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Agrégateur de flux

Ferenc pápa huszonnyolc kisgyereket keresztelt meg

Bumm.sk (Szlovákia/Felvidék) - dim, 08/01/2017 - 11:54
A keresztség fény az emberek életében - mondta Ferenc pápa, aki tizenöt kisfiút és tizenhárom kislányt részesített a keresztség szentségében vasárnap a Sixtus-kápolnában.

Letter of condolences from President Donald Tusk to António Costa, Prime Minister of Portugal on the passing of Mário Soares

European Council - dim, 08/01/2017 - 11:41

Dear Prime Minister,
I was deeply saddened of learning of Mário Soares's passing. 

I would like to convey to Mr Soares's family, to President Rebelo de Sousa and to you my condolences, as we mourn his loss and reflect upon his achievements and political life.

I remember the major role that Mário Soares played in consolidating the Portuguese democracy - as the first constitutionally elected Prime Minister and as President of Republic - and in championing the Portuguese accession to the European Communities.

Catégories: European Union

Gyurcsó Ádámé lehet a lengyel bajnokság legszebb gólja

Bumm.sk (Szlovákia/Felvidék) - dim, 08/01/2017 - 11:40
Az Ekstraklasa hivatalos oldalán szavaztatják meg a szurkolókat a bajnokság eddigi legszebb góljáról. 25 találatot választottak ki, ezt ötös csoportokban hozzák nyilvánosságra péntekenként, kezdi cikkét a 24.hu.

1997-2017 : 20 ans de luttes intestines à gauche

Le Point / France - dim, 08/01/2017 - 11:38
VIDÉOS. Alors que la primaire bat son plein, France 2 consacre ce dimanche une soirée spéciale aux enfants terribles de la gauche. Passionnant.
Catégories: France

Le ministère français de la Défense a été visé par 24.000 cyberattaques en 2016

Zone militaire - dim, 08/01/2017 - 11:22

24.000! Tel est le nombre de cyberattaques ayant visé les forces armées françaises en 2016, d’après Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense. Soit un peu moins de 66 par jour, en moyenne. Parmi ces attaques, « quelques centaines, plutôt élaborées, avaient de véritables intentions de nuire », a indiqué M. Le Drian, dans un entretien […]

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Catégories: Défense

ONPC: Mazarine Pingeot tacle "Une ambition intime" (et Karine Lemarchand répond)

L`Express / Politique - dim, 08/01/2017 - 11:22
La fille de François Mitterrand n'apprécie pas l'émission de M6 dans laquelle hommes et femmes politiques livrent des confidences personnelles. Ses propos, prononcés samedi soir sur France 2, ont provoqué une réaction cinglante de la présentatrice du programme.
Catégories: France

Többen is megfagytak Európa-szerte a rendkívüli hidegben

Bumm.sk (Szlovákia/Felvidék) - dim, 08/01/2017 - 11:20
Olaszországban nyolc, Lengyelországban hét, Csehországban pedig legalább két halálos áldozatot követelt a rendkívül hideg idő szombatig.

Volkswagen rappelle 50.000 voitures en Chine

La Tribune - dim, 08/01/2017 - 11:18
Un possible problème de freinage lors de l'utilisation du régulateur de vitesse contraint la marque allemande à rappeler en Chine 50.000 véhicules.
Catégories: France

Aquilino Morelle : la revanche du conseiller de Hollande

Le Point / France - dim, 08/01/2017 - 11:10
Un "témoin privilégié" du quinquennat Hollande dresse le portrait d'un président dépassé par sa fonction dans son livre à paraître le 11 janvier.
Catégories: France

Ján Kozák Jr., des terrains aux greens

HU-LALA (Hongrie) - dim, 08/01/2017 - 10:47
Quand on vous parle de Ján Kozák, la plupart pensent certainement à l’actuel sélectionneur de l’équipe nationale slovaque. Pourtant, ce dernier possède aussi un fils et, à l’image de l’imagination d’un Vladimir Weiss, il lui a aussi donné le même prénom. Et toujours à l’image de la famille Weiss, Ján Kozák jr. a également foulé les terrains de football. Une carrière qui l’a emmené de sa Slovaquie natale à la Grèce, l’Ouzbékistan ou encore, plus récemment, en Argentine, pour une reconversion en « footgolfeur » lors de la dernière Coupe du Monde de Footgolf se déroulant à Buenos Aires. Article publié le 18 janvier 2016 dans Footballski L’enfant de Košice

Deuxième plus grande ville slovaque avec près de 250 000 habitants et considérée comme l’une des plus belles du pays, Košice fut durant de nombreux siècles l’un des bastions de la Hongrie, que ça soit au Moyen Âge avec la dynastie Árpád, durant la renaissance avec, notamment, la Révolution hongroise de 1848 contre la domination des Habsbourg ou encore, quelques années plus tard, comme l’un des centres culturels les plus influents de l’Empire austro-hongrois. Une ville qui aura notamment vu naître Sándor Márai, l’un des plus grands écrivains hongrois qui racontera notamment sa jeunesse dans la ville dans son roman Les Confessions d’un bourgeois.

Dans cette ville qui compte de nombreux édifices religieux comme l’église de la Sainte Trinité ou celle de Saint-Antoine de Padoue, elle aura eu l’occasion de célébrer un nouveau Saint il y a quelques années qui répondait au nom de Ján  Kozák. Véritable légende de la ville et du MFK Košice, l’actuel sélectionneur de l’équipe nationale aura même eu l’amabilité de faire perdurer sa lignée par un fils, sobrement nommé Ján Kozák junior. Un fils qui aura lui aussi l’occasion de fouler la pelouse de Košice avec, en guise de premier entraîneur, son paternel.

© SITA

Lors de sa première saison en 1997/1998, le fils de intègre l’une des équipes surprises du championnat puisque le MFK Košice remporte alors le premier titre de champion de son histoire, grâce notamment à son duo Jozef Kožlej – Róbert Semeník. Une époque parfaite pour Kozák lui permettant d’intégrer le monde professionnel à tout juste 17 ans. Si lors de ces 3 années au club, entre 1997 et 2000, Kozák ne se retrouva qu’une dizaine de fois sur les terrains slovaques, il y inscrit cependant la première ligne de sa carrière avec ce titre inattendu. Un Graal obtenu notamment grâce à la future légende du football slovaque, le buteur Szilárd Németh.

Après une pige en République tchèque avec le Slavia Prague et un retour dans sa ville natale, la carrière du métronome slovaque commencera réellement en 2003 avec l’Artmedia Petržalka après un transfert avorté au Bohemians 1905. Lui qui se disait être émerveillé par Dennis Bergkamp lors de sa jeunesse, puis par Zinedine Zidane plus tard, aura alors l’occasion de marquer le championnat slovaque de son empreinte. Une empreinte faite de passes lumineuses et de centres exquis.

Des buildings de Petržalka au sommet du championnat

Si vous ne connaissez pas la capitale slovaque, Petržalka est le plus grand arrondissement de la ville. Bien loin du centre historique, Petržalka est surtout connue pour son ballet incessant de Panelák, des HLM rappelant l’ère communiste qui abritent encore une large partie de la population de la capitale. Dans ce dédale d’immeubles, un club centenaire fondé en juin 1898 connaîtra la gloire au milieu des années 2000, emmené par le grand Vladimir Weiss sur le banc de touche et par Ivan Kmotrik en guise de propriétaire.

Štadión Petržalka, l’ancien terrain de jeu du maestro slovaque | © Flickr / Mickey Champion

En compagnie de joueurs comme Ján Ďurica, Luboš Kamenár, Marek Krejci, Filip Šebo, Marián Čišovský, Karim Guédé, Juraj Halenár ou encore Radek Dosoudil et Pavol Farkaš, Petržalka se frira un chemin vers les sommets du championnat slovaque avec une première coupe nationale obtenue en 2004 qui aboutira, par la suite, à un titre de champion en 2005 (auquel s’ajoute une Supercoupe la même année) puis un autre en 2008, où l’équipe réalise le doublé en enlevant également la coupe nationale. Des titres historiques obtenus grâce à la participation d’un maître artilleur, Ján Kozák jr.

Lui, le fils de, devient alors la pièce maîtresse de l’une des équipes les plus séduisantes de l’époque au pays. Alors en pleine ascension vers le titre en 2005, le joueur donna une interview au magazine Sme, où il expliqua notamment son amour pour le football, son admiration pour Dennis Bergkamp et Zinedine Zidane ainsi que des forces de l’équipe à cette époque. Quand on lui posait cette question qui revenait dans les bouches de la plupart des observateurs, à savoir « Quel est le secret de vos passes et de vos centres lumineux ? », l’intéressé recentra rapidement la question vers l’intérêt collectif, plus que personnel, en répondant tout simplement que « dans le football, l’aisance technique ne suffit pas. Il faut constamment l’améliorer. Envoyer des passes de cinquante ou soixante mètres devant ne suffit pas. Il faut aussi prendre en compte les qualités de ses coéquipiers. Filip Sebo est très rapide devant, si je dois l’alimenter, il faut la plupart du temps le faire sur des balles en profondeur. De même pour Mato Mikulič qui est un TGV. Tandis que des joueurs comme Blazej Vaščák, Brano Fodrek et Tono Šoltis, le jeu aux pieds est nécessaire. Fodrek a par exemple une forte couverture de balle qui lui permet de résister et continuer ses actions. » Tel type de jeu, pour tel type de joueur, voilà comment JK junior parvenait à bonifier ses partenaires.

Loin des strass et homme terre-à-terre,  Ján Kozák a surtout une vision du football commune à son père. Lui qui a baigné dans ce monde depuis l’enfance, fut encouragé à jouer « un football [fait] de plaisir[s] et pour [se] divertir. »

Un plaisir que l’on retrouvera dans cette saison historique de 2005 du club de l’arrondissement de Bratislava. En 34 matchs, le joueur délivrera pas moins de 28 passes décisives, en plus de marquer 7 buts. Encensé par ses pairs, que ça soit par son capitaine en club, Balázs Borbély, qui disait de lui que c’était « un excellent footballeur et une très bonne personne. Une personne possédant des jambes dorées et une précision de passe que nous sommes bien heureux d’avoir dans l’équipe », ou par son ancien entraîneur, Vladimir Weiss, qui le considérait comme « un joueur ayant un ordinateur dans la tête et des jambes prévues pour distiller des passes comme personne en Slovaquie. L’équipe s’adapte à son jeu, ses coéquipiers le respectent et sont prêts à tout pour lui. […] Sans lui, je ne peux pas imager notre équipe (L’Artmedia Petržalka, ndlr). » Cette estime pour le joueur qu’était Ján Kozák  Jr. se retrouve également dans les adversaires, que ça soit Karol Pecze, alors entraîneur de Žilina, ou Miroslav Barčík, milieu de terrain de Žilina à l’époque, les compliments fusent une nouvelle fois. Des compliments qui tournent toujours sur la même thématique, la vision du jeu, les passes lumineuses et la capacité de Kozák à créer le danger grâce à celles-ci.

Une année 2005 pleine, un titre de champion historique avec son club, le joueur fut logiquement présent dans le XI de l’année en Slovaquie avec notamment son coéquipier de l’époque et meilleur buteur du championnat cette année là, Filip Šebo, et, enfin, pour couronner le tout, un nouvel admirateur. Son nom ? Bryan Robson.

Good morning England, Good bye Petržalka

« Jan est habile, capable de créer et marquer des buts. Espérons qu’il apportera ses qualités au club. » C’est avec ces mots que Robson, alors entraîneur de West Bromwich Albion, présentait sa nouvelle recrue slovaque arrivée en prêt de Petržalka. Un retour en terre anglaise pour le fils de l’actuel entraîneur de la sélection slovaque, lui qui avait eu l’occasion de réaliser un match à Liverpool en 1998, alors qu’il commençait tout juste sa carrière, face au Liverpool de Roy Evans et de Gerard Houllier lors d’un match de coupe de l’UEFA. Un match qui s’était soldé par une cinglante défaite 5-0 pour les Slovaques.

À vrai dire, ce retour en Angleterre ne se terminera pas vraiment mieux que ce match face aux Reds. Avant-dernier de Premier League, éliminé par Reading en FA Cup lors du troisième tour ainsi qu’en quatrième tour de League Cup par Manchester United, Kozák n’aura jamais vraiment eu l’occasion de se montrer avec seulement six petits matchs. Pourtant, Robson soutiendra le joueur en déclarant qu’ »il avait bien joué depuis qu’il était ici« , allant jusqu’à vouloir finaliser son prêt en transfert définitif. Cependant, avec la relégation du club et un début de saison timide en Championship, Bryan Robson se retrouva démis de ses fonctions mi-septembre tandis que Kozák ne portera plus jamais le maillot des Baggies. Des terres anglaises qu’il n’aura jamais su apprivoiser, la faute à un manque cruel de physique et une vitesse de pointe proche du néant tandis que quelques admirateurs anglais auront toujours en tête le souvenir d’un joueur à la technique douce et aux passes flamboyantes.

Si son retour en Slovaquie se fit dans les meilleurs augures à titre personnel avec un nouveau titre de champion et une coupe en 2008 ainsi que de magnifiques prestations sous le maillot slovaque en étant meilleur passeur de la phase de qualification de l’Euro 2008 devant Pirlo (avec 7 passes décisives), l’Artmedia, quant à lui, connaîtra sa chute dans le même temps.

Cette superbe saison de 2008 fut aussi la pire. Tandis que Vladimir Weiss quitta son poste pour le Saturn, Ivan Kmotrik, le propriétaire du club, quitta dans le même temps l’Artmedia pour un autre club de la capitale, le plus grand même, le Slovan Bratislava. En même temps qu’il plomba les finances du club avec ce départ, l’homme d’affaires slovaque prit également le soin d’emmener avec lui les meilleurs éléments du club en deux ans. Les habitants des HLM de Petržalka voient alors 5 joueurs partir au Slovan dès 2008 dont Radek Dossoudil, Juraj Halenar ou encore Branislav Obzera. Un an plus, c’est au tour de 5 autres joueurs de venir aliment les rangs du Slovan, dont Kornel Salata, Karim Guédé, mais aussi l’homme qui nous intéresse aujourd’hui, Ján Kozák jr.

D’une fin de saison douloureuse au footgolf

Une dernière bonne saison en Slovaquie avec un titre de champion en prime et puis plus rien. Voilà comment s’est malheureusement terminée la carrière d’un joueur oublié de beaucoup de mémoires. Car, après cette seule saison au Slovan, il rejoindra la Roumanie et le Politehnica Timişoara rejoindre ses coéquipiers Miloš Brezinský et Marián pour une expérience qui tournera vite au vinaigre. Malgré une belle deuxième place obtenue en championnat, le club se retrouvera finalement relégué, la faute à un Marian Iancu, président du club, magouilleur et au refus de la fédération d’accorder une licence au motif du non-paiement d’une dette de 1,2 millions d’euros à l’Etat et au club portugais de Benfica. Après la Roumanie, un très court passage en Grèce avec Larissa puis en Ouzbékistan avec Bunyodkor, Ján Kozák jr. a fait parler de lui ces derniers mois pour son retour dans le milieu du football avec un nouveau costume… celui de joueur de FootGolf.

Loin des terrains, Ján Kozák continue de prendre du plaisir balle aux pieds sur les greens avec en point d’orgue les Championnats du Monde 2016 de FootGolf ayant eu lieu à Buenos Aires il y a quelques semaines.

© profutbal.sk

Une nouvelle aventure qui a commencé par l’intermédiaire de Juraj Gubáni et Tomáš Dittinger qui lui avaient alors demandé s’il n’était pas intéressé de promouvoir ce sport en revêtant la tunique de la sélection slovaque. Comme il l’explique au site Aktualne, « le principe du FootGolf est identique à celui du golf traditionnel, on se retrouve sur un green, les trous ont un périmètre de 50-53 cm et une profondeur de 30-40cm. L’objectif est de mettre une balle d’une circonférence de 68-70 cm dans les trous avec le moins de coups de pied possible. Il faut donc être capable de savoir jouer de longs ballons, être bon de l’extérieur comme de l’intérieur du pied, du gauche comme du droit. » Le sport parfait pour un manieur de ballons comme l’a toujours été Ján Kozák jr.

Et pour cause. Champion de Slovaquie en 2015, l’ancien joueur de l’Artmedia vient tout juste d’accrocher une belle troisième place à la dernière Coupe du Monde de FootGolf en Argentine. Une troisième place synonyme pour lui de meilleur joueur européen dans la compétition et d’un nouveau trophée pour cet esthète du football. Un football qui semble l’habiter et ce qu’importe le terrain.

Catégories: PECO

Un sénateur visé par des sanctions russes nommé à la tête du renseignement américain

Zone militaire - dim, 08/01/2017 - 10:45

Le moins que l’on puisse dire est que Donald Trump, le prochain président des États-Unis, s’est montré sceptique face à l’ingérence présumée de la Russie dans l’élection présidentielle américaine, via le piratage informatique des serveurs du Parti démocrate et la diffusion de courriels susceptibles de déstabiliser la campagne d’Hillary Clinton. Le 4 janvier, via Twitter, […]

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Catégories: Défense

Retour au calme en Côte d’Ivoire

LeMonde / Afrique - dim, 08/01/2017 - 10:45
Après l’acceptation par le président Ouattara de leurs revendications sur les primes et les conditions de vie et de travail, les militaires ont regagné, dimanche, leurs casernes.
Catégories: Afrique

TESDEM (Terrorisme et Séries TV en Démocratie), c'est une journée d'études, le 21 janvier

Lignes de défense - dim, 08/01/2017 - 10:30

Lancé en novembre 2015, le projet TESDEM (pour "Terrorisme et Séries TV en démocratie") proposait d’étudier le réalisme des représentations fictionnelles et leur impact sur les politiques de sécurité dans les régimes démocratiques à partir de deux séries télévisées, Homeland et Le Bureau des Légendes.

L’ambition était aussi d’interroger les dimensions formatrice, éthique et politique de l’objet série télévisée, dans une démarche comparative entre les Etats-Unis et la France. Quel est le rôle de ces productions au sein des espaces publics français et américains dans le contexte de la lutte contre le terrorisme et de la "guerre de l’information"? Quel est l’impact public des images de fiction dans la pratique du contre-terrorisme contemporain ? Comment les trois domaines – divertissement, agences de sécurité, et universités peuvent-ils converger, à quel risque et pour quel bénéfice ?

La journée du 21 janvier 2017, à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, sera l’occasion de rendre compte des travaux menés depuis mars 2016 sur ces thématiques.

Elle est ouverte au public sur inscription auprès de pauline-elise.blistene@univ-paris1.fr avant le 19 janvier 2017.

Le programme:
- 10h-10h15 Mot introductif de Sandra Laugier (Paris 1/CNRS) et Fabrice Boudjaaba (CNRS/InSHS)
- 10h15-11h Compte-rendu du projet TESDEM Intervenants : Pauline Blistène (Paris 1/ISJPS) et Olivier Chopin (Sciences Po/EHESS)
- 11h15-12h30 Le Bureau des Légendes: représenter le djihadisme et le renseignement Présidence : Sandra Laugier (Paris 1/CNRS) Intervenants : Yves Trotignon (ancien analyste de la DGSE), Alexandra Herfroy-Mischler (Hebrew University of Jerusalem) Avec la participation exceptionnelle d’Eric Rochant (créateur et showrunner de la série)
- 14h15-15h45 Homeland : la CIA face à la menace terroriste - (en anglais). Présidence : Ariel Colonomos (Sciences Po/CNRS) Intervenants : Tricia Jenkins (Texas Christian University), Vincent Houghton (International Spy Museum, Washington DC), Olivier Chopin (Sciences Po/EHESS)
- 16h-17h45 Table ronde : Lutter contre le terrorisme, quel(s) rôle(s) pour les fictions cinématographiques en démocratie ? Présidence : Jean-Baptiste Jeangène Vilmer (Directeur de l’IRSEM) Intervenants : Pauline Blistène (Paris 1/ISJPS), Hugo Clémot (Université de Tours/PhiCo), Eric Garandeau (ancien Président du CNC, conseiller de la DICOD/Ministère de la Défense pour la mission cinéma), Eric Rochant (créateur et showrunner de la série Le Bureau des Légendes, Canal +, 2015-…), Yves Trotignon (ancien analyste de la DGSE).
- 17h45-18h15 Conclusion de Valérie Schafer (CNRS/Paris Sorbonne/UPMC) et discussion.

Catégories: Défense

L’Europe un projet qui ne s’assume pas jusqu’au bout ? Les enfants réfugiés syriens en Turquie

EU-Logos Blog - dim, 08/01/2017 - 09:59

L’Europe un projet qui ne s’assume pas jusqu’au bout, elle n’a pas la capacité de créer un récit commun. Elle a un problème avec les symboles. L’espace public est colonisé par l’esprit individualiste. Ni structure, ni récit qui fassent un sens commun, qui permettent de souder et mobiliser les citoyens européens si divers. Ces phrases nous les avons lues cent fois sous la plume de penseurs, philosophes, journalistes, hommes politiques. Elles sont pertinentes, mais que fait-on alors ? On est tenté de répondre : rien ou trop peu. Qu’est-ce qui nous empêche de faire quelque chose? Une vigilance insuffisante par rapport à l’actualité de tous les jours : ces informations, multiples restent ignorées hormis le petit nombre des professionnels, alors qu’il suffit de s’en saisir, les diffuser, elles sont à la portée de la main , les amplifier par un bon éclairage. Qu’on ne les confine pas au petit nombre de « ceux qui savent », à l’entre soi. Le cas que nous rapportons, les enfants syriens, montre combien cette information est diverse, précise et qu’il y a matière à construire « un récit européen » au jour le jour, un récit valorisant.

Dans le cas contraire dominerait alors le récit actuel d’une absence de l’Europe totalement supplantée par la Russie, l’Iran, la Turquie, sans prise sur les grandes réalités internationales. Or il existe une autre réalité, une autre possibilité d’un autre récit. L’actualité nous pousse à évoquer le cas syrien, mais chaque jour surgissent d’autres exemples. Songeons à Erasmus qui fête ses 30 ans dont les acteurs, essentiellement les bénéficiaires, ont su construire un récit magnifique…Entre la réussite exceptionnelle et rien, ou presque, il y a place pour quelque chose. La place de l’Europe en matière d’aide au développement, d’aide humanitaire reste exceptionnelle, malgré ses défauts et ses insuffisances : 270 millions pour 70 000 enfants alors que l’UNICEF nous dit que 6 millions d’enfants ont été à un moment ou à un autre impactés par la guerre, qu’actuellement 400 000 restent en dehors de tout encadrement éducatif. Le rôle de l’UE sur ce point doit être reconnu. L’image de l’Europe dans le monde est bien meilleure que celle que lui attribuent habituellement ses citoyens encore qu’elle soit bien meilleure que celle donnée habituellement par ses commentateurs patentés. L’UE mérite mieux que les commentaires ironiques sur son « soft power ».

Syrie : 270 millions d’euros pour l’éducation des enfants réfugiés

La Commission européenne a signé des contrats à hauteur d’un total de 270 millions d’euros pour la construction et l’aménagement de bâtiments scolaires destinés aux enfants réfugiés syriens et à leurs communautés d’accueil en Turquie. En vertu de ces contrats, quelque 100 écoles seront construites et aménagées, permettant à plus de 70 000 enfants réfugiés syriens d’en bénéficier, principalement dans les provinces du sud et du sud-est de la Turquie. Le financement de l’UE aidera également le ministère turc de l’Éducation nationale (MoNE) dans la gestion de l’infrastructure scolaire.

« L’UE continue de donner suite à son engagement résolu en faveur des réfugiés syriens vivant en Turquie. Grâce aux contrats signés aujourd’hui pour un montant de 270 millions d’euros, nous poursuivrons l’amélioration de l’infrastructure scolaire sur le terrain, permettant à plus de 70 000 enfants réfugiés syriens d’avoir accès à l’enseignement dans tout le pays. Nous sommes impatients de signer des contrats supplémentaires dans un avenir proche dans les domaines de la santé, de l’assistance socio-économique et des infrastructures municipales, afin d’offrir aux enfants réfugiés et à leur famille de meilleures perspectives au sein du pays », a déclaré Johannes Hahn, commissaire chargé de la politique européenne de voisinage et des négociations d’élargissement.

Le financement émane du mécanisme de l’UE pour les réfugiés en Turquie (200 millions d’euros dans le cadre de la mesure spéciale de 1,4 milliard d’euros adoptée par la Commission fin juillet) et du Fonds régional d’affectation spéciale de l’UE en réponse à la crise syrienne (70 millions d’euros).

Depuis le mois de mars de cette année, l’UE a mobilisé 2,2 milliards d’euros du budget total de 3 milliards en faveur du mécanisme pour les réfugiés en Turquie. Ce mécanisme soutient à la fois le plan d’action conjoint UE-Turquie et la déclaration UE-Turquie et a été conçu pour répondre aux besoins les plus essentiels des réfugiés syriens et de leurs communautés d’accueil en Turquie aujourd’hui. »

 

 

Conclusion

D’autres informations ,nombreuses, sont possibles… Pour rester dans le même registre, la Commission vient à la mi décembre d’octroyer 25 millions d’euros d’aide humanitaire additionnelle pour faire face aux besoins découlant de la campagne militaire de Mossoul.

 

La rareté des ressources, désormais l’objet d’âpres disputes, l’interdépendance de la vie moderne, la redistribution géopolitique de la puissance rendent le modèle européen de la souveraineté partagée incontournable

 

Avoir un diagnostic juste ne suffit pas, une condamnation morale soulage mais est à peine utile. Ce dont nous avons besoin de façon urgente, c’est une vision, un projet qui soient opposés au projet populiste, anti européen. Donner du sens au projet européen et aux démocraties . Une prise de parole simple au bout du compte.

 

Pour en savoir plus

Communiqué de presse

Le mécanisme pour les réfugiés en Turquie

Syrie: réponse du Conseil à la crise

Commission européenne – Fiche d’information sur l’Union européenne et la Syrie

Aide humanitaire et protection civile de la Commission européenne – Fiche d’information sur la crise syrienne

Une école pour les enfants de la guerre Les enfants syriens ont subi « le plus rapide et le plus net…

Coopération régionale dans le voisinage européen Une brochure qui met l’accent sur les priorités de la…

Manuel sur le financement européen Un manuel sur le « Financement européen pour le voisinage et…

Le glossaire du voisinage sud Le glossaire du vocabulaire communément utilisé .

Les organisations internationales partenaires de l’UE

Carte des programmes IEVP CT pour les frontières terrestres et maritimes

Partenariat euro-méditerranéen dans le domaine social, culturel et humain

(Source) Centre d’information pour le voisinage européen – Un projet IEVP

Unicef : crise syrienne en Turquie priorité à l’éducation https://www.unicef.fr/article/crise-syrienne-priorite-l-education-des-enfants-refugies-en-turquie

Human Rights Watch (HRW) 400 000 enfants syriens ne sont pas scolarisé https://www.hrw.org/fr/news/2015/11/08/turquie-400-000-enfants-syriens-ne-sont-pas-scolarises


Classé dans:Citoyenneté européenne, Conditions d'accueil des migrants et réfugiés, DROITS FONDAMENTAUX, MIGRATIONS ET ASILE, RELATIONS EXTERIEURES
Catégories: Union européenne

Palestine : l’Europe au pied du mur !

L`Humanité - dim, 08/01/2017 - 09:55

 

 

Lire la chronique de Francis Wurtz, député honoraire du Parlement européen. 

(*) Député honoraire du Parlement européen. 

Catégories: France

Trump et l’avenir du féminisme américain

IRIS - dim, 08/01/2017 - 09:53

La campagne sexiste de Donald Trump n’augurait rien de bon pour les droits des femmes. Son élection confirme les craintes et questionne la mobilisation des mouvements féministes américains pour les prochaines années.

L’intérêt d’une analyse de la présidence Trump au prisme du genre ne se dément pas. Arrêtons-nous, tout d’abord, sur le choix de ses collaborateurs, essentiellement masculins (et blancs). On compte à ce jour quatre femmes pour 13 hommes parmi les futurs ministres, et une femme pour 9 hommes dans le cabinet. Il est probable que les nominations qu’il effectuera dans la haute administration iront dans le même sens. Le souhait du nouveau Président de s’entourer de généraux, d’ultras du parti républicain et de milliardaires issus du big business – des «mondes d’hommes» s’il en est -, s’ajoute à son absence de volonté manifeste de recruter des femmes. L’organigramme de l’entreprise Trump est lui aussi exclusivement masculin dans les tops excutives, à l’exception de sa fille Ivanka. Au mieux, il n’entend tout simplement pas changer les habitudes. Au pire, il pratique une discrimination consciente

C’est au moins une promesse qu’il est en train de tenir puisque la restauration d’une Amérique blanche et patriarcale était au cœur de sa campagne. La virilité stéréotypée participe du style Trump, sur le fond comme dans la forme : force, menaces et bras de fer en politique étrangère, culte de la personnalité, plaisanteries graveleuses, etc. Son projet, c’est celui d’une nation «debout», rompant avec l’Amérique faible d’un Obama qualifié pendant 8 ans par les Républicains de «Président qui s’excuse», «qui se couche». «Make America great again»… Dans la stratégie (et la communication) de Trump, un «vrai» dirigeant ne manque pas de leadership, prend des risques et ne craint pas l’adversité. La défense des droits des femmes, comme de ceux des homosexuels ou des minorités ethniques est une marque de faiblesse, d’impuissance face aux revendications du fléau du «politiquement correct». On sait que cette rhétorique a séduit l’électorat de Trump et au mieux ne l’a pas découragé, le 8 novembre dernier.

En juillet 2016, le parti a adopté, pour les quatre ans à venir, un programme profondément attentatoire aux libertés des femmes avec, entre autres sujets, une interdiction totale de l’avortement, nourrie par des impératifs moraux et religieux et par le fantasme de lutter contre les bouleversements démographiques («sauver» l’Amérique blanche). C’est un point sur lequel Trump, le Congrès à majorité républicaine et les Etats fédérés dirigés par des conservateurs n’auront aucun mal à s’entendre.

Quand il s’agit des femmes, les signes politiques négatifs se multiplient de la part du nouveau Président. Ainsi, l’équipe de Trump a demandé au département d’Etat des informations sur ses programmes relatifs au genre et à l’égalité femmes-hommes (violences – notamment sexuelles -, entrepreneuriat, place des femmes dans les secteurs économique et politique) et… sur les services qui les gèrent. La crainte d’une «chasse aux sorcières» fait son chemin dans l’administration encore en place, d’autant que les mêmes demandes ont été formulées sur les programmes relatifs à la protection de l’environnement – le staff de Trump s’est aussi enquis auprès du département d’Etat du nom des personnes qui en ont la charge…

Les mouvements féministes comme le parti démocrate prennent acte de cette réalité hostile. La défaite d’Hillary Clinton les contraint à repenser leur projet politique en faveur des droits des femmes, non seulement sur le fond, mais aussi sur les modalités des mobilisations militantes. Ils sont confrontés à plusieurs défis. Le premier est de (re-)connecter la question des inégalités femmes-hommes à celle des inégalités socio-économiques comme à celles des inégalités «raciales». La campagne de Clinton, bien qu’elle se veuille féministe – et elle l’était -, n’a pas mobilisé les électrices au-delà des scores habituels du parti. Clinton a donné l’impression qu’elle se cantonnait à la question du plafond de verre et ce n’est pas un combat dans lequel les classes moyennes et surtout populaires se reconnaissent a priori. Ainsi, sa promesse de nominations paritaires dans son administration n’a pas séduit. Le combat qu’elle avait promis de mener contre les discriminations au travail a lui aussi donné l’impression de ne s’adresser qu’aux CSP +. Ses projets de mesures en faveur du child care ou d’augmentation du salaire minimum sont quant à eux restés trop vagues et ont semblé calqués a posteriori sur celles de Bernie Sanders.

La candidate démocrate n’est pas parvenue à se défaire de l’étiquette de proximité avec le monde des affaires. C’était le propos de la philosophe Nancy Fraser pendant la campagne, qui a rappelé que les préoccupations des femmes très diplômées, urbaines et issues des classes aisées – et souvent «blanches» – n’étaient pas celles des travailleuses pauvres, qui appartiennent fréquemment aux minorités ethniques et qui, souvent, «gardent les enfants et font le ménage chez les femmes éduquées». Pour Fraser, Clinton incarnait un féminisme néolibéral. De plus, chez les jeunes générations progressistes, le féminisme de Clinton a été perçu comme démodé, comme ne prenant pas suffisamment en compte les sujets environnementaux, et ses propositions pour diminuer la dette étudiante ont elles aussi été vues comme une pâle copie de celles de Bernie Sanders, qui en avait fait l’un des thèmes majeurs de son programme.

Pour se mobiliser efficacement et donc avoir une influence forte sur l’agenda politique local et national, les mouvements féministes américains doivent dépassent certains points de divergence. Or l’élection de Trump est un signal positif envoyé aux opposants des droits des femmes. Elle nourrit la dynamique de défiance sur le sujet de l’égalité car la tentation d’un «backlash» existe aux Etats-Unis – comme en France, du reste, et la campagne présidentielle de 2017 nous le montre déjà. Sur l’accès à l’avortement, depuis des années, les «pro-choice» américains exercent un lobbying moins efficace que les «pro-life» qui vont avoir le vent en poupe avec la très possible nomination d’un 9e juge anti-avortement à la Cour suprême. L’élection de Trump peut donc aussi être aussi une occasion, pour le militantisme féministe, de rebondir. Une marche en faveur des droits des femmes est prévue le 21 janvier prochain, soit le lendemain de l’investiture du nouveau Président. Peut-être le début d’une nouvelle visibilité.

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