faites ont tout l'air d'être des nominations de remerciement de partisans politiques, chose toutefois légitime en politique ; mais alors, quid des promesses du Président élu Patrice TALON ?

6. Pourquoi le Ministre d'Etat Pascal KOUPAKI, qui est considéré comme le 2ème personnage du Gouvernement (par son titre de Secrétaire Général à la Présidence), pourquoi insistai-je, vient-il, par ses points de presse post-Conseil des Ministres, assurer le job d'un Porte-parole du Gouvernement sans que, par ailleurs, il soit déclaré comme tel ?
Sur cette question, j'ai été naturellement amené à me souvenir des célèbres points de presse d'un certain Gaston ZOSSOU, sous régime KEREKOU, pour dire ce que j'ai affirmé ci-haut au point 1.
Je relève en outre que le Ministre d'Etat, Secrétaire Général à la Présidence, qui devait se charger des affaires spécifiquement présidentielles, vient anormalement ravir, en partie, la vedette au Secrétaire Général du Gouvernement dans ses points de presse post-Conseil des Ministres.

CONCLUSION : Vu tout ce qui vient d'être exposé, il m'apparaît que, pour la mise en œuvre de ses nobles ambitions, le Gouvernement de la Rupture et du Nouveau Départ gagnerait à fonder toutes ses actions sur de mûres réflexions et à apporter les correctifs nécessaires lorsqu'il le faut, en étant toujours à l'écoute du peuple béninois qui, quoiqu'impatient, doit savoir que « Rien ne sert de courir, il faut partir à point » (Jean de La Fontaine). De sorte que nous puissions assister, satisfaits, à la pleine réussite de toutes les actions de rupture et autres. Il serait dommage s'il advenait le contraire. Allez, les « Nouveau Départ », les tâches à réaliser sont immenses !

Par Philippe HOUNKPATIN, Dr.-Ing. en Génie électrique,
Ancien DG/SBEE (1990-1995)
Ancien Prof d'Université (Maths, Physique et Génie électrique)

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Génocide rwandais: aux assises de Paris, un tueur ordinaire venu désigner un donneur d’ordre

Maliactu - Tue, 14/06/2016 - 19:39

Paul Ngiribanzi ressemble à des centaines d’autres habitants de Kabarondo: un paysan rwandais sans histoire, emporté par la folie génocidaire en avril 1994. Un tueur discipliné qui veut désigner un chef à la cour d’assises.

Au Rwanda, il a été condamné à neuf ans de prison pour sa participation au génocide, qui fit au moins 800.000 morts d’avril à juillet 1994. A Paris, il est venu mardi témoigner contre Octavien Ngenzi, son ancien bourgmestre jugé depuis mi-mai avec son prédécesseur à la tête de la commune pour crime contre l’humanité et génocide.

Paul Ngiribanzi avait 22 ans quand il a suivi les groupes de villageois pour traquer les Tutsi sur les collines, au village, au centre de santé. Il voit Ngenzi partout, l’associe à toutes les décisions, lui en veut de « n’avoir rien fait pour empêcher ça ».

Deux jours après l’assassinat du président hutu Juvénal Habyarimana, qui fut le signal déclencheur du génocide le 6 avril, il est à Rubira, commune voisine de Kabarondo, quand de jeunes extrémistes abattent les chèvres d’un Tutsi. Il assure avoir entendu le bourgmestre demander aux voleurs pourquoi ils mangeaient les chèvres alors que les propriétaires étaient « encore vivants ».

Un appel au meurtre? suggère l’avocat général. « C’est ça », répond le témoin. Après le massacre de milliers de réfugiés à l’église le 13 avril, il affirme avoir « vu Ngenzi au centre de santé pendant qu’on achevait les blessés », probablement le 16 avril. « Nous devions suivre les instructions qu’il donnait; il avait la compétence », répète-t-il.

Le bilan est lourd à assumer pour ce paysan qui était du côté des tueurs dès le début, dans son secteur puis à Kabarondo. Il a participé à l’enfouissement des corps des victimes de l’église, dans une fosse creusée tout près de la paroisse. « Ceux qui respiraient encore et n’étaient pas capables de s’extraire de la fosse, ils étaient laissés là ou achevés. A coup de gourdins ou de machettes ».

– « Abandonnés à leur sort » –

A la barre, Paul Ngiribanzi se tient toujours aussi droit, fluet dans son grand costume, mais la voix se fait lasse, répugnant à répéter que oui, les enfants aussi ont été achevés. C’est le tour de la défense. L’avocate de Ngenzi reprend les faits un par un. Où étiez-vous exactement, qu’avez-vous vous-même entendu ou vu, quelle distance entre la fosse, l’église et le bureau de la commune…

Acculé, le témoin reconnaît que Ngenzi n’a jamais directement appelé au meurtre des propriétaires tutsi de bétail. Quelle phrase exacte avez-vous entendue? « J’ai entendu: +Pourquoi vous mangez ces chèvres alors que les propriétaires sont encore là+ », dit-il, puis il ajoute que « ceux qui étaient là l’ont interprété comme un appel à tuer ».

Mais, poursuit Me Françoise Mathe, « Ngenzi n’a pas fait libérer de voleur, n’a pas encouragé à manger la viande, il a au contraire pris les chèvres dans sa voiture… Et vous, que faisiez-vous? ».

« Depuis cette date du 8 (avril), personne n’a vaqué à ses occupations. Ce qui est resté, c’est rechercher les Tutsi, c’est tout », souffle le témoin.

L’avocate ne le lâche pas. « Vous dites avoir vu Ngenzi au centre de santé où on achevait les blessés. Comment pouvez-vous dire cela alors que vous même étiez en train d’enterrer les morts de l’église? ».

Il explique être venu « après l’enterrement » à la mairie pour y toucher un peu d’argent pour acheter « des bières ». C’est là qu’un certain Bisimungu serait venu dire qu’il « restait des blessés à achever au centre de santé ». « Mais, ajoute-t-il, à notre arrivée, ils étaient déjà tous morts ».

« Comment pouvez-vous dire que Ngenzi y a assisté alors? », relance Me Mathe. Silence du témoin. « Répondez-moi simplement, monsieur: où avez-vous vu Ngenzi assister à un massacre sans rien dire? Le témoin lâche: « Quand tu es un dirigeant et que tu ne fais rien, c’est que tu as abandonné les gens à leur sort ».

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Des organisations tunisiennes veulent criminaliser le racisme

Maliactu - Tue, 14/06/2016 - 19:30

Des organisations de la société civile en Tunisie ont présenté mardi une proposition de loi criminalisant toute forme de discrimination, et obtenu le soutien de députés de la majorité, dans le cadre notamment de la lutte contre le racisme.

Composé de 36 articles, ce texte a été élaboré par le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), le réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme (REMDH) et le Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme (CRDHT).

Il vise, selon ses instigateurs, à offrir un cadre juridique protégeant, conformément aux conventions internationales, les personnes discriminées et à criminaliser toute pratique discriminatoire se basant sur la race, la religion, la nationalité, la couleur de la peau.

Ce projet « provient d’un réel problème de discrimination et d’injustice dans la société tunisienne », a souligné devant la presse Ramy Salhi, un responsable du REMDH.

En Tunisie, « des personnes sont insultées en raison de leur couleur de peau, d’où la nécessité de propager à travers cette proposition de loi la culture du respect de l’autre quelle que soit sa couleur, sa religion et son appartenance », a renchéri Masoud Romdhani, du CRDHT.

Présents, des députés de la coalition gouvernementale ont exprimé leur soutien et promis de porter le projet, qui doit être soumis en commission, avant son examen en plénière par le Parlement.

Le texte « dit clairement qu’il y a du racisme en Tunisie et que le pays est en train de lui faire face », a déclaré Houcine Al Jaziri, du mouvement islamiste Ennahda.

« Nous soutenons cette initiative positive et vous pouvez compter sur nous pour faire passer cette proposition de loi », a dit Néjia Ben AbdelHafidh, députée de Nidaa Tounes.

Selon la juriste Anouar El Masri, la Tunisie ne compte à ce jour aucune loi spécifique à la lutte contre les discriminations, une seule, dédiée à la liberté de la presse, en faisant mention.

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Libye : l'ONU autorise la force navale de l'UE à faire respecter l'embargo sur les armes

Jeune Afrique / Politique - Tue, 14/06/2016 - 19:17

Le chef du fragile gouvernement d'union nationale en Libye, Fayez al-Sarraj, a appelé mardi ses concitoyens à soutenir l'offensive pour reprendre Syrte au groupe jihadiste État islamique (EI). Une manoeuvre militaire à laquelle refusent de participer les autorités contrôlant l'est du pays.

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Guinée : après un discours d'Alpha Condé, le RPG connaît des remous

Jeune Afrique / Politique - Tue, 14/06/2016 - 18:48

Deux cadres du RPG Arc-en-ciel ont été exclus du parti au pouvoir après avoir réagi dans une lettre ouverte à des propos tenus par Alpha Condé lors de la célébration du 25e anniversaire de son retour d'exil. Explications.

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Erythrée et Ethiopie, les frères ennemis

LeMonde / Afrique - Tue, 14/06/2016 - 18:08
Le différend frontalier entre les deux pays de la Corne de l’Afrique persiste depuis la fin du conflit en 2000 qui avait opposé les deux pays.
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Etienne Tshisekedi : « Pour les jeunes, je suis un exemple »

LeMonde / Afrique - Tue, 14/06/2016 - 17:38
Le vieux leader de l’Union pour la démocratie et le progrès social a accordé un entretien au « Monde Afrique », le 9 juin, en plein « conclave » de l’opposition congolaise.
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Libye: l’ONU va autoriser les Européens à contrôler l’embargo sur les armes

Maliactu - Tue, 14/06/2016 - 17:24

Le Conseil de sécurité de l’ONU doit autoriser mardi l’opération navale européenne au large de la Libye à contrôler l’embargo sur les armes imposé à ce pays afin d’aider le gouvernement d’union libyen dans sa lutte contre les jihadistes.

Le vote sur cette résolution, présentée notamment par Paris et Londres, doit intervenir à 15H00 locales (19H00 GMT), ont indiqué des diplomates.

L’ONU étendra ainsi, à la demande de l’Union européenne, l’opération navale européenne Sophia. Celle-ci avait pour but initial de lutter contre les passeurs qui incitent des milliers de migrants à tenter la traversée vers l’Europe au péril de leur vie.

Des diplomates n’excluent pas des abstentions de la part de certains des 15 membres du Conseil, notamment la Russie, l’Egypte ou le Venezuela.

« Nous pensons cependant que le Conseil va soutenir largement ce texte qui renforce l’embargo et empêchera un flot illégal d’armes d’atteindre Daech » (acronyme arabe du groupe Etat islamique), indique l’un d’eux.

La résolution autorisera pendant douze mois les bâtiments de guerre européens à « inspecter sans tarder en haute mer au large de la Libye les navires venant de Libye ou y allant » et qui sont soupçonnés de transporter des armes et des équipements militaires.

La plupart des armes entrant en Libye ne vont pas au gouvernement légitime mais à son rival ou à divers groupes armés et milices.

L’ONU estime que les six millions de Libyens détiennent 20 millions de pièces d’armement de toutes sortes.

Après la chute du régime de Mouammar Kadhafi et en raison du chaos qui a suivi, l’ONU a imposé en 2011 un embargo sur les armes mais ses experts ont signalé depuis de nombreuses livraisons d’armes à des factions libyennes, venant du Soudan, d’Egypte, de Turquie ou des Emirats arabes unis.

Pour mener à bien les inspections, les Européens « sont autorisés à utiliser toutes les mesures appropriées aux circonstances », précise la résolution.

– Détruire les armements saisis –

Elle invoque le chapitre 7 de la charte de l’ONU qui prévoit l’usage de la force.

Les bâtiments de guerre de l’UE pourront notamment détourner le navire suspect de sa route vers un port afin de l’inspecter plus complètement et de détruire les armements saisis.

Avant d’intervenir, ils devront cependant « faire des efforts de bonne foi pour obtenir l’aval du pays dont le navire bat pavillon ».

Cette mention est une concession à la Russie, qui avait insisté sur ce point.

Renforcer l’embargo aidera le nouveau gouvernement d’union nationale (GNA) libyen à asseoir son autorité.

D’autant qu’il est prévu des exemptions à l’embargo pour permettre à ce gouvernement d’acquérir certains armements afin de mieux lutter contre le groupe Etat islamique.

La résolution réaffirme que le gouvernement d’union « peut soumettre des demandes d’exemption » afin que son armée puisse combattre plus efficacement l’EI ou d’autres groupes affiliés à Al-Qaïda.

Ces demandes devront être « examinées rapidement » par le Comité de l’ONU chargé de gérer l’embargo.

Les forces soutenant le GNA mènent depuis un mois une offensive contre le fief de l’EI à Syrte, à 450 km à l’est de Tripoli, et ont repris en chemin d’autres localités aux jihadistes.

Le chef du GNA Fayez al-Sarraj a appelé mardi tous ses concitoyens à soutenir cette offensive.

La chef de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, avait expressément demandé il y a une semaine au Conseil d’adopter cette résolution afin de « faire de la Méditerranée un endroit plus sûr pour tous ».

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